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    PARENT, AMI, CONJOINT : DÉMASQUER UNE PERSONNE TOXIQUE

     

     

    Pervers narcissique, paranoïaque, arnaqueur... Les personnalités toxiques profitent du lien amical ou familial qu'elles entretiennent avec leur victime. Mais il est parfois difficile d'ouvrir les yeux, surtout quand il s'agit d'un proche. Medisite vous aide à les démasquer et à leur échapper, avec les conseils de Joe Navarro, ancien agent profiler au FBI.

     
     

    Pervers narcissique : égoïste et rabaissant

    Cette personne qui réussit toujours grâce aux mensonges et aux tricheries alors que vous vous évertuez à travailler dans les règles, vous connaissez ? Les pervers narcissiques font partie de ces personnes toxiques qui sont prêtes à tout pour masquer leur manque de confiance en elles.  
    Le centre du monde : se vanter, inventer des connaissances célèbres, dépenser beaucoup d'argent pour être la plus belle ou le plus beau. "Ils utilisent leur présence pour exercer un impact sur les autres", explique Joe Navarro.
    Dévaloriser pour se valoriser : le pervers narcissique veut passer pour quelqu'un d'exceptionnel alors qu'il ne l'est pas. Pour le cacher, il sait pousser à la confidence pour trouver votre faiblesse et l'utilise pour se mettre en valeur. Physique, vêtements, travail... Jamais satisfait, il passe son temps à critiquer sa victime en privé et en public.
    Faussement gentil : lorsqu'un pervers narcissique aide ou prête de l'argent, il le rappellera tout le temps et exige que sa victime lui en soit éternellement redevable.
    Contrôler les autres : les pervers narcissiques n'hésitent pas à isoler leur proie en prétendant les aider pour finalement éloigner tout proche qui pourrait ouvrir les yeux de sa victime sur sa vraie personnalité.
     
     
     

    L'instable : il change constamment d'humeur

    Un jour, ils remueraient ciel et terre pour vous et le lendemain ils vous envoient les pires insultes à la figure. Les personnes émotionnellement instables profitent de l'amour de leurs proches et puisent toute leur énergie. 

    Des sautes d'humeur constantes : avec eux impossible de profiter de la vie. On ne sait jamais quand ils vont passer de l'euphorie à la colère ou commettre un acte répréhensible qui pourrait nous mettre mal devant les autres.
    Des crises de colère violentes : "Au début, leur colère est verbale, écrit Joe Navarro profiler pour le FBI. Puis cela devient physique. Coups, objets cassés, tentative de suicide..."
    On a peur de lui dire non : au risque que leur colère soit telle qu'ils peuvent vous rendre la vie infernale.

     

     

    Le paranoïaque : jaloux, il se méfie de tout

    "Vous devez identifier et craindre leurs ennemis, sinon il y a quelques chose qui ne va pas chez vous." C'est ainsi que Joe Navarro, profiler au FBI, a appris à démasquer une personnalité paranoïaque. 

    Toujours mécontents : au supermarché, au travail et même en vacances... Un paranoïaque trouve toujours quelqu'un qui a tout fait pour lui nuire et le fait savoir en râlant.
    S'adapter à ses crises : tout votre quotidien se synchronise avec leur paranoïa. "Parce qu'il a tendance à vivre comme un ermite, il attend que vous fassiez comme lui", écrit Joe Navarro.
    Toujours attaquer : pour eux, tout est propice au conflit. Même les compliments leur paraissent douteux. La discussion revient toujours au même point : la conspiration contre leur personne.
    Jaloux maladif : même si vous restez cloîtré constamment chez vous, un paranoïaque pensera que vous le trompez et n'hésitera pas à vous tester pour vous démasquer.

     

     

    Le prédateur : séducteur, menteur et voleur

    "Vous devez rester toujours sur vos gardes, cacher ce à quoi vous tenez et essayer de ne pas les contrarier ou lutter pour survivre." Dans son livre*, Joe Navarro, agent du FBI qui a interrogé les plus grands tueurs en série et récidivistes les classent dans la catégorie des prédateurs.

    Aucun remord : un prédateur n'hésitera pas à utiliser l'amour et l'innocence d'une personne pour arriver à ses fins comme voler ou tirer profit d'une situation dramatique.
    Intrusif : ce genre de personnes devient étrangement amicale rapidement et cherche à savoir des choses personnelles sur sa victime. Ils "connaissent aussi les paroles qui intimident", écrit le spécialiste. Chantage, séduction, menace... Très cultivé, il déniche les faiblesses de sa victime et les utilise pour la soumettre à son plan.
    Mettre les autres en danger : un prédateur serait capable de vous convaincre de cacher ses activités délinquantes devant la police ou un vol commis au travail devant le patron. Si vous vous faites prendre à sa place ? Il s'en fiche.

    *Attention personnalité dangereuses, Joe Navarro ancien agent du FBI, Leducs Editions, 2015

     

     

    5 questions à se poser pour démasquer une personne toxique

    Narcissique, prédatrice, paranoïaque..."Dans la réalité, une personne dangereuse est souvent un mélange de plusieurs types de personnalités", explique Joe Navarro. Il arrive que quelqu'un soit narcissique au point d'avoir besoin d'être vénéré, mais aussi paranoïaque en forçant ses victimes à le devenir et prédateur en leur volant de l'argent avec leur consentement. Selon le profiler du FBI c'est le cas des gourous de sectes. Ceci est un cas extrême, mais ce mixte de personnalités peut également se retrouver avec moins d'ampleur chez un proche, un voisin ou un patron.
    Comment faire ? Selon Joe Navarro, pas besoin d'arriver à identifier quel trait est le plus marquant. Le plus important est de tous les lister et déterminer le degré de dangerosité de la personne. Il propose une liste decinq questions à se poser rapidement pour évaluer une personnalité toxique potentielle : 
    1- Est-ce qu'il me donne une impression négative ?
    2- Est-ce qu'il fait des choses illégales, fantasques, déconcertantes ou qui bravent les normes sociales ?
    3- Est-ce qu'il a tendance à exploiter les autres ?
    4- Est-ce qu'il fait des choses dangereuses ?
    5- Est-ce qu'il agit avec impulsivité, sans se contrôler ?

     

     

    Comment échapper à une personne toxique ?

    Insulte, violence, vol… Il est parfois difficile d'ouvrir les yeux sur un proche que l'on aime ou lorsqu'on ignore que de telles pathologies existent. Mais il faut se protéger car selon Joe Navarro "si vous ne faites pas quelque chose, ces personnes vont vous agacer, vous effrayer vous épuiser physiquement et moralement".
    Ne pas essayer de jouer le psychologue : lors de ses interrogatoires, le profiler raconte avoir rencontré tous les types de personnalités toxiques citées dans son livre. "Ils manquent d'introspection et de volonté pour faire l'effort d'améliorer leur comportement", met-il en garde. Il ne faut pas penser que l'on peut arranger les choses en les faisant parler. Seul un spécialiste de la santé mentale pourra le faire. Et encore… "Les personnalités dangereuses sont réfractaires au changement."
    Etre prudent : si une personne a eu un comportement violent ou insultant et s'il s'excuse juste après ou tente de vous faire croire que c'est votre faute, il ne faut pas minimiser les choses. Restez vigilant, gardez des traces pour que cela ne se retourne pas contre vous et surtout ne vous laissez pas isoler en éloignant des amis ou proches qui pourraient vous ouvrir les yeux.
    Fuir : les victimes des personnalités dangereuses sont souvent très attachées par un lien familial ou amoureux voire hiérarchique. C'est comme ça qu'un prédateur en profite. Même s'il est difficile d'ouvrir les yeux sur un proche que l'on aime, "si il ou elle devient instable, irrationnel ou commet un délit", pour le profiler Joe Navarro il n'y a qu'une seule solution : s'éloigner. 
    Réfléchir avant d'agir : accélérer une relation, une signature de chèque ou d'un contrat… Un prédateur essaye toujours de mettre sa victime dans l'urgence pour qu'elle n'ait pas le temps de réfléchir mais qu'elle agisse selon son bon vouloir. 
    Il ou elle menace de se suicider ? Lorsqu'on se rebelle contre une personnalité dangereuse, son principal recours est souvent le chantage émotionnel. Que ce soit vrai ou non, vous n'êtes pas habilité à prendre la situation en main. Annoncez-lui que vous allez appeler les secours si c'est vrai, c'est à eux de gérer la situation, sinon le prédateur va vite changer d'avis. Ensuite : prenez vos distances.

     

    Publié par Bénédicte Demmer, rédactrice santé

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  • sante-nutrition.org

    Comment détoxifier sa thyroïde des radiations

    pour une santé optimale

     

    thyroide

     

     

     

    La plupart d’entre nous avons entendu parler des centaines de bienfaits de l’huile de noix de cocoet vous pouvez avoir entendu parler également de l’incroyable pouvoir de détoxification de la zéolite. Vous êtes bien sûr au courant de la destruction que la catastrophe nucléaire de Fukushimacause au monde entier, avec une augmentation de 26% des cas d’hypothyroïdie chez les nourrissons en Californie dans les neuf mois suivant Fukushima comparée à l’année précédente (1).

     

    Même si les officiels continuent de minimiser l’ampleur de la catastrophe, beaucoup de gens se tournent vers les propriétés médicinales prouvées de substances naturelles comme la noix de coco et la zéolite pour les aider à maintenir leur thyroïde – entre autres –  en bonne santé dans un contexte de hausse des niveaux de radioactivité dans l’environnement à la suite de Fukushima.

    Voici des choses simples et naturelles que vous pouvez faire pour maintenir votre thyroïde dans une condition optimale.

    Radiations et santé de la thyroïde

    Alors, quel est le rôle exactement de la thyroïde? Pourquoi est-ce si important qu’elle soit saine? Et quels sont les effets de la radiation sur les fonctions de la thyroïde?

    La thyroïde est une glande en forme de papillon située dans la gorge, et elle contrôle la vitesse à laquelle le corps utilise de l’énergie, fabrique des protéines et elle contrôle la sensibilité du corps à d’autres hormones.

    La thyroïde produit les hormones essentielles T3 et T4, qui régularisent la croissance et le rythme de fonctionnement de plusieurs systèmes du corps. Ces hormones régulatrices du corps sont composées d’iode, et c’est là que les radiations entrent en jeu. Lorsque l’iode 131 radioactif comme celui émis par la catastrophe de Fukushima pénètre dans le corps, il est absorbé dans le sang et est pris pour de l’iode sain par le corps. Il est donc absorbé par la glande thyroïde, tuant des cellules et provoquant des mutations comme le cancer dans les tissus environnants.

    Une étude de novembre 2013 de 200 000 enfants de la préfecture de Fukushima, menée par l’Université médicale de Fukushima, a révélé que 59 enfants ont déjà le cancer de la thyroïde! Dans une population de cette taille, un ou deux enfants atteints d’un cancer de la thyroïde serait considéré comme normal. Les chercheurs ont également testé les kystes ou nodules pré-cancéreux, et 56 % des enfants testés avaient des kystes pré-cancéreux sur leur glande thyroïde. Ce qui fait plus de 110 000 enfants dans la zone immédiatement autour de Fukushima seulement! (2)

    La cause principale de la maladie de la thyroïde est l’exposition aux radiations, et en particulier à l’iode 131.

    L’iode radioactif ne dispose que d’une-demie-vie  de 8 jours (ce qui signifie que sa radioactivité se divise par deux tous les huit jours). Certains prétendent encore qu’au moment où elle a atteint la Côte Ouest des Etats-Unis, elle n’a posé aucun danger aux humains, mais les résultats suggèrent le contraire. Il se peut que les adultes ne soient pas aussi touchés, mais elle a clairement un effet sur les nourrissons, spécialement les cellules extrêmement sensitives de foetus in utero, même à des doses de radiation relativement faibles.

    C’est une aide considérable de se supplémenter en iode pour bloquer l’absorption de l’iode 131 radioactif. Si votre corps a beaucoup d’iode sain disponible comme Nascent (une forme extrêmement bio-disponible d’iode colloïdal), il aura moins besoin d’absorber et de tenter d’utiliser l’iode 131 radioactif s’il pénètre dans le corps.

    Il est devenu de plus en plus clair que les programmes scientifiques financés par le gouvernement ne comprennent pas encore – ou ne veulent pas admettre à quel point l’exposition aux rayonnements affecte le corps humain. Les troubles de la thyroïde sont de plus en plus répandus, et pas seulement dus aux radiations de Fukushima et militaires, mais également à des traitements médicaux de radiothérapie. Un rapport de la US National Library of Medicine intitulé « Troubles de la thyroïde induits par la radiothérapie », déclare :

    « L’hypothyroïdisme primaire, dysfonctionnement de la thyroïde radio-induit le plus fréquent, affecte 20-30 % des patients qui ont suivi un traitement de radiothérapie dans la région du cou, avec approximativement la moitié des problèmes qui surviennent au cours des 5 premières années après le traitement. Le risque relatif de cancer radio-induit (principalement des tumeurs bien différenciées) est 15-33 fois plus élevé que dans la population non irradiée » (3)

    Une autre étude choquante sur le traitement de radiothérapie, publié dans le journal revu par les pairs « Stem Cells » et écrit par des chercheurs du Département d’oncologie du Centre Général du Cancer de l’Université UCLA de Los Angeles, a trouvé que :

    « En dépit du fait que la moitié de toutes les cellules tumorales sont tuées à chaque traitement, les traitements par radiation sur les cancers du sein transforment d’autres cellules cancéreuses en cellules-souches cancéreuses qui sont largement plus résistantes aux traitements que les cellules tumorales normales. L’équipe de chercheurs a trouvé que les cellules-souches induites par les rayonnements devenaient 30 fois plus susceptibles de former des tumeurs par rapport à des cellules du cancer du sein non irradiées ». (4)

    Il est clair que l’exposition aux rayonnements, même à des niveaux considérés comme « sûrs » par la médecine, peut avoir un effet désastreux sur notre santé physique.

    Heureusement, vous avez quelques moyens d’éliminer les toxines radioactives de votre corps.

    La zéolite: la championne de l’élimination des particules radioactives

    Les zéolites ont longtemps été reconnues pour absorber les particules radioactives y compris le césium 137, le strontium 90 et l’iode 131. A Tchernobyl, 500 000 tonnes de zéolite ont été versées dans les réacteurs pour arrêter la propagation de particules radioactives, la zéolite a été incorporée à des biscuits pour les enfants afin de bloquer l’absorption des rayonnements et la zéolite a également été donnée au bétail et répartie sur les cultures pour protéger l’approvisionnement alimentaire des radiations. (5)

    La zéolite peut absorber et éliminer les métaux lourds comme le mercure, le plomb, le cadmium et l’arsenic de l’organisme, équilibre le pH et rétablit le corps à un état de santé équilibré.

    Il a été également remarqué que la zéolite semble activer le gène  p21 (Self Destruct) dans les cellules cancéreuses, qui conduisent les cellules cancéreuses et tumorales à l’apoptose. (auto-destruction)(7)

    La zéolite a les propriétés incroyables énumérées ci-dessus sans emporter avec elle les éléments nutritifs nécessaires et sans créer d’effets secondaires indésirables. C’est pourquoi  la zéolite liquide pure a reçu le statut « GRAS » (généralement reconnu comme sûr) par la FDA américaine. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur les zéolites, incluant des études examinées par des pairs sur la marque NCD2, des rapports de recherche et plus encore, consultezpureliquidzeolite.com.

    L’huile de noix de coco: un héros des temps modernes pour la santé

    Nous vivons dans un monde où les huiles polyinsaturées destructrices du métabolisme, comme l’huile de soja ou les huiles végétales sont un aliment de base de tous les jours. Vous pouvez en trouver dans presque tous les aliments préparés.

    Ray Peat, Ph D, est Docteur en  physiologie et, depuis 1968 étudie les progestérones et les hormones connexes. Il déclare qu’il y a eu une augmentation subite des huiles polyinsaturées dans la chaîne alimentaire après la 2e guerre mondiale qui a causé de nombreux changements dans les hormones.

    « Les effets les mieux compris de leurs huiles polyinsaturées sont leur interférence avec la fonction de la glande thyroïde. Les huiles insaturées bloquent la sécrétion de l’hormone thyroïdienne, ses mouvements dans le système circulatoire, et la réponse des tissus à cette hormone. Quand les hormones de la thyroïde sont déficientes, le corps est généralement exposé à des niveaux accrus d’oestrogènes. L’hormone thyroïdienne est essentielle pour produire les ‘hormones protectrices ‘progestérone et pregnenolone, et ainsi, ces hormones sont réduites lorsque quelque chose vient interférer avec la fonction de la thyroïde.  L’hormone thyroïdienne est indispensable pourl’utilisation et l’élimination du cholestérol, de sorte que le cholestérol est susceptible d’être augmenté par tout ce qui bloque la fonction thyroïdienne. »

    La raison pour laquelle les huiles polyinsaturées sont si préjudiciables est qu’elles contiennent des acides gras à longue chaîne ou des triglycérides à chaîne longue (LCTs). Ces acides gras à longue chaîne entraînent le gain de poids et sont utilisés dans les aliments pour le bétail afin de les engraisser avant de les vendre. Les acides gras à longue chaîne altèrent la fonction thyroïdienne car ils s’oxydent rapidement et deviennent rances. Lorsque ces huiles rances oxydées sont présentes,elles altèrent énormément la conversion des hormones T4 en T3 dans le foie. Si cette conversion ne se produit pas, le corps ne peut produire les enzymes dont il a besoin pour transformer les graisses en énergie, et cela est symptomatique de l’hypothyroïdie.

    L’huile de noix de coco est une huile saturée. Elle contient des acides gras à chaîne moyenne ou des triglycérides à chaîne moyenne (MCTs) et favorise la perte de poids et l’augmentation du métabolisme.

     

    Le Dr Ray Peat dit:

    « Lorsque les huiles sont stockées dans nos tissus, elles sont beaucoup plus chaudes et plus directement exposées à l’oxygène qu’elles ne le seraient dans les graines, et ont ainsi énormément tendance à s’oxyder. Ces processus oxydatifs peuvent nuire aux enzymes et d’autres parties des cellules, et particulièrement leur capacité à fournir de l’énergie. Les enzymes qui décomposent les protéines sont inhibées par les graisses insaturées ; ces enzymes sont nécessaires non seulement pour la digestion, mais également pour la production des enzymes thyroïdiennes, l’élimination des caillots, l’immunité, et la capacité d’adaptation en général des cellules.

    Les risques de coagulation anormale du sang, d’inflammation, de déficience immunitaire, de chocs, de vieillissement, d’obésité et de cancer sont accrus. Les hormones thyroïdiennes et la progestérone sont diminuées.

    Puisque les huiles insaturées bloquent la digestion des protéines dans l’estomac, nous pouvons souffrir de malnutrition alors même que nous ‘mangeons bien’. Il se produit de nombreux changements dans les hormones causés par les graisses insaturées. Leur effet le mieux connu est leur interférence avec le fonctionnement de la glande thyroïde. Les huiles insaturées bloquent la sécrétion des hormones thyroïdiennes, leur mouvement dans le système circulatoire, et la réponse des tissus aux hormones.

    L’huile de noix de coco est unique dans sa capacité à prévenir le gain de poids ou à guérir l’obésité, en stimulant le métabolisme. Elle est rapidement métabolisée, et fonctionne à certains égards comme un antioxydant ».

    L’huile de noix de coco est incroyablement stable et donc n’alourdit pas le corps avec le stress oxydatif comme le font les huiles végétales. De plus, elle n’a pas besoin d’être décomposée par les enzymes comme les triglycérides à longue chaîne des huiles végétales.

    Cherie Calborn, MS, nutritionniste clinique et auteur de Washington, déclare:

    « Puisque le foie est le principal site des dommages produits par des huiles oxydées et rances qui altèrent la membrane des cellules, et puisque le foie est l’endroit où se produit en majorité la conversion de T4 en T3, l’élimination des acides gras à longue chaîne de l’alimentation et leur remplacement par des acides gras à chaîne moyenne présents dans l’huile de noix de coco peut, dans la durée, aider à la reconstruction des membranes cellulaires et l’augmentation de la production d’enzymes qui vont aider à promouvoir la conversion des hormones T4 en T3. (6)

    Boire des jus de fruits et légumes pour guérir

    Boire des jus de fruits et légumes est l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour votre corps, en lui fournissant une nutrition extraordinaire en même temps qu’une excellente détoxination. Boire des jus procure de nombreux bienfaits. Les jus fournissent une abondance de vitamines et minéraux, ainsi qu’une énorme stimulation des enzymes pour la digestion. De cette façon, on n’impose pas au corps un grand travail pour digérer et extraire tous ces nutriments, il lui suffit d’absorber.

    Si vous ajoutez de la zéolite à vos jus, c’est comme si vous échangiez des bottes de plomb pour des chaussures de course légères – la différence est incroyable. Dans une étude pilote de 55 personnes, menée par le Dr Gabriel Cousens au The Tree of Life Institute, il a constaté qu’un jeûne au jus de légumes avec la dose maximum de Natural Cellular Defense Pure Liquid zéolite, élimine 88 % des 800 toxines mesurées , en une semaine. Cela comprenait le mercure, le plomb, les pesticides, l’uranium appauvri, le téflon et beaucoup d’autres. Ceux qui ont continué pendant 2 semaines avaient 100 % d’élimination de toutes les toxines du corps. Pour en savoir plus au sujet de cette étude, vous pouvez consulter Pure Liquid zéolite.

    La peau, barrière extérieure

    Une autre façon pour le corps à bénéficier des propriétés curatives de l’huile de noix de coco et de la zéolite est par absorption transdermique. La peau humaine est comme un tissu serré, apparemment imperméable mais poreuse à l’échelle microscopique. Il ya des milliers de pores sur chaque cm² de peau, agissant comme un millier de bouches ouvertes, absorbant ce qui est appliqué sur la peau directement dans la circulation sanguine et le système lymphatique. Pensez aux patchs à la nicotine ou aux patchs contraceptifs: la peau peut être utilisée pour contourner le système digestif et transmettre des ingrédients actifs dans le corps.

    En tant que plus grand organe du corps, la peau présente un puissant potentiel pour transmettre les bienfaits de l’huile de noix de coco et de la zéolite directement là où le corps en a le plus besoin. Nous avons récemment trouvé une société canadienne offrant un tel produit: une crème noix-de-coco-zéolithe transdermique. Pour en savoir plus à ce sujet, vous pouvez consulter EarthSun.ca.

    Alors qu’est-ce que tout cela signifie pour vous et votre thyroïde?

    Vous devez vous concentrer sur absorber les bonnes substances, par la bouche ou par la peau. En buvant des jus verts avec de la zéolite pour éliminer les particules radioactives, les métaux lourds et les autres substances toxiques de votre corps, et en échangeant vos huiles de cuisson et de salade par l’huile de noix de coco, vous pouvez donner à votre organe en forme de papillon le soutien dont il a besoin pour atteindre une santé optimale et vous protéger contre la effets incalculables de radioactivité dans l’environnement.

     

     

     

    Références:

    (1) ”Fukushima Fallout: Damage to the Thyroids of California Babies-Open Journal of Paediatrics –Joseph Mangano MPH MBA“

    (2)  http://www.fukuleaks.org/web/?p=11726

    (3) “Radiotherapy-induced thyroid disorders”Us National Library of Medicine titled Radiotherapy-induced Thyroid Disorders- Jereczek-Fossa BA1, Alterio D, Jassem J, Gibelli B, Tradati NOrecchia R. june 2004

    (4) New study: Radiation treatments create cancer cells 30 times more potent than regular cancer cells- Natural News March 19, 2012 by: Tony Isaacs

    http://www.tbyil.com/articles.htm

    (5) La roca magica: Uses of natural zeolites in agriculture and industry,  Frederick A. Mumpton, March 30 1999 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC34179

    (6) How to Help Your Thyroid with Virgin Coconut Oil- Copyright 2003 Cherie Calbom and Tropical Traditions

    Source : Wake Up World

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  • sante-nutrition.org

    La racine de pissenlit: Plus efficace que la chimiothérapie

     

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    Vous vous souvenez peut-être comment votre grand-mère vous faisait un sirop de pissenlit pour votre santé, sachant que cette plante a de nombreuses propriétés médicinales, mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que la racine de pissenlit aide les personnes diagnostiquées du cancer.

     

    Cette plante est négligée, voire détruite, et tout ce que vous avez à faire est de la ramasser, juste à l’écart des routes.

    Les scientifiques ont confirmé que la racine de cette plante est plus efficace que la chimiothérapie car les traitements chimiques détruisent toutes les cellules, alors que la racine de pissenlit ne tue que les cellules cancéreuses.

    Elle a par ailleurs des propriétés diurétiques, elle stimule la sécrétion de bile, nettoie le foie, les reins, offre une aide pour les conditions allergiques et réduit le cholestérol. Elle contient des vitamines très importantes comme la vitamine B6, la thiamine, la riboflavine, la vitamine C, et aussi du fer, du calcium, du potassium de l’acide folique et du magnésium.

    Elle contient 535% des apports journaliers de vitamine K et environ 110% des apports journaliers de vitamine A. Ces faits sont connus depuis des décennies.

    pissenlit

    Un groupe de chercheurs du département de chimie et de biochimie à l’Université de Windsor, au Canada, a mené la recherche initiale et les résultats ont suscité un nouvel espoir pour tous ceux qui souffrent d’un cancer. La racine de pissenlit s’est avérée efficace pour tuer les cellules cancéreuses, sans endommager les cellules saines. Siyaram Pandey, biochimiste à l’université de Windsor, était sceptique lorsqu’une oncologue, le Dr Caroline Hamm lui a suggéré d’entreprendre cette recherche. Elle avait remarqué que quelques patients souffrant du cancer qui avaient bu des infusions de pissenlit semblaient aller bien mieux.

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    Siyaram Pandey a commencé cette recherche depuis plus de deux ans en travaillant avec des échantillons de sang leucémique et les effets d’extraits de racine de pissenlit. Lui et le Docteur Hamm ont eu la surprise de constater que les cellules leucémiques d’une forme très agressive connue sous le nom de leucémie myéloïde chronique monocytaire étaient conduites à l’apoptose, ou suicide de ces cellules. Les cellules cancéreuses, anaérobie, sont conduites à l’apoptose en présence d’une forme d’oxygénation ou d’alcalinisation.

    Plus surprenant encore, ils ont constaté que les cellules non cancéreuses restaient intactes. En d’autres mots, l’extrait de racine de pissenlit ne ciblait que les cellules cancéreuses, ce qui n’est pas vrai de la chimiothérapie qui tue tout sur son passage.

    Ils ont expérimenté avec d’autres types de cellules cancéreuses in vitro (des cultures de laboratoire) et ont trouvé les mêmes résultats. Aux fonds de 60 000 dollars qui leur avaient été initialement alloués, ont été ajoutés 157 000 dollars, pour atteindre 217 000 dollars.

    L’infusion de racines de pissenlit désintègre les cellules atteintes en 48 heures, et selon ce que les chercheurs ont trouvé, pas une seule cellule saine n’a été affectée. Les chercheurs en déduisent qu’un traitement continu avec cette racine peut détruire la plupart des cellules cancéreuses, et au vu de ces résultats, l’équipe de chercheurs a reçu des fonds pour poursuivre la recherche sur cette plante miraculeuse.

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    John DiCarlo, 72 ans, qui est personnellement convaincu des propriétés curatives du pissenlit, a  subi des traitements de chimiothérapie intensifs et agressifs dans sa lutte contre le cancer. Au bout de 3 ans, les médecins lui ont fait quitter l’hôpital pour qu’il passe ses derniers jours avec sa famille.

    Les médecins luttaient pour trouver une solution efficace pour lui, mais ils avaient peu d’options. Ils ont conseillé à cet homme de boire des infusions de racine de pissenlit, car c’était pour lui la dernière chance dans son combat contre la leucémie. Au bout de quatre mois, il est retourné à la clinique. Il était en rémission, ce qui signifie que le cancer a commencé à régresser, et a fini par disparaître. Cela fait trois ans qu’il est guéri du cancer. Il a dit que son médecin attribue cette guérison aux racines de pissenlit. DiCarlo a été interviewé par CBC News pour faire connaître ce succès.

    C’est également ce qui s’est produit pour le fermier George Cairns des USA. Il a guéri son cancer de la prostate très douloureux avec de la poudre de racine de pissenlit. Il a ensuite rédigé les instructions dans un journal local. Il a pris cette infusion pendant 3 ans et ses douleurs avaient commencé à disparaître quelques jours après le début de sa cure. Maintenant, il a 80 ans et il est complètement guéri.

    Il indique qu’il a broyé les racines mécaniquement, pas avec un appareil électrique, et qu’il a pris une tasse par jour du mélange, avec de l’eau ou un jus fait maison – jamais avec un soda ou des boissons chaudes.

    Il est possible également de simplement réduire la racine en petits morceaux et d’en faire une décoction: porter à ébullition; dès ce moment, baisser le feu et laisser mijoter pendant 15 ou 20 min.

    Le nombre de tasses à prendre chaque jour dépend des réactions individuelles. George Cairns n’en prenait qu’une tasse par jour.

    La fraîcheur et la qualité de tout remède botanique est d’une importance vitale. George Cairns indique qu’il est important de laisser un tout petit peu de terre sur la racine car celle-ci contient également des bactéries bénéfiques.

    Il est important de tenir compte des différents facteurs de vie. Une maladie peut être déterminée par des facteurs émotionnels, un environnement peu propice, etc. Les personnes présentées ici étaient dites « en phase terminale », la médecine ne pouvait plus rien pour eux. Si ces personnes sont parvenues à préserver leurs cellules saines et surtout les renforcer, et réduit leurs cellules cancéreuses à l’apoptose, à plus forte raison, un traitement aussi efficace, accompagné d’un style de vie sain, doit aider encore mieux des personnes moins affectées. La nature semble receler de si nombreux bienfaits qu’il serait dommage de l’ignorer. Un extraordinaire bienfait comme celui présenté ici, n’implique pas que d’autres ressources soient moins efficaces, mais ouvre au contraire une large perspective sur des richesses à portée de main.

     
     
     
    Sources:
    www.cbc.ca
    www.uwindsor.ca
    www.uwindsor.ca
    www.rense.com
    blogs.windsorstar.com
    www.naturalnews.com
    www.winnipegfreepress.com
    www.whale.to
    undergroundhealthreporter.com
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  • sante-nutrition.org

    Le lien entre utilisation du téléphone ­portable

    et apparition de tumeurs cérébrales est confirmé

     

    Pour la première fois en France, une loi est adoptée sur l’encadrement de l’exposition aux ondes électro-­magnétiques. C’est le début d’une reconnaissance du danger des radiofréquences sur la santé. Parmi les études publiées récemment, celle de l’Inserm confirme bien le lien entre l’utilisation intensive du téléphone ­portable et l’apparition de tumeurs cérébrales. Mais où commence l’« utilisation intensive » ? Et pour quels consommateurs ?  Les réponses sont inquiétantes.

     

     

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    Depuis janvier 2013, Camille a téléphoné 1 433 heures avec son portable. A 31 ans, elle aurait un risque de développer une tumeur cérébrale. Cette « association positive » entre l’utilisation du téléphone portable et le développement de tumeurs cérébrales est le résultat de l’étude publiée par l’Unité Inserm 897 de Bordeaux en mai 2014, une des dernières – et des rares – parues sur le sujet. Les travaux montrent que « l’utilisation massive du téléphone portable, supérieure ou égale à 896 heures d’appels, dans une vie, serait ­associée au développement de tumeurs cérébrales. Chez ces personnes, le risque d’avoir une association positive entre l’utilisation de leur téléphone portable et le développement de ­tumeurs cérébrales est augmenté pour celles qui téléphonent plus de 15 heures par mois. » Des chiffres d’une précision étonnante qui classent Camille parmi les utilisateurs « intensifs » du portable, ce qu’elle était loin d’imaginer avec ses 16 heures et 38 minutes consommées le mois dernier. En douze ans, Camille a changé cinq fois de téléphone ­portable. Personne ne lui a dit qu’il fallait limiter ses appels, ­privilégier l’oreillette et éviter de téléphoner dans les zones de mauvaise réception. Au contraire, on l’a à chaque fois incitée à profiter des nouvelles offres illimitées.

    D’après l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), les 67 millions de Français détenteurs d’une carte Sim téléphonent en moyenne 3 heures et 4 minutes par mois. Selon les conclusions de l’Inserm, le risque de développer une tumeur apparaîtrait au bout de 24 années d’utilisation, soit dans une petite dizaine d’années pour les personnes équipées d’un portable depuis 2000. Mais le risque est bien supérieur pour les plus jeunes, si l’on se réfère à une étude menée fin 2012 par ­l’Association santé environnement France (Asef) ­auprès de lycéens de 12 établissements en région Paca : on y montre que près de la moitié des élèves ­téléphonent plus d’une demi-heure par jour, 20 % d’entre eux passant plus de 2 heures d’appels.

    Le Pr Dominique Belpomme, cancérologue, parle d’un « déni scientifique » face à une future « catastrophe sanitaire »

    Lorsque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a ­affirmé, en 2009, que l’utilisation du téléphone portable était « possiblement » cancérogène, des études et des contre-études sur le sujet se sont multipliées en Europe et aux Etats-Unis, apportant plus ou moins de nuances à leurs conclusions. En 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) concluait dans son rapport « Radiofréquence et santé » que l’utilisation du portable ne présentait pas de « risques avérés » mais qu’il fallait poursuivre la recherche. Jean-Pierre Marc-Vergnes, neuropsychiatre et expert à l’Anses, admet que « la direction de l’agence adapte quelquefois ses conclusions en fonction de ce qui est formulé par les pouvoirs publics, comme ce fut le cas suite à la publication du rapport de l’Afsset en 2009 ». Une position qui inquiète les associations françaises comme Priartem, Robin des toits ou Une terre pour les EHS (personnes électro-­hypersensibles) qui dénoncent des conflits d’intérêts aggravés par la crise économique. La communauté scientifique, elle, constate chaque jour un peu plus que le temps de la science n’est pas le même que celui des industriels.

    Derrière son bureau envahi de polycopiés et de rapports scientifiques, le Pr Dominique Belpomme, cancérologue et président de l’Association pour la recherche thérapeutique anti-­cancéreuse (Artac), mène seul avec sa petite équipe ses recherches sur l’électro-hypersensibilité. Depuis 2008, il dit avoir examiné plus de 1 200 « malades », la plus grande série mondiale. Il parle d’un « déni scientifique » face à une future « catastrophe sanitaire », « d’un scandale mille fois plus important que l’amiante, car il concerne des milliards d’individus qui abusent du portable ». Pourtant, il refuse de publier ses résultats et décline les invitations aux auditions de l’Anses. Pourquoi ? Parce que l’agence a refusé de financer ses études. « J’ai été obligé de trouver de l’argent aux Etats-Unis, au Canada et en Suède pour mener mes recherches. Mes résultats n’appartiennent donc pas à la France, et j’attends maintenant l’autorisation de ces pays pour les publier », se justifie-t-il.

