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    COCA-COLA UNE BOISSON DANGEREUSE ET CANCÉRIGÈNE

    Canette2

     

    La marque vend 1,7 milliards de boissons par jour dans plus de 200 pays du monde ! En 2010, le groupe Coca-Cola a fait un chiffre d’affaires de plus de 26,5 milliards d’euros soit une progression de 45% par rapport à 2006. Cette gigantesque firme connue dans le monde entier est très loin d’être irréprochable. Nous nous intéresserons principalement à la boisson mythique de la marque et aux effets qu’elle a sur l’organisme humain.

     

    Consommation de Coca-Cola dans le monde (en 1996) :

    Cliquez sur l’image pour l’agrandir

     

    Ingrédients du Coca-Cola :

    Eau gazéifiée ; sucre ; colorant : caramel E150d ; acidifiant : acide phosphorique ; arômes naturels (extraits végétaux), dont caféine.

    Une boisson très (trop ?) sucrée

    Une cannette de Coca-Cola (33 cl) contient 35 g de sucre soit l’équivalent de 7 morceaux de sucre !

    Une bouteille de 2 L de Coca-Cola contient 212 g de sucre soit l’équivalent de 42,5 morceaux de sucre !

     

    Le Coca-Cola classique contient, comme nous le voyons, une énorme quantité de saccharose. À trop forte dose, le sucre peut avoir des effets nocifs sur la santé et provoquer du diabète, de l’obésité et des caries.

     

    Diabète

    Lorsque l’on ingère une grande quantité de saccharose, le niveau de glycémie augmente dans le sang. Le pancréas va alors sécréter une hormone appelée « insuline ». L’insuline a pour but de stocker le glucose principalement dans les muscles et le foie pour que l’organisme ait toujours un taux stable de glucose à disposition (entre 0.8 et 1 g/L pour un homme). Lorsque le taux de sucre est très élevé, les cellules s’accoutument à l’insuline rendant cette dernière moins efficace. Lorsque le sucre ne peut plus être stocké efficacement le taux reste trop élevé (hyperglycémie) dans le sang, engendrant des maladies comme le diabète.

     

    Obésité

    Un excès en sucre est une des causes principales de l’obésité. On parle à l’heure actuelle de réelle pandémie tant le phénomène prend de plus en plus d’ampleur avec notre alimentation trop grasse et trop sucrée. D’après l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé), un adulte sur deux est en surpoids et un sur six est obèse dans le monde. Plus de 20 millions de français sont en surpoids ou obèses en 2009, d’après une enquête de l’INSERM. Une grande étude aux États-Unis sur 43 000 adultes et 4 000 adolescents a démontré que boire un ou plusieurs sodas par jour, augmente de 27% la probabilité de devenir obèse. De plus, 62% des adultes qui boivent au moins un soda par jour sont en surpoids ou obèses.

     

    Caries

    Le saccharose est un des éléments le plus cariogène. La consommation de boissons gazeuses très sucrées, comme le Coca-Cola, augmente dans la bouche l’activité bactérienne qui libère des acides attaquant l’émail des dents et finissant par provoquer des caries. À cause de l’acide phosphorique, le Coca-Cola est très acide, il a un pH entre 2,5 et 2,7. Cette acidité diminue encore plus le pH de la bouche et favorise d’autant plus le développement de caries.

    L’acide phosphorique

    L’acide phosphorique qui donne ce goût acide au Coca-Cola présente des risques pour la santé d’après certaines études.

    En effet, des taux élevés d’acide phosphorique favorisent les calculs rénaux et lefonctionnement des reins. Des chercheurs américains ont fait une étude sur 500 personnes à qui une insuffisance rénale venait d’être diagnostiquée. En les comparant avec un groupe témoin et en récoltant des informations sur les habitudes alimentaires, plus spécifiquement sur la consommation de boissons, ils se sont aperçus qu’à partir de deux verres de Coca-Cola par jour les risques de faire une insuffisance rénale étaient multipliés par deux, rapporte la journaliste santé, Isabelle Eustache. Elle précise que c’était également le cas avec le Coca-Cola « Light » et qu’aucune association n’a pu être établie pour les autres sodas, qui utilisent pour la plupart de l’acide citrique.

    L’acide phosphorique est également connu pour ralentir la digestion, favoriser les maladies osseuses comme l’ostéoporose et freiner l’assimilation du calcium par les os. Si la consommation de Coca-Cola reste modérée et non quotidienne ces problèmes ne devraient pas apparaitre.

    La caféine

    La Caféine contenue dans une canette (33 cl) varie entre 33 mg (Coca-Cola classique) et 42 mg (Coca-Cola Light).  La dose où l’on commence à ressentir l’effet indésirable de la caféine se situe entre 100 et 160mg par jour, tout en sachant que la limite supérieure de consommation de caféine par jour est de 200mg. Il existe ainsi un risque d’absorber une dose toxique de caféine qui entraine des effets secondaires néfastes comme des problèmes :

    – Cardiovasculaires (hypertension artérielle, tachycardie) pouvant dans des cas extrêmes entrainer une mort subite.

    – Urinaires par la fuite des minéraux (magnésium, sodium, calcium) ce qui peut accentuer des désordres électrolytiques lors d’un effort, entrainant blessures et diminuant la récupération. L’effet diurétique entraine quant à lui la déshydratation.

    – Respiratoires (brochodilatation)

    – Digestifs (stimulation de la motricité intestinale, augmentation de l’acidité gastrique etc.)

    – Neuro comportementaux (anxiété, irritabilité, tremblements etc.)

    Principaux effets secondaires de la caféine

    (cliquer pour agrandir)

    Principaux symptômes d’une surdose de caféine

     

    Le Coca-Cola Light, le Coca-Cola Zero et autres dérivés sans sucre contiennent des édulcorants :

    L’aspartame (E951)

    Ce faux sucre est tout simplement à l’origine de 92 troubles et maux divers tels que (pour n’en citer que quelques-uns) : Alzheimer, cancers, tumeurs, lupus, lymphomes, problèmes cardiaques, dépression, diabète, prise de poids, etc.

    Classé, dans l’article Les additifs alimentaires, à la rubrique « à éviter (!) ».

    L’acésulfame K (E950)

    Édulcorant 200 fois plus sucrant que le sucre. Il serait plus dangereux que la saccharine et l’aspartame.
    Risque pour la santé : hausse de cholestérol, cancers, problèmes aux poumons, hypoglycémie, etc.

    Classé, dans l’article Les additifs alimentaires, à la rubrique « à éviter (!) ».

    Le colorant de Coca-Cola et Pepsi serait cancérigène

    Le CSPI (Center for Science in the Public Interest) a récemment expliqué au Daily Mail que Coca-Cola et Pepsi utilisent un caramel, pour colorer leurs boissons, qui serait cancérigène. En effet, deux substances chimiques provoqueraient des cancers : le 2-MI et le 4-MI.

    Le porte-parole de l’organisme précise que : « Contrairement au caramel préparé chez soi, en faisant fondre du sucre dans une poêle, la version artificielle à l’origine de la couleur « coca » est le fruit de la réaction chimique obtenue par l’association de sucre, d’ammoniac et de sulfites portés à haute température ».  Ce processus aurait pour effet de créer ces deux substances toxiques qui, d’après les études menées sur des rongeurs, provoquent des« cancers du poumon, du foie, de la thyroïde et de la leucémie ». Les experts affirment que ce type de caramel pourrait provoquer des milliers de cancers.

    L’institut de prévention toxicologique américain aurait confirmé le fait que ces deux substances seraient cancérigènes chez les animaux et donc potentiellement chez l’homme.

    Le CSPI estime que ce colorant artificiel n’apporte aucun bienfait nutritionnel aux boissons d’autant plus que des alternatives existent pour donner cette couleur marron-noire comme les betteraves et les carottes par exemple.

    Le directeur du CSPI demande ainsi tout simplement à la FDA (Food and Drug Administration) que ces deux boissons soient interdites !

    Cette nouvelle n’a visiblement pas plu à tout le monde. Coca-Cola a réagi en affirmant que « nos boissons sont totalement sûres » et ajoute que les « extrapolations de CSPI pour la santé humaine et le cancer sont totalement infondées ».

    Raisons pour arrêter de boire des sodas :

    • Les sodas sont inutiles sur le plan nutritionnel. Ce n’est que de l’eau sucrée avec des additifs.
    • Ils augmentent le risque de devenir obèse, diabétique, de développer des caries.
    • Ils peuvent provoquer de l’ostéoporose et ralentir la croissance des os.
    • Ces boissons sont dangereuses pour les reins, le foie et le pancréas.
    • Ils entravent le bon fonctionnement de l’appareil digestif.
    • Par la forte concentration en caféine ils favorisent la déshydratation et la fuite des minéraux par l’effet diurétique (auxquels se rajoutent tous les effets secondaires indésirables à une surdose de caféine).
    • Le colorant utilisé dans certains sodas est très probablement cancérigène pour l’homme.
    • Les sodas qui contiennent de l’aspartame sont dangereux : l’aspartame possède à lui tout seul 92 effets néfastes pour la santé !

    Changez de boisson, beaucoup d’autres alternatives existent :

    • Boire tout simplement de l’eau
    • Du thé
    • Des jus de fruits (de préférence pressés fraichement soi-même, et encore mieux avec des fruits bio)

     

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    5 PRODUITS D'ENTRETIEN SANTÉ ET ÉCOLOGIQUES

     

     

    On ignore aujourd’hui quels réels impacts sur la santé pourraient avoir les produits ménagers composés de produits chimiques en concentration plus ou moins importante. Pourtant, nous avons dans nos placards des produits naturels très efficaces… et écologiques ! Nous vous en proposons 5.

     

    1. Un produit vaisselle maison

    1. Un produit vaisselle maison

    - 1 c. à soupe (= à table) de cristaux de soude
    - 1 c. à café (= à thé) de bicarbonate de soude
    - 1 c. à café (= à thé) de savon noir dilué dans 2 dl d’eau
    - 1 grand verre de savon de Marseille en paillettes ou râpé
    Ajoutez chaque ingrédient dans un grand récipient puis incorporez 50 cl d’eau. Vous pouvez y mélanger quelques gouttes de l’huile essentielle de votre choix pour parfumer. Mélangez la préparation et versez-la dans un contenant plus pratique.

     
     

    2. Un nettoyant multi-surfaces

    2. Un nettoyant multi-surfaces

    Cette recette à base de vinaigre blanc permet à la fois de dégraisser, de désinfecter, de désodoriser et de détartrer :
    - 2 c. à soupe (=à table) de bicarbonate de soude
    - 1,5 l d’eau chaude
    - 1 verre de vinaigre blanc
    - 3 c. à soupe (= à table) de jus de citron
    - quelques gouttes d’huile essentielle de citron.
    Mélangez le tout pour obtenir une solution nettoyante très efficace pour toutes les surfaces (salle de bain, cuisine, sols, etc…).

     

    3. Des détachants naturels pour tissus

    3. Des détachants naturels pour tissus

    Pensez aux méthodes naturelles pour retirer les taches !
    - Sang : Passez un glaçon sur la tache encore fraîche.
    - Vin rouge : Frottez avec du vinaigre blanc (le sel lui, fixe les taches).
    - Graisse : Saupoudrez la tache de talc, laissez poser et repassez en mettant un papier absorbant entre le fer et le tissu.
    - Encre : Imbibez la tache de lait, laissez poser une nuit et passez en machine.
    - Herbe : Brossez la tache avec du savon de Marseille.
    - Rouille : Appliquez du sel de citron sur la tache imbibée d’eau.

     

    4. Une lessive maison

    4. Une lessive maison

    - 2 l d’eau bouillante
    - 100 g de savon de Marseille râpé ou en paillettes
    - quelques gouttes de l’huile essentielle de votre choix pour parfumer

    Mélangez la préparation et laissez-la reposer pendant toute une nuit. Un verre de cette lessive naturelle suffira pour une machine.

    Vous pouvez également utiliser un demi-verre de vinaigre blanc en guise d’adoucissant.

     

    5. Un nettoyant pour les cuivres et l’argenterie

    5. Un nettoyant pour les cuivres et l’argenterie

    Cuivre : Nettoyez vos cuivres avec un chiffon imbibé de jus de citron et frottez-les ensuite avec un chiffon propre pour faire briller.

    Argent : Enveloppez votre argenterie dans du papier aluminium en laissant une ouverture et en ajoutant du gros sel ou du bicarbonate de soude. Immergez totalement vos objets dans de l’eau très chaude et laissez poser 1h.

     
    Précautions : Le bicarbonate de soude ou certaines huiles essentielles peuvent fragiliser la peau. Pensez à utilisez des gants en caoutchouc lorsque vous utilisez ces produits.

     

     
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  • J'AI L'IMPRESSION QUE JE DÉMARRE UN ALZHEIMER

    J'AI L'IMPRESSION QUE JE DÉMARRE UN ALZHEIMER

    Une perspective inquiétante, des dépenses colossales

    La médecine vous inquiète de plus en plus tôt avec l'Alzheimer. Vous mettez du temps à trouver où est garée votre voiture ? Vous ne retrouvez pas ce dossier urgent ? Tout de suite vous y pensez ! Pire, quelqu'un vous glisse à l'oreille « Attention, vous démarrez un Alzheimer ! ». Vous êtes peut-être simplement « surbooké », agressé dans votre travail ou votre famille mais il est vrai que c'est le meilleur moyen de vous faire peur, d'autant plus si vous êtes à l'âge de la soixantaine plus ou moins approchante ou que votre papa ou maman a fini sa vie avec cette maladie.

    On brandit la génétique, alors qu'est en cause l'épigénétique : la pollution environnementale, le tabagisme et vos mauvaises habitudes alimentaires.

    Vous pouvez évacuer la première par une bonne activité physique qui fait transpirer – en pratiquant au moins deux fois par semaine – et changer les secondes.

    Il y a aussi la pollution psychique de la plupart de nos gouvernants et médias qui nous inonde. Ils ont perdu la boussole du bon sens et angoissent toute la société. On nous assure déjà qu'une personne sur 10 sera atteinte par cette terrible maladie après 65 ans. On compte actuellement près d'un million de malades en France et 225 000 nouveaux cas par an. Trois millions de personnes ont autour d'elles un proche atteint. Les maisons de retraite vous attendent, les conseils généraux sont obligés de provisionner l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA), les EHPAD (Etablissement Hospitalier pour Personnes Agées Dépendantes) et les Maisons spécialisées se multiplient dans toutes les régions d'Europe.

    De quels troubles de la mémoire souffrez-vous ?

    Presque tout le monde pense que les premiers signes de la maladie d'Alzheimer sont liés à la mémoire : « j'ai perdu mes clés, je ne sais plus le prénom de mon voisin ou de mes petits-enfants… ». Ces signes sont d'une extrême banalité, mais ils traduisent d'abord une fatigue cérébrale dont il faut reconnaître la ou les causes : trop de travail, des soucis de toutes sortes, un mauvais sommeil. Reposez-vous donc, dormez mieux et plus longtemps. Généralement, les femmes ont besoin pour leur sommeil d'une heure de plus que les hommes. Elles ont souvent plus de soucis accumulés que ces derniers. Elles doivent gérer leur profession – où on ne leur fait pas de cadeau – et en plus, elles ont encore la charge de la plupart des taches ménagères au sein de la famille.

    Les 8 facteurs de risque de l'Alzheimer

    Néanmoins, il est malgré tout possible que vous soyez guetté par l'Alzheimer. Auquel cas, il est important de connaître les 8 facteurs qui augmentent le risque de maladie. Ils traduisent des comportements qui sont tous modifiables. Il n'est jamais trop tard pour les modifier et les orienter dans le bon sens.

    • Le faible niveau d'instruction est noté dans 20 % des cas. C'est pourquoi il est particulièrement dramatique que les enfants ne reçoivent plus à l'école les savoirs minimum : lire, écrire et compter dès le plus jeune âge. N'oublions pas que 20 % des enfants qui sortent de l'école primaire aujourd'hui, en France, sont quasiment incapables de maîtriser ces trois compétences fondamentales. Quel gâchis quand on connaît le budget de l'Education nationale, qui emploie plus d'un million de personnes !

    • Le tabagisme abîme le cerveau, en plus du fait qu'il augmente les risques de cancers de nombreux organes (poumons et voies respiratoires, cerveau, voies urinaires, pancréas, système lymphatique…). Il devrait être définitivement supprimé de la planète entière, même si certains malins vous font croire qu'il joue un rôle excitateur des neurones et protégerait de l'Alzheimer. Les mensonges et les astuces de l'industrie du tabac sont constants. On taxe à juste raison la pollution environnementale, mais on devrait réfléchir aussi à une taxe de la pollution personnelle, celle qui est délibérément choisie par la personne, par exemple par un malus (réduction de remboursement de soins).

      Au tabac, il faut ajouter aujourd'hui toutes les formes de drogues, en insistant sur le fait qu'il n'y a pas de drogue douce. Rappelons aux jeunes consommateurs – de plus en plus jeunes – que la concentration actuelle de TetraHydroCannabinol (THC) du Haschich est de 30 à 35 % quand elle n'était autrefois que de 5 %. Les jeunes disent qu'ils consomment une plante verte et se pensent « écolos », alors qu'ils sont directement exploités par des lobbies puissants qui se cachent et font croire au bonheur pour tous…

      Le bonus/malus existe pour la conduite automobile, il faut le proposer pour la conduite de son capital de santé, quand il est bien compris, ce qui nécessite préalablement une information complète de qualité.

    • L'inactivité physique est pointée dans 15 % des cas. On peut l'associer à la faible activité mentale. Récemment, les chercheurs ont démontré une évidence : activité physique et activité mentale sont étroitement liées, puisque la première ne se fait pas sans décision de la deuxième. Passer près de 4 heures par jour devant la télévision (record des Français) ne peut en rien stimuler votre esprit tant sont nulles la plupart des émissions de télévision qui abaissent nettement le niveau intellectuel, en dehors de quelques rares émissions trop tardives.

    • La dépression, impliquée pour 12 % des cas, augmente les risques d'Alzheimer. Mais on ne dit pas, alors que c'est plus que probable, que les médicaments de la déprime, de l'anxiété, du sommeil… sont eux-mêmes très souvent responsables, du fait de leur consommation chronique, de déficits de mémoire. Les laboratoires pharmaceutiques ne sponsoriseront jamais une telle étude. Ils veulent que vous consommiez leur drogue à vie, remboursée par la Sécurité Sociale, solidarité nationale oblige.

    • L'hypertension artérielle est présente dans 10 % des cas d'Alzheimer, et doit être reliée aux deux autres facteurs de risques que sont l'obésité et le diabète, présents chacun dans 10 % des cas. Ces trois facteurs sont liés directement aux mauvaises habitudes alimentaires, celles que les publicités nous proposent à longueur de journée : consommer des produits d'origine animale en excès, en particulier produits laitiers de vache avec trop de calcium, de protéines animales et des facteurs de croissance destinés naturellement au veau et pas à l'humain, quel que soit l'âge de celui-ci. L'orientation végétarienne est la meilleure perspective pour notre santé. Je ne dis pas végétalienne car les « végans » qui ne consomment jamais de produits animaux, (œufs, poissons, viandes blanches, laitages…), sont, s'ils persistent sans complémentation nutritionnelle, en état d'anémie, de fatigue chronique avec des taux d'hormones du stress et de la sexualité insuffisants…

    • Reste la génétique, responsable dans 5 % des cas d'Alzheimer, ce qui correspond à un nombre de malades très faible. Soulignons que, pour le moment, aucun gène particulier n'a été identifié chez les personnes sans autre anomalie génétique connue (trisomie 21 du syndrome de Down par exemple). On estime que l'incidence globale d'Alzheimer au sein de la population atteinte du syndrome de Down est 3 à 5 fois plus fréquente que dans la population générale.

    Les premiers signes de l'Alzheimer

    Il y a d'abord la baisse de l'énergie vitale et de la spontanéité, qui peut conduire vers une petite déprime. On se rend compte que l'on fait moins vite et moins bien qu'il y a quelques années. On peut chercher tel ou tel mot, et cela conduit à créer et entretenir l'inquiétude. La réduction des performances n'apparaît pas d'emblée.

    Mais attention : surtout pas d'inquiétude excessive à ce stade : la petite perte de mémoire est en général banale. Elle doit donc être banalisée. Méfiez-vous de certains médecins qui, poussés par quelque laboratoire, cherchent à tester telle ou telle nouvelle molécule, et vous stressent en vous avertissant que vous êtes peut-être en cours de démarrage d'un Alzheimer. Ils vous proposent un traitement à l'essai et des tests psychotechniques plus ou moins compliqués qui peuvent facilement vous affoler. Sachez enfin que vous intéressez vivement les labos et les chercheurs qui cherchent d'arrache-pied la molécule qui préviendra, évitera, guérira cette terrible maladie. Le prix Nobel et des milliards sont au bout !

    En revanche, il existe deux signes précoces de la maladie, qui doivent être recherchés par le patient lui-même :

     

    Deux signes précoces : la perte progressive du goût et de l'odorat

    Ces deux signes sont la perte progressive du goût et de l'odorat.

    Malheureusement, peu de médecins savent que la perte de l'odorat est un des premiers signes de la maladie d'Alzheimer, comme du Parkinson, par dégénérescence de neurones situés au niveau du bulbe olfactif. Bien des neurologues n'osent pas le dire pour ne pas affoler leurs patients. Or, il s'agit d'expliquer afin d'en tirer des conséquences positives pour la santé.

    Ce symptôme s'appelle l'anosmie. Ce signe est rarement signalé par les malades. Ils ne le connaissent pas, d'autant plus que les médecins ne posent pas la question à leurs patients plus ou moins âgés. Pourtant, il s'agit bien d'un des premiers signes de ces redoutables maladies, même s'il reste inconstant. D'une manière générale, les patients atteints de la maladie de Parkinson ont plus de difficulté à percevoir les odeurs, alors que ceux qui souffrent de la maladie d'Alzheimer les perçoivent mieux mais en oublient les caractéristiques.

    Pour lutter contre cette perte du goût et de l'odorat, il faudra rapidement Manger autrement, Mieux et Meilleur [1] ! Voici des conseils pratiques pour entretenir votre sens du goût et votre odorat.

     

    Comment stimuler le goût pour le plaisir

    Sachez que vous refaites les papilles de votre langue tous les 10 jours. Mais cela implique que vous les stimuliez en utilisant correctement votre « palais des saveurs » (votre lettre de début avril 2014).

    Si vous avalez les aliments après quatre mastications – comme votre chien ou votre chat – c'est le meilleur chemin pour perdre lentement mais sûrement votre sens du goût.

    Vos papilles linguales se renouvellent mal quand elles ne servent plus. Vous mangez par habitude. Vous vous forcez même, car vous n'avez pas vraiment faim et le stress vous pousse à consommer des excès de sucres ou de gras pour caresser votre estomac qui souffre de plus en plus pour digérer… Vous ne savez plus quels goûts ont les aliments que vous absorbez successivement. (la suite ci-dessous)

    Changer d'alimentation et chercher les odeurs et les goûts de ce que vous consommez est urgent. Cela vous prendra quelques mois. Une courte période, petite semaine de jeûne, eau et fruits frais de saison, bio, de proximité, ne peut que vous faire du bien. Et n'oubliez pas à la fin de chaque repas, un ballon de bon vin rouge BIO avec le minimum de sulfites. Il ne peut que faire du bien à vos neurones, comme le bon chocolat (noir, à 70 % de cacao ou plus) !

    Vous pouvez par exemple stimuler vos papilles linguales avec Omégachoco, à raison d'un carré matin et soir que vous mettrez entre la gencive et la joue… Votre palais des saveurs sera en quelques minutes envahi par le goût du chocolat (noir Bio). En plus, les oméga-3 de la graine de lin, astucieusement mariée au chocolat, stimuleront vos neurones de la mémoire [2].

    Ce conseil est aussi valable si vous êtes en chimiothérapie : vos papilles gustatives sont alors abrasées et vous risquez de perdre le plaisir et l'envie de manger.

     

    Comment stimuler l'odorat pour le plaisir

    Notre système olfactif est génialement constitué. Il se régénère tous les trois mois [3]. Au sommet de la cavité nasale, de très fins filaments nerveux, plus fins que les plus fins de vos cheveux, traversent une fine lame osseuse et transmettent l'influx olfactif à la zone principale de la mémoire, l'hippocampe. C'est là que sont mémorisées les bonnes comme les mauvaises odeurs, les nuances de rose, de jasmin, de citronnelle ou de chocolat, ou même du bon fumier de votre enfance…

    Les chercheurs ont mis en évidence un marqueur potentiel de la dépression ou de sa rechute en repérant les troubles de l'odorat [4]. Les patients dépressifs distinguent moins bien les différents niveaux d'intensité des odeurs, identifient moins bien celles qui sont présentes dans des mélanges et sont peu sensibles aux odeurs agréables, tandis que parfois les odeurs désagréables ne les dérangent pas.

    Cela est vrai des autres maladies neurodégénératives, comme l'Alzheimer.

     

    Un moyen pratique de stimuler son odorat

    Stimuler son odorat, c'est prévenir et reculer ces maladies neurodégénératives graves qui constituent d'importants handicaps de fin de vie. Les chercheurs pensent déjà qu'ainsi la maladie pourrait être reculée de 5 ans.

    Dans ce but, nous avons mis au point, avec l'ingénieur écologue-cueilleur de thym Guillaume Bouguet, un petit kit de stimulation olfactive (Thyme Olfactive stimulation) avec 5 chémotypes de thym, dont les odeurs sont évidemment très proches. Il faut apprendre à les différencier [5]. Il ne s'agit pas de mesurer l'acuité olfactive à l'aide d'olfactomètre coûteux et stressant chez un spécialiste. Nous vous proposons plutôt la stimulation sympathique et agréable de votre odorat. (voir www.flore-en-thym.com)

    Chacun des 5 chémotypes possède un goût et une odeur typés, assez facilement reconnaissables avec entraînement :

    • Le thym à Thymol : odeur classique du « thym », puissante et fleurie.

    • Le thym à Carvacrol : odeur plus douce et plus poivrée que le thym à thymol.

    • Le thym à Linalol : odeur rappelant la lavande, légèrement épicée, avec des notes de bergamote et d'agrumes.

    • Le thym à Thuyanol : odeur mentholée, résineuse, avec des notes d'eucalyptus.

    • Le thym à Géraniol : odeur forte de citronnelle ou de citron complétée par de la mandarine.

    Lors d'une conférence en 2013 dans le sud de la France, j'ai eu l'occasion, suite à des questions du public, d'aborder le sujet de la détection précoce des maladies neurodégénératives, qui inquiètent fort les personnes âgées. Expliquant l'importance des troubles de l'odorat, j'ai pu constater la grande attention du public, intéressé d'en comprendre les mécanismes et passionné par la possibilité de reculer de plusieurs années les méfaits de ces maladies.

    Le lendemain de la conférence, l'organisatrice me faisait savoir que nombre de personnes âgées se promenaient dans les garrigues, penchées sur les thyms et romarins, pour en distinguer les parfums différents. C'est cette anecdote qui nous a décidés à mettre au point la Thyme Olfactive Stimulation, à utiliser très simplement par les personnes concernées de plus en plus nombreuses au-delà de la soixantaine.

