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    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

     

     



    Harpagophytum, glucosamine, chondroïtine, MSM et oméga-3 sont les compléments alimentaires les plus connus contre l'arthrite. Mais si vous êtes concerné, voici d'autres remèdes naturels nettement moins connus.

     

    1. Une herbe chinoise très ancienne

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    Attention, le nom de cette plante est compliqué : Triptergium wilfordii Hook F.

    Pour simplifier, les médecins l'appellent « TwHF ».

    Elle est utilisée en médecine traditionnelle chinoise depuis plus de 400 ans pour traiter les douleurs, gonflements et inflammations.

    C'est une plante très toxique, à tel point que, dans la médecine populaire, son nom est « Marche sept pas et meurs » [1].

    Elle est plus efficace contre les douleurs de polyarthrite rhumatoïde que le médicament le plus courant contre cette maladie, le méthotrexate.

    Une étude à ce sujet a été publiée en avril 2014 dans la revue médicale British American Journal. Au bout de 24 semaines de traitement, la situation s'était améliorée chez 55 % des patients qui prenaient le TwHF, contre 45,6 % chez les patients prenant du méthotrexate. À noter toutefois que ceux qui prenaient les deux ont été 77 % à constater une amélioration des douleurs [2].

    Votre médecin pourra vous aider à prendre cette plante sans vous exposer à aucun danger.

     

    2. La crème au piment « qui arrache »

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    Vous pouvez appliquer sur votre peau une crème à la capsaïcine.

    La capsaïcine est la substance qui donne la sensation de brûlure dans le piment de Cayenne.

    Mais ce premier moment passé, elle a un effet anesthésiant, en bloquant la synthèse de substance P, un neuropeptide qui participe au transport de la sensation de douleur le long des nerfs [3].

    Les crèmes à la capsaïcine sont très répandues en Amérique du Nord, et disponibles sans ordonnance.

    Elles sont beaucoup plus difficiles à trouver en Europe, si bien que je fabrique moi-même ma propre crème, avec de petits piments rouges très forts, que j'achète en boutique de produits exotiques.

    Vous pouvez appliquer la crème au piment jusqu'à 4 fois par jour sur les parties atteintes. Les effets se font sentir au bout de 2 à 3 jours. Il n'y a pas d'effet secondaire indésirable.

     

    3. Le baume du tigre

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    Le baume du tigre est une crème que les Chinois appliquent sur la peau pour soulager les douleurs musculaires et squelettiques.

    Il est utilisé contre les douleurs articulaires [4].

    Bien des personnes imaginent que le baume du tigre rouge contient du piment (à cause de sa couleur rouge), mais non.

    Il contient des huiles essentielles de menthe, clou de girofle, cannelle, du camphre et de l'huile de cajeput, le tout dilué dans de la paraffine.

    Le baume du tigre peut parfaitement être utilisé contre les douleurs articulaires.

     

    4. Phytodolor : peuplier faux-tremble, frêne européen et verge d'or

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    Phytodolor est un produit allemand très répandu. Il est fait à base de plantes et d'arbres. Il est utilisé contre les douleurs articulaires.

    C'est une teinture de peuplier faux-tremble, de frêne européen et de verge d'or.

    Une teinture est faite à partir d'alcool dans lequel des végétaux ont macéré pour en extraire les principes actifs.

    Dix études ont été réalisées sur ce produit. Elles ont conclu qu'il est aussi efficace que les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), couramment prescrits contre l'arthrose, pour réduire l'inflammation et la douleur.

    Trois à quatre fois par jour, dissoudre 20 à 30 gouttes dans une boisson. Pour les douleurs les plus fortes, prendre 40 gouttes [5].

     

    5. Huile de bourrache et huile d'onagre

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    Les huiles de bourrache et d'onagre sont très riches en acide gamma-linolénique ou AGL.

    Les petites doses ne sont pas efficaces mais il semble que les doses de 1400 mg par jour ou plus peuvent soulager les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde [6].

    Cela correspond à 5 à 6 g d'huile d'onagre ou de bourrache par jour.

     

     

     

    6. La glace et le feu

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    Les douleurs locales d'arthrite peuvent être soulagées avec de la glace ou des compresses chaudes.

    Cela dépend des personnes. Certaines personnes vont mieux réagir au froid, d'autres au chaud. D'autres, enfin, observeront une amélioration dans les deux cas.

    Le chaud (compresses chaudes, bains chauds, saunas) dilate les vaisseaux sanguins, stimule la circulation sanguine, réduit les spasmes musculaires.

    Le froid permet de lutter contre les articulations enflées en contractant les vaisseaux sanguins, et procure un effet anesthésiant contre les douleurs profondes.

    Vous pouvez recourir à ces thérapies « par la glace ou par le feu » deux fois par jour.

    Selon le American College of Rheumatology, des massages des articulations douloureuses avec de la glace pendant 5 à 10 minutes permettent d'atténuer la douleur dans les premières 48 heures. Quand les douleurs durent plus de 48 heures, le chaud est plus efficace [7].

     

    7. Les ultrasons

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    Selon une revue d'étude Cochrane, les thérapies à l'ultrason peuvent soulager les douleurs d'arthrose.

    C'est une thérapie simple, qui n'a aucun effet secondaire connu [8].

    Elle est pratiquée par les physiothérapeutes.

     

     

     

     

    8. Chocs électriques

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    L'énergie électrique est aussi utilisée par les physiothérapeutes pour soulager les douleurs articulaires de plusieurs manières.

    La plus courante est l'électrostimulation transcutanée, c'est-à-dire à travers la peau, qui consiste à placer des électrodes autour de l'articulation douloureuse et à donner de petits chocs électromagnétiques.

    Certains physiothérapeutes pratiquent également l'électro-acupuncture : ils vous plantent des aiguilles sur les points d'acupuncture connus pour avoir un effet contre les douleurs articulaires.

    Mais la particularité est que les aiguilles sont attachées à des électrodes qui donnent de petits chocs électriques, censés augmenter l'effet du traitement.

     

     

    9. Boire de l'alcool

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    Une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ) indique qu'une consommation modérée d'alcool est associée à une baisse de 50 % du risque de polyarthrite rhumatoïde !

    Ces résultats ont été observés chez les femmes qui avaient bu au moins 4 verres d'alcool par semaine, sur une période minimale de dix ans [9].

     

     

     

    10. Faire de l'exercice physique

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    De nombreuses personnes souffrant de douleurs articulaires évitent de bouger par crainte d'aggraver les problèmes.

    Cependant, l'exercice physique pratiqué correctement a exactement l'effet inverse.

    Non seulement cela permet de renforcer les articulations, mais l'exercice physique est aussi capital pour conserver votre poids optimal.

    Le surpoids a des effets catastrophiques sur l'arthrose. La pression supplémentaire sur le cartilage aggrave l'inflammation.

    On a coutume de considérer que chaque kilo que vous perdez réduit de 4 kilos la pression sur vos genoux, et de 6 kilos sur vos hanches.

    Il est très important de s'échauffer avant de bouger. Faire des mouvements doux comme hausser les épaules, tourner la tête, faire des cercles avec les bras, se pencher doucement en avant et sur les côtés, permet de se mettre tranquillement en route. Répétez chaque mouvement 3 à 5 fois.

    Les exercices de stretching, où vous faites des étirements de tous vos membres, sont particulièrement adaptés contre les douleurs articulaires.

     

    11. S'organiser à la maison

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    Enfin, il est très important d'optimiser l'organisation de votre intérieur pour éviter les mouvements douloureux.

    Suivant vos articulations les plus touchées (poignets, genoux, hanche, colonne vertébrale), des équipements existent qui vous aideront à accomplir vos tâches quotidiennes en limitant les sollicitations de vos articulations douloureuses.

    Si vous avez la charge d'enfants ou de petits-enfants, il peut être très angoissant de ne plus pouvoir faire certaines activités avec eux. Toutefois, une personne souffrant d'arthrose doit bien se souvenir qu'être présent pour l'enfant est beaucoup plus important que d'être un parent super-actif.


    Jean-Marc Dupuis

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    CONNAÎTRE VOS CELLULES DU SANG

     

    CONNAÎTRE VOS CELLULES DU SANG

     

    Je me permets aujourd'hui de reprendre mon rôle de professeur de médecine pour faire un petit cours – indispensable – sur les cellules de votre sang.

    C'est un sujet très important à connaître car, vous allez le voir, nombre de maladies sont liées au sang. Vous pouvez avoir un cancer du sang (leucémie) et les personnes en chimiothérapie voient leurs taux de globules blancs baisser fortement.

     

    Les premières cellules vitales sont celles de notre sang

    C’est la moelle des os qui fabrique les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes : au centre des os longs mais aussi des os plats, surtout le sternum, les côtes et les os du bassin.

    C’est dans ces « sanctuaires » osseux que naissent les cellules sanguines. Elles peuvent être altérées par des intoxications environnementales (toxiques respirés, ou alimentaires).

    Les globules blancs ou leucocytes (du grec leucos blanc, et kutos cellule) sont en réalité des familles de globules blancs. Leur durée de vie est d’une semaine. On distingue parmi les plus nombreux les polynucléaires (qui ont un noyau polylobé donnant l’impression de plusieurs noyaux, d’où leur nom), puis les lymphocytes, les monocytes et les plasmocytes qui ne sont pas moins importants, chacun avec des rôles particuliers.

    Les plus connus contiennent des granules en quantités différentes, d’où des fonctions différentes. C’est pour cela qu’on appelle les « polynucléaires » des « granulocytes ». Ils ne peuvent pas normalement vivre plus de 5 à 7 jours. C’est le taux élevé ou trop bas de telle ou telle famille de globules blancs dans la formule sanguine qui alerte le médecin.

    Selon la forme irrégulière de leur noyau et leur coloration vue au microscope, les globules blancs ont des rôles particuliers.

     

    Leurs rôles contre les infections et les allergies

    • Les polynucléaires sans couleur, dits « neutrophiles », sont chargés de la destruction des agents infectieux. Ils représentent 70 % du total des globules blancs et 99 % des granulocytes. Ils nous défendent donc contre les infections en fabriquant des anticorps contre les germes qui jouent le rôle d’antigènes.

      Par exemple en cas d’infection au niveau de l’appendice (appendicite), de la vésicule biliaire (cholécystite) ou du côlon (sigmoïdite), le taux de ces globules dans le sang, normalement entre 4 000 et 10 000 par mm3, peut monter à 15 ou 20 000. S’il y a formation d’un d’abcès, il faut alors opérer pour drainer (vider) l’abcès. Ces globules blancs sont donc chargés de détruire les germes, mais s’ils sont trop nombreux, ils se détruisent eux-mêmes et forment du pus que les chirurgiens connaissent bien.

    • Les polynucléaires qui se colorent en rouge sont dits « éosinophiles ». Ils sont 0,7 % du total des globules blancs. Leur taux augmente en cas d’allergie. Ils nous défendent contre parasites et champignons. Ces globules sont capables de détruire ces agresseurs considérés comme antigènes, ils fabriquent alors des « anticorps ». Les allergologues les connaissent bien.

    • Les polynucléaires qui se colorent en bleu sont dits « basophiles ». Ils représentent 0,3 % du total des globules blancs, contiennent de nombreuses molécules utiles à notre santé : l’histamine contre l’allergie, l’héparine pour diluer le sang, la sérotonine utile à l’équilibre psychique et au sommeil.

     

    Les lymphocytes sont des globules blancs vitaux pour notre immunité

    Ils représentent 25 % du total des globules blancs. On distingue les lymphocytes B, car ils proviennent de la moelle osseuse (Bone Marrow). Ils fabriquent des immunoglobulines nommées anticorps dont ils gardent la mémoire, capables d’en former jusqu’à 5 000 par seconde, et sont donc responsables de l’immunité dite « humorale ».

    Les autres lymphocytes sont dits T, car fabriqués par le Thymus, glande développée chez l’enfant, située derrière le sternum. Ils sont responsables de l’immunité dite « cellulaire ». On distingue les lymphocytes « tueurs » (killers), les « sécréteurs », des « suppresseurs » et des « régulateurs ». C’est dans le thymus que les lymphocytes T deviennent matures.

    Dans le Sida, les lymphocytes sont suivis comme le lait sur le feu

    Les familles de lymphocytes sont très connues des spécialistes des infections bactériennes et virales, et en particulier de ceux qui s’occupent du Sida. Dans la famille des lymphocytes, on distingue deux sous-populations  : les CD4 et les CD8.

    Dans la maladie SIDA (Syndrome d’Immuno-Dépression Acquise) où un minuscule virus est capable de détruire tout le système immunitaire de défenses de l’organisme, on a pu démontrer la chute très importante des lymphocytes de l’immunité, nommés CD4, comparés à ceux nommés CD8 [1]. « On les appelle également lymphocytes T4 ou encore lymphocytes. Leur rôle est de fabriquer des protéines appelées interleukines ou encore cytokines, dont l’action consiste à aider (d’où le nom de “helper”) les cellules de l’immunité à détruire les antigènes étrangers.

    Les lymphocytes CD8 ont eux-mêmes deux types de cellules : les lymphocytes K (“killer” : tueur) dont le rôle est de détruire les virus, et les suppresseurs. Ils ont une action importante dans le contrôle de la réaction immunitaire. Les lymphocytes NK détruisent indifféremment des virus ou des cellules cancéreuses. Ils ont absolument besoin pour être efficaces des lymphocytes T4, les “helpers”, grâce aux interleukines qu’ils fabriquent
    . » On comprend mieux l’importance du suivi du rapport CD4/CD8 dans une simple prise de sang.


     

    Les CD4 sont la cible du virus du SIDA

    Le virus est dit VIH, pour Virus de l’Immunodéficience Humaine. Plus on a de CD4, mieux on se porte. Quand ils baissent, le corps peut être envahi par des infections dites « opportunistes », d’où la nécessité de tenter de stimuler le système immunitaire.

    Chez une personne normale sans VIH, la quantité de lymphocytes CD4 varie entre 500 et 1 500/mm3 de sang. Une infection opportuniste peut survenir quand le taux est inférieur à 200/mm3. Entre 350 et 500 le déficit est léger, c’est le meilleur moment pour commencer les traitements. Au dessous de 200, les risques d’entrer dans la maladie SIDA sont majeurs, avec des infections localisées qui peuvent se généraliser.


    Des globules blancs spéciaux pour la « maladie du baiser »

    Les monocytes ont un noyau régulier, comparé aux autres granulocytes. Ils jouent un rôle spécifique contre certains virus, tel celui de la « mononucléose infectieuse (MNI) » transmis surtout par la salive (c’est pourquoi elle est dite « maladie du baiser »), provoquée par le virus d’Epstein-Bar [2] (EBV) qui appartient à la même famille que les virus de l’herpès.

    Des globules blancs pour fabriquer des anticorps

    Les plasmocytes sont rarement présents dans le sang, sauf nécessité de défense. Ils sont le plus souvent dans les organes tels que la rate et les ganglions, eux-mêmes présents dans tous le corps (dans le cou, sous les aisselles, dans le thorax, le ventre et à la racine des membres). Dans les tissus de l’organisme, présents à leur périphérie, les ganglions avec les plasmocytes et les autres cellules de la lymphe jouent un rôle de défense. Ils sont capables de fabriquer des anticorps.

    C’est quoi, la leucémie ?

    Si la durée de vie des globules blancs est nettement supérieure à la semaine, devenant égale à un mois par exemple ou plus, alors on peut avoir une maladie grave qui est un cancer du sang : une leucémie. Le mot leucémie est la réunion de leuco qui veut dire blanc, et hemos qui veut dire sang.

    Il y a évidemment plusieurs types de leucémies selon les lignées de globules blancs malades, ce qui permet de comprendre les différents niveaux de gravité de maladies liées à la leucémie.

    On distingue quatre types de leucémies selon leur évolution aiguë ou chronique et la famille des globules blancs atteinte. Les lymphocytes, pour les leucémies les plus fréquentes dites « lymphoïdes », et les « myéloïdes » qui se développent à partir de cellules souches des globules blancs de la moelle osseuse.

    Les leucémies lymphoïdes chroniques sont observées surtout chez les personnes âgées au-delà de 55-60 ans ; elles évoluent lentement et ne nécessitent pas toujours un traitement. Les leucémies lymphoïdes aiguës sont surtout observées chez l’enfant. Les leucémies myéloïdes aiguës comme chroniques sont plus souvent observées chez l’adulte que chez les enfants.

    Les leucopénies ou chutes du taux des globules blancs font suite aux chimiothérapies

    Lorsque le taux des globules blancs est trop bas, on parle de « leucopénie ». Une infection virale peut être en cause ou une insuffisance de fabrication des globules blancs par la moelle osseuse, on parle alors « d’aplasie médullaire » [3]. Avant une greffe de moelle, si elle est normale on la prélève. Réduite à sa plus simple expression, on apporte une chimio lourde destinée à détruire le tissu cancéreux, le malade étant protégé des germes de l’environnement sous une bulle stérile.

    La chimio apporte des drogues à l’organisme destinées à stopper la vie de toute cellule en cours de multiplication. C’est ainsi que les cheveux tombent tout autant que les taux de globules blancs et les papilles de la langue, de l’odorat ou les cellules de l’intestin… La chimiothérapie ne cible donc pas seulement les cellules cancéreuses, elle atteint aussi des cellules non-cancéreuses qui se renouvellent : les ongles, les cellules des papilles de la langue, de l’odorat.


    Même les globules rouges peuvent être en surnombre

    Les globules rouges ou érythrocytes (du grec erythros, rouge, et kutos, cellule), ou hématies, vivent 120 jours. Ils n’ont pas de noyau et donc sont incapables de se diviser. C’est la moelle osseuse qui les fabrique. Si les globules rouges ne terminent pas leur vie au-delà de 120 jours, il y a alors une prolongation anormale de la durée de vie de ces cellules et l’apparition d’une maladie du sang, qui est également un cancer du sang. Ce cancer est lié à une trop forte formation/fabrication de globules rouges par la moelle des os. C’est la maladie décrite par Louis-Henri Vaquez [4], responsable de complications de thromboses et d’hémorragies. C’est la « maladie de Vaquez » nommée aussi « polyglobulie ».

    Certaines tumeurs du rein fabriquent des quantités excessives de globules rouges, du fait de la formation d’une hormone que les sportifs dopés du Tour de France connaissent trop bien : l’EPO ou ErythroPOiétine [5]. Cette hormone fabriquée par les reins est un facteur de croissance des précurseurs des globules rouges dans la moelle osseuse. Dans certaines formes de cancer du rein (5 % des cas), on observe une forte proportion de globules rouges, donnant un teint rouge au patient.

    À l’inverse, si les globules rouges meurent avant 120 jours, ils peuvent être en nombre insuffisant dans le sang, il y a alors « anémie ». Celle-ci peut être due à une fabrication insuffisante par la moelle osseuse ou par une fuite sanguine (flux menstruel excessif, hémorragie chronique et régulière dans le tube digestif, estomac ou côlon…) ou une destruction des globules rouges par l’inflammation.

     

    Quant aux plaquettes…

    Les plaquettes sont des composants du sang, appelés également thrombocytes, fabriqués par la moelle des os. Elles ne vivent pas plus de 10 à 15 jours. Elles meurent dans la rate. Les plaquettes ne sont pas véritablement des cellules. Elles n’ont pas de noyau – mais des petits sacs de dimensions plus importantes que les cellules habituelles. Ils contiennent des substances chimiques actives nécessaires à la coagulation du sang en cas de plaie pour la formation du caillot sanguin. Ces substances sont : la sérotonine, le calcium, des enzymes, de l’énergie ATP (Adénosine TriPhosphate) et le facteur de croissance PDGF (Platelet-Derived Growth Factor).

    Chez les personnes auxquelles on est obligé d’enlever la rate, on observe des taux très élevés de plaquettes qui peuvent atteindre le million par mm3 de sang, alors que le taux normal est autour de 200 000 à 300 000/mm3 de sang. Le nombre trop élevé de plaquettes peut être à l’origine d’excès de coagulation du sang, de ralentissement du flux sanguin et donc de la constitution de caillots dans les veines (phlébite) ou les artères (obstruction artérielle), ce qui impose un traitement anticoagulant.

    Dans une prochaine lettre, nous verrons les cellules des autres organes de notre corps et leur incroyable renouvellement, puis comment le système de défense nous protège.


    Bien à vous tous,

    Professeur Henri Joyeux

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    QU'EST-CE QU'UNE PLANTE MÉDICINALE ?

     

     

    Alors que la mode est à la médecine naturelle, de plus en plus de remèdes à base de plantes voient le jour. Qu’elles soient préparées en laboratoire ou chez soi, les solutions phytothérapeutiques trouvent toutes leur origine dans les plantes. Mais comment en est-on venu à les utiliser ? Dans quels cas ? Que nous promettent-elles ? PasseportSanté vous dit tout sur ces végétaux thérapeutiques.

     

     

    D’où viennent les plantes médicinales ?

    D’où viennent les plantes médicinales ?

    Une plante médicinale est une plante utilisée pour ses propriétés thérapeutiques. Cela signifie qu’une de ses parties (feuille, bulbe, racine, graines, fruits, fleurs) peut être employée dans le but de guérir. Leur utilisation remonte à des milliers d’années, où l’homme utilisait les plantes pour se soigner. A l’époque, le choix des plantes se faisait instinctivement, ce qui a permis de déceler petit à petit celles qui pouvaient êtres utilisées, et celles qui s’avéraient toxiques1. Aujourd’hui, elles sont la base de la phytothérapie et de l’homéopathie. Il existerait plusieurs centaines de milliers d’espèces différentes, que l’on peut cueillir ou récolter.  En effet, les plantes médicinales étant issues de la nature, il est possible d’en croiser tous les jours. De plus, on distingue les plantes herboristes qui sont utilisées telles quelles, de manière « traditionnelle », et les plantes qui constituent une matière première pour l’industrie pharmaceutique. Enfin, il faut savoir que la matière principale de la pharmacopée est restée végétale2.

     

     

    Comment fonctionne une plante médicinale ?

    Comment fonctionne une plante médicinale ?

    Certaines plantes sont des indicateurs biologiques. En effet, selon leur lieu de pousse, elles acquièrent une morphologie particulière et une composition chimique spécifique, ce qui explique la diversité de leur réservoir1. Ainsi, chaque plante est composée de milliers de substances actives, présentes en quantité variable. Ces principes actifs isolés ne sont pas d’une grande efficacité, mais lorsqu’ils sont prélevés avec d’autres substances de la plante, ils révèlent leur aspect pharmacologique2. On parle alors de synergie, car contrairement aux médicaments allopathiques qui ne sont composés que d’un seul principe actif, les médicaments phytothérapeutiques utilisent l’ensemble des constituants de la plante3. Ces végétaux auraient des effets curatifs et préventifs chez leurs utilisateurs4.