    Le cancérologue affirme qu’utiliser le téléphone portable plus de 20 mn par jour provoquerait à long terme l’Alzheimer

    Cet homme de 71 ans affirme avec conviction que l’abus du téléphone portable (soit plus de 20 minutes par jour selon lui) provoquerait à long terme la maladie d’Alzheimer. « Le grand risque aujourd’hui, ce n’est pas le cancer mais la destruction des cellules du cerveau qui provoque la maladie d’Alzheimer. Les plus jeunes sont les plus exposés, car ils sont les plus gros ­utilisateurs du portable et leur cerveau n’est pas mature avant l’âge de 15 ans. Je vois aujourd’hui arriver en consultation de plus en plus de gens, dont des jeunes, ayant des symptômes de confusion mentale de type pré-Alzheimer qui peuvent évoluer vers la démence : déficit de mémoire immédiate, de concentration, désorientation spatio-temporelle. Comme en Grande-­Bretagne, il faudrait déconseiller l’usage des portables aux moins de 15 ans et demander aux futures mères ou jeunes mamans d’éloigner au maximum le téléphone de leurs bébés. Je constate, par ailleurs, que les femmes sont plus sensibles aux champs ­électromagnétiques car elles représentent les deux tiers de mes malades », affirme-t-il.

    Les tests que le Pr Belpomme a mis au point montrent que l’exposition aux ondes électromagnétiques provoquerait chez certaines personnes un problème d’oxygénation du cerveau qui, dans le pire des cas, causerait une « intolérance » aux champs électromagnétiques, allant jusqu’au courant électrique standard. D’après ses recherches, des facteurs génétiques favoriseraient cette hypersensibilité. Certaines personnes doivent protéger leur maison avec des matériaux spéciaux, voire se réfugier loin des villes pour retrouver leurs capacités.

    Jonathan, 32 ans, est électrosensible. Il est le premier Français à avoir bénéficié d’une aide départementale pour s’équiper de protections anti-ondes.

    Ces malades, appelés électro-­hypersensibles (EHS), sont difficiles à comptabiliser, mais représenteraient de 1 % à 10 % de la population. On parle de 25 % à la fin du siècle. Les douleurs dont ils se plaignent sont de nature variée. Cependant, en général, ils souffrent de migraines, de ­problèmes digestifs, de douleurs articulaires, de fatigue chronique ou encore de picotements cutanés. Ils intéressent particulièrement les pouvoirs publics, qui ont commandé à l’Anses une étude ­spécifique qui devrait être ­publiée cette année.
    Jean-Pierre Marc-Vergnes travaille justement sur cette question depuis 2010 et déclare vouloir rester « très prudent » sur ce sujet qui a pris « une tournure politique et polémique ». Agé de 80 ans, il se présente comme « un vieux chercheur amorti qui n’a plus rien à attendre d’une carrière scientifique » et peut donc s’atteler à des travaux sur ce problème épineux « où il y a des coups à prendre de tous côtés ».

    Il démarrera cette année une recherche sur l’hypersensibilité électromagnétique financée par l’Anses, au cours de laquelle 60 personnes seront observées : perception cutanée et réactivité du circuit de la douleur. Le but est d’établir éventuellement un lien entre les pathologies des électro­sensibles et celles des chimicosensibles (intolérances aux produits et aux odeurs chimiques). Pour le Dr Marc-Vergnes, « si le corps médical est gêné, c’est parce qu’il ne comprend pas ce qu’ont ces personnes en détresse. Certains médecins parlent de perturbations mentales, mais je crois qu’ils dérapent un peu. J’ai rencontré suffisamment d’EHS pour dire qu’ils sont tout à fait normaux ». Très réservé sur les conclusions de ce futur ­rapport, il dévoile cependant un élément tiré de son expérience personnelle : « Je crois que ce sont les personnes qualifiées autrefois de spasmophiles que l’on diagnostique aujourd’hui EHS. »

    Selon la fédération française des télécoms, l’exposition à la 3G et à la 4G est cent à mille fois inférieure à la 2G

    Bien que la cause précise de ces maux reste encore mystérieuse, leur étude pourrait nous en dire davantage sur le degré d’impact des ondes qui nous entourent et auxquelles nous sommes tous exposés. Nous vivons actuellement – dans les villes en particulier – dans un brouillard composite appelé « smog » comportant les ondes des téléphones portables, du WiFi, du Wimax, du ­Bluetooth, de la 2G, de la 3G et maintenant de la 4G. Nous ne connaissons pas les effets précis des unes et des autres sur nos organismes, ni des unes sur les autres. Un porte-parole de la Fédération ­française des télécoms (FFT), qui préfère rester anonyme, veut être rassurant depuis son téléphone portable collé à l’oreille (car « il ne se pose pas de questions » malgré les recommandations de sa propre fédération ­d’utiliser une oreillette) en précisant que « l’exposition à la 3G et à la 4G est cent à mille fois inférieure à la 2G ». Selon lui, « les risques d’exposition aux ondes ne sont pas avérés, comme l’indique l’Anses dans son rapport de 2013, et le réseau déployé depuis vingt ans par les opérateurs est protecteur de la santé, de ­l’environnement et assure une bonne qualité de service », avant d’ajouter que le public réalise que « ces services lui sont utiles […] et que l’Etat est quand même bien gentil avec les associations anti-ondes. »

    Car, pour lui, leurs revendications sont sans fondement. Les associations souhaitent néanmoins abaisser le seuil thermique à 0,6 volt par mètre (un niveau recommandé en 2011 par le Conseil de l’Europe) au lieu des 41 à 61 volts par mètre, seuil thermique fixé par un décret de 2002. « Je reviens de Florence, en Italie, où plane une inquiétude autour des ondes électromagnétiques. Les valeurs limites ont été abaissées à 0,6. Les antennes ont donc toutes été surélevées. Cela enlaidit énormément le paysage, c’est dommage », déplore-t-il. En Europe, d’autres pays comme l’Autriche, la Belgique, le Luxembourg, la Pologne et la Grèce ont baissé leurs seuils à 0,3 ou 0,6 volt par mètre. La Chine, la Russie et l’Inde ont également fait ce choix, obligeant les opérateurs à multiplier le nombre d’antennes-relais en les remplaçant par de moins puissantes. Pour le porte-parole de la FFT, il règne une « psychose » en Inde, où « il y a déjà beaucoup de problèmes ; donc pourquoi ne pas trouver un faux problème comme dérivatif ? ». Un « faux problème » qui pose tout de même de vraies questions.

    “Des tests biologiques qui ne laissent pas de doute”

    Le Pr Dominique Belpomme (photo, assis au milieu de son équipe), cancérologue, pratique des tests biologiques sur ses patients qui lui permettent de mettre en évidence leur hypersensibilité. L’écho doppler cérébral pulsé montre par exemple une hypovascularisation du cerveau (entraînant un manque d’oxygène), notamment au niveau du système limbique, chez les personnes qui se disent électrohypersensibles. Le médecin constate également des anomalies biologiques dans le sang : augmentation du taux d’histamine (liée à l’immunité et aux allergies), présence anormale de la protéine S100B (qui aide à fixer le calcium et agit sur la prolifération cellulaire) et, dans un tiers des cas, baisse de la mélatonine (l’hormone du sommeil) dans les urines.

    Sur le plan expérimental, il affirme avoir soumis une dizaine de malades à des champs électromagnétiques et avoir établi un lien direct avec les anomalies biologiques (comme chez les rats soumis aux mêmes tests). Si le diagnostic est établi – ce qui fut le cas de 90 % des 1 200 personnes examinées depuis 2008 –, le Pr Belpomme administre un traitement d’antihistaminiques, d’antioxydants, d’anti-inflammatoires naturels et d’une vitaminothérapie intensive pour permettre la revascularisation du cerveau. Cela permet de « rendre la vie quotidienne supportable », mais il préconise de ne surtout pas téléphoner avec son portable plus de vingt minutes par jour par séquences de six minutes pour éviter l’évolution vers la maladie d’Alzheimer. Dans les cas les plus graves, il conseille de s’éloigner temporairement mais rapidement de toutes les sources de champs électromagnétiques, si tant est que cela soit possible.

     

     

    Source : Paris Match
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  • santenatureinnovation.com

    INDUSTRIE PHARMA : LES SURPRISES QU'ELLE VOUS RÉSERVE

     

    INDUSTRIE PHARMA : LES SURPRISES QU'ELLE VOUS RÉSERVE

     

    Parmi les « start-ups » qui cartonnent en Californie, on nous parle toujours de Google, Facebook, Twitter, Snapchat…

    Mais personne ne parle de Proteus, pourtant valorisée à 1,2 milliard de dollars [1].

    Pourquoi ce silence ?

    Parce que Proteus ne vous regarde pas.

    Ou plutôt, Proteus vous regarde de trop près.

     

    Des puces électroniques microscopiques dans vos médicaments

    INDUSTRIE PHARMA : LES SURPRISES QU'ELLE VOUS RÉSERVEProteus Digital est une société qui a développé des puces électroniques de la taille d’un grain de sable et qui les met dans les médicaments sur ordonnance.

    Ces puces électroniques sont activées par les sucs gastriques de l’estomac. Elles transmettent alors un signal à votre médecin.

    Ce signal indique combien vous avez pris de médicaments, à quelle heure, avec quoi…

    Officiellement, c’est « pour votre bien ».

    Le but officiel est de vous aider à mieux vous soigner : en vous signalant que vous oubliez de prendre vos médicaments, en vous envoyant directement une nouvelle boîte lorsque vous terminez la dernière, en informant votre médecin de ce que vous avez fait depuis votre dernière consultation.

    En allant plus loin, on pourrait même imaginer que l’ambulance vienne vous chercher directement lorsque les puces signaleront que vous avez pris au même moment deux médicaments incompatibles !

     

    Système approuvé aux Etats-Unis

    Cela fait déjà trois ans que le système de Proteus a été approuvé par les autorités de santé américaines [2]. Il est donc en train d’être déployé là-bas.

    Autant dire que ce n’est qu’une question de mois avant que cela n’arrive en Europe.

    Le problème est que le projet réel de Proteus va bien au-delà d’une préoccupation pour notre bien-être et notre santé.

    Le pot-aux-roses a été dévoilé par un article qui vient de paraître dans le Wall Street Journal. Le but réel de Proteus est de :

    « résoudre un problème partagé par les médecins, les compagnies pharmaceutiques, et les assurances santé : les gens ne prennent pas toujours leurs médicaments, ce qui peut entraîner des résultats plus mauvais pour la santé, réduire les ventes de médicaments, et augmenter les dépenses de santé… pour prendre des parts de marché, le système Proteus doit prouver qu’il parvient à augmenter le rythme auquel les patients prennent leurs médicaments[3] »

    C’est cela, ni plus ni moins : un système qui vise à augmenter la consommation de médicaments.

    Si nous laissons faire, Big Brother saura bientôt quand chacune des pilules qui nous ont été prescrites atteindra notre estomac. Et il saura nous rappeler à l’ordre pour nous faire ingurgiter nos médicaments.

     

    Je ne veux pas paraître pessimiste, mais…

    « D’accord, mais cela ne va pas réduire mon libre-arbitre. Si je ne veux pas avaler le médicament, ce n’est pas la puce à l’intérieur qui y changera quoi que ce soit », m’a répondu un ami.

    J’espère qu’il a raison.

    Mais je me méfie.

    Une fois que ce système sera généralisé, qu’est-ce qui empêchera les autorités de prévoir, toujours « pour notre bien », un système de bonus malus, avec sanction financière pour les « mauvais patients » qui ne prennent pas tous leurs médicaments ?

    Les autorités partent du principe que ce sont elles qui détiennent forcément la vérité médicale. Que les traitements qu’elles approuvent sont toujours les meilleurs pour la santé.

    Celui qui pense autrement, celui qui ne se soigne pas comme on le lui demande, devient automatiquement à leurs yeux une sorte de coupable, qui fait exprès de rester malade.

    Pire, il impose un coût indu à la communauté.

    Il devient logique, moral même, de prendre des mesures contraignantes pour le faire rentrer dans le droit chemin. Ne serait-ce qu’au nom des économies budgétaires, de la « rationalisation financière » et de la « solidarité ».

    J’espère me tromper, évidemment. J’espère que ces puces électroniques dans les médicaments ne serviront jamais à nous sanctionner parce que nous avons été de « mauvais patients » qui ont cherché à privilégier les produits naturels par rapport aux médicaments chimiques sur ordonnance.

    Cependant, le Wall Street Journal signale que d’autres start-up sont sur la piste des médicaments mouchards : MeadWestvaco Corp et Express Scripts Holding Co [4]. Et cela ne me dit rien qui vaille.

    Affaire à suivre, donc.

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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  • sante-nutrition.org

    5 habitudes faciles à arrêter

    pour réduire la taille du ventre en un instant

     

     

    Bloated-Belly

     

     

     

    Chaque centimètre compte concernant la taille du ventre et il existe des habitudes simples que vous pouvez éliminer pour retrouver un ventre plat.

    La prise de ventre peut être due à un excès d’air piégé dans le tube digestif,  un excès de boisson ou ce steak préféré que votre grand-mère continue à vous servir. Quelle que soit la cause, réduire votre ventre ou au moins ne plus avoir cette sensation d’être ballonné peut vous offrir de nombreux bienfaits.

     

     

    Manger trop vite

    Nous sommes tous affairés, nous courons vers différentes destinations, et assumons nos activités régulières sous pression. Cependant, il y a des choses que vous devez toujours faire avec modération, comme manger.

    Manger trop vite vous fait avaler de l’air qui produit des gaz et augmente la taille de votre ventre. Ce n’est pas un mythe. Vous vous sentez ballonné lorsque vous avez mangé trop vite. Cela ralentit également la digestion. Stephanie Middleberg, nutritionniste à New-York, de Middleberg Nutrition, explique les raisons derrière cela. Lorsque vous mangez précipitamment, vous ne mâchez pas à fond, et de plus gros morceaux de nourriture restent dans votre intestin, pendant le processus de la digestion. Les enzymes digestives n’ont pas pu remplir leurs fonctions correctement. De plus, votre corps n’a pas eu le temps de ressentir la quantité ingérée, et au bout du compte, vous avez mis dans votre corps plus de nourriture qu’il n’en avait besoin.

    La solution? Mangez lentement et prenez votre temps.

     

     

    Addiction aux sodas

    C’est sucré, rafraîchissant, et ça complète votre vie. Mais ces petites bulles qui vous donnent une sensation pétillante peuvent gonfler votre estomac, selon Middleberg. Et si vous pensez que les sodas light peuvent être différents parce qu’ils ont des édulcorants artificiels, vous vous trompez. Les sodas light sont encore pires. Les édulcorants artificiels ne peuvent pas être digérés et ils font enfler le ventre, en plus d’acidifier votre corps.

    La solution? Arrêtez de consommer des sodas et préférez les jus et les smoothies fraîchement préparés, l’eau purifiée, l’eau citronnée, et l’eau aromatisée.

     

     

    Vous aimez les aliments emballés

    Le sodium, lorsqu’il est pris en excès est mauvais pour votre santé et votre ventre. Les aliments emballés en contiennent beaucoup. C’est l’un des principaux conservateurs des aliments préparés, et cela sert aussi à provoquer l’addiction à ces aliments. Cela inclut vos chips préférées. Les aliments déguisés sous l’apparence d’options santé comme les céréales, les soupes et les sauces salade peuvent également contenir de grandes quantité de sel.

    Janet Brill, nutritionniste de la région de Philadelphie et auteur de Blood Pressure Down (Réduire l’hypertension) tient à vous informer qu’ « il y a fort à parier que pratiquement tout ce qui est emballé contient beaucoup plus de sel que vous ne l’imaginez, et il est peu probable que vous sentiez même le goût ».

    La solution? Réduisez les aliments transformés et passez au naturel. Les fruits, légumes, noix et graines ont naturellement des quantités de sel faibles ou nulles.

     

     

    Manger avant d’aller se coucher

    Quand prenez-vous votre dîner? Si vous faîtes comme beaucoup de gens, vous le prenez juste une heure ou deux avant d’aller vous coucher. Dans ce cas, il y a de grandes chances que vous vous réveillerez avec le ventre gonflé.

    Allissa Rumsey, diététicienne et porte-parole de l’Association Américaine de Diététique dit que lorsque vous êtes allongé, votre corps transforme la nourriture plus lentement. C’est logique puisque le sommeil prend moins d’énergie que les activités de veille. La digestion demande également de l’énergie, et le sommeil est moins réparateur si vous contraignez votre corps à se mobiliser pour cette tâche.

    La solution? Mangez au moins 3 ou 4 heures avant d’aller au lit, ou alors prenez seulement des aliments légers comme un fruit ou des noix si vous n’avez pas le choix. Vous pourrez manger davantage le matin. L’important est de laisser au corps une durée suffisante de « jeûne » entre ces deux repas pour respecter les rythmes physiologiques de votre corps.

     

     

    C’est juste une petite allergie alimentaire

    Les allergies alimentaires ne doivent pas être prises à la légère. Si vous pensez que vous êtes à l’abri, alors, prenez en considération ce qui suit. Certaines allergies et sensibilités sont liées aux ballonnements et au gonflement du ventre. Les gens qui ont une allergie au blé ne peuvent généralement pas digérer le gluten et vont faire l’expérience de problèmes digestifs, y compris les ballonnements et le gonflement du ventre. La même chose arrive aux gens intolérants au lactose.

     

    La solution? Consultez votre médecin et demandez un test sur les allergies et sensibilités alimentaires. Lorsque vous aurez trouvé de quelle allergie il s’agit, évitez ces aliments à tout prix.

     
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  • sante-nutrition.org

    Ce que la plupart des médecins ne vous diront pas

    à propos des rhumes et des grippes

     

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    La prochaine fois que vous aurez un rhume ou une grippe, rappelez-vous ceci:

    Donner à votre corps beaucoup de repos tout en permettant au rhume ou à la grippe de suivre son cours est bon pour votre santé. La médecine conventionnelle et l’industrie pharmaceutique voudraient vous faire croire qu’il n’y a pas de « remède » pour le rhume, que vous devriez vous protéger contre la grippe avec un vaccin qui est chargé de produits chimiques toxiques, et que, au cours d’un rhume ou d’une grippe, vous soulagerez votre inconfort en utilisant différents médicaments qui peuvent supprimer vos symptômes.

     

    Malheureusement, ces trois arguments révèlent un manque de compréhension de ce que sont vraiment les rhumes et les grippes et ce qu’ils signifient pour votre corps.

    Les rhumes et les grippes sont causés par des virus. Donc, pour comprendre ce que les rhumes et les grippes font à un niveau cellulaire, vous devez comprendre comment les virus agissent au niveau cellulaire.

    Vous rappelez-vous des leçons de sciences sur la division cellulaire en 5ème? Chacune de vos cellules est appelée cellule mère, et par le processus de duplication génétique (mitose) et de division cellulaire (cytokinèse), chacune de vos cellules mères se divise en deux cellules filles. Chaque cellule-fille est alors considérée comme une cellule parentale qui se divisera en deux autres cellules filles, et ainsi de suite.

    Les virus sont différents de vos cellules car ils ne peuvent se dupliquer eux-mêmes par la mitose et la cytokinèse. Les virus ne sont que des particules microscopiques de matériel génétique, recouvertes d’une fine couche de protéines.

    En raison de leurs particularités, les virus ne sont pas capables de se reproduire eux-mêmes. La seule façon dont les virus peuvent se développer dans votre corps se fait à l’aide de la machinerie et du métabolisme de vos cellules pour produire de multiples copies d’eux-mêmes.

    Une fois qu’un virus a eu accès à l’une de vos cellules, selon le type de virus en cause, l’une des deux choses peuvent se produire :

    1. Le virus utilise les ressources de votre cellule pour se répliquer de nombreuses fois, et ensuite il ouvre la cellule (lyses) de telle sorte que les nouveaux virus répliqués puissent partir à la recherche de nouvelles cellules à infecter. Le processus de lyse tue efficacement votre cellule.
    2. Le virus lui-même s’incorpore dans l’ADN de votre cellule, ce qui permet au virus de se transmettre à chaque cellule fille qui provient de cette cellule. Plus tard, le virus dans chaque cellule fille peut commencer à se répliquer comme décrit ci-dessus. Une fois que de multiples copies du virus ont été produites, la cellule est lysée.

    Les deux possibilités aboutissent au même résultat finalement, la cellule infectée peut mourir à cause du processus de lyse.

    Voici la clé pour comprendre pourquoi les rhumes et les grippes, lorsqu’on leur permet de suivre leur cours pendant que vous vous reposez, peuvent être bons pour vous:

    En gros, les virus qui causent le rhume et la grippe infectent principalement les cellules les plus faibles. Ces cellules qui sont déjà accablées par les excès de déchets de produits et les toxines sont les plus susceptibles de permettre aux virus de les infecter. Ce sont des cellules dont vous avez besoin de vous débarrasser de toute façon, pour être remplacées par de nouvelles cellules saines.

    Donc, dans le grand schéma de la vie, un rhume ou une grippe est un outil vraiment naturel qui peut permettre à votre corps de se purger de vieilles cellules endommagées. Celles-ci, en l’absence d’infection virale, prendraient beaucoup plus de temps à identifier, détruire et éliminer.

    Avez-vous jamais été surpris par la quantité de « trucs » que vous pouvez souffler de votre nez quand vous avez un rhume ou une grippe? Nichées dans tout ce mucus, se trouvent un nombre incalculable de cellules mortes auxquelles votre corps dit « au-revoir », grâce en grande partie au travail lytique des virus.

    Ainsi, voyez-vous, il n’est jamais nécessaire de prendre un traitement pour un rhume, puisque le rhume est la façon de la nature de vous garder en bonne santé sur le long terme. Et tant que vous vous accordez suffisamment de repos et que vous vous assurez de rester hydraté et nourri légèrement pendant un rhume ou une grippe, il n’y a aucune nécessité de se faire vacciner ou de prendre des médications qui suppriment la congestion des sinus, de la fièvre ou de la toux. Tous ces symptômes inconfortables sont réellement des façons de votre corps de travailler à éliminer les déchets et/ou aider votre corps à supporter un rhume ou une grippe. Il est préférable d’éviter les médicaments qui viennent supprimer les processus utiles tels que la fièvre, la toux et un écoulement nasal.

    Il est important de noter que juste parce que les rhumes et les grippes peuvent être utiles à votre corps, ne signifie pas que vous devez absolument en faire l’expérience. Si vous prenez bien soin de votre santé et de votre système immunitaire en prenant suffisamment de repos et en faisant des choix alimentaires et de mode de vie favorisant la santé, vos cellules peuvent rester assez fortes pour éviter d’être infectées par des virus qui viennent frapper sur leurs membranes. Dans ce scénario, vous n’aurez pas suffisamment de cellules faibles et étrangères pour  nécessiter le travail d’un rhume ou d’une grippe qui les identifierait et les lyserait.

    Curieux de savoir comment différencier le rhume et la grippe? Voici un excellent résumé des différences par cbc.ca:

    Un rhume vient habituellement de façon graduelle - en une journée ou deux. Généralement, il vous laisse une sensation de fatigue, des éternuements, la toux et le nez qui coule. Vous n’avez pas forcément de la fièvre, mais si c’est le cas, elle est juste un peu plus élevée qu’à la normale. Les rhumes durent généralement 3 à 4 jours, mais peuvent traîner pendant 10 jours à 2 semaines.

    La grippe, d’autre part, vient soudainement et frappe fort. Vous vous sentez faible et fatigué et vous pourriez avoir de la fièvre jusqu’à 40°C. Vos muscles et vos articulations sont douloureux, vous avez froid, et pouvez avoir un sérieux mal de tête et très mal à la gorge. Vous n’avez plus la force de vous lever du canapé ou du lit. La fièvre peut durer 3 à 5 jours, mais vous pouvez vous sentir faible et fatigué pendant deux ou trois semaines.

    Une remarque à ce sujet. Du fait que le rhume et la grippe sont tous deux causés par des virus, les antibiotiques ne sont pas nécessaires. Les gens qui prennent des antibiotiques tout en souffrant d’un rhume ou de la grippe se sentent souvent un peu mieux parce que les antibiotiques ont un effet anti-inflammatoire doux. Mais cet avantage n’est qu’illusoire car il a comme effet corollaire,l’impact négatif des antibiotiques sur les bactéries amies qui vivent tout au long de votre tube digestif.

    Un petit plus qui donne à réfléchir. Lors de la grande grippe espagnole de 1918, il avait été remarqué qu’à certains endroits, les populations avaient été épargnées. Des chercheurs s’étaient penchés sur ce fait.  A cette époque, on avait traité une grande partie de la population à l’aide de la pénicilline. Or, les populations épargnées avaient ceci en commun qu’elles n’avaient pas pris de pénicilline.

     

     

    Au sujet de l’auteur

    Ben Kim est un chiropracteur et acupuncteur qui vit en Ontario, Canada avec sa femme et ses deux fils. Il donne des informations sur la façon de vivre en meilleure santé par des moyens naturels sur son site web Dr. Ben Kim.

     
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  • passeportsante.net

    Sourire rend-il vieux ? La vérité sur les rides

     

     

    Véritables marques du temps, les rides sont la conséquence inévitable du vieillissement de la peau. Peut-on ralentir leur formation ? En quoi sont-elles liées aux expressions du visage ? Comment les atténuer ? Le point sur un phénomène qui génère un marché très lucratif.

     

     

     

    Les rides : un phénomène inexorable encore trop méconnu

    Les rides : un phénomène inexorable encore trop méconnu

    C’est inévitable, avec l’âge, l’épiderme (la couche la plus superficielle de la peau) s’affine. Cet affinement est particulièrement visible au niveau des mains : le réseau veineux est beaucoup plus apparent au fil de l’âge. Le phénomène s’accompagne d’une diminution du taux de collagène, d’une perturbation du renouvellement cellulaire et d’une réduction de la capacité à retenir l’eau de la couche cornée1. Tout ceci contribue à la formation de rides, même si le mécanisme pathologique n’a pas été encore totalement élucidé. On sait en revanche que les deux autres couches de la peau, le derme et l’hypoderme, sont également affectées.

    En fait, la peau accumule des dégâts génétiques au fil des années causés par de nombreux agresseurs (le soleil, le tabac, la pollution, les espèces réactives oxygénées libérées par le fonctionnement normal de l’organisme...). Petit à petit, elle perd alors certaines de ces capacités comme son pouvoir élastique : elle retrouve de moins en moins sa forme initiale après un étirement2 (ou une expression faciale par exemple).

     

     

    Le soleil, premier accélérateur de la formation des rides

    Le soleil, premier accélérateur de la formation des rides

    La formation de rides est inéluctable, mais cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas agir. Il existe de nombreux facteurs qui ralentissent ou qui accélèrent le processus. Parmi ceux qui les accélèrent, on compte notamment l’exposition aux rayons ultraviolets du soleil ou des cabines de bronzage1. Il s’agit même du premier responsable des rides : 90 % d’entre elles seraient liées à une exposition coutumière au soleil.

    Malheureusement, l’exposition est de plus en plus forte. Aujourd’hui, les individus ont plus de temps libre et de moyens pour voyager dans des zones fortement ensoleillées ou pour pratiquer des activités en plein air. Il en résulte une explosion des cancers de la peau mais aussi un vieillissement prématuré de la peau. Ce sont les personnes ayant une couleur de peau claire, ou dont les cheveux sont blonds et roux qui sont les plus à risque.  Ces rayons UV entraînent, au fil des années, des rides situées notamment aux contours des yeux et de la bouche mais également des cicatrices ovales surtout au niveau des mains et des avant bras.

     

     

    Les expressions faciales peuvent-elles vraiment causer l’apparition des rides ?

    Les expressions faciales peuvent-elles vraiment causer l’apparition des rides ?

    On parle souvent de rides d’expression : l’affaissement de la peau combiné à l’utilisation plus ou moins intense et fréquente des muscles d’expression faciale en est le résultat (les traits du visage subissent près de quinze mille crispations quotidiennes). Cela se traduit souvent par des rides horizontales et verticales au niveau du front, entre les sourcils ou par les fameuses rides du sourire.

    Les mouvements faciaux répétés et leur degré sont vraisemblablement liés au degré des rides faciales, même si aucune étude n’a été rapportée sur le sujet.En d’autres termes, plus vous souriez, plus vous faites de grimaces et plus le risque d’être ridé rapidement sera grand1,2. D’ailleurs, au cours d’une étude3, la forme des rides a pu être prédite à l’âge de 8 ans seulement en fonction de ses expressions du visage. Observez ce qu’il se passe lorsque vous souriez ou froncez les sourcils : certaines lignes apparaissent plus marquées. Ce sont ce qu’on appelle des rides dynamiques. Avec le temps, elles ont toutes les chances de devenir des rides statiques, c'est-à-dire des lignes visibles même lorsque le visage est dénué d’expression. Les facteurs mentionnés dans les pages précédentes vont ensuite influencer la vitesse du processus. Mais peut-on raisonnablement se priver de sourires quand on connaît toutes les vertus qu’ils apportent ?

     

     

    Peut-on prévenir la formation des rides ?

    Peut-on prévenir la formation des rides ?

    L’exposition au soleil (et aux rayons UV des cabines de bronzage) est le premier accélérateur du phénomène des rides avec les expressions faciales. Qu’en est-il des facteurs génétiques ? En réalité, la part de l’hérédité dans la constitution des rides reste assez faible. L’hygiène de vie (tabac, alcool) et les facteurs environnementaux (comme la pollution) sont bien plus déterminants ! Il faut tout de même préciser que les personnes dont la peau est de couleur noire ou foncée, ont statistiquement beaucoup moins de rides. Leur peau ne laisserait pénétrer que 18 % des rayons UV-A contre 55 % chez les personnes de type caucasien. Or, on l’a dit, le soleil est le premier responsable des rides...

    Le tabac, un facteur de rides indéniable

    Le tabac aggrave également le vieillissement de la peau. Sa fumée, riches en substances oxydantes et nocives, provoquent un teint gris et terne qui augmente la rétention de sébum. Sa consommation entraîne aussi des rides particulières liées à la surutilisation de certains muscles : on pense par exemple aux rides de la patte d’oie au niveau du coin des yeux.

    Ménopause, troubles du sommeil et mauvaise alimentation

    Le vieillissement hormonal, surtout chez la femme ménopausée, est un autre accélérateur de la formation des rides : la peau de la femme ménopausée devient plus fine, du fait d’une carence en hormones. On considère également que le manque de sommeil chronique et la consommation excessive d’alcool contribue également au vieillissement prématuré de la peau. Enfin, une alimentation pauvre en antioxydants et en acides gras essentiels pourrait avoir un effet négatif vis-à-vis des rides.

     

     

    La gymnastique faciale contre les rides fait-elle pire que mieux ?

    La gymnastique faciale contre les rides fait-elle pire que mieux ?

    L’un des moyens de prévention très en vogue pour prévenir les rides est la gymnastique faciale. Elle consiste en de petites exercices quotidiens qui aideraient à renforcer les muscles faciaux ce qui, d’après leurs adeptes, préviendraient les rides du visage. Mais, est-ce vraiment une bonne idée ? Ces exercices ne peuvent-ils pas, au contraire, empirer la situation ?

    D’abord, il faut préciser qu’aucune étude scientifique n’existe pour prouver ou désapprouver les bienfaits supposés de cette pratique. La majorité des experts en dermatologie, cependant, dissuadent ce type d’exercice. Pourquoi ? Rappelez-vous que les mouvements faciaux répétés participent au contraire à la formation des rides statiques ! Elles sont formées petit à petit par l’animation constante de notre visage. Ce faisant, la gymnastique faciale causerait davantage de dommages à la peau. Les rides sont surtout la conséquence d’une diminution de collagène, d’élastine et de graisse, et non d’un manque de tonicité musculaire. Comment s’en convaincre ? De deux manières. D’abord, il a été constaté chez les personnes paralysées de l’hémi-face (un seul côté du visage) qu’ils finissent par avoir un côté beaucoup moins ridé que l’autre : celui dont les muscles sont paralysés. Ensuite, il suffit de songer au botox dont les propriétés paralysantes sont utilisées pour atténuer les rides faciales déjà existantes et ralentir leur développement. Les mouvements faciaux accentuent les rides, et non le contraire. Même si évidemment, faire des exercices faciaux durant un court laps de temps n’aura pas un effet très marqué...

     

     

    Les rides sont là : que faire ?

    Les rides sont là : que faire ?

    Les mesures de prévention n’ont pas été suivies ou n’ont pas suffi : les rides sont désormais bien installées. Y a-t-il encore un espoir de les atténuer sans mettre en péril sa santé ? Le traitement le plus connu pour combattre les rides est le « botox », du nom d’un puissant paralysant, la toxine botulique. Le médecin injecte la toxine pour neutraliser les muscles responsables des contractions. Les expressions faciales sont dès lors plus difficiles à réaliser, ce qui rend les rides moins évidentes. Du même coup, cela rend le visage nettement plus tendu, voire même « tiré ».

    Il s’agit d’un traitement à renouveler régulièrement, car l’action de la toxine s’épuise avec le temps. En parallèle, il est possible d’injecter des substances pour combler les rides et non pas seulement les rendre plus discrètes : on utilise le collagène et l’acide hyaluronique principalement.

    D’autres techniques, comme le peeling1 ou les lasers, ont montré des résultats satisfaisants tandis que les crèmes anti-rides sont d’efficacité variable : mieux vaut en discuter préalablement avec un dermatologue. Généralement, ils contiennent des substances actives telles que l’acétyl oxo DHEA (qui agit notamment sur l’hydratation de la peau), le Rétinol pur (qui relance la dynamique des cellules de l’épiderme2) ou encore les AHA (qui sont des acides exfoliants : ils accélèrent le renouvellement des cellules mortes et stimulent la synthèse de collagène et d’élastine3).

     

    Sourire rend-il vieux ?

    Alors qu’on a tendance à penser qu’un visage souriant et expressif donne une allure plus jeune, une étude vient de démontrer le contraire4. Sourire pourrait changer la façon dont est perçue une personne, et notamment son âge. Les participants à l’étude donnaient systématiquement des âges plus avancés aux visages souriants comparativement aux mêmes visages inexpressifs. Cela serait lié à la mise en évidence des rides d’expression (les fameuses rides dynamiques), surtout au niveau des yeux et des lèvres. 

     
     
     
     
     
     
     
     

    Sources

    Les rides

    1. Contet-Audonneau JL, Jeanmaire C & al. A histological study of human wrinkle structures: comparison between sun-exposed areas of the face, with or without wrinkles, and sun-protected areas. Br J Dermatol. 1999 Jun;140(6):1038-47.
    2. Lee Jy & Kim YK, Loss of elastic fibers causes skin wrinkles in sun-damaged human skin.J Dermatol Sci. 2008 May;50(2):99-107. doi: 10.1016/j.jdermsci.2007.11.010. Epub 2008 Jan 16.