     

    Les risques de la surmédicalisation

    Méfiez vous aussi de la surmédicalisation des maisons de retraite largement stimulée par les laboratoires pharmaceutiques.

    En voici un bel exemple reçu d'une infirmière :

    « J'ai pu être le témoin direct de l'accumulation de traitements, tant en soins généraux qu'en psychiatrie ou auprès des personnes âgées. J'ai vu des patients en psychiatrie qui devaient avaler 5 à 8 comprimés par repas et 3 hypnotiques … »


    La prise de ces médicaments en excès est évidemment un facteur aggravant de la maladie.

    Dans un prochain livre en cours d'écriture, je poserai la question : « Voulez-vous un Alzheimer ou un Parkinson ? ». En comprenant quelles sont les causes de ces maladies, vous pourrez mieux les prévenir ou les freiner si quelques symptômes sont déjà là.

    Bien à vous,



    Professeur Henri Joyeux

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  • ON PEUT PRÉVENIR LE CANCER DE LA PROSTATE

    Oui, on peut prévenir le cancer de la prostate !

     

    Peu d'hommes et de médecins, spécialistes urologues comme généralistes, savent quelles sont les causes – elles sont multiples – du cancer de la prostate, dit aussi cancer prostatique.

    Il faut dire que cela ne les intéresse pas outre mesure. Ils ont été formés dans toutes les facultés d'Europe pour faire des diagnostics et proposer les meilleurs traitements. La prévention qui était un des premiers soucis de la médecine chinoise il y a des millénaires semble ne pas faire partie de la mission du médecin et du chirurgien du XXIe siècle. C'est pourtant ce que le grand public attend avec une impatience grandissante.

    Heureusement, le changement est à notre porte. La santé coûte trop cher et grève profondément les budgets nationaux de tous les pays qui se disent hyper-développés. En réalité, ces pays sont largement en retard sur le monde qui se prépare dans les pays dits en voie de développement. Eux ont compris : ils ne se laisseront pas avoir par les technologies extrêmement lourdes en terme financier. Ils développent déjà la prévention. Ils cherchent à comprendre le pourquoi des maladies de civilisation qui envahissent la planète, et en particulier nos pays dits hyper-développés. Cette localisation cancéreuse, le cancer prostatique, est découverte chaque année en France chez 70 000 hommes, et les victimes sont de plus en plus jeunes.

    D'une manière générale on parle de dépistage, on cherche à découvrir le cancer le plus tôt possible parce que tout le monde sait que plus le diagnostic est porté précocement dans l'évolution de la maladie, meilleur sera le pronostic et moins lourd le traitement.

    Mais cela ne peut suffire à un cancérologue qui cherche les moyens les plus efficaces pour réduire le nombre de cas et qui a observé depuis 30 ans les changements des habitudes alimentaires et leurs conséquences délétères sur le corps, y compris en terme de cancer.

    Il y a 30 ans, on identifiait au premier coup d'œil, en consultation, celui ou celle qui était atteint par la maladie. Aujourd'hui tout a changé. Il faut à chaque consultation poser la question : qui est malade : est-ce la femme ? Le mari ? La grand-mère ou l'enfant ? C'est en particulier ce que l'on observe chez tant d'hommes qui arrivent en consultation, a priori en pleine forme physique, et qui vous annoncent « Docteur, j'ai un cancer de la prostate ».

    Alors si l'on veut retenir et appliquer les conseils de prévention, il faut connaître le profil de l'homme atteint de cancer de la prostate selon son âge.

    Au delà de 80 ans, pas d'affolement

    Chez l'homme au delà de 80 ans, pas d'affolement face à une nette augmentation du marqueur clé du cancer prostatique, le taux de PSA (Prostatic Specific Antigen). Pas d'affolement non plus face à une biopsie qui répond « adénocarcinome de la prostate » de Grade de Gleason 3+3 ou 3+4 ou 4+4… L'évolution de ce type de lésion cancéreuse à ces âges est en général lente et longue tant qu'il n'y a pas de développement de métastases, en particulier osseuses. Cependant, nous verrons que même à cet âge, il est utile de connaître les différentes causes en présence afin qu'elles soient supprimées des comportements de vie, par le patient lui même, pour éviter la ou les récidives.

    La cancérisation du tissu prostatique a donc plusieurs causes possibles, que l'on peut cerner par un interrogatoire serré du patient. Il y a d'abord le vieillissement naturel, bien qu'aujourd'hui à 80 ans un homme puisse être encore en pleine forme physique et psychique, jouer au tennis et avoir des relations amoureuses, y compris sexuelles, qui le satisfont ainsi que sa partenaire.

    On retrouve dans les antécédents de cet homme souvent le tabagisme qui a pu durer 15 ou 20 ans, arrêté il y a tant d'années… presque oublié ; un surpoids net de 10 à 20 % de plus par rapport au poids idéal et une alimentation contenant viandes rouges et charcuteries associées à des produits laitiers en abondance (3 à 4 par jour), lait-fromages-yaourts-crèmes-beurre, le tout souvent arrosé d'une quantité de vin dépassant le ¼ de litre par jour, auquel il faut ajouter quelques habitudes apéritives alcoolisées plusieurs fois par semaine quand ce n'est pas chaque jour. En général les activités sportives appartiennent à un lointain passé, d'étudiant ou de jeune marié.

    Le cancer de la prostate avant 80 ans

    Plus grave, car de pronostic plus mauvais, est le cancer de la prostate de l'homme plus jeune, y compris autour de la cinquantaine et même avant. La première question à poser aujourd'hui concerne le dopage éventuel, le body building pour rester jeune et beau. L'homme le plus jeune atteint du cancer de la prostate dans sa forme classique avait à peine 39 ans, grand spécialiste des salles de musculation et de tous les produits consommés dans ces atmosphères où la compétition musculaire est loin de la culture intellectuelle.

    L'interrogatoire rigoureux retrouve souvent des épisodes de prostatite, c'est-à-dire d'infection ou inflammation prostatique dans les jeunes années ou plus récemment. Il faut savoir que le traitement de ces infections-inflammations prostatiques est difficile car les antibiotiques et anti-inflammatoires atteignent difficilement le tissu prostatique, ce qui rend fréquentes les récidives d'épisodes d'infections prostatiques. Ils sont autant de traumatismes chroniques du tissu prostatique qui en quelque sorte vieillit prématurément.

    A ces deux causes, il faut évidemment ajouter les mauvaises habitudes alimentaires, responsables du surpoids très net qui se marie très bien avec l'absence d'activité physique capable de faire transpirer, de perdre le gras en grande réserve – dont on sait qu'il est authentiquement cancérigène – de consolider son système ostéo-articulaire et musculaire.

    L'alimentation qui favorise le cancer de la prostate

    Quelles sont ces mauvaises habitudes alimentaires ? Elles concernent surtout l'absence de modération dans les consommations suivantes :

    • trop de viandes rouges et charcuteries (plusieurs fois par semaine) ;

    • trop de produits laitiers de vache : beurre, yaourts, fromages, crèmes, verre ou bol de lait conservés à Ultra Haute Température (UHT) et contenant des facteurs de croissance destinés naturellement à l'animal issu de la vache bien plus qu'aux humains que nous sommes. Autrefois, nos parents et grands-parents faisaient bouillir le lait. Ils savaient qu'ils le stérilisaient, mais ils ne savaient pas qu'ils détruisaient pratiquement tous les facteurs de croissance qui ne nous sont pas destinés. Aujourd'hui, l'industrie laitière s'est simplifié la vie en optant pour la stérilisation à Ultra Haute Température. Les facteurs de croissance n'ont pas le temps d'être neutralisés, ils sont présents dans ce que nous consommons et personne aujourd'hui n'est capable de nous dire quelle est la concentration que nous consommons dans tel ou tel produit laitier, des plus liquides aux plus solides.

    Avez-vous remarqué que nous sommes les seuls mammifères adultes à boire du lait sous toutes les formes imaginables par les spécialistes du marketing ? On nous gave de publicités accompagnées d'allégations nutritionnelles concernant les goûts et la santé. La plupart du temps, elles sont fausses ou, ce qui est plus malin, habillées en semi-vraies, telle la prévention de l'ostéoporose, des maladies cardio-vasculaires, du diabète.

    • trop de boissons sucrées avec ou sans faux sucres qui leurrent notre pancréas et le font trop travailler ou pour rien ;

    • trop de cuissons des aliments, longues et à haute température, qui transforment les sucres complexes en sucres plus simples qui se stockeront en gras cancérigène ; qui cuisent trop les graisses animales comme végétales et les transforment en produits directement ou indirectement cancérigènes (benzopyrènes, nitrosamines).

    Ajoutons à ces mauvaises habitudes alimentaires :

    • l'excès d'alcool, vin en trop grande quantité, vins cuits en apéritif et alcools forts, whisky, Ricard, gin, vodka… Il faut en rester à un verre de bon vin à chaque repas. Quant aux alcools forts, 1 par mois soit 12 par an, c'est largement suffisant ;

    • le trop de cigarettes ou fumées toxiques de l'environnement. Elles ne peuvent que réduire les défenses immunitaires et s'ajoutent évidemment aux autres causes.

    Pour être complet, il faut ajouter le stress, mais il est très difficile à évaluer. En effet, quand le patient vient consulter il est naturellement stressé par le diagnostic de cancer qui lui a été donné. L'interrogatoire évidemment cherchera un stress aigu de type choc psychologique majeur (perte d'un être cher, d'un emploi, accident grave…) ou des stress plus chroniques d'une personnalité anxieuse depuis l'enfance.

    Au total, c'est la somme des tous les facteurs de risques évoqués ci-dessus qui conduit au cancer prostatique [1].

    Ce que vous pouvez faire maintenant

    Alors vous savez ce qu'il faut faire. Lisez et relisez cette lettre, faites la passez à vos amis – et même à leurs femmes ou compagnes – et n'oubliez pas votre médecin homme. Lui aussi a besoin de faire le test pour connaître ses propres facteurs de risques. Il ne veut pas d'un cancer prostatique d'autant plus qu'il connaît bien les conséquences urinaires et plus encore sexuelles des traitements. Nous les évoquerons dans une prochaine lettre.

    Mais je vous encourage aussi à aller plus loin maintenant : pour déterminer précisément vos risques de cancer de la prostate, nous avons mis au point un test fiable, gratuit et rapide. Il vous suffit d'aller sur mon blog www.professeur-joyeux.com à la rubrique Cancer-Risks pour, en quelques minutes, savoir où vous en êtes vous-même. Vous remplissez le questionnaire en moins de 10 minutes. En conclusion, vous recevez immédiatement votre risque sur une échelle colorée du vert au rouge, et des conseils pour réduire vos risques sans tarder.

    Bien à vous,

     

    Professeur Henri Joyeux

     

     

    PS : vous pouvez aussi voir notre livre « Cancer de la Prostate – Enrayer l'Epidémie et les récidives », éditions du ROCHER, 2012 –Pr Henri Joyeux et Dr HM Hay.

     

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  • POLYPHÉNOLS DE L'HUILE D'OLIVE, UN TRÉSOR POUR LA SANTÉ

     

     

    POLYPHÉNOLS DE L'HUILE D'OLIVE, UN TRÉSOR POUR LA SANTÉ

     

    Remarque : Cette lettre fait suite à une première, consacrée à l'huile d'olive, et disponible ici.. Je vous conseille de lire la première partie pour être sûr de bien comprendre la seconde partie ci-dessous.

    L'huile d'olive est réellement bénéfique pour la santé. Elle intervient dans un grand nombre de pathologies.

    Les polyphénols contre le vieillissement, l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires et l’hypercholestérolémie

    Les mitochondries sont comparées aux poumons d’une cellule. Elles produisent de l’énergie en convertissant les éléments nutritifs qui lui sont apportés en ATP (Adénosine Tri Phosphate) qui permet le fonctionnement normal et l’entretien de la cellule. La perte de la fonction des mitochondries est synonyme de vieillissement cellulaire. Pour mon collègue le Pr Benlemlih, « le vieillissement est associé à une biogénèse mitochondriale réduite et à une accumulation de dommages mitochondriaux. »

    Fort heureusement l’Hydroxytyrosol, un antioxydant de l'huile d'olive, augmente la formation des mitochondries. Il améliore la fonction mitochondriale en activant les complexes de la chaîne respiratoire dans la cellule. Il devient ainsi un agent de prévention du vieillissement et des maladies liées à l’âge.

    Chez les rats traités avec cet antioxydant, on induit l’expression de protéines liées à la longévité des cellules cardiaques [1] [2].

    Un autre antioxydant de l'huile d'olive, l'oléocanthal, a un effet fortement anti-inflammatoire, protecteur des maladies cardiovasculaires, et même anti-Alzheimer, en réduisant les plaques bêta-amyloïdes du cerveau (selon des chercheurs de l’université de Louisiane).

    En effet, en 2011, Daccache et ses collègues [3] ont montré que « l’oleuropéine et ses dérivés hydroxytyrosol, oléopentandial, étaient capables d’inhiber l’agrégation des protéines Tau in vitro. » Cette agrégation des protéines Tau constitue l’étape clé en cause dans le développement de l’Alzheimer et d’autres maladies neurodégéneratives.

    Les mêmes auteurs ont signalé que ces composés peuvent être liés à la réduction du risque de la maladie d’Alzheimer ou des démences. L’alimentation méditerranéenne, caractérisée par la forte consommation d’huile d’olive, peut fournir une base chimique pour le développement des inhibiteurs de l'agrégation de protéines Tau.

    Au niveau vasculaire, les polyphénols réduisent la présence des molécules d’adhérence cellulaire aux lipoprotéines athérogènes (LDL et petites VLDL [4]), diminuent l’agrégation des plaquettes à l’origine de caillots [5] et réduisent les réactions inflammatoires (diminution de la protéine C réactive en particulier).

    Le Pr Benlemlih rappelle fort justement dans son livre les travaux de Singh et al., 2007 [6] : l’extrait de feuilles d’olivier contenant 4,5 mg/ml d’oleuropéine comme molécule active, serait capable d’inhiber l’activation des plaquettes isolées des individus sains. Les auteurs suggèrent que les polyphénols d’olive agissent en synergie pour réduire l’activation des plaquettes sanguines, ce qui pourrait être utile pour la prévention et le traitement de l’hyperplaquettose (trop de plaquettes) et d’autres maladies cardiovasculaires pour éviter les thromboses.

    De même, l’extrait de feuilles d’olivier nommé Oleaeuropaea est capable de réduire l’hypertension artérielle de rats rendus hypertendus. Nous avons pu le vérifier en prescrivant des tisanes de feuilles d’olivier séchées (une cuillerée à soupe bien tassée dans un verre d’eau frémissante).

    N’ayez pas peur d’arrêter vos statines : voici comment l'expliquer à votre médecin !

    Contre les taux excessifs de cholestérol, nul besoin des hypocholestérolémiants classiques (statines), responsables de tant d’effets secondaires [7] (sauf si vous avez une hypercholestérolémie familiale).

    En effet, une enzyme régule le taux de cholestérol dans le sang : c'est l’HMG-CoA réductase. Les polyphénols de l’huile d’olive inhibent cette enzyme et jouent ainsi un rôle important pour prévenir les maladies liées aux excès de cholestérol. Les chercheurs n’ont pas encore défini la dose de polyphénols nécessaire [8].

    Ainsi les composés phénoliques du régime méditerranéen (riche en huile d'olive) empêchent les événements biochimiques mis en cause dans la maladie athérogène, notamment l’oxydation des LDL [9]. D’où le lien fort et reconnu entre l’alimentation méditerranéenne et la prévention de la maladie coronarienne.

    Evidemment l’arrêt des statines n’a de sens que dans la mesure où vous changez vos habitudes alimentaires, coaché s’il le faut pas un ou une spécialiste, indépendant des lobbies pharmaceutiques ou des produits laitiers.

    Les polyphénols pour protéger des infections – y compris chez les séropositifs du Sida, très sensibles aux moindres infections

    Contre les infections opportunistes chez les patients atteints ou non du Sida, l’hydroxytyrosol(présent dans l'huile d'olive) a démontré une activité antibactérienne dans les infections intestinales et respiratoires.

    L’oleuropéine et ses dérivés (présents dans l'huile d'olive) empêchent ou retardent la croissance d’un large spectre de bactéries et de champignons, y compris ceux pathogènes pour l’homme.

    Dans ce cadre, Medina et al. [10] (2006) ont montré le pouvoir bactéricide de l’huile d’olive contre les bactéries nuisibles de la flore intestinale (Clostridium perfringens et Escherichia coli) par rapport à d’autres huiles végétales (tournesol, colza, soja, maïs…).

    Ces auteurs ont rapporté aussi que les bactéries pathogènes d'origine alimentaire (Listeria monocytogenes, Staphylococcus aureus, Salmonella enterica, Yersinia sp., Shigella sonnei) ne survivaient pas après une heure d’incubation dans l’huile d'olive.

    Oléocanthal et oléopentandial, hydroxytyrosol et tyrosol, sont les composés phénoliques donnant à l’huile d’olive son effet antibactérien. Dans une étude similaire [11], l’activité antibactérienne de l’oleuropéine et de ses dérivés hydroxytyrosol et tyrosol a été comparée à celle de deux désinfectants commerciaux (pour les spécialistes : glutaraldéhyde et ortho-phtalaldéhyde).

    Les résultats ont montré que l’activité antibactérienne des composés phénoliques d'olive était supérieure à celle exercée par plusieurs polyphénols d’origine alimentaire (catéchine, épicatéchine, eugénol, thymol, carvacrol…).

    Étonnamment, ces agents antimicrobiens naturels ont été aussi actifs que les biocides synthétiques utilisés comme témoins contre Pseudomonas fluorescens (bactérie qui contamine nos fromages),Staphylococcus aureus, Enterococcusfaecalis (bactérie des environnements hospitaliers, de haute résistance naturelle aux antibiotiques), et Escherichia coli.

    Les polyphénols pour stimuler l’immunité : le Sida et les cancers

    * Contre le virus du Sida

    Oleuropéine et Hydroxytyrosol inhibent in vitro les transmissions du VIH-1 d’une cellule à l’autre ce qui ralentit considérablement la multiplication virale.

    Ils pourraient être utiles associés aux nombreux médicaments du HAART (Traitement Antirétroviral Hautement Actif) afin de maintenir un meilleur statut immunitaire. Nul doute, qu’à toutes les personnes atteintes ou susceptibles de l’être par le virus du sida, on peut prescrire l’huile d’olive fortement concentrée en polyphénols.

    La dose la plus élevée doit être choisie à raison de 6 gélules, 2 par 2, matin, midi et soir d’Olivie Riche/Force.

    * Contre les cancers

    De larges études épidémiologiques ont montré que les personnes qui ont des habitudes alimentaires méditerranéennes font moins de cancers (côlon-rectum, corps de l’utérus, prostate, sein…) que celles qui suivent les conseils diététiques des publicités à la télé, destinées à stimuler les consommateurs dans leurs achats plus que dans leur santé.

    L’avantage est lié à la consommation de végétaux (fruits, légumes, légumineuses, poissons et fruits de mer et au verre de vin rouge, mais il y a en plus l’huile d’olive…), qui dépasse nettement les produits d’origine animale (viandes rouges, charcuterie, produits laitiers…).

    Evidemment les chercheurs ont essayé de voir l’impact des produits spécifiques à la terre méditerranéenne. Après le vin rouge qui a permis de définir le French Paradox, ils ont recherché les effets de l’huile d’olive contre les cancers.

    Les études ont d’abord été orientées chez le petit animal tel que le rat blanc dit ”Wistar” et en utilisant des cultures de cellules humaines cancéreuses de colon, de leucémie ou de cancer du sein (MCF-7). Ainsi l’Hydroxytyrosol d’olive a récemment reçu une attention particulière en raison de ses activités antioxydantes, antiprolifératives, pro-apoptotiques (provoquant la mort spontanée des cellules cancéreuses) et anti-inflammatoires, qui peuvent en particulier lutter contre toutes les aspects du cancer [12].

    Les spécialistes, par les résultats des études expérimentales, suggèrent qu’en plus des leurs effets antioxydants et anti-inflammatoires, l’hydroxytyrosol et les autres polyphénols d’olive exercent des effets anticancéreux par l'activation des voies de signalisation moléculaire, conduisant à l’induction de la mort ou à l’arrêt de la croissance de plusieurs lignées de cellules tumorales in vitro [13].

    Ainsi un régime alimentaire contenant 15% d’huile d’olive, par rapport à l’apport alimentaire journalier normal, réduirait nettement les lésions précancéreuses du sein et du colon chez le rat [14] [15]. La même quantité d’huile de Soja, de Maïs ou de Palme n’a pas le même effet protecteur. Même conclusion avec l’huile de Carthame dans des conditions expérimentales similaires [16].

    In vitro, on observe avec l’Oleuropéine et l’Hydroxytyrosol un effet antiprolifératif par apoptose (mort des cellules cancéreuses) plus précoce, et une réduction de la formation des produits de l’oxydation responsables en partie de la cancérogénèse.

    Une étude épidémiologique grecque chez 14 807 femmes [17] a aussi permis d’observer une réduction des risques de cancer du sein chez les femmes fortes consommatrices des aliments de la Méditerranée.

    Avec un bémol cependant : les auteurs remarquent un biais important, à savoir la plus faible consommation d’hormones (pilule et traitements substitutifs de la ménopause) dans ce pays.


    Les polyphénols contre les maladies auto-immunes : diabète, obésité, des rhumatismes à l’Alzheimer et maladies de la peau

    L’oleuropéine s’est avérée être un antioxydant efficace doté de propriétés anti-inflammatoires.

    Dans les cas de diabète, des études expérimentales utilisant des polyphénols à forte dose (20 mg/kg/jour) pendant 2 mois chez des rats diabétiques, ont montré une diminution de la glycémie de 55 % [18].

    L’enquête menée sur 20 343 sujets dans la cohorte de l’EPIC (Prospective Européenne sur les relations cancer et nutrition) a démontré que se nourrir selon les habitudes méditerranéennes est inversement proportionnel à l’incidence de l’hypertension artérielle[19] et de ses conséquences.

    Par comparaison, le régime de la modernité qui associe les acides gras des viandes rouges, le beurre, les 3 à 4 produits laitiers par jour et le pain hyper concentré en mauvais gluten, favorise les maladies de civilisation.

    Nous sommes à un tournant pour notre Santé et notre Economie. Nous devons choisir : manger moins et mieux et notre portefeuille ne s’en portera que mieux. N’oubliez pas que les plats industriels les moins chers, préparés ”discount”, mauvais pour notre santé, reviennent plus chers que les fruits et légumes pour une famille.

    En plus des atteintes cardiovasculaires très coûteuses en terme de santé – infarctus et artérite , il y a de plus en plus de maladies rhumatologiques dites de longue durée (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante…).

    Chez 90 patients, 27 atteints de polyarthrite rhumatoïde, randomisés (tirés au sort de manière aléatoire) en consommant ou non un traitement par à 6 mg d’Hydroxytyrosol par jour pendant 8 semaines soit 2 grandes cuillères d’Olivie plus 30X ou – avant chaque repas – 4 gélules de 500mg chacune d’OlivieForce ou OlivieRiche par jour. Cela correspondait à une dose quotidienne de 2,0 g d’extrait d’olivier Olivie Riche/Olivie Force. Le groupe témoin a reçu les mêmes capsules mais remplies uniquement de maltodextrine.

    Les résultats de cette première étude clinique randomisée sont statistiquement significatifs [20] tant au niveau des signes cliniques que des marqueurs de l’inflammation.


    Face au syndrome hypermétabolique, on a pu suivre 38 patients avec l’Hydroxytyrosol pendant 6 mois soit 2 cuillères d’Olivie plus 30X ou 3 capsules d’Olivie force par jour pendant 6 mois.

    Les maladies de la peau telles lupus, sclérodermie, psoriasis, sont liées à des dysfonctionnements immunologiques menant à une inflammation chronique. On peut donc envisager l’utilisation des bio-extraits d'olive riches en polyphénols puissants (Hydroxytyrosol et Oléopentandial) pour soulager les symptômes de ces maladies.

    Vers le « Mediterranean parodox » : vin, huile d’olive et froment

    En plus de toutes les vertus santé ci-dessus présentées, l'huile d'olive peut être appliquée sur la peau au niveau des zones psoriasiques (d’une moitié du corps afin de comparer avec l’autre coté) et en plus consommée à raison d’une cuillerée à soupe matin et soir dans les salades.

    Si vous n'aimez pas l'huile d'olive, prenez trois gélules d'huile d'olive matin, midi, et soir pendant plusieurs mois. Ma préférence va pour Olivie force et Olivie riche [21].

    Dans les autres maladies auto-immunes qui sont les trop fréquentes maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques et sclérose latérale amyotrophique…), il faut essayer le régime méditerranéen.

    Les traitements conventionnels pour les maladies auto-immunes sont inefficaces, lourds, coûteux, et provoquent de nombreux effets secondaires. Par comparaison, le régime méditerranéen n'est pas risqué, il ne coûte presque rien, et vous pouvez commencer immédiatement.

    Dans les pays méditerranéens, on associe naturellement l’huile d’olive à tous les repas. En combinant les antioxydants d'huile d'olive et ceux du vin (French Paradox) au quotidien, on obtient le « Mediterranean paradox » [22] – le paradoxe méditerranéen. Une alimentation malsaine en apparence (graisse et alcool) qui vous garde en bonne santé.

    Le mariage vin à dose modérée et huile d’olive peut être reconnu comme patrimoine culturel de l’humanité au service de la santé.

    Nous y ajouterons le pain fabriqué avec les semences de froment ancien, le meilleur pour la santé, qui fera l’objet du livre Le Pain et le chirurgien que je publie prochainement avec le boulanger de Cucugnan.

    Toujours à votre service, pour votre santé,

     

    Professeur Henri Joyeux

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    L'HALITOSE (MAUVAISE HALEINE)

     
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    L’halitose ou la mauvaise haleine est le fait d’avoir une haleine dont l’odeur est incommodante. Le plus souvent, ce sont les bactéries présentes sur la langue ou les dents qui produisent ces odeurs. Bien que l’halitose soit un problème de santé mineur, elle peut cependant représenter une source de stress et un handicap social.

    La plupart des cas de mauvaise haleine proviennent de la bouche elle-même et peuvent être causés par :

    • Certains aliments contenant des huiles qui dégagent une odeur particulière, par exemple l’ail, les oignons ou certaines épices. Ces aliments, une fois digérés, sont transformés en composants potentiellement odorants qui passent dans la circulation sanguine, se rendent dans les poumons où ils sont source de l’haleine odorante jusqu’à ce qu’ils soient éliminés du corps.
    • Une mauvaise hygiène bucco-dentaire : lorsque l’hygiène de la bouche est insuffisante, les particules de nourriture persistant entre les dents, ou entre la gencive et les dents sont colonisées par des bactéries émettant des composés chimiques malodorants à base de soufre. La surface microscopique inégale de la langue peut également abriter des débris alimentaires et des bactéries à l’origine de mauvaises odeurs.
    • Une infection bucco-dentaire : une carie ou une maladie parodontale (infection ou abcès des gencives ou parodontite).
    • Une bouche sèche (xérostomie ou hyposialie). La salive est un rince-bouche naturel. Elle contient des substances antibactériennes éliminant les germes et les particules responsables de la mauvaise haleine. La nuit, la production de salive diminue, ce qui est à l’origine de la mauvaise haleine du matin.
    • La consommation d’alcool, la respiration par la bouche plutôt que par le nez et les désordres des glandes salivaires.
    • Les produits du tabac. Le tabac assèche la bouche et les fumeurs sont également plus à risque de maladies dentaires, ce qui entraîne l’halitose.
    • Les hormones. Pendant l’ovulation et la grossesse, les taux élevés d’hormones augmentent la production de plaque dentaire, qui, colonisée par des bactéries, peut provoquer une haleine nauséabonde.