     

     

    Sous quelles formes peut-on trouver une plante médicinale ?

    Sous quelles formes peut-on trouver une plante médicinale ?

    Les plantes médicinales sont la base des teintures mères. En effet, ce sont ces mêmes plantes qu’on laisse macérer dans de l’alcool afin d’obtenir une solution aux vertus thérapeutiques, plus où moins puissantes, qui serviront à la préparation d’huiles essentielles et de médicaments homéopathiques. Pour extraire les principes actifs de la plante, il est également possible de procéder à une décoction1. Il s’agit de porter à ébullition le mélange des plantes, préalablement coupées en petits morceaux dans de l’eau, puis de le filtrer. On peut les utiliser en usage externe et interne. En interne, on les retrouve en tisane et en infusion. Pour cela, on utilise principalement les feuilles et les fleurs. En usage externe, elles sont appliquées sous forme de compresse, de cataplasme (plante broyée dont on dispose le jus sur la blessure), de pommades et d’onguents.

     

     

    Dans quels cas les utiliser ?

    Dans quels cas les utiliser ?

    Les plantes médicinales agissent de façon préventive ou curative sur l’organisme, car elles ont la capacité de modifier le métabolisme. On peut les utiliser dans un but thérapeutique pendant un certain temps, afin de mieux profiter de leurs effets. De plus, la phytothérapie connait un nouvel essor ces dernières années. Ceci signifie que l’engouement pour ces pratiques se développe de plus en plus, et qu’il faut veiller à les encadrer. Attention, les plantes médicinales ne sont pas sans dangers et peuvent se révéler toxiques si elles sont mal ingérées ou en cas de surdosage. Il est donc important de demander conseil à son médecin avant de prendre ce type de traitement. Avec le développement de la vente libre d’huiles essentielles à base de plantes médicinales, et celui des guides d’automédication, les risques sont de plus en plus importants. Les dosages représentent un aspect essentiel dans ce type de médecine et s’ils ne sont pas respectés, les plantes peuvent devenir dangereuses1.

     

     

    Quelques exemples de plantes

    Quelques exemples de plantes

    Il est possible de réaliser un herbier médicinal soi-même, ou de chercher les plantes que l’on veut dans la nature, armé d’un bon guide. Mais cela demande du temps et de la patience. Sinon, on peut simplement les acheter en pharmacie ou dans des points de vente spécialisés. Voici donc quelques exemples de plantes que l’on peut utiliser au quotidien :

    • L’ortie (urtica dioica de son nom latin) : elle aiderait à tonifier les reins, la vessie et les voies urinaires en cas d’inflammation et soulager les douleurs arthritiques et rhumatismales. Elle stimulerait également la pousse des cheveux et permettrait de traiter les piqûres d’insecte. Enfin, l’ortie serait reconnue pour solutionner les problèmes de miction reliés à l’hypertrophie bénigne de la prostate1.
    • La camomille (matricaria recutita) : elle serait efficace pour traiter les troubles de la digestion en soulageant les inflammations et les spasmes du tube digestif. On la recommande également contre les troubles du sommeil. En inhalation, la camomille est préconisée pour soulager l’irritation des voies respiratoires2.
    • Le pissenlit (taraxacum officinale) : cette plante traiterait le manque d’appétit, les troubles digestifs, entre autres3. Le pissenlit est riche en antioxydants et ses feuilles sont reconnues comme diurétiques dans les cas d’infections urinaires (elles augmentent le volume d’urine) et de calculs rénaux.
    • La lavande (lavandula officinalis) : la fleur de lavande est un très bon antiseptique et est préconisée en cas de plaie ou d’infection car elle aide à cicatriser. Elle agit également sur les affections respiratoires (asthme, toux, grippe, bronchite, turberculose), les troubles digestifs et serait efficace pour lutter contre l’acné et la couperose4.
     
    Marion Amsellem
     
     
     
     
     

    Sources

    D’où viennent les plantes médicinales ?

    1. Historical review of medicinal plants’ usage. Biljana Bauer Petrovska. National Institutes of Health. (January 2012). Doi : 10.4103/0973-7847.95849
    2. Traité pratique de la phytothérapie. Dr Jean-Michel Moral. Editions Grancher.

    Comment fonctionne une plante médicinale ?

    1. Traité pratique de la phytothérapie. Dr Jean-Michel Moral. Editions Grancher.

    2. La plante médicinale – notion de totum – implication en phytothérapie clinique intégrative. Ph. Christine CIeur, Dr. Alain Carillon. Société internationale de médecine endobiogénique et de physiologie intégrative. (Mars 2012)
    3. Medicinal plants and phytomedicines. Linking plant biochemistry and physiology to human health. Donald P. Briskin. American Society of Plant Physiologists. (2000)
    4. Simon Y. Mills, Evidence for the clinician - a pragmatic framework for phytotherapy, The European Phytojournal - ESCOP, Issue 2, 2001

    Sous quelles formes peut-on trouver une plante médicinale ?

    1. Manuel des plantes médicinales. Alexandre Gautier. (1822)

    Dans quels cas les utiliser ?

    1. Mise en garde au sujet des plantes médicinales. Agriculture et agroalimentaire Canada. (2012)

    Quelques exemples de plantes

    1. Urtica dioica for treatment of benign prostatic hyperplasia : a prospective, randomized, double-blind, placebo-controlled, crossover study. Safarinejad MR. National Institutes of Health. 2005
    2. Chamomile: a herbal medicine of the past with bright future. Janmejai K. Srivastava, Eswar Shankar, Sanjay Gupta. National Institutes of Health. (2011)
    3. Taraxacum : a review on its phytochemical and pharmacological profile. Schütz K, Carle R, Schieber A. National Institutes of Health. (2006)
    4. Aromathérapie, 11ème édition. Dr Jean Valnet. Edition Vigot. 2001 

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    LE POINT SUR LES ODEURS CORPORELLES

     

    Qu’elles soient attirantes ou repoussantes, les odeurs corporelles ne laissent jamais indifférent. D’où viennent-elles ? Faut-il vraiment chercher à les éliminer ? Comment venir à bout des plus tenaces ? Le point sur un tabou qui mêle hygiène, intimité et troubles divers.

     

    D'où viennent les odeurs corporelles ?

    D'où viennent les odeurs corporelles ?

    La production continue de chaleur nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme est contrée par la fabrication de sueur. Cette substance corporelle indispensable est synthétisée à partir du sang par de petites glandes enfouies sous la peau. Elle est ensuite évacuée à la surface par de petits canaux et son évaporation permet de stabiliser la température interne du corps. Ce liquide biologique est-il nauséabond pour autant ? Absolument pas ! Contrairement à une croyance répandue, la sueur est pratiquement inodore. Ce n’est donc pas la transpiration en elle-même qui est responsable des mauvaises odeurs.

    Le problème est que cette substance constitue le terreau idéal pour un tas de bactéries commensales qui colonisent la peau. Ces bactéries ne sont pas nuisibles : elles ont, au contraire, un rôle décisif dans la défense immunitaire contre les pathogènes. L’environnement de la peau, tantôt humide, tantôt gras (du fait de la sécrétion de sébum) leur offre des conditions optimales pour proliférer, et la sueur est un aliment de choix. Lorsqu’elles la consomment, elles produisent des composés chimiques odorants, responsables des mauvaises odeurs corporelles.

     

    A chacun son odeur

    Toutes les bactéries ne produisent pas ces composés avec la même intensité. Les 4 groupes majeurs de bactéries qu’on retrouve à la surface du corps sont les staphylocoques, les corynébactéries, les propionibactéries et les micrococcus. Il semble que ce soient les corynébactéries qui contribuent le plus à l’odeur corporelle. Et comme chaque individu présente une composition bactérienne différente, l’odeur corporelle sera plus ou moins marquée en fonction notamment de la proportion de ces corynébactéries. Ceux qui auront une microflore composée majoritairement de ces dernières auront les odeurs corporelles les plus fortes.

    Pourquoi ce phénomène est-il amplifié dans certaines zones (aisselles, pubis) ?

    En fait, il existe deux types de sueurs. L’une participe à la régulation de la température corporelle tandis que l’autre résulte davantage du stress. Cette dernière se concentre dans les plis, là où on retrouve une certaine pilosité comme les aisselles ou le pubis. Elle est plus laiteuse, plus riche en protéines et en sébum que la sueur classique et c’est elle que les bactéries préfèrent. Ce type de sueur, qu’on appelle aussi la sueur émotionnelle, est le responsable majeur des mauvaises odeurs corporelles. Elle n’apparaît jamais avant la puberté.

     

     

    Les facteurs qui influent sur les odeurs corporelles

    Les facteurs qui influent sur les odeurs corporelles

    La composition bactérienne de la microflore cutanée est l’un des principaux facteurs de l’odeur corporelle. Elle est elle-même très influencée par la génétique, et notamment par le complexe majeur d’histocompatibilité, un groupe de gènes qui codent pour des molécules propres à chaque individu. On parle même d’odeur-type pour se référer à un groupe d’odeurs semblables, par exemple au sein d’une famille.

    L’odeur corporelle d’une même personne peut varier en fonction de différents facteurs, comme l’état émotionnel, l’âge, le cycle menstruel mais aussi certaines maladies comme le cancer. Les chercheurs s’intéressent d’ailleurs à la façon dont on pourrait diagnostiquer cette maladie grâce à l’odeur corporelle. En 1989, déjà, Williams et Pembroke avais émis l’hypothèse que des chiens seraient capables de détecter des tumeurs malignes grâce à leur odorat. Le concept reste toujours d’actualité, particulièrement pour les cancers des poumons ou de la langue dont les composés organiques seraient davantage mesurables dans le souffle.

    Les odeurs corporelles comme la sueur ou l’haleine sont aussi influencées par l’alimentation. Certains aliments favorisent les mauvaises odeurs corporelles : c’est notamment le cas de l’ail, de l’oignon et des épices comme le curry. Néanmoins, cela reste très variable d’une personne à l’autre et chacun doit repérer ce à quoi il est sensible. Certaines maladies génétiques, relativement exceptionnelles, peuvent également poser des problèmes d’odeurs. C’est notamment le cas de la triméthylaminurie, une maladie métabolique caractérisée par une forte odeur apparentée à celle du poisson pourri en cas de consommation de certains aliments (on la connait aussi sous le nom de « fish odor syndrome »).

     

     

    L'excès de sueur aggrave les odeurs corporelles

    L'excès de sueur aggrave les odeurs corporelles

    La mauvaise odeur corporelle résulte principalement de la composition de la flore bactérienne, mais elle peut être aggravée si la personne a tendance à trop suer. On appelle cela l’hyperhidrose. La plupart du temps, elle n’est reliée à aucun problème de santé particulier. Souvent, seules certaines régions du corps produisent davantage de sueur, comme les paumes des mains et des pieds, les aisselles ou le cuir chevelu, mais il peut arriver que la sueur émane exagérément de tout le corps.

    Les glandes sudoripares d’un individu normal produisent en moyenne 1 litre de sueur, mais ce total peut être 3 à 4 fois supérieur en cas d’hyperhidrose, avec les conséquences que l’on connaît : qui dit plus de sueur, dit davantage de composés odorants produits par les bactéries commensales. La gêne provoquée par ces odeurs (en plus de symptômes tels que les mains moites, les vêtements trempés, etc.) peut entraîner un véritable cercle vicieux puisque le stress engendré augmente lui aussi la production de sueur.

    Que faire ? Il sera difficile d’empêcher les personnes atteintes d’hyperhidrose de suer, mais il est possible de réduire les risques de mauvaises odeurs corporelles :

    - Apprendre à se détendre. Les émotions étant responsables de la production de sueur, il peut être très utile d’apprendre des techniques de relaxation comme le yoga ou la méditation.

    - Modifier son alimentation. L’alcool, le thé, le café et la plupart des épices augmenteraient la température corporelle (et donc la production de sueur) tandis que l’ail et l’oignon donnent à la sueur une odeur forte.

    - Bien se sécher après la toilette. Les bactéries ont tendance à proliférer sur une peau humide.

    - Changer de chaussures tous les jours. Si la sueur est localisée aux pieds, il est préférable de ne pas mettre la même paire de chaussures deux jours de suite.

    - Aérer souvent ses pieds.

    - Utiliser des antisudorifiques sans parfum. Attention de ne pas confondre avec les déodorants dont les effets sont très différents. Ils ne font que masquer les mauvaises odeurs tandis que les antisudorifiques diminuent la production de sueur.

     

     

    Mauvaise haleine et pieds malodorants : les problèmes d'odeurs corporelles majeurs

    Mauvaise haleine et pieds malodorants : les problèmes d'odeurs corporelles majeurs

    La mauvaise haleine et les pieds malodorants sont les principaux problèmes d’odeurs corporelles qui touchent les individus. Pourquoi sent-on plus au niveau des pieds qu’ailleurs ? La première raison c’est que les pieds transpirent davantage : on compte environ 600 glandes sudoripares par cm2 au lieu de 200 sur le reste du corps. La seconde raison, c’est que les pieds sont enfermés et que par conséquent, l’humidité y est très forte. Dans cet environnement très favorable, les bactéries se nourrissent tout à la fois de la sueur qui s’accumule et des peaux mortes. Ce sont des bactéries qu’on retrouve peu ailleurs et qui produisent des composés dont l’odeur de « fromage » est caractéristique. Dans certains cas, l’hygiène de base et les mesures de précaution (changer de chaussettes quotidiennement, utiliser du talc ou des anti-sudorifères) ne suffisent pas : il faut alors penser à un traitement qui va diminuer la quantité de bactéries (antiseptiques, voire antibiotiques).

    L’halitose peut être liée à la consommation de certains aliments (comme l’ail ou l’oignon), la mauvaise hygiène bucco-dentaire, une infection (carie, abcès, maladie parodontite...), une sécheresse de la bouche, la consommation d’alcool ou de tabac, la présence de caséum (des petites boules blanches) au niveau des cryptes de l’amygdale et parfois à l’occasion de problèmes de santé plus graves comme des maladies respiratoires, une insuffisance rénale ou certains types de cancer.

     

     

    La capacité d'influence des odeurs corporelles

    La capacité d'influence des odeurs corporelles

    On ne s’en rend pas vraiment compte mais les odeurs corporelles influencent bon nombre de nos décisions et ont un rôle important dans la modulation desinteractions entre les individus. Une étude a montré par exemple qu’une mère était capable de reconnaître l’odeur de son enfant, et cela quelques heures seulement après sa naissance. D’autres travaux ont montré que les individus pouvaient identifier les odeurs corporelles qu’ils ne connaissent pas, reconnaître la leur et celles de leurs proches.

    Cette odeur joue également un rôle dans les phénomènes d’attraction et de séduction. Il semble que les femmes préfèrent les odeurs corporelles masculines qui sont immunocompatibles avec leur propre odeur. Au-delà de ça, il faut préciser que de nombreuses substances découvertes dans les sécrétions corporelles humaines agissent comme des phéromones sexuelles, comme les androstènes dans la sueur masculine ou la copuline dans les sécrétions vaginales. Une phéromone est une substance (généralement une molécule assez complexe) sécrétée par un individu, et qui provoque une réaction spécifique (un changement de comportement par exemple) chez un autre individu qui y est sensible. C'est ainsi que les odeurs corporelles influeraient sur le choix du partenaire.

     

     

    volution de notre rapport aux odeurs corporelles

    L'évolution de notre rapport aux odeurs corporelles

    Nos rapports aux odeurs corporelles ont profondément changé au cours du dernier siècle. Désormais, celles-ci ne sont plus tolérées, y compris par ceux qui les dégagent. La douche quotidienne est devenue la norme, mais cela n’a pas toujours été le cas dans l’Histoire. Les Gallo-Romains se lavaient le plus souvent dans des établissements publics de façon occasionnelle et utilisaient de l’huile d’olive en guise de savon. Cette pratique s’est poursuivie au Moyen Âge puis a peu à peu disparu au profit d’une toilette sèche au cours de la Renaissance. En raisons de la condamnation par l’Eglise des soins corporels, jugés indécents, et de la crainte de l’eau, que l’on pensait vecteur d’épidémies, les bains sont délaissés. On se contente de se frotter la peau à sec en se focalisant sur ce qui est vu. On imagine alors l’importance des odeurs corporelles...

    Aujourd’hui, la douche quotidienne (80 % des Français et 94 % des canadiens se lavent une fois par jour) s’est généralisé tandis que le marché des déodorants, savons et lotions intimes en tout genre est florissant. Ce changement des pratiques en matière d’hygiène corporelle entraîne avec lui l’évolution du regard social sur les odeurs intimes, contre lesquelles nous menons une guerre sans merci. Mais devant l’ampleur du désastre écologique causé par ces nouvelles pratiques et le développement croissant des terrains allergènes dû à des lavages trop fréquents, certains commencent à faire marche arrière. Ce mouvement, né aux Etats-Unis et encore très minoritaire, est celui des « Unwashed », littéralement les « non lavés ». Ses membres revendiquent l’abandon de la toilette quotidienne et, à leurs dires, ne s’en porteraient pas plus mal. Mais ils ne renouent pas avec les odeurs corporelles pour autant : les astuces naturelles (rondelles de citron sous les aisselles, préparations à base de feuilles de sauge...) se multiplient pour continuer à chasser ces effluves, mises au ban de la société. Car qu’on le veuille ou non, la maîtrise des odeurs corporelles est un obligé du mode de vie moderne. Et tout individu qui s’y dérobe s’expose logiquement à l’exclusion sociale.

     

    Martin Lacroix

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  • medisite.fr

    5 RÉSOLUTIONS POUR PRÉSERVER L'AUDITION DE VOTRE ENFANT

     

     

    Une enquête menée par la JNA et Ipsos révèle que plus d'un jeune sur cinq souffre d'une perte auditive en France. Voici cinq mesures nécessaires pour éviter qu'ils ne perdent ce sens précieux.

     

     

    Jeux sonores, MP3, consoles de jeux... La modernité pour les plus jeunes n'a pas que du bon, notamment pour leurs oreilles. Une enquête menée par la JNA (Journée nationale de l'audition) et Ipsos révèle qu'un sur cinq souffrirait d'une perte auditive. Il faut agir vite pour éviter le pire. Voici cinq précieux conseils pour préserver les oreilles :

    - Réaliser un bilan régulier du capital auditif de votre enfant. Seul un bilan permet d’établir si votre enfant entend bien, même dans le bruit. Cela impacte ses capacités d’apprentissages.

    - Intégrer la notion de santé auditive dans le suivi santé de son enfant. Avoir une bonne audition et conserver de bonnes capacités de communication contribuent au "Bien Vivre" et au "Bien Vieillir". La santé auditive est aussi un facteur clé de santé générale. Au même titre que la vision, les dents, le bilan sanguin ou le rappel des vaccins... j’intègre aussi le suivi "audition".

    - Intégrer des "temps de pause auditive". L’accumulation des expositions sonores sur une journée est aussi un agent de détérioration des cellules sensorielles. Il est nécessaire d’offrir un temps de récupération au système auditif par une moindre exposition. L’endormissement et la nuit peuvent constituer ce sas. Plus on expose son système auditif à la pression acoustique et plus il s’use rapidement. Comme le capital soleil, il existe un capital auditif.

    - Inviter à baisser le son pour garder le plaisir tout au long de sa vie. L’intensité sonore provoque une pression acoustique sur le système auditif. Plus le son est fort, plus la pression est forte. Notre système auditif n’est pas en capacité d’absorber la puissance sonore émis par les matériels actuels. Mieux gérer le son, c’est s’assurer de l’écouter naturellement tout au long de sa vie.

    - Acheter des protections auditives à son ado. Différents protecteurs contre le bruit existent. Certains sont équipés de filtre permettant de garder de bonnes sensations lors de concerts, de la pratique d’instrument...
     
     
     
    Source : Communiqué de presse Troubles auditifs des jeunes : "Même pas peur", JNA, 11 mars 2015.
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  • passeportsante.net

    PROBIOTIQUES : QUELS SONT LEURS BIENFAITS ?

     

     

    Lactobacillus rhamnosus, Saccharomyces boulardii, Bifidobacterium bifidus… Ces noms bien compliqués appartiennent à des microbes, et plus précisément à des probiotiques. Ils sont naturellement présents dans notre corps et permettent de contrer la multiplication de microbes « nuisibles ». Découvrez ce qu’il faut savoir sur les probiotiques et leurs bienfaits sur l’organisme.

     

     

    Les bienfaits des probiotiques et où les trouver ?

    Les bienfaits des probiotiques et où les trouver ?

    Les probiotiques sont des microorganismes vivants, c'est-à-dire des bactéries et des levures qui, d’après la définition officielle de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante ont des effets positifs sur la santé »1. En rééquilibrant la flore intestinale, ils aident notamment à la digestion des fibres, stimulent le système immunitaire et préviennent et traitent la diarrhée2. On peut retrouver les probiotiques dans des yaourts (yogourts), dans des produits laitiers fermentés, dans certains plats à base de légumes fermentés comme les haricots. On retrouve aussi les probiotiques dans la levure de bière qu’on peut utiliser pour la réalisation de pâtes à pain ou à pizza. Il faut savoir que l’acidité de l’estomac détruit 90% des probiotiques ingérés et que leurs effets bénéfiques sont observés une fois qu’ils ont atteint l’intestin. Il est donc préférable d’opter pour des gélules entérosolubles (= solubles dans l’intestin). Des recherches sont actuellement menées pour comprendre le rôle des probiotiques dans la protection de l’organisme face aux inflammations intestinales3

     

     

    Les probiotiques facilitent la digestion du lactose

    Les probiotiques facilitent la digestion du lactose

    Suivant les ethnies et les continents, les populations sont plus ou moins touchées par l’intolérance au lactose. Elle se manifeste par des ballonnements, des gaz, des crampes et elle est causée par une déficience en lactase, un enzyme nécessaire à la digestion du lactose3. Le lactose n’étant pas digéré, il est alors possible d’avoir des diarrhées4. Des études ont montrées que la présence de probiotiques dans le produit laitier fermenté facilite sa digestion5. La fermentation du produit laitier conduit à la transformation du lactose, responsable de l’intolérance, en acide lactique4 qui lui est digeste. L’acide lactique présent dans les probiotiques a un autre effet positif sur la santé : il facilite l’absorption du calcium, du fer et du phosphore. 