    Le soleil

    1. Robert Jackson, Distinguishing between changes caused by aging and changes by habitual exposure to skin, Elderly and sun-affected skin

    Les expressions faciales

    1. Fujimura T, Hotta M. The preliminary study of the relationship between facial movements and wrinkle formation. Skin Res Technol. 2012 May;18(2):219-24. doi: 10.1111/j.1600-0846.2011.00557.x. Epub 2011 Aug 25.
    2. Fujimura T, Hotta M. A novel method to investigate the relationship between facial movements and wrinkle formation using particle image velocimetry. Skin Res Technol. 2013 Feb;19(1):e54-9. doi: 10.1111/j.1600-0846.2011.00607.x. Epub 2011 Dec 18.
    3. Hillebrand GG, Liang Z, New wrinkles on wrinkling: an 8-year longitudinal study on the progression of expression lines into persistentwrinkles. Br J Dermatol. 2010 Jun;162(6):1233-41. doi: 10.1111/j.1365-2133.2010.09709.x. Epub 2010 Feb 22

    Les rides sont là : que faire ?

    1. Yeilding RH1, Fezza JP. A Prospective, Split-Face, Randomized, Double-Blind Study Comparing OnabotulinumtoxinA to IncobotulinumtoxinA for Upper Face Wrinkles. Plast Reconstr Surg. 2015 May;135(5):1328-35. doi: 10.1097/PRS.0000000000001255.
    2. Bouloc A, Vergnanini AL, Issa MC. A double-blind randomized study comparing the association of Retinol and LR2412 with tretinoin 0.025% in photoaged skin. J Cosmet Dermatol. 2015 Mar;14(1):40-6. doi: 10.1111/jocd.12131. Epub 2015 Jan 21.
    3. Prestes PS, Oliveira MM2, & al. Randomized clinical efficacy of superficial peeling with 85% lactic acid versus 70% glycolic acid. An Bras Dermatol. 2013 Nov-Dec;88(6):900-5. doi: 10.1590/abd1806-4841.20131888.
    4. Ganel T. Smiling makes you look older. Psychon Bull Rev. 2015 Apr 9. [Epub ahead of print]

     

     
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    Les 10 plus gros mensonges sur la vaccination

     

    Extracting Influenza Virus Vaccine

     

     

    Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse… puis l’histoire secrète où sont les véritables causes des évènements, l’histoire honteuse. Erreur, approximations, mensonges délibérés, vérités partielles ou partiales, prédominance d’une seule pensée : peu de domaines aujourd’hui échappent à ces phénomènes.

     

    Paradoxalement, la sur-information y contribue. Alors qu’on aurait pu espérer que la démultiplication de l’information s’accompagnerait d’une pluralité de points de vue, nous voyons au contraire proliférer cette pensée unique qu’il est de bon ton de dénoncer… sans pour autant qu’on lui propose de remède.(Olivier Clerc)

    L’objectif de la collection n’est pas de remplacer une pensée unique par une autre : elle doit permettre au contraire d’aller jusqu’au bout de la réflexion sur un sujet où existent des informations divergentes, parfois même opposées.
    Les ouvrages de la collection possèdent une bibliographie qui aidera à se documenter et à se forger par soi-même sa propre opinion.

    Mensonges sur les vaccins

    « Il existe trois sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges, et les statistiques » (Mark Twain)

    Les vaccins ne sont pas des médicaments et sont destinés à des êtres en bonne santé dans le but de prévenir une maladie hypothétique. Aussi, il serait normal que tout candidat aux vaccins reçoive une information honnête, précise et complète, sur les risques de la maladie dont il veut se protéger, mais aussi sur les risques qu’il court en se faisant vacciner.

    Or non seulement l’information, quand elle existe est tronquée et falsifiée, mais souvent elle est parfaitement mensongère.
    Mais comme l’avait recommandé Joseph Goebbels, ministre de la propagande nazie, qui connaissait bien la question : « Répétez un mensonge mille fois, il restera un mensonge ; répétez dix mille fois, il deviendra une vérité ».
    C’est exactement ce qui se passe dans ce domaine, où des mensonges dix milles fois répétés sont devenus des dogmes qui déclenchent des crises d’hystérie dès lors qu’on ose les remettre en cause.

    L’histoire de la vaccination est jalonnée de falsifications, de dissimulations et de mensonges.
    Sylvie Simon a opté pour les dix plus gros flagrants, chacun ayant engendré des dizaines de plus petits mensonges.
    « Le mensonge est rarement issu par génération spontanée d’une volonté déterminée à l’avance par quelque Machiavel. C’est bien plus souvent un glissement lent et fatal vers une erreur perçue, mais inavouée, l’orgueil se mêlant ici à la cupidité » (Thierry Fenoy, avocat au barreau de Châlons-sur-Saône).

     

     

    MENSONGE N° 1 : Pasteur est un bienfaiteur de l’HUMANITE

    « Tous nos problèmes actuels sont l’inévitable résultat de nos brillantes solutions d’hier » (Henry Bergman)

    Bien que l’aventure de la vaccination ait commencé à la fin du XVIIIème siècle lorsque le médecin anglais Edward Jenner entreprit d’inoculer la vaccine, maladie spécifique des bovins, afin de protéger les hommes de la variole ou petite vérole, c’est Pasteur (1822-1895) qui reste le père de la vaccination et c’est avec lui qu’a débuté le long cortège de mensonges.
    Cet homme brillant, intelligent et gros travailleur, était un expert en communication et se tenait au courant des travaux effectués par ses pairs. Sa tactique a toujours été la même : il savait reconnaître les bonnes idées mais commençait par les critiquer ouvertement, puis il se les appropriait sans vergogne en prétendant les avoir découvertes.
    C’est ainsi qu’il est devenu un bienfaiteur de l’humanité et, surtout, un mythe intouchable.
    Le dogme pasteurien est tellement ancré dans les esprits que rien n’a pu encore l’ébranler et les Français idolâtrent encore un imposteur.
    D’une part, Pasteur a maquillé les résultats d’expérience qui ne lui étaient pas favorables, ensuite, il s’est approprié certains travaux d’autres chercheurs, dont Antoine Béchamp (1816-1908), l’un des plus grands savants du XIXème siècle, médecin biologiste, naturaliste, professeur de chimie médicale et pharmaceutique à la faculté de Montpellier et professeur de chimie biologique et de physique à l’Université de Paris, puis doyen de la Faculté libre de Lille.
    Béchamp a démontré la véracité des vues de Claude Bernard sur la valeur du terrain propre à chaque individu et fut le premier à comprendre la cause microbienne des pathologies infectieuses.
    Cependant, son œuvre est à peu près inconnue de nos jours, parce qu’elle a été systématiquement discréditée et falsifiée aux profits des intérêts personnels de Pasteur.
    Dès l’école, nous apprenons que Pasteur « a sauvé le petit joseph Meister, mordu à la main par un chien enragé ». À vrai dire, il n’existait aucune certitude que le chien fut enragé car on ne signala aucune autre morsure ; de plus, quand bien même il l’aurait été, le risque pour le jeune Meister était infime, car un animal réellement enragé – ce qui est extrêmement rare – ne transmet la maladie que dans 5 à 15 % des cas.
    L’affaire de la rage est l’exemple même des mensonges de Pasteur qui ont été répétés et introduits par ses admirateurs dans la mémoire collective, au point d’être devenus des vérités pour le commun des mortels.
    Le vaccin de Pasteur, à base de moelle desséchée, était très dangereux et fut bien vite abandonné, et le jeune Meister a eu beaucoup de chance d’en réchapper.
    L’histoire n’a retenu que le succès de ce vaccin, mais a oublié de dire qu’il avait multiplié les décès par la rage.
    Entre 1869 et 1872, Pasteur a énoncé trois postulats de base erronés qui servent encore aujourd’hui de fondement à la vaccination.
    Le premier estimait que l’asepsie règne dans nos cellules : la cellule est propre, tous les microbes sont exogènes (c’est-à-dire qu’ils viennent de l’extérieur) et l’attaquent, et ces germes ont une existence indépendante des organismes vivants.
    Le second est que chaque maladie correspond à un agent spécifique, microbe ou virus, contre lequel on peut se prémunir grâce à un vaccin.
    Enfin, l’immunité s’obtient par la production d’anticorps en réaction à l’introduction d’antigènes contenus dans le vaccin et ces anticorps confèrent une protection.
    Nous savons depuis longtemps que ces postulats sont faux, les découvertes en immunologie les contredisent totalement, mais les vaccinalistes font mine d’ignorer ces travaux.

     

     

    MENSONGE N° 2 : Il faut ERADIQUER LES microbes et LES virus

    « Il est étrange que la science qui jadis semblait inoffensive, se soit transformée en un cauchemar qui fait trembler tout le monde. » (Albert Einstein)

    Nous vivons en symbiose avec les microbes et si nous les considérons comme nos ennemis, nous entrons dans une logique de guerre qui met en péril notre système immunitaire.
    Les bactéries maintiennent notre équilibre biologique et ne deviennent pathogènes que lors que notre système immunitaire est perturbé et ne remplit pas ses fonctions. Quant aux virus, ils se reproduisent uniquement à partir de leur matériel génétique et ne sont que des parasites des cellules.
    Notre corps peut abriter de nombreux virus sans que nous ne soyons malades.
    Il est donc essentiel de comprendre que les microbes et les virus ne sont pas des ennemis qu’il faut éradiquer à tout prix et que seul importe le terrain que nous devons préserver de ses véritables agresseurs.
    A la naissance, le système immunitaire n’est pas encore complètement élaboré et, pendant les premiers mois, le nourrisson est protégé par les anticorps transmis par sa mère. Cette immunité héritée est remplacée par une immunité personnelle au fur et à mesure que l’enfant rencontre des germes, microbes ou virus, particulièrement grâce aux maladies infantiles.
    C’est pour cette raison que les vaccinations apparaissent comme des éléments perturbateurs incontrôlables.
    Le Pr J. Tissot, professeur de physiologie générale au Muséum d’histoire naturelle, nous mettait déjà en garde bien avant l’overdose vaccinale actuelle : « L’immunité par vaccination ne s’acquiert qu’en conférant à l’individu la phase chronique de la maladie qu’on veut précisément éviter, phase chronique qui comporte, dans un avenir proche ou très éloigné, de redoutables complications ». Pr J. Tissot (Constitution des organismes animaux et végétaux, causes des maladies qui les éloignent).
    De toute manière, les vaccinations ne procurent pas la même immunité que les maladies et les taux d’anticorps évalués après les vaccinations sont généralement inférieurs à ceux qui sont évalués après les maladies.
    De plus, l’immunité conférée par la maladie est définitive, ce qui n’est pas le cas pour la vaccination, dont la protection, si protection il y a, est limitée dans le temps, ce qui entraîne un retard dans la survenue des maladies, lesquelles sont beaucoup plus graves chez la population plus âgée, avec une mortalité multipliée par dix.

     

     

    MENSONGES N° 3 : Les EPIDEMIES ont disparu GRÂCE aux vaccins

    « L’opinion actuelle se maintient par la presse, la propagande et les moyens financiers mis à sa disposition ». (Dr Albert Schweitzer)

    Nombreux sont ceux qui estiment que la plupart des épidémies ont disparu grâce aux vaccinations et qui refusent de mettre en doute leur efficacité. Pourtant, certaines épidémies qui ont ravagé nos pays ont bel et bien disparu sans aucun vaccin, ce que les partisans des vaccins font mine d’ignorer.
    Mais lorsqu’on montre les courbes de décroissance des maladies, elles débutent au moment des campagnes de vaccination et non des années ou des siècles plus tôt, ce qui nous permettrait de constater que la diminution de ces maladies a commencé bien avant l’introduction du vaccin. D’ailleurs, la plupart des médecins l’ignorent, et les partisans de la vaccination s’appuient sur ces statistiques, pour la plupart tronquées et donc inexactes, pour « prouver » l’efficacité des vaccins, quand ils ne se bornent pas à la seule affirmation péremptoire que n’étaye aucune sorte de démonstration.
    Ils ne se demandent jamais pourquoi ces épidémies ne continuent pas de sévir dans les pays qui n’ont pas pratiqué les vaccinations ou qui les ont abandonnées, tout comme ils semblent ignorer que l’épidémiologie et la presse scientifique internationale attestent que des épidémies se déclarent encore dans les pays où la couverture vaccinale est presque totale.
    Les immunologistes s’interrogent sur les poussées épidémiques qui surviennent dans les populations vaccinées contre la rougeole, la polio, la tuberculose, la diphtérie et la coqueluche.
    Ce constat est évidemment embarrassant pour eux car, à l’évidence, il s’agit d’une faillite de la vaccination.
    Dans Médecine praticienne (N°467), le Pr Lépine constatait à son tour : « Dans plusieurs pays en voie de développement, on s’était imaginé qu’avec une seule campagne de vaccinations, on arriverait à résoudre le problème. Or, dans plusieurs de ces pays, la fréquence de ces maladies a augmenté, allant même jusqu’à quintupler depuis la vaccination ».

     

     

    MENSONGE N° 4 : Vacciner un enfant c’est le PROTEGER

    « S’il n’y avait que les vrais malades à soigner, la médecine serait en situation économiquement difficile. Il faut donc convaincre l’ensemble de la population qu’elle est potentiellement malade et vendre des médicaments à ceux qui n’en ont pas besoin ». (Pr Didier SICARD chef du service interne à l’hôpital Cochin, président du Comité national consultatif d’éthique)

    Un enfant de parents en bonne santé naît avec un potentiel remarquable et développe progressivement son immunité. Il est parfaitement capable d’affronter l’épreuve des maladies infantiles qu’il ne faut pas redouter autant qu’on le prétend. Les parents anxieux pensent que les vaccinations sont une panacée et qu’elles éviteront les maladies de leurs enfants.
    Les vaccinations affaiblissent considérablement le terrain. Les maladies aiguës, incapables de s’exprimer, peuvent se développer de façon larvée, insidieuse, faisant le lit de maladies chroniques souvent graves et inguérissables.
    Il ne faut donc pas redouter les maladies infantiles, rester serein, et aider l’enfant à surmonter cette légère épreuve.
    Comme le disait déjà Hippocrate : « Le corps fait une maladie pour se guérir ».
    Il est évident qu’il faut surveiller l’évolution des maladies infantiles afin de ne pas commettre d’imprudences qui pourraient entraîner des complications chez les enfants fragiles ou prédisposés à certaines pathologies. Paradoxalement, ce sont ces enfants qui manifestent les effets secondaires les plus graves après la vaccination.
    Les vaccins empêchent parfois l’éclosion des maladies pour lesquelles ils sont prévus, mais ils facilitent l’émergence d’autres maladies, car le terrain est affaibli et se laisse assaillir par des germes qui prolifèrent et deviennent virulents.
    Les vaccins de routine effectués dans l’enfance grèvent le patrimoine héréditaire et l’empêchent d’apporter une protection efficace à l’individu pendant toute sa vie.

     

     

    MENSONGE N° 5 : Les accidents VACCINAUX sont exceptionnels

    « Le seul vaccin sûr est un vaccin qui n’est jamais utilisé ». (Dr James A. Shannon, membre du National Institute of health)

    Ce mensonge est monumental. Aucun vaccin n’est jamais sûr à 100%, personne n’oserait prétendre le contraire. Cependant, en France, chaque fois que le Ministère de la santé est attaqué dans le cadre des accidents vaccinaux, il oppose l’absence de lien direct entre la vaccination et l’accident, parlant de simples « coïncidences ».
    Comme il est très difficile de démontrer un lien de cause à effet, surtout quand la mauvaise foi s’en mêle, cette complexité aboutit à faire porter aux victimes tout le fardeau de la preuve.
    Ainsi les autorités se refusent-elles à enregistrer comme « réactions vaccinales » les accidents malheureux qu’on présume être le fruit du hasard. Faute de preuves juridiquement défendables, nombre de complications vaccinales ne sont pas rapportées officiellement. Il serait plus logique et plus moral que ce soit les laboratoires qui apportent la preuve que leurs substances ne sont pas dangereuses. Mais cela semble impossible étant donné les falsifications, de plus en plus reconnues de leurs essais sur leurs produits.
    Nos voisins de la CEE sont beaucoup plus honnêtes dans leur déclaration d’accidents. Aux Etats-unis, depuis 1990, la loi oblige tous les médecins à déclarer les complications vaccinales. Aussi, de 1991 à 1996, on a officiellement enregistré 48743 complications vaccinales…
    Alors qu’en France, nos pouvoirs publics clament sur tous les toits que les vaccins ne génèrent pas d’accidents secondaires, surtout chez les enfants.

     

     

    MENSONGE N° 6 : Le vaccin contre le TETANOS est indispensable

    « Quand on a décidé d’être aveugle, l’évidence cesse d’avoir cours » (A.Peyrefitte, l’Empire immobile)

    Le tétanos n’est pas contagieux, il ne se transmet pas par contact d’individu à individu et- mention particulière – la maladie n’est pas immunisante. Dans son ouvrage La catastrophe des vaccinations obligatoires, le PR J. Tissot, qui n’était pas un gourou de secte, mais un authentique savant comme il y en avait autrefois, posait la bonne question : « puisqu’un malade guéri du tétanos n’est jamais immunisé contre une seconde atteinte, comment un vaccin pourrait-il mieux protéger de la maladie »?
    Le tétanos reste aujourd’hui une maladie grave, mais rare. Environ 50% des malades guérissent spontanément.
    On estime que toute plaie, si minime soit-elle, expose au risque du tétanos, ce qui est faux. Il existe, en revanche, des tétanos en l’absence de plaie. Quant au tétanos néonatal, qui atteint le nouveau-né essentiellement dans les pays pauvres, il est dû au manque d’hygiène ombilicale à la naissance.
    Il faut donc relativiser les choses et ne pas céder à la panique soigneusement entretenue par ceux qui encouragent la consommation vaccinale. Pourquoi vacciner systématiquement tous les enfants contre une maladie qu’ils ne rencontreront sans doute jamais ? Sous nos latitudes, les enfants n’ont pas de tétanos, alors pourquoi tous les vacciner ?
    En matière de prévention, après une blessure, on avait coutume d’administrer de façon préventive du sérum antitétanique, afin de conférer une immunité passive.
    Cette pratique est tombée en désuétude en raison de son inefficacité et de ses graves inconvénients, dont on ne parlait guère avant son abandon.
    Aujourd’hui, quoi qu’il en soit, on impose systématiquement le vaccin en cas d’hospitalisation pour blessure.
    Le tétanos n’est pas une maladie contagieuse susceptible de provoquer des épidémies, il est très difficile d’établir des courbes significatives d’évolution.
    Ce sont les pays où la vaccination est le moins pratiquée qui présentent le moins de cas de tétanos. Il se trouve que la France détient le record de cas de tétanos après le Portugal, les deux seuls pays d’Europe où cette vaccination est obligatoire.
    Pour qu’il y ait tétanos, il faut absolument que ces spores se retrouvent dans un tissu en anaérobiose. La multiplication bactérienne du tétanos ne peut se faire dans des tissus sains normalement oxygénés, car la présence d’oxygène dans les tissus vascularisés entraîne instantanément la mort des bactéries. Il est donc impossible de trouver le bacille du tétanos dans les tissus normaux, bien irrigués.
    C’est pour cette raison que la plupart des piqûres ou blessures septiques n’entraînent pas la maladie. C’est pour cela aussi que le tétanos menace davantage les gens âgés, car leurs tissus sont parfois mal vascularisés, nécrosés, atteints de phlébite et de mauvaise circulation.
    La vaccination antitétanique est dirigée contre la toxine secrétée par le bacille, mais pas contre le microbe.
    Le Dr Méric précise : « Le système immunitaire se trouve entièrement dans la circulation sanguine, dans le sang. Aussi bien, les cellules qui forment les anticorps que les anticorps eux-mêmes appartiennent à ce monde aérobie.
    Tout le langage du système immunitaire appartient à ce monde aérobie. Le transport des anticorps se fait entièrement et uniquement dans la circulation sanguine et lymphatique, c’est-à-dire en aérobiose. Les plaies tétanigènes sont nécessairement et obligatoirement anaérobies donc les microbes et la toxine du tétanos et les anticorps antitoxines ne peuvent se rencontrer ».
    D’après lui, il est absolument impossible que les anticorps rencontrent le bacille ou sa toxine, ce qui semble imparable.
    De la sorte, le vaccin contre le tétanos n’est pas du tout efficace, mais il peut toutefois être responsable de sérieux et nombreux désordres post-vaccinaux.
    Les traitements non officiels reposent sur le chlorure de magnésium dont on connaît l’efficacité dans les états infectieux (diphtérie, tétanos, polio) grâce aux travaux du Dr Neveu, élève du PR Delbet. Le Dr Neveu avait rédigé un rapport sur les guérisons qu’il avait obtenues chez des personnes atteintes de diphtérie et le Pr Delbet voulut présenter ce rapport à l’Académie de Médecine, mais il se heurta à une opposition farouche de la part du corps médical.
    Dans une lettre au Dr Neveu, en date du 16 novembre 1944, il révélait : « La publication de ma communication du 20 juin est définitivement refusée. Le Conseil de l’Académie a trouvé après 6 mois de réflexion, l’argument suivant : en faisant connaître un nouveau traitement de la diphtérie, on empêcherait les vaccinations et l’intérêt général est de généraliser ces vaccinations ».
    Voilà un exemple flagrant de mensonge par omission : les chercheurs indépendants qui trouvent des solutions efficaces et peu coûteuses, mais qui s’écartent de la voie autorisée, sont condamnés au silence.
    Il ressort de ce rapport que l’Académie de Médecine a décidé délibérément d’étouffer un traitement qui aurait pu sauver des milliers de vie, mais qui aurait risqué de concurrencer les vaccins. Voilà qui donne une idée des puissants intérêts qui dictent sa conduite à l’Académie.

     

     

    MENSONGE N° 7 : EVITEZ la grippe en vous faisant vacciner

    « L’opinion actuelle se maintient par la presse, la propagande et les moyens financiers mis à sa disposition » (Dr Albert Schweitzer).

    Chaque année à l’automne, les médias payés par l’industrie pharmaceutique lancent des campagnes publicitaires pour inciter les personnes âgées à se faire vacciner contre la grippe. Et pour mieux attirer le consommateur, ils prétendent que c’est gratuit. Voilà déjà un premier mensonge, car tout le monde sait que rien ou presque n’est gratuit ici-bas, et que les laboratoires ne sont pas des mécènes. Les vaccins « gratuits » sont évidemment payés par les usagers sous forme de prélèvements de la Sécurité Sociale.
    Mais tout cela ne serait pas trop grave si ce vaccin était efficace.
    En 1993, la Caisse d’Assurance Maladie de Loire-Atlantique a voulu étendre le bénéfice de la vaccination gratuite à 43000 assurés sexagénaires, et dû arrêter l’expérience en constatant qu’à cet âge les vaccinés consultaient plus et dépensaient plus que les non-vaccinés. Et le journal Libération du 11 octobre 1994 titrait : « Les vaccinés contre la grippe coûtent plus cher à la Sécu ».
    L’article précisait : « Les vaccinés consomment plus de médicaments que les non-vaccinés. En novembre et décembre 1993, ils ont dépensé 23% de plus que les non-vaccinés (en consultation, visites, pharmacie). Quant à l’efficacité du vaccin, elle reste difficile à évaluer. »
    D’ailleurs, très peu de médecins sont vaccinés contre la grippe. Ils sont bien placés pour savoir que ce vaccin est inutile.
    Le Dr Anthony Morris, virologiste et ancien chef du contrôle des vaccins qui travaille avec la FDA, est catégorique : « Il n’existe aucune preuve que le vaccin contre la grippe soit utile. Ses fabricants savent bien qu’il ne sert à rien, mais continuent néanmoins à le vendre. »
    Non seulement ce vaccin protège peu ou pas du tout, mais les mises en garde provenant de médecins ou de revues médicales réputées sont très nombreuses.
    D’ailleurs, on recommande de faire au préalable un test cutané en milieu hospitalier sous surveillance, à proximité d’une unité de soins intensifs, avec de l’adrénaline à portée de main et un personnel médical et paramédical entraîné, ce qui n’est jamais fait, mais prouve la dangerosité du vaccin.
    Parmi ses nombreux effets secondaires, il faut citer des péricardites aiguës, des problèmes cardiaques (infarctus), et des pathologies neurologiques : encéphalites, myélopathie, occlusion de la veine centrale de la rétine, paraplégie, radiculite, et la liste est loin d’être exhaustive.
    Les recherches du Dr Hugh Fudenberg, fameux immunologiste américain, l’ont amené à établir un lien entre les vaccinations régulières contre la grippe et un risque croissant de la maladie d’Alzheimer.

     

     

    MENSONGE N° 8 : L’HEPATITE B est TRES dangereuse et s’attrape par la salive

    « L’ignorance est la mère de tous les maux » (Rabelais)

    C’est par un mensonge, qu’a été lancée la campagne éhontée en faveur de la vaccination contre l’hépatite B, dont la publicité a dépassé de très loin les arguments utilisés pour vendre du Coca-Cola.
    Ce fut le premier mensonge, mais pas le dernier, loin de là ! Dès lors, les mensonges se sont succédés à une cadence rarement égalée auparavant dans le domaine de la santé.
    Ainsi, Philippe Douste-Blazy, alors ministre de la Santé du gouvernement Balladur, n’a pas hésité à avancer les chiffres les plus farfelus, sans aucune base scientifique, mais qui avaient évidemment été soufflés par les marchands de vaccins : « L’hépatite B ce sont 40000 contaminations par an, touchant principalement les jeunes », osa t-il affirmer à Libération le 4 septembre 1994. Pouvait-il ignorer que les estimations officielles (Réseau National de la santé) se situaient autour de 8000 ?
    Le Dr Christian Spitz, pédiatre et psychologue chargé de « l’information », n’a pas hésité à affirmer que 4 milliards d’individus étaient touchés par le virus. L’esprit critique aurait à ce point déserté la France ? Ce chiffre qui représente 70% de la population mondiale, devait effectivement affoler tout le monde, jeunes et vieux ! Cependant, personne n’a semblé relever l’énormité du mensonge, pas une seule voix ne s’est élevée pour protester officiellement. « Plus c’est gros plus ça passe », selon le dicton !
    On peut aussi juger de la qualité des informations données aux adolescents en prenant connaissance d’une note interne, lumineuse, du laboratoire Pasteur-Mérieux : « Sur le marché de la vaccination, les adolescents sont un segment très porteur… Il faut dramatiser… faire peur avec la maladie ».
    A lui seul, cet aveu aurait dû provoquer une remise en question du vaccin, puisque la « nécessité de vacciner » a été basée sur ces informations qui relèvent de la publicité mensongère.
    Et c’est le laboratoire Pasteur-Mérieux MSD qui s’est chargé d’informer les médecins généralistes, avec toute l’objectivité qu’on peut attendre de quelqu’un qui est juge et partie. Dans cet élan, le laboratoire n’a pas hésité à éditer une plaquette affirmant : « la salive est un important vecteur de la contamination ».
    Avec la bénédiction du ministre de la Santé, les laboratoires Smithkline Beecham se sont alors introduits au sein des établissements scolaires pour y imposer, par la peur, un vaccin non obligatoire, mais que chacun croyait tel… Car aucun des tracts n’a jamais mentionné que la vaccination était seulement conseillée et non obligatoire.
    En fait, cette OPA a été une parfaite réussite puisqu’au cours de l’année 1995, on a vacciné autant de personnes que pendant les quatorze années précédentes.
    Avant toute campagne de vaccination, la fréquence de l’hépatite B était déjà réduite de 90%, principalement grâce au retrait des lots de sang contaminé. Et de cela, on s’est bien gardé de parler durant la campagne.
    Dans un de ses dépliants, le laboratoire SBK n’hésitait pas à écrire : « l’hépatite B tue plus de personnes en un jour que le sida en un an » ! Ce mensonge a été imprimé et distribué à des centaines de milliers d’exemplaires dans les collèges et les lycées.
    Le Dr Bruno Donatini a mené une étude sur l’hépatite B . Ses estimations sont bien différentes de celles diffusées par les laboratoires et répétées par les organismes publics.
    Le Dr Donatini estime que le risque d’hépatite grave chez un sujet français « normal » est de l’ordre de 1 pour 50 millions alors que le risque d’accident grave est très élevé. Mais cela, personne ne l’a jamais dit officiellement. Et personne, non plus, n’a jamais avoué que le nombre de victime de la maladie est bien loin d’atteindre celui des méfaits de l’alcool, mais il n’existe pas de vaccins contre l’alcoolisme, aussi en parle-t-on moins.
    Soyons sérieux. Etant donné que l’incidence de la maladie avait diminué de façon spectaculaire bien avant la vaccination (douze fois moins de cas en 1992 qu’en 1978), on ne peut que s’inquiéter d’apprendre que les chiffres pour l’hépatite B ont doublé en dix ans. Dans ce cas, il faut surtout éviter de continuer à vacciner qui que ce soit.

     

     

    MENSONGE N° 9 : Il n’existe aucun lien entre le vaccin contre l’HEPATITE B et la SCLEROSE en plaques

    « Les médecins apprennent à nos risques et périls. Ils expérimentent et tuent avec une impunité souveraine et le médecin est le seul qui puisse donner la mort. » Pline l’ancien,Histoire naturelle)

    Ce leitmotiv qu’il n’existe aucun lien entre ce vaccin et la sclérose en plaques est le principal argument des fanatiques du vaccin, mais, outre cette redoutable maladie, les accidents couvrent un éventail d’une soixantaine d’autres pathologies. Bien avant cette campagne mensongère, la liste des complications signalées était déjà impressionnante : poussées de sclérose en plaques, syndromes de Guillain-Barré, névrites optiques, paralysies faciales, myélites aiguës, lupus érythémateux, polyarthrites, péricardites, uvéites postérieures, urticaire, érythème polymorphe, lichen plan et bien d’autres.
    En 1994, le Lancet (Vol.344) avait dénoncé : « La vaccination contre l’hépatite B a été associée à une exacerbation ou même un déclenchement de maladies auto-immunes telles que des scléroses multiples ou des syndromes de Guillain-Barré ». Ainsi, contrairement à ce qu’on prétend, les problèmes liés à la toxicité de la vaccination contre l’hépatite B ne sont pas réservés à la France ?
    Le Dr Laurent Hervieux résumait clairement la situation dans le N° spécial de l’Impatient de mai 1997 consacré aux hépatites : « Le vaccin contre l’hépatite est composé d’un antigène HBS dont la structure est partiellement commune avec la myéline qui entoure les nerfs. Les anticorps fabriqués par l’organisme arrivent à confondre les deux et à attaquer la myéline, d’où les complications neurologiques enregistrées avec cette vaccination. »
    L’expert, le Dr Marc Girard, a découvert un rapport de la direction générale de la Santé (DGS), du 15 février 2002, selon lequel ces vaccins auraient produit « la plus grande série d’effets indésirables recueillis en pharmacovigilance depuis sa naissance en 1974 », alors que tous nos responsables de la santé persistent à affirmer qu’il n’y en a pratiquement pas. Dans la littérature internationale, on note également une multiplication récente des articles sur la sclérose en plaques chez l’enfant, maladie exceptionnelle auparavant. Ce risque vaccinal chez l’enfant a également été confirmé par un article publié en 2001 dans les Annales épidémiologiques.
    A la suite de ces parutions, les laboratoires ont réagi car, en 2003, les journaux français ont annoncé que des études indépendantes avaient totalement innocenté le vaccin. En vérité, ces deux études, réputées « indépendantes » furent initiées et en partie financées par les fabricants de vaccins, la première par Aventis-Pasteur, et la seconde par Merck qui est, par hasard, associé de Pasteur-Mérieux.
    Les marchands de vaccins avec nos instances de santé, n’hésitent pas à proclamer que les accidents survenus après la vaccination relèvent de la pure coïncidence et que les liens que les malades cherchent à établir n’ont aucun fondement scientifique.
    En outre, ils continuent à claironner qu’il n’existe « aucun accident » chez les enfants de moins de six ans, alors qu’il n’y a aucune raison pour que le pourcentage de mortalité après ce vaccin, pour cette tranche d’âge, soit en France inférieur à celui des Etats-unis. D’ailleurs le Revahb possède plusieurs dossiers concernant des accidents survenus chez des nourrissons, d’autres associations en détiennent également.

     

     

    MENSONGE N°10 : L’autisme n’a aucun rapport avec les vaccinations

    « Lorsque nous laissons au gouvernement le pouvoir de prendre des décisions médicales à notre place, nous acceptons tacitement que l’Etat soit le propriétaire de notre corps » (Dr Ron Paul, Sénateur américain)

    L’autisme se manifeste en général au cours des trois premières années, période pendant laquelle les enfants subissent de nombreuses vaccinations. Serait-ce un des curieux « hasards » qui jalonnent le parcours des vaccins ?
    Les cas d’autisme se sont multipliés depuis une trentaine d’années.
    Alors qu’aux Etats-Unis on avait détecté seulement une poignée de cas les années quarante, vingt ans plus tard, après la généralisation du vaccin diphtérie-Tétanos-coqueluche et l’arrivée du vaccin contre la rougeole, les consultations pour des cas d’autisme devinrent de plus en plus fréquente, et elles ont décuplé avec l’introduction du ROR et du vaccin anti-hépatite B. A présent les scientifiques sont très inquiets.
    S’agit-il d’une simple coïncidence, qu’avant l’introduction de ces vaccins, il y a eu si peu de cas et qu’ils se soient multiplié plus de dix fois depuis la vaccination ?
    Comment se fait-il qu’on ne cherche pas à approfondir les études sur ces coïncidences temporelles ?
    Comment se fait-il que les pouvoirs discréditent toute étude sérieuse mettant en cause la toxicité des vaccins alors qu’ils tiennent compte et plébiscitent certaines études simplistes et non rigoureuses pour les promouvoir ?
    Pourquoi les accidents relèvent-ils toujours de coïncidence ?
    Pouvoirs publics, médecins, et médias persistent à répéter la même rengaine : « Le vaccin reste la meilleure protection contre la maladie et cette maladie est fréquente et parfois mortelle », alors que les rougeoles sont rarissimes et parfaitement bénignes en Europe, dans les familles qui nourrissent correctement leur enfant.
    Les mensonges que nous dénonçons concernent tous les pays de la planète. Ainsi, lorsque débutèrent les premières vaccinations ROR au Japon, le Ministère de la santé signala les effets indésirables dans un cas sur 200 000. Quelques années plus tard, ayant « révisé » les chiffres, le même ministère annonçait un accident pour 3000 vaccinés. Les statistiques ayant été à nouveau « révisées », il fut reconnu un accident pour 1 300 vaccinés, chiffre étrangement différent de ceux précédemment publiés.
    Mais en France, nous n’avons aucun problème avec le ROR et l’on continue à administrer ce vaccin et à l’exiger pour l’admission en crèche.
    Dans le domaine du mensonge, nos «experts » restent imbattables ! leurs discours insultent l’intelligence et s’apparente à un faux témoignage.
    Quand demandera-t-on des comptes à ces spécialistes en rappelant leurs responsabilités ? demande le Professeur Jacques Testart, biologiste réputé.