    L’halitose peut parfois être le symptôme d’un problème de santé plus grave tel que :

    • Des maladies respiratoires. Une infection des sinus ou de la gorge (amygdalite) peut provoquer une abondance de mucus qui occasionne une haleine fétide.
    • Certains cancers ou des problèmes métaboliques peuvent entraîner une mauvaise haleine caractéristique.
    • Le diabète.
    • Un reflux gastro-oesophagien.
    • Une insuffisance rénale ou du foie.
    • Certains médicaments, tels que les antihistaminiques ou les décongestionnants, de même que ceux utilisés pour traiter l’hypertension artérielle, les désordres urinaires ou les problèmes psychiatriques (antidépresseurs, antipsychotiques) peuvent contribuer à la mauvaise haleine en asséchant la bouche.

     

    Symptômes

    • Avoir une haleine dont l’odeur est incommodante.
    • De nombreuses personnes ne savent pas qu’elles ont une mauvaise haleine, puisque les cellules responsables de l’odorat deviennent insensibles au flux constant de mauvaise odeur.

    Personnes à risque

    • Les personnes qui ont une sécheresse buccale chronique.
    • Les personnes âgées (qui ont fréquemment une réduction de salive).

    Facteurs de risque

    • Une mauvaise hygiène bucco-dentaire.
    • Le tabagisme.

     

    Mesures préventives de base

    • Se brosser les dents et la langue au moins deux fois par jour après les repas. Changer de brosse à dents tous les 3 ou 4 mois.
    • Utiliser de la soie dentaire une fois par jour pour retirer les aliments coincés entre les dents, ou une brossette interdentaire pour les personnes dont les dents sont plus écartées.
    • Nettoyer les prothèses dentaires régulièrement.
    • Boire suffisamment d’eau pour assurer l’hydratation de la bouche. Sucer des bonbons ou mâcher de la gomme (idéalement sans sucre) en cas de bouche sèche.
    • Consommer des fibres (fruits et légumes).
    • Diminuer la consommation d’alcool ou de café.
    • Consulter un dentiste régulièrement, au moins une fois par an pour des soins éventuels et pour un détartrage régulier.

     

    Lorsque l’halitose est causée par le développement de bactéries dans la plaque dentaire sur les dents :

    • Utiliser un rince-bouche contenant du chlorure de cétylpyridinium ou de la chlorhexidine, des antiseptiques qui éliminent la présence de bactéries. Les bains de bouche à base de chlorhexidine peuvent cependant entraîner une coloration temporaire des dents et de la langue. Certains rince-bouches contenant du dioxyde de chlore ou du zinc (Listerine®), peuvent aussi être efficaces2.
    • Se brosser les dents avec un dentifrice contenant un agent anti-bactérien.

    Notons qu’il ne sert à rien de désinfecter la bouche si les débris alimentaires et la plaque dentaire, milieu de développement des bactéries ne sont pas régulièrement éliminés. Il est donc indispensable d’éliminer la plaque dentaire par un brossage régulier et le tartre (plaque dentaire calcifiée) lors de détartrages réguliers chez le dentiste. Les bactéries colonisent la plaque dentaire si elle n’est pas éliminée après chaque repas.

    En cas d’infection des gencives :

    • Un rendez-vous chez un dentiste est parfois nécessaire afin de soigner la pathologie à l’origine de la présence de bactéries malodorantes causant l’infection.

    En cas de bouche sèche chronique (xérostomie) :

    • Un dentiste ou un médecin peut prescrire une préparation de salive artificielle ou un médicament oral qui stimule le flux de salive (Sulfarlem S 25®, Bisolvon®, ou Salagen®).

    Attention, les nombreux produits sur le marché promettant une bouche fraîche, tels que les bonbons, gommes à mâcher ou rince-bouches, n’aident que temporairement à contrôler l’haleine. Ils camouflent simplement les mauvaises odeurs sans traiter la source du problème. Nombre de ces produits contiennent du sucre et de l’alcool pouvant aggraver certaines affections buccales.

     

     

    Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dre Catherine Solano, médecin généraliste, vous donne son avis sur l’halitose :

    La mauvaise haleine est souvent due à une insuffisance d’hygiène buccodentaire. Il ne faudrait pas prendre cette affirmation comme une condamnation ou un jugement négatif. Certaines personnes dont les dents sont très rapprochées, se chevauchant, ou dont la salive est peu efficace, ont besoin d’une hygiène buccodentaire extrêmement stricte, bien plus stricte que d’autres. Ainsi, le problème de l’halitose est injuste, certaines bouches se défendant moins bien contre les bactéries, certaines salives étant moins efficaces contre la plaque dentaire. Plutôt que de se dire « je ne suis pas sérieux dans mon hygiène », il vaut mieux ne pas se culpabiliser et penser : « ma bouche a besoin de plus de soins que d’autres ».

    D’autre part, l’halitose est parfois un problème uniquement psychologique, certaines personnes faisant une fixation sur leur haleine, imaginant qu’elle est fétide alors qu’il n’en est rien. On parle alors d’halitophobie. Les dentistes et les médecins, tout comme l’entourage ont alors souvent du mal à persuader cette personne qu’elle n’a aucun problème. 

    Dr Catherine Solano

     


    En traitement

    Efficacité probable Thym. L'ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy) reconnaît que le thym aurait une utilité pour le traitement de l’inflammation des muqueuses de la bouche et des gencives (stomatite) et de la mauvaise haleine chronique (halitose).

    Posologie : Rince-bouche ou gargarisme. Infuser 5 g de plante séchée dans 100 ml d'eau bouillante, durant 10 minutes. Se rincer la bouche ou se gargariser avec la préparation filtrée et refroidie 2 à 3 fois par jour. On peut aussi diluer quelques gouttes d’extrait liquide dans de l’eau.

    Efficacité probable Persil. Le persil frais diminuerait la persistance de la mauvaise haleine en capturant certains composés sulfurés formés dans la bouche et dans l’intestin, particulièrement à la suite de l’ingestion d’ail ou de ses dérivés1. Certains principes actifs du persil, tels des composés phénoliques, pourraient jouer un rôle dans les réactions observées.

    Yogourt : Lire notre nouvelle sur les bactéries lactiques du yogourt contribuant à combattre la mauvaise haleine

     

    Pour en savoir plus au sujet de l’halitose, Passeportsanté.net vous propose une sélection d’associations et de sites gouvernementaux traitant du sujet de la mauvaise haleine. Vous pourrez ainsi y trouver des renseignements supplémentaires et contacter des communautés ou desgroupes d’entraide vous permettant d’en apprendre davantage sur la maladie.

     

    Canada

    Ordre des dentistes du Québec
    Informations sur les soins préventifs et les maladies buccodentaires.
    www.odq.qc.ca

    Santé Canada.
    Santé buccodentaire.
    www.hc-sc.gc.ca

    France

    Association PRÉVENIR OU GUÉRIR
    Association située à Paris qui fait de la prévention et de l'information sur les problèmes de santé publique dans les domaines dentaires, médicaux et para médicaux.
    www.haleine-fraiche.com

     

    Recherche et rédaction : Emmanuelle Bergeron

    Révision : Dr Catherine Solano

    Fiche créée : juin 2012

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Q & A Library. Help for Halitosis?, DrWeil.com. [Consulté le 12 mai 2012]. www.drweil.com
    Association médicale canadienne (Ed). Fermez votre bouche à l’halitose. Santé canadienne. Été 2011. [Consulté le 12 mai 2012]. www.canadian-health.ca
    Centre Français d'Evidence Based Dentistry. Bains de bouche pour le traitement de l’halitose. http://cfebd.ups-tlse.frColumbia University College of Dental Medicine. Simple Steps to better Dental Health. Conditions. Bad Breath (Halitosis). [Consulté le 12 mai 2012]. www.simplestepsdental.com
    Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Diseases & Conditions – Bad Breath, MayoClinic.com. [Consulté le 12 mai 2012]. www.mayoclinic.com
    National Library of Medicine (Ed). Medline Plus Health Information, Health topics – Breath odor, Medline plus. [Consulté le 12 mai 2012]. www.nlm.nih.gov
    National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 12 mai 2012]. www.ncbi.nlm.nih.gov
    Natural Standard (Ed). Foods, Herbs & Supplements - Thyme, Nature Medicine Quality Standards. [Consulté le 12 mai 2012]. www.naturalstandard.com
    Ordre des hygiénistes dentaires du Québec. Problèmes buccodentaires. Halitose (mauvaise haleine). [Consulté le 12 mai 2012]. www.ohdq.com

    Notes

    1. Negishi O, Negishi Y, Ozawa T. Effects of food materials on removal of Allium-specific volatile sulfur compounds. J Agric Food Chem. 2002;50:3856-3861.

    2. Fedorowicz Z, Aljufairi H, et al. Mouthrinses for the treatment of halitosis. Cochrane Database of Systematic Reviews 2008, Issue 4. Art. No.: CD006701.

     

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  • passeportsante.net

    7 CHOSES À SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES

     

    Ils étaient si efficaces et si dépourvus de risque que les médecins comme les malades n’avaient que leur mot à la bouche. Sinusites, infections dentaires, acné, muscoviscidose, infections urinaires... Que ne pouvaient-ils pas soigner ? Aujourd’hui, pourtant, les antibiotiques sont en danger. Accusés de perturber notre équilibre microbien et progressivement impuissants devant la multiplication des résistances, ils pourraient bien disparaître.

    Les antibiotiques sont utilisés depuis des siècles

    Les antibiotiques sont utilisés depuis des siècles

    Apparus véritablement au XXème siècle, les antibiotiques étaient pourtant utilisés depuis des siècles, presque à l’insu de leurs utilisateurs. Des moisissures prélevées sur le pain ou sur les harnais des chevaux étaient souvent utilisées pour prévenir l’infection des plaies. Or, ces moisissures contenaient des molécules à activité antibiotique, c'est-à-dire capables de détruire certaines bactéries. C’est en 1928 que l’on commence à comprendre leur fonctionnement. Alexander Fleming, un biologiste britannique, part en vacances et laisse une boîte de pétri dans son laboratoire en espérant que les staphylocoques qu’il cultive, se multiplient. A son retour, il constate qu’une souche de champignons (celle que cultivait son voisin de paillasse) a contaminé la boîte et empêché la croissance des staphylocoques. Il tente alors, en vain, d’isoler et de purifier la molécule responsable, la célèbre pénicilline. En 1939, Florey et Chain reprennent ses travaux et parviennent à produire la pénicilline à grande échelle. Elle sera utilisée à partir de 1943 dans les armées alliées pour combattre les pneumonies, les méningites et la syphilis. Bien d’autres molécules seront alors découvertes chez les bactéries ou les champignons et largement utilisées contre les maladies infectieuses bactériennes...

     

    Les antibiotiques dérivent de molécules naturelles

    Les antibiotiques dérivent de molécules naturelles

    Pour survivre, les organismes vivants doivent être capables de se défendre contre les nuisibles ou les organismes susceptibles de coloniser leur milieu. Certains champignons, par exemple, disposent de toxines pour éliminer les bactéries qui seraient tentées de proliférer dans leur milieu. Ce sont précisément ces toxines qu’on appelle des antibiotiques. Il en existe des spécifiques à certaines bactéries (ce sont les antibiotiques à spectre étroit) et d’autres qui sont capables d’en terrasser de nombreux types (ce sont les antibiotiques à large spectre). Les antibiotiques peuvent être regroupés en plusieurs familles selon leur mode d’action. Certains sont capables d’inhiber la synthèse de la paroi des bactéries, d’autres ont une action sur la membrane plasmique des cellules bactériennes. Dans tous les cas, ils n’ont aucune action sur les cellules animales (et donc humaines) et c’est ce qui les rend si intéressants. Malheureusement, il est difficile (mais pas impossible) pour l’homme d’imaginer des molécules si complexes ; il se contente donc très souvent de copier celles qu’ils découvrent dans la nature.

    Tous les antibiotiques ne sont pas utilisables chez l’homme

    L’Homme a découvert des milliers d’antibiotiques existants dans la nature mais malheureusement, une centaine seulement sont efficaces et utilisables pour des applications médicales. Les autres sont soit trop toxiques, soit trop instables : leur forme change avant qu’ils ne parviennent jusque dans la circulation sanguine. La plupart des antibiotiques utilisés sont des molécules dérivées de produits naturels, dont on a modifié légèrement la structure pour améliorer leurs propriétés thérapeutiques ou pour contourner les problèmes de résistance.

     

    Les antibiotiques sont inefficaces contre les virus

    Les antibiotiques sont inefficaces contre les virus

    L’efficacité des antibiotiques sur les personnes atteintes de pneumonie, de méningite et bien d’autres maladies infectieuses n’est plus à démontrer. En revanche, leur usage est autrement plus discutable lorsqu’on les administre à des millions de personnes souffrant d’infections bénignes ou mineures comme les infections cutanées ou le rhume. Car les antibiotiques n’ont aucun effet sur les virus.
    Contrairement aux bactéries, les virus ne sont pas des cellules. Ils sont beaucoup plus simples et ont besoin d’une cellule hôte (ici, celle de l’homme) pour se reproduire, en détournant la machinerie cellulaire à leurs propres fins. Tout se passe comme si les virus modifiaient certains rouages de nos cellules afin de produire ce dont ils ont besoin pour se reproduire. Or, souvenez-vous, les antibiotiques agissent sur la paroi cellulaire ou sur la synthèse des protéines d’une cellule. En l’occurrence pour les virus, ce serait la notre ! Nous empoisonnerions donc notre propre organisme.

     

    L'usage des antibiotiques est totalement inconsidéré

    L'usage des antibiotiques est totalement inconsidéré

    L’exemple le plus flagrant de leur usage inconsidéré concerne les infections des voies respiratoires supérieures. Les enfants comme les adultes contractent régulièrement ce type d’infection : il n’y a pas moyen d’y échapper, elles sont le produit de notre tissu social très dense. Or, ces infections sont causées par des virus (rhinovirus, astrovirus, virus parainfluenza, métapneumovirus) dans 80 % des cas ! Elles s’autolimitent rapidement, si bien que l’on se rétablit généralement après quelques jours.

    Une question demeure néanmoins : et si l’on faisait partie des 20 % restants ? C’est là tout le problème. La tentation est souvent grande de consulter le médecin pour lui demander des antibiotiques (surtout pour les enfants) alors qu’un tel traitement est totalement sans effet sur les virus ! Tant que les médecins ne sauront faire la distinction entre infections bactériennes et virales, ils continueront à distribuer des antibiotiques par mesure de précaution.

    Pour preuve, les antibiotiques sont prescrits dans 70 % des cas par les médecins, alors que seules 20 % des infections respiratoires sont d’origine bactérienne. Avant l’âge de 40 ans, un individu moyen a donc déjà été traité une trentaine de fois par ce type de remède puissant. Mais puisqu’ils sont plus ou moins inoffensifs envers l’homme, où est le problème ? Cette surconsommation entraîne en fait deux problèmes majeurs : l’apparition de souches de bactéries hyper-résistantes et le bouleversement de notre micro-écologie (dont fait partie la fameuse flore intestinale).

    Les bouleversements de la flore microbienne à l'origine des nouvelles maladies ?

    L’homme ayant évolué grâce à ses microbes (notre organisme contient dix fois plus de cellules de microbes que de cellules humaines), tout ce qui modifie ce microbiote en profondeur est susceptible de le déstabiliser. Au point d’être impliqué dans l’épidémie des maladies modernes ? D’après le microbiologiste de renommée internationale, Martin Blaser, ça ne fait aucun doute. « Le fait que notre microbiome soit en train de muter avec des effets désastreux peut nous sembler aussi tiré par les cheveux que le réchauffement planétaire l’aurait été pour Henry Ford, l’inventeur de l’automobile. Les coûts sont déjà visibles, mais nous commençons seulement à les reconnaître. Et ils vont grimper en flèche. »

     

    Les antibiotiques posent un grave problème de résistance

    Les antibiotiques posent un grave problème de résistance

    La résistance est le premier problème que pose l’abus d’antibiotiques. Beaucoup de gens ne comprennent pas bien ce processus. Certains pensent qu’ils deviennent petit à petits résistants aux antibiotiques, tandis que d’autres pensent que les bactéries mutent pour mieux résister à leurs assaillants. Dans les deux cas, ça n’est pas scientifiquement exact.

    Pour comprendre, il faut suivre schématiquement le parcours dans l’organisme d’un antibiotique à large spectre, c'est-à-dire capable de tuer un grand nombre de bactéries différentes. Prenons par exemple l’amoxicilline. Lorsqu’on donne à un enfant cet antibiotique (généralement sous la forme d’un liquide rose) il est absorbé par l’intestin avant d’entrer dans le système sanguin. Il est ensuite acheminé vers tous les tissus, détruisant les bactéries partout sur son passage. Cela signifie qu’il élimine les bactéries pathogènes mais aussi celles qui sont bénéfiques à l’organisme, comme celles du microbiote intestinal. Autrement dit, on utilise un bombardement massif là où une frappe au laser paraissait bien plus appropriée. Mais le principal problème est ailleurs. Cette dose d’amoxicilline peut suffire à tuer toutes les bactéries pathogènes rencontrées, mais il arrive parfois que sur une population d’un million, un individu présente une petite variation génétique (une malformation aberrante par exemple) qui le rend résistant à l’amoxicilline. Ce n’est pas l’antibiotique qui a favorisé cette mutation : l’individu a muté totalement par hasard, et il se trouve que cette mutation empêche l’antibiotique d’agir efficacement contre lui. Seulement voilà, quand les 999 999 bactéries ont été éliminées et qu’il ne reste que le seul mutant, celui-ci a la voie libre pour se multiplier massivement. Tous ses descendants auront alors la propriété d’être plus résistant à l’antibiotique. Il suffit ensuite que cette bactérie « plus forte » soit transmise lors d’un éternuement et le cycle peut se reproduire. Jusqu’à former une souche totalement résistante à l’antibiotique.

    Un processus rare mais inévitable

    Évidemment, ce processus ne se manifeste pas chez tous les individus ni à chaque traitement. La plupart du temps, les mutations n’apparaissent pas ou ne se transmettent pas. C’est une véritable loterie. Mais en cas de surutilisation de ces antibiotiques, la résistance est inévitable, à terme. D’autant que les gènes de résistance peuvent également se transmettre entre deux types de bactéries différentes ! Cela signifie que la prescription d’antibiotiques à un organisme sain (comme c’est souvent le cas) est très dangereuse : les bactéries bénéfiques du corps peuvent devenir résistantes et transmettre cette capacité à de futures bactéries pathogènes ! Plusieurs antibiotiques utilisés par le passé sont désormais obsolètes en raison de ce phénomène de résistance.

     

    On risque de manquer d'antibiotiques

    On risque de manquer d'antibiotiques

    L’abus de l’utilisation des antibiotiques combiné au phénomène de résistance rend certains antibiotiques de moins en moins efficaces. Aujourd’hui, certaines infections ne peuvent plus être soignées avec les antibiotiques actuels et il est probable que cela continue d’évoluer en ce sens. En parallèle, l’industrie pharmaceutique se montre incapable de mettre au point de nouveaux antibiotiques. En fait, elle s’en désintéresse. Depuis plus de 70 ans, les laboratoires ont cherché des antibiotiques « à large spectre » capables d’éliminer de nombreuses bactéries, mais, désormais, les plus « faciles » ont déjà été découverts. Quant aux antibiotiques « à spectre étroit », moins nombreux, ils sont difficilement compatibles avec le modèle économique actuel. « Pour que les laboratoires entrent dans leurs frais, chaque traitement antibiotique à spectre étroit de cinq ou dix jours utilisé par un nombre relativement réduit de patients devrait être vendu plusieurs milliers d’euros, tandis que ceux à large spectre n’en valent au plus que quelques dizaines d’euros » estime l’éminent microbiologiste Martin Blaser. « L’industrie pharmaceutique préfère mettre au point des médicaments pour l’hypertension, le diabète, les maladies du cœur, pris quotidiennement pendant des années par des millions de personnes, ou d’autres extrêmement chers contre le cancer. »

    De nouvelles pistes sont à l'étude

    L’IDSA s’inquiète déjà depuis plusieurs années de l’insuffisance de l’innovation dans ce domaine, tout en sachant que le processus requiert des années... Des chercheurs ont néanmoins identifié un nouvel antibiotique au cours des dernières semaines. Il s’agit du teixobactin, une molécule naturelle identifiée en passant en revue des milliers de composés extraits de bactéries provenant du sol. L’affaire reste à suivre mais pourrait déboucher sur une nouvelle famille d'antibiotiques dans quelques années.

     

    Les antibiotiques sont des promoteurs de croissance

    Les antibiotiques sont des promoteurs de croissance

    Aujourd’hui, personne n’ignore que les animaux d’élevage reçoivent de faibles doses d’antibiotiques pour accélérer leur croissance. Certes, depuis 2006, il est interdit par un règlement européen d’utiliser des additifs antibiotiques à effet facteur de croissance dans les aliments pour animaux. Il n’empêche que chaque année en France, 1000 tonnes d’antibiotiques sont toujours distribués aux animaux d’élevage.

    Si les éleveurs peuvent favoriser la croissance des jeunes animaux en leur donnant des antibiotiques, ne faisons-nous pas la même chose en administrant des médicaments identiques à nos enfants ? La question mérite d’être posée. Dans les élevages américains, les animaux reçoivent de faibles doses ininterrompues d’antibiotiques, tandis que les enfants reçoivent des doses beaucoup plus fortes mais de manière épisodique. Les effets peuvent-ils être comparables ?

    Les éleveurs ont constaté que presque tous les antibiotiques avaient un impact sur leur croissance. Quelque soit leur structure, leur mode d’action ou leur spectre d’activité (large ou étroit). Comment expliquer ce phénomène, puisque les antibiotiques n’agissent théoriquement que sur les bactéries ? Tout simplement : les bactéries auraient un rôle dans la croissance.

    L'influence de la composition microbienne sur la croissance

    Des chercheurs ont tenté de vérifier cette hypothèse qui confère, au microbiote, une importance capitale. En 2007, une première série d’expériences sur les pratiques d’élevage a montré que les souris qui consommaient des antibiotiques à faibles doses avaient 15 % de graisse de plus que les souris témoins. Les chercheurs ont également montré que les antibiotiques modifiaient la composition des populations de microbes intestinaux. Une autre étude s’est intéressée à la fraction des aliments non digérés par l’organisme. Au niveau du gros intestin, on retrouve ainsi des éléments résiduels indigestes voués à être évacués. Cependant, certaines bactéries sont capables de digérer ces matières et les transforment partiellement en acides gras absorbés par l’organisme. L’étude a montré que les souris soumises aux antibiotiques contenaient davantage ce type de bactéries : mieux nourries, elles sont donc plus grasses. Mais ce n’est pas tout. D’autres expériences ont montré qu’un traitement antibiotique administré à un stade précoce suffisait à produire un effet à vie : durant la période cruciale de croissance, des perturbations même brèves peuvent tout changer...

    Il ne s'agit pas d'interdire les antibiotiques mais de les administrer plus sagement. Pour l'heure, on se heurte à une inertie totale. Comme c'est le cas pour le réchauffement planétaire...

     

    Martin Lacroix

     

     

    Références

    ANSM, (2014), L’évolution des consommations d’antibiotiques en France entre 2000 et 2013, Rapport, 36 pages.

    Cho, I., et al. (2012). "Antibiotics in early life alter the murine colonic microbiome and adiposity." Nature488(7413): 621-626.

    Cox LM., et al. (2014). «Altering the intestinal microbiota during a critical developmental window has lasting metabolic consequences.” Cell. 2014 Aug 14;158(4):705-21.

    Cox LM., et al. (2014). “Antibiotics in early life and obesity” Nat Rev Endocrinol. 2014 Dec 9.

    Ling LL. et al., (2015). "A new antibiotic kills pathogens without detectable resistance", Nature. 2015 Jan 7. doi: 10.1038/nature14098.

    Martin Blaser, "Missing Microbes", 2014, Editions Flammarion, 329 pages.

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  • vegactu.com
     

    Les Français continuent de baisser leur consommation de lait

     
    Du lait d'amande
    Du lait d'amande

     

    Selon le syndicat Syndilait, la consommation de lait (sous forme liquide, le lait contenu dans les fromages n’est pas comptabilisé) a baissé de 3% en 2014. En moyenne chaque Français consomme désormais 53 litres de lait par an, contre 60 litres il y a 10 ans. C’est donc près de 12% de baisse de consommation en une seule décennie.

    Mais au fond pourquoi consommer du lait ? Il n’y a aucune utilité à boire du lait, d’ailleurs la majorité de la population n’a pas l’enzyme pour digérer le lactose. Si d’ailleurs vous pensez que le calcium ne se trouve que dans le lait, nous vous conseillons ces 10 aliments qui contiennent plus de calcium que le lait.

     

    Le lait, responsable de maladies

    Une récente étude suédoise publiée dans la revue médicale britannique The BMJ1 a montré que le lait a des conséquences négatives sur la santé, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Ainsi les risques de décès prématuré et de fractures est 50% plus important pour les femmes qui consomment 3 verres de lait par jour. Pour les hommes l’étude a montré que chaque verre de lait consommé augmente de 9% le risque de fracture de la hanche.

     

    La face cachée du lait

    Indispensable et bien réalisé, un documentaire de 5min25 intitulée « La face cachée du lait » explique clairement la réalité sur l’industrie laitière :

     

     

     

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  • www.dangersalimentaires.com

    FAST-FOOD

     

    Le fast-food est une des rares branches de l’alimentaire à tirer son épingle du jeu en ces temps de crise. McDonald’s, groupe emblématique de la restauration rapide, a fait un chiffre d’affaires qui avoisinait les 16 milliards d’euros en 2009 ! Valérie Cohen affirme, dans une étude réalisée par le cabinet de conseil Xerfi, que « dans un contexte de récession économique, et son corollaire de mauvaises nouvelles, les ménages choisissent massivement les établissements où l’addition est la plus basse ». En proposant des menus, pour la grande majorité, à moins de 10€, le fast-food peut facilement remplacer un restaurant traditionnel pour une famille modeste.

    La restauration rapide satisfait un autre besoin essentiel de notre société moderne et super active : manger vite. Les plats servis très rapidement, la possibilité d’emporter sa nourriture, et ce même sans quitter son véhicule, correspond aux attentes d’une clientèle suractive et pressée. Pour l’anecdote, dans certains fast-foods à Tokyo, on ne paye pas la quantité de ce que l’on mange mais le temps que l’on passe à table !