     

     

    Les probiotiques soulagent les symptômes du syndrome de l’intestin irritable

    Les probiotiques soulagent les symptômes du syndrome de l’intestin irritable

    Le syndrome de l’intestin irritable (SII) ou syndrome du côlon irritable se caractérise par des malaises, des maux de ventre, des diarrhées ou une constipation. Il n’existe pas de moyen de prévenir ce syndrome. On peut par contre prévenir les récidives en changeant d’habitudes alimentaires. L’effet des probiotiques sur les symptômes du SII est fréquemment étudié depuis 2000. Des résultats récents ont montré une amélioration globale de l’état des personnes qui en souffrent avec une réduction des douleurs abdominales, des flatulences, des ballonnements et une régularisation du transit1. Il reste néanmoins difficile de quantifier l’importance des bienfaits.

     

     

    Les probiotiques préviennent et traitent la diarrhée infectieuse et la diarrhée du voyageur

    Les probiotiques préviennent et traitent la diarrhée infectieuse et la diarrhée du voyageur

    La diarrhée aigüe, souvent causée par une gastroentérite touche aussi bien les enfants que les adultes. Les acides lactiques présents dans les probiotiques permettraient de réduire les risques de souffrir de ce type de diarrhée ainsi que sa durée si elle a déjà été contractée. En complément d’une bonne réhydratation, les probiotiques aideraient à guérir plus rapidement la gastrite en empêchant la bactérie d’adhérer à la paroi de l’estomac. Quant à la diarrhée du voyageur, aussi appelée turista, elle touche 15 à 60% des voyageurs à destination des pays en voie de développement. Les probiotiques auraient une certaine efficacité sur la prévention de cette diarrhée, souvent causée par la bactérie Escherichia Coli. D’après 12 études, la prise d’une dose minimum de probiotiques, contenus dans les yaourts (yogourts) mais aussi dans la levure de bière de type boulardii, permettrait de prévenir la diarrhée du voyageur6.

     

     

    Les probiotiques préviennent les complications dues aux antibiotiques et aux infections nosocomiales

    Les probiotiques préviennent les complications dues aux antibiotiques et aux infections nosocomiales

    En 2006, une étude indiquait que le risque de diarrhée due à une prise d’antibiotiques pouvait être réduit en prenant des probiotiques Saccharomyces boulardii etLactobacillus rhamnosus GG. Les probiotiques atténuent également le risque de contracter uneinfection gastro-intestinale nosocomiale (= infection contractée à l’hôpital). Suite à une intervention chirurgicale de l’abdomen, ils  peuvent réduire les risques de pneumonie, la durée du séjour à l’hôpital et du traitement antibiotique. Pour ce qui est d’une transplantation de foie, ils préviendraient aussi les infections et les complications postopératoires. Rappelons que ces probiotiques sont sans danger, même pour des enfants en soins intensifs. Les probiotiques sont également très utiles en cas de nourriture par intubation : un traitement à base de levure boulardii,Saccharomyces boulardii, diminuerait les risques de diarrhées et d’infections gastro-intestinales.

     

     
     
     
      

    http://www.who.int/foodsafety/publications/fs_management/en/probiotics.pdf
    1. http://www.inra.fr/Entreprises-Monde-agricole/Resultats-innovation-transfert/Toutes-les-actualites/Enterites-des-porcelets
    2. http://presse.inra.fr/Ressources/Communiques-de-presse/bacterie-contre-inflammation-intestinale

    http://www.passeportsante.net/fr/actualites/dossiers/articlecomplementaire.aspx?doc=lait_lactose_do
    3. http://ajcn.nutrition.org/content/73/2/421s.full?sid=1115ee61-e8e8-404f-9bcd-2890ca508256
    4. http://ajcn.nutrition.org/content/73/2/421s.full?sid=1115ee61-e8e8-404f-9bcd-2890ca508256
    5. http://www.agroscope.admin.ch/ernaehrung/01082/01101/index.html?lang=fr

    http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=probiotiques_ps

    6. Meta-analysis of probiotics for the prevention of traveler's diarrhea. McFarland LV. Travel Med Infect Dis. 2007 Mar;5(2):97-105. Epub 2005 Dec 5

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    SANTÉ DES ONGLES : 8 CHOSES À SAVOIR

     

     

    Caractéristiques des primates et voisins des griffes ou des sabots, les ongles sont de vrais sujets de préoccupation. Dans la société d’aujourd’hui, ils représentent d’indéniables atouts de séduction, mais ils sont surtout le reflet d’une bonne santé générale. Pensez-vous vraiment les connaître ?

     

     

    Les ongles des hommes poussent plus vite

    Les ongles des hommes poussent plus vite

    Beaucoup ont du le remarquer : les ongles des doigts poussent beaucoup plus vite que ceux des pieds, surtout ceux de la main dominante. En moyenne, les ongles des doigts poussent de 3,5 mm par mois contre 1,6 mm pour ceux des pieds. Évidemment, cette vitesse va dépendre de nombreux facteurs comme l’âge, le sexe, le niveau d’activité ou le patrimoine génétique. Les ongles des femmes poussent plus lentement que ceux des hommes, excepté lorsqu’elles sont enceintes1. On retrouve ce cas de figure pour les cheveux : ce sont les hormones qui augmentent le métabolisme et accélèrent la circulation. Curieusement, les ongles poussent aussi plus vite l’été que l’hiver. Les chercheurs avancent une théorie pour expliquer ce phénomène : ils seraient davantage mobilisés à cette période de l’année, ce qui accélérerait leur croissance. C’est aussi durant l’enfance que la vitesse de poussée est la plus forte. Après l’adolescence, elle déclinerait lentement jusqu’à atteindre 50 % de sa vitesse initiale après l’âge de 60 ans.

    Cette croissance peut être ralentie par certaines maladies, une mauvaise alimentation, les prises de certains médicaments ou encore un traumatisme2.

    Le saviez-vous ?
    Si vous perdez un ongle de doigt, il faudra attendre quatre à six mois avant qu’il ne repousse complètement. S’il s’agit d’un ongle de pied, il faudra même plus d’un an !

     

     

    Les tâches blanches des ongles ne sont pas liées à un manque de calcium

    Les tâches blanches des ongles ne sont pas liées à un manque de calcium

    Contrairement à une idée reçue, les tâches blanches qui apparaissent parfois sur les ongles ne sont pas la conséquence d’un manque de calcium. Elles sont le résultat de coups, de petits impacts sur la matrice ou le plat de l’ongle. Ces petits traumatismes entraînent des troubles de la kératinisation : les cellules qui vont constituer cette partie de l’ongle (les kératinocytes) ne perdent pas leur noyau et cette zone apparaîtra donc non transparente à la lumière. Les personnes qui rongent leurs ongles ou qui les liment sont davantage sujets à ce type de problème totalement bénin. Inutile donc d’augmenter votre consommation de produits laitiers si vous avez déjà une alimentation équilibrée.

     

     

    Les nutriments jouent un rôle dans la santé des ongles

    Les nutriments jouent un rôle dans la santé des ongles

    Le manque de calcium ne provoque peut-être pas de tâches blanches sur les ongles, mais il serait tout de même important pour leur structure. Ainsi, une étude a montré qu’une supplémentation en calcium (1 g/jour pendant 1 an) améliorait la qualité de l’ongle. De plus, leur fragilité diminuerait avec une supplémentation de biotine (2,5 mg quotidiennement) tandis qu’une consommation régulière de caroténoïdes, par l’alimentation ou les suppléments, pourrait être efficace contre l’onycholyse (un décollement douloureux de la pointe de l’ongle).

    En revanche, aucune étude n’a prouvé que les prises de vitamines E, A, C et B12, de rétinol, de fer, de zinc, de cuivre, ou encore de sélénium amélioraient la santé ou l’apparence de l’ongle chez des personnes dont l’alimentation est équilibrée. Pour les autres, il est évident que tous les nutriments sont importants pour l’ongle comme pour l’ensemble des structures de l’organisme.

     

     

    Les champignons des ongles de pieds sont fréquents

    Les champignons des ongles de pieds sont fréquents

    L’ongle n’échappe pas aux maladies. Bien au contraire ! Environ 10 % des consultations dermatologiques y seraient consacrées, dont la moitié concerneraient la seule mycose de l’ongle, l’onychomycose. Cette mycose, qui n’a rien à voir avec l’hygiène, se développe généralement dans un univers humide et chaud : les ongles de pieds sont donc les plus touchés. Dans la grande majorité des cas, l’onychomycose ne guérit pas d’elle-même. Il ne faut pas laisser traîner cette pathologie, car plus le temps passe et moins le traitement sera efficace. Si vos ongles prennent soudainement un aspect jauni et épais, n’attendez donc pas ! D’autres pathologies peuvent conduire à des symptômes de ce type, c’est pourquoi il sera nécessaire de réaliser un prélèvement mycologique avant d’envisager un traitement. Si le diagnostic est confirmé, il faudra prendre son mal en patience : on commence à voir une amélioration un à quatre mois après l’arrêt du traitement, lequel dure déjà en moyenne 3 mois.

     

     

    Les ongles : parfois cassants, parfois trop épais

    Les ongles : parfois cassants, parfois trop épais

    Les ongles cassants sont un problème pour 27 % des femmes selon une étude allemande publiée en 1986. La plupart d’entre elles considèrent qu’il s’agit d’un problème récurrent qui interfère avec leur vie quotidienne4-5. Les ongles sont pourtant des structures anatomiques très solides, organisés en 3 couches différentes. Les bords sont cependant moins protégés car ces couches ont tendance à se décoller à ce niveau, particulièrement lorsqu’ils sont mouillés6. Des manucures excessives, et surtout la pose de faux ongles, augmenteraient également leur fragilité7. Si au contraire, vos ongles sont trop épais et difficiles à couper, trempez-les dans de l’eau chaude salée pendant 5 à 10 minutes et appliquez éventuellement une crème à l’urée pour les ramollir.

     

     

    Les ongles incarnés affectent surtout le gros orteil

    Les ongles incarnés affectent surtout le gros orteil

    Les personnes qui ont déjà expérimenté un ongle incarné savent à quel point la douleur est vive. La plupart du temps, l’ongle concerné se situe sur le gros orteil du pied, et plus particulièrement au niveau du bord latéral. Dans 80 % des cas, il est lié à une coupe de l’ongle trop courte : lorsqu’il repousse, il est gêné par le bourrelet de chair qui l’entoure et finit par pénétrer la partie molle. Il semblerait que la courbure transversale de l’ongle soit ensuite affectée. Une mauvaise posture pendant la marche, des chaussures trop petites ou des problèmes digestifs pourraient également jouer un rôle dans son apparition. Les enfants, les adolescents, les jeunes adultes8 et les femmes enceintes9 y seraient davantage exposés même si l’on ignore encore les raisons. Lorsque l’ongle incarné est douloureux et que vous constatez une infection qui ne disparaît pas au bout de deux jours, il importe de consulter son médecin traitant et de ne pas attendre davantage, surtout si vous êtes diabétique.

    Si l’ongle incarné ne provoque pas de douleurs insupportables et que vous ne constatez pas d’infection, vous pouvez suivre les conseils suivants10 :

    - Tremper le pied dans l’eau chaude pendant un quart d’heure, 3 fois par jour.
    - Laisser l’ongle à l’air le plus souvent possible.
    - Porter des chaussures larges et éviter les talons.
    - Eviter l’humidité.
    - Insérer un petit morceau de coton entre le coin de l’ongle et la peau, pour éviter qu’il ne pénètre davantage dans la peau.

    Pour éviter l’ongle incarné, prenez soin de couper vos ongles tout droit, voire de manière légèrement arrondie au niveau du centre.

     

     

    Un hématome sous l’ongle ne conduira pas forcément à la perte de l’ongle

    Un hématome sous l’ongle ne conduira pas forcément à la perte de l’ongle

    Les plus sportifs connaissent bien ce petit désagrément. Les traumatismes répétés pendant les longues courses ou les chocs directs comme l’écrasement d’un pied, occasionnent parfois des hématomes sous l’ongle. L’ongle se détache de son lit unguéal de manière microscopique mais cela suffit à rompre des petits capillaires sanguins. Une tâche bleue ou noire apparaît alors, et la pression engendrée provoque une douleur pénible et lancinante. Le même phénomène peut apparaître lorsqu’on se coince le doigt dans une porte par exemple. Si rien n’est fait, l’ongle se décollera alors petit à petit et finira par tomber.

    Il faut donc évacuer l’hématome le plus vite possible. Plutôt que d’aller aux urgences pour un si petit pépin, vous pouvez le faire à la maison à l’aide d’un simple trombone. Il suffit de chauffer la pointe jusqu’à ce qu’elle devienne rouge, puis l’enfoncer doucement à travers l’ongle, au niveau de l’hématome. N’ayez crainte, l’ongle n’étant pas innervé, vous n’aurez pas plus mal que vous ne l’avez déjà. Le trou permet l’évacuation du sang, ce qui réduit instantanément la douleur et réduit les risques de perte de l’ongle.

     

     

    Se ronger les ongles provoquerait des déformations dentaires

    Se ronger les ongles provoquerait des déformations dentaires

    L’onychophagie, ou le rongement des ongles, est une habitude communément observée chez les enfants et chez les jeunes adultes. Entre 28 et 33 % des enfants âgés de 7 à 10 ans rongeraient leurs ongles11. Les origines de cette pathologie apparentée à un tic nerveux incluent l’anxiété, le stress, la solitude, l’imitation d’un autre membre de la famille, l’hérédité, l’inactivité ou un mauvais entretien des ongles. Il existe des préparations à appliquer sur l’ongle dont le goût est censé décourager les personnes onychophages mais il serait plus efficace d’envisager un traitement contre la cause à l’origine de la pathologie. Cette mauvaise habitude provoque des dommages aux cuticules et aux ongles, et peut causer des infections et des déformations dentaires12.

     

     

     
     
     

    Sources
    1. Heidi Murkoff, Sharon Mazel, What to Expect When You're Expecting, 2010.
    2. Robb-Nicholson, Celeste. "Does having ridged and split fingernails mean I'm unhealthy?"

    3. Jean Krutmann,Philippe Humbert, Nutrition for Healthy Skin: Strategies for Clinical and Cosmetic Practice, Springer Science & Business Media, 8 nov. 2010 - 208 pages

    4. Lubach D, Cohrs W, Wurzinger R. Incidence of brittle nails. Dermatologica. 1986;172:144-7.
    5. Scher RK. Brittle nails. Int J Dermatol. 1989;28:515-6. [ Links ]
    6. Farren, L., Shayler, S. and Ennos, A. R. (2004). The fracture properties and mechanical design of human fingernails. J. Exp. Biol. 207,735 -741.
    7. Baran R, Schoon D. Nail Beauty, J Cosmet Dermatol. 2004 Jul;3(3):167-70.

    8. Khunger N and Kandhari R 2009 Ingrown toenails Indian J. Dermatol. Venereol. Leprol. 78 279–89
    9. Ponnapula P and Boberg J S 2010 Lower extremity changes experienced during pregnancy J. Foot Ankle Surg. 49452–8
    10. AmeliSanté, Que faire et quand consulter en cas d'ongle incarné ? http://www.ameli-sante.fr/ongle-incarne/que-faire-et-quand-consulter-en-cas-dongle-incarne.html [Consulté le 24 février 2015]

    11. Leung AK1, Robson WL. Nailbiting. Clin Pediatr (Phila). 1990 Dec;29(12):690-2.
    12. Tanaka OM1, Vitral RW, Tanaka GY, Guerrero AP, Camargo ES. Nailbiting, or onychophagia: a special habit. Am J Orthod Dentofacial Orthop. 2008 Aug;134(2):305-8. doi: 10.1016/j.ajodo.2006.06.023.

     

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    Comment sensibiliser les enfants au « bien manger »?

     

    Aujourd’hui, près d’un enfant sur cinq est atteint de surcharge pondérale. Alors que ce chiffre ne cesse de progresser, il devient de plus en plus important d’initier les enfants à une alimentation saine et équilibrée. Cet équilibre alimentaire se construit dès son plus jeune âge et sur tous les repas. Voici quelques conseils pour sensibiliser les enfants au « bien manger » selon notre nutritionniste, Catherine Conan.

     

    Le rôle des parents et les règles à suivre pour bien manger

    Le rôle des parents et les règles à suivre pour bien manger

    Les enfants n’acquièrent pas leurs propres habitudes alimentaires du jour au lendemain, ils ont besoin d’un exemple à suivre2. C’est donc le rôle qu’endossent les parents, responsables de ce qu’ils trouveront dans leurs assiettes. « L’alimentation saine commence chez les parents. Ce sont les garants de la santé alimentaire de leurs enfants et ont pour rôle de leur donner de bonnes habitudes. Ils doivent êtres en mesure de leur expliquer que manger sain, c’est préserver et garantir leur santé de demain » conseille notre nutritionniste. Les habitudes alimentaires des parents ont une forte influence sur celles de leurs enfants : ils les suivent comme un modèle dès leur plus jeune âge et surtout, ils mangent ce que leurs parents achètent. Tout débute donc dans le panier du supermarché, car si les parents n’adoptent pas un mode d’alimentation varié et équilibré, il y a peu de chance que les enfants s’y habituent aussi. Par ailleurs, les services de restauration scolaire doivent, en théorie, assurer la continuité de la prise de ces bonnes habitudes alimentaires, et non se substituer au rôle des parents.

    Ne pas forcer l’enfant à manger

    Si l’enfant ne veut pas finir son assiette, il est inutile de le forcer, sous peine d’être « puni ». « Gardez à l’esprit qu’un enfant en bonne santé mange à sa faim. On doit lui proposer, l’inciter, mais ne pas le forcer». L’obliger ne peut que conduire à un déséquilibre alimentaire. En effet, si un enfant se force à manger, il peut perdre sa capacité à évaluer son appétit. Si cela devient répétitif, il faut essayer de comprendre pourquoi. Peut-être que son assiette est trop remplie ? Un enfant de 6 ans n’a pas les mêmes besoins nutritionnels qu’un adulte, ni le même estomac, il faut le prendre en compte. Cela peut aussi être du au fait qu’il n’aime simplement pas le goût d’un aliment. Le cuisiner de différentes façons, ou l’incorporer à des plats qu’il aime peuvent être des solutions. Cependant, si l’enfant n’a pas faim, il faut quand même l’inciter à rester à table. N’oubliez pas d’aborder le sujet du gaspillage, pour que votre enfant ne prenne pas l’habitude de ne jamais finir son assiette.

    Ne pas priver son enfant de certains aliments

    Des études ont démontré qu’un enfant privé de certains aliments sera plus susceptible d’être en surpoids au cours de sa vie, tandis qu’un enfant dont les parents restreignent modérément les aliments gras consommera moins de calories que le premier1. Selon Catherine Conan, nutritionniste, « il ne s’agit pas de supprimer totalement les aliments gras et sucrés, mais d’en limiter leur consommation ». Il faut apprendre à son enfant que ce type de denrée n’est pas bon pour sa santé, mais qu’il a le droit d’en manger occasionnellement. « Il faut absolument conserver cette notion de plaisir occasionnel » ajoute-t-elle. La notion d’interdiction liée à ces aliments pourrait le pousser à les consommer une fois le dos tourné, ce qui n’est pas le but. Il est important d’expliquer et d’apprendre à son enfant que certains aliments sont bons pour son organisme, et que d’autres ne le sont pas. Par exemple, au moment du goûter, préférez un fruit et un produit laitier qu’un biscuit. Votre enfant prendra l’habitude de consommer ce type d’encas et sera moins tenté de se tourner vers les sucreries. Concernant les fast-foods, expliquez lui que leur fréquentation doit rester occasionnelle et qu’il s’agit uniquement d’un moment de plaisir, car ce qu'on y sert n’est pas bon pour l’enfant.

      

    Rendre la nourriture attractive et conviviale

     Rendre la nourriture attractive et conviviale

    La notion de plaisir est indispensable lorsqu’il s’agit de familiariser les enfants avec la nourriture saine. Pour susciter l’appétit de l’enfant, jouer avec les saveurs et les couleurs s’avère être une bonne alternative. Il verra la nourriture sous un autre angle et prendra goût à ce que vous lui préparez. « Pour lui donner envie de goûter, jouez plutôt sur les couleurs, les textures et la présentation » conseille notre nutritionniste Catherine Conan. De plus, l’emmener au supermarché peut aussi le sensibiliser aux aliments que vous achetez, et favoriser l’apprentissage de ce qui est bon pour sa santé. Essayez de lui faire deviner certains produits, ou le laisser en choisir quelques uns pour un repas que vous préparerez ensemble. C’est vers l’âge de 8 ans que l’enfant est le plus propice à comprendre ce qu’il est bon ou pas de consommer, profitez de ce moment là pour lui apprendre à décrypter les étiquettes nutritionnelles des produits que vous achetez. Il y fera plus attention lorsqu’il fera lui-même ses courses.

    Faire des repas des moments de partage

    Les repas sont un moment où l’enfant se retrouve en famille ou entre amis. Il faut lui apprendre à les apprécier et en faire des moments de partage. Cela peut passer par la préparation du repas ensemble, qui semble être une bonne occasion pour faire découvrir à son enfant les bienfaits de certains produits et comment les cuisiner. Il sera plus sensible à ce qu’il trouvera dans son assiette, et à l’importance de préparer soi-même ses repas. Les repas en famille sont le moment idéal pour que les parents puissent offrir à leur enfant un modèle d’alimentation sain, il est donc recommandé d’organiser ce genre de repas le plus souvent possible3. Ce sont également de bons moments pour montrer à son enfant qui refuserait de manger certains aliments, que vous, vous les consommez et qu’il devrait donc en faire autant. Les enfants sont généralement plus disposés à goûter des aliments une fois qu’ils ont vu quelqu’un d’autre les manger et les apprécier4.

     

    Marion Amsellem
     
     
     
     

    Sources
    1. Scaglioni S et al. (2011). Determinants of children’s eating behaviour. Am J Clin Nutr 94(suppl):2006s–2011s.
    2. Gibson EL et al. (2012). A narrative review of psychological and educational strategies applied to young children’s eating behaviours aimed at reducing obesity risk. Obes Rev 13(1):85–95.

    3. Benton D. (2004). Role of parents in the determination of the food preferences of children and the development of obesity. Int J Obes 28:858–69.
    4. Wardle J et al. (2008). Genetic and environmental determinants of children’s food preferences. Br J Nutr 99:S15–S21.