     

     

    POUR CONCLURE

    « Ce n’est pas le rôle du gouvernement d’empêcher le citoyen de tomber dans l’erreur ; c’est le rôle du citoyen d’empêcher le gouvernement de tomber dans l’erreur » (Robert Houghwout Jackson, Président du Tribunal de Nuremberg, 1945)

    Le dogmatisme médical pourrait être comparé aux pratiques de l’Inquisition qui brûlait tout ce qui dépassait son entendement ou risquait de mettre en péril l’hégémonie de l’Eglise Catholique.
    Dans notre pays où Voltaire et Diderot ont théoriquement détrôné la superstition et le fanatisme, la sagesse n’est guère de mise et les lavages de cerveau qui vont bon train causent des dégâts irréparables. Il serait grand temps de nous réveiller et de secouer le joug des idées reçues. Il serait grand temps de penser par nous-mêmes, au lieu de laisser aux « experts » le soin de le faire à notre place.
    Devant la puissance financière des laboratoires, leur mainmise sur la politique de santé, sommes-nous condamnés à développer une certaine désobéissance civique ? Refusant aux Pouvoirs Publics le droit de nous imposer ces vaccins inutiles et dangereux au nom de la solidarité publique. Pourquoi ne pas utiliser cette arme que n’apprécient ni les fabricants de vaccins, ni les gouvernements, en attendant qu’une évolution législative respectueuse des droits de l’homme et de la liberté des citoyens s’instaure ?
    Pour mieux désobéir et résister, il est prudent d’adhérer à des associations de consommateurs de santé, puisqu’il est bien connu que l’union fait la force.

    Sylvie Simon

     

     

     

    BIBLIOGRAPHIE

    Livres sur la vaccination qui ont pour auteur Sylvie SIMON
    Vaccinations l’overdose Editeur déjà 1999
    Déjà vacciné, comment s’en sortir ? (avec le Dr André BANOS) Déjà 2000
    Faut-il avoir peur des vaccinations (ouvrage collectif) Déjà 2000
    Vaccin hépatite B, les coulisses d’un scandale (avec le Dr Marc VERCOUTERE) MARCO PIETEUR 2001
    Les 10 plus gros mensonges sur les vaccins DANGLES 2005 (3ème livre d’une collection « les 10 plus gros mensonges »)

    Livres sur la santé
    Le réveil de la conscience avec Jacqueline BOUSQUET – Editeur TREDANIEL 2003
    Information et désinformation – TREDANIEL 2004
    La dictature médico -scientifique – FILIPACCHI – 1997
    Exercices illégal de la guérison – MARCO PIETTEUR – 2202

    Autres livres sur les vaccinations Vaccinations, les vérités indésirables – Michel Georget DANGLES – 2000
    Vaccinations, erreurs médicales du siècle – Dr Louis de Brouwer Louise Courteau – 1997
    Le dossier noir du vaccin contre l’hépatite B – Lucienne Foucras Editions du Rocher – 2004
    Vaccination, la grande illusion Bickel (s’adresser à René Bickel, 116 rue de Mittelwihr 68150 OSTHEIM – Tél/Fax : 03 89 47 83 06
    Pour en finir avec Pasteur – Dr Eric ANCELET – Marco Pietteur – 1998
    Constitution des organismes animaux et végétaux, causes des maladies qui les atteignent – 3 vol. Pr. J. TISSOT – Laboratoire de physiologie générale – PARIS
    Dr CHAUFFAT François, vaccinations : le Droit de choisir – Jouvence 2001
    Dr COUZIGOU Yves, la longue traque de la variole – Perrin 1986

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  • VOTRE RATE VOUS PARLE

     

    VOTRE RATE VOUS PARLE

     

     

    Je ne suis pas aussi importante que votre cerveau ou votre foie, mais vous n’imaginez pas combien et pourquoi vous avez besoin de moi. Je sais que je ne suis pas indispensable à votre vie, mais ce n’est pas une raison pour me négliger et même pour m’enlever quand on peut me conserver. Vous allez comprendre pourquoi.

     

    Mon nom reste une énigme

    Mon nom n’est pas très joli. Je ne suis pas la femelle du rat. Personne ne sait vraiment qui et pourquoi on m’a nommée ainsi, « la rate ».

    L'étymologie du mot « rate » est étonnante, car elle n'a rien à voir avec le grec qui pourtant était déjà très explicite, splen. Ce mot splen remonte aux origines indo-européennes et trouve des correspondances en sanskrit, en tchèque, en anglais…

    Le mot rate serait un emprunt au néerlandais raat, « rayon de miel », par analogie entre l’aspect de la rate et l’aspect d'un gâteau de miel au fond de la ruche. Mais cela demeure une hypothèse de spécialiste… Cela tendrait à montrer le grand épanouissement des Pays-Bas aux XIIe et XIIIe siècle dans le domaine de la médecine.

    À l’époque, les chercheurs avaient plus facilement accès aux corps des animaux [1] qu’à ceux des humains, dont le nombre de dissections étaient limités. Ainsi ont-ils pu confondre la rate d’un chien, souvent cannelée, qui peut donner l’impression d’être cachée au fond du ventre et ressembler à quelques rayons de miel.

    La rate du chien a en effet une particularité que n’a pas la rate humaine : elle possède une fine capsule musculaire qui lui permet de se contracter. Elle a été bien pensée chez cet animal qui prend souvent des coups, se fracture la rate quand il accompagne le chasseur et va ramasser son gibier dans les ronces et les caillasses. Les cannelures fréquentes mais non constantes à sa périphérie sont peut-être la traduction de ses différentes fractures cicatrisées.

    Quand on parle de l’ablation de la rate, on ne dit pas « ratectomie » mais « splénectomie », plus chic !

    Les chirurgiens me craignent

    Je suis fragile. Je fais peur surtout aux chirurgiens car s’ils m’égratignent, je pleure le sang au niveau de la plaie et souvent ils sont obligés de m’enlever car ils ne parviennent pas à stopper l’hémorragie. Ils disent qu’ils font une splénectomie [2] d'hémostase ! Moi, cela ne m’amuse pas du tout car je ne me sens pas respectée. Evidemment, je ne veux pas mettre votre vie en danger.

    Certains sportifs croient encore – heureusement de moins en moins nombreux – que sans moi, leur rate, ils courront plus vite : comme des « dératés ». On sait bien que c’est faux.

    Les responsables sportifs allemands de l’Est n’hésitaient pas à doper les athlètes féminines en les rendant enceintes temporairement, pensant que les hormones de la grossesse leurs permettraient de meilleures performances. De même, l’ablation chirurgicale de la rate a été scandaleusement réalisée pour accroître les performances sportives [3].

    Par contre il est bien vrai que, dans les accidents, si vous prenez un choc dans le ventre, je risque de me fissurer et de répandre tout le sang que je contiens en quelques minutes dans votre abdomen. Je mets alors votre vie en danger car vous vous videz de votre sang. Je suis moins solide que le foie, qui a une capsule plus épaisse que la mienne.

    Qui suis-je ? J’appartiens à votre système immunitaire

    Je suis comme une éponge de sang, donc très fragile. Je vous suis utile à toutes les époques de votre vie. Suivez-moi.

    • Avant de naître, je fabrique pour vous qui êtes encore fœtus de très nombreux globules du sang,des rouges, des blancs et même de toutes petites particules que les spécialistes du sang, les hématologues, appellent les plaquettes.

    • Dès que vous êtes né(e) et jusqu’à la fin de votre vie, je fais partie de votre système de protection immunitaire. Je vous rappelle que l’immunité de votre organisme est liée au système lymphatique : circulation de la lymphe et tout ce qu’elle contient, nœuds lymphatiques ou ganglions. Moi, votre rate, je fais donc partie des organes lymphatiques dès que vous naissez. En plus, je suis l’organe lymphoïde le plus volumineux de votre corps.

    Evidemment, comme tous vos organes je peux tomber malade. Cela fera l’objet d’une prochaine lettre afin que vous compreniez bien en quoi je vous suis utile et comment vous pouvez vous-même éviter de me rendre malade.

    Où suis-je, et à quoi est-ce que je ressemble ?

    Je vis dans votre abdomen de l’autre côté du foie, donc en général à gauche, sous le muscle diaphragme gauche si important pour votre respiration. Dans un très petit nombre de cas (moins de 1 pour 10 000 personnes), je suis située à droite, quand le cœur est à droite au lieu d’être à gauche. Alors la plus grande partie du foie est à gauche au lieu d’être à droite. On dit que le patient a un « situs inversus ».

    Je suis donc le plus souvent en contact avec la coupole diaphragmatique gauche, contre les trois dernières côtes gauches, 10e, 11e et 12e, au dessus de l’angle du côlon gauche. J’apparais de couleur rouge ou pourpre foncé, ce qui est logique puisque je suis remplie de sang.

    Je suis un organe relativement mou, de la grosseur d’un poing d’adulte.

    Quand je vais bien, je pèse en moyenne 200 g et mesure, dans les 3 dimensions de l’espace, 12 cm dans mon plus grand diamètre et 8 cm au milieu, puis 4 cm dans mon plus petit bord. Je peux augmenter de volume et donc me gorger de plus de sang ou au contraire me contracter [4], c’est-à-dire rapetisser pour me vider partiellement de mon sang.

    Je possède une capsule fine et souple qui ne me protège pas vraiment. Elle envoie des cloisons fines à l’intérieur de la rate. Les chirurgiens du thorax et de l’abdomen le savent et font attention de ne pas me blesser, car ils risqueraient alors de devoir me sacrifier.

    Les cloisons qui entrent en moi, votre rate, permettent de distinguer ce qu’on nomme la pulpe rouge, qui contient de très nombreux globules rouges et peut les garder en réserve, de la pulpe blanche, remplie de follicules dits « lymphoïdes » qui jouent un rôle essentiel pour vous protéger. Là est donc mon rôle immunitaire. Certains lymphocytes, surtout ceux nommés « T », familles particulières de globules blancs [5] essentiels à l’immunité, sont également fabriqués dans la rate.

    Qui me fait vivre ? Des vaisseaux et des nerfs

    Le sang me fait vivre, évidemment, puisque je suis une éponge de sang. Je suis très vascularisée. Cela veut dire que je reçois par une volumineuse artère qui vient de l’aorte abdominale, l’artère splénique,une quantité importante de sang que je renvoie aussitôt vers le foie, par la veine splénique, après avoir fait mon travail immunologique.

    L’artère se divise comme les branches d’un arbre, en plusieurs artères secondaires, lesquelles se redivisent encore en de nombreuses artérioles.

    Ces dernières, remplies de sang rouge, se terminent en fins capillaires qui nourrissent les nombreuses cellules lymphoïdes ou lymphatiques, lesquelles vont renvoyer vers le foie du sang bleu, non oxygéné, par la grosse veine de la rate, la veine splénique.

    Mes nerfs, comme très souvent dans l’organisme, suivent les vaisseaux, ce qui peut expliquer les douleurs de la région splénique soit quand moi, votre rate, je ne reçois pas assez de sang, soit quand j'en reçois tellement que je me dilate excessivement.

    Les jeunes médecins apprennent que ces pathologies qui peuvent m’atteindre, moi votre rate, - quand je reçois trop de sang qui stagne en moi, ou au contraire quand je ne reçois pas assez de sang brutalement par infarctus -, peuvent déclencher des douleurs de l’épaule gauche, ce qui est un symptôme bien connu et typique qui nécessite de m’examiner. Trop de sang, je grossis, pas assez, je deviens brutalement plus petite, contractée et mes fonctions s’étiolent ; je suis vraiment malade. J’ai besoin qu’on prenne soin de moi.

    À quoi est-ce que je sers ?

    Je le répète, pendant la vie fœtale, du 3e au 7e mois, je suis un organe hématopoïétique, ce qui veut dire que je fabrique les globules du sang.

    Dès que vous naissez, c’est la moelle osseuse qui me remplace pour fabriquer les globules du sang, tandis que je joue d’autres rôles, je participe alors à votre immunité. Evidemment, si la moelle osseuse un jour ou l’autre est défaillante, je peux partiellement la remplacer, c’est l'hématopoïèse splénique.

    J’ai trois fonctions essentielles :

    • Immunitaire, notamment l'immunité cellulaire : je fais donc partie des organes lymphoïdes secondaires.

    • Anti-infectieuse virale et bactérienne. Je peux purifier le sang des globules rouges, des plaquettes détériorées, et filtrer en les éliminant des débris cellulaires inutiles, des virus, des corps étrangers, des toxines… Ainsi, je suis particulièrement spécialisée pour contrôler des infections à bactéries encapsulées, en particulier les pneumocoques et les méningocoques. C’est pour cette raison que si l’on m’enlève (splénectomie), quelle qu’en soit la raison, il faut que l’organisme auquel j’appartenais soit vacciné par sécurité contre pneumocoque et méningocoque.

    • Régulation de la formation et la destruction des globules du sang : quand il y en a trop, on dit que je suis le « cimetière des globules rouges et des plaquettes ».

    Vous comprenez donc que lorsque vous ne m’avez plus, le nombre des globules du sang, surtout les plaquettes, augmente considérablement, ce qui accroît les risques de coagulation du sang dans tels ou tels petits vaisseaux. S’impose alors un traitement anticoagulant et une surveillance régulière de la formule sanguine pour vérifier en particulier que le nombre de plaquettes n’est pas trop élevé, près de 1 million ou plus par mm3 de sang.

    Comment m’examine-t-on ?

    Normalement, quand je ne suis pas malade vous ne pouvez pas me palper, me toucher. C’est seulement si je suis anormalement volumineuse – les médecins parlent alors de splénomégalie – que vous arrivez à me toucher. En inspiration profonde, le muscle diaphragme gauche descend et me pousse vers l’avant des côtes. Vous sentez mon bord antérieur qui est crénelé.

    Si l’on m’enlève, que risquez-vous ?

    Pas grand chose si l’on est attentif à surveiller les risques infectieux et de thrombose (caillots bloqués dans le système vasculaire).

    Je vous le rappelle afin que vous ne vous retrouviez pas avec des complications mettant en danger votre vie.

    • La vaccination contre le pneumocoque

      Le vaccin nommé Prevenar 13 est efficace contre 13 sortes de pneumocoques.

      Le vaccin nommé Pneumo 23 contient des fragments de 23 sortes de pneumocoques. Il est réservé aux enfants et aux adultes fragilisés (personnes dont la rate a été retirée, ou celles qui souffrent d’insuffisance cardiaque ou respiratoire, d’infection au virus du Sida…).

    • La vaccination contre le méningocoque

      Le méningocoque est une bactérie présente dans la gorge et le nez. Le plus souvent il n'entraîne pas de maladies. Parfois il est responsable d'infections graves, comme des méningites, chez les enfants et les jeunes adultes. Ces infections existent dans le monde entier.

      Il existe plusieurs types de méningocoques. En France, les types B et C sont les plus répandus. Il existe un vaccin efficace contre le type C.

      Cette vaccination réalisée par une dose unique est recommandée à tous les personnes ayant subi l’ablation de la rate, et aussi aux hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et les personnes de plus de 24 ans qui fréquentent les lieux de convivialité ou de rencontre gays, en raison de la recrudescence du nombre de cas chez ces personnes.

    • Le traitement anticoagulant prolongé et la surveillance régulière de la formule sanguine

      Je compte sur vous pour diffuser cette lettre à tous ceux qui veulent mieux comprendre le fonctionnement merveilleux de leur corps où rien n’est laissé au hasard.


    À bientôt pour poursuivre ensemble notre route de santé.

    Professeur Henri Joyeux

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  • medisite.fr

    CANCER DE LA PLÈVRE : LES SYMPTÔMES QUI DOIVENT ALERTER

     

     

    Souvent confondu avec le cancer du poumon, le cancer de la plèvre (membrane constituée par deux feuillets (un sur le poumon, l’autre sur la face interne de la paroi thoracique)) se manifeste par des signes souvent tardifs. Voici ceux qui peuvent vous alerter avec le Pr Philippe Astoul, pneumologue, cancérologue et professeur d'université à l'Hôpital nord d'Aix-Marseille. 

     

    Des difficultés respiratoires

    La personne qui présente un cancer de la plèvre sent au départ une légère gêne à la respiration pouvant disparaître temporairement, puis au fil du temps, devenir permanente. Cela peut être accompagné d’une toux sèche sans sécrétion. Cette toux entraîne souvent une douleur au niveau des côtes.

    Pourquoi : "Lorsque les cellules cancéreuses se multiplient, elles entraînent une inflammation c’est-à-dire une dilatation des vaisseaux autour des feuillets pleuraux. Du liquide* va passer des vaisseaux dans la cavité pleurale finissant par créer un épanchement pleural**. Le poumon et le diaphragme étant comprimés par le liquide, en fonction de sa quantité, le poumon fonctionnera moins bien et le patient se sentira essoufflé", explique le Pr Astoul.

    Pas de panique cependant : ce symptôme est retrouvé dès que la plèvre est atteinte par une maladie (infections…).

     
    * la plèvre est une membrane composée de deux feuillets. Un des feuillets entoure le poumon, l'autre tapisse la face interne de la cage thoracique. Entre ces 2 feuillets existe la cavité pleurale, qui contient habituellement un peu de liquide qui sert au glissement du poumon dans la cage thoracique lors des mouvements respiratoires.  
    ** ou pleurésie, un excès de liquide qui se répand dans la cavité pleurale.
     
     
     

    Des douleurs thoraciques

     
    Des douleurs commencent à se faire sentir à la base du thorax, à gauche comme à  droite en fonction du côté atteint (jamais les deux côtés sauf très tardivement), augmentées à l'inspiration et à la toux. Ces douleurs sont au début temporaires, puis constantes jusqu'à résister aux médicaments analgésiques, voire dans certaines situations, aux dérivés de la morphine.
     
    Pourquoi : "La plèvre est parcourue de multiples ramifications nerveuses (à l’inverse du poumon). Toute atteinte de cette membrane, quel qu’en soit le mécanisme qui la sollicite, va entraîner une douleur", explique le Pr Astoul.
     
     
     

    Un manque d'appétit et une perte de poids

    Outre les signes respiratoires (essoufflement, douleur, toux..), le patient souffrant d’un cancer de la plèvre peut présenter des signes généraux comme une altération de son état (fatigue, manque de tonus..) et un manque d'appétit de plus en plus important qui entraîne un amaigrissement. "La perte de plus de 5% du poids du corps initial est un signe d’extrême gravité" explique le Pr Astoul.

     
    Pourquoi : "Ces symptômes généraux sont souvent le signe d’une maladie déjà bien avancée. C'est souvent un signe qui montre la propagation de la tumeur dans l'organisme. Outre la pleurésie cancéreuse, on retrouve souvent d’autres métastases thoraciques ou extra-thoraciques."
     
     
     
     

    D'autres symptômes moins spécifiques

    Plus rare, il arrive que d'autres signes se déclenchent tardivement lorsque la tumeur est déjà bien avancée et s'est propagée à d'autres parties du corps. Par exemple :

    - une difficulté à avaler dans de rares cas d’atteinte de la plèvre à proximité de l’œsophage.
    - des changements au niveau du transit intestinal ou un gonflement au niveau de l'abdomen, provoqués par l'extension du mésothéliome qui traverse le diaphragme et envahit le péritoine*, "fabriquant" alors du liquide en excès. "L’accumulation de liquide dans le péritoine (ascite) a pour conséquence un ralentissement du transit digestif et un gonflement de l’abdomen" explique le Pr Astoul.
     
     
     
     

    Souvent un cancer secondaire

    Le plus souvent : ce sont des tumeurs secondaires (métastases) liées à un cancer développé sur un organe de voisinage (le poumon par exemple) ou à distance (le côlon, l’estomac, le rein, le sein…).

     
    Il existe cependant : des cancers primitifs de la plèvre que l'on appelle "mésothéliome". Ce cancer est rare avec moins de 1000 cas par an en France et reste très agressif.
    La cause dans la majorité des cas chez l’homme (près de 85%) est liée à une exposition (souvent professionnelle) à l'amiante. Les effets de l'amiante sur l'organisme sont longs à se révéler. Le délai entre l’exposition et la découverte d’un mésothéliome est en moyenne de 20 à 40 ans.
    Les personnes à risque sont essentiellement les travailleurs du bâtiment (soudeurs, chaudronniers, plombiers,…), et des chantiers navals mais également leur famille par exposition indirecte* et inhalation des fibres.

    * Ces fibres d'amiante sont facilement transportables sur les vêtements et peuvent être disséminées dans l’air lors de la manœuvre de "dépoussiérage" avant de laver le vêtement. 

    *  membrane qui entoure les intestins et qui est de même nature que la plèvre.

     

     

    Publié par Florence Massin, journaliste santé et validé par Pr Philippe Astoul, pneumologue, cancérologue

     

    Remerciements au Pr Philippe Astoul, pneumologue et cancérologue au "Department of Thoracic Oncology, Pleural Diseases and Interventional Pulmonology
    Hôpital NORD - Aix-Marseille University"

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  • sante-nutrition.org

    4 grosses arnaques aux médicaments

     

     

     

    Inventées par l’industrie pharmaceutique, voici 4 grosses arnaques qui ne fonctionnent que grâce à la complicité active des autorités sanitaires. Les médecins, eux, participent en général sans le savoir.

     

    1. La chimio qui entretient les tumeurs

    Un article publié fin novembre 2012 dans la revue Nature Medicine par une équipe de l’Inserm dirigée par François Ghiringhelli (Unité Inserm 866 « Lipides, nutrition et cancer ») à Dijon, souligne que deux médicaments de chimiothérapie couramment utilisés pour le traitement des cancers peuvent favoriser le développement des tumeurs cancéreuses [1] !!!

    Ces deux médicaments sont le 5-fluorouracile et la gemcitabine utilisés dans le traitement des cancers du côlon, du sein et du pancréas.

    Le mécanisme de stimulation de la tumeur est le suivant :

    D’abord, ils activent un complexe protéique, appelé « inflammasome NLRP3 » au sein de certaines cellules du système immunitaire.

    Ensuite, cette activation conduit à la libération par ces cellules de la cytokine pro-inflammatoire, l’interleukine IL-1beta.

    Enfin, cette cytokine induit la production d’une autre cytokine (la cytokine IL-17) qui a des propriétés protumorales en favorisant l’angiogénèse tumorale, c’est-à-dire l’irrigation vasculaire des tumeurs.

    Plus vous prenez de ces médicaments, plus votre tumeur est donc irriguée par les vaisseaux sanguins. Bien nourrie, elle grossit plus rapidement. Tout ceci est écrit noir sur blanc sur le site de l’Inserm, cité en référence (voir ci-dessous).

    Et pourtant, quelle est la conclusion des chercheurs ? Arrêter d’urgence d’utiliser ce médicament « anticancer » qui développe le cancer ?!

    Non, pas du tout : en application d’un principe médical de plus en plus systématique, il faut, selon eux, trouver un nouveau médicament à donner aux patients en plus de ces produits de chimio :

    « Nos résultats ont permis d’identifier que l’activation de l’inflammasome limite l’efficacité antitumorale de la chimiothérapie. Tout l’enjeu était ensuite de voir si nous pouvions empêcher l’activation de l’inflammasome », a expliqué François Ghiringhelli.

     

    Au lieu de supprimer un médicament, en donner un deuxième au patient pour compenser les effets négatifs du premier. Ou « comment fournir de nouveaux revenus à l’industrie pharmaceutique ».

    2. Invention de maladies

    « Dermato, c’est le meilleur métier : il n’y a jamais d’urgence, les clients ne meurent pas, et ils ne guérissent jamais. »

    Cette plaisanterie de carabin a bien été comprise par les laboratoires : plutôt que de courir après la pilule miracle qui guérit les patients, et donc ne sert qu’une fois, mieux vaut mettre sur le marché des médicaments que les patients consommeront toute leur vie.

    D’où l’invention d’un nouveau genre de médicaments, ceux qu’on prend « au cas où », pour retarder un processus clinique dont on ne connaît absolument pas l’échéance.

    Un exemple : Alzheimer. Il existe quelques médicaments par ailleurs très onéreux, qui sont supposés ralentir l’évolution de la maladie [2]. Des essais contre placebo ont montré que l’efficacité est quasi nulle (quelques pourcents de constatations favorables en plus dans le groupe traité).

    En revanche, les effets secondaires sont, eux, bien mesurables. Faut-il alors arrêter ces traitements ?

    Surtout pas, s’exclament les neurologues, car « même si le médicament en lui-même est de peu d’efficacité, le simple fait de le prendre et de consulter mensuellement constitue un recours psychique qui améliore les patients ». On ne saurait définir mieux un effet placebo qui coûte 2500 euros par an à la Sécu…

    Autre exemple : le dépistage « du cancer » de la prostate, alors qu’il s’agit d’un adénome qui, avec l’âge, peut devenir cancéreux, et le deviendra chez la quasi-totalité des hommes après 80 ans sans pour autant menacer leur vie.

    Jusqu’à récemment, on était un inconséquent râleur plus ou moins sectaire si l’on critiquait le système du tout « PSA-biopsies-exérese » qui a mutilé tant de patients. Et puis, pays après pays, les nouvelles se sont accumulées pour bien montrer que cette prévention forcenée n’avait de sens que dans un créneau de population bien déterminé.

    Il en est de même pour le vaccin HPV contre le papillomavirus, et pour les mammographies généralisées, dont la dangerosité commence enfin à être reconnue, très timidement toutefois, par la presse officielle.

    3. Baisser les normes d’alerte

    Quand les symptômes sont insuffisants ou inexistants, il suffit de fixer des normes biologiques d’alerte afin de créer des millions de patients prétendument en danger. Ces « normes » discutables sont d’ailleurs régulièrement revues, au grand dam des médecins prescripteurs qui ne savent plus sur quel pied danser.

    C’est le cas du cholestérol, dont plus personne ne sait au juste quel est le taux réel à partir duquel il serait problématique, en dépit de l’invention d’une savante (et trompeuse) distinction entre « bon » et « mauvais » cholestérol.

    Et que dire de la multiplication des prescriptions médicamenteuses en psychiatrie [3], directement liée à l’augmentation fulgurante de nouveaux « troubles » ou « syndromes » qui n’existaient pas il y a seulement 20 ans ?

    A noter que, dans leur ouvrage « Le guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux », les Pr Debré et Even mettent en avant le « désert » en molécules nouvelles et efficaces de cette classe pharmacologique, les « nouveautés » étant des copies de copies de remèdes qui ont désormais 30 ans, mais simplement trois ou quatre fois plus chères…

    4. Avandia : la catastrophe programmée

    Le quotidien américain Washington Post a publié un long récapitulatif sur un scandale médical plutôt gigantesque (estimé à 83 000 crises cardiaques ou décès) sur des diabétiques traités avec l’Avandia, et qui raconte comment un médicament dangereux peut volontairement être diffusé à l’échelle planétaire [4].

    Les faits : en 2006, paraît un article dans la revue de référence NEJM (New England Journal of Medecine), une revue dans laquelle chaque article est décortiqué avant parution par un collège d’experts a priori indépendants.

    Dans l’article, des résultats admirables pour l’Avandia, par comparaison avec deux médicaments concurrents. A l’époque, les « experts » n’avaient pas à signaler leurs liens avec les laboratoires concernés par leurs expertises. Si cela avait été le cas, on aurait su que chacun des 11 experts avait été gratifié par le laboratoire GSK d’honoraires de défraiement. Et que 4 d’entre eux étaient carrément salariés de la firme, et en détenaient des actions.

    Une fois l’autorisation de mise sur le marché obtenue, le labo lance l’Avandia et les prescriptions s’envolent. Avec, dans le milieu médical, un questionnement lancinant qui s’installe : est-ce bien normal que les diabétiques traités voient leur taux de « mauvais cholestérol » s’envoler ? Chez les cardiaques, ce serait pour le moins une contre-indication.

    Même au sein du labo, des responsables se posent des questions. De même qu’à la FDA, l’organisme de contrôle américain, qui demande à GSK de lancer une étude sur le sujet. Le labo s’exécute, mais remet en avant des études qui sont en fait faussées, car les patients cardiaques, donc ceux qui pouvaient présenter des troubles mesurables, étaient exclus de l’étude…

    Un procédé classique de « biais » très difficile à démêler par des experts pas trop regardants, mais qui n’échappe pas à Steven Nissen, un médecin qui avait montré sa détermination et ses qualités de pharmacologue dans le drame du Vioxx, pas une mince affaire (40 000 morts suspectées). Celui-ci récupère d’autres données, cette fois-ci sur des populations plus larges, ce qu’on appelle une méta-analyse.

    Ses résultats sont alors publiés en un temps record par le même NEJM, dont les rédacteurs sont effarés par les chiffres : « Si ces calculs sont justes, ce sont des milliers de patients qui sont en danger de mort ! »

    Mais GSK était prêt à la riposte et sort une énième étude biaisée, sur un échantillon faible et mal décrit, mais qui suffit à calmer provisoirement la panique.

    Nissen ne lâche pas le morceau et finit par obtenir, en 2010, qu’un relecteur de la FDA démontre que cette dernière étude du labo était faussée, et qu’elle n’était conçue que pour gagner du temps.

    La rumeur se transforme en bronca scientifique, des enquêtes sont menées par la FDA, elles prouvent qu’en interne le problème était bien connu, avalisé, comptabilisé.

    En septembre 2010, l’Avandia est retiré du marché en Europe, et subit de très importantes restrictions d’utilisation aux USA.

    Le 2 juillet 2012, GSK accepte de payer la somme record de 3 milliards de dollars pour que s’éteignent les poursuites judiciaires en cours pour plusieurs de ses médicaments, dont principalement l’Avandia.

    En France, plus de 200 000 diabétiques ont pris de l’Avandia pendant deux à trois ans, dans un parfait mutisme d’une presse pas encore traumatisée par l’affaire Médiator.

    Conclusion

    Dans la jungle des médicaments, mieux vaut ne pas… tomber malade.

    Un mode de vie sain, une bonne alimentation, la prise bien informée de compléments alimentaires de qualité, des activités relaxantes et un bon moral sont une nécessité pour limiter au maximum le risque d’être un jour victime des mille et un abus des laboratoires pharmaceutiques, et de tous ceux qui vivent de la maladie des autres.

    La formation et l’information sont nos seules options, avec des sources sérieuses. C’est une raison de plus de continuer notre travail à Santé Nature Innovation.

     

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis, avec Effervesciences.

     

     

    Santé nature innovation

    [1] Améliorer l’efficacité de la chimiothérapie en agissant sur le système immunitaire

    [2] Alzheimer serait contagieux, Alternatif Bien-Être, Janvier 2014

    [3] Allen Frances, Saving normal: an insider’s revolt against out-of-control psychiatric diagnosis, DSM-5, big pharma, and the medicalization of ordinary life. William Morrow, Mai 2013

    [4] Peter Whoriskey, As drug industry’s influence over research grows, so does the potential for bias. The Washngton Post, 25/11/2012

     
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  • passeportsante.net

    Cholestérol trop élevé : faut-il s’inquiéter ?

     

     

    Votre prise de sang a souligné une hypercholestérolémie (taux de cholestérol sanguin trop élevé). Que faut-il en penser ? Devez-vous vous inquiéter ? Que pouvez-vous faire pour y remédier ? Partons à la rencontre de ce "bourreau des cœurs".

     

     

    Pour bien comprendre ce qu'est le cholestérol

     

    Pour bien comprendre ce qu'est le cholestérol

    Article rédigé par Catherine Conan, diététicienne

     

     

    Réhabilitons le cholestérol car c’est une substance indispensable à la vie. En effet, à dose normale, il participe à la fabrication des cellules du cerveau, du cœur, de la peau, etc., de certaines hormones dont les hormones sexuelles, à la synthèse de la vitamine D nécessaire à la fixation du calcium sur les os. Mais attention : il y a cholestérol et cholestérol.

    Le cholestérol total dans le sang, qui est transporté sous forme de lipoprotéines, est la somme du cholestérol HDL (High Density Lipoprotein) ou « bon cholestérol », et du cholestérol LDL (Low Density Lipoprotein) ou « mauvais cholestérol ».

    Les lipoprotéines LDL assurent le transport et la distribution du cholestérol à toutes les cellules de l’organisme. En excès, elles favorisent la formation de la plaque d’athérome (athérosclérose). Quant aux HDL, elles sont bénéfiques car elles font le chemin inverse en prenant en charge le trop plein de cholestérol dans les cellules vers le foie. Les lipoprotéines HDL protègent par conséquent la santé cardio-vasculaire.

    Un taux de cholestérol HDL trop bas ou un taux de cholestérol LDL trop élevé expose à une maladie coronarienne (= du coeur).

    Qu’est-ce qui influence la cholestérolémie ?

    • Les facteurs génétiques comme l’hypercholestérolémie familiale (cas assez rare) ;
    • Une alimentation déséquilibrée affichant un excès d’apport en acides gras saturés ;
    • Les apports alimentaires en cholestérol. Cependant, il faut savoir que la majeure partie du cholestérol de notre organisme est fabriqué par le foie ;
    • Les variations individuelles. Si pour certains, une alimentation riche en cholestérol induit des mécanismes régulateurs pour lutter contre l’augmentation excessive du taux de cholestérol sanguin, pour d’autres, il est beaucoup plus difficile d’équilibrer spontanément la synthèse de cholestérol au niveau du foie et les apports alimentaires.

     

    La cholestérolémie idéale chez la femme comme chez l’homme est de 1,80 à 2 g/l. Cependant, elle est à nuancer en fonction de l’âge et du sexe mais aussi des taux de cholestérol HDL (= bon cholestérol) et des triglycérides. Sachez que les femmes affichent un meilleur taux de LDL-cholestérol (= mauvais cholestérol) que les hommes car elles sont protégées par leurs hormones jusqu’à la ménopause.

    Pour décider de la conduite à tenir, il faut se baser sur le taux de LDL-cholestérol et savoir s’il existe des facteurs de risque. Par exemple, en l’absence de risque, le taux de LDL doit être inférieur à 2,2 g/l. En revanche si vous présentez des antécédents d’infarctus du myocarde et de diabète de type 2, votre taux de LDL doit impérativement être inférieur à 1,6 g/l selon les recommandations françaises de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé de 2005.

     

    La cholestérolémie est considérée comme acceptable entre 2 et 2,50 g/l et trop élevée au-delà de 2,50 g/l. L'hypercholestérolémie est le mal du siècle puisqu’1 personne sur 5 en France est concernée par cette maladie si l’on en croit le Bulletin épidémiologique hebdomadaire N°31 du 24 septembre 2013. D'après Santé Canada, plus de 40 % des Canadiens âgés de 20 à 79 ans ont un taux de cholestérol total nuisible à la santé. Mais un taux excessif de cholestérol est-il inquiétant pour autant ?

    Le cholestérol en excès se dépose dans la paroi des artères, notamment sur celles du cœur ce qui les obstrue, diminue l’apport de sang au muscle cardiaque (angine de poitrine) et favorise la formation d’un caillot (= thrombose) à l’origine d’un infarctus du myocarde. L’hypercholestérolémie est l’un des principaux facteurs de risque des maladies coronariennes avec le tabac et l’hypertension artérielle mais… ce peut être réversible. Sachez qu’une baisse de 1% du cholestérol réduit le risque cardio-vasculaire de 2% ! Il est inutile de paniquer mais essentiel d’intervenir en apprenant à contrôler votre taux sanguin de cholestérol total, ainsi que HDL et le LDL-cholestérol.

     

    L’objectif est donc de réduire le taux de « mauvais cholestérol » quand il est élevé, tout en évitant de diminuer le « bon cholestérol ».

    Pour réguler votre profil lipidique, il est alors essentiel de passer par une modification de vos habitudes alimentaires. A vos fourchettes !