    Fast-foods et malbouffe sont pour beaucoup synonymes, alors que mange t’on réellement ?

    Composition :

     

    Que cache cette belle présentation ?

    Rentrons dans le vif du sujet. C’est sans réelle surprise que la nourriture de fast-food est trop grasse, trop sucrée, trop salée, pauvre en vitamines et en fibres. Ajoutons également qu’elle est très « chimique ». Beaucoup d’additifs sont présents dans les aliments. Une salade, pour rester fraiche et appétissante, est traitée avec une douzaine de produits chimiques (d’après taoastro.ifrance.com). On trouve également parfois de l’acrylamide (substance cancéreuse) dans les frites et les chips.

     

    Viande

    D’après danger-sante.org, « il a été reconnu que la viande est responsable de 70% de toutes les intoxications alimentaires rattachées aux fast-foods ». Nous nous doutons bien que la viande, quelle qu’elle soit, ne provient pas d’animaux gambadant dans de belles prairies vertes mais bel et bien de batteries. Même si ce n’est qu’une fiction, le film Fast Food Nation colle bien au sujet et montre toute l’horreur des fast-foods.

     

    OGM

    Dans beaucoup de pays les OGM sont autorisés et sont donc présents dans les menus (soja, tomates, maïs …) avec les éventuelles conséquences que cela peut avoir. Il en va de même avec le bétail et la volaille qui en sont nourris.

     

    Light

    Les boissons light à l’aspartame dans de grandes proportions présentent également de grand dangers pour la santé (voir l’article Produits Light et Aspartame = Danger ! pour plus de détails).

     

    2 saveurs principales

    Cette nourriture, en plus de ne pas être très saine et d’une très grande qualité, ne contient que deux saveurs principales sur six : le sucré (viande, pain, soda) et le salé (frites, hamburger…). Pour information les 6 saveurs sont : le sucré, l’aigre, l’amer, le salé, le piquant et l’astringent. Or cette nourriture, qui est déséquilibrée et qui ne contient que la moitié des saveurs, est difficilement digérable. Ce déséquilibre pourrait être, selon certains nutritionnistes, à l’origine d’une insatisfaction corporelle et pourrait engendrer le retour d’une impression de faim plus rapidement. Après avoir englouti une grande quantité de nourriture dans un fast-food n’avez-vous pas remarqué que vous aviez souvent de nouveau faim une heure après ?

    Les risques pour la santé :

    A court terme cette nourriture a pour effets : lourdeur d’esprit, léthargie et avidité. A long terme elle a pour effets : obésité, hypertension artérielle, maladies cardiaques, diabète, dépression, troubles de la vésicule biliaire, cancers voire d’entrainer la maladie d’Alzheimer !

     

    Cancers

    A cause d’une alimentation trop grasse et pauvre en éléments nutritionnels (vitamines, fibres etc.) les cancers possibles sont le cancer de la prostate, des poumons, du pancréas, des seins et ovaires selon webchercheurs.com.

     

    Maladie d’Alzheimer

    Des chercheurs de l’université Karolinska à Stockholm ont découvert, en se basant sur des expériences avec les souris, que l’alimentation grasse et riche en cholestérol favorise le développement de la maladie d’Alzheimer. Susanne Akterin affirme ainsi « We now suspect that a high intake of fat and cholesterol in combination with genetic factors […] can adversely affect several brain substances, which can be a contributory factor in the development of Alzheimer’s ». Autrement dit les fast-foods, qui proposent ce type de nourriture, favoriseraient le développement de la maladie d’Alzheimer pour les personnes déjà génétiquement prédisposées.

    La nourriture de fast-food est beaucoup trop calorique


    Le nutritionniste Pierre Dukan affirme que «les sandwichs que proposent ces types de restaurants sont beaucoup trop riches en sucres et en graisses» et ajoute que «le service est rapide, la consommation éclair et l’apport nutritif est beaucoup trop important». Un homme a besoin d’environ 2500 Kcal par jour et une femme d’environ 2200 Kcal. Une étude belge, «Restauration rapide, manger vite, gras et salé» dans test-achats, étudie l’apport nutritionnel d’une multitude de fast-foods en Europe (McDonald’s, Quick, Pizza Hut, KFC (Kentucky Fried Chicken), Le Pain Quotidien pour citer les plus connus) et constate que les menus sont beaucoup trop caloriques. « Les menus XL de Quick, Maxi Best Of de McDonald’s ou les Buckets de KFC peuvent culminer à plus de 1500 Kcal »selon CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie). Sont bien sûr concernés tous les menus « maxi » mais également les menus classiques (7/10). Notons tout de même qu’une étude parue dans Pediatrics affirme qu’un « affichage clair des calories contribuerait à lutter contre l’obésité chez le jeune enfant ». Les informations nutritionnelles ne sont disponibles clairement que chez McDonald’s et Quick. 

     

     

     

     

    En effet selon l’étude, les parents qui connaissent le nombre de calories choisissent des repas plus légers (de 102 cal en moyenne) pour leurs enfants. L’étude constate également, sans surprise, que les menus sont trop riches en lipides, en acides gras saturés (même pour les menus  sains qui sont « vraiment à déconseiller»), en acides gras trans et en sel (« la teneur en sel dépasse même souvent l’AJR »). Le message est clair.

     

    Les fast-foods proposent tout de même des petits fruits, salades composées mais ils ne sont pas consommés par la majorité des personnes. En effet les consommateurs préfèrent, en général, le classique hamburger accompagné de frites et d’un soda.

    Les (très) jeunes sont la cible de la restauration rapide

    La surprise dans les menus enfants

    Pour un petit enfant l’attrait du fast-food vient autant de la nourriture que du petit cadeau offert (ex. Happy Meal de McDonald’s). D’après l’association américaine CSPI (Center for Science in the Public Interest) c’est une stratégie de séduction qui est « injuste, trompeuse et illégale » et qui porte atteinte à la santé des enfants en promouvant une habitude alimentaire déséquilibrée. Les fast-foods ont bien compris que les enfants sont l’avenir de leurs succès et essayent ainsi de les fidéliser jeunes pour que tout au long de leur vie ils retournent à leur fast-food préféré. La stratégie marketing est, chez McDonald’s par exemple, très bien ficelée. Il est en effet souvent proposé aux enfants en plus de la babiole, des aires de jeu et une mascotte : Ronald, personnage souriant, mince qui amuse encore plus les enfants dans un monde coloré et joyeux.

     

    Faire connaitre à ses amis

    L’association CLCV étudie l’aspect marketing et mesure l’importance de la communication par le biais des sites internet de la restauration rapide. Les sites proposent des jeux vidéos en ligne, des fonds d’écrans à l’effigie de la marque à télécharger, d’inviter ses amis à connaitre la marque etc. Des jeux proposés permettent de gagner des sandwichs supplémentaires ou des menus « maxi » ce qui est « une incitation directe à la surconsommation de produits gras et caloriques » selon la CLVC.

     

    Incitation à la consommation

    Une offre qui doit être mieux adaptée

    La CLCV appelle les fast-foods à adapter la taille des portions, de supprimer les menus « maxi » ainsi que ceux qui sont trop riches en matières grasses et en calories, de supprimer les demis litres de soda et d’adapter l’offre aux différentes tranches d’âge.

     

    Le message est clair !

    En effet, les enfants arrivés à un certain âge peuvent vite se détourner des menus trop enfantins au profit des menus pour adultes. Ceci accroit encore plus le risque d’excès de matières grasses, de sel et de sucre selon lepointsurlatable.fr. Ainsi selon i-dietetique.com « 60% des 10-12ans délaissent les formules conçues pour les petits au profit d’autres menus ».

     

    Les adolescents

    Le fast-food est un point de rencontre facile, où les jeunes mangent ensemble et se retrouvent. Le Wifi gratuit à leur disposition est un atout de taille pour une génération connectée en permanence. Le fait de pouvoir manger rapidement et pour pas très cher est un autre atout de taille. Le fast-food est ainsi un endroit privilégié par les adolescents et étudiants.

    Menu "maxi" classique

    Placement des fast-foods

    Proche des écoles

    Un fast-food présent dans un rayon de 150m autour d’une école augmenterait de 5.2% le taux d’obésité infantile, tel était le constat des économistes de l’université de Columbia et Berkeley aux Etats-Unis. Janet Currie qui a dirigée cette étude a proposé d’établir une zone où les fast-foods seraient interdits. Cela a tout de suite fait réagir McDonald’s qui a affirmé que « limiter ce type de commerces légaux et importants (!), installés en ville, constituerait un dangereux précédent ».

     

    Dans les hôpitaux

    Aux Etats-Unis, 30% des hôpitaux hébergent dans leur structure un fast-food !(d’après i-regime.com). Ce n’est heureusement pas (encore) le cas en France. Nous voyons tout de suite les problèmes que cela peut engendrer. Le fast-food profite ainsi de la clientèle de l’hôpital tout en bénéficiant de son image valorisante. « Quand un McDo était présent dans l’hôpital, les visiteurs étaient deux fois plus enclins à considérer que la nourriture McDo était saine par rapport à ceux des autres hôpitaux. Preuve que le marketing marche ! » (toujours d’après i-regime.com). Le surpoids étant devenu aux Etats-Unis le principal problème infantile, il est difficile d’imaginer que dans un centre médical de la nourriture grasse et déséquilibrée soit mise à disposition aussi facilement !

    Et l’environnement dans tout ça ?

    La restauration rapide génère de très grandes quantités de déchets. D’après taoastro-ifrance.com, une surface de forêt équivalente à la superficie de la Grande Bretagne disparaitrait  chaque année pour les besoins des fast-foods. Une quantité considérable d’emballages papier, carton, est utilisée pour servir les repas. Ces emballages ont une durée de vie extrêmement courte, on mange les aliments qu’elles contiennent pour les jeter dans les minutes qui suivent. La CLCV incite les fast-foods McDonald’s et Quick à réduire leurs déchets en proposant des gobelets plastiques durs réutilisables qui sont consignés (comme dans les festivals et concerts où cela fonctionne très bien) mais reste sans réponse de leur part.

    L’aspect environnement n’est qu’une façade. Nous nous en rendons également compte sur leurs sites internet où les actions menées pour l’environnement sont vraiment limitées (quand elles sont existantes). Ils utilisent certes des contenants qui sont recyclés ou recyclables mais presque rien n’est fait pour les recycler ou les éliminer en fin de vie. Il en va de même pour la gestion de l’énergie, de la consommation d’eau… D’après l’étude belge (citée auparavant), « tout se décide en réaction à des pressions extérieures » et il y a un « manque de transparence vis-à-vis du consommateur ». Les plats à emporter constitués de multiples emballages polluent d’autant plus qu’ils sont bien souvent jetés en pleine nature où au bord des routes…

    Le mot de la fin …

    A moins que les pouvoirs publics, associations et consommateurs ne réagissent et fassent pression pour instaurer différentes mesures aux fast-foods ces derniers auront encore de beaux jours devant eux.

    Nous l’aurons bien compris, les fast-foods sont synonymes avec :

    1. Une nourriture de mauvaise qualité, déséquilibrée, et dangereuse pour la santé.
    2. Une stratégie marketing qui n’a apparemment pas de limites.
    3. Un désastre écologique

    F. Boyat

    Voici à présent deux extraits de l’émission Zone Interdite sur M6 (qui n’est jamais passé à la télévision à cause d’une trop forte pression, vous comprendrez vite pourquoi !)

     

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  • Published in: Santé & Médecine, Affaires

    LE DANGER DU SOUTIEN GORGE

     

    Le danger du soutien gorge. De nombreuses études mettent en avant le risque du blocage des fluides corporels dans les seins à cause du soutien gorge, fluides qui ne pourront pas éliminer les toxines, développant alors kystes, fibrokystes puis tumeurs cancéreuses. Il a été démontré également que le soutien gorge fait chuter les seins plus qu'il ne les soutient, en rendant les muscles et ligaments de Cooper atrophiés par manque d'exercice et de mouvement. Le soutien gorge est en fait un problème social dans notre société, un business très lucratif pour l'industrie textile, mais qui n'a aucune nécessité médicale.

     

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  • Alternative Santé, l'expérience de la médecine naturelle
     
    VITE LU - VITE SU
     

    On voit un peu partout sur Internet un chiffre hallucinant : le risque d’avoir un cancer du sein est 125 fois supérieur si l’on porte un soutien gorge. Cela paraît incroyable mais la source de ce chiffre étant contestée ici où là, ce qui fait dire aux commentateurs que cela n'a aucun sens. Pourtant, c'est tout à fait possible.

    Comment cela s'expliquerait-il ? Le sein est un lieu de passage et de stagnation de tout ce que mange la femme, y compris les poisons chimiques. Quand une femme allaite, si elle a consommé des épinards, elle donne à son bébé du lait aux épinards ; si elle fume, elle nourrit son bébé avec du lait à la nicotine…

    La compression du soutien-gorge sur les divers ganglions et canaux lymphatiques, bloque la libre circulation des éléments, bons ou mauvais, qui vont plus ou moins s’accumuler et « pourrir » sur place faisant apparaître au fil du temps des formations kystiques d’abord, des possibles tumeurs cancéreuses plus tard.

    A contrario, le mouvement naturel du sein libre, pendant la marche, crée un massage naturel qui fait circuler la lymphe. À noter que certains pays (Japon, Provinces de l’Inde, Fidji, Maoris de Nouvelle-Zélande…) font des campagnes pour un retour aux vêtements traditionnels seins libres, depuis l’apparition du cancer du sein avec la mode occidentale du soutien-gorge.

    Par ailleurs, depuis 1978, plusieurs études médicales en France, aux États-Unis, au Japon et en Grande-Bretagne ont mis en avant que, contrairement aux idées reçues, le soutien-gorge peut augmenter la chute des seins. En effet, les ligaments Cooper et les muscles peaussiers qui sont les soutiens naturels de la poitrine ne travaillant plus, ceux-ci s’atrophient et la poitrine, perdant sa fermeté, s’affaisse encore plus rapidement avec le temps.

    En posant des capteurs sur des athlètes, des chercheurs sportifs ont pu découvrir que la poitrine parcourt 6 cm de haut en bas et 9 cm de gauche à droite au cours des diverses pratiques sportives. Ce sont ces mouvements (réduits de 70% avec un soutien-gorge) qui permettent au sein de s’adapter et de multiplier naturellement les formes de maintien. Constatation à la fois déconcertante et ahurissante, malgré toutes nos idées reçues, leur poitrine après 3 ans de suivi n’a pas molli, et s’est même carrément rehaussée !

    Alors mesdames, asseyez-vous sur les croyances éducatives de vos mères et ne gardez vos soutiens-gorge pigeonnants que pour les grandes occasions, cela vous évitera peut-être un jour, à cause de la pollution actuelle, des séances de chimio …

     

    Michel Dogna

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  • BON À SAVOIR SUR LES CHIMIOTHÉRAPIES

     

    Bon à savoir sur les chimiothérapies abusives

     

     

    Il est vrai qu'il y a des abus avec la chimiothérapie et qu'une personne de 80 ou 85 ans, par exemple, n'a pas systématiquement besoin d'entrer dans un protocole avec une chimiothérapie difficile à supporter, qui risque de raccourcir sa vie au lieu de la prolonger confortablement.

    Il peut en être de même chez des patients en bout de vie, quand on leur propose des chimiothérapies dans le cadre d'essais thérapeutiques au profit de laboratoires pharmaceutiques qui testent de nouvelles molécules. On leur parle de nouveaux traitements, de ces nouvelles molécules dont on majore les effets positifs pour les faire plus facilement accepter. Parfois, il s'agit d'acharnement thérapeutique !

    Les chimiothérapies sont intégrées dans des protocoles thérapeutiques longuement réfléchis par les spécialistes dans des conférences de consensus souvent sponsorisées directement ou indirectement par les laboratoires fabriquant les médicaments à prescrire.

    Ils sont appliqués parfois avec le minimum de discernement, sans même voir le patient, uniquement sur les données d'un dossier anonyme, soumis à une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). C'est pourquoi en dernière analyse c'est le cancérologue référent, celui dans lequel le malade a confiance, qui suit ou non les décisions de la RCP et conseille le patient.

    Qu'est-ce que « la chimio » ?

    Les chimiothérapies sont pour la plupart constituées de l'association de médicaments dits "antimitotiques", c'est-à-dire destinés à empêcher une cellule cancéreuse de se multiplier, mais qui exercent aussi leurs effets sur toutes nos cellules normales en cours de multiplication : les globules blancs qui se renouvellent tous les 7 jours, les globules rouges tous les 120 jours, les cellules de notre langue tous les 10 jours, celles de l'intestin tous les 4 jours, celles de nos cheveux…

    Le traitement de l'avenir

    L'avenir des traitements médicaux du cancer, ce sont les thérapies ciblées, selon le potentiel d'agressivité du tissu tumoral évalué par nos collègues anatomo-pathologistes.

    Ces thérapies sont pour la plupart constituées d'anti-facteurs de croissance spécifiques du tissu tumoral ou de molécules anti-angiogéniques destinées à inhiber la croissance des vaisseaux qui nourrissent la tumeur. On peut proposer aussi des anticorps spécifiques de la tumeur, selon les données cellulaires du tissu cancéreux et de celui qui l'entoure.

    Toutes ces thérapies doivent être proposées selon les données biologiques, mais aussi en tenant compte de l'état général, physique et psychologique, du patient qui doit être informé dans le détail des modes d'action, des effets positifs et des effets délétères du traitement.

    Les indications des chimiothérapies à visée curative – de guérison – ne sont pas contestables. Elles concernent de plus en plus de localisations cancéreuses, même au début de leur évolution, donc aux stades de début de la maladie. On peut citer les lésions ovariennes et testiculaires, les lymphomes quelle que soit l'atteinte de l'organe, les pathologies cancéreuses des cancers dits liquides (par opposition aux cancers solides) touchant les globules du sang, leucémies pour les globules blancs, la maladie de Vaquez pour les globules rouges ou les atteintes des plaquettes, trop ou trop peu nombreuses.

    Pour les cancers plus évolués

    Il y a aussi des indications de chimiothérapies lorsque le cancer est à un stade plus évolué : les atteintes mammaires quand les ganglions sont atteints, les atteintes pulmonaires et bronchiques volumineuses, les atteintes digestives de l'œsophage, de l'estomac, du côlon, du rectum, du foie, du pancréas ; celles qui touchent le système gynécologique (corps ou col de l'utérus) ou le système urinaire (rein, vessie) et la prostate, comme l'atteinte cancéreuse du système nerveux (cerveau et moelle épinière). En général ces chimiothérapies sont destinées à neutraliser les atteintes métastatiques régionales (dans la région du cancer primaire) ou les métastases à distance.

    On considère ces chimiothérapies comme adjuvantes des autres traitements que permettent la chirurgie et/ou la radiothérapie.

    Attention aux « progrès »

    Mais attention, les progrès actuels donnent l'impression que les lignes de chimiothérapie se succèdent sans arrêt. Elles finissent souvent par épuiser les patients. C'est là que des abus sont possibles car il y a toujours des protocoles nouveaux, des molécules nouvelles, proposés par nos amis chercheurs qui rêvent tous d'avoir enfin mis au point les traitements définitivement efficaces.

    Le cancérologue doit alors peser avec discernement le rapport bénéfice-risque, selon l'état physique et psychologique du patient, la durée de la maladie, son stade d'évolution.

    Rien ne vaut d'être en équipe en associant toute l'équipe soignante pour faire les meilleurs choix pour le patient.

    Bien à vous,



    Professeur Henri Joyeux

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  • PRÉVENIR LE CANCER DU SEIN

    Voici comment prévenir le cancer du sein

     



    Prévenir n'importe quelle localisation cancéreuse n'est possible que si on en connaît toutes les causes. C'est vrai pour le cancer du sein. Cette localisation cancéreuse touchera en France, rien que cette année, près de 60 000 femmes en plus – malheureusement de plus en plus jeunes. Le cancer du sein est responsable de 11 500 décès par an.

    Même si nous savons bien traiter et guérir le cancer du sein, mieux vaut l'éviter, car les traitements sont lourds. Il s'agit de la chirurgie totalement ou partiellement mutilante au niveau du sein, de la radiothérapie sur la paroi thoracique et souvent l'aisselle. Il y a aussi des chimiothérapies de première, puis deuxième, troisième et « énième » ligne, responsables d'alopécie (perte de cheveux) et de nombreuses autres complications : problèmes cutanés (peau) ou perte de sensibilité aux extrémités des membres. Ces complications peuvent persister définitivement, sans parler de la stérilité souvent irréversible même chez des femmes jeunes.

    En plus, ce qu'on ne dit pas aux femmes, c'est que la guérison définitive du cancer du sein ne peut être signée que 27 ans après les premiers traitements. Entre temps, une récidive est toujours possible, mais elle est évitable si l'on élimine les causes premières, qu'il est donc capital d'identifier. Pour cela il faut bien les connaître, les reconnaître et les faire découvrir à chaque femme atteinte afin qu'elle en tienne le plus grand compte pour éviter au maximum une récidive.

    Les causes du cancer du sein sont multiples et parfaitement identifiées. Elles se surajoutent et leur importance varie d'une femme à l'autre selon la durée d'exposition à telle ou telle cause.

    Voici les principaux risques :

    1. Risque génétique

    Le risque génétique n'est présent que chez 5 à maximum 8 % des femmes atteintes de cancer du sein.

    Deux gènes sont en cause : BRCA 1 et BRCA 2.

    BR est le sigle qui signifie BREAST, en anglais SEIN ; CA est le sigle du mot CANCER. Le premier gène, BRCA 1, augmente de 80 % les risques d'avoir un cancer du sein entre 20 et 80 ans, d'autant plus que les autres risques sont associés, d'où l'importance de les connaître. BRCA 2 augmente les risques de cancer du sein de moitié par rapport au précédent et en plus augmente les risques de cancer des ovaires de façon significative [1].

    2. Risque causé par les hormones artificielles (pilule)

    Les hormones de la pilule contraceptive, quelle que soit leur génération, sont reconnues officiellement comme cancérigènes. Mais les laboratoires pharmaceutiques – qui ont trop à y gagner – ne le disent pas et formatent les médecins, spécialistes comme généralistes, dans le but de les tranquilliser. Les risques sont minimes, leur disent-ils, comparés aux avantages. C'est faux, et cela d'autant plus qu'existent des alternatives qui évidemment rapportent moins d'argent et sont de ce fait le plus souvent ridiculisées ou considérées comme inefficaces.

    Les informations diffusées auprès du grand public sont encore plus mensongères. On lui dit et on lui répète sans cesse que la pilule contraceptive est sans danger. On lui parle même – suprême mensonge – de protection contre le cancer que craignent de plus en plus et à juste raison toutes les femmes. Plus les femmes ont peur, plus on les tranquillise en passant très largement par les journaux spécialisés, relayés fortement par les journaux pour le grand public.

    Ces informations fausses atteignent le milieu scolaire. Les livres de Science de la Vie et de la Terre en sont remplis. Professeurs, éducateurs, infirmières et même les parents – les mères évidemment – ne savent la vérité que lorsqu'elles ont été touchées elles-mêmes par cette localisation cancéreuse. Trop tard !

    Ces informations fausses sont aussi largement diffusées dans les magazines people. L'objectif des laboratoires pharmaceutiques est que les jeunes filles commencent tôt et consomment longtemps. Leurs campagnes publicitaires marchent très bien, et sont reprises par les agences de l'Etat indirectement sponsorisées.

    Les informations scientifiques sur ce sujet sont intégralement présentes dans notre livre « La pilule contraceptive – Dangers et Alternatives » écrit avec Dominique Vialard, journaliste scientifique de haut niveau. Il est à noter qu'aucun journal scientifique ou grand public à vocation médicale et de santé n'a osé parler de ce livre. Le sujet est trop dangereux. Ces journaux risqueraient de perdre de nombreuses pages de publicité, celles des laboratoires pharmaceutiques qui les font vivre, sans lesquelles ils mettraient la clé sous la porte. Avez-vous remarqué que la pilule Diane 35 a été d'abord retirée en France, face au scandale de santé et, quelques mois plus tard, elle revient avec l'accord de l'Europe ?!

    Soulignons aussi qu'autour et après la ménopause, ce sont les THS (Traitement Hormonal Substitutif) ou THM (Traitement Hormonal de la Ménopause) qui augmentent le plus les risques de cancer du sein – jusqu'à 30 % , surtout quand ils sont prescrits jusqu'à 60 ans. Au moins pendant 10 ans, dit la publicité et répètent certains confrères médecins, très liés directement ou plus astucieusement indirectement aux labos. Ils font croire à un rajeunissement rêvé par toutes les femmes et même à la protection ou à la détection précoce du cancer du sein pour un meilleur pronostic. L'argumentaire est très bien monté, mais il est faux.

    Ces THS et/ou THM pourraient être remplacés, sans aggraver le trou gigantesque de la Sécurité sociale, par le changement des habitudes alimentaires et une simple phytothérapie bien adaptée au cas par cas.

    3. Risque causé par les excès alimentaires

    Le troisième facteur de risques concerne les excès alimentaires, responsables de surpoids et de gras qui se stocke dans les glandes mammaires. Le gras dans les seins est en effet authentiquement cancérigène. Ce gras provient des sucres en excès, du gras caché dans les viandes animales et les produits laitiers qui contiennent encore trop de facteurs de croissance [2].

    4. Risque causé par le tabac et les drogues

    Le quatrième facteur est lié directement au tabagisme et à toutes les drogues, de plus en plus consommées par les jeunes filles à l'âge scolaire.

    Le tabagisme est catastrophique chez les femmes, qui ont une capacité respiratoire de 30 à 50 % inférieure à celle des hommes et fument autant qu'eux.

    Le haschich qui se répand partout dans les lycées et jusque dans les collèges fait des ravages. Pas question de dire aux jeunes que la teneur en THC (TétraHydroCannabinol, la molécule toxique) est concentrée jusqu'à 20 à 30 % pour les rendre addicts plus vite. On leur laisse croire qu'il faut faire ses expériences et qu'il s'agit d'une plante verte, donc très écologique. Tabac et drogues ont toutes sans exception des effets immuno-dépresseurs qui ne peuvent que préparer le corps à des catastrophes ultérieures, quand elles vont s'associer aux autres facteurs de risques.

    5. Risque causé par le stress chronique

    Le cinquième concerne les stress chroniques, beaucoup plus importants à prendre en considération que les chocs psychologiques auxquels nous sommes tous plus ou moins soumis : perte d'un être cher, éclatement familial, traumatismes de toute nature, burn-out…

    C'est un risque important, mais un risque parmi d'autres (le cinquième). Je le précise car nombre de psychologues peu compétents en cancérologie diffusent l'idée que les stress chroniques ou aigus sont quasiment seuls responsables des cancers du sein. Ces informations sont d'ailleurs régulièrement reprises, plutôt de manière indirecte, par les laboratoires pharmaceutiques, ce qui leur permet de se déculpabiliser à bon compte et de continuer d'inonder la planète de leur contraception chimique cancérigène. Si les femmes savaient [3] !

