• Journée Mondiale de prévention du suicide

     

    10 sept- Journée Mondiale de prévention du suicide

     

    Journée Mondiale de prévention du suicide 1 personne se suicide toutes les 40 secondes

     

     

        

    La Journée mondiale de prévention du suicide attire l'attention sur le nombre estimatif d'un million de vies perdues par an à cause du suicide.

    Le journal le Monde a fait paraître le 8 sept 2014, une mise à jour des chiffres sur le suicide dans le monde : « 804 000 personnes se suicident chaque année dans le monde, selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé basé sur l'année 2012, soit une personne toutes les 40 secondes. Le suicide fait davantage de victimes que la guerre ou les catastrophes naturelles et concerne le monde entier, avec toutefois de fortes disparités.

    Si le taux mondial se situe 11,4 suicides pour 100 000 personnes, l'Asie du sud- est est la rgion la plus durement touche, avec un taux de 17,7. Le taux est lgrement plus levdans les pays riches (12,7) que dans les pays revenu faible et intermdiaire (11,2).

    •   Pays le plus touché : le Guyana, avec un taux de 44,2

    •   Pays le moins touché : l'Arabie Saoudite, avec un taux de 0,4 »

      Environ 220 000 tentatives de suicide sont prises en charge par les urgences hospitalières.

      Véritable problème de santé publique, la France bat un triste record. Le 28 juillet 2014 le gouvernement français rapporte les chiffres suivants :

    1 personne se suicide toutes les 40 secondes

    •   plus de 22 % des suicides concernent les 45-54 ans,

    •   plus de 17 % des suicides concernent les 35-44 ans ,

    •   plus de 17 % des suicides concernent les 55-64 ans.

      Le suicide est la 1ère cause de mortalité des 25-34 ans (20 % du total des décès dans cette tranche d’âge) et la 2ème cause (après les accidents de la circulation) chez les 15-24 ans (16,3 % du total des décès).

      Le taux de suicide chez les personnes âgées reste élevé : 28 % des suicides ont concerné des personnes âgées de plus de 65 ans.

      la France se situe dans le groupe des pays européens à taux élevés de suicide (après la Finlande, la Belgique et les pays de l’Est) avec un niveau nettement supérieur à la moyenne européenne, qui s’établit à 10,2 suicides pour 100 000 habitants.

      Pour les risques suicidaires au travail, le secteur de la santé et de l’action sociale, et celui des transports et communications semblaient être plus particulièrement concernés.

    Qui n’a pas un jour ou l’autre eu des pensées suicidaires ? Cependant, quand le suicide d’un proche intervient dans notre vie, nous ne cessons de nous poser les mêmes questions : Cela aurait-il pu être évité ? Comment n’ais-je rien vu ? Qu’aurais pu faire pour l’aider ?

    Culpabilité et colère nous assaillent tout à tour ! C’est un deuil pas comme les autres, de par la brutalité du choix de l’individu, des circonstances qui l’entourent et de la trahison, quelque part de l’être aimé, selon notre analyse.

    Honte et culpabilité, peuvent aussi tétaniser l’histoire familiale pendant des années, voire engendrer d’autres tentatives de suicide comme une fatalité.

    « La différence de l’autre m’échappe bien souvent »

    Je ne peux expliquer le geste de l’autre. Mais je peux parler des émotions que ce geste, ce choix, suscitent en moi. Je peux et dois en

    parler pour démystifier la situation et éviter le silence du repli sur soi. Prévenir le suicide est une action à laquelle nous devrions tous adhérer.

    Les thérapeutes insistent sur le fait qu’une personne suicidaire a changé. Alors qu’elle était vive ou dynamique, elle devient terne, repliée sur elle-même. Certains diront que la clé pour prévenir le suicide est le DIALOGUE. « Il y a trois stades dans la crise suicidaire : l’idée suicidaire (je pense le faire), l’intention (je vais le faire) et la programmation (où, quand, comment et avec quoi). La véritable urgence, c’est lorsque la personne a déterminé le quand et que celui-ci se situe dans les 48 heures. Chez cette personne, il y a alors souvent une amélioration paradoxale : elle sait que sa souffrance va enfin s’arrêter dans quelques heures ou jours. La seule façon de savoir quand ça va avoir lieu, c’est donc de demander. Les certitudes ne peuvent venir qu’en dialoguant avec la personne. Et le plus tôt sera le mieux. Il n’y a aucun autre moyen de prévention. » Explique Jean-Louis terra est psychiatre, professeur de psychiatrie à l'université Lyon 1 et chef de service de psychiatrie de secteur au centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon dans un article de Marjorie Lenhardt sur « La clef pour prévenir le suicide c’est le dialogue » (Psychologies.com).

    Un moyen de mettre des mots sur la souffrance. Loin de banaliser ce qui est partagé. Dédramatiser le sentiment profond de cette personne. Rassurer, Emettre notre avis, sont autant d’attitudes à éviter à tout prix. Car moraliser la situation ou encore la spiritualiser sont des attitudes qui risquent de créer l’effet opposé au but recherché.

    Je crois qu’avoir l’accompagnement d’un professionnel, voire se former à un tel accompagnement est nécessaire, voire obligatoire pour éviter les récidives et les drames.

    • -  Savoir, repérer une situation

    • -  Savoir aborder les personnes en souffrance et en crise

    • -  Evaluer l’urgence de la situation ou pas

    • -  Intervenir, alerter et orienter

      Rappelez-vous ! Le geste du suicide est un choix. Pas le choix de nourrir. Au contraire, mais celui de faire cesser, taire, une situation de souffrance.

      C’est un acte de surcroît plutôt courageux ! Dans le sens qu’ils sont nombreux ceux d’entre nous, qui vivent des souffrances atroces sans jamais passer à l’acte utlime

    Soit parce qu’ils sont pris en charge à temps, soit parce qu’ils ont un sursaut de lucidité et d’éclairage vers la solution, soit qu’ils sont habités par un espoir quelconque. Les personnes qui décident de façon ferme de passer à l’acte y voient la Seule Solution, même si ce n’est que leur croyance ou réalité !

    Nous avons tous un rôle à jouer...

    Même s’il est nécessaire de prendre très au sérieux l’accompagnement des personnes suicidaires, nous avons tous un rôle à jouer !

    De nombreux intervenants ont fait remarquer qu’une intervention, même minime soi-elle en apparence, qui allège la souffrance de quelqu’un, même pour un moment, peut changer la donne et influer sur le cours du processus du suicide. Parce que jusqu’à la dernière limite le suicidaire espère une nouvelle chance, une main tendue, une solution miraculeuse, une réponse à son appel. Il ne s’agit pas de jouer au sauveteur, mais d’offrir une oreille, un cœur attentif à la souffrance de l’autre, parce que notre destinée ne serait-elle pas d’être heureux et de vivre éternellement !

    Serions-nous donc cette oreille ou ce cœur ?

    cvfg

    Journée Mondiale de prévention du suicide

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 14 Septembre 2014 à 11:05

    Je sais que le suicide est condamné par l’Église mais pour ma part je considère que les personnes qui en arrivent là sont dans une grande détresse, grande souffrance morale et physique et que contrairement à ce que certains pensent c'est courageux et pas lâche, c'est un sujet dont on pourrait débattre pendant des heures, pourquoi se donner la mort alors que bcp luttent contre la maladie, etc...

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