     

    • Commencez par réduire votre consommation globale de lipides sans pour autant la supprimer ;
    • Corrigez simplement les excès d’apports d’aliments riches en acides gras saturés (beurre, fromages, charcuteries, viandes grasses, pâtisseries du commerce…) qui ont la fâcheuse tendance à élever le mauvais cholestérol plutôt qu’une restriction drastique ;
    • Limitez l’utilisation des graisses de cuisson. Utilisez des huiles résistantes à la chaleur comme l’huile d’olive ou l'huile d’arachide mais le mieux reste encore de cuisiner sans matières grasses. Redécouvrez le plaisir des papillotes, de la cuisson au wok, etc…
    • Revalorisez les graisses insaturées en consommant quotidiennement une margarine végétale à teneur garantie en acides gras essentiels et enrichie en vitamines A et E (protectrices) à cru ou pour la cuisson.
      Pour l’assaisonnement des crudités, le choix peut se porter sur les huiles de colza (canola),d'olive, de maïs ou encore de tournesol, car elle est réputée riche en acides gras mono-insaturés aux effets bénéfiques sur le cholestérol. Variez-les régulièrement pour diversifier les apports en acides gras insaturés ; 
    • La restriction des aliments riches en cholestérol comme les œufs, les abats, le beurre ou encore le lait entier arrive loin derrière ces précédentes recommandations ;
    • Les graisses ne font pas tout. Certains aliments comme la pomme, les fruits oléagineux (noix, noisettes, amande)1, les légumes, les légumineuses, etc. ont des effets protecteurs bénéfiques sur le profil lipidique de part la présence d’antioxydants comme la vitamine C, les polyphénols, les carotènes, les fibres solubles.

    Contrôler votre poids pour contrôler votre cholestérol

    Une surcharge pondérale aussi légère soit-elle favorise la survenue d’une hypercholestérolémie. Et une simple petite perte de poids associée à une activité physique adaptée et régulière, le tout sans dirigisme, vous permet d’améliorer votre bilan lipidique. Cela mérite bien quelques efforts !
     

     

     

     

    Source :
    1. Jiang R. et al (2006). Nut and seed consumption and inflammatory markers in the multi-ethnic study of atherosclerosis. American Journal of Epidemiology 163;222-231

     

     
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  • sante-nutrition.org

    10 Remèdes maison contre les douleurs cervicales

     

    douleurs-cervicales

     

     

     

    La nuque avec sa structure complexe et sa grande mobilité a besoin de rester en bonne forme pour supporter le fonctionnement et la mobilité du corps. Quand elle est douloureuse, bouger sa tête dans n’importe quelle direction devient pénible et il est difficile d’avoir une vie quotidienne normale.

     

    Des douleurs cervicales entraînent aussi des douleurs vives dans les épaules et les muscles proches, des maux de tête, un engourdissement, des picotements, des raideurs et des difficultés à déglutir.

    Vous pouvez souffrir de la nuque pour toutes sortes de raisons. La raison principale est due à une mauvaise posture, au travail devant un bureau, au fait de dormir dans une mauvaise position ou à une torsion en faisant du sport.

    Les autres causes possibles sont une carence nutritionnelle, la compression d’un nerf, une fibromyalgie ou une spondylose cervicale. La douleur peut aussi être causée par des infections de la moelle épinière.

    Cependant, la plupart du temps les douleurs cervicales ne sont pas un problème grave et peuvent être traitées efficacement en utilisant des méthodes naturelles.

    Voici le Top 10 de ces remèdes maison:

    1. La poche de glace

    La glace est le remède le plus simple contre les douleurs à la nuque. La température froide réduit l’inflammation et calme la douleur. Un paquet de petits pois congelés est aussi une bonne solution.

    1. Mettez des cubes de glaces écrasés dans un sac en plastique.
    2. Enroulez une serviette de toilette autour du sac.
    3. Pressez le paquet contre votre nuque pendant 15 minutes maximum.

    Réitérer l’opération 3 fois par jours pendant 30 minutes, pendant 24 heures.

    Attention: N’appliquez jamais de glace directement sur votre peau, au risque de vous brûler la peau.

    2. L’hydrothérapie

    L’hydrothérapie est aussi un remède efficace contre les douleurs cervicales. Elle peut aisément être réalisée avec un jet de douche. La force du jet sur la partie du corps affectée réduit la douleur. L’eau chaude accélère la circulation du sang et relaxe les muscles raides tandis que l’eau froide réduit l’inflammation.

    1. Visez la nuque avec de le jet d’eau chaude pendant 3 à 4 minutes.
    2. Alternez eau chaude, eau froide pendant 30 à 60 secondes. Répétez l’opération autant de fois que nécessaire.

    Note: Quand vous êtes sous la douche, assurez-vous de garder votre nuque bien droite.

    3. Les bains au sel d’Epsom

    Les sels de bain d’Epsom soulagent les tensions nerveuses, réduisent le stress et soulagent la douleur instantanément. Le sulfate de magnésium qu’ils contiennent agit comme un relaxant musculaire naturel. Il réduit le gonflement et atténue la douleur.

    1. Dans un bain chaud, ajoutez une tasse de 25 cl de sels d’Epsom et détendez-vous pendant 15 à 20 minutes.

    Répétez cette opération chaque jour jusqu’à disparition complète de vos douleurs.

    Note: Évitez ce remède si vous avez des problèmes cardiaques, de la tension ou du diabète.

    4. Le vinaigre de cidre

    Le vinaigre de cidre est un puissant antioxydant et anti-inflammatoire qui peut soulager les douleurs cervicales rapidement.

    Trempez une serviette en papier avec du vinaigre de cidre. Placez-là sur votre nuque. Laissez-là poser pendant 2 heures. Répétez cette opération chaque jour jusqu’à disparition complète de la douleur.

    Vous pouvez également ajouter deux tasses de vinaigre de cidre à un bain chaud.

    5. Des exercices pour le cou

    Il existe un large éventail de mouvements qui peuvent aider. Les exercices renforcent et stabilisent les muscles du cou et du haut du dos et réduisent également le stress. Deux types d’exercices en particulier peuvent soulager et prévenir les douleurs. Afin de chauffer vos muscles, appliquez une serviette humide et chaude avant de faire ces exercices.

    • Effectuez un lent mouvement circulaire avec votre nuque pour étirer vos muscles, dans le sens des aiguilles d’une montre, puis dans l’autre. Cela peut être un peu douloureux, mais aidera au bout du compte votre nuque à se détendre et à guérir.
    • Vous pouvez aussi bougez votre nuque lentement d’avant en arrière puis d’un côté à l’autre.

    Chaque exercice doit être effectué cinq fois, trois fois par jour. S’ils sont trop douloureux, consultez votre médecin.

    6. L’huile essentielle de lavande

    L’huile essentielle de lavande est très efficace pour soulager les douleurs de la nuque dans le cadre de massages, relaxant la tension des muscles, ce qui peut vous aider à mieux dormir.

    1. Prenez un bain ou une douche pour relaxer vos muscles endoloris.
    2. Passez de l’huile de lavande sur votre nuque et vos épaules.
    3. Effectuez des mouvements circulaires doux sur la zone affectée pendant 10 minutes.
    4. Répétez l’opération chaque jour aussi longtemps que nécessaire.

    Vous pouvez diluer l’huile de lavande avec de l’huile d’olive ou de coco.

    Note: Ne massez pas votre nuque si cela provoque une douleur.

    7. La mélasse

    Si votre douleur à la nuque est liée à une carence nutritionnelle, spécialement en calcium et en potassium, la mélasse est un magnifique remède. Il maintiendra vos os et articulations en bonne santé.

    1. Mélangez une petite cuillère de mélasse dans un verre d’eau chaude.
    2. Buvez ce mélange deux fois par jour jusqu’à disparition de la douleur.

    8. Le curcuma

    Le curcuma est un important composé phytochimique qui agit comme un anti-inflammatoire et fait barrière à la douleur. De plus, le curcuma améliore la circulation sanguine, aidant ainsi au processus de guérison.

    1. Mélangez une cuillère à café de curcuma dans un verre de lait.
    2. Chauffez à feu doux pendant 5 minutes.
    3. Ajoutez un peu de miel et laissez refroidir.
    4. Buvez deux fois par jour jusqu’à disparition de la douleur.

    9. Le gingembre

    Le gingembre est un anti-inflammatoire naturel qui améliore la circulation du sang et permet d’irriguer la zone affectée, réduisant ainsi la douleur et l’inflammation.

    • Coupez du gingembre frais en rondelles. Faites bouillir dans deux tasses d’eau pendant 10 minutes, gardez l’eau et ajoutez-y du miel. Vous pouvez boire trois tasses de cette préparation par jour.
    • En alternance, mélangez une demi-cuillère de poudre de gingembre dans un verre d’eau et buvez trois fois par jour pendant 1 semaine.
    • Vous pouvez aussi fabriquer une compresse avec du gingembre. Sur un tissu propre, déposez 2 cuillères à café de gingembre fraîchement moulu. Plongez celui-ci dans de l’eau chaude pendant 30 secondes. Laissez refroidir, puis posez sur la nuque pendant 15 à 20 minutes. Répétez l’opération plusieurs fois par jour jusqu’à disparition de la douleur.

    10. Le piment de Cayenne

    Le piment de Cayenne contient de la capsaïcine qui est un analgésique et un anti-inflammatoire.

    • Ajoutez deux petites cuillères à café de poudre de piment de Cayenne dans de l’huile d’olive tiède. Mélangez et appliquez sur les muscles douloureux. Répétez cette opération deux fois par jour jusqu’à disparition de la douleur.
    • Vous pouvez aussi passer de la crème à la capsaïcine sur la nuque et les muscles du dos plusieurs fois par jour.

    Astuces et suggestions supplémentaires

    • Dormez sans oreiller pour donner un peu de repos aux muscles de votre nuque.
    • Adoptez une bonne posture. Essayez de maintenir la tête et la colonne vertébrale droites lorsque vous êtes assise.
    • Nagez régulièrement pour renforcer les muscles de votre nuque et de votre dos.
    • Asseyez-vous toujours sur une chaise de bureau pour travailler.
    • Tenez votre téléphone contre votre oreille avec votre main. Ne le coincez pas entre votre oreille et votre épaule.
    • Dormez sur un matelas ferme et dans la mesure du possible, gardez votre tête alignée avec votre colonne vertébrale quand vous dormez.

     

     

    Sources:
    Top 10 Home Remedies
    Santé+ Magazine
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  • sante-nutrition.org

    10 PRODUITS TOXIQUES DONT PERSONNE N'A BESOIN

    tomates-conserve

     

     

    Les annonceurs publicitaires dépensent des milliards pour inciter les gens à acheter de plus en plus de choses. Ce n’est donc pas surprenant que nos maisons soient pleines de choses que nous n’utilisons pas et que nous n’aimons même pas. Dans tout ça, se cachent aussi beaucoup de produits chimiques toxiques, alors, pourquoi ne pas nous débarrasser de ce qui n’est pas nécessaire et peut même nous nuire? Pour vous aider à cette purge, nous avons dressé la liste suivante avec la contribution de la communauté Facebook Healthy Child World.

     

    Le vinyle

    Vinyle

    Le vinyle, ou PVC, est interdit dans plus de 14 pays et certains pays de l’Union Européenne comme la Suède, fortement réglementé en Allemagne (interdit à Berlin), en Autriche et au Danemark. Malheureusement, il est toujours vendu légalement par des détaillants français bien qu’il soit nuisible à l’environnement et à la santé des consommateurs à chaque stade de son cycle de vie. Le PVC peut produire et rejeter des phtalates (un perturbateur endocrinien ou hormonal) et du plomb (un neurotoxique puissant) contaminant l’air intérieur, la poussière et vous aussi bien sûr. Lisez bien les emballages pour vous assurer d’éviter le PVC. Cherchez un n°3 sur les symboles des flèches de recyclage. Si une matière plastique n’est pas étiquetée, appelez son fabricant. Vous pouvez également sentir le plastique pour vérifier qu’il ne s’agit pas de PVC, il a ce parfum unique de rideau de douche.

    Les parfums

    parfums

    Les fans facebook de Healthy Child ont cité à plusieurs reprises les feuilles assouplissantes comme un produit toxique dont ils seraient heureux de se passer. Pourquoi? Parce que les parfums synthétiques trouvés dans les assainisseurs d’air, les cosmétiques, les parfums, et bien d’autres produits, peuvent déclencher de l’asthme.

    Bien que les formules exactes de ces parfums soient protégées par le secret industriel, beaucoup contiennent du phtalate de diéthyle (DEP), qui peut être absorbé par la peau. On soupçonne les phtalates d’être non seulement cancérigènes mais aussi des perturbateurs endocriniens en plus d’être liés aux troubles de la reproduction. Malheureusement, les phtalates sont rarement indiqués sur la composition, ce qui les rend difficiles à éviter; en effet, les formules secrètes du commerce sont exemptées des exigences d’étiquetage. Sans modification de cette loi, les consommateurs peuvent choisir des produits sans parfum ou utiliser ceux parfumés aux huiles essentielles naturelles.

    Les pesticides

    10 PRODUITS TOXIQUES DONT PERSONNE N'A BESOIN

    Cette catégorie gigantesque de produits mérite d’être considérée dans son intégralité en raison de son extrême toxicité. Les pesticides sont faits pour être toxiques. Leur raison d’être est de tuer. Malheureusement, la résolution d’un problème de parasites peut vous causer d’autres problèmes.  Les poisons résiduels qui persistent sur les surfaces, contaminent l’air et se retrouvent sur les parquets et les moquettes, transportés par les chaussures. Il y a tellement de façons non-toxiques pour éliminer les parasites et les mauvaises herbes. La prochaine fois que vous entreprendrez cette tâche, choisissez une méthode non toxique.

    Les produits d’entretien toxiques

    produits-entretien

    C’est assez étrange d’utiliser des produits chimiques toxiques partout, dans votre four, sur vos sols, vos meubles, et vos toilettes pour les « nettoyer », mais c’est justement ce que fait la majorité d’entre nous avec les produits conventionnels. Les produits chimiques corrosifs ou caustiques, comme la lessive et les acides trouvés dans les produits de débouchage, produits à base d’acide pour nettoyer le four, la cuvette des toilettes sont parmi les ingrédients les plus dangereux car ils brûlent facilement la peau, les yeux et les tissus corporels internes. Malheureusement, il est difficile pour quiconque de savoir ce que leurs propres produits d’entretien contiennent car les formules exactes, comme pour les parfums, sont des secrets commerciaux protégés par le gouvernement. Choisissez soit les produits d’une compagnie qui dévoile volontairement la liste de leurs ingrédients naturels et non toxiques, soit de fabriquer vos propres produits vous-même.

    Les boîtes de conserve

    conserves

    Les aliments ne devraient pas se trouver dans une liste de produits toxiques, mais la plupart des boîtes de conserve ont un revêtement intérieur en bisphénol-A (BPA), notre principale source d’exposition à ce produit chimique, ce qui a été lié à la puberté précoce, le cancer, l’obésité, les maladies cardiaques, la dépression chez les jeunes filles et bien d’autres affections. Quelques marques n’utilisent plus de BPA, et d’autres se sont engagées à ne plus en utiliser à l’avenir, mais ne l’ont pas encore fait. Il conviendrait aussi de savoir ce qui est utilisé en remplacement du BPA. Consommateurs, méfiez-vous, certaines entreprises ont opté pour le BPS, le cousin chimique du BPA, qui a été lié à plusieurs des mêmes problèmes. Pour être sûr, optez pour des aliments frais, congelés, séchés ou en pots en verres.

     

    Le rouge à lèvres au plomb

    Rouge-à-levres

    Pouvez-vous croire que le plomb, une neurotoxine connue pour sa toxicité dès sa plus infime présence, se trouve dans le rouge à lèvres? Une étude menée par l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a découvert que du plomb se trouve dans 400 rouges à lèvres à des niveaux deux fois plus élevés que dans une étude précédente. Les femmes enceintes et les enfants sont particulièrement à risque car le plomb peut interférer avec le développement du cerveau. Vous devriez soit vous en passer, soit choisir avec sagesse, car on trouve du plomb dans des produits dits « naturels » s’ils contiennent des pigments minéraux naturels, car le plomb est un élément naturel.

    Les revêtements antiadhésifs

    poele

    Débarrassez-vous de ces produits. Maintenant. Des études ont lié les produits chimiques perfluorés (PFC) généralement utilisés pour fabriquer ces ustensiles anti-adhésifs au cancer et à l’infertilité. Les PFC contaminent l’environnement et y persistent et ils ont été trouvés dans le sang de 98% des Américains ainsi que partout ailleurs dans le monde – y compris dans le corps des ours polaires. Les PFC peuvent également se trouver dans les sacs et les barquettes micro-ondes, des fils dentaires, des meubles traités anti-taches, et des vêtements. Remplacez vos ustensiles de cuisine antiadhésifs par des matériaux plus sains comme la fonte émaillée ou l’inox. Débarrassez-vous également des récipients en aluminium.

    L’eau en bouteille

    eau-bouteille

    Les Français achètent 100 millions de bouteilles d’eau chaque semaine. La plupart des gens pensent qu’ils évitent ainsi les contaminants qui se trouvent dans l’eau du robinet. Pour la plupart, ils ont tort. L’eau en bouteille peut être tout aussi contaminée que l’eau du robinet ou encore plus. En fait, certaines eaux en bouteilles sont de l’eau du robinet, emballées dans du plastique qui peut diffuser ses composants chimiques dans l’eau et vendue bien trop chère. En outre, le processus de la fabrication des bouteilles jusqu’à leur accumulation en tant que déchet crée une énorme quantité de pollution, qui finalement rend notre eau de boisson encore moins potable. Faites une faveur au monde et à vous-même et investissez dans une bouteille en acier inox ou en verre, puis, remplissez-la avec de l’eau du robinet filtrée.

    Le triclosan

    triclosan

    Cet agent anti-bactérien se trouve partout: dans le savon, le dentifrice, les bains de bouche, les déodorants, et même dans des vêtements. Des études ont montré qu’il peut contribuer à rendre les bactéries résistantes aux médicaments (c-à-d les superbactéries) ainsi que nuire au système immunitaire, nous rendant plus susceptibles de développer des allergies. Il contamine également nos cours d’eau quand il part dans les eaux usées. Même l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux met en garde les consommateurs et leur conseille de lire les étiquettes en recommandant d’utiliser simplement du savon et de l’eau. Si vous préférez quand même utiliser un désinfectant antibactérien pour les mains, évitez ceux qui sont fabriqués avec du triclosan.

    Peintures et finitions à l’huile

    peintures

    Il y a 300 produits chimiques toxiques et cancérigènes et 150 sont potentiellement présents dans les peintures à base d’huile, selon une étude de l’Université John Hopkins. Des choix plus sûrs sont la peinture à base d’eau non COV ou au moins à faible niveau de COV. Le COV représente les composés organiques volatils, qui sont des gaz émis à partir de produits tels que la peinture. Les COV peuvent inclure une variété de produits chimiques qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé. Les finitions naturelles comme la peinture de lait et les finitions avec des légumes ou du bois à base de cire sont d’autres bonnes alternatives.

     
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  • passeportsante.net

    10 choses que vous ne devriez pas faire avant de dormir

     

     

    Une bonne nuit de sommeil est essentielle tant pour notre santé que notre bien-être. Dormir dans de bonnes conditions permet de se sentir mieux dans la journée et renforce l’organisme. Pour s’assurer de passer une bonne nuit, tout commence au moment du coucher. PasseportSanté vous confie 10 choses que vous ne devriez pas faire avant de dormir.

     

     

    Regarder l’écran d’un appareil électronique

    Regarder l’écran d’un appareil électronique

    Regarder son téléphone, sa tablette, sa télévision ou encore sa liseuse électronique n’est pas recommandé si l’on souhaite passer une bonne nuit de sommeil. La lumière dégagée par ces appareils ralentit la production de mélatonine (hormone du sommeil). L’action directe de la lumière délivrée par un écran stimule les voies visuelles et agit sur l’horloge biologique interne lorsqu’on la regarde1. Selon une étude2, regarder l’écran d’un appareil électronique avant de se coucher réduit la qualité du sommeil. Sur le long terme, cette utilisation s’avère néfaste et peut causer des troubles du sommeil importants, qui affectent sévèrement le quotidien. Enfin, il semblerait que le manque de mélatonine induit par ces appareils entraîne une augmentation des risques de certains cancers1. Si l’on ne peut se passer de ces petits appareils, il est possible d’utiliser des filtres qui bloquent la lumière bleue émise.

     

     

    Augmenter la température de la chambre à coucher

    Augmenter la température de la chambre à coucher

    On peut tout à fait chauffer la chambre à coucher au préalable, mais il est préférable de baisser la température dès le moment où l’on se met au lit. En effet, une chambre trop chauffée augmente la difficulté à s’endormir et diminue les périodes de sommeil profond1. Une température avoisinant les 16 degrés favoriserait une meilleure qualité de sommeil, notamment chez les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil2. Cela permettrait également de se réveiller plus facilement le matin2. Une température trop élevée peut aussi augmenter l’humidité de la pièce, ce qui est tout aussi néfaste pour le sommeil3. Enfin, le corps serait prêt à s’endormir lorsque sa température interne aurait atteint un certain seuil : une pièce trop chauffée aurait donc tendance à ralentir ce changement4.

     

     

    Consommer des boissons énergisantes avant le coucher

    Consommer des boissons énergisantes avant le coucher

    La caféine (café, thé, chocolat, boissons énergisantes ou gazeuses) est à éviter avant d’aller se coucher. Elle persiste dans l’organisme entre 3 et 5 heures et perturbe ainsi les cycles du sommeil. Une étude1 a démontré que consommer une boisson qui contient de la caféine entre 0 et 6 heures avant le coucher réduisait considérablement la durée du sommeil. En effet, même lorsqu’elle est consommée 6 heures avant le coucher,  elle ferait perdre près d’une heure de sommeil ! Par ailleurs, ces stimulants augmentent les risques de maladies cardiovasculaires2, lesquels sont encore aggravés si l’on ne dort pas assez3.

     

     

    Prendre un repas copieux avant d'aller au lit

    Prendre un repas copieux avant d'aller au lit

    Le soir, prendre un repas copieux, trop riche en gras ou en protéines, n’est pas recommandé car il est plus long à digérer. On risque alors de ressentir des gênes telles que des ballonnements et des reflux d’acide gastrique. Il est également conseillé d’éviter les plats épicés, qui peuvent causer des brûlures d’estomac. Idéalement, on devrait prendre son repas deux à trois heures avant d’aller se coucher : cela permet de digérer la plupart des aliments. Grignoter avant de se mettre au lit est également déconseillé, préférez un grand verre d’eau. Certains aliments sont à privilégier, et notamment ceux qui contiennent de la mélatonine, l’hormone impliquée dans le processus du sommeil, et du tryptophane, un acide aminé à l’origine de la sérotonine, dont les effets sur le sommeil ont été prouvés1. On la trouve par exemple dans le kiwi2, les cacahuètes, les cerises, le lait ou les poissons gras riches en oméga-3.

     

     

    Pratiquer une activité sportive intense le soir

    Pratiquer une activité sportive intense le soir

    La pratique d’une activité sportive en fin de journée n’est pas déconseillée, mais si elle s’avère trop intense, elle peut perturber le sommeil. En effet, elle augmente la température corporelle, ce qui retarde l’endormissement1, et stimule la production d’adrénaline2, accentuant ainsi l’état de vigilance et d’éveil. En revanche, un exercice pratiqué de façon régulière et éloigné du coucher, facilite l’endormissement et rend le sommeil plus profond.

     

     

     

     

    Boire de l'alcool avant le coucher

    Boire de l'alcool avant le coucher

    Même si l’on peut penser que l’alcool facilite l’endormissement, il réduit considérablement la qualité du sommeil. En effet, la consommation d’alcool après le dîner peut faire sauter le premier cycle de sommeil, qu’on appelle l’éveil calme. Au cours de celui-ci, le cerveau est toujours actif mais le corps se relâche. L’alcool provoque également des réveils réguliers dus à des sécrétions d’adrénaline, et dérègle les cycles de sommeil car il bloque l’entrée du tryptophane au cerveau. De plus, comme il déshydrate, il arrive fréquemment que la personne se réveille au milieu de la nuit pour boire un verre d’eau. Le sommeil est donc moins régénérateur et moins reposant. Enfin, il semblerait que l’alcool soit un diurétique1, ce qui perturbe davantage le sommeil et aggrave l’apnée du sommeil2.

     

     

    Dormir avec son téléphone : une mauvaise idée

    Dormir avec son téléphone : une mauvaise idée

    Un sondage de la National Sleep Foundation1 a révélé qu’environ 10 % des adolescents entre 13 et 18 ans avaient des réveils nocturnes quasiment tous les jours, dus à des appels, des messages ou des e-mails. Concernant les 13-29 ans, 1 individu sur 5 a déclaré que ce genre de situation leur arrivait plusieurs fois par semaine. Une autre étude a mis en exergue les effets du smartphone sur le sommeil : l’envoi de messages, en particulier, en réduirait considérablement la durée2. Il est donc recommandé d’éteindre son téléphone, de le mettre en silencieux ou encore de le mettre dans une autre pièce avant de se coucher afin de ne pas être tenté de l’utiliser.

     

     

    Faire des choses stressantes le soir

    Faire des choses stressantes le soir

    En fin de journée, il est important de prendre du temps pour se relaxer. Enchaîner des activités qui demandent beaucoup de réflexion entraîne un stress pouvant influer sur le sommeil. On évitera ainsi  de travailler tard, de régler des problèmes d’argent ou d’avoir une discussion importante juste avant d’aller au lit. Environ trois personnes sur quatre dormiraient mal à cause d’une source importante de stress et d’anxiété. Il est plutôt conseillé de faire quelque chose de calme, qui ne demande pas d’efforts et qui permet de « se vider la tête ». Par exemple, lire un livre ou écouter une musique douce favorise l’endormissement et aide à se reposer. On peut également faire des exercices de relaxation, utiles pour lutter contre l’anxiété et le surmenage cérébral. On se sentira plus détendu et le sommeil viendra plus rapidement.

     

     

    Fumer une cigarette avant d'aller au lit

    Fumer une cigarette avant d'aller au lit

    La nicotine est un stimulant1 qui aggrave les insomnies, surtout si l’on fume une cigarette juste avant de se mettre au lit. Elle retardel’endormissement, mais perturbe également les cycles du sommeil2. En effet, une étude a démontré que les fumeurs passaient beaucoup plus de temps dans un stade de sommeil léger3. Il semblerait aussi qu’elle pousse certains fumeurs à se réveiller plus tôt que la normale en raison de la sensation de manque qu’elle induit. Le sommeil n’est donc pas réparateur, et la fatigue aura tendance à s’accumuler. Les e-cigarettes, les patchs4, les pipes et les cigares sont également concernés. Enfin, il semblerait que fumer avant de dormir aggrave l’apnée du sommeil, et augmente les risques d’hypoxie (quantité d’oxygène insuffisante dans les poumons), qui provoque elle-même une hyper-ventilation5.

     

     

    Lutter contre la fatigue au lit

    Lutter contre la fatigue au lit

    Les premiers signes de fatigue (paupières lourdes, bâillements) devraient vous faire cesser toute activité : le corps vous indique qu’il a besoin de repos. Le sommeil fonctionne par cycle (au nombre de 3), et si l’on en rate un, il faut attendre le prochain (soit presque 90 minutes). Plus on lutte contre l’endormissement, plus cela génère du stress et plus le risque de s’endormir tard augmente. La nuit ne sera pas alors aussi régénératrice qu’elle devrait l’être. Se mettre au lit à des heures régulières aide également à mieux dormir, car automatiquement, le cerveau saura que c’est le moment de se « débrancher » et de se reposer.

     

    Marion Amsellem 

     

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  • sante-nutrition.org

    10 raisons pour lesquelles les appareils portables

    devraient être interdits pour les enfants de moins de 12 ans

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    L’Académie Américaine de Pédiatrie et la Société Canadienne de Pédiatrie ont déclaré que les nourrissons âgés de 0 à 2 ans ne devraient avoir aucune exposition à la technologie, que les 3-5 ans soient limités à une heure par jour, et les 6-18 ans soient limités à 2 heures par jour (AAP 2001/13, cps 2010). Les enfants et les jeunes emploient 4-5 fois la quantité recommandée de technologie, avec des conséquences graves et souvent potentiellement mortelles (Kaiser Foundation 2010, Active Healthy Kids Canada 2012). Les appareils portables (téléphones portables, tablettes, jeux électroniques) ont considérablement augmenté l’accessibilité et l’utilisation de la technologie, particulièrement par les enfants en très bas âge (Common Sense Media, 2013). En tant qu’ergothérapiste pédiatrique, j’invite les parents, les professeurs et les gouvernements à interdire l’utilisation de tous les appareils portables pour les enfants de moins de 12 ans. Voici les 10 raisons basées sur des recherches de cette interdiction. Consultez s’il vous plait zonein.ca pour voir la fiche de recherche référencée de Zone’in.

     

    1. Croissance rapide du cerveau

    Entre 0 et 2 ans, le cerveau du nourrisson triple de taille, et continue dans un état de développement rapide jusqu’à 21 ans (Christakis 2011). Le développement précoce du cerveau est déterminé par les stimulus environnementaux, ou leur absence. La stimulation d’un cerveau en développement causé par une surexposition aux technologies (téléphones portables, Internet, iPads, TV), s’est montrée être associée au déficit de l’attention, aux retards cognitifs, aux troubles de l’apprentissage, à une impulsivité accrue et à une diminution de la capacité à s’auto-réguler, ex. les accès de colère (Small 2008, pagini 2010).

    L’utilisation de la technologie limite les mouvements, ce qui peut entrainer un retard de développement. Un enfant sur trois entrent maintenant à l’école avec un retard de développement, ce qui impacte négativement l’alphabétisation et la réussite scolaire (HELP EDI Maps 2013). Le mouvement améliore l’attention et la capacité d’apprentissage (Ratey 2008). L’utilisation de la technologie pour les moins de 12 ans est préjudiciable au développement et à l’apprentissage de l’enfant (Rowan 2010).

     

    2. Retard de développement

    L’utilisation de la technologie limite les mouvements, ce qui peut entrainer un retard de développement. Un enfant sur trois entrent maintenant à l’école avec un retard de développement, ce qui impacte négativement l’alphabétisation et la réussite scolaire (HELP EDI Maps 2013). Le mouvement améliore l’attention et la capacité d’apprentissage (Ratey 2008). L’utilisation de la technologie pour les moins de 12 ans est préjudiciable au développement et à l’apprentissage de l’enfant (Rowan 2010).

     

    3. Epidémie d’obésité

    L’utilisation de la télévision et des jeux vidéo est en corrélation avec l’augmentation de l’obésité (Tremblay, 2005). L’incidence d’obésité augmente de 30% chez les  enfants qui sont autorisés à avoir un appareil dans leurs chambres (Feng 2011). Un enfant canadien sur quatre et un enfant américain sur trois est obèse (Tremblay, 2011). 30 % des enfants atteints d’obésité développeront le diabète, et les personnes obèses courent un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral et de crise cardiaque précoces, raccourcissant sérieusement l’espérance de vie (Center for Disease Control and Prevention 2010). En grande partie due à l’obésité, les enfants du XXIe siècle pourraient être la première génération dont beaucoup ne vivront pas plus longtemps que leurs parents (Professor Andrew Prentice, BBC News 2002).

    4. Manque de sommeil

    60 % des parents ne supervisent pas l’utilisation de la technologie de leur enfant, et 75 % des enfants sont autorisés à utiliser le technologie dans leurs chambres (Kaiser Foundation 2010). 75 % des enfants âgés de 9 et 10 ans manquent de sommeil au point que leurs notes sont négativement impactées (Boston College 2012).

    5. Maladie mentale

    La surutilisation de la technologie est impliquée comme facteur de causalité dans la hausse, chez l’enfant, des taux de dépression, d’anxiété, de trouble de l’attachement, de déficit de l’attention, d’autisme, de trouble bipolaire, de psychose et de comportement problématique de l’enfant (Bristol University 2010, Mentzoni 2011, Shin 2011, Liberatore 2011, Robinson 2008). Un enfant canadien sur six ont une maladie mentale diagnostiquée, beaucoup d’entre eux sont sous médicaments psychotropes dangereux (Waddell, 2007).

    6. Agressivité

    Les contenus violents des médias peuvent provoquer l’agressivité des enfants (Anderson, 2007). Les jeunes enfants sont plus exposés à l’incidence croissante de la violence physique et sexuelle dans les médias d’aujourd’hui. « Grand Theft Auto V » dépeint le sexe explicite, le meurtre, le viol, la torture et la mutilation, comme le font de nombreux films et émissions de télévision. Les États-Unis ont classés la violence dans les médias comme un risque pour la santé publique en raison de l’impact causal sur l’agressivité de l’enfant (Huesmann, 2007). Les médias rapportent une augmentation de l’utilisation des moyens de contention et des chambres d’isolement avec des enfants qui présentent de l’agressivité incontrôlée.

    7. Démence numérique

    Le contenu multimédia haut débit peut contribuer au déficit de l’attention, ainsi qu’à la diminution de la concentration et de la mémoire, du au raccourcissement des voies neuronales du cortex frontal du cerveau (Christakis 2004, Small 2008). Les enfants qui ne peuvent pas se concentrer ne peuvent pas apprendre.

    8. Addictions

    Alors que  les parents s’attachent de plus en plus  à la technologie, ils détachent de leurs enfants. En l’absence d’attachement parental, les enfants détachés peuvent s’attacher aux appareils, ce qui peut conduire à l’addiction (Rowan 2010). Un enfant sur 11 âgés de 8 à 18 ans sont accros à la technologie (Gentile 2009).

    9. Emission de rayonnements

    En mai 2011, l’Organisation Mondiale de la Santé a classé les téléphones portables (et autres appareils sans fil) comme un risque de catégorie 2B (cancérigène possible) dû à l’émission de rayonnement (OMS 2011). James McNamee avec Santé Canada en octobre 2011 a émis une mise en garde de prudence indiquant « les enfants sont plus sensibles aux divers agents que les adultes étant donné que leurs cerveaux et leurs systèmes immunitaires sont encore en développement, donc on ne peut pas dire que le risque serait égal pour un petit adulte que pour un enfant. » (Globe and Mail 2011). En décembre 2013, le Dr. Anthony Miller de l’école de santé publique de Toronto recommande en se basant sur de nouvelles recherches, que l’exposition aux radiofréquences devrait être reclassifié comme un 2A (cancérigène probable), non pas un 2B (cancérigène possible). L’académie américaine de pédiatrie a demandé un réexamen des émissions de rayonnements électromagnétiques provenant d’appareils technologiques, citant trois raisons concernant l’impact sur les enfants  (AAP 2013).

    10. Non durable

    Les façons dont les enfants sont élevés et éduqués avec la technologie ne sont plus durables (Rowan, 2010). Les enfants sont notre avenir, mais il n’y a pas d’avenir pour les enfants qui abusent de la technologie. Une approche en équipe est nécessaire et urgente afin de réduire l’utilisation des technologies par les enfants.