     

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    5 CHOSES À SAVOIR SUR LES ACARIENS

     

    Allergies, inflammations cutanées, excédents de poussière… De nombreux signes qui peuvent révéler la présence d’acariens dans votre habitat, mais aussi sur votre peau. Mesurant entre 0,1 et 0,6 millimètres, il est impossible de les voir à l’œil nu. Mais leur invasion reste rarement sans conséquences. Où sont-ils ? Sont-ils dangereux ? Comment s’en débarrasser ? PasseportSanté vous dévoile 5 choses que vous ignoriez peut-être sur les acariens.

     

    Les acariens sont partout, tout le temps

    Les acariens sont partout, tout le temps

    L’automne et l’hiver sont des périodes de l’année propices aux acariens où l’humidité et la chaleur forment un climat idéal pour leur prolifération. Mais ce n’est pas pour autant qu’on ne les croise pas en été, où l’atmosphère leur est aussi favorable. Ils se multiplient à une très grande vitesse et s’agrippent fortement grâce à leurs griffes. Dès que la température est aux alentours de 20°C et que l’humidité atteint les 50 % à 80 % dans une pièce, les acariens se glissent dans les moindres recoins. Ainsi les draps, les matelas, les peluches, les rideaux, les tapis, les moquettes et les meubles sont des cibles faciles pour ces arachnides. Il est d’ailleurs conseillé de décaler ses meubles de quelques centimètres du mur afin que la poussière ne s’y accumule pas. De plus, il y aurait jusqu’à 10 000 acariens par grain de poussière et ils seraient environ 2 millions dans un lit. Dans un climat froid, ils deviennent inertes, mais ne meurent pas, c’est pourquoi il est important de respecter des mesures d’hygiène pour s’en débarrasser.

     

     

    Les acariens provoquent des allergies

    Les acariens provoquent des allergies

    Un français sur quatre est victime d’allergies respiratoires. Dans 75 % des cas, elles sont provoquées par les acariens présents dans la maison. Ces allergies sont chroniques, elles durent toute l’année. Les symptômes d’une allergie aux acariens sont des éternuements répétitifs, le nez qui coule ou bouché, les yeux et la gorge qui piquent et une fatigue intense. Certaines personnes présentent même de l’eczéma sur l’ensemble du corps, qui peut s’accompagner de troubles du sommeil. Il est recommandé de procéder à un test d’allergies aux acariens si tous ces symptômes se manifestent afin de les traiter le plus rapidement possible et d’améliorer son quotidien. Les allergies sont principalement dues aux protéines présentes dans les déjections des acariens et aux cadavres dans la poussière. Ils sont donc allergènes même après leur mort.

     

     

    Les acariens peuvent être dangereux pour la santé

    Les acariens peuvent être dangereux pour la santé

    Les acariens, qui font partie de la classe des arachnides, regroupent les aoûtats, les tiques et les araignées rouges. Ils sont susceptibles de mordre, surtout les aoûtats. La colonisation de la peau par un acarien, appelé sarcopte, est responsable de fortes démangeaisons: il s'agit de la gale. Cette maladie est très contagieuse, elle se transmet par contact direct, et provoque de multiples lésions cutanées sur l’ensemble du corps. De plus, la présence d’acariens provoque souvent des crises d’asthme chez des personnes sensibles. Il semblerait que 70 % des cas d’asthme soient liés à la présence d’acariens1. En ce qui concerne les tiques, ils sont également dangereux tant pour les animaux que pour les hommes. Récemment, une étude2 a découvert un lien entre le décès d’un homme et une morsure de tique.

     

     

    On peut avoir des acariens sur le visage

    On peut avoir des acariens sur le visage

    Une espèce d’acariens, les Demodex, pourraient se loger sur notre visage. Ce cas toucherait environ 10 à 20 % de la population1, dont principalement les adultes. D’une taille d’environ 0,3 millimètres, ces arachnides sont invisibles à l’œil nu. Ils ne sont pour autant pas offensifs dans la plupart des cas, car ils se nourrissent simplement du sébum de la peau et des follicules pileux des cheveux, des sourcils et des cils. De plus, il est impossible de les déloger ! La présence de ces acariens est contrôlée par notre système immunitaire. En trop grand nombre, ils pourraient êtres responsables de rosacées (rougeur de la peau), une maladie chronique qui touche entre 5 et 20 % de la population mondiale. D’après une étude américaine1, 100 % des adultes de plus de 18 ans seraient les hôtes d’au moins une des deux espèces existantes de Demodex.

     

     

    Comment se débarrasser des acariens ?

    Comment se débarrasser des acariens ?

    Les acariens étant friands d’humidité et de chaleur, il est fortement conseillé d’aérer chaque pièce pendant au moins 30 minutes tous les jours, et de ne pas les chauffer à plus de 20°C. L’entretien de la literie est également primordial pour prévenir ce risque d’allergie. Les sommiers à lattes et les couettes synthétiques sont vivement recommandés, et il existe même des housses anti-acariens. Une fois par semaine, les draps doivent êtres lavés à 60°C, et les ouvertures et les couettes au moins une fois par mois. Il existe aussi des solutions naturelles pour éliminer les acariens. Tout d’abord, on retrouve les huiles essentielles (de Lilas, de graines de neem, d’arbre à thé, de citron, d’eucalyptus et de lavande) que l’on peut appliquer directement sur sa literie ou dont on peut faire des sprays. Le bicarbonate de soude est lui aussi utilisé pour combattre les acariens1. En effet, ce dernier serait un puissant acaricide et tuerait la totalité des acariens en deux heures. On peut le saupoudrer sur son matelas et ses oreillers, par exemple.

     

    Marion Amsellem

     

    Sources
    1. Guide to the thousand and one uses of sodium bicarbonate. Jean-Philippe Pascal, Nicolas Palangie. Solvay (2006)

     

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    L'IMPACT DU STRESS SUR LA SANTÉ

     

    Le stress serait la cause de plus de 60% des consultations chez le médecin. Il touche un public très large, quelque soit l’âge et le niveau social. Le stress devient inquiétant lorsqu’il persiste car il peut devenir dangereux pour la santé.

    Que se passe-t-il dans l’organisme en situation de stress ?

    Que se passe-t-il dans l’organisme en situation de stress ?

    Selon l'endocrinologue Hans Selye, le stress est une réponse normale d’adaptation de l’organisme aux contraintes et aux agressions qu’il subit. Il déclenche une succession de réactions qui permettent à l'organisme de gérer la situation et de réguler le stress causé par cet événement déclencheur.

    Le processus du stress comprend 2 phases :
    La phase d’alarme : L’organisme réagit à cette « attaque » en stimulant les glandes surrénales afin qu’elles libèrent de l’adrénaline et que le corps puisse réagir immédiatement. Le rythme cardiaque et la tension artérielle augmentent, certains muscles se contractent et du glucose est libéré dans le sang.
    La phase de résistance : L’organisme libère ensuite d’autres hormones, dont le cortisol (hormone qui  intervient dans la régulation de la tension artérielle, de la fonction cardiovasculaire, de la fonction immunitaire), la dopamine (= hormone du plaisir), des endorphines (= hormones du bien-être), la sérotonine (= hormone du sommeil et de l'apaisement).
    Une fois la situation stressante apaisée et contrôlée, une réaction de détente s’enclenche. Après une période de repos l’organisme retourne à son métabolisme naturel. 

     

    Quand le stress rend malade…

    Quand le stress rend malade…

    Il arrive parfois que la situation stressante dure plus longtemps ou qu'elle se reproduise fréquemment.  L’organisme entre alors dans la 3ème phase : la phase d’épuisement. Les hormones produites afin de gérer les situations stressantes sont produites quasi-continuellement ce qui coûte à l'organisme une énergie bien trop importante. L’excès de cortisol bloque la production de nouveaux neurones dans l’hippocampe (région du cerveau qui agit sur l’humeur), ce qui pourrait mener à la dépression.

    Un stress trop important serait à l’origine de certaines défaillances du système immunitaire. De plus, le stress serait responsable de nombreux maux comme certaines infections cutanées, l’insomnie, ou l’aménorrhée. Il aggraverait également certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, le diabète de type 2 et le cancer. 

     

    Stress et maladies cardio-vasculaires

    Stress et maladies cardio-vasculaires

    Des chercheurs américains, le Dr Friedman et le Dr Rosenman se sont intéressés à la façon dont la personnalité des individus influe sur leur gestion du stress.
    Ils ont identifié 2 personnalités types : les personnes de type A et les personnes de type B. Les individus de type A risqueraient de souffrir des effets néfastes du stress car ils sont impatients, travailleurs, agressifs et ambitieux. A l’inverse, les personnes de type B seraient beaucoup plus optimistes et décontractés. Les personnes de type A auraient 6 fois plus de risque de souffrir de problèmes cardiaques que les personnes de type B.
     

    Le stress ferait vieillir

    Les hormones sécrétées lors d’une situation stressante laissent des traces dans l’organisme. Ces déchets se déposent sur les artères, les articulations, la peau et favorisent le vieillissement des tissus.
    Le stress génère des radicaux libres (= composés instables formés d’oxygène) et augmente le dommage oxydatif, c'est-à-dire le vieillissement et la mort des cellules.

     

     

    http://www.cnrs.fr/
    1. http://www.hc-sc.gc.ca/

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  • sante-nutrition.org

    UNE NOUVELLE THÉRAPIE "NETTOIE" LES ANGOISSES

     

     

    Une nouvelle thérapie, centrée sur les intestins, permet de nettoyer au sens propre les émotions négatives : angoisses, tristesse, dépression.

    En effet, l’intestin évacue les restes de l’alimentation que votre corps ne peut digérer, mais il a aussi pour fonction d’évacuer les reste des hormones des émotions : sérotonine, acétylcholine, noradrénaline, GABA.

     

    Tout comme il peut se dérégler et mal évacuer l’alimentation, il peut également peiner à évacuer ces hormones, provoquant une accumulation source de désordres émotionnels.

    L’hydrothérapie, qui est une technique douce de lavement des intestins accompagnée de massages enveloppants, peut alors avoir l’effet d’une véritable « mini-psychothérapie » chez certaines personnes qui, enfin, lâchent prise… Non seulement, un réel assainissement du gros intestin s’opère, mais aussi un grand nettoyage du surplus émotionnel et des lourdeurs psychiques.

    Votre second cerveau

    Les récentes recherches en embryologie (étude des embryons), ont conduit à une étonnante découverte : les cellules nerveuses de l’intestin proviennent du même feuillet embryologique que celles du cerveau.

    Cela signifie qu’à un moment donné du développement de l’embryon, des cellules nerveuses se séparent du cerveau principal pour migrer dans le ventre et former, au niveau des intestins, un second système nerveux, que l’on appelle le système nerveux entérique.

    Intestin et cerveau sont bien sûr séparés chez l’adulte, mais une communication permanente se maintient via le nerf vague, également appelé nerf n°X ou nerf pneumogastrique.

    Comme le cerveau, l’intestin comporte d’ailleurs des neurones, au nombre de 200 millions, et on y retrouve l’essentiel des neurotransmetteurs du cerveau (sérotonine, acétylcholine, noradrénaline, GABA…). L’exemple le plus spectaculaire est celui de la sérotonine, un neurotransmetteur qui influence les états d’âme et qui est produit à 95 % … par les cellules nerveuses de l’intestin !

    Mais bien d’autres neurotransmetteurs sont impliqués, selon le gastroentérologue français Michel Delvaux, qui parle de « Sensibilité viscérale » dans son ouvrage du même nom. (1)

    La découverte des liens entre cerveau et intestins est si révolutionnaire qu’elle a donné naissance à une nouvelle discipline : la neuro-gastro-entérologie. Michael Gershon, professeur d’Anatomie et Biologie Cellulaire de l’Université de Columbia aux Etats-Unis, a désigné les intestins comme le second cerveau, dans un livre célèbre, The Second Brain, paru en 1999.

    D’après Michael Gershon, « le cerveau intestinal serait capable de se souvenir ; il participerait à la phase des rêves pendant le sommeil en produisant de la sérotonine et constituerait vraisemblablement la matrice biologique de l’inconscient. » (2)

    T-R-I-P-E-S = E-S-P-R-I-T

    Cela fait cependant des siècles que les philosophes s’étonnent de l’anagramme TRIPES = ESPRIT.

    Bouddha lui-même disait qu’« un sage est quelqu’un dont les intestins fonctionnent bien » !

    La Chine Taoïste connaît une technique, le Chi Nei Tsang, qui concentre son travail sur toute la sphère abdominale. Chi Nei Tsang signifie littéralement « travailler l’énergie des organes internes ». Cette discipline propose de résoudre les tensions profondément ancrées et de restaurer la vitalité physique comme psychique en travaillant sur les structures viscérales et le positionnement des organes internes.

    De nombreuses observations cliniques, plus récentes et plus proches de nous, permettent également de considérer les intestins comme le « cerveau des émotions ».

    Ivan Pavlov (1849-1906) – médecin-physiologiste russe – a démontré qu’un chien dont le fonctionnement digestif est normal, contracte ses intestins lorsqu’un chat pénètre dans la pièce.

    Il en est de même pour l’être humain. Nous contractons aussi nos intestins lorsque nous sommes effrayés ou lorsque nous ressentons d’autres types d’émotions. A l’opposé, lorsque nous nous relaxons, nous relâchons nos intestins et le travail digestif peut commencer.

    Digérer les émotions

    Selon la psychologie biodynamique, fondée par Gerda Boyesen (1922-2005), chacun de nos organes possède deux fonctions, l’une physiologique et l’autre émotionnelle. C’est un des principes de la médecine chinoise : par exemple, le cœur est la pompe du système circulatoire et l’organe donnant la faculté d’aimer. Quant à l’intestin, ses deux fonctions sont définies comme suit :

    – Fonction physiologique : le péristaltisme est l’activité de l’intestin permettant de digérer le bol alimentaire.

    – Fonction émotionnelle : le psycho-péristaltisme est cette autre activité parallèle qui permet de digérer les résidus métaboliques des conflits émotionnels (adrénaline, noradrénaline, etc …).

    Le psycho-péristaltisme est donc un moyen de régulation naturel des conflits émotionnels. Quand le stress est trop important, cette autorégulation – qui intervient naturellement dans les moments de détente, pendant le sommeil et avec l’aide du rêve – ne peut plus se faire. Les conflits sont refoulés et l’organisme se cuirasse. Il est alors nécessaire de restimuler le psychopéristaltisme grâce à un massage dit biodynamique, pour permettre la « digestion des émotions ».

    Le grand nettoyage intestinal

    Et c’est dans ce but d’évacuation des déchets émotionnels que les techniques de nettoyage des intestins sont encouragées depuis la nuit des temps. On pense alors à la fameuse purge yogique (shankaprakshalana) ou encore au traditionnel lavement, et plus récemment à l’irrigation du côlon (ou hydrothérapie du côlon).

    Une des techniques qui me paraît la plus intéressante, l’hydrothérapie du côlon, est centrée sur le drainage du gros intestin. Le côlon reçoit un apport d’eau douce filtrée via une canule (tube en plastique ou en caoutchouc), à usage unique stérile. La progression de l’eau est accompagnée par des massages abdominaux doux et enveloppants. Cette eau sera ensuite évacuée, toujours par le même dispositif, et couplée à des massages plus appuyés sur tout le cadre colique, c’est-à-dire la région des viscères encadrée par le colon, afin d’aider à l’élimination des matières et des résidus plus anciens.

    Non seulement, un réel assainissement du gros intestin s’opère mais aussi un grand nettoyage du surplus émotionnel et des lourdeurs psychiques, qui peut donc s’apparenter à une « mini- psychothérapie ». L’irrigation du colon allège aussi bien le physique que le mental !

    Compléter l’effet avec l’ostéopathie

    Les résultats sont étonnants quand l’hydrothérapie du côlon est couplée à l’ostéopathie.

    Grâce au nettoyage du « second cerveau » par l’hydrothérapie, le terrain est déblayé. Une fois que place nette a été faite, l’ostéopathe repositionne, plus aisément et plus efficacement, les viscères et les organes annexes de toute la région abdominale.

    Certaines douleurs lombaires sont mêmes totalement annihilées suite à une irrigation colonique lorsque la cause principale s’avérait être un encombrement intestinal massif.

    La personne manipulée sera également moins sujette aux débordements émotionnels puisque l’irrigation du côlon aura, d’ores et déjà, épuré des émotions plus ou moins enkystées.

    Réellement, vos angoisses auront été… nettoyées.

    A votre santé !

     

    Jean-Marc Dupuis et Candide Loiseleur – Infirmière-Naturopathe, Formatrice, Hygiéniste du côlon

    Santé nature innovation via sott

     

    Bibliographie :

    (1) « Sensibilité viscérale : comprendre, diagnostiquer et traiter la dyspepsie et le syndrome de l’intestin irritable », Michel Delvaux, Editions Springer, 2002.

    (2) «The Second brain » – Michael D. Gershon – Ed. Harper – (1999).
    « Hygiène intestinale – Irrigation du côlon » – Ch. Arizi, Fr. Gross, J.T Blain – Axiomes – (1997).

     
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  • sante-nutrition.org

    Pourquoi la cuisson au micro-ondes détruit les nutriments anti cancer et favorise les carences nutritionnelles

     

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    Les micro-ondes anéantissent totalement la valeur nutritive de vos aliments, détruisant justement les vitamines et phytonutriments qui préviennent la maladie et favorisent la pleine santé. Des études antérieures ont montré que 98 % des nutriments anti cancer des brocolis, par exemple, sont détruits par le micro-ondes.

     

    Pour comprendre le processus, il faut comprendre la nature des vitamines et phytonutriments (nutriments contenus dans les plantes). Il s’agit de molécules très délicates et très fragiles. Elles sont facilement détruites par la chaleur, c’est pourquoi les végétaux crus contiennent plus de nutriments que les aliments cuits. Les caroténoïdes, les antioxydants et d’autres molécules comme le DIM (1) (dans les brocolis) ou les anthocyanines (dans le maïs pourpre) sont facilement détruits par l’énergie des micro-ondes.

     

    Les micro-ondes bombardent vos aliments au niveau cellulaire

    Le micro-ondes est la pire façon de cuire les aliments, car les micro-ondes excitent les molécules d’eau à l‘intérieur de tout ce que vous cuisinez, la chaleur venant ainsi de l’intérieur de l’aliment. Il en résulte une désintégration cellule après cellule de la nourriture (comme les brocolis, les carottes, etc.), causant la décomposition presque totale des molécules de vitamines et de phytonutriments et ainsi conduisant à la maladie.

    Un  aliment au micro-ondes n’est pas seulement un aliment « mort » à tous les niveaux, c’est un aliment qui a été déconstruit au niveau de ses molécules, ne laissant rien que des calories, des fibres et des minéraux vides. Pratiquement toute la teneur en vitamines et phytonutriments a été détruite.

    Quiconque dit que c’est une façon saine de cuisiner est cruellement ignorant des méthodes de nutrition et de cuisson. Alors que la cuisson vapeur des légumes est réellement une bonne méthode pour aider à rendre certains nutriments plus bio-disponibles, le micro-ondes détruit les légumes de l’intérieur au niveau des cellules.

    Il y a également production de radicaux libres, comme lors de l’irradiation des aliments par rayons Gamma, qui sont reconnus cancérigènes (cf : bio-électronique de Louis-Claude Vincent).

    Comment ça marche?

    Le micro-onde crée de la chaleur en induisant une agitation moléculaire. Chaque élément a, au niveau moléculaire, une fréquence vibratoire qui lui est propre. Si nous injections une pulsation de la même fréquence que celle de l’élément expérimenté, il se produit un phénomène de résonance. En ce qui concerne l’eau, la fréquence propre d’agitation moléculaire est de 2,45 gigahertz (2045 milliards par seconde). Tout produit hydraté subit donc sous micro-ondes, l’exaltation de 2 milliards et demi de frictions par seconde, entraînant un échauffement immédiat. C’est une eau bio-incompatible. Refroidie, elle inhibe la germination des graines et devient toxique pour la survie d’organismes aquatiques. Faites facilement l’expérience avec deux bouquets identiques, dont l’un est dans de l’eau chauffée au micro-ondes : ce bouquet se flétrit rapidement pendant que l’autre perdure. Ces ondes (UHF) concernent outre les fours, les radars de surveillance et les satellites et relais TV. Leur invention a d’ailleurs pour origine les radars utilisés pendant la dernière guerre qui, pourtant, avaient fortement nui aux soldats qui les utilisaient.

    Ne vous laissez pas tromper par les apparences

    Ce qui est trompeur avec le micro-ondes est que la nourriture parait exactement la même, mais au niveau des cellules, c’est comme si une guerre nucléaire s’était produite. La structure moléculaire a été désintégrée. Si vous pouviez voir des aliments avec un puissant microscope, vous ne les mangeriez plus jamais car vous réaliseriez à quel point ils sont devenus un désert nutritionnel. Masaru Emoto, célèbre biologiste, a fait l’expérience de photographier des cristaux de cellules après passage au micro-ondes qui s’avéraient complètement déstructurées.

    Si vous voulez manger de façon saine, assurez-vous de consacrer un partie importante de votre alimentation aux plantes crues. Il est normal de manger une partie des aliments cuits à la vapeur, sautés ou même parfois des légumes grillés, mais lors de la cuisson, évitez de les brûler, car toutes les parties brûlées contiennent des produits chimiques cancérigènes toxiques qui favorisent le cancer du colon (voir : molécules de Maillard). (2)

    Je suis, pour ma part, absolument atterré que si peu de gens soient informés de tout ça. Je vais moi-même avoir à informer mon propre personnel de ces questions, car ils ne semblent pas connaître l’histoire complète de la cuisine au micro-ondes. Passez le mot : le micro-ondes diffuse la mort parce qu’il transforme des aliments sains et nutritifs en calories vides et mortes. Cela fait plus d’une dizaine d’années que j’ai abandonné le micro-ondes et je n’en ai même pas chez moi.

    Rappelez-vous qu’une personne qui cuisine beaucoup au micro-ondes aura inévitablement des carences nutritionnelles chroniques qui favorisent le cancer, le diabète, les maladies osseuses, la perte des fonctions cérébrales, les maladies cardiaques et de nombreux autres problèmes de santé. Les personnes les moins saines sont généralement celles qui utilisent fréquemment le micro-ondes et bombardent ainsi leur nourriture.

     

    (1) Di-Indoly Methane : phytonutriment qui a un rôle dans le contrôle des oestrogènes en excès.