    6. Autres risques

    Les autres risques sont :

    • l'absence d'activité physique souvent associée au surpoids. La femme dit qu'elle marche pour aller au travail et aller chercher enfants ou petits-enfants à l'école, mais il ne s'agit en aucun cas d'une activité physique qui soit réductrice des risques de cancer du sein ;

    • la pollution atmosphérique, les pesticides, insecticides…, les souffrances sociales en tout genre : précarité, monoparentalité des femmes ne profitant pas des dépistages et suivis… [4]

    Un test en ligne gratuit pour évaluer votre risque

    Pour vous permettre d'évaluer précisément votre propre risque de cancer du sein, vous pouvez vous rendre sur la rubrique « Cancer-Risks » de notre blog www.professeur-joyeux.com. Vous pourrez, gratuitement, sans publicité, et sans être poussée à acheter quoi que ce soit, y évaluer votre risque. Ce test est conçu pour déterminer les risques de cancer du sein de n'importe quelle femme, quel que soit son âge. Nous avons présenté tous les risques les affectant d'un coefficient positif d'augmentation ou négatif de réduction de risques.

    Remplir ce questionnaire demande moins de 10 minutes et permet à toute femme de savoir où elle en est et quels sont les efforts qu'elle doit réaliser pour réduire sans tarder ses propres risques. Ce test est évidemment renouvelable autant de fois que nécessaire et toujours gratuitement.

    Faites profiter votre entourage de ce message

    Vous avez lu, n'hésitez pas à relire, à diffuser à toutes vos amies. Vous pouvez aussi offrir cette lettre à votre gynécologue et à votre généraliste, même si je sais bien qu'elle a de grandes chances de finir rapidement à la poubelle, – avec une moue ou une explication du style « il est contre, ce n'est pas démontré » – sauf si votre gynécologue ou généraliste est homéopathe, ou si malheureusement elle sait elle-même en son corps de quoi il s'agit.

    Mais elle contient tout ce que les femmes jeunes ou moins jeunes, toutes les mères de famille devraient savoir.


    Professeur Henri Joyeux

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  • VOTRE FOIE VOUS PARLE

    VOTRE FOIE VOUS PARLE

    Cette lettre est destinée aux ados

    On va tout se dire !

    À l’adolescence, attention, je ne suis pas une éponge, ni pour l’alcool ni pour les autres drogues 

    Tout passe par moi, votre foie !

    Faites passer ce message à tous les jeunes, ils ne sont pas idiots… ils sont souvent trompés et exploités par les alcooliers et tant de coquins…

    Les jeunes s’alcoolisent de plus en plus ! Le Binge drinking [1] est tendance. Les sociologues observent en affirmant doctement qu’il fait un tabac.

    Ceux qui vendent l’alcool – heureux de leurs nouvelles cibles de marketing – font des choux gras et se moquent d’abîmer la jeunesse. Les pensées politiques, basées sur des modes qui n'ont rien de pensé mais fonctionnent plutôt sur le mode perroquet, à gauche comme à droite, sont obsédées par la liberté de laisser faire selon les désirs, quels que soient les risques, et se moquent tout autant de la jeunesse. Ils leurs promettent même des salles de shoot, pour se faire plaisir, quitte à ce qu'ils se détruisent.

    Pour le Dr Yann le Quéré, psychiatre addictologue, hôpital de jour jeunes consommateurs, CHU Paul Brousse, Villejuif :

    « On assiste à une banalisation de la consommation et on voit émerger de façon alarmante le phénomène d’alcoolisation ponctuelle importante (API) qui consiste en la consommation d’au moins 5 verres d’alcool en une occasion ».

    L’étude Escapad 2011 a montré que

    « l’usage régulier de cannabis est en baisse chez les jeunes de 17 ans, mais ceux du tabac et de l’alcool sont en hausse avec en particulier une augmentation notable des ivresses répétées et régulières aussi bien chez les filles que chez les garçons. (…) Plus de la moitié des jeunes de 17 ans disent avoir bu au moins cinq verres en une même occasion au cours du mois écoulé. L’API, qui s’apparente au binge-drinking anglo-saxon, concerne plus de la moitié des jeunes et est plutôt le fait des garçons (près de 60 % ont déclaré un épisode dans le mois) que celui des filles (46 %), mais l’écart aurait tendance à se réduire. »

    Dans les soirées de binge-drinking, le but n’est pas de faire la fête en buvant éventuellement, mais de boire un maximum d’alcool dans un temps très court.

    L’enquête démontre que seuls 6,6 % des adolescents de 17 ans n’ont expérimenté aucun de ces 3 produits : tabac, alcool, cannabis. 

    Y. le Quéré souligne :

    « La loi Evin ne semble plus adaptée. À mon avis les messages de prévention contre le tabagisme portent leurs fruits notamment chez les jeunes. Le tabac perd peu à peu son image subversive ou branchée. La notion est généralement acquise que fumer, c’est nocif, même chez les consommateurs. Concernant l’alcool, les campagnes de prévention sont rares, particulièrement à destination des plus jeunes, l’alcool est valorisé dans les publicités ».

    Un exemple : il suffit de taper sur Google « Heineken, James Bond » pour afficher Daniel Craig au lit avec une superbe brune et… une bière ! James Bond ne fume plus, il boit une Heineken.

    La publicité des boissons alcooliques est autorisée sur bon nombre de supports mais interdite depuis cinq ans sur les « services de communications en ligne », sous réserve qu’elle ne soit pas intrusive, et exclue des sites destinés à la jeunesse, dédiés au sport et/ou à l’activité physique.

    Que dire alors de la coupe d’Europe de Rugby à XV, dénommée H Cup (H de Heineken) jusqu’en 2014 ? Que dire des marques d’alcool qui, contrairement à celles du tabac, ont leur compte Facebook ? Heineken bénéficie de plus de 600 000 « like » en France, la vodka Poliakov, plus de 66 000… « Les alcooliers orientent délibérément leurs publicités vers les jeunes qui représentent un marché émergeant du point de vue des ventes d’alcool, insiste Y. le Quéré. Ignorent-ils que l’alcoolisme est la première cause des décès survenant chez les 15-34 ans (22 %), toutes causes confondues (coma, accidents de la route, accidents traumatiques, suicides) ».

    Aux USA, 2200 personnes meurent chaque année d’une intoxication alcoolique, soit en moyenne 6 personnes par jour. Le Dr Robert Brewer du Centre de contrôle des maladies à Atlanta, affirme

    « Plus de 38 millions d’adultes américains se livrent à ces “binge-drinking” quatre fois par mois en moyenne, absorbant pour chacune de ces occasions huit verres d’alcool. » Et la directrice adjointe ajoute : « Nous devons mettre en œuvre des programmes et des politiques visant à prévenir les beuveries et les nombreux préjudices sociaux et de santé qui sont liés à elle. »

    Vous l’avez compris, l’alcool chez les jeunes, ce n’est pas eux qui en sont les premiers responsables. C’est une information qui les exploite, managée par des exploiteurs qui gagnent de l’argent sans complexe sur le dos des jeunes.

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  • fortune.fdesouche.com

    William Reymond : « La malbouffe, c’est de la bouffe toxique »

    Publié le 1 mai 2010 par €ric

     

     

    « Au milieu des années 1980, sans aucune raison apparente, près de 20 millions d’Américains sont, brusquement, devenus trop gros. » Ainsi s’exprime William Reymond, journaliste français vivant aux Etats-Unis, au cœur de ce laboratoire géant de la malbouffe. Diabète, cancers, maladies cardio-vasculaires, tout y passe. Ce n’est plus un cours de cuisine, mais de médecine ! Quand la « junk food » – le mot anglais pour malbouffe – se transforme en « toxic food »…

    Entretien publié dans le n° 37 (mai 2010) du magazine Le Choc du mois, qui vient de paraître. En kiosques ou à commander ici.

    LA MALBOUFFE, C'EST DE LA BOUFFE TOXIQUE

    Le Choc du mois : Vous pensez qu’il ne faut plus parler de malbouffe, mais de «toxic food », pour reprendre le titre de votre dernier livre ? Pourquoi ?

    William Reymond : La « junk food » (malbouffe) est un terme réducteur qui nous installe dans un mensonge : celui de croire que la malbouffe, c’est ce que mange l’autre. Alors qu’en réalité, elle correspond aujourd’hui à 80 % de notre alimentation, soit la part de l’industrie agroalimentaire dans nos dépenses de table.

    Et elle est d’autant plus toxique qu’elle ne nous rend pas que gros. Car cette alimentation, surchargée en gras, sel et sucre, tous facteurs d’obésité, est aussi un vecteur essentiel dans le développement de certains cancers et des maladies cardio-vasculaires et cérébrales, l’obésité n’étant que la face visible de l’iceberg.

     

    Est-ce la raison pour laquelle vous avancez que la nourriture industrielle sera la cigarette du XXIème siècle ?

    Il a fallu plus de cinquante ans pour que la vérité sur la cigarette éclate. Pas par ignorance, mais du fait d’une stratégie de manipulation de l’information par des « génies » des relations publiques.

    Aujourd’hui, l’industrie agroalimentaire – dont le chiffre d’affaires est en France de 163 milliards d’euros, deux fois plus que le secteur automobile ! – s’inspire de ces méthodes pour camoufler sa responsabilité dans l’énorme crise sanitaire en cours, qui dépasse largement le cadre de la prise de poids.

    Notre alimentation crée le diabète de type 2, qui touchait jadis les vieillards et frappe aujourd’hui des enfants. Certains cancers comme ceux du colon, de la prostate, du sein – y compris chez l’homme – sont partiellement liés à notre mode alimentaire.

    Nous le savons d’autant mieux que les pays qui ne s’alimentent pas comme nous, ne sont pas confrontés à ces maladies. On a pu l’observer en Chine. Les zones rurales, pas concernées par notre modèle alimentaire, ne sont pas affectées. Pas les régions qui ont adopté notre régime alimentaire.

     

    Qu’y a-t-il dans ces aliments qui désarme à ce point nos défenses ?

    En 1976, un jeune chercheur, Anthony Sclafani, a laissé tomber par inadvertance une poignée de Fruit Loops, une céréale fortement sucrée, dans la cage d’un rat de laboratoire. L’animal (dont la structure ADN est très proche de la nôtre) s’est précipité dessus, sans s’assurer si les lieux étaient sûrs, ce que les rats font communément, étant une espèce très prudente. Sclafani a répété cette expérience avec toutes sortes de nourriture industrielle. Le résultat fut le même. Ignorant les risques, les LA MALBOUFFE, C'EST DE LA BOUFFE TOXIQUErats se précipitaient. Pire : alors que le poids de ces rongeurs s’autorégule, les rats de Sclafani devenaient obèses.

    C’est que l’alimentation industrielle « neutralise » les mises en garde de notre cerveau, entraînant une surconsommation et donc une prise de poids… malgré nous. Notre ADN a une faiblesse pour le gras et le sucré. C’est directement lié à l’évolution de l’espèce humaine et à notre instinct de survie.

    Les industriels investissent des centaines de millions de dollars en recherche pour concevoir des produits auxquels nous ne pourrons pas résister. Cela va du neuromarketing (des publicités qui s’adressent directement à notre pulsion d’achat) à la stimulation de ressorts biologiques.

    Ce qui préside aux choix de ces aliments, c’est d’abord la baisse des coûts de fabrication. On le vérifie avec le sirop de fructose-glucose et les acides gras trans. Késako ?

    Le sirop de fructose-glucose est un produit synthétique fabriqué à partir des excédents de maïs ou de blé. Il a un fort pouvoir sucrant, permet de conserver les aliments plus longtemps et de protégerLA MALBOUFFE, C'EST DE LA BOUFFE TOXIQUE les plats surgelés de la morsure du froid. Plus décisif encore aux yeux de l’industrie agroalimentaire : il ne coûte pas cher. Raison pour laquelle on le retrouve partout, du pain aux yaourts, en passant par la plupart des plats préparés.

    Le hic, c’est que son apparition a coïncidé avec la crise mondiale d’obésité. Non seulement ce « sirop » n’est pas assimilé par l’organisme, mais il contourne le sentiment de satiété de notre cerveau. En gros, notre cerveau ne le reconnaît pas et ne nous envoie pas de message de mise en garde lorsque nous le surconsommons. Des études démontrent aussi son rôle dans la formation du mauvais cholestérol. Un produit à éviter donc.

    Or, aujourd’hui, chaque Américain en ingurgite près de 40 kg par an. Les acides gras trans présents dans l’huile hydrogénée permettent de conserver certains aliments ou de les rendre plus croustillants. Peu coûteux, on les trouve dans les viennoiseries et les barres de chocolat. Ils sont responsables de problèmes cardio-vasculaires entraînant près de 100 000 morts par an aux Etats-Unis. Aujourd’hui, l’ado français en consomme autant qu’un ado américain.

     

    Il faut corriger deux impressions fausses, selon vous. D’abord la valeur nutritionnelle des produits…

    LA MALBOUFFE, C'EST DE LA BOUFFE TOXIQUELa valeur nutritionnelle d’un fruit ou d’un légume, ce sont les vitamines, minéraux et autres éléments essentiels qu’ils contiennent. Or, nous savons qu’elle est en baisse. Concrètement, cela veut dire que si vous voulez consommer la même quantité de vitamine C contenue dans une orange cultivée en 1960, vous devez aujourd’hui en manger… six.

    Aucun produit n’est épargné par cet appauvrissement directement lié au mode de culture intensif. La viande est devenue plus grasse et moins riche. Les produits laitiers, plus gras aussi, ont vu leur taux de calcium chuter. Tout décroît, sauf un élément : l’eau.

     

    Autre fausse impression : l’abondance de produits dans les grandes surfaces…

    On a référencé 575 variétés de pommes de terre. Or, on en cultive principalement deux. Pourquoi ? Le premier acheteur de pommes de terre au monde est McDonald’s. Il exige une seule variété de pomme de terre, la Burbank. Celle qui résiste le mieux à la congélation et à la friture à haute température. Le second est l’industrie des chips. La Ranger répond à ses besoins. C’est la pomme de terre la plus riche en sucres. Une fois cuite dans l’huile, puis trempée dans le sel, elle devient une arme fatale pour notre ADN.

    Résultat : les producteurs cultivent principalement ces deux variétés. Cet exemple n’est pas anodin. La pomme de terre, aujourd’hui le légume le plus consommé aux Etats-Unis, est à sa manière le symbole de la pandémie d’obésité.

     

    A qui faire confiance ? Les industriels sont juge et partie, ils financent désormais la recherche censée établir l’innocuité de leurs produits. Cela touche même des institutions publiques comme le Credoc…

    La confusion des genres est une stratégie délibérée de l’industrie alimentaire, comme elle a été employée par les géants du tabac.

    J’espère que mon livre sera un outil pour y voir plus clair. J’y raconte effectivement comment le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), publiant une étude sur la nécessité de s’hydrater, recommande de boire de l’eau, mais pas seulement. Et pour cause ! Coca-Cola est partenaire de l’étude. Autrement dit, Coca-Cola n’est plus le fabricant d’une boisson saturée en sucre – et donc responsable de la pandémie d’obésité –, mais un spécialiste de l’hydratation !

     

    Que faire ? Vous avez adopté, quant à vous, un régime alimentaire de type « flexitarien». En quoi consiste-t-il ?

    Cela consiste à reprendre le contrôle de nos assiettes. Initier nos enfants aux plaisirs de la table, des courses jusqu’à la dégustation, en passant par la préparation. Le flexitarisme est un mode alimentaire où, si la viande est présente, elle ne tient pas la place principale. Des fruits, des légumes, des produits complets et un peu de viande pour compléter le tout.

     

    ———————-

    A lire :

    • William Reymond, Toxic food – Enquête sur les secrets de la nouvelle malbouffe, Flammarion, 2009

    • William Reymond, Toxic – Obésité, malbouffe, maladies : enquête sur les vrais coupables, Flammarion, 2007

    Novopress

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  • vegactu.com

    Les frites McDonald’s : arôme de bœuf, lait hydrolysé, antioxydants…

    Les frites McDonald’s : arôme de bœuf,  lait hydrolysé, antioxydants… 

    Bon, quand on fait des frites maisons on met quoi comme ingrédient ? Du sel, des pommes de terre, et de l’huile ? On savait que McDonald’s n’y allait pas avec le dos de la cuillère mais la liste d’ingrédients est longue ! Dans une vidéo publiée sur son compte Youtube, McDonald’s indique utiliser pas moins de 4 huiles différentes sont utilisées,  auquel on ajoute du blé et du lait hydrolysé, et plusieurs additifs1 .

    Au total ce sont 14 ingrédients différents qui sont utilisées, dont certains interviennent lors des deux fritures (celle de l’usine et celle du restaurant).

    Histoire de la frite McDo

    Blanchies et coupées, les pommes de terres sont enduites d’huile de canola, d’huile de soja hydrogénée, d’arôme de boeuf, de lait hydrolysé, de blé, d’acide citrique et de diméthylpolysiloxane.

    Du dextrose (sucre naturel) est pulvérisé sur les bâtonnets pour aider les frites à fixer leur couleur dorée. Pour éviter qu’elles ne virent au gris, est ajouté de l’acide de sodium pyrophosphate (E450i). Sorties de l’usine, les frites ainsi traitées sont livrées aux restaurants, où elles passent encore une fois à la friteuse.

    La liste de ingrédients des frites McDo :

    • Pomme de terre
    • huile de canola
    • huile de soja
    • huile de soja hydrogénée
    • arôme de bœuf
    • blé hydrolysé
    • lait hydrolysé
    • acide citrique
    • diméthylpolysiloxane (E900)
    • dextrose
    • acide de sodium pyrophosphate (E450i)
    • sel
    • huile de maïs
    • BHQT (Butylhydroquinone tertiaire ou E319 : un antioxydant chimique)

     

    Et en France alors ?

    On apprend par l’intermédiaire de TerraEco que McDonald’s France s’est exprimé et que « le processus de fabrication est le même »2  Il n’y aurait pas d’arômes d’origine animale, mais les additifs E900, E450 et dextrose sont toutefois utilisés dans le but d’ « obtenir une couleur dorée et uniforme, éviter la mousse et les tâches grises ». Rien de très rassurant donc pour de simples frites.

     

    Nicolas Van Lennepkade

     

    Précisions :

    1. https://www.youtube.com/watch?v=x6RBtx4JU3c []
    2. http://www.terraeco.net/Promis-jure-les-frites-McDo-sont,58265.html []
     
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    AOSTE S'EN PREND AUX VÉGÉTARIENS DANS SA NOUVELLE PUB

      

    Aoste s’en prend aux végétariens dans sa nouvelle pub
     

     

    Beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux autour d’Aoste, et pour cause, la marque diffuse actuellement à la télévision une publicité mettant en scène une famille végétarienne.

    Ce n’est pas son premier coup d’essai en matière de publicité de mauvais goût. En effet en 2013 la marque avait fait le lien entre l’occupation française et la charcuterie, ça se passe de commentaire.

    Résumons la publicité qui est actuellement diffusée : le fils d’une famille végétarienne (qui est une famille de hippie, forcément) n’en peut plus de manger la même chose, je vous laisse deviner quoi (de la salade et du soja). Il explique donc à ses parents qu’il n’a pas choisi d’être végétarien, et ils décident de lui permettre pour une fois de manger de la charcuterie de qualité, et pas du premier prix…

    Sa mère lui dit devant le rayon : « si tu veux le faire,  fais le bien » et elle lui conseille de prendre du jambon Aoste. On aurait plutôt vu ce discours : « Si tu veux le faire, fais le bien, va tuer le cochon, le dépecer, et on en reparle » .  A une époque certaines ethnies étaient cannibales, elles ont su évoluer, et pour rien au monde elles feraient marche arrière. Il serait peut-être temps que notre société évolue aussi et traite avec sérieux le sujet de la mise à mort de millions d’animaux ?

    Ce qui est gênant pour ne pas dire plus, c’est le sous-entendu de cette publicité. Les parents végétariens imposeraient à leurs enfants de manger végétarien. Dans notre société avoir une éthique, ne pas tuer d’animaux, est donc vu comme une oppression. Bien sûr pour la majorité des gens, les parents carnistes (ndlr : croyance qui considère comme éthique de manger des animaux) n’imposent pas leur alimentation puisqu’ils sont la norme. En réalité la société nous impose la consommation de viande, il est aujourd’hui impossible de vous faire servir un plat végétarien dans les très nombreuses cantines et restaurants universitaires de France (à quelques très rares exceptions). Alors qui impose quoi ?

    « Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour »

    L’ironie de toute cette stupidité, euh pardon publicité : le message d’information du ministère disant de manger au moins cinq fruits et légumes par jour. S’il y a bien une partie de la population qui consomme suffisamment de fruits et légumes ce sont les végétariens/végétaliens. Mais bien sûr, un végétarien ne mange que de la salade et du soja. Ce qui est consternant ici, c’est le côté réducteur du végétarisme, régime où l’on mange tout le temps la même chose. Mais que mangent les carnistes ? Viande, viande, viande, pâtes. Si vous ne vous reconnaissez pas là c’est déjà ça mais, pensez-vous sincèrement qu’on mange tout le temps la même chose ? Nos repas ne consistent pas à enlever simple la viande de notre assiette, ils sont beaucoup plus riches que ça, et nous n’avons aucun problème à manger nos 5 fruits et légumes par jour.

    Au-delà de la moquerie et du mauvais goût de cette publicité, Vegactu voit là une preuve de l’évolution des mentalités. Même Aoste parle de nous, certes pour se moquer, mais il y a 20 ans ils n’en auraient même pas eu l’idée. La condition animale devient un sujet inévitable dans notre société, et les industriels de l’agro-alimentaire ne peuvent plus passer à côté. Il n’est pas rare d’entendre des cuisiniers, des auteurs culinaires se justifier quant à l’utilisation d’animaux dans leur cuisine. Bientôt ils comprendront qu’ils n’ont pas à se justifier, et qu’ils ont juste à ne pas cautionner la mort en ne cuisinant plus d’animaux.

    Aoste obligé de faire du 2nd degré, le premier fait trop mal

    Sur Twitter les réactions fusent, et nous devons dire que le meilleur tweet est celui de Vivre ailleurs. En effet, Aoste est obligé de faire des publicité au second degré, impossible de vanter du jambon tant c’est un désastre au niveau des conditions d’élevage des cochons, et de la fabrication du produit.

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  • CRÉE TON MONDE ! VIS TA VIE !

     

    CRÉE TON MONDE ! VIS TA VIE !

     

    « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit ait la vie éternelle ! » Jean 3.16

     

    BONNE ANNEE ! BONNE ANNEE ! BONNE ANNEE !

    Entendrez-vous ces jours prochains comme un refrain envoûtant, comme si le simple fait de le dire changera la donne ! Cependant les mêmes factures du 31 décembre, les dettes, les cadres de vie, les bilans insatisfaits, la gueule de bois, les jugements, seront encore là au matin du 1er janvier avec de nouvelles résolutions, certes… Les mêmes que nous avions prises au 31 décembre 2013 ou au matin du 1er janvier 2014 !

    Cette situation de répétition m’a fait prendre conscience que nous nous sommes trompés, parce CRÉE TON MONDE ! VIS TA VIE !que nous sommes des êtres limités dans le temps, absorber dans le système d’exploitation économique qui construit sa vie, son rythme, son développement autour du chiffre, du Bilan, du compte de résultat ! Du rendement ! Aussi chaque fin d’année nous faisons un bilan de notre vie, comme si elle s’arrêtait pour recommencer… Comme une entreprise pas comme une vie…

    Et nous sommes encore plus découragés à peine l’année commencée, parce que nous avons encore peur d’échouer, parce que nos efforts sont vains, limités et insatisfaits.

    Je crois que nous avons pris notre vie dans le mauvais sens ou le mauvais rôle !

    Qu’est-ce qui a vraiment changé, que l’on passe une nouvelle année ? N’est-ce pas la continuité de notre vie ?

    Mark Twain disait « Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour où vous êtes né et le jour où vous découvrirez pourquoi. »

    Et je crois que c’est là la plus grande problématique actuellement ; la vision de notre vie, notre mission de vie, l’Eternité de notre vie, l’illimité de notre vie, pas les objectifs et les bilans que nous nous fixons année après année !

    Je me suis rendue compte que si je considérais ma vie dans le plan d’éternité final comme un don de Dieu l’Eternel, dont je suis la créature et la fille, j’accomplirais ma vie, même si j’ai eu un commencement et que j’aurai une fin dans le temps chronos qui se définit par la trilogie de la durée mesurable passé + présent + futur sinon nous serions perdus.

    Car bien souvent nous nous trompons sur la réelle définition de l’Eternité. Certes c’est « Ce qui n'a ni commencement ni fin » comme l’est DIEU, ou la Source, mais c’est aussi

    L’ Éternité de l'essence pensante. (...) les vérités « immortelles » sont soustraites au devenir : elles voudraient mourir qu'elles ne le pourraient pas! Leur éternité est donc toute positive. JANKEL., La Mort,Paris, Flammarion, 1966, p. 355.

    Mais plus encore une « durée qui a un commencement, mais pas de fin comme Dieu existe, la mort vient, l'éternité va commencer (FLAUB.,Tentation,1849, p. 334) une fois que nous sommes renouvelés, habités par la pensée des valeurs, de la bonne nouvelle d’une vie inséparable de Dieu, du bien, de l’Essence de notre vie, de la volonté de concourir au bonheur des autres, au pouvoir de l’amour pour tous.

    Notre vie devient une expérience subjective de cette qualité dans le temps. L'éternité a duré une minute. Un autre courant d'idées vous emporte (...). On vit plusieurs vies d'homme en l'espace d'une heure. Disait BAUDELAIRE., Paradis artif.,1860, p. 338. Et nous ne nous focalisons plus sur l’année 2015, les mois qui passent et se ressemblent mais nous entrons dans l’Eternité de chacun des moments que nous avons à vivre, chacune des expériences que nous avons à réaliser et chacune de nos rencontres, de nos rêves réalisés, sans un objectif de rendement, mais de qualité de vie.

    Nous vivons l’Eternité bien au-delà de notre corps physique. Autant les mauvaises actions, les mauvaises œuvres, un jour périront, autant nos œuvres bonnes, nos paroles de bien, nos bons conseils, tout ce que nous faisons maintenant nous survivra et prend dès lors une dimension éternelle. Que retiendront les gens de notre passage terrestre, physique. Car un livre de souvenirs, selon le texte sacré, conservera pour l’éternité tout le bien qui aura été fait sur terre.

    Le texte dit que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils Unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle ! » (Jn 3.16) 

    Eh bien, moi, j’ai terminé de croire qu’il s’agissait d’une promesse future, bien après ma mort. Dieu nous a bien aimé ! (passé), Il a bien donné son fils !(passé) Je crois en lui ! (présent), Pourquoi donc le fait de ne pas périr et l’obtention de la vie éternelle serait une utopie ou un vécu future quand il reviendra, ou quand nous serons transmués, enlevés au ciel, comme le défendent certaines religions ?

    La première partie du texte est au passé, la seconde au présent : « Je crois = j’obtiens la vie éternelle ! » Je ne suis plus dans le temps, l’année, le jour. Je vis dès à présent mon éternité qui va se parfaire au fil des jours, des années, jusqu’à ce qu’elle atteigne son paroxysme !