     

    Cris Rowan

    Ergothérapeute pédiatrique, biologiste, conférencière, auteur

    Contactez s’il vous plaît Cris Rowan à info@zonein.ca pour plus d’informations.

     

     

    Sources:

    Huffington Post

    Zone’in

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  • TÉMOIGNAGE

    sante-nutrition.org

     

    Un homme guérit des cancers de la prostate et du côlon

    stade 3 avec l’alimentation crue

     

    alimentation-crue

     

     

    Joshua Strayer a été informé par sept spécialistes différents qu’il avait le cancer de la prostate et du côlon de stade 3 et que la chirurgie était nécessaire.(1) Sans cela, dirent-ils au nouveau marié, sa femme pourrait devenir veuve en six petits mois. Ce commentaire a mis en colère Joshua Strayer, qui pesait alors 165 kilos, et en même temps l’a poussé à adopter un mode de vie plus sain. Après avoir entendu ces nouvelles, lui et sa femme se sont engagés dans des recherches en vue d’adopter un mode de vie plus sain.

     

    Aujourd’hui, il s’est guéri du cancer, et il dit que ses médecins étaient si stupéfaits qu’ils ont non seulement vérifié et re-vérifié ses analyses sanguines plusieurs fois, mais maintenant ils soutiennent qu’ils s’étaient trompés de diagnostic. De plus, il a perdu 70 kilos, et pèse maintenant environ 95 kilos.

    Les changements d’alimentation qui ont guéri le cancer de stade 3

    « Je suis physiquement la moitié de la personne que j’étais avant, mais je suis beaucoup plus sur le plan spirituel et tous les autres plans de manière exponentielle « , dit-il au directeur de The Raw Food World (le Monde de l’alimentation crue), Matt Monarch, dans une interview décrivant en détail le parcours qui l’a aidé à développer une relation saine avec la nourriture.(1) Il explique que c’est une relation qui lui donne un sentiment de satiété, sans privation, parce qu’il existe tellement d’options saines et savoureuses.

    Alors, qu’a-t-il fait?

    Plutôt que de suivre les recommandations des médecins sur les chirurgies et autres traitements, Joshua Strayer explique qu’il a détoxiné son corps avec des plantes médicinales, il a éliminé les aliments transformés pour favoriser les aliments entiers et qu’initialement, il restait à l’écart des personnes négatives.(1)

    Aujourd’hui il apprécie son mode de vie végétalien cru, une transition qu’il a choisie après quelques mois d’alimentation végétarienne. Il a également réduit de moitié sa consommation de sel et s’est arrêté de boire des sodas. Joshua Strayer dit qu’il n’a pas regretté. C’est une orientation à laquelle Monarch adhère pleinement, en disant que, pour guérir de maladies dégénératives et améliorer sa santé globale, la « clé est d’éliminer les aliments transformés ».(1)

    Aliments clés qui aident à guérir le cancer

    Les meilleurs aliments qui ont montré leur efficacité pour aider à guérir les cancers comme celui de la prostate incluent le thé vert, le brocoli et les tomates, le curcuma, la grenade, le chou-fleur et les choux de Bruxelles.(2) En fait, il a été montré que manger une combinaison de tomate et de brocoli avait un « effet synergique » pour réduire de façon impressionnante la tumeur de la prostate de 52%.(2)

    L’American Cancer Society remarque que le manque d’exercice, l’excès de poids, et une alimentation riche en viandes rouges transformées peuvent conduire à un risque plus élevé de cancer du côlon (3). En ce qui concerne le cancer de la prostate, l’American Cancer Society indique que les hommes qui mangent des produits laitiers et de faibles quantités de fruits et légumes ont tendance à avoir plus de risques que ceux qui mangent autrement.(4)

    « Si vous y croyez et que vous vous investissez », dit Joshya Strayer, « vous allez être en bonne santé et vous vous guérirez de tout ».(1)


    A propos de l’auteur:
    Michelle Raw est une blogueuse et chercheuse de santé naturelle, qui partage ses passions avec les autres, et utilise l’internet pour ce faire. Elle aborde les sujets d’une façon directe et franche, afin d’aider les gens de tous les horizons à atteindre une santé optimale et le bien-être. Elle a écrit et publié des centaines d’articles sur des sujets tels que l’alimentation crue, et la vie naturelle en général.

     

     

    Sources:
    (1) The Raw Food World
    (2) Natural News
    (3) Cancer.org
    (4) Cancer.org
    Natural News
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  • VOTRE FOIE VOUS PARLE QUAND IL EST MALADE - PARTIE 3

     

    VOTRE FOIE VOUS PARLE QUAND IL EST MALADE - PARTIE 3

     

    VOTRE FOIE VOUS PARLE QUAND IL EST MALADE - PARTIE 3

     

     

    Quand une tumeur bénigne ou cancéreuse m’atteint…

    Moi, le foie, je suis épuisé ! C’est ma dernière lettre, mes ultimes conseils.

    C’est quand le cancer m’atteint que j’ai le plus d’angoisses.

    Heureusement, les chercheurs ont fortement progressé pour me traiter avec toujours plus d’efficacité. Je vais donc essayer d’être optimiste.

    Voyons d’abord les tumeurs bénignes : des « hyperplasies hépatiques » aux « adénomes du foie »

    On observe surtout les hyperplasies nodulaires focales du foie (10 fois plus fréquentes que l'adénome). Ces anomalies, très visibles sur scanner ou IRM de moi-même, s’étendent dans le foie sur de larges surfaces.

    L’hyperplasie nodulaire focale est le plus souvent silencieuse cliniquement mais peut de façon exceptionnelle se manifester par des douleurs, une augmentation de mon volume, voire une hémorragie.

    Son développement serait indépendant des contraceptifs oraux. Elle est pourtant observée essentiellement chez les femmes, démontrant ainsi son hormonodépendance, évidemment aux hormones féminines. Tous les cas observés par celui qui me permet de vous écrire concernaient des femmes ayant consommé la pilule durant de nombreuses années.

    Pourquoi cette distorsion ? Essentiellement parce que les médecins n’interrogent pas les patientes. Ils ne sont pas formés à poser la question essentielle de la durée de la consommation de la ou des pilules ; ils sont formés, formatés pour les prescrire aveuglément, sans être informés quant aux complications [1].

    L’adénome, petite tumeur qui se développe comme un noyau en moi, votre foie, peut apparaître après 7 ans de consommation de pilule. Il est donc recommandé de faire réaliser une échographie hépatique tous les ans à partir de 7 années de consommation de pilule. Mais aucun gynécologue ne le dit, tandis que certains généralistes se montrent plus méfiants, surtout les homéopathes.

    Celui qui me permet de vous écrire ces lettres m’a raconté avoir opéré plusieurs jeunes femmes atteintes de tumeurs bénignes volumineuses du foie, nommées adénomes du foie. Ces tumeurs sont en général assez superficielles dans le tissu du foie et furent découvertes au moins trois fois par rupture de la capsule à ma superficie. Cette rupture est à l’origine d’une grave hémorragie qui impose l’intervention chirurgicale en urgence pour sauver la vie.

    La fréquence des tumeurs bénignes du foie apparaît plus importante en cas de prise de produits contenant, comme œstrogène, du mestranol [2] plus que de l’éthinyl-estradiol seul.

    La lésion est généralement unique (dans 80 % des cas). Plus rarement, il existe deux ou trois zones lésées en moi, votre foie. La lésion est grossièrement arrondie, nodulaire.

    Une fois sur dix, la transformation en cancer

    Ces tumeurs bénignes (adénome du foie) peuvent se transformer une fois sur dix en cancer, du fait du radical éthinyl-CH2 sur le 17e carbone de la molécule que moi, le foie, je n’aime pas. Ce radical chimique m’irrite fortement.

    Ce radical est indispensable car, lors du passage hépatique de la pilule, l’hormone est libérée de son radical pour poursuivre son chemin dans l’organisme et aller bloquer au niveau de l’ovaire le phénomène de l’ovulation. C’est le radical CH2 qui est toxique à la longue pour moi, votre foie, comme le radical méthyl.

    L'adénome de moi-même, votre foie, concerne donc le plus souvent les femmes entre 30 et 40 ans. Sa fréquence a nettement augmenté ces derniers temps à cause de la consommation prolongée, plus de 10 ans en moyenne, de la pilule anticonceptionnelle.

    La révélation de la tumeur bénigne peut demander beaucoup de temps, attendant que la tumeur – en général solitaire – ne devienne volumineuse.

    La découverte peut être fortuite, par exemple lors d’une échographie de l’abdomen pour une autre cause : des douleurs plus moins diffuses, des troubles digestifs.

    Je peux devenir volumineux (hépatomégalie) jusqu’à ce que la capsule de mon adénome se rompe, créant presque simultanément une grande douleur dans la partie haute de l’abdomen et une hémorragie importante qui s’évacue dans le ventre et peut être très grave si l’on n’intervient pas en urgence. Le coup de frein brusque en voiture entraînant une forte pression de la ceinture de sécurité peut être responsable de cette rupture.

    Si la femme est enceinte, l’évolution peut être fatale pour la mère et l’enfant car le début de la perte sanguine par l’hémorragie s’ajoute à la fuite naturelle du sang vers le fœtus.

    Si à l’échographie on observe un flux artériel au centre de la tumeur, il y a déjà grand risque de cancérisation qu’il faudra opérer sans tarder.

    Comme pour les seins soumis à trop d’hormones, on parle donc d’« adénomes ». Ils atteignent surtout les femmes parce qu’ils dépendent des hormones qu’elles consomment sans le savoir.

    On sait donc comment les fabriquer, ces fibro-adénomes, mais chut !, il ne faut pas que les femmes le sachent – les laboratoires le leur cachent soigneusement et la plupart des gynécologues ne disent rien. Ce sont surtout les homéopathes et les naturopathes qui le disent ! Je les en remercie grandement. Ils me protègent.

    Si les femmes savaient [3] ! Elles prendraient la pilule moins longtemps. Elles la proposeraient aux hommes qui restent muets parce qu’ils n’en veulent pas, trop sensibles dans leur sexualité.

    Je vais donc vous expliquer comment, sans le savoir, vous pouvez fabriquer sans vous en rendre compte une tumeur bénigne en moi, votre foie.

    Pour que les hormones de la pilule bloquent les ovaires, les empêchent d’ovuler – c’est-à-dire de libérer au moins un ovule, qui pourrait rencontrer un seul spermatozoïde –, il faut que les comprimés-pilules suivent le trajet suivant : l’estomac, puis l’intestin grêle où ils sont absorbés par le tube digestif pour passer dans le sang, traverser le foie pour se libérer d’un radical chimique toxique nommé « éthynil », pour les spécialistes CH2. C’est ensuite que la double forte dose hormonale – étrangère à l’organisme –, œstrogène et progestatif, passant dans la grande circulation veineuse puis artérielle, parvient à fortes doses aux ovaires pour les mettre au repos.

    Au début de la maladie, c’est l'arrêt au plus tôt de la pilule qui permet la guérison à la fois des petites hyperplasies nodulaires et des petits adénomes.

    Quand le cancer se développe en moi, votre foie

    D’abord, sachez que même si je n’aime pas les cellules cancéreuses, je suis capable de jouer le rôle de filtre afin d’éviter qu’elles ne partent vers les poumons ou le cerveau. Je les fixe, je les garde et, grâce au système de défense immunitaire, je fais tout ce que je peux pour éviter qu’elles ne se développent en moi, votre foie.

    D’emblée je dois donc vous aider à distinguer le cancer qui m’atteint, dit « primitif », du cancer« secondaire », 20 à 50 fois plus fréquent. Celui-là provient d’une autre localisation cancéreuse, présente préalablement sur le tube digestif, estomac ou côlon-rectum le plus souvent, et moins souvent d’autres organes, la peau avec les mélanomes, le poumon, la thyroïde…

    Les cancers primitifs nommés carcinomes hépato-cellulaires (CHC)

    Le nombre de nouveaux cas a fortement augmenté depuis 30 ans, passé de 1800 cas en 1980 à près de 9000 en 2012. Sont atteints surtout des hommes entre 60 et 65 ans.

    Le cancer est la suite logique de la cirrhose, qu’elle soit due à l’alcool, aux séquelles de l’hépatite C ou B, de l’hémochromatose, d’une maladie auto-immune du foie ou des voies biliaires.

    À partir de la cirrhose j’évolue lentement vers le cancer. Il est très rare que le cancer se développe en moi alors que je suis en parfaite santé.

    L’augmentation du nombre de cas de cirrhose d’origine alcoolique ou virale est une des raisons de l’augmentation du nombre de cancers.

    Chez ces personnes, c’est le suivi du marqueur AFP (Alpha Foeto Protéine) qui dépasse les valeurs normales. Il donne l’alerte. Ce peut être une anomalie détectée sur l’échographie ou le scanner du foie quand je suis déjà malade et devenu cirrhotique.

    L’idéal est que l’échographie soit réalisée deux fois par an car elle permet 70 % des diagnostics. Le scanner permet de me visualiser mieux encore.

    Le diagnostic de certitude est fait sur un prélèvement réalisé par ce que l’on appelle une biopsie à l’aiguille fine qui me traverse sans trop de douleurs, et mieux encore si le corps tout entier est anesthésié, en visant sous échographie ou scanner une zone suspecte en moi de parfois quelques centimètres.

    Les résultats du microscope peuvent détecter un état précancéreux, ce qu’on appelle une « dysplasie de bas grade ou de haut grade de malignité », donc proche du cancer. La dysplasie ce n’est pas le cancer mais, en moi, c’est le chemin pour y arriver.

    Quand il y a dégénérescence cancéreuse, les prélèvements biopsiques savent dire l’origine précise des cellules cancéreuses. Elles proviennent des hépatocytes ou des cellules des voies biliaires. L’état des cellules, quand elles sont cancéreuses, est aussi utile pour fixer en partie le pronostic. En effet, ces cellules peuvent vraiment ressembler à celles du foie ; on les dit « différenciées » ou, à l’inverse, très « indifférenciées », ce qui est plus grave car alors elles se renouvellent plus vite.

    Même si la biopsie est négative, ce peut être une erreur. Il peut être utile de la refaire 3 à 6 mois plus tard si la lésion en moi augmente nettement de volume, au delà d’un centimètre.

    Parmi les signes cliniques dominent la fatigue générale, une perte d’appétit, des douleurs de la région où j’habite, parfois un peu de fièvre, un amaigrissement, un début de jaunisse davantage visible au niveau des yeux (conjonctives) que de la peau.

    À un stade plus avancé, je peux devenir énorme (hépatomégalie), l’eau remplit le ventre, les jambes gonflent fortement, le corps auquel j’appartiens ne sait plus que dormir de fatigue et s’éteint comme une bougie en fin de course.

     

    Les traitements proposés dépendent de l’état général du patient et de mon propre état, à moi, votre foie.

    • Les traitements à travers la peau, sous anesthésie générale, par radiofréquence, détruisent par la chaleur en 20 à 30 minutes les lésions de moins de 3 centimètres.

    • L’ablation-résection chirurgicale de la zone malade si le nodule cancéreux n’excède pas 5 centimètres et si le volume du foie restant sans tumeur correspond à au moins 40 % de ma masse globale. À 5 ans, la survie après une telle chirurgie varie entre 30 et 65 %.

    • La transplantation hépatique permet des taux de survie globale de 63 à 80 % et les taux de récidive sont de 4 à 20 %. Le cancer primitif du foie, le CHC, représente 30 % des 1000 remplacements de moi-même par transplantation en France. Mais sachez que ce sont seulement 10 % des cas pour lesquels les médecins discutent la transplantation, pour 3 à 4 % qui y ont droit.

    • Evidemment, il existe des traitements dits palliatifs quand les précédents ne sont pas possibles.

    • Les cancers secondaires, ou cancers métastatiques, représentent les deux tiers des problèmes de tumeur en moi, votre foie.

    Sachez qu’environ un malade sur deux atteint de cancer de la sphère digestive développe un jour ou l’autre des métastases en moi, votre foie.

    Cela n’est pas toujours un mauvais signe, car je fais barrage aux cellules cancéreuses pour qu’elles ne filent pas vers les poumons et même vers le cerveau, ce qui serait beaucoup plus grave.

    L’atteinte de moi-même, votre foie, provient d’une lésion cancéreuse de ce qu’on appelle un cancer primitif.

    Le plus souvent, la lésion cancéreuse primaire s’est développée, quel que soit son volume :

    • Dans le tube digestif ou ses annexes : l’œsophage, l’estomac, le pancréas, le côlon et le rectum.

    • Hors du tube digestif : ce peut être chez les femmes le sein, l’utérus, les ovaires ; chez les hommes la prostate, les testicules ; chez tous le poumon, chez les deux le système urinaire (rein, vessie…), et la peau.

    Je souffre vraiment quand je suis atteint à plus de 80 %. Je deviens gros, les tumeurs qui se développent n’importe où en moi peuvent comprimer les voies biliaires et empêcher la bile de rejoindre le tube digestif. Alors vous devenez jaune. Le fort grossissement du foie devient douloureux car, de surcroît, l’inflammation s’aggrave, la fièvre apparaît, des troubles digestifs sont de plus en plus gênants : nausées et vomissements.

    Les marqueurs dans le sang montent nettement : l’ACE marqueur général du cancer, le CA 19-9 plus spécifique du foie ou le marqueur issu du cancer primaire (CA 15-3 pour le sein, CA 125 pour l’ovaire, SCTA4 pour le col de l’utérus…).

    Les traitements doivent s’adapter à la tumeur primaire car les cellules qui m’envahissent me sont étrangères, elles ne m’appartiennent pas, elles ressemblent à celles d’où elles proviennent.

    Le traitement est évidemment fonction de la nature de la tumeur primaire. Si la lésion est unique en moi, l’exérèse est possible, associée en général à une chimiothérapie ou à une thérapie ciblée faite d’antifacteurs de croissance, pour éviter la récidive après avoir vérifié la sensibilité de la tumeur à ces traitements.

    Vous l’avez compris, je ne suis pour rien dans toutes ces maladies que vous m’infligez. Je fais de mon mieux pour vous protéger.

    Maintenant que vous savez tout ce que je suis capable de faire pour votre santé, je suis sûr que vous ferez tout pour la prévention.

    Je demande déjà à tous ces organes qui peuvent être atteints par le cancer de vous écrire à la fois tout ce en quoi ils vous sont nécessaires, et comment ils peuvent éviter cette maladie. La prévention des cancers est possible. Elle n’est jamais le fait du hasard et il faut le faire savoir au plus grand nombre.

     

    C’était ma 5ème et dernière lettre concernant le FOIE, c’est vous dire son importance. Respectez le, vous ne le regretterez pas !

    Dans ma prochaine lettre c’est votre RATE qui va se présenter.


    Professeur Henri Joyeux

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  • sante-nutrition.org

    La maladie des gencives: Le tueur silencieux,

    8 remèdes maison pour la guérir naturellement

     

    gencives

     

     

    Une alimentation saine peut être la clé dans la lutte contre les maladies des gencives, ce qui est non seulement important pour la santé bucco-dentaire, mais aussi pour la santé générale et le bien-être.

     

    85% des adultes souffrent d’une forme de maladie des gencives, et 50% ont une parodontite modérée à sévère. Parmi les personnes diagnostiquées, seulement 3% cherchent un traitement, toutes les autres s’exposent à de graves problèmes de santé – ainsi, vous risquez fort d’avoir cette maladie… sans le savoir.
    Prenez votre santé -votre vie- en main en vous renseignant sur les infections des gencives.(Référence)

    8 remèdes maison pour la traiter naturellement

    Bicarbonate de soude
    Mélangez du bicarbonate de soude avec suffisamment d’eau pour créer une pâte, et frottez-la le long de vos gencives avec vos doigts.

     

    Aloe Vera
    L’Aloe Vera est également mis en avant dans plusieurs remèdes pour les gencives enflées et sujettes aux saignements. Il suffit de frotter du gel d’aloe vera sur les gencives et de le laisser reposer. Renouvelez ce traitement jusqu’à ce que le problème disparaisse.

     

    Jus de citron
    Les propriétés anti-inflammatoires contenues dans le jus de citron pourraient être très utiles dans le traitement curatif des infections des gencives. En outre, les citrons contiennent de la vitamine C, ce qui peut donner la force suffisante à vos gencives pour éliminer cette affection. Pressez le jus du citron et ajoutez-y un peu de sel. Mélangez bien le sel et le jus de citron jusqu’à ce que ça se transforme en une sorte de pâte. Appliquez cette pâte sur vos dents et laissez-la pendant plusieurs minutes avant de vous gargariser avec de l’eau.

     

    Huile essentielle de tea tree
    L’huile essentielle de tea tree est vraiment un antiseptique exceptionnellement efficace que la nature nous offre. Frottez un peu d’huile essentielle de tea tree sur les gencives pour stopper la maladie des gencives et aussi pour vous aider à soulager les symptômes. Vous pouvez même trouver un dentifrice qui contient de l’huile essentielle de tea tree pour aider à combattre les bactéries lors du brossage.

     

    Huile essentielle de clou de girofle
    L’huile essentielle de clou de girofle est vraiment un ingrédient typique dans un bon nombre d’options naturelles de traitement pour les saignements des gencives. Certains praticiens de santé reconnus proposent de frotter de l’huile de clou de girofle sur les gencives affectées, mais préviennent que l’on peut avoir une sensation de brûlure au début. Cette sensation ne devrait pas durer trop longtemps. (Référence)

     

    Huile de moutarde
    L’huile de moutarde se trouve dans chaque maison. Elle est très communément utilisée pour la cuisson en raison de ses bienfaits pour la santé. Elle est riche en vitamines et a des propriétés antioxydantes. Prenez 1/2 cuillère à café d’huile de moutarde pure dans la paume de la main. Avec votre doigt propre, frottez vos gencives avec cette huile en effectuant un mouvement circulaire léger. Rincez avec de l’eau tiède. Cela va stimuler la circulation sanguine, les gencives et apaiser la douleur. Pour avoir des gencives fortes, faites cela tous les jours.

     

    Curcuma
    Le curcuma est un autre ingrédient courant que l’on trouve dans chaque maison. Sa puissance pour réduire l’inflammation et lutter contre l’infection est bien connue. Prenez une cuillère à café de poudre de curcuma et mélangez avec du miel pour former une pâte lisse et épaisse. Appliquez délicatement sur les gencives et les dents. Laissez pendant 3 minutes. Rincez à l’eau. Les gencives seront apaisées et vont se raffermir. Faites-le chaque soir avant d’aller vous coucher. (Référence)

     

    Huile de noix de coco
    L’huile de noix de coco est un puissant anti-microbien et possède également des propriétés apaisantes et anti-inflammatoires qui peuvent protéger naturellement les gencives des gingivites. Le bain de bouche à l’huile est un traitement efficace pour le recul des gencives. Pour la démarche complète, cliquez ici.

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  • passeportsante.net

    France : ce que le projet de loi santé va changer

     
     
     
     

    L'Assemblée nationale a adopté mardi 14 avril en première lecture le projet de loi sur la modernisation du système de santé, porté par Marisol Touraine, ministre de la Santé. En attendant son examen par le Sénat en juin ou juillet prochain, voici les principales mesures prises par les députés.

     

    La généralisation du tiers payant

    Initialement prévu pour les ménages modestes et les actes médicaux coûteux, le tiers payant deviendra un droit pour tous les assurés dès le 30 novembre 2017. Concrètement, l’avance des frais médicaux ne sera plus une obligation quelle que soit la situation du patient.

     

    La lutte effrénée contre le tabagisme

    Déjà adoptés en Australie, les paquets neutres (même forme, même taille, même typographie, sans logo mais avec la marque en petit caractères) seront obligatoires à compter du 20 mai 2016. Le projet de loi inclut également diverses interdictions comme fumer dans les voitures transportant des mineurs, vapoter dans certains lieux publics (au travail notamment), ou faire de la publicité pour les produits de tabac ou de cigarettes électroniques dans les points de vente. Les arômes artificiels comme le menthol seront également proscrits à partir de 2020.

     

    La protection des plus jeunes

    Diverses mesures comme l’interdiction de la mise à disposition des cabines de bronzage pour les mineurs tout comme leur publicité ont pour but de protéger la santé générale des plus jeunes. L’incitation à une consommation excessive ou habituelle d’alcool pourra être sanctionnée d’une lourde amende de manière à prévenir l’ivresse des jeunes. L’instauration d’un parcours éducatif en santé de la maternelle au lycée est également l’une des mesures phares.

     

    Contre la maigreur excessive

    L’exercice d’une activité de mannequin sera interdit dès lors que l’Indice de Masse Corporelle (IMC) sera inférieur à une limite qui n’a pas encore été définie. Par ailleurs, la mention « photographie retouchée » devra accompagner les publicités en cas d’apparence corporelle modifiée d’un mannequin. L’incitation à la maigreur excessive sera également punie d’un an d’emprisonnement.

     

    Opération anti-malbouffe

    La mise en place de « logos » de couleurs différentes en fonction de la qualité nutritionnelle du produit, sera assurée mais elle ne sera que facultative. Les fontaines à sodas en libre service, disponibles notamment dans certains lieux de restauration rapide, ne seront plus que de l’histoire ancienne.

     

    Don du sang, don d’organes

    Désormais, les personnes homosexuelles pourront donner leur sang. Nul ne peut, en effet, être exclu en raison de son orientation sexuelle. En ce qui concerne le don d’organes, la famille d’une personne décédée ne pourra plus s’opposer à un prélèvement par le corps médical. Le registre national de refus sera le moyen pour toute personne d’exprimer son opposition à l’avance.

     

    IVG, drogue et activité physique

    Le délai de réflexion de 7 jours imposé aux femmes souhaitant une IVG sera supprimé. Les fameuses « salles de shoot », où seront expérimentées les consommations de drogue à moindre risque, verront le jour et seront destinées aux toxicomanes précarisés. Enfin, les médecins pourront désormais prescrire aux personnes souffrant d’affections longue durée, comme l’arthrose par exemple, de l’activité physique.

     

    La navette parlementaire entre députés et sénateurs apportera-t-elle de nouveaux changements à ce programme déjà bien chargé ? Réponse au cours de l’été prochain.


     
     
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  • sante-nutrition.org

    8 signes avant-coureurs du cancer de l’ovaire

    que vous ne devriez pas ignorer

     

    cancer-de-lovaire

     

     

    Le cancer de l’ovaire a été surnommé « le tueur silencieux ». Comme de nombreux cancers, il ne montre pas de symptômes pendant une longue période. Quand des symptômes se manifestent, ils ne sont pas spécifiques, et peuvent pointer vers diverses affections, à la fois graves et bénignes. La triste réalité est que lorsqu’on diagnostique enfin le cancer de l’ovaire, la plupart du temps il s’est déjà propagé, ce qui limite vos options de traitements.

     

    Il y a quelques signes avant-coureurs que vous ne pouvez pas manquer. Mais vous devez associer vos observations à d’autres facteurs pour ne pas tirer de conclusions trop hâtives.

    Maintenez un bon équilibre entre le déni et l’hypocondrie

    Tout d’abord, ne paniquez pas. Comme mentionné précédemment, les symptômes peuvent signifier beaucoup de choses différentes. Il y a très peu de chances pour que vous ayez un cancer rassurez-vous. L’Ovarian Cancer National Alliance souligne que pour 100 femmes dont les symptômes correspondent à ceux du cancer de l’ovaire, une seule avait effectivement un cancer à un stade précoce.

    Cela dit, si vous sentez qu’il y a quelque chose de bizarre, vous ne devriez pas l’ignorer. Les gens ont peur du cancer et le considèrent toujours comme une maladie incurable, donc souvent ils veulent cacher le fait que quelque chose ne va pas à l’intérieur de leur corps. Mais bien sûr cela ne fait qu’empirer les choses, car vous perdez un temps précieux. MedicineNet indique que seulement 20 pour cent des femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire sont diagnostiquées à un stade précoce, lorsque la maladie est plus guérissable. Donc si vous sentez que certains symptômes persistent et qu’ils sont inhabituels pour vous , prenez rendez-vous pour vous faire examiner. Mieux vaut prévenir que guérir.

    Le type de cancer ovarien le plus commun inclut les tumeurs épithéliales, qui se forment dans la mince couche de tissu qui recouvre l’extérieur des ovaires. Ces tumeurs surviennent dans 90 pour cent des cas. Les types les plus rares sont les tumeurs stromales, qui se développent dans le tissu de soutien des ovaires, les tumeurs des cellules germinales qui commencent dans les cellules productrices d’ovules.

    Les huit signes avant-coureurs les plus importants du cancer de l’ovaire

    Les ballonnements abdominaux ou les gonflements: La taille de votre abdomen augmente, vous vous sentez ballonnée et pleine de gaz. Vous remarquerez peut-être que certains vêtement vous serrent plus au niveau de la taille et des hanches.

     

    La constipation et d’autres changements dans vos selles.

    La douleur pelvienne: Vous ressentez une gêne ou une douleur dans la région pelvienne, et parfois aussi dans l’abdomen. Si la douleur persiste, vous ne devriez pas simplement l’éliminer, ou la masquer avec des analgésiques. Votre douleur veut généralement vous faire passer un message important.

     

    Des douleurs au bas du dos, surtout si elles irradient dans la région pelvienne.

     

    Besoins urgents ou fréquents d’uriner: Vous sentez un besoin urgent d’aller faire pipi et vous avez du mal à vous rendre aux toilettes à temps, et/ou vous avez besoin d’y aller souvent. C’est courant chez beaucoup de femmes, cela peut souvent être un signe que le périnée n’est pas assez musclé, ou vous pouvez avoir une infection urinaire. Mais gardez un œil dessus, car ça peut être signe qu’il se passe quelque chose de plus grave.

     

    Perte d’appétit ou sensation d’être rassasiée rapidement quand vous mangez: Vous observez également une perte de poids inexpliquée. Les femmes sont généralement heureuses quand elles perdent quelques kilos, mais ce n’est pas toujours bon signe.

     

    Douleurs lors des relations sexuelles

    Fatigue: Se sentir excessivement fatigué et faible en énergie peut signaler une affection sous-jacente.

    Cela ne signifie pas que vous devez avoir tous les symptômes ci-dessus. Parfois, un seul peut être suffisant pour signaler qu’il y a quelque chose d’anormal qui se passe. Si les symptômes persistent pendant deux semaines ou plus, il serait temps de consulter votre médecin pour vous faire examiner.

    Les facteurs de risque

    On ne connaît pas la cause exacte du cancer ovarien, mais il existe certains facteurs de risques qui augmentent les risques d’avoir un cancer ovarien, donc vous devriez en tenir compte.

    L’âge: les femmes âgées de plus 50 ans sont plus exposées au cancer de l’ovaire. Environ 50% des cancers sont diagnostiqués chez les femmes de plus de 60 ans. Bien sûr cela ne signifie pas que les jeunes femmes n’y sont pas exposées. Par exemple, les tumeurs des cellules germinatives sont plus fréquentes chez les jeunes femmes, mais elles sont très rares.

     

    Les antécédents familiaux: Si dans votre famille vous avez des antécédents de cancer de l’ovaire, cancer du sein ou cancer du côlon, vous augmentez les risques de développer un cancer ovarien. D’après la clinique Mayo, les gènes qui augmentent le risque de cancer ovarien sont appelés gène du cancer du sein 1 (BRCA1) et gène du cancer du sein 2 (BRCA2). Ils ont d’abord été reliés au cancer du sein, d’où le nom, mais on a maintenant découvert qu’ils étaient également responsables du cancer de l’ovaire (http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/ovarian-cancer/basics/risk-factors/con-20028096).

     

    La grossesse et les menstruations: Les femmes qui n’ont jamais donné naissance ont un risque plus élevé de développer un cancer ovarien, ainsi que les femmes qui ont eu leurs menstruations à un âge précoce (avant 12 ans), et/ou ont eu la ménopause tardivement (après 50 ans). Il semble qu’il y ait un lien entre le nombre de périodes que vous traversez et vos chances d’avoir un cancer. Par exemple, les femmes qui ont plus d’enfants ont moins de risques de développer cette maladie.

     

    Certains médicaments: La prise d’un traitement hormonal après la ménopause, ou l’utilisation d’un traitement de fertilité (sur le long terme et à fortes doses) peut augmenter le risque de développer un cancer de l’ovaire. En revanche, certaines études montrent que les pilules contraceptives réduisent le risque.

     

    Autres facteurs de risque: Ils incluent le tabac, l’obésité, l’utilisation d’un stérilet et le syndrome des ovaire polykystiques.

    Le problème est qu’il n’y a pas de méthode de dépistage fiable du cancer ovarien. Voilà pourquoi il est si important de ne pas hésiter à consulter votre médecin si vous avez des inquiétudes. Et le médecin doit prendre en compte vos inquiétudes. Pour détecter le cancer on peut utiliser les examens pelviens, l’échographie et les analyses de sang.

     

    Les scientifiques continuent à travailler sur une meilleure méthode de dépistage pour détecter le cancer de l’ovaire à un stade précoce. D’ici là, prenez le temps d’apprendre à connaître votre corps, occupez-vous de lui, écoutez-le et essayez de sentir quand quelque chose ne va pas. Ce sera probablement l’un de vos meilleurs atouts pour combattre n’importe quelle maladie à un stade précoce.

     

     

    Sources:
    OvarianCancer.org
    MedicineNet
    Mayo Clinic
    Cancer Schmancer
    Cancer.org
     
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  • sante-nutrition.org

    La vérité sur les cigarettes d’aujourd’hui :

    ce qu’ils ne veulent pas que vous sachiez

    cigarettes

     

     

    Les cigarettes d’aujourd’hui contiennent la bagatelle de 600 ingrédients, ce qui correspond à plus de 4000 produits chimiques. En plus des ingrédients toxiques connus retrouvés dans les cigarettes comme le goudron et la nicotine, beaucoup de gens sont surpris d’apprendre que les cigarettes contiennent de nombreux autres ingrédients hautement toxiques, comme le formaldéhyde, l’ammoniac, le cyanure d’hydrogène, l’arsenic, le DDT, le butane, l’acétone, le monoxyde de carbone, et même le cadmium.

     

    Saviez-vous que le National Institute on Drug Abuse a estimé qu’aux États-Unis seulement, le tabagisme est responsable de plus de 400 000 décès par an, et que d’ici les années 2030 on prévoit environ 10 millions de décès liés au tabac dans le monde?

    Ce n’est pas surprenant que ce cocktail chimique soit responsable de tant de morts résultant de deux des principales causes de mortalité aux États-Unis: les maladies cardiovasculaires et le cancer. Mais il y a d’autres problèmes de santé courants qui sont également liés au tabagisme et à l’exposition au tabagisme passif, notamment les troubles articulaires et de la colonne vertébrale.

    Parce que le tabagisme diminue la capacité du sang à transporter l’oxygène, le corps compense en augmentant la fréquence cardiaque et la pression artérielle, ce qui finit par entraîner une mauvaise circulation. Une mauvaise circulation entraîne une diminution de la capacité des vaisseaux sanguins à transporter les nutriments aux tissus vivants, y compris les os et les disques de la colonne vertébrale. À long terme, cela peut compromettre la physiologie osseuse et articulaire, la capacité du corps à guérir les blessures et un manque de nutriments pour les disques vertébraux, ce qui peut en fin de compte conduire à la douleur chronique et la perte de mobilité.