    (2) Molécule de Maillard : lors de la cuisson, les acides aminés interagissent avec les sucres et cela provoque une réaction chimique : perte d’acides aminés à, vitamine D, production d’acrylamides, molécule reconnue par l’OMS comme présentant un risque pour l’alimentation humaine.

     

    Sources:

    http://www.naturalnews.com/039404_microwave_ovens_vitamins_nutrients.html

    http://www.parolesvivantes.com/sante_ondes.htm#micro_ondes

    https://explicithistoire.wordpress.com/2014/04/08/les-dessous-du-four-a-micro-ondes/

    http://www.alternativesante.fr/manger-sain/le-four-a-micro-ondes-une-arme-domestique

     

     

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  • LE REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN

    Comment traiter le reflux gastro-oesophagien ?

     

    LE REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN

     

    Le reflux gastro-oesophagien ou ”RGO”

    Il s’agit d’une pathologie d’autant plus fréquente que l’on vit dans un monde stressant, rapide, où l’on est toujours sur les dents. De plus en plus de personnes hommes comme femmes sont atteints, soit 20 à 30% d’adultes. Cette pathologie fréquente doit être prise au sérieux surtout quand elle devient chronique. En effet une irritation chronique du bas œsophage par du liquide acide venant de l’estomac peut conduire au cancer.

    Le RGO se traduit pas une mauvaise évacuation de l’estomac, car le muscle pylorique à la sortie de l’estomac reste serré. Ainsi l’estomac se vide mal malgré la sécrétion gastrique destinée à poursuivre la digestion qui a normalement commencé dans le ”palais des saveurs” avec la salive.

    L’estomac se contracte souvent sur l’obstacle pylorique fermé, d’où la tendance au reflux gastro-œsophagien. Le reflux est d’autant plus facile que la valve située entre la fin de l’œsophage et le début de l’estomac est fragile et ne joue plus son rôle anti-reflux.

    Il en résulte un reflux fréquent, qui fait remonter vers l’œsophage le liquide gastrique trop acide (pH = 4) pour l’œsophage qui va s’enflammer, vous irriter, vous gêner. Il s’ensuit une irritation chronique de l’œsophage, responsable d’inflammation d’où des sensations à type de brûlures.

    Une hernie hiatale aggrave le reflux

    Ce reflux peut être facilité par une hernie au niveau du passage de l’œsophage, du thorax vers l’abdomen. En effet, l’œsophage passe du thorax vers l’abdomen par un orifice qui se nomme «  hiatus œsophagien ».

    Lorsqu'une hernie se forme au niveau des piliers du muscle diaphragme, on parle donc de « hernie hiatale». Cette zone s’appelle aussi le ”cardia”.

    Normalement, le cardia constitue une barrière « anti-reflux ». Au niveau du cardia, les piliers du diaphragme qui se tendent quand nous respirons profondément et la petite valve entre œsophage et estomac, empêchent les aliments arrivés dans l’estomac de remonter. On dit qu'ils jouent le rôle de sphincter.

    Si le sphincter ne fonctionne plus, il laisse remonter vers l’œsophage le liquide gastrique qui va irriter l’œsophage et créer une inflammation de la partie basse de l’œsophage c’est à dire une oesophagite.Peuvent être en cause une forte pression dans l’abdomen, par des efforts puissants de toux, la grossesse dans son dernier trimestre, un surpoids jusqu’à l’obésité.

    Le reflux gastro-oesophagien est possible chez l’enfant et même chez le nourrisson. Chez l’adulte comme chez le nourrisson l’œsophage n’est pas fait pour recevoir du liquide acide, car il ne possède aucune protection contre les acides.

    Le reflux gastro-oesophagien chez le nourrisson est facile à éviter

    Il est d’autant plus fréquent que l’enfant tête trop vite et en mauvaise position.

    Il est goulu ce qui peut ravir sa mère et en plus il est trop couché dans ses bras ce qui déclenche souvent des reflux tels que le lait sort par les trous de nez. Il ne s’agit plus du classique ”rot” mais d’un vomissement car l’enfant régurgite tout ce qu’il a mis trop vite dans son estomac. L’enfant souffre tellement de ses brûlures oesophagiennes qu’il peut refuser de téter. On considère que près d’un quart des nourrissons connaissent ce type de souffrance, responsable de pleurs incessants, réveils nocturnes qui fatiguent l’enfant et ses parents qui s’inquiètent fort. Le stress de l’enfant retarde l’ouverture du pylore qui empêche le liquide gastrique de partir dans le bon sens vers le duodénum et l’intestin grêle.

    L’allaitement maternel (30mg de calcium/100g) est bien meilleur que le lait de vache qui apporte quatre fois trop de calcium (125mg/100g) et de facteurs de croissance pour le veau. Si l’enfant est nourri au lait de vache, le premier réflexe est de l’arrêter pour passer à des laits végétaux en poudre et BIO : le matin en le diluant de moitié par rapport aux doses adultes : amandes (200mg de Ca/100g), noisettes (160-200mg/100g) ou quinoa (80 mg/100g), ou noix (70mg/100g) et le soir châtaignes (40mg/100g) car le plus facile à digérer.

    Pas de lait de soja car il ne contient pas de calcium, contient trop de phyto-hormones qui à la longue peuvent déclencher une puberté précoce, chez le petit garçon ou la petite fille.

    Si un bébé nourri au sein a des signes d’intolérances : reflux, diarrhée, fesses rouges, croutes de lait sur la tête.., la maman doit arrêter de consommer des produits laitiers en particulier de vache. C'est le traitement en première intention, autrement dit le traitement par lequel il faut commencer.

    Traiter le reflux du nourrisson

    Le traitement du reflux chez le nourrisson est simple. Il faut imposer à l’enfant des pauses pendant la tétée au sein ou au biberon, laisser respirer l’enfant, bien le positionner demi-assis dans les bras de sa maman. Ce sont les clés de la réussite. Si l’enfant a déjà eu du reflux et qu’il en souffre, ce qui se traduit par des pleurs et plaintes avant de téter, il faut alors soulager son œsophage en diluant la poudre de ”propolis ultra” vendue en vrac (voir le site ”boutique de l’abeille”). On la mélange au biberon avec du miel ou même dans la soupe. A noter que le liquide ”gaviscon” contient de l’aluminium qui n’est pas nécessaire chez le nourrisson et peut être dangereux consommé trop longtemps.

    Les symptômes du reflux gastro-oesophagien

    Ils sont nombreux et d’autant plus importants que le reflux remonte haut dans l’œsophage. Le patient se plaint de brûlures au niveau de la région haute de l’abdomen et de la partie basse du thorax derrière le sternum.

    Les remontées acides, peuvent induire un goût amer dans la bouche, avec nausées, éructations, parfois hoquet. Le sommeil est perturbé. Le reflux peut être surtout présent dans les périodes de stress, d’angoisses quelles qu’en soient les raisons. Il peut être déclenché après les repas, dans certaines positions du corps la nuit ou quand on se penche vers l’avant par exemple, c’est le signe du soulier.

    Quand le reflux est permanent, le patient peut se plaindre de toux chronique ou spasmodique, de troubles de la voix (enrouement) par laryngite ou même respiratoires sous forme de crises d’asthme à répétition. La qualité de la vie est véritablement perturbée. Les traitements s’imposent. Il faut faire cesser le reflux au plus tôt.

    Le traitement est simple en première intention

    Il s’agit de sucer de la gomme ou des comprimés de propolis ou de diluer la poudre plusieurs fois par jour. En général, les sensations de brûlure sont vite réduites.

    La Propolis est ce produit que les abeilles fabriquent à partir de la fine résine présente sur les bourgeons des fleurs ou l’écorce des bouleaux en particulier. Les abeilles la mastiquent puis l’amènent à la ruche pour ”mastiquer” toutes ses parois afin de la rendre plus stérile qu’un bloc opératoire. Si un lézard ou une souris gourmands de miel s’aventurent dans la ruche, la Reine pique et tue, et comme personne ne peut extraire de la ruche l’intrus, les abeilles l’enrobent de propolis pour éviter le pourrissement.

    C’est ainsi que faisaient les Égyptiens avant d’ensevelir dans leur tombeaux les pharaons que l’on retrouve intact aujourd’hui. La propolis a donc des vertus anti-inflammatoires, anti-infectieuses (virales et bactériennes), anti-oxydantes et même anesthésiques (les chirurgiens dentistes modernes s’en servent après leurs soins plus ou moins douloureux). En suçant la gomme de propolis ou les comprimés, elle se mélangera à la salive et descendra doucement le long de l’œsophage pour calmer la douleur et l’inflammation. Elle agira dans le même sens au niveau de l’estomac [1].

    Gérer son stress et adapter son alimentation

    Il est évident que la gestion du stress est aussi importante, pour faciliter l’ouverture du pylore et éviter la stagnation gastrique qui augmente les risques de reflux. Des séances de sophrologie ou de yoga peuvent être utiles.

    Il faut en plus penser à changer ses habitudes alimentaires sur deux points : mastiquer plus longuement chaque bouchée d’aliments solides (au moins 20 à 25 fois) et d’autre part orienter le choix de ses aliments vers plus de végétaux frais ou cuits à la vapeur douce (inférieure à 95°C) et moins de produits animaux (viandes rouges, produits laitiers de vache en particulier). Les symptômes du reflux de la femme enceinte seront ainsi réduits et l’accouchement soulagera définitivement.

    Les médicaments contre le RGO

    Si la propolis ne calme pas, il faut alors avoir recours aux anti-acides et aux protecteurs de la muqueuse oesophagienne que sont les ”alginates” qui jouent le rôle de ”pansements oesophagien” et même gastrique. On peut ajouter si c’est vraiment nécessaire les anti-H2, antihistaminiques pour diminuer la sécrétion d'acide. Au maximum on choisira les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Ils réduisent la sécrétion d'acide en bloquant les cellules qui fabriquent l'acide. Efficaces sur les symptômes, les IPP sont un traitement d'attaque mais aussi un traitement d'entretien si c’est vraiment nécessaire.

    L’endoscopie n’est pas systématique

    Elle est nécessaire si la propolis n’agit pas en une quinzaine de jours. L’endoscopiste recherche l’inflammation du bas œsophage juste avant l’estomac et en profite pour vérifier l’intérieur de l’estomac, car il peut y avoir une inflammation (gastrite) ou un ulcère associé. Il peut être nécessaire de faire des prélèvements biopsiques sur le bas œsophage pour être certain que des lésions précancéreuses ne sont pas en cours de développement. Il y aurait alors des risques de développer un cancer du bas œsophage.

    Dans l’estomac des prélèvements seront réalisés à la recherche de l’Helicobacter Pylori (HP) qui peut être associé au reflux. S’il est présent, il faut absolument le faire disparaître car HP peut être responsable de gastrite, d’ulcère et de transformation vers le cancer de l’estomac. Une étude récente démontre que le nombre de cas de cancers gastriques dus à l’HP serait de 470 000 dans les pays peu développés et de 190 000 dans les plus développés [2].

    Combattre l’Helicobacter Pylori (HP) pour prévenir le cancer

    Pour éradiquer HP, on associe un inhibiteur de la pompe à protons et une triple antibiothérapie. Il faut associer un changement radical des habitudes alimentaires en supprimant pendant plusieurs mois les produits laitiers de vache et en consommant plus de fruits frais, de saison, de proximité et si possible BIO longuement mastiqués [3].

    La propolis - encore elle ! – associée à du miel de nectar peut être très utile aussi et moins coûteuse. Tous les miels ont une activité anti-Helicobacter pylori, certains plus que d’autres. Le traitement par les produits apicoles, méconnu de la quasi-totalité des spécialistes, est très bien toléré. Le coût est très faible pour une efficacité souvent supérieure au début aux traitements usuels associant IPP et trithérapie antibiotique.

    Nouvelles techniques de diagnostic du RGO

    Les nouvelles techniques qui permettent aujourd'hui de diagnostiquer l’importance du RGO et de mettre en place les traitements adaptés sont lourdes, qu’il s’agisse de la pH-impédancemétrie ou de lamanométrie. Ces examens ne sont pas très agréables pour les patients, car ils nécessitent d’introduire une sonde par le nez, dans l'arrière gorge avant de descendre dans l'estomac. La sonde comporte des électrodes qui mesurent l'acidité au niveau de l'estomac et six autres capteurs qui enregistrent tout déplacement de liquide dans l'œsophage. La sonde enregistre toutes les informations pendant 24 heures. Les patients qui rentrent chez eux ont pour consigne de manger le plus normalement possible et de noter tous les reflux qui pourraient survenir. Pour la manométrie, ce sont 36 capteurs qui mesurent pendant trois quarts d’heure les variations de pression.

    La chirurgie le moins possible

    Lorsque le reflux gastro-œsophagien est du à une hernie hiatale, tout dépend de l’importance de cette hernie. Si une partie de l’estomac est passée dans le thorax, il est évident qu’une partie de l’œsophage est en position défavorable pour conduire facilement les aliments vers l’estomac. On parle d’une hernie par roulement. Ainsi le contenu de l’estomac, liquide acide plus ou moins mélangé aux aliments irrite plus que jamais le tiers inférieur de l’œsophage. Dans ces cas, seule une intervention chirurgicale peut régler définitivement le problème en repositionnant l’estomac et en mettant l’œsophage dans son axe naturel. Le chirurgien prendra soin de créer un angle aigu entre la partie terminale de l’œsophage et la grosse tubérosité de l’estomac placée en bonne position sous la coupole gauche du muscle diaphragme.

    Pour aller plus loin

    Je conseille sur un tel sujet l’excellent livre ”Stop aux brûlures d'estomac” (Th. Souccar Ed.) de ma collègue et amie le Dr Martine Cotinat, gastro-entérologue et nutritionniste que j’ai préfacé. En matière de reflux acide, il n’y a pas de fatalité. Pour la première fois, ce livre présente des solutions extrêmement efficaces pour soulager les douleurs, éviter les complications et prévenir les récidives.

    Bien à vous,

    Professeur Henri Joyeux

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    PERDRE DES HANCHES : LE GUIDE PRATIQUE

     

     

    Pourquoi stocke-t-on de la graisse sur les hanches ?

    Pourquoi stocke-t-on de la graisse sur les hanches ?

    La hanche est une articulation qui permet de relier la cuisse au bassin. C’est la partie où se loge ce que l’on nomme familièrement les «poignées d’amour». Les adipocytes, des cellules présentes dans les tissus adipeux (= gras), sont responsables du stockage de la graisse. Une mauvaise alimentation, trop riche en lipides par exemple, ou la sédentarité peuvent causer un grossissement ou une multiplication des adipocytes.
    Ce gain de masse graisseuse se retrouvera principalement sur les fesses, les hanches et les cuisses chez la femme. La morphologie peut également être en cause. Certaines femmes sont de type « poire », c’est-à-dire que leurs hanches sont plus larges que leurs épaules. Elles ont une prédisposition à prendre davantage de graisse sur les hanches. En cas de grossesse, c’est également l’un des premiers endroits où vous prendrez du poids. La rétention d’eau peut aussi être la cause de prise de masse sur les hanches. 

     

     

    Manger moins, plus lentement et plus fréquemment

    Manger moins, plus lentement et plus fréquemment

    Afin d’éviter que votre organisme n'emmagasine un surplus de graisse, mieux vaut respecter votre apport calorique recommandé à chaque repas. Cet apport se calcule en fonction du poids, de la taille et du mode de vie (actif, sédentaire, etc.).
    De plus, prêtez attention aux signaux de satiété qui surviennent environ 20 minutes après le début du repas. Le fait de manger lentement et de mastiquer correctement les aliments laissera le temps nécessaire à votre corps de vous envoyer ce signal. Pour combler la faim qui pourrait survenir entre les repas, prenez un goûter (collation) santé comme un fruit, une poignée de noix ou quelques morceaux de légumes. Vous aurez de l’énergie pour toute la journée sans avoir ingurgité des calories en trop.

     

     

    S’alimenter mieux pour mincir des hanches

    S’alimenter mieux pour mincir des hanches

    Il n’y a pas de secret ou de recette miracle. Pour favoriser une perte de masse corporelle graisseuse, il faut s’alimenter sainement. Exit les gras insaturés, les sucres raffinés et le sel en quantité phénoménale ! À titre indicatif, votre assiette lors d’un repas devrait être remplie par 1/4 de féculents (riz, pâtes, pains ou autres), 1/4 de viandes ou substitues (poulet, poisson ou autre) et 1/2 de légumes (brocoli, courge, poivron, etc.). De plus, favorisez les aliments rassasiants qui ont généralement une forte teneur en fibres ou en protéines tels que les légumineuses. 

     

     

    Une bonne activité cardiovasculaire

    Une bonne activité cardiovasculaire

    Les activités cardiovasculaires, en plus d’être bénéfiques pour la santé de votre cœur, ont l’avantage de permettre de brûler beaucoup de calories. Elles sont donc très efficaces dans une démarche de perte de masse graisseuse. Le vélo et le jogging sont deux bons exemples pour perdre des hanches, d’autant plus que ces sports sont peu coûteux à pratiquer. Afin d’obtenir de bons résultats à long terme, il est préférable de débuter à un rythme modéré et d’augmenter la cadence au fil du temps. Ainsi, vous resterez motivé(e) et serez en mesure de vous surpasser un plus chaque jour.  

     

     

    Faire des exercices musculaires

    Faire des exercices musculaires

    L’avantage des exercices musculaires est que les calories s’éliminent même après avoir terminél’entraînement. Ainsi, la masse graisseuse est remplacée par un muscle avec beaucoup plus de tonus. Voici 3 exercices simples à effectuer régulièrement pour perdre des hanches : 

    Les fentes

    1. Tenez-vous debout et placez vos jambes l’une devant l’autre de façon à former un triangle.
    2. Descendez jusqu’à ce que le genou de votre jambe arrière touche presque le sol. Assurez-vous que le genou de votre jambe avant ne dépasse pas le bout de vos orteils.
    3. Effectuez une série de 15 exercices pour chaque jambe que vous répéterez 3 fois.

    Les abducteurs

    1. Couchez-vous sur le côté les jambes allongées.
    2. Levez la jambe du dessus à un angle de 45 degrés par rapport à celle au sol en la gardant bien tendue.
    3. Effectuez une série de 15 exercices pour chaque jambe que vous répéterez 3 fois.

    Les Squats

    1. Tenez-vous debout les pieds droits et à la largeur des épaules.
    2. Descendez les fesses vers l’arrière comme si vous alliez vous asseoir puis remontez. Assurez-vous que vos genoux ne dépassent pas l’extrémité de vos orteils et portez votre regard au loin.
    3. Effectuez une série de 15 exercices que vous répéterez 3 fois.

     

     

    Massages et soins esthétiques pour maigrir des hanches

    Massages et soins esthétiques pour maigrir des hanches

    Afin d’enrayer la peau d’orange (cellulite) qui vient généralement avec le stockage des graisses et de diminuer la rétention d’eau, effectuez un massage quotidien des cuisses, des hanches et des fesses. Certains types de crèmes sont vendus en magasin à cet effet. Leur efficacité n’a toutefois pas été démontrée de manière certaine. D’autres traitements proposés en salons esthétiques ou par des chirurgiens peuvent aider à réduire la taille des hanches. Or, ces soins sont généralement assez coûteux et sans garantie. La liposuccion, par exemple, peut être pratiquée sur des régions ciblées afin d’éliminer les amas de gras qui s’y trouvent. 

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    LA BRONCHITE AIGUË

     
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    La bronchite se caractérise par une inflammation des bronches, les conduits qui mènent l'air inspiré de la trachée aux poumons. L’inflammation rend la respiration plus difficile, car les parois des bronches sont enflées et produisent une quantité importante de mucus. La bronchite s’accompagne d’une toux profonde.

    Pour la grande majorité des personnes, la bronchite dure de 2 à 3 semaines et n’est pas problématique. La toux peut cependant persister un peu plus longtemps. On nomme cette bronchite,bronchite aiguë, pour la distinguer de la bronchite chronique, qui elle dure plus de 3 mois par année.

    La bronchite aiguë survient le plus souvent à l’automne ou à l’hiver. Elle est fréquente : la majorité des individus en sont atteints au moins 1 fois au cours de leur vie.

    Remarque. Les personnes qui contractent une bronchite aiguë et dont les bronches sont fragilisées par une autre maladie respiratoire, comme de l'asthme, ont des symptômes plus prononcés. De plus, les risques de complications et les traitements sont différents. Il n’en sera pas question dans cette fiche.

    Causes

    • La cause la plus fréquente de bronchite aiguë est une infection virale. Les virus sont inhalés, puis se propagent jusqu’aux bronches. Souvent, un rhume ou une grippe précède la bronchite. La bronchite d’origine virale est contagieuse.
    • Plus rarement, l’infection peut être causée par des bactéries (par exemple, celles qui peuvent aussi causer une pneumonie) ou encore, par la coqueluche.
    • L’inhalation de fines particules dans l’air qui irritent les poumons, comme celles contenues dans la fumée de cigarette et les émanations d’un poêle à bois, peut déclencher ou aggraver une bronchite. Une forte présence de moisissures peut aussi être irritante, tout comme des poussières ou des gaz toxiques en milieu de travail, de même que le smog. Une fois inhalées, ces particules fragilisent la muqueuse des voies respiratoires. Elles y déclencheraient notamment des réactions inflammatoires. Certaines personnes y sont plus sensibles. C’est le cas notamment des enfants et des personnes qui souffrent de rhinite allergique ou d’asthme.
       
      Dans certaines régions de l’Afrique et de l’Asie du sud-est, le problème est criant. Plusieurs infections respiratoires aiguës ou chroniques sont générées par la fumée produite par la combustion du charbon au moment de la cuisson des aliments1. Les femmes et les jeunes enfants sont le plus touchés, parfois mortellement.
    • Enfin, une bronchite aiguë peut aussi être un signe d’asthme. En effet, lors d’études, des chercheurs ont observé que plusieurs personnes qui consultent un médecin pour une bronchite aiguë sont en réalité atteintes d’asthme sans le savoir22.

    Évolution

    Une simple bronchite n’est pas inquiétante chez une personne en santé. Dans la majorité des cas, les symptômes disparaissent d'eux-mêmes sans traitement en moins de 21 jours.

    Si la bronchite persiste plus de 3 mois ou si des bronchites répétées se produisent, il est important d’obtenir les traitements adéquats. Consulter un médecin de nouveau (voir notre fiche Bronchite chronique).

    Par ailleurs, il arrive que la bronchite aiguë s’aggrave en pneumonie. Cette situation est plus courante chez les personnes âgées.