    IL n’a pas dit afin que quiconque croit ait le TEMPS ! Mais « ait la VIE ETERNELLE » !

    Fais cet exercice : Dis une fois : « j’ai 1 mois, une année pour faire … (complète) » Comment te sens-tu ? Quel écho cette déclaration a-t-elle en toi ?

    Maintenant, respire et Arrête-toi et imagine, médite un instant…

    « JE SUIS ETERNEL(LLE). J’ai une vie illimitée, J’ai toute une vie ! » Quel écho, cette déclaration a-t-elle en toi ?

    Celle d’une vie remplie, globale, épanouie… n’est-ce pas ?CRÉE TON MONDE ! VIS TA VIE !

    Alors ABAT les bilans ! Les Bonnes RESOLUTIONS ! VIS ta VIE ! CREE ton MONDE ! CREE ta vision de ton monde et tu verras tout se mettra en place sans que tu aies à te faire violence, à forcer les choses, à trimer et à douter, être déçue et insatisfait(e).

    VIS ton éternité ! Celle qui t’a été donnée depuis ta connexion à la Source, au divin, au Rémunérateur de toute chose !

    VIS !

    Excellente Vie !

    cvfg

    CRÉE TON MONDE ! VIS TA VIE !

     

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    The MOST IMPORTANT THING !!!

     

    « Faîtes l’amour pas la guerre »

    Bien souvent lorsque le focus est mis sur un sujet l’instant d’une journée, il éveille en nous bien plus ! En effet, le 20 décembre la journée consacrée à la solidarité ou celle du 21 décembre consacrée à l’orgasme, sont toutes deux d’une leçon importante quant à la force, l’énergie concentrée, des êtres humains que nous sommes…

     

    Journée Mondiale de l'Orgasme…

    ... à réserver à un public averti !

    Le jour le plus court de l'année, on a envie de rester longtemps au lit, longtemps, longtemps, et pas tout seul !

    Depuis 2006, on célèbre la journée mondiale de l'orgasme lancée à l'initiative d'une association anglo-saxonne, la "global orgasm". Selon ses deux fondateurs, si nous faisions tous l'amour en même temps, une vague d'ondes positives envahirait le monde.

    et puis, comme le 21 décembre 2012, c'est la fin du monde, autant en profiter pour célébrer dignement "la petite mort" !SCE

     

    Journée Internationale de La Solidarité Humaine

     

    L’idée de solidarité humaine à l’échelle mondiale peut changer le monde, a déclaré Lech Walesa, cofondateur du mouvement ouvrier Solidarnosc et lauréat du prix Nobel de la paix en 1983. L’ancien Président de la république polonaise inaugurait alors la cérémonie de lancement de la première Journée internationale de la solidarité humaine, qui sera célébrée chaque année le 20 décembre.

    Cette Journée, proclamée par l’Assemblée générale des nations unies en 2005, a pour but de souligner l’importance de la solidarité pour faire progresser l’ordre du jour des Nations Unies en matière de développement, en particulier, la lutte contre la pauvreté.

    La Déclaration du Millénaire, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement en 2000, définit d’ailleurs la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales essentielles aux relations internationales du XXIe siècle.

    La solidarité, ce n’est pas que la compassion. Elle est un sentiment d’unité et de responsabilité commune, a souligné Lech Walesa. Nous devons en faire la base de l’ordre mondial contemporain. Elle doit réunir la communauté internationale pour l’amener à réaliser sa supériorité sur les intérêts nationaux, en appelant à s’opposer à la vision de conflit et à y répondre par une vision de principes basée sur cette valeur.

    Nos rêves peuvent changer la face du monde mais ils doivent être accompagnés d’actions, a poursuivi Lech Walesa. L’ancien Président polonais a proposé la création d’un fonds de la solidarité humaine qui permettrait à tous les citoyens de la planète d’apporter leur contribution même de la manière la plus modeste. Ce fonds serait un fonds d’aide de personne à personne et non de gouvernement à gouvernement, qui,

    alimenté par des contributions volontaires, pourrait être administré par le Secrétaire général des Nations Unies.

    Nous ne pouvons résoudre aucun des grands problèmes du monde sans un partenariat mondial de grande envergure, a souligné Lech Walesa, estimant que le monde a besoin de changements et de mesures urgentes pour combattre la faim, les conflits, les catastrophes naturelles, les changements climatiques, les maladies et le terrorisme. Il ne faut pas avoir peur de rêver. Le mouvement Solidarnosc a pu en son temps mobiliser des millions de gens et contraindre une idéologie néfaste à la défaite.

    Solidarnosc a profondément transformé la Pologne, la solidarité peut aider à transformer le monde.SCE

    Appréciez le plus important…

    Cette période de fin d’année qui foisonne de bonnes actions, d’élan de solidarité, de cadeaux offerts, d’élans du cœur, de vœux et de résolutions, nous incite à nous recentrer sur nos priorités, nos vibrations profondes, la gentillesse que tout le monde espère, l’effondrement des préjugés et des tabous…

    C’est vrai, la journée de l’orgasme est presque passée inaperçue dans l’effervescence de ce dimanche des achats de Noël et des assassinats de policiers en France ou aux USA. Loin d’être consacrée à l’orgie, la perversion sexuelle, les dérives sexuelles, cette journée véhicule un message fort qui m’a fait réfléchir…

    En effet, il est devenu plus facile de tolérer, regarder, entendre parler de violence, de révolte, de guerre, dans les films, les jeux vidéos, les informations, la télévision, les journaux, les cités. Ces situations qui véhiculent partout mort, désarrois et souffrance, nous répugnent, nous y mettons des âges limites pour limiter la casse : « interdit aux -10, -16 ans ». Mais plus on contemple cet état de fait plus nous devenons colériques, violents, terribles, indifférents et apprenons à vivre avec.

    De même dès que des scènes de baisers, de flirts, d’actes sexuels, de sentiments apparaissent, on leur mets les mêmes

    limites. Nous sommes vite offusqués, choqués, prudes et désemparés, face aux scènes d’amour. Le sexe est encore tabou, quoique qu’il se vulgarise, s’enlaidisse, se commercialise et s’étale de la mauvaise façon.

    Quel est le problème ? Où le bas blesse t-il ? Face à la mort, le mal, on est désemparé et on le tolère, face à l’amour, on est tout autant désemparé et on le réprime.

    Notre monde est fou, et les êtres humains qui le peuplent plus encore. Ils réfutent ce qui leur fait le plus de bien et tolère ce qui leur fait mal.

    Avez-vous déjà « vécu l’amour » ?

    Avez-vous déjà « fait l’amour ? vécu l’amour ? « Qu’avez-vous ressenti ? Quels étaient vos sentiments à ce moment précis ? Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ? Que ressentez-vous après avoir regardé un film à l’eau de rose ? UN film romantique plutôt qu’un thriller, un film d’horreur, un film d’action ? Etiez-vous mal à l’aise ? Révolté ? Souffrant ? Déçu ? Heureux ? Détendu ? Joyeux ? Enthousiaste ?

    A part quand les conditions sont mal réunies et inadaptées, l’acte sexuel, comme l’acte d’amour, laisse plutôt euphorique, serein, positif, enthousiasme, énergique, dynamique, imaginatif, expérience vécue….

    Imaginons, ce que serait notre monde, si on faisait l’amour tous les jours, toute la journée, nous serions le reflet de l’amour, nous vivrions l’amour… Pourquoi serions-nous mal à l’aise avec cette notion ?

    7% des femmes n’ont jamais eu d’orgasme

    Il semblerait que 7% des femmes n’auraient jamais vécu l’orgasme et 79% des femmes ont du mal à le vivre.

    Contrairement à ce que pensent beaucoup. La faute ne revient pas au partenaire, notamment masculin mais plus souvent que rarement directement à la femme elle-même. Pourquoi ? Par manque de bonne contraction musculaire. Se connaître et se

    préparer à recevoir s’apprend. L’orgasme masculin ou féminin s’apprend par une connaissance physique mais aussi psychique de qui l’on est. L’abandon, le lacher-prise, sont les meilleurs atouts pour atteindre l’orgasme et vivre pleinement le moment présent que l’on est entrain de vivre dans un don et une réception de l’amour… L’orgasme (du grec : ὀργασμός / orgasmós, de ὀργᾶν / orgân, « bouillonner d'ardeur ») est la réponse physiologique qui a lieu au maximum de la phase d’excitation sexuelle. Il est souvent synonyme de jouissance extrême. L'orgasme libère également deux protéines neurologiques, l'ocytocine et la prolactine, qui provoquent une profonde sensation de bien-être. (sce) Après l’orgasme on parle souvent de plénitude, de sourire, de détente, de repos.

    Si nous sommes mal à l’aise avec ce qui nous fait du bien, alors c’est le monde à l’envers !

    Je ne fais pas ici l’apologie et la promotion du sexe. Mais je crois que l’adage « Faîtes l’amour, pas la guerre » reste encore valable aujourd’hui et demain. Peut-être la solution aux désordres du monde.

    C’est notre choix du plus important qui crée notre monde, notre cadre et notre vie. Êtes-vous bouillant de quelque chose dans votre vie ? Pour quoi vous passionnez-vous ? Pour quoi bouillonnez-vous précisément ? Qu’est-ce qui vous fait vibrer ?

    Quel est le plus important pour vous ? Selon vous ?

    « Faîtes l’amour ! « Pourrait-il être votre leit-motiv ? Une expérience à vivre et ressentir ne serait-ce qu’une fois dans sa vie…

    cvfg

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  • monquotidienautrement.com

    HERBORISTE UN MÉTIER EN VOIE DE DISPARITION ?

     

    Des amis des plantes encore aux frontières de l'illégalité

    Herboristerie
     

    Interdite depuis 1941, la profession d'herboriste n'a pourtant pas dit son dernier mot. Le public, en quête de produits naturels, se tourne à nouveau vers ce métier ancestral. Or, pratiquer cette profession en concurrence directe avec les pharmaciens est sanctionné par la loi et peut mener jusqu'en prison. Certains irréductibles résistent et espèrent une évolution de la législation pour pouvoir pratiquer en paix. Enquête.

    « On ne s'invente pas herboriste », décrète Isabelle Saget, rédactrice en chef de Plantes et Santé. C'est elle qui, en juin dernier, a lancé la pétition récoltant 72000 signatures pour la reconnaissance du métier. « Nous avons affaire à des passionnés qui veulent avoir le droit d'ouvrir une boutique. Des écoles existent comme l'école des plantes médicinales de Lyon ou l'école de plantes de Paris. Mais aucun diplôme reconnu ne peut être délivré, pas plus que le droit de pratiquer ce métier en toute légalité ». Incroyable mais vrai, les herboristes que vous connaissez sont hors la loi !

    Herboriste, une querelle d'apothicaire ?

    Sous le régime de Vichy, le diplôme d'herboriste a disparu. Avec, comme conséquence, l'interdiction de pratiquer cette discipline ou d'ouvrir une boutique. A l'origine de cette mesure ? La pression de l'Ordre des pharmaciens qui, depuis, n'a toujours pas changé d'avis sur le sujet : les pharmacies veulent garder le monopole de la vente de plantes médicinales. A l'époque de Pétain, les diplômés d'avant 1941 avaient certes gardé le droit de pratiquer, mais ils se sont éteints les uns après les autres. La poignée d'herboristes exerçant aujourd'hui a un diplôme de pharmacien pour la plupart (avec 30 heures de formation sur les plantes) ou une formation sur les plantes médicinales. Ils exercent pourtant leur métier dans le flou juridique le plus total.

    Herboriste, un métier à haut risque ?

    A Paris, dans l'une des plus anciennes herboristeries de la capitale, les employés ont peur et préfèrent rester discrets. « Nous sommes menacés de fermeture très régulièrement et nos patrons risquent gros », nous dit Helena (son prénom a été changé). Pourtant, derrière ses flacons bien rangés sur les étagères, la boutique n'a pas l'air d'un repaire de hors la loi : « Nous vendons exclusivement des plantes légales ». Ces fameuses herbes dont parlent Helena, ce sont ces 148 plantes qui ont été "libérées" dans le domaine public en 2011 par décret et peuvent ainsi « être vendues par des personnes autres que les pharmaciens » (face à 338 plantes en pharmacie). Oui mais pas dans une herboristerie ! Surtout que si cette « libération » est une avancée, elle n'est pas suffisante pour obtenir la reconnaissance d'un savoir-faire et d'une passion ni celle d'un statut dans un cadre légal clair. Une astuce permettrait de mettre hors de danger les pratiquants. Il s'agirait tout bonnement de rebaptiser la boutique autrement. Mais il en est hors de question pour ces professionnels, attachés à leur titre.

    En France, défendus par Jean-Luc Fichet (sénateur PS de 2008 à septembre 2014), les herboristes ont bien eu droit a une proposition de loi, mais le projet a capoté quand cet homme politique n'a pas été réélu. Au niveau européen, la question reste en suspens. Et, face à un marché du complément alimentaire (à base de plantes) en pleine expansion, on a du mal à imaginer quelques centaines d'herboristes faire le poids face aux très puissants lobbys pharmaceutiques.

    Le public en prend de la graine

    L'enjeu majeur de l'encadrement de la profession d'herboriste va d'abord en faveur de son public. Méfiance grandissante face à des molécules qu'ils ne connaissent pas, frilosité face aux pilules « miracles » mais aussi désir de profiter au maximum des bienfaits de médecines plus naturelles, l'engouement face à la prévention par les plantes est grandissant. D'autant plus que celles-ci coûtent moins cher que les médicaments. Quant aux éventuels dangers d'une mauvaise prescription, Isabelle Saget se veut rassurante. « Les plantes sont peu transformées, elles sont majoritairement utilisées en tisane. Au pire, on vous conseillera de la menthe pour un mal de ventre. Mais c'est tout ce que vous risquez ».

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  • Décès brutal après le vaccin HPV

     

     

    Chère lectrice, cher lecteur, 

    Meredith Prohaska avait 12 ans et aucun problème de santé. Le 30 juillet dernier, sa mère l'amène chez le médecin pour un petit mal de gorge. Profitant de leur présence, le médecin fait à Meredith une injection de Gardasil, un vaccin contre les papillomavirus (HPV), celui-là même qui s’apprête à être introduit dans les écoles en France, dès 9 ans si nécessaire, contre le cancer du col de l'utérus :

    « La piqûre a été faite vers 10h30-11h du matin » raconte sa maman Rebecca à la télévision américaine. « Trente minutes plus tard, elle a commencé à s'endormir. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour la maintenir éveillée » [1].

    A 15h30, la maman sort chercher à manger. « En revenant, je l'ai trouvée sur le sol », raconte-elle.

    La petite Meredith fut déclarée morte à l'hôpital. A l'autopsie, aucune cause n'a pu être identifiée [2].

    Aucun problème de santé

     

    « Le seul événement particulier de cette journée, avant sa mort, c'est le vaccin. J'aurais tant voulu être mieux informée avant d'accepter », regrette aujourd'hui Rebecca.



    Pour le père de Meredith, Mark, les choses sont claires : « C'est forcément le vaccin ».

    Meredith n'avait aucun problème de santé. Elle allait à l'école normalement, faisait de la natation et du basket, et tout le monde se souvient d'elle comme de la plus joyeuse des petites filles, un rayon de soleil dans la vie de tous ses proches.

    Elle a été enterrée le samedi 9 août 2014, au cimetière de sa ville, Waukesha dans le Wisconsin (Etats-Unis).

    Le système médical ne voit aucun lien

    Le système médical refuse de reconnaître tout lien entre son décès brutal et le vaccin Gardasil.

    Il est vrai qu’il est impossible de savoir avec certitude si c’est bien le vaccin qui a causé sa mort.

    Mais ne devrait-on pas, au minimum, prendre ce cas avec le plus grand sérieux, plutôt que de le balayer d’un revers de la main ?

    Car ce même vaccin est impliqué dans un nombre dramatique de complications bien documentées !

    Selon le Professeur Guy Vallancien, urologue, chef de service à l’Institut Montsouris, membre de l’Académie Nationale de Médecine :

    « L’analyse des données de pharmacovigilance a fait état de 26 675 effets indésirables graves dont 113 cas de sclérose en plaques (SEP). »

    « En France, 435 cas d’effets indésirables graves dont 135 de maladies auto-immunes incluant 15 cas de SEP ont été rapportés au réseau national des centres régionaux de pharmacovigilance et au laboratoire producteur [3]. »

    Tous ces effets « indésirables » sont bien avérés. Mais l’efficacité de la vaccination contre le HPV, elle, n’est pas du tout démontrée ! Au mieux, la protection est de 70 % contre le cancer du col de l'utérus et les autres maladies sexuellement transmissibles (cancer du pénis, cancers de la zone ORL et du canal anal). Et encore ce chiffre est-il contesté. Il aurait été avancé par les laboratoires pharmaceutiques, mais jamais été confirmé de façon définitive par la science [4].

    Surtout, il faut savoir que les lésions précancéreuses dues au HPV peuvent être diagnostiquées, et traitées, grâce au frottis. On dispose donc d'une mesure de prévention extrêmement efficace. Pourquoi tant d'insistance à vouloir vacciner en masse les petites filles et petits garçons dans les écoles, avec un vaccin dont on ne connait ni l'efficacité réelle, ni la dangerosité ?

    100 000 signatures en moins de 48 heures

    L'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle et le Professeur Henri Joyeux, cancérologue, ont lancé avant hier une pétition d'importance historique pour empêcher la vaccination massive, injustifiée et dangereuse des enfants dans les écoles.

    Si vous connaissez des parents, si vous-même avez des enfants ou des petits-enfants d'âge scolaire, de grâce signez vous aussi au plus vite (si ce n'est pas encore fait) et transférez là autour de vous. Voici le lien.

    Ils ont déjà récolté près de 100 000 signatures en moins de 48 heures. Le Professeur Henri Joyeux était au journal télévisé sur France 2 à 13 heures aujourd'hui.

    Mais il ne faut se faire aucune illusion. A moins d'un million de signatures, les pouvoirs publics ne bougeront pas. Ils peuvent même se permettre de passer complètement sous silence cette mobilisation citoyenne.

    Votre participation personnelle est donc absolument indispensable, incontournable, pour atteindre cet objectif énorme, mais nécessaire.

    Je compte sur vous.

    Lisez ici l'appel à pétition du Professeur Henry Joyeux.

    Jean-Marc Dupuis

    La Lettre Santé Nature Innovation

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  • EFFETS DE MASSE QUAND TU NOUS TIENT !

     

     EFFETS DE MASSE QUAND TU NOUS TIENT

     

    Vous êtes vous déjà demandé pourquoi tout le monde fait tout au même moment ? On prend ses vacances en même temps, d’ailleurs, on n’a pas le choix, puisque l’on vous conditionne à juillet et août ! On travaille et ont vit au rythme de l’arrivée de son salaire mensuel en fin de mois ! On a tous des cartes bancaires qui vous disent quand prendre votre argent, à quel plafond hebdomadaire, mensuel ? Les soldes conditionnent votre garde-robe ? Le système économique définit d’emblée votre salaire moyen ? On vous dit quand il faut vacciner vos enfants et à quel rythme ? On vous dicte d’emblée quelle sera la tendance de cet hiver ou cet Eté ? Toute votre vie, si vous le souhaitez et laissez faire, est envahie par une régulation cyclique et orchestrée pour un effet de masse inconscient ou conscient…

    Pourquoi ? Simplement, parce que l’on est très influencé par les autres ! Voilà tout et ce que l’on voit les autres, faire on le fait sans avoir au préalable réfléchi ou pensé au bien fondé de la chose !

    Manipulation et reproduction de masse vont de pairs de nos jours. Je ne parle pas de la recommandation d’un client pour qui une expérience a été probante et qui vous incite à résoudre un problème, où vivre une expérience qui pourrait vous aider. Je vous parle de ce que l’on vous oblige presque à faire parce que c’est le système. Qui l’a décidé ? Qui le veut ? Effet de masse !!!!

    cvfg

    Lisez la suite….

    LETTRE DU PROFESSEUR JOYEUX

     

    Madame, Monsieur,  
      
    Je suis le Professeur Henri Joyeux, cancérologue et chirurgien.  
      
    Je vous écris car le Haut Conseil de Santé publique a publié un rapport qui préconise :  

    • d’introduire massivement dans les écoles la vaccination contre les papillomavirus (HPV), pour essayer de lutter contre le cancer du col de l’utérus et d’autres infections sexuellement transmissibles ;  

       
    • d’abaisser à 9 ans l’âge de la vaccination, pour les filles comme pour les garçons.  

       

    A mon avis, cela ne peut qu’être le résultat du lobbying des labos pharmaceutiques internationaux.  
      
    Les 2 vaccins actuels appelés Gardasil et Cervarix, comportent des risques d’effets indésirables graves.   
      
    Pire, ils vous cachent que ces vaccins ne protègent pas du tout à 100 % contre le cancer du col de l’utérus. La protection est à peine de 70 % !  
      
    Cela veut dire qu’une personne vaccinée a toujours 30 % de risque d’attraper le cancer du col de l’utérus. Prendriez-vous un avion qui aurait 30 % de risque de tomber ?  
      
    Moi pas.  
      
    Les papillomavirus se transmettent par voie essentiellement sexuelle. Cela signifie que le vaccin ne devrait concerner que les populations à risque. Vacciner massivement les petites filles (et bientôt aussi les petits garçons) dans les écoles n’a aucun sens.  
      
    C’est leur faire prendre un risque qui, dans beaucoup de cas, n’est pas justifié.  
      
    C’est pourquoi je vous invite à signer notre pétition demandant un moratoire pour ces vaccins qui ne doivent pas être imposés dans les écoles, sans une information complète et transparente des parents.  
      
    N’acceptez pas que les Autorités appliquent à votre enfant une mesure sanitaire qui n’est pas faite pour lui 

      
      
    Il y a de bonnes raisons d’être très inquiet.  
      
    Même mon collègue le Professeur Guy Vallancien, urologue, chef de service à l’Institut Montsouris, membre de l’Académie Nationale de Médecine, qui est très favorable au vaccin, a lui même écrit :  
      
    « L’analyse des données de pharmacovigilance a fait état de 26 675 effets indésirables graves dont 113 cas de sclérose en plaques (SEP). »  
      
    « En France, 435 cas d’effets indésirables graves dont 135 de maladies auto-immunes incluant 15 cas de SEP ont été rapportés au réseau national des centres régionaux de pharmacovigilance et au laboratoire producteur.  »  
      
    Vous pouvez lire son article complet dans les sources plus bas. (1)  
      
    Ces jeunes filles aujourd’hui invalides à vie ont pour beaucoup été vaccinées au Gardasilinutilement, alors qu’elles ne faisaient pas partie des populations à risque.  
      
    Pour éviter que des centaines ou des milliers d’autres cas se produisent dans les années à venir, peut-être même dans votre famille, merci de signer notre pétition afin qu’il n’arrive pas la même complication à votre enfant.   
      
    En Autriche, suite au décès d’une jeune femme vaccinée au Gardasil, un rapport a été publié démontrant que l’efficacité à long terme d’une telle vaccination serait « tout à fait négligeable ». La ministre autrichienne de la Santé, le Dr Andrea Kdolsky, a décidé de retirer les vaccins anti-HPV du programme officiel, de ne plus les rembourser et de mettre plutôt l’accent sur le dépistage.  
      
    L’Agence Européenne du Médicament (EMEA) a publié le 24 janvier 2008 le décès de femmes préalablement vaccinées par le Gardasil.  
      
    C’est pourquoi, il est plus qu’imprudent de vouloir vacciner tous les enfants contre les papillomavirus de façon uniforme. C’est irresponsable.  
      
    Mais nous ne serons entendus des autorités que si nous sommes des centaines de milliers à signer cette pétition.  
      
    Dès février 2007, la télévision américaine annonçait par des interviews de graves complications et présentait des victimes du Gardasil vivantes et des photos de jeunes femmes décédées.  
      
    Le Japon a décidé de ne plus recommander ce vaccin en 2013.  
      
    En France, une plainte a été déposée par la jeune Océane Bourguignon et d’autres jeunes filles contre Sanofi, fabricant du vaccin. Elles ont subi de gravissimes atteintes au cerveau et à la moelle épinière après avoir été vaccinées.  
      
    « On ne connaît pas son efficacité. On ne connaît pas sa dangerosité » a déclaré le Dr Jean-Paul Hamon, président de l’association des médecins de France, sur TF1, au sujet du Gardasil. (2)  
      
    « La seule chose qui est efficace, c’est le frottis. Et là on préfère mettre 300 millions d’euros pour quelque chose dont on ne connaît pas l’efficacité, et dont on ne connaît pas la dangerosité  », a-t-il insisté.  
      
    C’est rigoureusement exact : si vous ou votre enfant craint d’être infectée par le papillomavirus (HPV), vous devez faire un frottis et, si des lésions précancéreuses sont trouvées, elles pourront être soignées.  
      
    Mais surtout pas de vaccin. Cela pourrait même augmenter votre risque de cancer !!   
      
    Deux analyses sur l’impact du vaccin chez des femmes déjà infectées avant la vaccination ont montré une hausse du nombre de lésions cervicales précancéreuses de haut grade dans le groupe Gardasil® par rapport au groupe placebo.   
      
    Heureusement, la différence n’était pas significative. Mais cela prouve que de toutes façonsle vaccin ne sert à rien si on est déjà infecté, ce qui n’est guère surprenant. 
      
    Mais le pire, c’est qu’on n’est même pas sûr non plus de son efficacité à long terme chez les personnes non infectées au moment de la vaccination.  
      
    La Haute Autorité de Santé écrit elle-même au sujet du Gardasil :  
      
    « L’efficacité de la vaccination HPV sur l’incidence des lésions cancéreuses de la sphère génitale ne pourra être démontrée qu’avec un recul de plusieurs années du fait du délai d’évolution de ces pathologies.  » (3)  
      
    Voulez-vous que vos enfants soient des cobayes ?  
      
    Il est totalement prématuré, et potentiellement dangereux, d’imposer une campagne de vaccination généralisée dans les écoles, surtout auprès d’enfants jeunes et très vulnérables.  
      
    Voici ce qu’en disent les experts :  
      
    Pour Abby Lippman, épidémiologiste de l’Université McGill au Canada, et spécialiste de la santé des femmes, ni le vaccin Gardasil ni son concurrent, le Cervarix, n’ont encore démontré leur efficacité pour prévenir le cancer du col de l’utérus.  
      
    Selon ce spécialiste, « on ne sait pas encore si le vaccin permettra de réduire le nombre de cas de cancer ».   
      
    Selon Lucija Tomljenovic, chercheuse à l’Université canadienne de la Colombie britannique, qui travaille sur les effets neurotoxiques des adjuvants vaccinaux :  
      
    « Le vaccin n’est pas plus efficace que les autres méthodes de prévention et de plus il est porteur de risques. »  
      
    Non seulement il peut provoquer des accidents. Mais vacciner à grande échelle les jeunes filles risque de faire reculer la pratique du frottis qui elle, sauve des vies à coup sûr. Car forcément, certaines se diront « je suis vaccinée, je suis protégée  », ce qui est scientifiquement faux.  
      