     

    Il y a un côté positif!

    Sur une note positive, en raison de la résilience du corps humain, les effets néfastes du tabagisme peuvent s’annuler. Quand un individu s’arrête de fumer, les effets de la guérison commencent instantanément. En quelques minutes, la pression artérielle diminue et la fréquence cardiaque se normalise. En une journée environ, les niveaux dangereux de monoxyde de carbone diminuent et les niveaux finissent par ne plus être détectables. L’inflammation commence progressivement à diminuer à mesure que davantage d’oxygène est mis en circulation dans tout le corps, et même les poumons peuvent guérir à un certain degré en fonction du nombre d’années qu’un individu a fumé. Les statistiques montrent que, après qu’une personne a cessé de fumer depuis dix à quinze ans, le risque de développer un cancer du poumon devient le même qu’une personne qui n’a jamais fumé.

    Les cigarettes électroniques, un bon substitut des cigarettes?

    Une étude allemande récente dit que non. Malgré le fait qu’elles contiennent des substances moins nocives, on a constaté que cinq minutes après l’utilisation de cette cigarette alternative, des signes de constriction et d’inflammation des voies aériennes se développent. En outre, même si les e-cigarettes produisent beaucoup moins de particules ultra-fines que les cigarettes, lorsqu’elles sont fumées à l’intérieur, les particules émises s’accumulent et peuvent avoir un impact sur les utilisateurs et les fumeurs passifs, un peu comme l’exposition chronique aux désodorisants artificiels.

    Bien que les produits pharmaceutiques et de remplacement de la nicotine sont des options réalistes pour vous aider à cesser de fumer, ils ne sont pas sans effets secondaires et sans risques. Les options naturelles telles que l’acupuncture, l’exercice, la nutrition (la vitamine C et les vitamines B – Saviez-vous chaque cigarette fait baisser la vitamine C de 25 mg dans le corps), la méditation, les promenades dans la nature, et les groupes de soutien se ont également révélés efficaces pour réduire les envies et les les symptômes de sevrage.

     

     

    Source : wake up world
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  • passeportsante.net

    Vrai / Faux : le végétarisme peut-il vraiment nuire à la santé ?

     

     

    Le régime végétarien compte de plus en plus d’adeptes. Et si le phénomène reste encore timide en France, il se développe à vitesse grand V outre-Atlantique et dans différents pays européens. La motivation principale découle souvent de principes éthiques, en particulier du bien-être animal et de la protection de l’environnement. Une interrogation demeure néanmoins : un tel choix se fait-il au mépris de leur santé ? Carences en fer, vitamine B12, protéines végétales... PasseportSanté fait le tour des idées reçues sur la question.

     

    Les végétariens et les végétaliens sont en moins bonne santé que les autres - Faux

    Vrai / Faux : le végétarisme peut-il vraiment nuire à la santé ?

    Un régime végétarien entraîne en moyenne des apports plus bas en acides gras saturés et en cholestérol, et à l’inverse, des apports plus élevés en fibres et en substances phytochimiques1. Cela est lié à la consommation plus importante de fruits, de légumes, de céréales à grains complets, de légumineuses et de noix. Les végétariens ont donc en moyenne un IMC plus bas, des taux de cholestérol plus faibles et une pression sanguine moins élevée1. Comparativement aux non-végétariens, les végétariens ont également des taux réduits de mortalité liée aux maladies cardiovasculaires. Il n’y a pas de différences significatives en ce qui concerne les autres motifs de décès mais les végétariens seraient tout de même moins sujets au diabète, à l’hypertension et à certains cancers2. S’il est convenablement équilibré, le régime végétarien joue même un rôle dans la prévention de certaines maladies comme l’ostéoporose, les maladies rénales, la démence et l’arthrite rhumatoïde3.

    Quid des végétaliens ?

    En ce qui concerne le régime végétalien, il existe encore peu d’études démontrant son impact sur la santé. Les apports diminués en acides gras insaturés oméga-3 et en vitamine B12 suscitent l’interrogation, mais les dernières études montrent que le régime végétalien conférerait une protection supplémentaire contre l’obésité, l’hypertension et les maladies inflammatoires par rapport au régime végétarien4. Ajoutons également que les raisons qui poussent à choisir un régime végétarien ou végétalien influent souvent directement sur le bien-être des principaux intéressés.

     

    Les protéines animales sont plus recommandables que les protéines végétales - Faux

    Vrai / Faux : le végétarisme peut-il vraiment nuire à la santé ?

    L’idée selon laquelle la qualité des protéines animales serait largement supérieure à celle des protéines végétales, court toujours. S’il est vrai que les protéines animales sont généralement plus riches en acides aminés indispensables que les protéines végétales, on sait que les besoins sont aisément satisfaits dès lors que les sources protéiques végétales se complètent (céréales et légumineuses par exemple). D’ailleurs, ces associations ne doivent pas nécessairement être faites au même repas comme on l’a longtemps pensé. En ce qui concerne la digestibilité, les protéines animales présentent une digestibilité très légèrement supérieure (95 % contre 90 % pour les protéines végétales).

    Les protéines animales, mises en cause ?

    Pour autant les protéines animales ont de plus en plus mauvaise presse. D’abord, les études montrent que le fait de consommer plus de produits animaux a pour effet d’augmenter sa consommation de protéines. On parle même de plus en plus de surconsommation : alors que la recommandation est de 0,83 g de protéines par kg de poids corporel et par jour, la consommation dans les pays occidentaux est très largement supérieure, en moyenne 1,4 g de protéines par kg de poids corporel. Plusieurs travaux ont mis en avant un lien entre l’obésité et la surconsommation de protéines chez les enfants et adolescents.

    Par ailleurs, peut-on raisonnablement associer les protéines animales avec les pathologies chroniques modernes comme on peut parfois l’entendre ? La recherche scientifique ne permet, en tout cas, pas d’en établir le lien. S’il a été prouvé qu’une forte consommation de viande rouge augmentait modérément le risque de cancer colorectal, le lien entre protéines animales et ostéoporose reste très controversé. En conclusion, lorsque le régime végétarien est équilibré, les protéines végétales ne semblent pas de qualité inférieure aux protéines animales, lesquelles ne peuvent pas être associées aux pathologies chroniques au regard des connaissances disponibles.

     

    Les végétariens sont à risque de carence en vitamine B12- Vrai

    Vrai / Faux : le végétarisme peut-il vraiment nuire à la santé ?

    L’un des problèmes indiscutables que pose le régime végétarien (et a fortiori le régime végétalien) est la question de la vitamine B12. Cette vitamine, également appelée cobalamine, est indispensable au fonctionnement adéquat de toutes les cellules du corps et à l'équilibre du système nerveux. On la trouve principalement dans la viande, les œufs, le lait, les poissons et les crustacés. Elle est bien connue pour être la seule vitamine à être absente du monde végétal.

    Des études ont montré que les végétariens étaient à risque de carence en vitamine B12 comparativement aux non-végétariens2. Chez certaines populations, comme les femmes enceintes, les enfants et les sujets âgés, le risque est même décuplé3. La carence découle d’une mauvaise couverture des apports journaliers recommandés (2.4 μg / jour) : elle survient généralement à la longue après des années de végétarisme. Les végétaliens, qui ne mangent ni œufs ni produits laitiers, sont plus à risque, mais la différence n’est pas flagrante. En effet, la teneur en vitamine B12 n’est pas importante dans un œuf (entre 0,9 et 1,4 μg/100 g)5 et sa biodisponibilité oscille entre 4 et 10 % seulement6. Elle est encore plus faible dans le lait (entre 0,3 et 0,4 μg/100 g7) et dans les produits laitiers (20 à 60 % de la teneur initiale présent dans le lait8).

    Quels symptomes pour la carence en vitamine B12 ?

    En l’absence de toute source alimentaire apparente, l’homme adulte développe généralement les symptômes d’une carence au bout de cinq ans. Certains commencent à éprouver des problèmes au bout d’un an seulement. La plupart des végétaliens consomment assez de B12 pour éviter l’anémie et la dégradation du système nerveux, mais beaucoup n’en prennent pas suffisamment pour éviter le risque potentiel de maladies cardiaques et de complications lors de la grossesse.

    N'existe-t-il vraiment aucun végétal ou champignon riche en vitamine B12 ?

    En réalité, il existe quelques rares végétaux et champignons contenant de la Vitamine B12. On compte notamment le Nori (qui rassemble plusieurs espèces d’algues comme l’Aonori), utilisé dans la cuisine japonaise et notamment dans l’élaboration des Makizushi et des temaki. Le soja ne contient pratiquement pas de vitamine B12, mais un des produits dérivés, le tempeh9, en compte de manière importante. C’est grâce à la fermentation des graines de soja que l’on ensemence avec un champignon du groupe des zygomycètes. On trouve également de la vitamine B12 en quantité très faible dans les brocolis, les asperges, les germes de haricots mungo et les feuilles de thé10. Plusieurs champignons comestibles comme la Trompette de la Mort, la Chanterelle Ciboire ou le champignon Shiitake en contiennent en grandes quantités (de 1,1 à 5 μg/100 g)11.

    Cependant, la présence chimique de vitamine B12 dans un aliment « naturel » ne constitue jamais une preuve de biodisponibilité pour les humains. La présence d'analogues à la vitamine B12 en quantité égale à la vraie vitamine, peut la rendre inefficace. L'expérience de nombreux végétariens et végétaliens ont montré que la consommation d'algues ou de champignons ne constituait pas une source de vitamine B12 fiable. Deux produits, souvent utilisés par les végétariens, doivent retenir l’attention. Les tablettes de Chlorelle (un type d’algue verte) semblent contenir de la vitamine B12 biologiquement active mais la teneur n’est pas régulière (elle oscille de 0 à une dizaine de μg pour 100 g)12. La spiruline et toutes les cyanobactéries comestibles, ne contiennent que des pseudovitamines B1213, inactives chez l’homme. Elles ne doivent donc pas être considérées comme des sources de vitamine B12 pour les végétariens.

     

    Comment se substituer sans consommer de produits animaux ?

    Au regard des connaissances disponibles et de l'expérience clinique, les seules sources fiables de vitamine B12 sont les produits alimentaires enrichis (parmi lesquels figurent certains laits végétaux, quelques produits au soja et des céréales de petit-déjeuner) ainsi que les compléments de B12. Il convient de choisir parmi ces trois propositions pour éviter la carence :

    - Manger 2 à 3 fois par jour des produits enrichis afin d’obtenir au moins 3 microgrammes (μg ou mcg) de B12.

    - Prendre un supplément qui fournit 10 microgrammes quotidiennement.

    - Prendre un supplément hebdomadaire qui fournit 2000 microgrammes.

     

     

    Les régimes végétariens et végétaliens sont dangereux pour la femme enceinte - Faux

    Vrai / Faux : le végétarisme peut-il vraiment nuire à la santé ?

    Il existe plus de 262 textes scientifiques étudiant les effets de ces régimes sur la grossesse1 : aucune n’a mis en évidence une augmentation de malformations majeures chez l’enfant, et une seule a montré une légère augmentation du risque d’hypostadias (malformation du pénis) chez l’enfant masculin d’une maman végétarienne. Cinq études ont montré un poids de naissance plus faible chez les enfants de mamans végétariennes mais deux études ont montré des résultats inverses. La durée de la grossesse, en revanche, reste identique que l’on soit végétarien ou non.

    Neuf études mettent tout de même en lumière les risques de carence en vitamine B12 et en fer chez la femme enceinte végétarienne. En définitive, les régimes végétaliens et végétariens peuvent être considérées comme sûrs, dès lors qu’une attention particulière est portée aux besoins en vitamines (surtout la vitamine B12) et en oligo-éléments (et plus particulièrement le fer). D’autres recherches ont montré que les femmes enceintes végétariennes avaient de bien meilleurs apports en magnésium, ce qui permet de réduire significativement la fréquence des crampes de mollet au troisième trimestre2.

     

    Les végétariens souffrent de carences en fer - Faux

    Vrai / Faux : le végétarisme peut-il vraiment nuire à la santé ?

    Les végétariens qui mangent de façon équilibrée n’ont pas plus de risque de souffrir de carences en fer (qui mène notamment à l’anémie ferriprive) que les non-végétariens1. Un régime riche en légumineuses, noix, grains, fruits secs, céréales et légumes à feuilles vertes permet un apport journalier adéquat en fer. En réalité, les végétariens consomment même plus de fer que les non-végétariens2 ! Mais alors, d’où vient cette idée reçue ?

    Il existe 2 types de fer : le fer héminique, que l’on retrouve dans la viande et le poisson, et le fer non héminique, que l’on retrouve dans les produits laitiers, les œufs et les végétaux. Le fer héminique est généralement mieux absorbé (15 à 35 %) que le fer non héminique (2 à 20 %), et c’est la raison pour laquelle on a longtemps suggéré que les végétariens étaient sans doute plus à risque de carence en fer. En réalité, la situation est plus complexe. L’absorption du fer (et surtout celle du fer non-héminique) dépend d’un grand nombre de facteurs comme sa forme chimique, la quantité consommée mais aussi la composition du repas ingéré.

    Ainsi, les polyphénols3 et les phytates4 sont connus pour se lier au fer non-héminique, ce qui réduit son absorption. Le thé, le café, les céréales à grains entiers, les noix et les graines sont donc des aliments qui vont freiner son absorption. En revanche, la vitamine C, et tous les autres acides organiques de différents fruits et végétaux vont améliorer l’absorption du fer5 et même annuler les effets inhibiteurs des phytates6.

    Au final, la concentration hémoglobine des végétariens se révèle similaire à celle des non-végétariens7,8. Par ailleurs, les personnes végétaliennes n’ont pas à se sentir plus menacées que les végétariens car le lait n’est pas une bonne source de fer tandis que celui contenu dans les œufs est peu assimilable.

     

    Le régime végétarien conduit à des manques de minéraux essentiels - Faux

    Vrai / Faux : le végétarisme peut-il vraiment nuire à la santé ?

    Des études ont montré que les adultes végétariens avaient des apports en zinc et en sélénium moins importants, mais des apports en cuivre et en manganèse supérieurs à ceux des non-végétariens. Au-delà de ces apports inégaux, se pose la question de la biodisponibilité des minéraux ingérés. En effet, les grandes quantités de phytates (que l’on retrouve dans les noix, les graines et les grains entiers) et de fibres alimentaires (que l’on retrouve dans les légumineuses, les fruits et les légumes) sont connues pour réduire l’absorption de minéraux comme le zinc, le cuivre et probablement le sélénium. Or, ces aliments sont la base d’un régime végétarien !

    Cependant, malgré ces différences d’apports et le problème posé par l’absorption, les teneurs en oligo-éléments et minéraux apparaissent, en moyenne, identiques chez les deux types de populations. Les chercheurs pensent que l’organisme s’adapterait au régime en augmentant de lui-même l’absorption de ces oligo-éléments. Les enfants, en revanche, apparaissent plus vulnérables du fait de leurs besoins élevés en zinc (indispensable à la croissance).

     

    Les personnes végétaliennes auraient une meilleure flore intestinale - Vrai

    Vrai / Faux : le végétarisme peut-il vraiment nuire à la santé ?

    Le microbiote intestinal désigne l’ensemble des micro-organismes (bactéries, levures, champignons, virus) qui peuplent l’intestin. Ils seraient environ 100 000 milliards, soit deux fois plus que le nombre de cellules de l’organisme. Même si l’on ne connaît pas encore tous les secrets de cette flore énigmatique, on découvre peu à peu les nombreux rôles qu’elle joue sur la santé humaine. Or, cette flore diffère en fonction de l’alimentation !

    Quelques études ont montré que le régime végétalien conférait un microbiote intestinal différent de celui des personnes mangeant régulièrement de la viande, du lait ou des œufs. Celui-ci présentait davantage d’espèces protectrices et moins de pathobiontes, ces organismes pathogènes qui logent dans nos intestins1. Cela expliquerait peut-être pourquoi on retrouve chez les personnes végétaliennes, des niveaux d’inflammation réduits. Pour l’heure, on ne connaît pas encore le lien exact entre la composition microbienne de l’intestin et les maladies inflammatoires (comme la maladie de Crohn par exemple).

     

    L’Homme n’est pas fait pour manger de la viande - Faux

    Vrai / Faux : le végétarisme peut-il vraiment nuire à la santé ?

    Les études scientifiques parues sur le sujet ne laissent pas de place au doute : Homo Sapiens, la seule espèce d’hominidés encore existante, est bienomnivore1. Cette capacité à digérer les produits d’origine animale découle d’une évolution rapide liée à la sélection naturelle : l’avantage procuré par cette capacité a permis aux individus une descendance plus importante que les individus n’ayant pas cette faculté. Car à l’origine, les Australopithèques, dont la lignée humaine est probablement issue,  ne mangeaient que de très petites quantités de produits animaux. Leur alimentation était alors proche de celle des chimpanzés d’aujourd’hui. Il y a plus de 2 millions d’années, les premiers représentants du genre Homo comme Homo Erectus et Homo Abilis se tournent peu à peu vers une diète qui leur confère davantage d’énergie : la part de la viande dans l’alimentation augmente. Cela leur est possible grâce à différents changements physiologiques et morphologiques comme une dentition plus gracile.

    Le rôle joué par la viande dans le processus évolutif est aujourd’hui mal connu, voire controversé2. Il reste que les recommandations alimentaires d’aujourd’hui s’appuient sur la consommation de produits animaux comme la viande, le poisson, le lait ou les œufs compte tenu des besoins nutritionnels de l’homme moderne (la vitamine B12 essentiel pour le fonctionnement de notre cerveau et qui se trouve presque exclusivement dans les produits carnés en est un exemple).

    Aujourd’hui, il est largement possible de se passer de produits animaux, tout en ayant une excellente alimentation, mais la plupart des alternatives (comme les légumineuses ou les céréales) n’étaient pas disponibles pour nos ancêtres. Ces derniers mangeaient ce qu’ils trouvaient en fonction de l’environnement dans lequel ils évoluaient : certains avaient une alimentation très majoritairement carnée, tandis que d’autres se nourrissaient en grande partie de produits végétaux4. Cette diversité est le témoin de l’extraordinairefaculté d’adaptation de l’organisme humain face à son environnement. 

     

      

    Martin Lacroix

     

     

    Sources

    Question 1
    1. Li D. Chemistry behind vegetarianism. J. Agric. Food Chem. 2011;59:777–784. doi: 10.1021/jf103846u.[PubMed] [Cross Ref]
    2. Craig W.J. Nutrition concerns and health effects of vegetarian diets. Nutr. Clin. Pract. 2010;25:613–620. doi: 10.1177/0884533610385707. [PubMed] [Cross Ref]
    3. Key TJ, Appleby PN, Rosell MS. Health effects of vegetarian and vegan diets. Proc Nutr Soc. 2006 Feb;65(1):35-41.
    4. Le LT1, Sabaté J2. Beyond meatless, the health effects of vegan diets: findings from the Adventist cohorts. Nutrients. 2014 May 27;6(6):2131-47. doi: 10.3390/nu6062131.

    Question 2
    1. Claire Gaudichon, Protéines animales et santé : entre vrai et faux, Doi : 10.1016/j.pranut.2013.09.008

    Question 3
    1. Watanabe F. Vitamin B12 sources and bioavailability. Exp. Biol. Med. 2007;232:1266–1274. doi: 10.3181/0703-MR-67. [PubMed] [Cross Ref]
    2. Millet P., Guilland J.C., Fuchs F., Klepping J. Nutrient intake and vitamin status of healthy French vegetarians and nonvegetarians. Am. J. Clin. Nutr. 1989;50:718–727. [PubMed]
    3. Pawlak R., Parrott S.J., Raj S., Cullum-Dugan D., Lucus D. How prevalent is vitamin B12 deficiency among vegetarians? Nutr. Rev. 2013;71:110–117. doi: 10.1111/nure.12001. [PubMed] [Cross Ref]
    4. Shibata K., Fukuwatari T., Imai E., Hayakawa H., Watanabe F., Takimoto H., Watanabe T., Umegaki K. Dietary reference intakes for Japanese 2010: Water-soluble vitamins. J. Nutr. Sci. Vitaminol. 2013;59:S67–S82.
    5. Squires M.W., Naber E.C. Vitamin profiles of eggs as indicators of nutritional status in the laying hen: Vitamin B12 study. Poult. Sci. 1992;71:275–282. [PubMed]
    6. Doscherholmen A., McMahon J., Ripley D. Vitamin B12 absorption from eggs. Proc. Soc. Exp. Biol. Med.1975;149:987–990. doi: 10.3181/00379727-149-38940. [PubMed] [Cross Ref]
    7. Watanabe F. Vitamin B12 sources and bioavailability. Exp. Biol. Med. 2007;232:1266–1274. doi: 10.3181/0703-MR-67. [PubMed] [Cross Ref]
    8. Arkbage K., Witthoft C., Fonden R., Jagerstad M. Retention of vitamin B12 during manufacture of six fermented dairy products using a validated radio protein-binding assay. Int. Dairy J. 2003;13:101–109.
    9. Kittaka-Katsura H., Watanabe F., Nakano Y. Occurrence of vitamin B12 in green, blue, red, and black tea leaves. J. Nutr. Sci. Vitaminol. 2004;50:438–440. doi: 10.3177/jnsv.50.438. [PubMed] [Cross Ref]
    10. Nout M.J.R., Rombouts F.M. Recent developments in tempe research. J. Appl. Bacteriol. 1990;69:609–633.
    11. Watanabe F., Schwarz J., Takenaka S., Miyamoto E., Ohishi N., Nelle E., Hochstrasser R., Yabuta Y. Characterization of vitamin B12 compounds in the wild edible mushrooms black trumpet (Craterellus cornucopioides) and golden chanterelle (Cantharellus cibarius) J. Nutr. Sci. Vitaminol. 2012;58:438–441.[PubMed]
    12. Fumio Watanabe, Yukinori Yabuta & al. Vitamin B12-Containing Plant Food Sources for Vegetarians, Nutrients. 2014 May; 6(5): 1861–1873.
    13. Teng F., Bito T., Takenaka S., Takenaka H., Yamaguchi Y., Yabuta Y., Watanabe F. Characterization of corrinoid compounds in the edible cyanobacterium Nostoc flagelliforme the hair vegetable. Food Nutr. Sci.2014;5:334–340.

    Question 4
    1. Piccoli GB, Clari R, Vegan-vegetarian diets in pregnancy: danger or panacea? A systematic narrative review. BJOG. 2015 Apr;122(5):623-33. doi: 10.1111/1471-0528.13280. Epub 2015 Jan 20.
    2. C Koebnick, R Leitzmann, & al. Long-term effect of a plant-based diet on magnesium status during pregnancy, European Journal of Clinical Nutrition (2005) 59, 219–225. doi:10.1038/sj.ejcn.1602062 Published online 29 September 2004

    Question 5
    1. Saunders AV, Craig WJ & al. Iron and vegetarian diets. Med J Aust. 2013 Aug 19;199(4 Suppl):S11-6.
    2. Calkins BM, Whittakar DJ & al. Diet, nutrition intake and metabolism in populations at high and low risk for colon cancer. Nutrient intake. Am J Clin Nutr 1984;40:896-905
    3. Brune M, Rossander L, Hallberg L. Iron absorption and phenolic compounds: importance of different phenolic structures. Eur J Clin Nutr 1989;43:547-58.
    4. Hallberg L. Bioavaailability of dietary iron in man. Annu Rev Nutr 1981:1:123-47.
    5. Derman DP. Ballot D, Bothwell TH, et al. Factors influencing theabsorption of iron from soya-bean protein products. Br J Nuts 1987:57:345-53.3
    6. Macfarlane BJ, Bezwoda WR, Bothwell TH, et al. Inhibitory effect of nuts on iron absorption. Am J Clin Nutr 1988:47:270-4. 3
    7. Latta D, Liebman M. Iron and zinc status of vegetarian and nonvegetarian males. Nutr Rep Int 1984;30;141-7
    8. Anderson BM, Gibson RS, Sabry JH. The iron and zinc status of hong-term vegetarian women. Am J Clin Nutr 198 1:34:1042-8.
    9. Hallberg L. Bioavailability of dietary iron in man. Annu Rev Nutr 1981:1:123-47.

    Question 6
    1. Rosalind S. Gibson, Content and bioavailability of trace elements in vegetarian diets, Am J Clin Nutr May 1994vol. 59 no. 5 1223S-1232S
    2. Saunders AV, Craig WJ, Zinc and vegetarian diets. Med J Aust. 2013 Aug 19;199(4 Suppl):S17-21.

    Question 7
    1. Glick-Bauer M, Yeh MC. The health advantage of a vegan diet: exploring the gut microbiota connection. Nutrients. 2014 Oct 31;6(11):4822-38. doi: 10.3390/nu6114822.

    Question 8
    1. Ströhle A, Wolters M & al. Human nutrition in the context of evolutionary medicine, Wien Klin Wochenschr. 2009;121(5-6):173-87. doi: 10.1007/s00508-009-1139-1.
    2. Katharine Milton, The critical role played by animal source foods in human Evolution, Department of Environmental Science, Policy & Management, Division Insect Biology, University of California, Berkeley, CA 94720-3112, The Journal of Nutrition, 2003.
    3. Verginelli F, Aru F & al. Nutrigenetics in the light of human evolution. J Nutrigenet Nutrigenomics. 2009;2(2):91-102. doi: 10.1159/000228251. Epub 2009 Jul 10.
    4. Ungar PS, editor. Evolution of the Human Diet: The Known, The Unknown, and the Unknowable. Oxford University Press; New York: 2007.

     

     

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  • medisite.fr

    LES MÉDICAMENTS QUI PEUVENT RENDRE AVEUGLE

     

     

    Cortisone,  traitements de l'arthrite, du coeur... Certains médicaments peuvent détériorer la vision, de manière temporaire ou permanente. Voici ceux dont vous devez vous méfier et les précautions à prendre.

     

    Les corticoïdes, surtout par voie topique

    Qu'ils soient donnés par voie orale ou par voie topique, les corticostéroïdes (comme la cortisone) pris de manière prolongée peuvent induire une cataracte, soit une baisse progressive de la vision pouvant aller jusqu'à la cécité si elle n'est pas opérée. "Et, surtout lorsqu'ils sont utilisés par voie topique (sous forme de collyres ou d'injections au niveau des yeux), ils peuvent entraîner une augmentation de la tension oculaire et un glaucome chronique, sans symptôme jusqu'à une perte sévère et irréversible de la vision" ajoute le Pr De Smet, ophtalmologiste et membre de la Société française d'ophtalmologie. Le risque existe également avec les corticoïdes par voie orale, mais surtout si le traitement dure plusieurs mois.

    Pour éviter la perte totale de vision, il faut arrêter le médicament et si nécessaire recourir à un traitement ou une chirurgie afin de stopper l'évolution du glaucome selon son avancée. Les personnes les plus à risque sont celles qui présentent déjà un glaucome ou des facteurs de risques (âge, hypertension oculaire...). En parallèle de ces traitements, la surveillance de la pression oculaire doit être régulière (une fois par mois). Et il ne faut jamais utiliser un collyre antiallergique à base de corticoïdes sans avis médical.
     
     

    Certains traitements de l'arthrite

    La chloroquine et l'hydroxychloroquine (Plaquenil®), prescrits autres autres pour la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus erythémateux, peuvent entraîner une atteinte de la rétine, avec des symptômes réversibles mais aussi parfois une perte de vision qui peut être définitive. "La sensibilité est très variable d'une personne à l'autre mais le plus souvent, le problème survient lorsque les doses prescrites sont élevées ou lorsque l'usage est prolongé, avec une prise pendant plus de 5 ans" précise le Pr De Smet.

    En prévention, un suivi chez l'ophtalmologiste dès le début du traitement et un contrôle annuel (ou plus fréquent dans certains cas particuliers) est obligatoire en parallèle du traitement, pour être sûr de l'arrêter à temps en cas d'atteinte oculaire.

    Attention : "Ces traitements sont également prescrits pour la prévention et le traitement de la malaria. Dans ce cas, il faut bien veiller à ce que l'hydroxychloroquine ne dépasse pas 6,5 mg par kilo de poids et par jour pour une personne non obèse, et 1000 g au total sur toute une vie", ajoute le spécialiste.
     
     

    Des médicaments pour le cœur parfois responsables d'une neuropathie

    L'amiodarone et d'autres anti-arythmiques prescrits en cas de troubles cardiaques peuvent entraîner des problèmes oculaires tels qu’une vue qui se trouble, une altération de la vision des couleurs (un halo bleu-vert autour de points lumineux) ou des infiltrations dans la cornée. Le plus souvent, ces symptômes sont réversibles avec l'arrêt du médicament. "Mais, de manière beaucoup plus rare, jusqu’à 2% des patients sous amiodarone notent une perte progressive de la vision des deux yeux durant la première année du traitement. Celle-ci est causée par une neuropathie au niveau du nerf optique, souvent irréversible si elle est décelée tardivement" prévient l’ophtalmologiste. L’arrêt du médicament permet à la vision de récupérer, bien que lentement. Cependant, il ne faut arrêter de tels médicaments que suite à un examen complet et sur avis de ses médecins car ils sont parmi les médicaments les plus prescrits pour des arythmies du cœur en raison de leur efficacité.
     
     

    Les médicaments pour les troubles érectiles à hautes doses

    Les médicaments prescrits pour favoriser l'érection (Viagra®, Cialis®, Lévitra®), lorsqu'ils sont utilisés à des doses supérieures à 200 mg, peuvent assez fréquemment créer une vision bleutée, généralement transitoire et qui disparaît au bout de 4 heures environ. "Un possible risque de neuropathie ischémique avec une circulation sanguine interrompue au niveau du nerf optique, entraînant une perte définitive de la vision, a également été évoqué, même s'il n'est pas démontré clairement à l'heure actuelle" précise l'ophtalmologiste.

    Si on prend ce type de médicament, il vaut mieux utiliser la dose efficace la plus faible et si l'on note une modification ou une baisse de la vision qui dure plus de 4 heures, consulter en urgence un ophtalmo.
     
     

    Certains antidépresseurs et anxiolitiques

    Certains antidépresseurs (Effexor®, Cymbalta®, Zoloft®...) et anxiolytiques (comme le Lexomil®) peuvent causer un glaucome aigu, avec une augmentation rapide de la tension oculaire, et le risque serait plus élevé dans les premières semaines d'utilisation. Il se manifeste par des halos lumineux, une vision qui se brouille, des nausées et des douleurs. "Celui-ci est réversible si on arrête immédiatement le médicament en cause et que l'on suit un traitement anti-glaucomateux. En revanche, s'il n'est pas traité, l'oeil finit par s'y habituer, il ne fait plus mal. Si la tension oculaire reste élevée, celle-ci peut mener à la cécité au bout d'un certains temps. D'où l'importance de consulter en urgence" rappelle le Pr De Smet.
     
     

    Les antituberculeux

    "Certains médicament utilisés dans le traitement de la tuberculose (INH®, Ethambutol®...) peuvent causer une neuropathie touchant le nerf optique et entraînant une perte de vision qui peut être irréversible si les doses sont très élevées, en usage prolongé, ou si le médicament n'est pas arrêté assez tôt" explique le Pr De Smet. L'effet est aléatoire et on considère qu'environ 10% des patients auront ce type de symptômes. Ce risque augmente chez les personnes diabétiques, souffrant de maladies rénales et chez les plus de 60 ans. Un suivi renforcé par un ophtalmologiste, tous les 6 mois à un an (selon les indications de l'infectiologue), est donc indispensable lorsqu'on prend ce type de traitement.
     
     

    D’autres médicaments aussi risqués…

    La liste énoncée ci-dessus ne fait mention que d’un certain nombre de médicaments en usage courant. D’autres peuvent affecter la vision, en particulier les médicaments utilisés dans le traitement des cancers. Les agents biologiques qui servent dans le traitement des maladies rhumatoïdes et immunologiques sont également impliqués. La notice fournie avec le médicament contient une liste des effets secondaires : en cas de doute, un ophtalmologue peut vérifier que l'on ne souffre pas d'un de ces effets secondaires.
     
     

    Prudence avec tout nouveau traitement, dont les génériques !

    "Les problèmes oculaires ne sont pas rares avec les médicaments, qu'ils aient des effets indésirables au niveau de la vision, de la rétine, de la cornée ou du nerf optique. Heureusement, le problème est la plupart du temps transitoire et réversible mais il peut aussi y avoir des pertes de vision définitives. Les médicaments les plus dangereux étant ceux qui entraînent des neuropathies ou atteignent la zone maculaire. Certains de ces effets sont connus mais il faut être particulièrement prudent lorsqu'on utilise de nouveaux médicaments ou de nouvelles molécules" estime le Pr Marc de Smet, ophtalmologiste. Il est donc important, lorsqu'on entame un nouveau traitement et que l'on constate des changements dans la vision, de le mentionner immédiatement à son médecin et de consulter rapidement un ophtalmologiste en lui précisant quels médicaments on prend, ainsi que la dose et la durée du traitement. Certains effets indésirables n’apparaissent que lorsque des génériques sont introduits, il est donc important de signaler également toute substitution.
     
     
     
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  • CANCER DU PANCRÉAS

    CANCER DU PANCRÉAS

    Quelles sont les causes du cancer du pancréas ?

    Le cancer du pancréas est responsable de la mort de plus de 300 000 personnes par an dans le monde. Il atteint un peu plus de 10 000 personnes par an en France et malheureusement de plus en plus. 

    Le nombre de malades atteints est en augmentation nette depuis 30 ans, touchant hommes ou femmes entre 60 et 80 ans, mais aujourd’hui de plus en plus tôt, dès 40 ans. Nous voyons dans notre pratique médico-chirurgicale trop de patients atteints par ce type de tumeur. Ils arrivent encore souvent à un stade avancé de la maladie qui ne permet que des traitements palliatifs. 

    Parmi les nouveaux traitements, il faut d’emblée signaler l’efficacité de plus en plus grande des anti-facteurs de croissance. Ce sont les thérapies dites “ciblées” qui, à la différence de la chimiothérapie, agissent prioritairement sur les cellules malades et perturbent moins les cellules normales (globules blancs et autres cellules normales en division). 

    Les thérapies ciblées “ciblent” la famille des récepteurs de facteur de croissance [1]. L’interaction négative entre le récepteur de l’EGF (EGF pour Epidermal Growth Factor) ou HER1 et HER2 (HER pour Human Epidermal Growth Factor Receptor 1 ou 2) lorsqu’ils sont co-exprimés à la surface de la membrane des cellules cancéreuses, et leur coopération pour induire des signaux toxiques intracellulaires, semblent être responsables d’une plus grande agressivité tumorale et font de ces deux récepteurs des cibles thérapeutiques majeures. 

    L’objectif des thérapies ciblées est évidemment l’inhibition de la multiplication cellulaire incontrôlée [2], de l’angiogénèse (construction anormale de vaisseaux qui nourrissent la tumeur) et du processus métastatique. 

    Les causes sont d’autant plus faciles à comprendre et à éviter que l’on sait de plus en plus aujourd’hui comment “agresser” le pancréas. 