     

    Symptômes

    • Une toux profonde. La toux s'intensifie en position couchée, à l’extérieur lorsque l'air est froid et sec, et si l’air est chargé de substances irritantes, comme de la fumée de cigarette.

    • Des expectorations visqueuses de couleur claire, jaunâtre ou verdâtre.

    • Parfois, un malaise général : des frissons, de la fatigue, une baisse d'appétit, des maux de tête, des courbatures physiques. Il peut y avoir une légère fièvre.

    • Une douleur à la poitrine et une impression de compression des poumons.

    • Un souffle court.

    Remarque. Parfois, la bronchite s'accompagne d'une sinusite, d’une pharyngite ou d’une laryngite. En cas de pharyngite, la gorge est irritée et il y a une douleur au moment d’avaler. En cas de laryngite, la voix devient rauque ou s’éteint carrément.

    Personnes à risque

    • Les enfants et les personnes âgées.

    • Les personnes dont le système immunitaire est affaibli par un stress chronique, par une autre maladie, etc.

    • Les personnes atteintes d’asthme, de bronchite chronique, d’emphysème ou d’insuffisance cardiaque.

    • Les personnes atteintes de fibrose kystique, car leurs bronches restent obstruées par les sécrétions, ce qui contribue aux infections.

    Facteurs de risque

    • Le tabagisme et l’exposition à la fumée secondaire.
    • Vivre ou travailler dans un lieu où des produits chimiques circulent dans l’air et irritent les poumons.
    • Être exposé à une forte pollution atmosphérique. En période de brouillard (smog), les cas de bronchite sont plus fréquents. En outre, le brouillard accentue les symptômes de bronchite.

     

    Mesures pour prévenir la bronchite et ses récidives

    Les conseils suivants permettront d'éviter les bronchites aiguës, ainsi que leur répétition ou leur chronicité.

    Habitudes de vie

    Ne pas fumer ni s’exposer à la fumée secondaire. Il est démontré que le tabagisme avive l'inflammation des bronches et déclenche des quintes de toux. Autre conséquence importante : la fumée épaissit les sécrétions et paralyse les cils bronchiques chargés d'expulser les sécrétions. Il semble que ce soit l’abandon du tabagisme qui a le plus d’effet positif sur la prévention des bronchites2.

    Renforcer son système immunitaire. Le repos, l’exercice physique pratiqué modérément, mais régulièrement, et la saine alimentation (combler ses besoins en protéines de même qu’en vitamines et en minéraux, éviter les abus d’aliments riches en sucre et en gras saturés, etc.) sont à la base d’une bonne immunité. Ces mesures concourent à prévenir les infections de toutes sortes et leur récidive. Pour en savoir plus à ce sujet, consulter notre fiche Renforcer son système immunitaire.

    Prévention du rhume et de la grippe

    Il est évidemment important de se prémunir contre les infections banales, comme le rhume et la grippe, puisqu’elles précèdent souvent la bronchite. Quelques mesures d'hygiène fort simples en minimisent le risque :
    - se laver fréquemment les mains;
    - porter le moins souvent possible ses mains au visage;
    - éviter les espaces confinés en présence de personnes infectées.

    Pour les personnes à la santé fragile, la vaccination contre la grippe et contre la pneumonie peut réduire le risque de contracter une bronchite. En discuter avec son médecin.
    Pour en savoir plus, consulter la section Prévention de nos fiches Rhume et Grippe.

    Attention à la qualité de l’air

    Dans la mesure du possible, il s'agit d'éliminer ou d'éviter les irritants aériens qui aggravent ou déclenchent les malaises respiratoires : gaz toxiques, poussières en milieu de travail, etc. Bien entretenir les appareils à combustion et leur système de ventilation (cheminée ou conduits d’évacuation), s’il y a lieu. Si on est à risque, il vaut mieux éviter les activités à l'extérieur lorsque la pollution de l'air est élevée.

     

    Même si la bronchite aiguë se guérit généralement d'elle-même, il est important de consulter un médecin afin d’avoir un diagnostic précis, et d’autant plus lorsque les symptômes suivants se manifestent :
    - une fièvre importante ou soutenue;
    - de l’essoufflement, surtout s’il s’accentue en position couchée;
    - des crachats contenant du sang;
    - des douleurs importantes à la poitrine;
    - une sensation générale de faiblesse qui s’accentue.

    Le médecin ausculte les poumons à l’aide d’un stéthoscope et fait des recommandations spécifiques en fonction de la cause de la bronchite et des symptômes rapportés.

    La toux se résorbe habituellement d’elle-même en quelques jours sans traitement. En cas de toux nocturne, l’emploi d’un humidificateur dans la chambre apporte un soulagement.

    Dans les cas plus graves, si le médecin soupçonne une pneumonie ou un autre problème pulmonaire, une radiographie des poumons peut être indiquée.

    Soins maison

    - Prendre du repos.
    - Bien s’hydrater. Boire au moins 8 tasses par jour d’eau et de boissons chaudes, comme du thé et des bouillons.
    - Pour aider à liquéfier le mucus et favoriser son expulsion des bronches, maintenir un taux d’humidité de 30 % à 50 % à l’intérieur, en ventilant bien les pièces (au besoin, utiliser unhumidificateur à vapeur froide ou tiède). Prendre des bains chauds est aussi bénéfique.
    - Tout au long de la maladie, éviter autant que possible l’exposition à la fumée, à l’air froid et aux polluants atmosphériques.
    - Suivre les autres mesures d'hygiène de vie décrites dans la section Prévention.

    Médicaments

    Au besoin, divers médicaments peuvent améliorer le confort du malade.

    Antitussifs. Il est préférable de ne pas prendre de remède contre la toux en vente libre, comme un sirop au dextrométorphane (DXM) ou à la codéine. En effet, la toux a pour fonction d'évacuer le mucus et de dégager les voies respiratoires. Toutefois, si la toux perturbe trop le sommeil ou les activités habituelles, ces remèdes peuvent offrir un soulagement utile. Cependant, il faut savoir que leur efficacité est limitée, voire nulle pour bien des adultes21,23 et que leur usage est déconseillé aux enfants23.

    Bronchodilatateurs. En cas de respiration sifflante ou de râles, l’usage d’un médicament ayant pour effet d’ouvrir les bronches aide souvent. Le médecin peut alors envisager de prescrire un bronchodilatateur de type agoniste bêta2 sous forme d’inhalateur (par exemple, le salbutamol ou Ventolin®).

    Fluidifiant bronchique. La Guaifenesin, par exemple, a un effet expectorant qui liquéfie les sécrétions bronchiques. Il se retrouve dans les ingrédients actifs de certains sirops antitussifs ou décongestionnants (par exemple, Robitussin Chest Congestion®). Toutefois, selon les études, il n’est pas certain que ces médicaments soient réellement plus efficaces qu’un placebo18.

    Antibiotiques. Dans la grande majorité des cas, la bronchite est causée par un virus. Les antibiotiques ne sont alors d’aucune utilité. De plus, la coloration jaune verdâtre des sécrétions n’est pas un indicateur d’infection bactérienne et ne justifie pas la prescription d’antibiotiques. Toutefois, si une infection bactérienne est diagnostiquée, des antibiotiques peuvent parfois être prescrits.

    En cas de maux de gorge ou de maux de tête, l'aspirine (pour les adultes seulement), l'acétaminophène (Tylenol®, Panadol®, etc.) ou l’ibuprofène (Advil®, Motrin®, etc.) peuvent apporter un soulagement.

     

    Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Dominic Larose, urgentologue, vous donne son avis sur labronchite aiguë :

    Vous avez de la toux et des expectorations colorées? Vous consultez votre médecin, ce qui est bien. Celui-ci diagnostique une bronchite aiguë. À cette étape précise, plusieurs patients insistent pour recevoir une prescription d’antibiotiques. En réalité, les antibiotiques ne sont pas utiles pour une personne en bonne santé atteinte de bronchite aiguë.

    Aidez votre médecin : dites-lui que vous voulez simplement un bon examen et que vous ne vous attendez pas nécessairement à ce qu’il « fasse quelque chose » à tout prix. La plupart du temps, une évaluation des symptômes et un examen physique suffisent. Le temps arrangera les choses.

    Pour les fumeurs, quelle belle occasion de cesser de fumer!

     

    Dr Dominic Larose, M.D.

    Révision médicale (mars 2011) : Dr Dominic Larose, M.D., MCMFC(MU), ABEM

      

    En traitement

    Efficacité probable

    Géranium du Cap, combinaison de thym et de primevère

    Voir la légende des symboles

    Efficacité possible

    Lierre grimpant

    Usage reconnu

    Andrographis, eucalyptus, réglisse, thym

    Usage traditionnel

    Angélique, astragale, sapin baumier

    Approches à considérer

    Changement alimentaire, pharmacopée chinoise

     

    Efficacité probable Géranium du Cap (Pelargonium sidoides). Plusieurs essais cliniques indiquent que l’extrait végétal liquide de Pelargonium sidoides (EPs 7630®, un produit allemand) soulage les symptômes de la bronchite aiguë et en accélère la rémission plus efficacement qu’un placebo6-12. Cet extrait a aussi été testé auprès d’enfants et d’adolescents atteints de bronchite : il semble tout aussi efficace et sécuritaire, selon 2 études16,17. Le traitement des problèmes respiratoires à l’aide de cet extrait est une pratique de plus en plus populaire en Allemagne. Toutefois, il n’est pas disponible en magasin au Québec.
    Dosage
    La posologie habituelle de l’extrait standardisé EPs 7630® est de 30 gouttes, 3 fois par jour. La posologie est réduite pour les enfants. Suivre les informations du fabricant.

    Efficacité probable Thym (Thymus vulgaris) et racine de primevère officinale (Primulae radix). Quatre essais cliniques3,4,5,24 appuient l’efficacité de la combinaison thym-primevère pour réduire modérément la durée et l’intensité des symptômes de la bronchite. Lors de l’une de ces études, la préparation Bronchipret® (un sirop contenant un extrait de thym et de racine de primevère officinale) s’est montrée aussi efficace que 2 médicaments qui fluidifient les sécrétions bronchiques (la N-acétylcystéine et l’ambroxol)3. À noter toutefois que cette préparation n’est pas offerte au Québec. LaCommission E allemande reconnaît l’efficacité du thym pour le traitement des symptômes de la bronchite.
    Dosage
    Cette plante peut être prise par voie interne en infusion, en extrait de fluide ou en teinture. 

    Efficacité possible Lierre grimpant (Hedera helix). Les résultats de 2 essais cliniques13,14 soulignent l’efficacité de 2 sirops à soulager la toux (Bronchipret Saft® et Weleda Hustenelixier®, produits allemands). Ces sirops renferment comme ingrédient principal un extrait de feuilles de lierre grimpant. Noter qu’ils renferment également un extrait de thym, une plante dont les vertus pour soulager la toux et la bronchite sont reconnues. Par ailleurs, les résultats d’une étude de pharmacovigilance indiquent qu’un sirop renfermant un extrait de feuilles de lierre peut soulager efficacement les symptômes de la bronchite aiguë ou chronique15. L'utilisation du lierre grimpant pour traiter l'inflammation des bronches est en outre approuvée par la Commission E.

    Usage reconnu Andrographis (Andrographis paniculata). L’Organisation mondiale de la Santé reconnaît l’usage de l’andrographis pour la prévention et le traitement des infections respiratoires sans complications, comme le rhume, la sinusite et la bronchite. Cette plante est employée dans plusieurs médecines traditionnelles asiatiques pour traiter la fièvre et les infections respiratoires.
    Dosage
    Prendre 400 mg d’extrait normalisé (renfermant de 4 % à 6 % d’andrographolide), 3 fois par jour.

    Usage reconnu Eucalyptus (Eucalyptus globulus). La Commission E et l’Organisation mondiale de la Santé ont approuvé l'usage des feuilles (voie interne) et de l'huile essentielle (voie interne et externe) d’Eucalyptus globulus pour traiter l’inflammation des voies respiratoires, incluant la bronchite, confirmant ainsi une vieille pratique de l’herboristerie traditionnelle. L’huile essentielle d’eucalyptus fait partie de nombreuses préparations pharmaceutiques destinées aux affections des voies respiratoires (Vicks Vaporub®, par exemple).

    Attention
    L’huile essentielle d’eucalyptus doit être utilisée avec prudence par certaines personnes (par exemple, les asthmatiques). 

    Usage reconnu Réglisse (Glycyrrhiza glabra). La Commission E reconnaît l’efficacité de la réglisse à traiter les inflammations du système respiratoire. La tradition européenne d’herboristerie attribue à la réglisse une action adoucissante, c'est-à-dire qu’elle a pour effet de calmer l'irritation des inflammations, en particulier celles des muqueuses. Il semble que la réglisse renforce aussi les fonctions immunitaires et qu’elle pourrait ainsi contribuer à combattre les infections responsables des inflammations des voies respiratoires.

    Usage reconnu Combinaison de plantes. Traditionnellement, les plantes médicinales ont souvent été utilisées en combinaison. La Commission E reconnaît l’efficacité des associations suivantes pour réduire la viscosité du mucus et faciliter son expulsion des voies respiratoires, diminuer les spasmes des bronches et neutraliser les microbes19 :
    - huile essentielle d'eucalyptus, racine d'onagre et thym;
    - lierre grimpant, réglisse et thym.

    Usage traditionnel D’autres plantes médicinales ont été employées traditionnellement pour soulager les symptômes de la bronchite. C’est le cas, par exemple, de l’angélique, de l’astragale et du sapin baumier. 

    Approches à considérer Changement alimentaire. Le Dr Andrew Weil recommande aux personnes souffrant de bronchite de cesser de consommer du lait et des produits laitiers20. Il explique que la caséine, une protéine du lait, peut irriter le système immunitaire. D'autre part, la caséine stimulerait la production de mucus. Cet avis ne fait cependant pas l’unanimité, et ne serait pas soutenu par des études. Les personnes qui excluent les produits laitiers doivent veiller à combler les besoins du corps en calcium avec d’autres aliments. 

    Approches à considérer Pharmacopée chinoise. La préparation Xiao Chai Hu Wan est indiquée en Médecine traditionnelle chinoise pour traiter les maladies infectieuses, lorsque l’organisme arrive difficilement à les combattre.

     

     

    Pour en savoir plus au sujet de la bronchite aiguë, Passeportsanté.net vous propose une sélection d’associations et de sites gouvernementaux traitant du sujet de la bronchite aiguë. Vous pourrez ainsi y trouver des renseignements supplémentaires et contacter des communautés ou desgroupes d’entraide vous permettant d’en apprendre davantage sur la maladie.

    Canada

    Association pulmonaire du Canada
    Ce site comprend une section qui explique aux enfants dans un style ludique, le fonctionnement du système respiratoire et son anatomie. On y trouve toute une section sur les polluants de l’air, à la maison et au travail.
    www.poumon.ca

    Association pulmonaire du Québec
    En plus de donner de nombreuses informations sur les maladies respiratoires, ce site présente un agenda des activités organisées par l'association. Celles-ci visent à aider les gens à mieux vivre avec leur maladie respiratoire.
    www.pq.poumon.ca

    Santé Canada
    On y trouve notamment plusieurs conseils pour améliorer la qualité de l’air à l’intérieur d’une maison.
    www.hc-sc.gc.ca

    Guide Santé du gouvernement du Québec
    Pour en savoir davantage sur les médicaments : comment les prendre, quelles sont les contre-indications et les interactions possibles, etc.
    www.guidesante.gouv.qc.ca

     

    Recherche et rédaction  : PasseportSanté.net Mise à jour: mai 2011

    Références

    Note: Les liens hypertextes vers d'Menant Autres sites ne Sont pas mis à jour de Façon continuer. Il Est possible Qu'un privilège Devienne introuvable. Alors please UTILISER les outils de recherche d'informations Retrouver versez l'désirée.

    Bibliographie

    Demandez DrWeil, Polaris Santé (Ed). Condition guide de soins - Bronchite, DrWeil.com .[Consulté le 21 février 2011]. www.drweil.com
    Blumenthal M, Goldberg A, Brinckmann J (Ed). élargi Commission E monographies , American Botanical Council, publié En collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 2000.
    Blumenthal M (Ed). La Commission complète allemande E monographies: Guide thérapeutique de médicaments à base de plantes , American Botanical Council, publié En collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 1998.
    Fondation Mayo pour l'éducation médicale et la recherche (Ed). Pathologies - Bronchite,MayoClinic.com . [Consulté le 21 février 2011]. www.mayoclinic.com
    National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI . [Consulté le 21 février 2011].www.ncbi.nlm.nih.gov
    Natural Standard (Ed). Efficacité comparative - Bronchite et condisions connexes, Nature normes de qualité des médicaments . [Consulté le 21 février 2011]. www.naturalstandard.com
    Le pharmacien naturel (Ed). Natural Products Encyclopédie, Conditions - La bronchite aiguë,ConsumerLab.com . [Consulté le 21 février 2011]. www.consumerlab.com
    UpToDate. L'information des patients - La bronchite aiguë chez les adultes, UpToDate .[Consulté le 21 février 2011]. www.uptodate.com

    Remarques

    1. Organisation Mondiale de la Santé. Centre des Médias, Aide-mémoire - La pollution de l'air à l'intérieur des maisons et la santé, OMS . [Consulté le 21 février 2011]. www.who.int
    2. Santé Canada. Les Maladies Respiratoires Au Canada . Septembre 2001, p. vii. [Consulté le 21 février 2011].
    3. Ernst E, R Marz, Sieder C. Une étude multicentrique contrôlée de médicaments à base de plantes contre sécrétolytiques synthétiques pour la bronchite aiguë. Phytothérapie 1997; 4: 287-293.
    4. Gruenwald J, Graubaum HJ, Busch R. efficacité et la tolérabilité d'une combinaison fixe de thym et de la racine de primevère chez les patients atteints de bronchite aiguë. Un double-aveugle, randomisée, contrôlée versus placebo. Arzneimittelforschung . 2005; 55 (11): 669-76.
    5. Gruenwald J, Graubaum HJ, Busch R. évaluation de la non-infériorité d'une combinaison fixe de thym aux fluides et l'extrait de racine de primevère par rapport à une combinaison fixe d'extrait de fluide de thym et d'onagre teinture racine chez les patients atteints de bronchite aiguë. Un simple aveugle, randomisé, essai clinique bi-centrique. Arzneimittelforschung . 2006; 56 (8): 574-81.
    6. efficacité et la sécurité d'un extrait de Pelargonium sidoides EPs (7630) chez les adultes atteints de bronchite aiguë. A, en double aveugle, randomisée contrôlée par placebo. Matthys H, R Eisebitt, Seith B, M. Heger Phytothérapie . . 2003; 10 Suppl 4: 7-17
    . 7 Traitement de la bronchite aiguë chez les adultes avec une préparation de pélargonium sidoides (EPS 7630): un double aveugle, randomisée, contrôlée par placebo. Chuchalin AG, Berman B, Lehmacher W. Explorez (NY). . Nov 2005; 1 (6): 437-45
    . 8 EPs 7630 solution - une option thérapeutique efficace dans la bronchite aiguë et d'exacerber .Matthys H, M. Heger Phytothérapie . 2007; 14 Suppl 6: 65-8. Epub 2006 20 décembre.
    9. préparation de Pelargonium sidoides EPs (7630) dans le traitement de la bronchite aiguë chez les adultes et les enfants. Matthys H, Kamin W, P Funk, M. Heger Phytothérapie . 2007; 14 Suppl 6: 69-73. . Epub 2006 20 décembre
    . 10 Traitement de la bronchite aiguë avec une préparation de phytothérapie liquide de Pelargonium sidoides EPs (7630): un, en double aveugle, contrôlée par placebo, étude multicentrique randomisée. Matthys H, M. Heger Curr Med Res Opin . Fév 2007; 23 (2):. 323-31
    . 11 ​​EPs 7630 améliore les symptômes de bronchite aiguë et raccourcit le temps de rémission. Résultats d'un, en double aveugle, contrôlée par placebo, essai multicentrique randomisé. Matthys H, P. Funk Planta Med . 2008 mai; 74 (6): 686-92. Epub 2008 le 30 avril.
    12. L'efficacité et la tolérabilité de EPs 7630 comprimés chez les patients atteints de bronchite aiguë: une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo de recherche de dose avec une préparation de phytothérapie de Pelargonium sidoides. Matthys H, Lizogub VG, Malek FA, Kieser M. Curr Med Res Opin . 2010 Jun; 26 (6):. 1413-1422
    13. Buechi S, Vögelin R, et al . Ouvrir procès pour évaluer les aspects de la sécurité et l'efficacité d'un sirop contre la toux à base de plantes combiné avec du lierre et le thym. Forsch Komplementarmed Klass Naturheilkd . 2005 décembre; 12 (6):. 328 à 32
    14. Kemmerich B, Eberhardt R, Stammer H. Efficacité et tolérance d'un regroupement d'extrait fluide de thym herbes et feuilles de lierre et le placebo apparié à des adultes souffrant de bronchite aiguë avec toux productive. Une étude prospective, en double aveugle, essai clinique contrôlé par placebo. Arzneimittelforschung . 2006; 56 (9): 652-60.
    15. Fazio S, Pouso J, et al . La tolérance, la sécurité et l'efficacité de l'extrait de Hedera helix dans les maladies inflammatoires des bronches dans des conditions de pratique clinique: Une étude prospective ouverte, multicentrique post-commercialisation en 9657 patients. Phytothérapie . Le 20 juillet 2006.
    16. L'efficacité et la tolérabilité de EPs 7630 chez les enfants et adolescents atteints de bronchite aiguë - un, en double aveugle, étude multicentrique contrôlée par placebo randomisé avec une préparation de phytothérapie de Pelargonium sidoides racines. Kamin W, Maydannik V, et al . Int J Clin Pharmacol Ther . 2010 Mar; 48 (3): 184-91.
    17. L'efficacité et la tolérabilité de EPs 7630 comprimés chez les patients atteints de bronchite aiguë: un double aveugle, randomisée, contrôlée par placebo de recherche de dose avec une préparation de phytothérapie de Pelargonium sidoides. Matthys H, Lizogub VG, et al . Curr Med Res Opin . 2010 Jun; 26 (6): 1413-1422.
    18. Over-the-counter médicaments pour la toux aiguë chez les enfants et les adultes en milieu ambulatoire .SM Smith, K Schroeder, Fahey T. Cochrane Database Syst Rev 2008 le 23 janvier; (1):. CD001831. Review.
    19. Blumenthal M (Ed). The Complete Commission allemande E monographies: Guide thérapeutique de médicaments à base de plantes , American Botanical Council, publié En collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 1998.
    20. Demandez DrWeil, Polaris Santé (Ed). Condition guide de soins - Bronchite, DrWeil.com .[Consulté le 21 février 2011]. www.drweil.com
    21. SM Smith, K Schroeder, Fahey T. Over-the-counter médicaments pour la toux aiguë chez les enfants et les adultes en milieu ambulatoire .Base de données Cochrane des revues systématiques 2008, numéro 1.
    22. JS Jónsson, Gíslason T, et al . La bronchite aiguë et clinique résultats trois ans plus tard: étude de cohorte prospective . BMJ . 21 novembre 1998; 317 (7170): 1433. Texte intégral: www.bmj.com
    23. Simasek M, Blandino DA. Le traitement du rhume . Am Fam Physician . 2007 15 février; 75 (4): 515-20. Review. Texte intégral: www.aafp.org
    . 24 Evaluation de l'efficacité et la tolérance d'une combinaison fixe d'extraits secs de thym herbes et des racines de primevère chez les adultes souffrant de bronchite aiguë avec toux productive. Une étude prospective, en double aveugle, essai clinique multicentrique contrôlée par placebo. Kemmerich B. Arzneimittelforschung . 2007; 57 (9): 607-15.