    C’est pourquoi plus de 700 de mes confrères médecins ont signé une pétition en mars 2014 demandant une Commission d’enquête parlementaire sur ce vaccin. Parmi eux se trouvait la pneumologue Irène Frachon qui avait révélé courageusement le scandale du Médiator.  
      
    Ils ont déjà fait trembler le gouvernement. Maintenant ce sont les familles qui tremblent pour leurs enfants.  
      
    Il ne tient qu’à nous maintenant de remporter la victoire en réunissant des millions de pétitions de citoyens, en faisant circuler ce message le plus possible sur Internet.  
      
    Bien entendu, les lobbies du tout-pharmaceutique ne se laisseront pas faire. Nous les connaissons bien avec leurs énormes moyens publicitaires.  
      
    La France représente donc un énorme marché chaque année. Les fabricants de vaccin sont donc prêts à tout pour faire croire que leur produit est sûr... et mettre la main sur le magot.  
      
    Mais les vies de nos enfants valent plus que leurs profits.  
      
    Faut-il faire courir le moindre risque à nos enfants pour une maladie facilement détectable et curable avec un suivi régulier chez un gynécologue ? Certainement pas.  
      
    Avec l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, nous pouvons être des millions à dire NON A CES VACCINS dans les écoles, non à la vaccination des enfants de 9 ans avec un produit qui n’est peut-être pas efficace et qui est donc potentiellement dangereux voire mortel.  
      
    Si nous sommes des millions, les Autorités ne pourront pas nous ignorer. Mais pour réaliser ce score, chacun de nous doit signer cette pétition immédiatement et transférer notre appel le plus largement possible.  
      
    Pour notre amie le Dr Bérengère Arnal, gynécologue-obstétricien et maman d’Eve 13 ans, sa fille ne sera pas vaccinée contre le papillomavirus mais sera informée et régulièrement dépistée si nécessaire. Ce sont ces conseils que je donne à toutes les familles.  
      
    Dans les populations à risque, le frottis tous les 3 ans a permis de réduire la mortalité par cancer du col de l’utérus de 70 %. Mais on cache cette information au grand public.  
      
    L’objectif (très rentable !) des lobbies est évidemment de vacciner toutes les petites filles avant de vacciner dès que possible les garçons au même âge et de rendre obligatoire la vaccination en milieu scolaire.  
      
    Nous ne sommes pas en accord avec ces objectifs que nous considérons comme de la “fausse santé publique”.  
      
    Nous pouvons les faire reculer en disant NON à ces abus avec des millions de citoyens.  
      
    Mais pour cela, il faut que chaque citoyen responsable fasse circuler cette pétition le plus largement possible. Et je compte donc sur vous pour signer, et pour l’envoyer au plus vite à tous vos contacts.  
      
    Un grand merci d’avance, au nom de la santé de nos jeunes.  
      
    Pr Henri Joyeux  

       
    PS : Le professeur Henri Joyeux est cancérologue, spécialiste de chirurgie digestive et des liens cancer-nutrition. Professeur des universités, il est une des grandes références mondiales dans le domaine de la santé et de la cancérologie. Après plus de 40 ans de pratique de la médecine, le professeur Joyeux défend une approche préventive contre le cancer : de loin, la plus efficace. Le professeur Joyeux est membre du Comité scientifique de l'Institut de Protection de la Santé Naturelle.  
      
    Sources :  
      
    (1) http://sante2020.blog.lemonde.fr/2014/04/01/gardasil-nous-revoila/  
    (2) http://lci.tf1.fr/science/sante/papillomavirus-un-vaccin-des-neuf-ans-a-l-ecole-pour-les-jeunes-8485665.html  
    (3) http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1710328/fr/rappel-dinformation-sur-la-vaccination-contre-les-papillomavirus-humains-par-le-gardasil

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  • 15 SEPTEMBRE

    JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE L'INSTRUCTION

     

     

    JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE L'INSTRUCTION

     

    "Les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants". Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948, article 26.3

    En France, contrairement à que pensent certains, l'école n'est pas obligatoire, c'est l'enseignement qui l'est. Les associations, les ministères, L’Education nationale, de la France, ne cessent de créer des modalités de contrôles pédagogiques pour la vérification des niveaux.

    Nombreux sont ceux qui remettent en cause cette instruction qu’ils nomment « instruction alternative » craignant des répercussions sur la socialisation des enfants, parce que échappant ainsi à la confrontation avec les autres jeunes de leur génération. Le débat reste complètement ouvert...SCE

     

    40 000 ENFANTS ET ADOLESCENTS NE SERAIENT PAS SCOLARISES en France dans le système classique Et ces chiffres sont en constante croissance. JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE L'INSTRUCTION

    Il s’agit soient d’enfants qui n’ont jamais été scolarisés ou d’enfants que l’on a retiré du système scolaire.

    Des motivations diverses

    Une enquête réalisée dans le cadre du recensement américain donne un aperçu des motivations des parents choisissant de ne pas envoyer leurs enfants à l'école dans ce pays1 :

    * la supériorité de l'éducation à la maison (50,8 %) des parents ;

    * motivations religieuses (33,0 %) ;

    * mauvaise qualité de l'environnement scolaire (29,8 %) ; * objection au contenu des programmes scolaires (14,4 %) ;

    * niveau insuffisant de l'enseignement scolaire (11,5 %).

    En France, la principale motivation semble être « politique » et psychologique, inspirée d'écrivains comme Catherine Baker et Christiane Rochefort : respecter la liberté et l'épanouissement des enfants, privilégier une véritable vie « sociale », plus autonome et libre. (Cf études et entretiens 1997, 2001…). [réf. nécessaire] sce

     

     

    Il est indéniable que ce type de mode éducatif a des avantages certains :

    * Le temps passé avec les enfants

    * Le contrôle de ce que votre enfant apprend

    * Une transmission de valeurs plus impliquée

    * La protection de son enfant vis quant aux mauvaises influences

    * Le plaisir des parents à s'impliquer ensemble jusqu’au bout dans l'éducation de leurs enfants

    * Chaque enfant étant une personne à part entière, les parents peuvent s’occuper individuellement des enfants en fonction de leur personnalité, leurs talents, leurs émotions, leurs désirs, leur rythme

    * La qualité de vie de famille en dehors du formatage sociétal

    * Le développement mental, spirituel et physique des enfants

    * La multiplicité d’activités d’éveil et de découverte faisables en une année

    * Le choix de vie modulable

    * L’autonomisation rapide de l’apprentissage et des connaissances.

    Ce choix éducatif a cependant quelques revers que certains parents assument ou pas : la motivation fluctuante de l’enfant, qu’il faut gérer, le fait de devoir souvent se justifier auprès des administrations, des autres, des autorités, la peur d’être ou pas capables de couvrir l’ensemble de l’apprentissage, le fait de se défaire des programmes et outils scolaires classiques et les réguliers contrôle de l’Inspection Académique.

    Une des craintes fréquentes, cette fois des autres et du grand public, c’est la question de la socialisation de l’enfant. L’enfant serait isolé, privés de contacts avec d’autres enfants. Or beaucoup d’associations de l'école à la maison évoquent toutes le sujet expliquant que de nombreux parents justement fuient cette « socialisation » à tout va, conformiste et selon un schéma social non-fondé mais plutôt faite de brimades, de mauvaises influences, de blessures et de heurts. Au contraire ces familles évoquent une socialisation plus saine et naturelle.

    « Certains auteurs, comme Robert Epstein, ex-rédacteur en chef de Psychology Today, considèrent que le prolongement de la scolarisation obligatoire et le fait de « parquer » les adolescents entre eux les infantilisent, alors que l'enseignement personnalisé en contact plus rapproché avec des adultes, comme l'instruction à la maison, permet une maturation plus rapide et d'éviter la crise de l'adolescence. Crise qui est en grande partie une conséquence de cette longue scolarité obligatoire pendant laquelle les adolescents sont traités comme des enfants et n'ont comme modèles et compagnons que d'autres adolescents8. »

    La famille meilleure cadre d’apprentissage ? Le RESUME D'ETUDES ETRANGERES SUR LA DESCOLARISATION dit ceci 7:

    « De nombreuses études ont été menées aux USA, au Canada, au Royaume Uni, en Australie et en Nouvelle Zélande sur les enfants déscolarisés. En Europe, par contre, très peu d'études ont été faites. On peut citer une étude autrichienne (références plus loin) et un mémoire suisse étudiant les approches éducatives de quelques familles suisses et françaises éduquant leurs enfants à domicile: Instruire ses enfants à la maison, une utopie? Cyril Erni, Genève, 1998. Aucune étude ne semble avoir été faite en France.

    Les études sont de plusieurs types: elles portent sur les connaissances scolaires des enfants instruits hors école, mais également sur leur équilibre social et émotionnel.

    LES ETUDES PORTANT SUR LES CONNAISSANCES SCOLAIRES

    Les études faites dans différents états démontrent que les enfants non scolarisés ayant passé des tests standardisés donnés habituellement aux enfants scolarisés ont eu des scores élevés par rapport à la moyenne nationale. (RAY 1990, Wartes 1989, Etat de Tennessee, Etat d'Oregon).

    Un test cité dans ces études était le "Stanford Achievement Test"--Un article de Newsweek (oct. 1998) sur la non scolarisation aux USA indique que le résultat moyen d'un enfant non scolarisé en 1998 sur un autre test standardisé (qui s'appelle ACT) était de 23/36 alors que la moyenne nationale d'un enfant scolarisé était de 21/36.

    Les tests passés au Canada par des groupes de non scolarisés ont donné des résultats comparables. (Francombe Place Research Associates, Canada, 1994: recherche faite à partir des réponses des Ministères de l'Education provinciaux et 30 associations canadiennes de "homeschoolers")

    Il semble que les enfants dont les parents ont un niveau scolaire "peu élevé" tirent particulièrement avantages de leur non scolarisation et que leur résultats sont encore plus nettement "supérieurs" au groupe de scolarisés correspondant.

    A l'inverse les "leaders" traditionnels dans les circuits scolaires, ceux dont les parents sont enseignants n'ont pas de meilleurs résultats aux tests que les autres. (Joan Havens, étude américaine 1994).

    La conclusion d'une de ces études était que les facteurs environnementaux suivants ne semblent pas avoir d'influence sur les résultats des non scolarisés aux tests de connaissances standardisés: revenus modestes de la famille, niveau modeste d'instruction des parents, absence de formation spécialisée des parents (ie. ayant la qualité d'instit ou de prof), origine "ethnique" ou culturelle de l'enfant, absence d'accès à l'informatique à la maison, usage peu fréquent des bibliothèques, début tardif d'études formelles , temps réduit passé dans des activités scolaires, nombre de frères et soeurs. (ex. étude de Terry Russel, Home School Researcher, Volume 10, Number 1, 1994).

     

    ETUDES SUR LA SOCIALISATION ET L'EQUILIBRE EMOTIONNEL

    Les études de divers universitaires ont conclu que les enfants non scolarisés ont une meilleure image d'eux-mêmes que les groupes d'enfants scolarisés étudiés, qu'ils participent à autant d'activités "extra-scolaires" et autres activités développant des qualités de "leadership", et qu'ils ont moins de problèmes de comportement en groupe que les scolarisés étudiés. (voir par ex. Larry Shyers, Thomas Smedley, Home School Researcher, Volume 8, n° 3). Une étude autrichienne comparant un groupe d'enfants scolarisés et un groupe d'enfants éduqués dans des écoles alternatives ou à la maison a donné des résultats similaires. (Bildungsforschung des Bundesministeriums für Unterricht und Kunst. Kinder an Alternativ-une Regelschulen. Ein Vergleich. Vienne, 1993-- Etude menée par le Ministère de l'éducation et l'Institut des recherches interdisciplinaires.)

    Les adultes ayant été éduqués à la maison considèrent, à plus de 3/4, que leur éducation hors école les a aidés dans leurs rapports avec des personnes de tous niveaux de la société. 96% de ces adultes ne regrettent pas d'avoir été éduqués hors école. (Gary Knowles, 1993, USA; étude UK de Julie Webb, 1990 présente des conclusions similaires). »

    « L’apprentissage idéal"

    Si le schéma d’instruction en famille semble loin de pouvoir aborder le contenu des programmes scolaires dans l’ordre établi par le protocole de l’éducation nationale, il donne en revanche tout son sens à l’apprentissage. L’enfant sait pourquoi il se questionne, il attend la réponse pour combler un besoin : la contrainte extérieure est remplacée par la motivation intrinsèque, l’enfant est au coeur de l’apprentissage. Fréquemment l’apprentissage est autonome et indépendant. Les parents découvrent au gré des circonstances et dialogues, les connaissances que l’enfant s’est approprié par lui-même. Le raisonnement de l’enfant lui est propre et son apprentissage arborescent crée des

    connexions et des liens entre des faits, des apprentissages, que nous classifions d’ordinaire dans des matières biens distinctes. L’instruction en famille ne catégorise pas les connaissances, c’est l’enfant qui assemble et recoupe ses apprentissages lui-même en fonction de ses intérêts et de ses raisonnements. On entend parler d’apprentissages transversaux : l’IEF pratique cela quotidiennement. Cuisiner revient à faire de la chimie mais aussi des maths et de la biologie à la fois ! Dans l’IEF, il n’y a pas de jugement posé sur l’activité de l’enfant, jeu ou travail. Pour un enfant de deux ans, monter une pyramide de cubes est une activité sérieuse. De même à dix ans monter un systéme hydraulique dans le ruisseau avec un moulin et un barrage est une activité sérieuse. Selon le regard que l’on pose et l’attitude adoptée l’activité devient le support d’un échange de connaissance et la source d’une recherche non plus seulement « un jeu d’enfant ». L’enfant découvre par lui-même des lois physiques, il les expérimente, se questionne, rencontre des difficultés et l’adulte peut lui proposer de chercher avec lui des solutions, des réponses : visiter un vrai moulin, regarder un reportage sur les barrages en construction, parler avec une personne travaillant dans le domaine, faire une recherche internet, aller trouver un livre en bibliothéque....de là on peut aborder les grands ouvrages hydrauliques dans le monde (un peu de géographie), l’évolution des techniques (l’histoire des progrès techniques), les problèmes liés au manque d’eau ou aux crues (histoire des peuples, actualités récentes) » extrait de Delphine Gazzabin, mère instruisant en famille.

    Vos témoignages seront donc les bienvenus…

    Cvfg

    JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE L'INSTRUCTION

     

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    10 sept- Journée Mondiale de prévention du suicide

     

    Journée Mondiale de prévention du suicide 1 personne se suicide toutes les 40 secondes

     

     

        

    La Journée mondiale de prévention du suicide attire l'attention sur le nombre estimatif d'un million de vies perdues par an à cause du suicide.

    Le journal le Monde a fait paraître le 8 sept 2014, une mise à jour des chiffres sur le suicide dans le monde : « 804 000 personnes se suicident chaque année dans le monde, selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé basé sur l'année 2012, soit une personne toutes les 40 secondes. Le suicide fait davantage de victimes que la guerre ou les catastrophes naturelles et concerne le monde entier, avec toutefois de fortes disparités.

    Si le taux mondial se situe 11,4 suicides pour 100 000 personnes, l'Asie du sud- est est la rgion la plus durement touche, avec un taux de 17,7. Le taux est lgrement plus levdans les pays riches (12,7) que dans les pays revenu faible et intermdiaire (11,2).

    •   Pays le plus touché : le Guyana, avec un taux de 44,2

    •   Pays le moins touché : l'Arabie Saoudite, avec un taux de 0,4 »

      Environ 220 000 tentatives de suicide sont prises en charge par les urgences hospitalières.

      Véritable problème de santé publique, la France bat un triste record. Le 28 juillet 2014 le gouvernement français rapporte les chiffres suivants :

    1 personne se suicide toutes les 40 secondes

    •   plus de 22 % des suicides concernent les 45-54 ans,

    •   plus de 17 % des suicides concernent les 35-44 ans ,

    •   plus de 17 % des suicides concernent les 55-64 ans.

      Le suicide est la 1ère cause de mortalité des 25-34 ans (20 % du total des décès dans cette tranche d’âge) et la 2ème cause (après les accidents de la circulation) chez les 15-24 ans (16,3 % du total des décès).

      Le taux de suicide chez les personnes âgées reste élevé : 28 % des suicides ont concerné des personnes âgées de plus de 65 ans.

      la France se situe dans le groupe des pays européens à taux élevés de suicide (après la Finlande, la Belgique et les pays de l’Est) avec un niveau nettement supérieur à la moyenne européenne, qui s’établit à 10,2 suicides pour 100 000 habitants.

      Pour les risques suicidaires au travail, le secteur de la santé et de l’action sociale, et celui des transports et communications semblaient être plus particulièrement concernés.

    Qui n’a pas un jour ou l’autre eu des pensées suicidaires ? Cependant, quand le suicide d’un proche intervient dans notre vie, nous ne cessons de nous poser les mêmes questions : Cela aurait-il pu être évité ? Comment n’ais-je rien vu ? Qu’aurais pu faire pour l’aider ?

    Culpabilité et colère nous assaillent tout à tour ! C’est un deuil pas comme les autres, de par la brutalité du choix de l’individu, des circonstances qui l’entourent et de la trahison, quelque part de l’être aimé, selon notre analyse.

    Honte et culpabilité, peuvent aussi tétaniser l’histoire familiale pendant des années, voire engendrer d’autres tentatives de suicide comme une fatalité.

    « La différence de l’autre m’échappe bien souvent »

    Je ne peux expliquer le geste de l’autre. Mais je peux parler des émotions que ce geste, ce choix, suscitent en moi. Je peux et dois en

    parler pour démystifier la situation et éviter le silence du repli sur soi. Prévenir le suicide est une action à laquelle nous devrions tous adhérer.

    Les thérapeutes insistent sur le fait qu’une personne suicidaire a changé. Alors qu’elle était vive ou dynamique, elle devient terne, repliée sur elle-même. Certains diront que la clé pour prévenir le suicide est le DIALOGUE. « Il y a trois stades dans la crise suicidaire : l’idée suicidaire (je pense le faire), l’intention (je vais le faire) et la programmation (où, quand, comment et avec quoi). La véritable urgence, c’est lorsque la personne a déterminé le quand et que celui-ci se situe dans les 48 heures. Chez cette personne, il y a alors souvent une amélioration paradoxale : elle sait que sa souffrance va enfin s’arrêter dans quelques heures ou jours. La seule façon de savoir quand ça va avoir lieu, c’est donc de demander. Les certitudes ne peuvent venir qu’en dialoguant avec la personne. Et le plus tôt sera le mieux. Il n’y a aucun autre moyen de prévention. » Explique Jean-Louis terra est psychiatre, professeur de psychiatrie à l'université Lyon 1 et chef de service de psychiatrie de secteur au centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon dans un article de Marjorie Lenhardt sur « La clef pour prévenir le suicide c’est le dialogue » (Psychologies.com).

    Un moyen de mettre des mots sur la souffrance. Loin de banaliser ce qui est partagé. Dédramatiser le sentiment profond de cette personne. Rassurer, Emettre notre avis, sont autant d’attitudes à éviter à tout prix. Car moraliser la situation ou encore la spiritualiser sont des attitudes qui risquent de créer l’effet opposé au but recherché.

    Je crois qu’avoir l’accompagnement d’un professionnel, voire se former à un tel accompagnement est nécessaire, voire obligatoire pour éviter les récidives et les drames.

    • -  Savoir, repérer une situation

    • -  Savoir aborder les personnes en souffrance et en crise

    • -  Evaluer l’urgence de la situation ou pas

    • -  Intervenir, alerter et orienter

      Rappelez-vous ! Le geste du suicide est un choix. Pas le choix de nourrir. Au contraire, mais celui de faire cesser, taire, une situation de souffrance.

      C’est un acte de surcroît plutôt courageux ! Dans le sens qu’ils sont nombreux ceux d’entre nous, qui vivent des souffrances atroces sans jamais passer à l’acte utlime

    Soit parce qu’ils sont pris en charge à temps, soit parce qu’ils ont un sursaut de lucidité et d’éclairage vers la solution, soit qu’ils sont habités par un espoir quelconque. Les personnes qui décident de façon ferme de passer à l’acte y voient la Seule Solution, même si ce n’est que leur croyance ou réalité !

    Nous avons tous un rôle à jouer...

    Même s’il est nécessaire de prendre très au sérieux l’accompagnement des personnes suicidaires, nous avons tous un rôle à jouer !

    De nombreux intervenants ont fait remarquer qu’une intervention, même minime soi-elle en apparence, qui allège la souffrance de quelqu’un, même pour un moment, peut changer la donne et influer sur le cours du processus du suicide. Parce que jusqu’à la dernière limite le suicidaire espère une nouvelle chance, une main tendue, une solution miraculeuse, une réponse à son appel. Il ne s’agit pas de jouer au sauveteur, mais d’offrir une oreille, un cœur attentif à la souffrance de l’autre, parce que notre destinée ne serait-elle pas d’être heureux et de vivre éternellement !

    Serions-nous donc cette oreille ou ce cœur ?

    cvfg

    Journée Mondiale de prévention du suicide

     

     

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  •  9 Septembre Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale

     

    Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale

    Depuis 1999, le 9 septembre dès 9h 09, on "célèbre" (guillemets de rigueur !) dans le monde entier les conséquences néfastes de l'alcool consommé pendant la grossesse et l'allaitement et son corrolaire, le syndrome d'alcoolisation foetale.

    Les conséquences de la consommation d'alcool pendant la grossesse

    L'alcool consommé par les femmes a la capacité de très bien passer au travers de la barrière placentaire et donc toucher directement l'enfant à naître. Il agit notamment sur le système nerveux central du bébé et peut avoir des conséquences irréversibles sur son développement.

    Première cause de handicap mental non génétique

    Dans les pays occidentaux, la consommation d'alcool pendant la grossesse est la première cause de handicap mental d'origine non génétique chez l'enfant.

    Ces chiffres alarmants concernant chaque année en France 1 % des bébés qui y naissent, soit environ 8 000 bébés atteints (chiffres englobant l’ensemble des anomalies causées par l’alcool).

    Sensibiliser les mères et leurs compagnons

    La journée internationale de prévention du SAF est l'occasion de se mobiliser pour informer le grand public et les professionnels concernés par les questions de santé, quant aux séquelles potentielles d'une exposition prénatale à l’alcool.

    L'arrêt complet de la consommation d'alcool est très vivement recommandé dès le début de la grossesse et pendant toute sa durée. On estime en effet que le seuil en dessous duquel il y aurait un risque O n'existe pas. Voilà enfin une bonne raison d'appliquer notre fameux "principe de précaution".

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  • 8 Sept - Journée mondiale de la physiothérapie 

     

     

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    Commençons par une définition, qu'est ce que la physiothérapie ? 

    La consultation du dictionnaire nous apprend qu'on groupe sous le terme physiothérapie un certain nombre de techniques ayant pour but d'optimiser la fonction physique et la motricité des êtres vivants en utilisant des moyens physiques. 

    Ces moyens physiques peuvent être de natures très différentes : 

    • action mécanique (on parle alors de thérapie manuelle) 

       
    • chaleur ou froid (on parle dans ce cas de cryothérapie) 

       
    • électricité (électrothérapie) 

       
    • eau (hydrothérapie) 

       

    Mais aussi les exercices et les massages. On fait en général remonter la découverte de l'utilisation de ces techniques aux travaux de Sœur Elizabeth Kenny, une Australienne qui a commencé à travailler aux principes de réadaptation des muscles au Queensland vers 1910 et est ensuite allée aux États-Unis (1940). Elle reste dans les mémoires pour ses traitements contre la polio. 

    La journée mondiale de la physiothérapie est beaucoup plus récente puisque sa première édition remonte à 2008. Elle est depuis organisée chaque 8 septembre, à l'initiative du WCPT, comprenez la World Confederation for Physical Therapy. SCE  

     

    Le corps, un langage 

    Notre corps a cette particularité de retranscrire nos états d’âme, nos besoins, nos souffrances et nos aspirations les plus secrets. Même lorsque nous essayons de le cacher il est puissant à transpirer un langage non verbal que certains professionnels tentent et savent parfois avec professionnalisme et tact, décoder.  

    L’une de ces techniques de décodage, le massage, est particulièrement efficace, apaisante, discrète et avangardiste, en ce qu’elle travaille sur les trois dimensions du corps : le physique, le mental et les émotions.  

    Si vous ne le saviez pas, le massage dont les techniques sont différentes et multiples, contribue de prime abord à remodeler la silhouette, traite les imperfections cutanées et les soucis de peau grâce à l’évacuation des toxines, notamment la cellulite. Plus en profondeur, le massage agit principalement sur les douleurs : dos, cou, lombaires, tête, pieds, etc. En apportant soulagement, assouplissement,  réduction des tensions,  pour une tonification générale du corps.  

    Au niveau de la santé pure, le massage :  

      Agit sur la constipation en améliorant la digestion 

      Permet une meilleure circulation sanguine et lymphatique.  

      Aide à prévenir les maladies.  

      Chasse la fatigue.  

      Améliore la circulation de l'énergie.  

      Contribue au traitement de maladies graves comme le cancer 

      Aide à mieux traiter l'asthme.  

      Facilite l'accouchement. 

    • Favorise le sommeil 

       

      

      

    Cette action directe sur le corps revêts aussi des effets positifs sur l’esprit, la concentration et entraîne presqu’inévitablement, la prise de conscience de nos émotions du moment présent, influencées par nos histoires passées et nos espoirs futurs.  

      

    D’une manière générale, qu’ils soient profanes ou aguerris à l’utilisation régulière des massages détente, thérapeutiques, d’origines diverses et de techniques de plus en plus poussées, le corps, l’esprit et l’âme se trouvent chargés d’un bien-être total, relaxant.  

    Détente, bonne humeur, anti-stress, anti-dépressif,  caractérisent bien cette pratique en physothérapie qui prend de plus en plus de place dans notre société dont les maux nécessitent une prise en charge globale des individus.  

      

    S’il est judicieux que vous soyez attentifs au professionnalisme, sérieux et efficacité de l’institut de massage de votre choix. Il est aussi utile que vous cherchiez à vous faire du bien par cette seule technique individuelle de prise en charge de votre bien-être au quotidien et dans la durée.  

      

    Le massage thérapeutique 

      

    Le massage thérapeutique, à l’opposé du massage de détente, se focalise sur la zone à traiter. Sur la douleur spécifique. Il accompagne les pathologies graves et a des vertus de traitement aujourd’hui reconnues et recommandées.  

      

    A quelque niveau que ce soit, notre corps tridimensionnel a besoin que nous en prenions soin, au-delà de nos ressentis, de notre indifférence à l’écouter ou de notre ignorance.  

    Notre corps parle, en l’écoutant, il nous révélera qui nous sommes vraiment et nous aidera certainement à dépasser, devancer, préparer voir résoudre de nombreuses situations de traumatisme, de stress, de difficulté ou de souffrance.  

      

    En préventif ou en curatif nous n’avons qu’un corps, qu’un esprit, qu’une âme !  

    Quelles seront donc nos priorités ? 