    La glande pancréatique est un organe fragile. L’agresser c’est l’irriter, l’enflammer pour la conduire en quelques années au cancer. Pour cela, les chercheurs pensent qu’une douzaine d’années sont nécessaires pour passer d’une pathologie bénigne difficile à diagnostiquer à une pathologie cancéreuse très grave. 

    Par contre, le temps d’envahissement ganglionnaire est beaucoup plus rapide, 1 à 3 mois suffisent comme nous avons pu le vérifier nous-mêmes chez plusieurs patients. 

    Sur 100 malades atteints au niveau des cellules des canaux pancréatiques, nous ne guérissons que 5 % d’entre eux, mais nous parvenons à guérir 10 à 20 % de ceux qui sont opérables (en général sans atteinte cancéreuse des ganglions autour du pancréas). Chez ces derniers, le diagnostic a été fait précocement.

    Où est situé le pancréas et à quoi sert-il ?

    Pour bien comprendre comment le pancréas peut être atteint par le cancer, il faut savoir où il est situé dans notre corps et à quoi il sert. 

    Le pancréas est une glande à double action digestive et hormonale majeure, cachée au fond du ventre, derrière l’estomac. Il s’étend horizontalement de la région profonde derrière le nombril jusque vers la gauche, avec trois parties distinctes mais qui se suivent : la tête pancréatique encadrée par le duodénum à la sortie de l’estomac, le corps pancréatique, et la queue du pancréas très proche de la rate. 

    Le pancréas est entouré d’un important réseau lymphatique de protection immunologique, mais qui peut être rapidement atteint par les cellules cancéreuses, ce qui grève considérablement le pronostic. 

    Il est également placé en avant du plexus nerveux autour des vaisseaux qui l’irriguent. Ainsi, lorsque la glande est enflammée, le patient se plaint de douleurs très difficiles à supporter, localisées au fond du ventre et irradiant en arrière dans le dos avec impression d’être douloureusement serré dans un étau au niveau de la partie basse du thorax et haute de l’abdomen. La position antalgique la plus classique est dite courbée en avant ou « allongée en chien de fusil » et ne peut être calmée que par des antalgiques puissants de type morphinique. 

    Le pancréas a deux fonctions essentielles : 

    • Le pancréas endocrine est le régulateur hormonal essentiel du taux de sucre [3] dans le sang. Le taux normal est de 1 g/litre. Il est donc capable de fabriquer au moins deux hormones, l’insuline qui abaisse le taux quand on consomme trop de sucre, et le glucagon à l’inverse qui fait remonter le taux quand le sucre manque. 

      Des tumeurs bénignes ou cancéreuses peuvent se développer aux dépens des cellules qui fabriquent ces hormones. On parle alors d’insulinome, de glucagonome… 

    •  Le pancréas exocrine  est un co-acteur puissant de la digestion, en particulier des graisses, en fabriquant 1 litre par jour de liquide pancréatique qui est clair comme de l’eau mais contient de nombreux pré-enzymes inactives et enzymes destinés surtout avec ceux de la bile et du suc gastrique auxquels il se mélange à digérer les graisses et les protéines ”dures” des bons repas.  

    Les localisations cancéreuses dans la glande pancréatique

    La tumeur cancéreuse peut donc se situer dans la tête pancréatique encadrée par le duodénum, dans le corps du pancréas ou dans la queue du pancréas proche de la rate. 

    Il faut aussi préciser que la tête du pancréas est traversée de haut en bas par un canal biliaire – (nommé cholédoque, c’est-à-dire conducteur de la bile) – qui reçoit la bile fabriquée par le foie. Ce canal rejoint le tube digestif dans la deuxième partie du duodénum en s’associant à son extrémité au canal pancréatique. Ainsi la bile et le liquide pancréatique se déversent au même endroit dans le duodénum pour, ensemble, participer à la digestion des aliments venus de l’estomac. 

    On comprend pourquoi les tumeurs de la tête du pancréas peuvent avoir trois origines : les cellules des canaux pancréatiques, le cholédoque ou les cellules qui fabriquent les 2 hormones pancréatiques, insuline et glucagon

    On comprend aussi que le développement tumoral dans la tête du pancréas peut comprimer, envahir le cholédoque et être à l’origine d’une obstruction du passage de la bile, d’où l’apparition d’un ictère (jaunisse) qui jaunit d’abord les yeux (ictère conjonctival) puis tout le corps. La bile ne pouvant s’évacuer dans le tube digestif, stagne dans le foie et les canaux biliaires et passe jusque dans le sang et de là sous la peau lui donnant sa teinte jaune-verdâtre.

    Parmi les causes, la susceptibilité génétique 

    Nous citons en premier la susceptibilité génétique liée à un ou des cas de cancer du pancréas dans la famille, au 1er ou 2e degré. 

    Avec une telle information, il est évident que les facteurs en cause doivent être au plus vite éliminés des habitudes de vie chez tout descendant d’une personne atteinte par ce type de cancer. 

    Les chercheurs statisticiens nous disent qu’environ 10 % des cas de cancer du pancréas auraient une origine familiale. Ils incluent les inflammations pancréatiques familiales chroniques qui aboutissent au cancer du fait des mêmes mauvaises habitudes respiratoires et alimentaires en particulier. 

    Il y aurait aussi des gènes associés aux cancers du sein, au mélanome malin familial, au cancer du côlon héréditaire, au syndrome de Peutz-Jeghers (maladie génétique associant des polypes intestinaux, gastriques à haut risque de dégénérescence cancéreuse, avec une pigmentation anormale de la peau et des muqueuses sous forme de taches de rousseur sur les mains, à l’intérieur de la bouche et autour des orifices naturels). 

    Si votre ascendant a donc été atteint de cancer du pancréas avant 50 ans, une consultation en génétique du cancer (oncogénétique) est conseillée dans l’un des 22 centres anti-cancéreux régionaux.  

    Il y a aussi, bien que rares, les Pancréatites Héréditaires (PH) qui nous ont beaucoup appris quant à la construction d’un cancer du pancréas.

    Les causes “épigénétiques” qui peuvent agresser votre pancréas

    Le cancer du pancréas comme toutes les localisations cancéreuses met du temps à se construire. Les mauvaises habitudes ne se payent pas immédiatement. Le corps garde en mémoire ses intoxications, d’ado ou d’adulte jeune.

    Citons les facteurs de risque certains qui peuvent irriter, enflammer le pancréas. 

    1. Le tabagisme chronique récent ou ancien, actif ou passif. Le risque de cancer pancréatique est multiplié par 2,7 chez les fumeurs réguliers et le tabagisme retrouvé dans plus de 20 % des cas. Les substances toxiques présentes dans le tabac sont bien connues des spécialistes. Elles circulent dans tout l’organisme, parvenant aux extrémités des plus petits vaisseaux de nos organes et tissus. Cela est parfaitement visible sur la peau qui peut prendre une teinte légèrement grisâtre, audible avec la voix rauque, la respiration haletante à l’effort et, plus tard, si l’on arrive au grand âge, il ne faut pas s’étonner des trous de mémoires ou de la démarche guindée des parkinsoniens. 

    Contrairement à ce que disent les lobbies du tabac et certains collègues qui les croient, l’intoxication tabagique même ancienne ne disparait jamais. J’ajoute que le tabagique, homme comme femme, paye la facture un jour ou l’autre. L’idéal est donc de ne pas fumer ou de s’arrêter le plus tôt possible.

    Rappelons l’essentiel des substances toxiques de la fumée du tabac (quelle que soit la marque) :

    • Le monoxyde de carbone (CO) issu de la combustion incomplète du tabac, très toxique pour le cœur et les vaisseaux.

    • Des composés organiques volatils comme l’ammoniac, les hydrocarbures, certains aldéhydes et des cétones également cardiotoxiques.

    Pratiquement toutes les particules libérées dans la fumée sont inhalées et nombreuses sont celles qui passent dans le sang : les goudrons au pouvoir cancérigène certain, se déposent en premier dans les nombreux ganglions qui entourent les vaisseaux de chaque poumon. Les agents très cancérigènes sont les benzopyrènes, les anthracènes, des métaux lourds (cadmium, nickel, plomb, chrome, des produits radioactifs tels radium, polonium), des dérivés de nitrates cancérigènes et des radicaux libres qui réagissent avec l'oxygène de l’air pour former des substances oxydantes toxiques pour l'organisme. 

    Si les fumeurs savaient ! Malheureusement, ils ne savent pas la nocivité absolue de l’acroléine (utilisée par les CRS dans leurs bombes ou leurs pchitts lacrymogènes), de l’acide cyanhydrique et des nombreux additifs – près de 600 et jusqu’à 10 % du poids des cigarettes – dont certains sont directement destinés à les rendre dépendants. 

    2. De mauvaises habitudes alimentaires comprenant trop de graisses animales, avec les viandes rouges et leurs graisses cachées trop cuites (barbecue horizontal) qui forcent le pancréas exocrine, et trop de sucres raffinés ou cuits (sucres cachés) qui forcent le pancréas endocrine. D’où l’association avec des signes de la série diabétique : face à un diabète récent, il faut voir le pancréas par l’imagerie. 

    Le risque lié à la consommation excessive de café, évoqué il y a 20 ans, n’est plus retenu actuellement, sauf quand la personne en consomme de grandes quantités car il s’agit d’un produit torréfié, c’est-à-dire brûlé, qui contient l'acrylamide, une substance potentiellement cancérigène chez l'homme. Pour éviter tout risque, l’idéal serait d’en rester à deux bons petits cafés par jour, et bien sûr sans les sucrer ! 

    Toutes ces mauvaises habitudes (graisses en particulier), en plus des susceptibilités génétiques, peuvent être à l’origine de la constitution d’une bile épaisse, qui peut se concentrer en microlithiase et être éliminée par les voies biliaires. Ces lithiases ou microlithiques en obstruant partiellement ou totalement la voie biliaire à l’endroit où elle rejoint le canal du pancréas, sont des facteurs déclencheurs de pancréatites subaiguës ou aiguës. Associés au facteur alcool (lithiase biliaire et alcool dans 40 % des cas), c’est le plus sûr chemin vers la pancréatite chronique. 

    3. Des consommations excessives d’alcools forts aiguës ou chroniques responsables de pancréatites aiguës ou subaiguës puis chroniques. Elles se voient de plus en plus souvent chez les jeunes avec le binge drinking ou biture expresschaos éthylique ou alcool défonce. C’est la beuverie effrénée stupide qui est devenue malheureusement, chez des jeunes désinformés, un mode de consommation excessif de grandes quantités d’alcools forts ou de vin sur une courte période de temps, par épisodes ponctuels ou répétés. 

    Ces intoxications se voyaient autrefois chez les militaires lors de la quille [5]. Elles s’observent aujourd’hui lors des fêtes de fin d’étude, de bizutages et aussi d’anniversaires, en privé ou même sur la voie publique… En plus de cas de coma éthylique mortel, on a rapporté – nous en avons vu plusieurs cas encore récemment – des pancréatites aiguës typiques, nécessitant parfois une intervention chirurgicale en urgence. 

    Dans 80 % des cas de pancréatites chroniques, on retrouve l’alcool en excès. 

    4. D’autres intoxications sont rapportées dans la littérature épidémiologique par des liens statistiques : l’obésité, le diabète, l’exposition régulière à certains solvants et produits industriels. 

    5. On soupçonne de plus en plus les facteurs de croissance des produits laitiers de vache consommés en excès. 

    Nous sommes extrêmement sollicités par les publicités pour consommer le maximum de produits laitiers, essentiellement issus des vaches. Il ne faut pas oublier que les vaches laitières sont forcées à donner leur lait (24 milliards de litres par an en France). Pour cela, la vache doit avoir mis bas, donc avoir eu son veau, lequel n’est que très peu de temps mis sous sa mère. Car le lait de la vache aujourd’hui, cela ne vous surprendra pas, est davantage destiné aux humains qu’à son petit. 

    De plus, à peine arrivée au 3e mois post-mise bas, la vache est artificiellement ré-inséminée, tandis qu’elle continue à donner du lait. Ainsi nous consommons du lait qui peut contenir les facteurs de croissance hormonaux d’une vache à nouveau pleine, sans compter les hormones administrées pour réussir à faire prendre une insémination autrement impossible, et ainsi de suite. 

    Enfin, il est en outre évident que le lait de la vache contient des facteurs de croissance destinés prioritairement à la croissance de son petit qui normalement prend 365 kg en une année, soit 1 kg par jour. Ainsi je suis devenu très réticent pour conseiller la consommation des produits laitiers de vache sous quelque forme que ce soit. J’oriente vers les produits laitiers des petits animaux, chèvres et brebis, à raison d’une petite portion par jour de fromage à mastiquer longuement, qui est largement suffisante y compris pour son apport en calcium. 

    N’oublions pas que le meilleur calcium est végétal si l’on mastique bien les végétaux, fruits-légumes-légumineuses. Il est absorbé jusqu’à 75% par le tube digestif, tandis que le calcium animal est absorbé au grand maximum à 40%

    Les produits laitiers de vache contiennent des molécules solides qui sont des facteurs de croissance au nombre essentiellement de 3 en dehors des hormones de la gestation. 

    Ce sont IGF, EGF et TGF dont les formules chimiques sont parfaitement connues puisqu’on est capable de synthétiser en laboratoire des anti-facteurs de croissance. Des ponts disulfures S-S donnent à chaque molécule sa force et son efficacité. Seule une chaleur forte et prolongée permet de les détruire pour rendre le facteur de croissance inefficace.

    • L’IGF = Insulin Growth Factor a 3 ponts S-S

    • L’EGF = Epidermal Growth Factor a 4 ponts S-S

    • Le TGF = Transforming Growth Factor a 9 ponts S-S

    La stérilisation à Ultra Haute Température (UHT : 3 à 4 secondes à 130 ou 140°C) est un choc thermique qui détruit les germes mais ne détruit pas complètement la molécule du facteur de croissance (GF) et peut-être même la renforcerait. 

    Pour les spécialistes, il faut lire les résultats de la saisine que nous avons officiellement obtenue au nom des familles comme président de Familles de France (www.familles-de-France.org) auprès de l’Anses (Agence nationale de sécurité d’environnement et de santé). Nous demandions des taux précis des facteurs de croissance dans divers produits laitiers de vache, de chèvre et de brebis… Nous avons obtenu une excellente bibliographie, surtout destinée à rassurer les consommateurs. Mais quand on lit le rapport de manière détaillée et entre les lignes on est beaucoup plus réservé. 

    (AVIS et rapport de l’Anses relatif à l’évaluation des risques de cancers liés aux facteurs de croissance du lait et des produits laitiers  - Avis signé le 20/04/2012

    Attention, nous ne sommes pas plus favorables aux margarines et autres beurres végétaux qui contiennent des graisses hydrogénées, lesquelles ne sont pas utiles à notre santé. Elles stimulent la formation des cellules graisseuses et sont à l’origine de complications cardiovasculaires. Évidemment, ce n’est pas écrit sur l’emballage !


    De lésions bénignes à lésions malignes : les TIPMP

    Il existe aussi des lésions bénignes du pancréas qu’il faut savoir repérer assez tôt car elles peuvent se transformer en cancers. 

    Ce sont les TIPMP (Tumeur Intracanalaire Papillaire Mucineuse du Pancréas) observées chez des hommes ou femmes ayant atteint 60 ans. 

    Ce type de tumeur, surtout située dans la tête du pancréas, naît des cellules qui tapissent les canaux pancréatiques, le principal ou les secondaires. Elle fabrique une quantité importante de mucus qui dilate les canaux et peut les obstruer. 

    La tumeur peut être bénigne ou maligne (surtout développée dans le canal principal et comportant des bourgeons) ou “borderline”, cela veut dire “frontière” (limite) avec le cancer. L'examen au microscope permet de connaître le degré d'altération des cellules et de classer la tumeur. Le pronostic de cette tumeur du pancréas est en général nettement plus favorable que celui des cancers classiques du pancréas (adénocarcinomes). 

    Le diagnostic se fait à partir de petits signes peu évidents, ou de petites poussées de pancréatite ou même de signes d’insuffisance pancréatique par troubles de la digestion des graisses (selles graisseuses et huileuses). 

    C’est le scanner, ou mieux l’IRM du pancréas qui permettront de faire le diagnostic et de décider d’une surveillance régulière ou de l’intervention chirurgicale. 

    Dans une autre lettre, nous parlerons à la demande des tumeurs endocrines du pancréas beaucoup plus rares : les insulinomesles glucaconomes, et aussi les vipomes,gastrinomes et somatostatinomes. 

    Retenez surtout que le cancer du pancréas ne tombe pas du ciel. On peut en guérir si le diagnostic est fait très précocement. On peut surtout le prévenir en arrêtant de fumer car il n’est jamais trop tard pour le faire, et en changeant ses habitudes alimentaires vers le « Manger Mieux et Meilleur ».  (voir CHANGEZ D’ALIMENTATION - Ed ROCHER)

    N’hésitez pas à tester votre risque de cancer du pancréas en allant sur mon site à la rubrique « cancer-risks », c’est un bon moyen, pas de se faire peur, mais de réduire vos risques pour vous-même ou vos proches. 

    Bonne lecture et relecture pour bien appliquer les conseils de cette lettre. N’hésitez pas à les diffuser largement à toutes les familles. 

    Professeur Henri Joyeux

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    4 ARNAQUES EN PHARMACIE

     



    Voici quatre médicaments vendus en pharmacie qui sont des arnaques :

    Le Guronsan pour les lycéens fatigués

    4 ARNAQUES EN PHARMACIE

    Selon la légende, une pastille de Guronsan contient autant de caféine que 27 tasses de café. Ce serait un produit prodigieux pour aider les adolescents fatigués à réviser et stimuler les employés démotivés !

    Mais c'est une fable. Le Guronsan ne contient que 50 mg de caféine [1], bien moins qu'une tasse de café (95-200 mg) [2].

    Et son prétendu pouvoir dopant ne vient certainement pas de ses autres ingrédients !

    À part un peu de vitamine C, il ne contient que :

    • du sucre de table (saccharose)

    • du sel (sodium)

    • 400 mg de glucuronamide, un composé chimique qui n'a aucune propriété médicale démontrée [3]

    • de l'arôme de « Gin fizz » pour donner l'impression d'un produit « actif » (aussi parce que ça pétille), et des additifs.

    Désinfectants et antiseptiques pour les bobos

    4 ARNAQUES EN PHARMACIE

    Quel parent ne se sentirait pas coupable, indigne même, de ne pas avoir de « pschitts » et de bouteilles de désinfectant pour soigner les blessures, le « qui pique » étant toujours considéré comme le plus efficace contre l'infection ?

    Produits phare de la vente libre en pharmacie, les désinfectants et antiseptiques sont pourtant inutiles. Aucun n'est aussi efficace, et à usage universel, que l'eau chaude du robinet (dans nos pays).

    Le mercurochrome, toxique, est désormais interdit. L'alcool ne doit jamais être utilisé sur la peau, mais uniquement à la désinfection des instruments (thermomètre, aiguille). L'eau oxygénée brûle atrocement les plaies. La chlorhexidine laisse persister de nombreux germes. La teinture d'iode tache et peut provoquer des allergies.

    Reste le chlorhydrate d'octenidine, qui est très efficace contre une large palette de micro-organismes infectieux (bactérie, virus, mycoses). Toutefois, il n'est réellement utile qu'en milieu hospitalier, pour les grosses plaies et brûlures à fort risque d'infection. C'est le cas également des antibiotiques à mettre sur la peau. Laissez les médecins manipuler ces produits.

    Pour les blessures sans gravité, le mieux de loin est de laver abondamment la plaie avec de l'eau chaude. Il faut un peu de courage au départ mais le miracle est que ce traitement peut supprimer complètement la douleur en un temps record, et accélère considérablement la cicatrisation. Et pour les enfants qui ont surtout besoin d'être rassurés, un bon « bisou magique » de Papa ou de Maman sur le bobo fera encore mieux que les « produits ».

    Pour les plaies qui saignent, appliquer ensuite un pansement gras qui n'arrachera pas la croûte quand vous l'enlèverez. (Vous pouvez aussi vous reporter à l’une de mes précédentes lettres pour savoir en détail comment traiter les petites blessures.

     

     

     

    Médicaments contre le rhume

    4 ARNAQUES EN PHARMACIE

    Si vous attrapez un rhume, c'est parce que votre système immunitaire est affaibli.

    Normalement, il aurait dû éliminer le virus avant que vous ne ressentiez les symptômes (nez qui coule, oreilles bouchées, mal de tête, yeux larmoyants).

    Toutefois, même s'il a été lent au démarrage, votre système immunitaire est désormais le seul maître à bord. C'est lui qui va éliminer le rhume et vous ne pouvez rien faire pour accélérer la guérison. Cela prendra entre une semaine et dix jours.

    Par contre, pour la prochaine fois, prenez de la vitamine C, de la vitamine D, des probiotiques pour votre flore intestinale (centre très important de l'immunité), redoublez d'attention sur votre nourriture, en évitant toute malbouffe.

    N'imaginez pas que vous obtiendrez un quelconque effet positif des médicaments contre le rhume.

    Bien qu'il en existe des dizaines sur les étagères des pharmacies (Humex, Drill, Fervex, Actifed, Nurofen…), tous ont des effets indésirables qui surpassent leurs maigres avantages.

    Il faut bien être conscient de leur mode d'action : en fait de vous « guérir du rhume », la plupart contiennent simplement du paracétamol ou de l'ibuprofène, des produits qui font baisser la fièvre et suppriment la douleur, ce qui n'est pas souhaitable car la fièvre est un mécanisme naturel d'élimination des virus.

    Pour vous déboucher le nez ou les oreilles, ils contiennent des produits qui resserrent les vaisseaux sanguins. La conséquence est de vous exposer à des risques d'accident vasculaire cérébral, d'infarctus du myocarde ou de problèmes neurologiques sévères [4]. Ils sont donc à proscrire formellement chez les moins de 15 ans et chez les personnes souffrant de troubles cardiovasculaires ou neurologiques.

    Enfin, troisième possibilité, ils contiennent des antihistaminiques, des produits qui réduisent les réactions immunitaires, supprimant les symptômes mais laissant ainsi la voie libre aux virus !

    Mieux vaut prendre un bon grog bien chaud (citron, miel et une goutte de rhum), du bouillon de poule (avec les os, chargés en moelle), et faire des inhalations d'eucalyptus.

     

    Médicaments contre l'ostéoporose

    4 ARNAQUES EN PHARMACIE

    Les femmes sont incitées à prendre de plus en plus de médicaments contre l'ostéoporose (maladie des os poreux), et il est vrai que, après la ménopause, leurs os ont tendance à se fragiliser.

    Toutefois, le nombre de fractures observées chez les femmes âgées ne connaît aucune diminution.

    Ce n'est pas étonnant : aucune étude n'a montré que les biphosphonates (médicaments contre l'ostéoporose) renforcent la solidité des os.

    Il faut savoir que les biphosphonates sont des produits qui viennent de l'industrie de la lessive, qui les utilise pour empêcher le magnésium et le calcium de se redéposer sur le linge [5].

    Ils fonctionnent en bloquant la capacité de notre corps à détruire les vieilles cellules d'os.

    A priori, cela peut sembler une bonne chose. Sauf que la raison pour laquelle nous avons ce mécanisme de destruction de nos vieilles cellules d'os, c'est pour leur permettre d'être remplacées par de nouvelles cellules, plus solides !

    Si vous empêchez ce processus naturel d'avoir lieu, ne soyez pas surpris que vos os deviennent de plus en plus fragiles.

    La solution : les os sont comme les muscles, ils se renforcent lorsque vous poussez et tirez dessus. Ils fondent quand vous ne vous en servez pas. Pour garder des os solides, il faut donc les soumettre à l'effort, en faisant de l'exercice physique. Et vous trouverez tous les sels minéraux nécessaires à leur entretien en mangeant beaucoup de légumes, surtout les légumes verts.

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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  • sante-nutrition.org

    Neuromarketing : votre cerveau les intéresse

    Neuromarketing3

     

    Le neuromarketing est une technique nouvelle et puissante de persuasion, à travers l’identification des mécanismes cérébraux qui interviennent lors d’un achat ou face à une publicité.

     

    Michel Desmurget, docteur en neurosciences, nous dit dans son ouvrage « TV Lobotomie » :
    « Depuis quelques années, le neuro-marketing s’érige en nouveau graal manipulatoire. Son credo : aller chercher les failles les plus intimes de notre cerveau pour asservir, à notre insu, nos comportements, nos désirs, nos peurs, nos pulsions, nos représentations, nos décisions. »

    Pour vous frapper au porte-monnaie, les grandes marques ont une arme infaillible : manipuler votre cerveau en le bombardant d’émotions positives — effluves agréables diffusés dans les restaurants, rires provoqués par les messages publicitaires, cadeaux offerts dans les menus « enfant »… Ainsi stimulé — et leurré —, le cerveau du consommateur produit de l’endorphine, l’hormone du plaisir. Et associe, dès lors, le passage en caisse à un acte procurant une sensation de bien-être. Une aubaine pour qui a quelque chose à vous vendre.

    Pratique tenue secrète, le neuromarketing s’appuie sur des technologies réservées d’ordinaire à la médecine et à la recherche scientifique. Dont l’imagerie par résonance magnétique, utilisée par de grands groupes (dont McDonald’s) pour tester l’effet des stimulis agréables sur le cortex de clients panélisés. En France, pourtant, l’usage de l’IRM à des fins commerciales est strictement interdit par la loi.

     

    Une vidéo très intéressante à regarder...

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  • sante-nutrition.org

    Pourquoi vous devriez congeler vos citrons

    citrons

     

    Quand j’ai reçu cela d’un ami, j’étais dans l’incrédulité totale. Alors, j’ai cherché sur google pour revérifier la rumeur et oui en effet c’est vrai. Tout ça pour dire que tout le monde devrait congeler les citrons!

     

    Alors pourquoi congeler les citrons?

    « Une nouvelle étude a montré pour la première fois comment les limonoïdes, des composés naturels présents dans les citrons et autres agrumes, empêchent la croissance des cellules du cancer du sein ER+ et ER-. Cela donne un nouveau regard sur l’importance des agrumes pour la prévention du cancer du sein et soutient des études antérieures qui ont montré que la consommation de fruits peut diminuer le risque de cancer du sein.(1) »

    Toutes sortes de gens disent qu’on devrait utiliser le citron entier et que rien ne devrait être gaspillé. Non seulement pour les bienfaits sur la santé évidents, mais aussi pour le goût incroyable!

     

    Comment?

    C’est simple, prenez un citron BIO, lavez-le, puis mettez-le au congélateur. Une fois qu’il est congelé, vous pouvez le râper tout entier sans même devoir l’éplucher au préalable.

    citrons2

    Puis saupoudrez-en sur votre salade, crème glacée, soupe, céréales, légumes, sauce,… Vous pouvez en mettre partout. Tout ce que vous goûterez avec du citron gelé aura un goût que vous n’aviez jamais connu auparavant.

    Pourquoi devrais-je congeler un citron? Parce que le zeste de citron contient 5 à 10 fois plus de vitamines que le jus de citron et le zeste est la partie la plus gaspillée habituellement. De plus, la peau aide le corps à se débarrasser des toxines.

    Mais attendez, il ya plus. Le citron est efficace pour tuer les cellules cancéreuses parce qu’il est prétendument 10000 fois plus fort que la chimiothérapie.

    Cela n’a pas été dévoilé, car il y a des gens qui veulent en faire une version de synthèse, toxique, qui leur rapportera d’énormes profits. Les ombres de Monsanto.

    Mais les bonnes nouvelles sont que le goût du citron est agréable et qu’il ne provoque pas les horribles effets de la chimiothérapie.

    Autre aspect intéressant du citron, il a un effet remarquable sur les kystes et les tumeurs. Certains disent que le citron est un remède éprouvé contre tous les types de cancer.

    Ca ne s’arrête pas là. Il a un effet anti-microbien contre les infections bactériennes et les champignons; il est efficace contre les parasites et les vers; régule la pression artérielle; agit comme un anti-dépresseur; combat le stress et les troubles nerveux.

    La source de cette information, bien qu’elle ne soit pas nommément citée, provient de l’un des plus grands fabricants de médicaments du monde. Ils disent également que, après plus de 20 tests en laboratoire depuis 1970, les extraits ont révélé qu’il détruit les cellules malignes de 12 cancers, dont le côlon, le sein, la prostate, le poumon et le pancréas, et que les composés du citronnier seraient 10000 fois plus efficaces que le produit Adriamycine, qui est un médicament chimiothérapique normalement utilisé dans le monde pour ralentir la croissance des cellules cancéreuses.

    Qui plus est, ce type de thérapie avec de l’extrait de citron détruit seulement les cellules cancéreuses malignes et n’affecte pas les cellules saines.

    Le processus est simple: achetez un citron bio, lavez-le, congelez-le, râpez-le et mettez-en sur tout ce que vous mangez.

    Ce n’est pas sorcier. Dieu met des choses sur la planète pour maintenir le corps en bonne santé. Les sociétés cachent ces informations et créent des produits synthétiques pour traiter les maladies. Le produit chimique de synthèse crée d’autres symptômes nécessitant un autre médicament pour combattre ces symptômes.

    Et le cycle continue, ce qui équivaut à d’énormes profits provenant d’une intention manifeste de garder un corps malade et de supprimer les aliments, minéraux, et modalités naturels, tous cela caché par les médias pour ne pas compromettre leurs revenus publicitaires, et des pot-de-vin aux politiciens pour ne pas adopter de lois qui bénéficieront grandement aux gens.

    Si nous ne prenons pas la responsabilité de nous-mêmes et n’allons pas à contre-courant, nous allons inévitablement continuer à nous faire rouler toute notre vie.

     

     

    Source : Natural News
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  • medisite.fr

    CRISE CARDIAQUE :

    6 CAUSES AUXQUELLES ON NE PENSE PAS

     

     

    Cholestérol, hypertension, tabac... On connaît les grandes causes de l'infarctus. Mais d'autres, dont on parle moins et qui nous touchent pourtant tous, peuvent aussi le favoriser. Découvertes avec le Dr Patrick Jourdain cardiologue.

     

    Se mettre brutalement très en colère

    Colériques attention, il va falloir apprendre à relativiser ! Une étude australienne a montré qu’un accès de colère peut augmenter les facteurs de risque responsables d'une crise cardiaque. Nous avons interrogé le cardiologue Patrick Jourdain, chef de Pôle au CH de Pontoise sur le sujet. Ce dernier confirme qu'un énervement excessif peut entraîner une forme bien spécifique d’infarctus appelée "Tako-tsubo". 

    Pourquoi ? "Lorsqu’on est en colère, on sécrète de l’adrénaline. Cette hormone fait battre le cœur plus vite. En trop grand quantité elle peut être toxique pour les cellules cardiaques. Si les artères sont déjà rétrécies alors elles auront du mal à fournir au coeur ce dont il a besoin pour suivre la cadence", explique notre interlocuteur.
     
     

    Avoir un rapport sexuel trop vigoureux

    Avoir une crise cardiaque en plein ébat sexuel ? Oui le risque existe mais il est minime. Des chercheurs américains ont comparé la santé cardiaque de plusieurs hommes âgés entre 50 et 60 ans avant et après un rapport sexuel. Résultat ? Les scientifiques rapportent une augmentation du risque de crise cardiaque de 2,7% après l'ébat dans seulement 1% des cas étudiés. 

    Pourquoi ? "C’est très rare. Comme pour le sport, une relation sexuelle augmente le rythme des battements du coeur et un sujet qui a un coeur fatigué doit être vigilant. Dès lors que le patient prend correctement son traitement, fait attention à sa respiration et respecter les contre-indications des médicaments pour améliorer ses performances sexuelles, le risque est très faible" explique le Dr Patrick Jourdain, cardiologue. 
    Attention : la constatation de problèmes d’essoufflement ou de douleurs thoraciques même minimes après une activité sexuelle doit amener le patient à consulter. 
     
     

    Etre trop anxieux

    Peau, digestion, tête… Et aussi le cœur ! L’anxiété peut être responsable de nombreuses pathologies. En excès chez une personne qui aurait déjà des problèmes cardiaques comme de l’hypertension, il y a un risque majoré d'encrassement des artère et d'infarctus. 

    Pourquoi ? "Le stress augmente la pression cardiaque et la consommation d'oxygène. C'est comme pour une voiture qui roule plus vite. On consomme beaucoup" explique le cardiologue. En cas de stress, on sécrète des hormones qui augmentent les battements du cœur. Si les artères sont encrassées (tabagisme, trop de cholestérol, diabète...), il n'a pas assez de carburant c'est-à-dire de l'oxygène pour faire face à cette accélération et donc il souffre.
     
     

    Pratiquer des sports de résistance comme la musculation

    Le sport c’est bon pour la santé ! Mais à condition de choisir la bonne activité physique pour soi. "En général, il faut privilégier les exercices d'endurance comme la course à pied ou le vélo, conseille le Dr Patrick Jourdain. Ils ont un effet cardioprotecteur et aident à réduire des facteurs de risque de crise cardiaque comme le cholestérol ou l'hypertension. En revanche, les activités dites de "résistance" comme la musculation n’ont pas cet effet."  En soulevant des poids, on a même tendance à retenir sa respiration. Or si une personne a déjà des antécédents et un déséquilibre sur le plan cardiaque, il faut être prudent. 
    Pourquoi ? "Pour la "résistance", mieux vaut choisir des exercices dits "à glotte ouverte", c’est-à-dire où l’on peut ouvrir la bouche" explique le spécialiste. Ceux à "glotte fermée" laissent moins passer l’oxygène vers le cœur puisqu'on bloque la respiration du coup cela augmente les facteurs de risque chez une personne qui a un cœur fragile. Lorsqu'on est atteint d'un trouble cardiaque, il faut effectuer un test d'effort pour connaître le rythme et la nature des activités physiques que l'on peut pratiquer.
     
     

    Manger trop gras

    Fromage fondu, sauce en tout genre, fast-foods… Amateurs de nourriture grasse, attention à votre coeur ! En étudiant les cas de 1968 patients ayant été victime d’une crise cardiaque, le département des vétérans américains s’est rendu compte que 158 d’entre eux avaient mangé un repas très gras au cours des 26 heures précédentes. 
    Pourquoi ? Selon le Dr Patrick Jourdain, "un seul repas riche en graisses ne peut pas causer une crise cardiaque. En revanche, s'ils se répètent cela augmente le taux de cholestérol et le risque d’athérosclérose c’est-à-dire des artères bouchées".
     
     

    Fumer du cannabis

    Les consommateurs de cannabis s’exposent à des risques cardiaques sérieux.
    Pourquoi ? "Fumer du cannabis à un double effet négatif. D'abord il accélère le rythme cardiaque ce qui est mauvais. Ensuite c'est un broncho-dilatateur. Lorsqu'il entre dans l'organisme, les bronches s’ouvrent en grand, explique notre interlocuteur. Du coup, la fumée peut aller plus loin et se déposer au coeur des alvéoles pulmonaires ce qui renforce l'effet délétère du tabac.” 

    A savoir : associé au tabagisme, le cannabis multiplie davantage le risque d'infarctus.

     

     

    Publié par Bénédicte Demmer, rédactrice santé et validé par Dr Patrick Jourdain, cardiologue 

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