     

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  • sante-nutrition.org

     

    TÉMOIGNAGE

     

    Les médecins sont choqués – Un homme atteint d’un cancer a complètement guéri avec ce remède naturel exceptionnel

     

    Il n’existe aucun remède pour le cancer, c’est ce que disent les médecins. Et une fois qu’on vous diagnostique un cancer, vous devriez dire adieu à votre vie heureuse et saine? Ce n’est pas ce que nous pensons. La chimiothérapie était censée être votre seule amie, une « amie » qui vous qui vous fait subir une agonie interminable, et celui qui survit doit partager son expérience.

     

    On ne sait toujours pas pourquoi de plus en plus de gens du monde entier font confiance à la nature et à ses cadeaux. La médecine conventionnelle n’approuvera jamais ces remèdes naturels, car la nature ne dégage aucun bénéfice.

    Les gens partagent des histoires étonnantes en expliquant comment ils ont soigné leur cancer. Certains utilisent des carottes, d’autres du chanvre, du curcuma, du bicarbonate de soude, et aujourd’hui, nous avons entendu l’histoire d’un homme qui a guéri son cancer avec du miel.

    Il y a 13 ans, on a diagnostiqué l’un des cancers les plus dangereux à Ante Kresich, le cancer du poumon, et les médecins lui ont dit qu’il ne lui restait plus longtemps à vivre.

    Mais Kresich a complètement guéri en utilisant du miel et des plantes médicinales, et il a de nombreux documents qui le prouvent.

    « J’ai quitté l’hôpital en avril, et en été j’étais déjà un homme complètement différent. Quand je suis allé consulter mes médecins, ils ont eu du mal à croire que j’étais encore en vie, et quand ils ont vu les résultats des examens ils n’en revenaient pas », explique Kresich.

    Les médecins lui ont conseillé de poursuivre le traitement. Grâce au miel et aux plantes, le cancer du poumon a complètement disparu, et les résultats n’ont montré aucune trace de la maladie.

     

    Aujourd’hui, en bonne santé et plein d’énergie, Ante a un nouveau passe-temps : les abeilles. Les gens viennent du monde entier pour lui demander des conseils, et il ouvre sont cœur à tous ceux qui désirent vivre et avoir une vie saine.

    « Les gens qui ont un destin semblable au mien viennent me voir et je leur raconte mon histoire, l’agonie que j’ai dû subir et le remède qui m’a aidé. Mes recettes les aident, elles leur donnent de l’espoir, » déclare Kresich, et il estime qu’à partir de maintenant il est de son devoir d’aider les autres.

    Depuis les temps anciens le miel est connu pour avoir des propriétés curatives. Dans la médecine traditionnelle ce produit des abeilles est utilisé depuis des centaines d’années. Grâce à ses propriétés curatives, on le considère comme la nourriture des dieux, et c’est l’un des remèdes les plus puissants pour de nombreuses maladies et de nombreux troubles.

    Dans la tombe de Toutankhamon on a trouvé du miel qui avait probablement plus de 3 000 ans. Pendant les guerres, les Romains et les Grecs utilisaient le miel pour renforcer l’organisme, et aussi pour soigner les blessures. On utilisait également le miel dans les cultes religieux, les rituels d’embaumement, et pendant longtemps, il était réservé à l’élite car il coûtait relativement cher.

    Les abeilles produisent ce liquide doré et épais de différentes couleurs, différentes saveurs, en transformant le nectar sucré de la fleur. Kresich et de nombreuses autres personnes sont témoins que lorsqu’on le mélange à des épices comme le pin, le gingembre et d’autres plantes, le miel peut guérir le cancer, même si la médecine conventionnelle n’approuve pas ce remède.

     

    Un femme de Bosnie a envoyé sa recette de miel et de gingembre en espérant qu’elle aiderait d’autres personnes à soigner leur cancer.

    On lui avait diagnostiqué un cancer du système endocrinien et elle a passé 20 jours en soins intensifs. Personne ne croyait qu’elle allait rester en vie. Cependant, elle a commencé à utiliser un remède composé de gingembre et de miel, et elle est revenue à la vie en quelques jours.

    Elle a réussi à guérir sans chimiothérapie, et comme elle le dit maintenant, elle est en meilleure santé que jamais, parce que le cancer a complètement disparu.

     

    Voici la recette qu’elle a utilisé :

    Vous avez besoin de quelques belles racines de gingembre. Broyez finement le gingembre et mélangez avec ½ kilo de miel. N’oubliez pas que le miel doit être bio et propre, achetez-en à un producteur de confiance.

    Conservez ce remède dans des bocaux, et consommez une cuillère à soupe 3-4 fois par jour. Il est également important d’éviter tout contact avec des objets métalliques, utilisez plutôt une cuillère en bois.

    Vous devriez voir les premiers résultats en seulement 4 jours.

    Il est également important de rester positif, peu importe ce que vous dit votre médecin. Vous devez éviter la dépression, vous devez gagner cette bataille avec toute l’aide dont vous pouvez bénéficier.

    Maintenant, vous avez le miel de votre côté, et comme vous pouvez le voir, il peut même guérir tous les types de cancer les plus dangereux, même si on vous dit qu’il ne vous reste pas longtemps à vivre.

     

     

    Sources:
    www.healthyfoodhouse.com
    www.espritsciencemetaphysiques.com
    www.naturalnews.com
    www.ncbi.nlm.nih.gov
    beyondphys1cal.wordpress.com
    news.bbc.co.uk
    www.cancertutor.com
    www.cancertutor.com

     
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  • QU'EST-CE QUE L'HÉMOCHROMATOSE ?

    Avez-vous la plus courante des maladies génétiques ?

     

    QU'EST-CE QUE L'HÉMOCHROMATOSE ?



    L’Hémochromatose, c’est quoi ? Demandez lors d’un micro trottoir. Personne ne sait. Voilà pourtant lapremière maladie génétique puisqu’elle atteint 1 personne sur 200.

    Elle peut toucher un ou plusieurs membres d’une famille, mais les gens ne le savent pas. Ils ne la découvrent souvent que trop tard, entre 50 et 70 ans, face à des complications qui peuvent causer des handicaps graves. 2 000 personnes en meurent précocement. La découverte d’un cas doit pousser au dépistage dans la famille.

    Entrons dans le vif du sujet

    L’hémochromatose (des deux mots grecs “haïma” le sang, et “khrôma” la couleur) est la maladie de la surcharge en fer. On l’a appelée cirrhose pigmentaire ou bronzée ou encore diabète bronzé, car la personne atteinte peut être diabétique et avoir un teint bronzé (mélanodermie) du fait de la surcharge en fer. Cette surcharge, on la trouve dans divers organes ou tissus de l’organisme : le foie d’abord, le pancréas, le cœur, les glandes endocrines, les articulations et même la peau. Elle est héréditaire, donc génétique. Il faut absolument la découvrir le plus tôt possible, ce qui permet d’éviter des complications graves, telle le cancer du foie.

    La cause est une mutation au niveau d’un gène HFE (High Fe Gene) qui ne fabrique plus l’hormone régulatrice du métabolisme du fer : “l’hepcidine”.

    Nos gènes définissent un caractère particulier sur tel ou tel chromosome. Le positionnement du gène sur le chromosome est appelé locus. Chaque locus est un emplacement précis et invariable sur le chromosome. Toute modification ou mutation au niveau du locus porteur du gène crée une modification de caractéristique, laquelle devient héréditaire. Le gène “HFE” permet au foie de fabriquer une protéine [1] qui a une fonction hormonale [2] précise nommée hepcidine. Celle-ci régule le métabolisme du fer apporté à l’organisme par l’alimentation. Ce gène est porté par le bras court du chromosome 6 [3].

    Chez les patients hémochromatosiques, les spécialistes ont trouvé une mutation (découverte en 1996 par le Pr JN Feder, en Californie) au niveau du locus porteur du gène HFE sur le chromosome 6. Cette mutation correspond au remplacement d’un acide aminé, la cystéine, par un autre, la tyrosine, en position 282 de la protéine [4] fabriquée selon le code donné par le gène HFE. Les spécialistes parlent de la mutation du gène HFE en C282Y. Ainsi, le foie des patients atteints d’hémochromatose ne secrète pas l’hepcidine. Or cette hormone secrétée par le foie contrôle, limite normalement l’absorption du fer par le duodénum (première partie de l'intestin). Si elle manque, le fer va être absorbé en excès.

    L’hepcidine est donc au fer et à l’hémochromatose ce que l’insuline est au sucre et au diabète [5]. Si l’insuline manque, la glycémie monte ; si l’hepcidine manque, le taux de fer dans le sang monte.

    C’est en 2001 qu’une des équipes des Pr Axel Kahn et Pierre Brissot a détecté le rôle de cette hormone dans l’hémochromatose. Cette maladie peut donc être héréditaire. On a repéré une autre mutation sur le chromosome 6, c’est la mutation H63D qui signifie le remplacement d'un acide aminé, l’histidine, par un autre, l’acide aspartique, en position 63 de la protéine codée par le gène HFE.

    La personne est dite homozygote [6] pour ce gène muté si les 2 allèles [7] portent la mutation. Elle est dite hétérozygote si 1 seul des 2 allèles porte la mutation.

    Ainsi les personnes homozygotes porteuses des mutations C282Y (90 %) et H63D ont des risques forts d’être atteintes d’hémochromatose. La maladie se déclare à des âges variables et l’important est de faire le diagnostic le plus tôt possible pour éviter les complications tardives.

    Les hétérozygotes n’auront pas la maladie mais sont transmetteurs dans leur descendance. Si père et mère sont hétérozygotes, statistiquement 1 enfant sur 4 sera homozygote et donc malade. Les spécialistes ont détecté aussi des personnes hétérozygotes composites ayant les deux mutations C282Y et H63D (5 %). Chez ces sujets la surcharge en fer est moindre sauf si l’alcoolisme est présent.

    Un peu d’histoire pour mieux comprendre

    Les chercheurs pensent qu’aux alentours de l’an 900, un Celte a muté sur le chromosome 6 au niveau du locus porteur du gène HFE. Voilà pourquoi l’hémochromatose est plus fréquente en Europe du Nord, en Bretagne, au pays Basque et en Irlande en particulier, que dans le reste de la France. Le CHU de Rennes est le centre spécialisé. Les habitants de ces régions et pays ont beaucoup bougé, ce qui permet d’expliquer l’augmentation du nombre de personnes atteintes un peu partout dans notre pays.

    En 2004, la fréquence des personnes homozygotes C282Y variait de 0,2 à 0,8 % en France, pour une moyenne calculée de 0,5 %. Le nombre exact de malades n’est pas connu. Première maladie génétique en France, elle atteint 1 Français sur 200, soit environ 312 000 patients en France, 2,2 millions en Europe, 2 millions aux USA.

    Les hommes porteurs de l’anomalie génétique développent la maladie dans 50 à 70 % des cas contre seulement 40 à 50 % des femmes.

    Le rôle du fer dans notre organisme et celui de l’hepcidine fabriquée par le foie

    Le Pr Henri Michel, président de l’association « Hémochromatose France [8] », précise :

    « Un sujet normal possède 4 g de fer, répartis entre l’hémoglobine des globules rouges (2 %), la myoglobine des muscles (20 %), les globules blancs macrophages (10 %), la ferritine (protéine qui stocke le fer dans le foie, la rate et la moelle osseuse) etl’hémosidérine (contenue dans les globules blancs macrophages). Chez un sujet normal, tous les jours, 20 mg de fer sont apportés par l’alimentation, seuls 1 à mg sont absorbés grâce à l’hepcidine, le reste est rejeté dans le tube digestif, la sueur, l’urine. Ce fer absorbé est transporté par la transferrine (elle transporte normalement le fer à la moelle osseuse pour la fabrication des globules du sang). Elle est chargée à 30 %. »

    Henri Michel explique ce qui se passe quand l’hepcidine n’est plus présente :

    « Chez les patients atteints d’hémochromatose héréditaire, l’absence d’hepcidine due à la mutation génétique fait que 5 à 8 mg sont absorbés tous les jours. La transferrine transporte donc une plus grande quantité de fer (80 à 100 %), elle est saturée à 80-100 %. Le fer s’accumule tous les jours un peu plus dans tous les organes et les altère progressivement. De ce fait, le taux de ferritine dans le sang (ferritinémie qui représente le stock de fer) augmente et passe de 300 ng/ml à 1000 ng/ml, puis 3 000, 5000… avec l’âge, ce qui correspond à une surcharge en fer de 10 à 40 g. Le fer libre, non transporté par latransferrine, est toxique et provoque des réactions d’oxydoréduction (vieillissement prématuré) avec destruction cellulaire, qui finissent par altérer le fonctionnement des organes surchargés de fer ».

    Ainsi, quand l’hepcidine manque, tout se passe comme si l’organisme voulait augmenter l’absorption du fer, parce qu’il serait carencé en fer.

    Pourquoi le diagnostic est trop tardif : les signes articulaires associés à ceux du diabète doivent faire penser à l’hémochromatose

    Les troubles articulaires sont au niveau des doigts (2e et 3e), en particulier des articulations des premières phalanges, mais aussi au niveau des poignets, du pouce. Le radiologue observe des calcifications sur les cartilages articulaires. On parle souvent de chondrocalcinose [9]. Face à ces signes cliniques ou radiologiques, il faut systématiquement rechercher une hémochromatose. Parmi les rhumatisants, 2 % d’entre eux sont des patients hémochromatosiques, il faut le rappeler amicalement aux rhumatologues.
    On doit penser à l’hémochromatose face aux signes suivants chez un sujet jeune, autour de 20-35 ans.

    Comme le dit le Pr H. Michel,

    « L’hémochromatose héréditaire est souvent une maladie silencieuse qui avance masquée. » En effet, le patient est trop jeune pour avoir « De la fatigue permanente inexpliquée;des douleurs articulaires surtout des 2e et 3e doigts (poignée de main douloureuse); des troubles sexuels (de l’érection, de la libido, aménorrhée); une gêne cardio-respiratoireau moindre effort; une hypertransaminasémie ou une hyperglycémie intermittentes. »



    En plus, dans ses antécédents familiaux, on trouve le diabète, des douleurs rhumatismales, un décès précoce et même un cancer du foie. Chez le patient atteint d’hémochromatose, le diabète apparaît tardivement. La survie est plus faible en cas de diabète, c’est donc un vrai signe de gravité.

    En pratique, le bilan fer quand on y pense est simple : il suffit de faire doser la saturation de la transferrine à jeun chez l’adulte à partir de 30 ans et à le répéter le dosage en cas de doute.

    Les tests biologiques vont affirmer le diagnostic

    La saturation de la transferrine ne doit pas dépasser 45 %. Elle est trop élevée à 60, 80 et même 100 %. C’est le signe formel du diagnostic si l’analyse est bien faite à jeun et renouvelée pour être sûr qu’il n’y a pas d’erreur.

    Le taux de ferritine dans le sang, normalement à 300 µg/l, est supérieur à 1 000 selon la surcharge en fer. Si ces deux dosages sont élevés, il faut rechercher la ou les mutations du gène HFE : C282Y, homozygote ou C282Y/H63D hétérozygote.

    L’état du malade impose un bilan en 5 actes selon le Pr Michel :

    « 1) L’IRM pour apprécier la surcharge en fer du foie, toujours supérieure à 36 µmol/g.

    2) La recherche d’un diabète sucré (glycémie).

    3) La recherche de lésions osseuses (déminéralisation, lésions articulaires) par radiographie.

    4) La recherche de lésions cardiaques (ECG, échocardiographie ou IRM).

    5) Le dosage de la testostérone et, chez les femmes, des œstrogènes et progestérone. »


    Vers un dépistage généralisé ?

    Le dépistage actuellement est réalisé chez des personnes ayant des signes évocateurs et des antécédents familiaux. Vu la gravité de la maladie et sa fréquence, il faut proposer un dépistage plus large sans qu’il soit systématique.

    Par exemple, réaliser le génotypage de l’épouse d’un patient homozygote C282Y plutôt que de dépister systématiquement les enfants. Le patient atteint doit être conseillé afin qu’il informe ses apparentés pour qu’ils réalisent un test de dépistage génétique. Rien n’est obligatoire cependant.

    Pour le moment, bien que cette maladie réponde aux critères de l’OMS pour un dépistage systématique, celui-ci n’est pas réalisé. Seul le test génétique mettrait en évidence une prédisposition génétique à la maladie. Le dépistage serait d’autant plus justifié qu’un traitement préventif est facile à mettre en place et est efficace.


    Le diagnostic d’hémochromatose héréditaire est fait trop tard entre 50 et 70 ans

    Comme le dit le Pr Michel, c’est la phase des complications souvent irréversibles. Voici les signes qu’il décrit :


    « La fatigue est devenue permanente, intense, d’où arrêt de l’activité professionnelle, invalidité et état dépressif.

    Les lésions ostéo-articulaires sont graves chez 2/3 des patients, très douloureuses, mimant une polyarthrite rhumatoïde ou une pseudo-goutte. A la radiologie, on peut distinguer des aspects de chondrocalcinose, de déminéralisation osseuse. L’ostéoporose s’accroît avec la ménopause précoce.

    L’atteinte hépatique est fréquente chez 70 % des malades. Les transaminases peuvent être modérément élevées (2 fois la normale). Le diagnostic de cirrhose doit être envisagé lorsque la ferritine est supérieure à 1 000 ng/ml, les plaquettes inférieures à 100 000. L’alcoolisme, surajouté, multiplie par 9 la fréquence de la cirrhose.

    Le cancer du foie, l’hépatocarcinome, survient dans 10 % des cas sur cirrhose. Une surveillance tous les 6 mois par le marqueur du cancer du foie, l’alpha-foeto-protéine et l’échographie hépatique sont recommandés.

    Le diabète sucré survient chez 40 à 60 %, souvent insulinodépendant. La destruction des cellules bêta du pancréas par le fer diminue la sécrétion d’insuline de façon irréversible. L’insulino-résistance due à la cirrhose hépatique aggrave encore le diabète.

    L’atteinte cardiaque s’observe chez 15 % des malades. L’importance du dépôt de fer dans le muscle cardiaque conditionne les troubles du rythme (fibrillation auriculaire, flutter), jusqu’à la cardiomyopathie dilatée avec insuffisance cardiaque souvent mortelle.

    La mélanodermie (la peau est bronzée) est présente chez 90 % des malades. L’hyperpigmentation gris verdâtre est due à la stimulation de la mélanogenèse dans la couche basale de l’épiderme par l’hémosidérine. Il existe des déformations des ongles, une diminution de la pilosité, une finesse de la peau et des signes cutanés d’insuffisance hépatique (angiomes).

    Parmi les autres désordres endocriniens, l’accumulation de fer dans l’antéhypophyse diminue la sécrétion de FSH et LH avec comme conséquence un hypogonadisme. Chez l’homme, l’impuissance sexuelle et l’atrophie testiculaire s’associent à une diminution de la testostérone. Chez la femme, le déficit hormonal peut provoquer une ménopause précoce vers 40 ans. »

    Le traitement se résume à l’antique saignée

    Le traitement précoce prévient les complications et la surmortalité.

    Appliqué depuis 1947, il est simple, efficace, bien toléré, peu coûteux.

    Pour le Pr Michel, il comporte deux phases. Ne jamais faire la saignée à jeun, seulement après les repas.

    1. Le traitement d’attaque pour éliminer la surcharge en fer.

      Il consiste en saignées hebdomadaires de 400 à 500 ml en fonction de la surcharge en fer. La soustraction des globules rouges, riches en fer, est de 200 à 250 mg et oblige l’organisme à puiser dans les réserves de fer pour former de nouveaux globules rouges dans la moelle osseuse. La tolérance est excellente. L’efficacité du traitement est évaluée par la surveillance de la ferritinémie et la tolérance biologique par le taux d’hémoglobine qui doit rester supérieur à 11 g/dl. L’objectif est d’obtenir une ferritinémie à 100 ng/ml.

    2. Le traitement d’entretien pour éviter la ré-accumulation du fer.

      Le traitement par saignées doit être poursuivi pour maintenir la ferritinémie aux environs de 100 ng/ml. L’efficacité est d’autant plus spectaculaire que le traitement est précoce (30-35 ans). L’asthénie, la mélanodermie, les troubles cardiaques peuvent s’atténuer. En revanche, les douleurs articulaires et le diabète disparaissent plus difficilement lorsqu’ils sont installés. En 25 ou 30 saignées (chaque saignée de 500 ml enlève 250 mg de fer), on désature le patient du fer en excès et son espérance de vie est normale. Une à deux saignées par an ensuite sont suffisantes.

      Au stade de cirrhose décompensée, avec hépatocarcinome, la transplantation hépatique est le seul traitement efficace de l’hémochromatose héréditaire après avoir tenté le traitement par cryocoagulation, radio-fréquence, embolisation.

    L’alimentation doit comporter moins de viandes rouges et charcuterie ; une fois par semaine est suffisante. Il faut évidemment supprimer le tabac et les alcools forts, garder un verre de bon vin à la fin de chaque repas s’il n’y pas de cirrhose. On évitera de prendre du fer ou de la vitamine C sous forme pharmaceutique. Il est recommandé de boire du thé, deux bols par jour, mais sans ajouter du citron du fait qu’il contient de la vitamine C ( 50 mg/100 g).