      

    cvfg 

      

     

     

    L'institut Mon Bien Être, situé en plein centre de la Martinique, dans la commune du Lamentin, vous accueille dans un cadre champêtre entre ville et campagne pour un ressourcement total et global. Découvrez les techniques de massages détente, thérapeutiques et énergisants. Des produits naturels de choix et de Qualité Premium pour un retour au bien-être rapide et de longue durée. Plus qu'un institut de beauté ou de massages, Mon Bien-être, vous accompagne dans votre volonté d'être bien au quotidien. Venez et voyez !

    Journée mondiale de la physiothérapie

     

     

     

     

     

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  • LA GUERISON EST EN NOUS !

     

    LA GUÉRISON EST EN NOUS

     

     

    Le mot incurable, qui veut dire « qui ne peut être guéri », « inguérissable, malade, condamné », « qui n’est pas curable » n’est plus un terme utilisé par le seul corps médical, mais qui entre de plus en plus dans le vocabulaire populaire, autour des « grosses pathologies » que sont le cancer, l’infirmité, la paralysie, le diabète, les maladies cardiovasculaires etc.

    Ce diagnostique et cette annonce, bouleversent, de par l’expérience de vie des individus, de leurs amis, leur famille, du tout au tout la vie de l’individu. Change presque son identité, chez lui d’abord, ensuite chez les autres. L’annonce de tel diagnostique se présente comme une fatalité.

    Si le mot « maladie » signifie le « mauvais état du corps », celui de guérir évoque la défense, la garantie, la protection, le fait de redonner la santé. Or dans toute défense, il faut une stratégie, un angle d’attaque, une persévérance à toute épreuve pour avoir la victoire.

    Cette histoire que je vous invite à découvrir est le symbole d’une vraie défense, une bataille pour la vie et un message d’espérance et de solution à toutes les maladies quelles qu’elles soient.

    La médecine fait son diagnostique, vous, faîtes-le vôtre à la seconde où la situation dite incurable vient vous voiler la vision de la vie.

    La guérison est en nous !

    Ecoutez et voyez, l’expérience des autres encourage et enrichit.

    cvfg

     

    LA GUÉRISON EST EN NOUS

    Dans cette grande conférence de près de 2h30, Wayne Dyer explorera en profondeur son sujet le plus impressionnant à ce jour: Maîtriser l’art de la manifestation. Vous l’entendrez raconter son histoire de guérison d’une leucémie chronique lymphocytique (LCC), c’est-à-dire un cancer des globules blancs. Suite à cette annonce, il s’entend dire qu’il n’existe pas de traitement connu ou certain et qu’il devait « attendre et voir l’évolution des choses ». Que c’est-il passé alors pour cet homme qui passait au moins deux heures par jour à faire de l’exercice (notamment du yoga, de la randonnée, il nage dans l’océan), à méditer quotidiennement, à surveiller son alimentation… Comment expliquer qu’il ait fait un tel cancer ? Et comment explique-t-il sa guérison? Et son histoire bien que bouleversante n’est pas unique.

     

    Cliquer sur ce lien pour voir la vidéo :  Maîtriser l'art de la manifestation

     

    Vous avez besoin d'être accompagné, écouté, soutenu,

    Écrivez-nous : lifestance8@gmail.com ou appelez-nous : 0787 142 335 - 0781 188 778

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    MES CHEVEUX ME PARLENT  

     

     

    MES CHEVEUX ME PARLENT

     

     

    Michel Odoul, (professionnel de coiffure de haut niveau et propriétaire d’un salon à MES CHEVEUX ME PARLENTParis),  et Rémi Portrait,  expliquent dans leur ouvrage, Cheveu, parle-moi de moi. Le cheveu, fil de l'âme, paru en 2002, que sans  le savoir, nous bénéficions, d’un détecteur, baromètre, naturel intégré, sur la qualité de notre être : nos cheveux ! Ils nous parlent et traduisent ce que nous pensons, ressentons et vivons. Autant la vie et nos émotions ont un impact sur nos cheveux, autant, ils traduisent ce dont nous sommes inconscients. Rappelez-vous que la recherche d’ADN se fait aussi par le cheveu, or celui-ci porte notre histoire, nos gènes, ce qui nous définit.  

     

    Qu’est-ce que vos cheveux ? 

    Le cheveu est plus complexe qu’on ne le pense. Il est en fait un ensemble de fibres de kératine.  
     
    Chaque cheveu a trois couches : la cuticule (gaine extérieur du cheveu faite de couches d’écailles de kératine) qui servent à donner l’aspect des cheveux, s’ils sont soyeux, agressé, abîmés. En général, si les cuticules se cassent et que vos cheveux sont ternes et fourchus, il faut vite s’en préoccuper…  

    Le cortex, placé sous la cuticule, c’est un peu comme une écorce de fibres de protéines qui veille à l’élasticité, la vigueur et la couleur des cheveux.  
     
    Enfin la moelle, au centre du cheveu, est reliée au bulbe, c’est elle qui fournit les nutriments à la cuticule et au cortex.  

    La qualité et le type de nos cheveux dépendent essentiellement  dépend surtout de nos gènes et de nos hormones. En fait, Le sébum, un fluide gras sécrété par les glandes sébacées, protège le cuir chevelu en lui donnant brillance. S’il y en a trop les cheveux paraissent gras, s’il est en quantité normal, c’est que le cheveu est correctement lubrifié. 

     

    Le cycle de votre cheveu 

    Comme tout vivant,  le cheveu a un cycle qui se décline aussi en 3 phases :  

    > La phase de croissance (anagène) dure 2 à 7 ans, et concerne 85 % des cheveux. 
     
    > La phase d’involution (catagène) dure 2 à 3 semaines et concerne 1% des cheveux. 
     
    > La phase de chute (télogène) dure quelques mois et concerne 14% des cheveux. 
     
    Ce cycle intervient pour chaque cheveu. Mais comme il y en a qui poussent et qui tombent en même temps aussi ils sont à des stades différents et donc de longueurs différentes. C’est pourquoi il est normal d’en perdre chaque jour 30, 50, voire plus…. Pas d’affolement !  

    Un cheveu pousse en moyenne 1 à 1,5 cm par mois. Sans oublier qu’ils sont à des stade différents sur l’ensemble de la tête. On n’agit pas sur la croissance du cheveu en les coupant court puisque c’est par la racine qu’il pousse, mais on peut avoir une action bénéfique sur sa croissance  par :  

    1. Notre alimentation saine, équilibrée, riches en acides aminés pour soutenir la fabrication de kératine. Ex : Les lentilles,  

     

    Les besoins du cheveu dans notre alimentation :  

    Protéines : soya, haricots, amandes, pistaches,  

    Vitamine B : levure alimentaire, céréales, noix, champignons, chou-fleur,  

    Fer : germe de blé, pistaches, cacao, légumes verts feuillus,  

    Zinc : graines de citrouille, noisettes, germe de blé,  

    Soufre : noisettes, céréales, riz brun, pois, brocoli,  

     

    Les anti-stress de nos os et nos cheveux apporteront du fer, calcium et magnésium en apaisant le système nerveux et en évitant l’acidité du corps :  

    • Légumes verts, feuillus et colorés 
    • Germinations 
    • Fruits sucrés : pommes, melons, pêches, poires, kakis, dattes et bananes 
    • Céréales entières 
    • Amandes, noix du brésil et noix de coco 
    • Tisanes d’ortie, de prêle (riche en silice), d’avoine, de trèfle rouge ou de plantain 
    • Vinaigre de cidre de pommes 
    1. Une cure de compléments alimentaires pour booster la croissance, surtout les acides aminés souffrés, du zinc, du fer, de la vitamine B6 et bien sûr le silicum qui les renforce notamment en élasticité.  
    1. Le massage régulier du cuir chevelu, pour favoriser la circulation sanguine, l’élimination des cellules mortes et défectueuses pour faire la place aux nouveaux cheveux. Il s’agit de maintenir l’équilibre de vos cheveux et amène l’oxygène aux cellules capillaires. Réalimente le cuir chevelu en nutriments. Mais attention pour les personnes aux cheveux gras, de ne pas activer trop de sécrétion de sébum…Le recours à un professionnel est préférable. 

     

    Nos cheveux attaqués 

    Jours après jours, semaines, mois, années, nos cheveux sont agressés au quotidien : soleil, froid, brossage, élastiques, coupes inadaptés aux cuticules, mouillés, démêloir à petites dents, chaleur (sèche cheveux, fer à lisser), colorants, produits chimiques, défrisants etc.  

    http://ad.doctissimo.fr/5c/www.doctissimo.fr/pages_beaute/cheveux/exclu/1136223258/Middle/OasDefault/default/empty.gif/6745396538314e724d7a7341424b4c65Conseils pratiques 

    -Eviter de garder les cheveux mouillés ou de les mouiller systématiquement, ils sont plus vulnérables ! 

    -Préférez un démêloir à grosses dents  

    - Utilisez périodiquement les appareils à chaleur, comme, le sèche cheveu ou le fer à lisser car ils les dessèchent et tenez le sèche cheveu 10 à 15 cm du cheveu.  

    - L'automassage du cuir chevelu convient aux personnes qui ont les cheveux secs et le cuir chevelu déshydraté.  Comment faire ? 

     

    La technique de l'automassage 

    « Le massage se pratique avec la pulpe des doigts, les extrémités souples afin d'exercer une pression douce qui va réveiller le cuir chevelu. Les coudes sur la table pour bien répartir la pression de vos doigts, commencez l'exercice : SCE 

    1. Posez les doigts des deux mains, légèrement écartés, sur la tête au niveau de la zone frontale ; 
    1. Exercez une pression sur la peau avec un très léger mouvement de va-et-vient des doigts, pratiquement sans les bouger. C'est le cuir chevelu qui doit bouger et non les doigts ; 
    1. Varier la pression des doigts pendant cette exercice jusqu'à ressentir une impression de chaleur diffuse ; 
    1. Répéter cette mobilisation sur les autres zones du cuir chevelu, le dessus de la tête, les zones temporales, derrière les oreilles, et terminer par la nuque. 
    2.  

    Nos cheveux nous parlent  

    Selon Julien Allaire Naturopathe - Iridologue, nos cheveux et particulièrement leur chute, témoignent d’émotion de peur ou de colère. Ils dévoilent des informations, que nous cherchons à taire.  Selon l’ouvrage  « Selon la façon de se coiffer, selon le type de cheveu ou la couleur, selon les épis, selon l’implantation, le cheveu nous parle, il dévoile des informations sur notre organisme, sur notre vécu psycho émotionnel. […] Il exprime souvent un déséquilibre, une peur, une émotion à gérer et cela dépend de sa qualité, du type de cheveu »  

    C’est ce que l’on appelle le décodage biologique.  

    Il explique que la chute de cheveux « dépend de la zone de perte, les chutes correspondent à des peurs, il faut apprendre à se faire confiance ! Si la perte est centralisée sur le devant il s’agira peut-être de peur ou de colère. Si c’est sur le dessus, l’individu se dévalorise peut-être trop ! Lui a-t-on trop souvent dit « tu n’y arriveras jamais, tu n’as pas le niveau… Si par exemple nous avons des fourches ? Le cheveu exprimera peut-être la recherche de la direction à prendre ? Cherchons-nous notre chemin ? Que signifient des cheveux fins ? Quand le cheveu est plaqué au crane c’est un manque d’énergie vitale. Est-ce une personne qui a du mal à se positionner dans la vie ? Et les cheveux gras ? Ils sont en lien avec le foie, avec d’éventuelles colères rentrées. Et si l’on a des pellicules, elles pourraient avoir un lien avec l’élément Terre, Estomac, rate, pancréas et probablement au niveau émotionnel avec des problèmes de famille à régler ? Et au niveau du Coiffage ? Une coiffure en arrière peut signifier que l’on va de l’avant, alors qu’une frange dévoilerait que l’individu cherche à se protéger. Une mèche sur les yeux cachant le visage exprimerait un mal-être (exemple type de l’adolescent) » sce 

    Alors certainement, vos cheveux vous parlent par l’inconscient. Vous donnent des informations sur votre état de santé, l’état de vos phanères, comme le font nos poils ou nos ongles.  Car ces phanères, ont un rôle principal de protection contre les chocs thermiques, physiques. Mais ils servent aussi à plaire, à séduire. On y met du vernis, des nouex ou barrettes, des couleurs.  

    Mais ce que l’on sait le moins, c’est que ce sont des zones riches en énergie. Que le cheveu est directement lié à l’énergie du rein, lié souvent à la décision. Que le poil est lié à l’énergie des poumons, qui gère l’espace. Les ongles à l’énergie du foie, qui traduit un manque ou un besoin de prendre.  

    Tous sont liés entre eux, car les reins éliminent les toxines du sang et donc ont besoin des poumons centrale de traitement de l’oxygène nécessaire au sang pour faire exploser ces toxines, qui réduites en taille, sont plus facilement éliminées par les reins.   Une hygiène physique du rein qui va directement agir sur le cheveu et lui permettre d’éclore ou de faner.  

    S’ajoute l’hygiène de l’esprit régie par le système hormonal. Par exemple il est pruvé que la présence excessive d’hormones mâles est à la l’origine de la calvitie.  Attention, depuis quelques années on remarque que le phénomène d’alopécie, qui était plutôt masculin est de plus en plus féminin. Notamment chez les femmes qui ont de plus en plus de responsabilités et vivent un peu comme des hommes… 

    Blague à part, nous pouvons en savoir plus sur nous-mêmes en écoutant chaque parcelle de notre corps, car elle parle.  

    Que vous disent vos cheveux aujourd’hui ?  

    cvfg 

      

    MES CHEVEUX ME PARLENT

     

     

      

    MES CHEVEUX ME PARLENT

      

      

      

     

     

     

     

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  • DERNIÈRE CHANCE  

     

     

    DERNIÈRE CHANCE

     

     

    Qu’est-ce que la chance ? Existe-t-elle ?  

    Superstition ou fait ? Croyance ou réalité ? Certains pensent qu’un événement bon ou mauvais peut nous arriver sans qu’il y ait de lien de cause à effet alors c’est le fait du hasard (de la chance). Ainsi il semblerait que nous n’ayons aucun contrôle sur ce qui nous arrive. D’autres croient qu’une personne à de la chance, la cultive ou la provoque. Enfin certains crient au blasphème autour de l’expression « chance ou hasard », parce que Dieu contrôle tout, il permet tout, il ne peut donc y avoir de hasard.  

     

    La chance existe-t-elle ?  

    Quelques croyances sociétales ont longtemps été classées dans les faits hasardeux ou chanceux… Et puis une autre compréhension est intervenue et a tout changé… 

    « Le cas le plus célèbre de ce type de situation s'est déroulé aux Pays-Bas. À une certaine époque, le nombre de cigognes dans les villages variait de la même façon que le nombre d'enfants. Certaines personnes prétendaient que les cigognes apportaient les enfants, c'est-à-dire qu'elles étaient la cause de ces naissances. Aujourd'hui, nous savons que le toit plat de ces maisDERNIÈRE CHANCEons favorise la sécurité des cigognes. Également, les familles chauffaient plus régulièrement la maison lorsqu'un nouveau-né était présent et les cigognes nichent près des cheminées chaudes. Il s'agit d'événements corrélés, mais pas causals. 

    Si une personne marche près d'un immeuble briqueté et qu'elle reçoit une brique, il est possible de déterminer les causes physiques qui ont mené à la chute : joints mal faits, immeuble vieillissant, etc. La chute n'est donc plus une fonction des « paramètres » de la personne. Vu de cette façon, toute personne qui marche près de cet immeuble a une chance égale à toute autre de recevoir une brique. 

    Toujours selon cette approche, la chance est une façon d'exprimer une suite d'événements, bons ou mauvais, survenant sur une longue période de temps. Souhaiter « bonne chance » à quelqu'un n'allongera pas cette période, ce n'est qu'exprimer son désir qu'elle soit plus longue. 

    […] En Amérique du sud où les gens se font aider par des prêtres, lors de rituels, etc... où des personnes possédant des "dons, croyant aux anges". Elles affirment qu'il est possible d'augmenter leur chance en évitant certaines situation  

    Certains encouragent la croyance dans la chance comme étant irrationnelle, mais cela peut favoriser la pensée positive et ainsi améliorer les réponses d'une personne face à une maladie, par exemple. D'autres, tels Jean-Paul Sartre et Sigmund Freud, croient que la chance a plus à voir avec un système de contrôle des événements. Selon cette approche, quelqu'un qui affirme qu'il est malchanceux agit probablement de façon à se mettre dans des situations destructrices. De l'autre côté, les personnes qui se croient chanceuses récoltent peut-être le fruit de leurs choix de vie […] Si des personnes vivent des événements « chanceux » et « malchanceux » de façon aléatoire, ceux qui croient en leur chance y verront un bon ou un mauvais augure. Attitude probablement auto-renforcée, elle favorise leur adaptation à l'environnement. » SCE 

    Qu’y a-t-il de vrai dans tout cela ? Celui qui gagne au loto, est-il juste chanceux ? Celui qui a eu une belle vie, une épouse attentionnée, tout ce qu’il voulait dans la vie, est-il juste chanceux ?  

     Vivre sa chance !  DERNIÈRE CHANCE

     

     

    Wiston Churchill disait "La chance n’existe pas; ce que vous appelez chance, c’est l’attention aux détails". Philippe Gabillet, déclarait que « avoir de la chance, c'est avoir la capacité à gagner les concours de circonstances, c'est avoir la capacité à créer autour de soi un environnement favorable[1]. » 

    Qu’elle soit une circonstance favorable ou défavorable, une possibilité que quelque chose se produise, une éventualité, une aubaine, Le mot « chance » vient de l’ancien français « chéance », qui lui-même est tiré du latin « cadere, o, cecidi, casum » qui veut dire « tomber », « façon de tomber » « choir » « façon qu’ont les dés de tomber » et longtemps ce mot a été lié au jeu de dés, puis à la notion de hasard ou d’aléa, pour enfin aboutir à une positivité, un événement positif.  

    Alors comment un concours de circonstance jugé malheureux ou heureux peut avoir une influence sur le succès, la réalisation, la réussite ou l’échec ? Comment un contexte jugé favorable ou non à une action, peut avoir autant d’impact ? Qui crée ce contexte ? Qui amène ces circonstances ?  

    Notre vie serait-elle faîte de probabilités ? Calculons-nous en permanence nos chances de succès dans la vie ? Notre réussite, bonheur et circonstances heureuses seraient-ils faits d’occasions éphémères, de possibilités subjectives estimées ? Des opportunités passagères ?  

     

    Laurence Lemoine, dans son article paru en juin 2013 dans Psychologies, intitulé «La chance existe-t-elle ? » disait « Quand bien même elle ne serait qu'une manière d'interpréter le hasard ou de poser un regard optimiste sur le monde, croire en elle nous est nécessaire. Pour avoir foi en l'existence d'abord. Mais aussi pour œuvrer à notre bonne fortune. » et c’est là toute la différence !  

    Si le hasard ou la chance existait vraiment sans que nous n’ayons aucune interaction dessus, ne parlerait-on pas de prédestination ? D’inégalités entre les opportunités des uns et des autres ? De préférences ? D’inégalités de prédispositions naturelles positives ou négatives ? De contextes culturels ou éducationnels propices ou pas ?  

    « Il existe partout et toujours, de façon inconsciente, une disposition à vivre un miracle », écrivait Carl Gustav Jung selon l’article de Laurence Lemoine. Et parfois, les histoires extraordinaires et invraisemblables, voire, selon nous, inattendues ne sont que le fruit du « destin » ou ce que nous appelons communément « hasard »(« az-zahr » jeu de dés en arabe), parce que nous ne l’avions pas prévu, orchestré, programmé consciemment, mais inconsciemment oui ! Or c’est là que tout ce joue : notre inconscient ou plus précisément subconscient !  

     

    Comprendre notre fonctionnement DERNIÈRE CHANCE

    Les mots et leur signification ayant une importance capitale pour une meilleure compréhension de notre passé, notre présent et notre futur, revenons à notre compréhension de nous-mêmes. L’homme est le résultat de 4 états interdépendants : physique, émotionnel, mental et spirituel.  

    Ce mental en particulier est structuré selon le concept Freudien du Conscient, de l’inconscient et du subconscient. Il enregistre tous les incidents de vie d’une personne. 

    Le conscient est à la fois la zone de nos sensations, de notre perception de la réalité subjective. C’est la matière même de notre corps physique. Il s’organise autour de nos sens, notre mémoire, nous situe dans le temps et l’espace.  

    L’inconscient, signifie absence de conscience. Il est plutôt la zone de pulsion, du plaisir. Il est construit par le processus de refoulement (quand le désir et les pulsions ne sont pas acceptés et doivent être dirigés ailleurs), qui le rend hors de portée du conscient. Il se nourrit de notre hérédité, nos acquis et de nos refoulements. C’est un peu le puits de notre libido, de notre énergie psychique. Ce sont tous les automatismes de l’esprit et du corps. C’est la zone dynamique de l’instinct, du biologique, qui influence en permanence le comportement et les expériences.  

    Le conscient communique avec notre inconscient par le biais du préconscient au travers du langage. 

    Alors que le conscient est formé par les mots. L’inconscient est formé de la représentation de phonèmes, de choses, qui concernent notre corps et ont été vécues avant la parole. Le préconscient est la censure entre les deux, qui ne permet pas le passage de l’un à l’autre, sans transformation.  

    Le subconscient, lui, est la zone se trouvant entre l'inconscient et la conscience claire. Littéralement, il signifie tout ce qui se place juste sous la conscience et donc qui est acquis. Des automatismes que l’on apprend. Le contenu du subconscient est passé par le conscient pour s’inscrire dans l’inconscient. On peut donc dire que le subconscient fait partie de l’inconscient parce qu’il n’est pas conscient.  

    C’est 90 % du cerveau. C’est ce que j’ignore de moi et qui habite au plus profond de moi, dans ma mémoire, mon corps, mes cellules.  

     

    En résumé 

    Notre inconscient régule nos fonctions vitales : la température de notre corps, la circulation sanguine, le rythme cardiaque, la pousse des cheveux, des ongles etc. Il emmagasine tous nos souvenirs depuis notre naissance, tous nos apprentissages, nos ressources, nos savoir-faire. Aujourd’hui vous marcher sans vous soucier mais vous l’avez appris plus jeune. Enfin, il nous protège en refoulant les événements traumatisants, les informations déplaisantes pour qu’elles ne viennent plus bloquer notre conscient.  

    Mais il y a une partie de cet inconscient dont on parle peu, qui est juste sous la conscience, et est souvent inconsciente mais est surper consciente c’est l’esprit infini, l’énergie infinie, la puissance infinie, le divin, le tout, ce que certains appellent Dieu, d’autres Maître, d’autres Seigneur, d’autres Univers…et habite notre subconscient. Car il ne fait aucun doute qu’il y a une puissance plus grande que nous qui harmonise et orchestre, fait fonctionner l’univers ! Cette puissance est présente partout et en nous dans une unicité complète et parfaite.  

     

    C’est le lien entre ces trois parties : conscient, subconscient et inconscient, étroitement liées entre elles et reconnues par la personne qui permet à cette personne d’harmoniser ses ressources et d’obtenir ce qu’elle recherche dans la vie. C’est ainsi qu’elle utilisera son plein potentiel, et tout ce qui alimente ses ressources comme la méditation, la pensée positive, etc. Pour attirer les événements qu’elle souhaite à l’écoute de ses besoins et en conscience du moment présent de la volonté divine.  

    DERNIÈRE CHANCE

    Votre chance ne peut donc être la dernière !  

    Quand vous distinguez que ce qui dépend de nous est plus infini que nous ne le pensons, on se rend bien compte que le discours de la chance perd pied…Et l’expression « je n’ai pas de chance » ne tient plus debout, car en chaque événement jugé négatif paraît une expérience positivDERNIÈRE CHANCEe, constructive et créative. « Toucher du bois » n’est plus qu’une vieille superstition. 

    C’est alors notre regard (subconscient) sur le monde, les autres, notre vie qui change du tout au tout. Tout devient surprises, acceptation et transcendance !  

    Aucun de nous n’est maudit sur cette terre, s’il ne s’accepte comme tel comme une fatalité. Préféreriez-vous remettre votre sort au gri-gri, roulette russe, voyance, numérologie etc. alors que vous pourriez être maître de décider de ce qui vous arrive par un processus totalement divin, dont nous avons naturellement hérité, comme un cadeau d’un grand prix au-delà des erreurs d’éducation, des croyances restrictives de notre culture ou des préjugés si faciles à nous déstabiliser ?  

    La seule voie pour retrouver « notre chance », et la garder, si nous y croyions et estimions nager dans une pseudo malédiction, est de retrouver notre nature profonde.  
     

    Anne-Laure Gannac, journaliste à Psychologie, a interviewé l’ancien tennisman professionnel, amateur de squash et d’échecs, Denis Grozdanovitch et à la question Que conseillez-vous pour apprendre à saisir sa chance ? Considérez sa réponse… 

    « L’observation des animaux. Le chat, par exemple : regardez-le dormir. À la moindre souris qui passe ou feuille qui virevolte, il bondit de manière foudroyante alors qu’on le croyait en pleine léthargie. Le chat ne se pose pas de questions : il ne rate pas une occasion de jouer. Je préconise aussi l’art du jardin – à l’anglaise, surtout pas à la française ! – pour reprendre contact avec la nature, notre nature sauvage. Puis cultiver le goût des temps morts. Je me souviens d’un jour où j’avais fait attendre mon père. J’arrive en m’excusant, il me répond : « Oh non ! Ne t’excuse pas, j’ai appris à aimer attendre. » C’est dans l’attente que l’on se rencontre un peu soi-même, mais aussi que quantité de choses peuvent nous arriver. Avez-vous remarqué que l’on peut passer quinze jours dans un hôtel sans parler avec personne et, au moment de partir, faire une rencontre passionnante ? Parce que, à ce moment-là, on ne court plus après rien, on se détend, on lâche prise… 

     

    Selon vous, pouvons-nous vivre dans cet état d’émerveillement permanent au quotidien ? 

    Attention, il ne s’agit pas non plus de chercher à s’émerveiller sans cesse. Un poète de la Chine ancienne raconte sa visite d’un pays magnifique, où il fait des rencontres sublimes. Pourtant, il termine chaque strophe de son récit par « rien de spécial ». Pour moi, c’est cela, l’état poétique. C’est se rendre disponible à vivre le merveilleux la chance, mais sans pour autant sombrer dans l’idéalisme. Car, alors, on risque de perdre le contentement simple que l’on a à exister dans un moment heureux. 

     

    La chance, un état d'esprit ? 

    « Saisir sa chance demande un esprit poétique » Le poète Denis Grozdanovitch nous invite à « desserrer les mâchoires contraignantes de notre cartésianisme » en vue de nous rendre disponibles pour vivre le merveilleux. » Fin de citation.  

    Notre chance ne sera jamais la dernière, elle n’est que la première d’une nouvelle expérience !  

    Alors saisissons-la !  

    cvfg 

     

    LE DESTIN

    n'est pas une question de Chance

    c'est une question de CHOIX

    Ce n'est pas une chose qui doit être attendue,

    Mais une chose qui doit être accomplie.

    William Jennings Bryan

     

     

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