    La découverte de l’hepcidine constitue un espoir thérapeutique majeur. Nul doute que les chercheurs parviendront à la synthétiser.

    Concluons avec le Pr Michel :

    L’hémochromatose héréditaire ou génétique est une maladie grave dont le diagnostic précoce et le traitement par saignées permettent d’éviter l’évolution vers des complications irréversibles. Une meilleure connaissance des premiers signes d’appel ou, mieux, la réalisation systématique d’un coefficient de saturation de la transferrine chez tous les sujets jeunes, permettrait un diagnostic précoce, une espérance de vie normale et des économies financières importantes.

    (ASSOCIATION HEMOCHROMATOSE France - BP 57118 – 30912 NIMES CEDEX 2 - Tél. : 04 66 64 52 22 – Fax : 04 66 62 93 87)

    Bien à vous,

    Professeur Henri Joyeux

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    MIGRAINE OU CÉPHALÉE DE TENSION ?

     

     

    Près d’une personne sur 2 âgée entre 18 et 65 ans déclare être sujette à des maux de tête1. Néanmoins peu de personnes savent différencier une migraine d’une céphalée de tension. Zoom sur ces maux qui compliquent la vie.

     

     

    Le mal de tête, appelé céphalée, correspond à une douleur ressentie dans la région crânienne. Il existe plus d’une centaine de maux de tête différents. On distingue néanmoins 2 catégories : les céphalées primaires, c’est-à-dire celles qui ne sont pas le symptôme d’une autre pathologie, et les céphalées secondaires. La migraine et la céphalée de tension sont des céphalées primaires.

    Plusieurs critères permettent de définir s’il s’agit d’un mal de tête ordinaire, appelé céphalée de tension car elles englobent les céphalées chroniques quotidiennes ou s’il s’agit au contraire d’une crise migraineuse.
    Ces critères sont :

    • Le mal de tête est-il arrivé brutalement ou progressivement ?
    • La douleur est-elle localisée ou touche-t-elle toute la tête ?
    • Est-ce seulement une gêne ou une douleur intense qui empêche de pratiquer les activités habituelles ?
    • La douleur est-elle pulsatile, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une douleur « battante » ou est-elle continue ?
    • Depuis combien de temps dure le mal de tête ?

     

    Au Canada plus d’une personne sur 12 souffre de migraines2 et plus d’un Français sur 8 en est atteint2.

    Signes précurseurs

    Une migraine est un mal de tête qui survient sans signe précurseur sauf dans certains cas où elle est précédée d’une aura. L’aura est un phénomène neurologique qui peut se manifester de différentes façons. Durant les 5 à 60 minutes précédant la migraine, la personne peut ressentir les effets suivants :

    • Des effets visuels comme des éclairs, des lignes de couleurs, un dédoublement de la vue
    • Une perte de vision d’un œil ou des deux
    • Des engourdissements
    • Des difficultés d’élocution.
       

    Symptômes d'une migraine

    Une migraine peut durer de quelques heures à plusieurs jours. Elle commence par une douleur lancinante ou pulsatile (sensation de « cœur qui bat dans la tête » ou de « coups de marteau ») localisée d’un côté de la tête. Cette douleur est d’intensité modérée ou sévère et s’amplifie lorsqu’on exerce des activités habituelles. La migraine est souvent accompagnée de nausées ou de vomissements et d’une intolérance à la lumière ou au bruit.
     

    Eléments déclencheurs

    On ignore encore les mécanismes précis de la migraine en revanche on connaît certains éléments déclencheurs. De nombreux facteurs peuvent être à l’origine d’une migraine, c’est pourquoi les personnes qui y sont sujettes doivent analyser les périodes qui précédent leur crise pour déterminer les éléments déclencheurs de celle-ci.

    Ces éléments déclencheurs peuvent être d’ordre :

    • personnel comme le stress, la faim, la fatigue, etc.
    • environnemental comme une modification de la pression atmosphérique ou l’apparition d’une odeur particulière et inhabituelle par exemple.
    • alimentaire à cause notamment d’une surconsommation d’alcool ou de caféine, ou la consommation de certain aliment (le chocolat, le yogourt ou l’aspartame sont ceux les plus cités par les personnes souffrant de migraine).

     

    Les céphalées de tension sont les maux de tête les plus fréquents. Dans des pays comme la France ou le Canada, ils toucheraient en moyenne 2 hommes adultes sur 3 et plus de 80% des femmes3.

    Symptômes

    Elles sont appelées céphalées de tension car elles s’accompagnent d’une sensation de tension au niveau de la tête.

    Les céphalées de tension sont reconnaissables par :

    • Une douleur continue modérée qui touche les 2 côtés du crâne. On parle d’une douleur « en casque »
    • Le fait qu'elles ne présentent pas de symptômes de nausées ni de vomissements
    • Le fait qu'elles ne présentent pas d’aggravation du mal de tête lorsqu’on exerce une activité physique habituelle
    • Aggravation par le stress et, au contraire, amélioration en période de détente
    • La concentration est difficile, sensation de tête lourde
    • Les muscles du cou sont tendus et/ou contractés.
       

    Eléments déclencheurs

    Une céphalée de tension correspond au mal de tête « classique ». Les éléments responsables de ces maux de tête sont nombreux. Parmi les plus courants on peut citer le stress, la faim, la fatigue, la prise de médicaments, les périodes du cycle menstruel féminin… 

     

    Dans la plupart des cas, les maux de tête sont bénins et disparaissent en peu de temps.

    Appelez les secours dans les cas suivants :

    - Le mal de tête est soudain, violent et s’accompagne de paralysie, d’une sensation de faiblesse ou d’une confusion. Il peut s’agir d’un accident vasculaire cérébral.

    - La douleur est insupportable et inhabituelle. Il peut s’agir d’une hémorragie méningée.

    - Le mal de tête s’accompagne d’une raideur de la nuque, d’un état fiévreux et de vomissements. Il peut s’agir d’une méningite.

    - La douleur est intense et est accompagnée de douleurs oculaires, attention il peut s’agir d’un glaucome aigu.


    Consulter votre médecin dans les cas suivants :

    - Les maux de tête se font de plus en plus fréquents et/ou douloureux au fil des semaines.

    - La douleur est inhabituelle, plus importante et/ou plus durable qu’habituellement.

    - Aucun traitement ne permet de soulager ces maux de tête. 

     

    A l'apparition du mal de tête, se mettre au calme et allongé dans le noir est une bonne solution pour soulager la douleur. Si le mal de tête n’est pas soulagé, la prise d’antalgiques peut s’avérer efficace. Attention, la prise d’un antidouleur pendant plus de 10 à 15 jours par mois doit faire l’objet d’une consultation chez le médecin.
    S’il s’agit de migraines, la prise de médicaments doit se faire sous l’avis d’un médecin.

     

    Approches complémentaires

    Pour soulager les migraines et les céphalées de tension

    Le biofeedback est une discipline qui étudie les interactions « corps-esprit » c’est-à-dire à la façon dont les émotions et les pensées touchent l’organisme et comment la modulation des fonctions du corps (notamment le rythme cardiaque) peut influencer d’autres fonctions comme la pression sanguine par exemple et divers comportements.
    Le biofeedback permet de redonner au patient le contrôle de son propre corps ce qui permettrait de prévenir ou de traiter de nombreux maux et notamment les maux de tête.
    Des études4 montrent des améliorations après 5 ans pour 91% des patients souffrant de migraines.

    L’acupuncture serait efficace dans le traitement de la migraine selon une étude publiée en 20095. Elle peut être utilisée en unique traitement ou venir en complément d’un traitement médicamenteux. Elle serait aussi efficace contre les maux de tête selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)3.

    Pour prévenir les migraines

    Le pétasite, une plante herbacée originaire d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, préviendrait la migraine selon des études6-7. La prise quotidienne de pétasite a permis de réduire la fréquence des crises migraineuses.
    Prendre de 50 mg à 75 mg d’extrait normalisé de pétasite à raison de 2 fois par jour pendant 4 à 6 mois.

     

     

     

    http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/
    1. http://www.ihs-headache.org/

    http://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/2000002/article/5515-fra.pdf
    2. http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/200/?sequence=7

    3. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/

    Nestoriuc Y, Martin A, et al. Biofeedback treatment for headache disorders: a comprehensive efficacy review. Appl Psychophysiol Biofeedback. 2008;33(3):125-40.
    4. Acupuncture for migraine prophylaxis. Linde K, Allais G, et al. Cochrane Database Syst Rev.2009 Jan 21;(1):CD001218. Review.
    5. Acupuncture : Review and Analysis of Reports on Controlled Clinical Trials. (ISBN 9241545437), Organisation mondiale de la santé, Genève, 2002. [Consulté le 13 avril 2011].www.who.int
    6. Grossmann M, Schmidramsl H. An extract of Petasites hybridus is effective in the prophylaxis of migraine. Int J Clin Pharmacol Ther. 2000 Sep;38(9):430-5.
    7. Lipton RB, Gobel H, et al. Petasites hybridus root (butterbur) is an effective preventive treatment for migraine. Neurology. 2004 Dec 28;63(12):2240-4.

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    LA VITAMINE QUE JE RECOMMANDE

     

    LA VITAMINE QUE JE RECOMMANDE

     

    « Mais au fond, Jean-Marc, dis-moi ce que moi, je dois prendre… »

    À toutes les personnes qui me posent la question (dont ma mère), je recommande un complexe de vitamine D3 et de vitamine K2.

    Pourquoi ? Parce qu’on ne peut souhaiter à personne de :

    • retrouver un être cher couché sur le carrelage de sa cuisine, foudroyé par une congestion cérébrale…

    • se retrouver soi-même dans une ambulance, toute sirène hurlante, avec les artères du cœur bouchées…

    • finir sa vie en chaise roulante ou dans un lit d’hôpital, parce qu’on a les os si fragiles que la hanche, le poignet, le col du fémur se brisent comme du verre…

    • ou encore de subir les douleurs épouvantables d’un cancer, alors qu’on aurait pu l’éviter.

    Or, la vitamine D3 et la vitamine K2, sans bien sûr représenter une protection absolue, réduisent de façon significative chacun de ces risques, plus que toute autre substance, qu’elle soit naturelle ou non.

    Le duo de base de la complémentation nutritionnelle

    Vitamine D3 et vitamine K2 forment le duo de base des compléments nutritionnels, avant même les oméga-3, le magnésium, les multivitamines et les probiotiques.

    Je parle bien sûr de complémentation nutritionnelle généraliste, celle qui nous concerne tous.

    Après, suivant le terrain, les sensibilités, les maladies, chacun adopte sa stratégie ciblée, avec des produits spéciaux pour le cerveau, le cœur, l’immunité, les articulations, la prostate, etc.

    Mais le « tronc commun », c’est la vitamine D3 et la vitamine K2.

    Manque de vitamine D : + 57 % de risques de mourir prématurément

    La vitamine D3 est la forme la plus assimilable de la vitamine D.

    Une grande étude parue en juin 2014 dans le British Medical Journal a indiqué que des taux bas de vitamine D sont liés à une augmentation de la mortalité de 57 % toutes causes confondues [1].

    Selon une étude réalisée par les trois spécialistes de la vitamine D – WB Grant, CF Garland, et MF Holick – la seule Grande-Bretagne connaitrait 22 000 morts de cancer en moins chaque année si la population avait un meilleur taux de vitamine D.

    En incluant la France et les autres pays tempérés dans le calcul, on arriverait à des millions de vies sauvées chaque année.

    En effet, de bons apports de vitamine D réduisent la mortalité à tous les niveaux ou presque.

    Si vous passez de l’état de carence (moins de 10 ng de vitamine D par mL de sang) à l’état optimal (entre 50 et 75 ng/mL), vous obtenez les effets suivants :

    • votre risque d’infarctus baisse de 50 % 

    • votre risque de sclérose en plaques baisse de 80 % 

    • votre risque de grippe baisse de 83 % 

    • votre risque de fracture et d’ostéoporose baisse de 50 % 

    • votre risque de diabète de type 1 baisse de 71 %

    • votre risque de cancer du sein baisse de 83 % 

    • votre risque de cancer du côlon baisse de 80 % 

    • votre risque de leucémie baisse de 50 %

    • votre risque de cancer du pancréas, de la vessie et du rein baisse de 65 à 75 %

    • votre risque d’asthme baisse de 63 % [2].

    Tout ça avec une simple vitamine, qui ne coûte que quelques centimes par jour !

    80 % des Français en insuffisance de vitamine D

    Et pourtant, malgré ces bienfaits incomparables pour la santé, l’Institut de veille sanitaire estime que80 % des Français ont une insuffisance en vitamine D (étude d’avril 2012) [3].

    La vitamine D est rare dans l’alimentation. Notre principal apport vient en principe de notre peau, qui la fabrique sous l’effet des rayons solaires UVB.

    Mais encore faut-il s’exposer largement au soleil tous les jours !

    Aujourd’hui, malheureusement, la plupart des Occidentaux passent l’essentiel de leur temps chez eux, au bureau, en voiture, dans des magasins, ou encore dans des institutions (écoles, hôpitaux, maisons de retraite).

    Et de toute façon, au nord de la latitude de Rome, en Italie, les rayons du soleil sont trop faibles en automne et en hiver pour que la peau produise de la vitamine D.

    Il en résulte un déficit massif, qui ne peut être compensé que par la prise quotidienne d’un complément de vitamine D, sous forme d’huile ou de comprimés.

    La meilleure forme de vitamine D

    Il faut faire attention cependant à la forme de vitamine D :

    Choisir la vitamine D3, qui passe deux fois mieux dans le sang que la vitamine D2.

    C’est donc la forme à privilégier absolument [4]. La vitamine D2 est beaucoup moins efficace que la D3 chez l’être humain [5].

    Concernant la dose, les spécialistes recommandent généralement de 2000 UI (unités internationales) par jour à 6000 UI pour un adulte, et de 500 UI à 2000 UI par jour pour un enfant (en fonction de son âge).

    Dans tous les cas, aucun risque d’intoxication n’est à craindre à ce niveau. Il n’a jamais été observé de cas de toxicité avec des doses inférieures à 40 000 Ul par jour, et ce pendant plusieurs années.

    Mais si la vitamine D prévient des maladies de tous ordres, il est capital de ne pas s’arrêter là et de la compléter avec de la vitamine K2, dont vous allez voir que les bienfaits sont tout aussi impressionnants. La combinaison des deux permet d’aller encore plus loin en créant une synergie contre les maladies les plus graves.

    Cette vitamine fixe le calcium dans vos os, pas dans vos artères

    La vitamine K2 est une vitamine tout à fait extraordinaire, qui vous protège contre deux des principales causes d’hospitalisation et de décès en France :

    • le risque de maladie cardiaque (hypertension, infarctus, AVC),

    • le risque de fracture.

    En effet, la vitamine K2 agit comme un guide-accompagnateur du calcium dans votre corps.

    L'idée que le calcium que vous absorbez va se fixer dans vos os est un des mythes les plus tenaces et les plus dangereux dans le domaine de la santé.

    En réalité, le calcium alimentaire n'a aucune raison de vouloir pénétrer dans vos os !

    Ce qu'il fait, bien souvent, est beaucoup plus simple : il entre dans votre sang, puis se dépose dans vos artères. Là, il se lie au cholestérol, aux plaquettes sanguines, au fer et à d'autres composants pour former une plaque de plus en plus rigide. Vos artères durcissent, votre risque cardiaque augmente !

    Lorsque cette plaque est bien étendue, vos artères sont (presque) aussi rigides que du calcaire. Vous ressemblez, à la radio, à un récif de corail ambulant !!

    Votre cardiologue vous annoncera que vous souffrez d'artériosclérose et que vous pouvez mourir d'un infarctus ou d'un AVC à chaque instant (ce sera vrai).

    Il vous astreindra à un régime alimentaire déprimant à base de légumes bouillis et de céréales complètes sans matière grasse, à avaler des pilules de statines donnant douleurs musculaires et pertes de mémoire, à faire du sport, ce qui est extrêmement pénible quand on a les artères bouchées, sans pour autant la moindre garantie que cela vous évitera les problèmes.

    Au contraire, ce régime aboutira en général, tôt ou tard, à un pontage coronarien, la pose d'un stent, puis au décès.

    Et le pire c'est que, pendant ce temps-là, vos os, eux, auront perdu de plus en plus de calcium, ce qui les aura fragilisés puis rendu cassants (ostéoporose). Au moindre choc, ils risqueront de se casser, comme du verre, au niveau de votre poignet, de votre hanche ou de votre col du fémur.

    Il est donc essentiel d'agir le plus tôt possible pour que votre calcium alimentaire soit redirigé au bon endroit. Qu'il aille dans vos os, et pas dans vos artères.

    Et c’est exactement ce que fait la vitamine K2, épaulée par la vitamine D.

    Sans vitamine K2, lait et calcium augmentent le risque cardiovasculaire et le risque de fracture

    Si vous vous contentez de boire du lait (pour le calcium) ou, pire encore, de prendre un complément alimentaire de calcium, vous augmentez votre risque cardiovasculaire tout en augmentant votre risque de fracture !

    C’est documenté scientifiquement.

    Selon deux études récentes parues dans le British Medical Journal :

    • les produits laitiers augmentent le risque de fracture (octobre 2014, plus de 15 000 femmes suivies) [6],

    • les personnes prenant un complément alimentaire de calcium ont un risque plus élevé d'accident cardiaque (2010, 20 000 personnes suivies) [7].

    De façon stupéfiante, ce fait est très peu connu. Il s’agit pourtant d’une des raisons majeures qui expliquent que tant de personnes âgées en Europe souffrent à la fois d’un manque de calcium dans les os, conduisant à des fractures de la hanche, du poignet, du col du fémur, et d’un excès de calcium dans les artères, contribuant à faire des accidents cardiaques (AVC et infarctus principalement) la première cause de mortalité en France.

    Plusieurs études ont d'ailleurs montré que les femmes souffrant d’ostéoporose après la ménopause ont aussi de plus grands risques de souffrir d’athérosclérose [8]. Ce n'est pas un hasard.

    Il en va tout autrement au Japon, où les personnes âgées ont traditionnellement les os plus solides et beaucoup moins de maladies cardiaques.

    On en connaît aujourd’hui la raison.

    Le secret de santé des Japonais

    Au début des années 2000, un scientifique japonais a réussi à expliquer un « miracle » qui étonnait les médecins depuis des décennies : la solidité des os de la population japonaise à un âge avancé, et leur faible taux de maladies cardiaques.

    Ce phénomène tient au fait que les Japonais consomment du natto, une sorte de soja fermenté avec une bactérie très spéciale, le Bacillus Subtili Natto [9].

    Or le natto est le seul produit au monde à contenir de la vitamine K2 sous la forme MK7 (vitamine K2-MK7), qui est la forme la plus biodisponible de la vitamine K2. Contrairement aux autres formes de vitamine K qui ne sont actives que pendant quelques heures, la vitamine K2-MK7 est efficace pendant des jours et des jours.

    La vitamine K2-MK7 est capable de fixer le calcium dans les endroits appropriés comme les os ou les dents, et d’évacuer simultanément son excédent dans les tissus mous, en d’autres termes le système veineux [10].

    Risque de fracture divisé par 10, risque cardiaque réduit de 57 %

    L’explication des effets de la vitamine K2 a été trouvée par Leon Schurgers, expert mondialement reconnu de la vitamine K : la vitamine K2 stimule l’ostéocalcine, une hormone qui fixe le calcium dans les os du corps humain [11].

    Selon les plus récentes études :

    • 45 µg par jour de vitamine K2 réduisent de 57 % le risque de mourir de maladie cardiovasculaire [12], en évacuant le calcium accumulé dans les tissus mous ;

    • la vitamine K2 divise par 10 le risque de fracture de la colonne vertébrale en renforçant l’effet de la vitamine D et du calcium sur les os [13].

    Mais ce n’est pas tout.

    La vitamine K2 réduirait le risque de cancer

    Des recherches datant d’il y a moins d’un an indiquent que la vitamine K2 serait aussi un puissant agent anticancer, en régulant l’expression des gènes.

    Tripler nos apports quotidiens diminue le risque de cancers, tous types confondus, de plus de 35 % en 5 ans [14].

    L’étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition avait pour sa part indiqué en 2010 qu’une consommation élevée de vitamine K2 réduit le risque de cancer de 14 % et le risque de mortalité par cancer de 28 % [15].

    La vitamine K2 réduit le risque d’arthrose, diabète, Alzheimer

    D’autres études enfin ont montré que la vitamine K2 lutte contre l'inflammation chronique et les maladies qui y sont associées (arthrose, diabète, Alzheimer) [16].

    Ce qui est vrai de la vitamine K2 l’est a fortiori de la vitamine K2-MK7, sa forme la plus active.

    Comment bénéficier des bienfaits de la vitamine K2-MK7

    Le meilleur moyen de bénéficier des bienfaits de la vitamine K2-MK7 est de la combiner avec de la vitamine D3.

    Plusieurs études ont en effet montré que prendre de la vitamine D3 en même temps que la vitamine K2 permet de renforcer considérablement ses effets sur la solidité des os.

    Dans une étude clinique contrôlée, 172 femmes atteintes d'ostéoporose ont reçu quotidiennement de façon aléatoire de la vitamine K2 (45 µg/j), de la vitamine D3, les deux ou un placebo pendant 24 mois.

    L'association des vitamines K2 et D3 s'est montrée plus efficace que chacune d'elles seule [17].

    Ces résultats ont été confirmés par une autre étude : 92 femmes ménopausées âgées de 55 à 81 ans ont été réparties de façon aléatoire en quatre groupes pour recevoir quotidiennement de la vitamine K2 (45 µg), de la vitamine D (0,75 µg), une combinaison des deux ou du lactate de calcium (2 g).

    La densité minérale osseuse des deux groupes vitamine K2 et vitamine D a augmenté par rapport à celle du groupe sous calcium au bout de deux ans, tandis que le traitement combiné agissait ensynergie et générait une élévation significative de la densité minérale osseuse [18].

    C’est pourquoi plusieurs laboratoires de produits de complémentation nutritionnelle avancée proposent aujourd’hui, non plus la traditionnelle vitamine D, mais un complexe vitamine D3/vitamine K2-MK7.

    Plusieurs produits possibles

    • Le laboratoire Cell’innov propose une formulation de vitamine D3 et vitamine K2-MK7.

      La vitamine D3 est extraite du lichen boréal, la vitamine K2-MK7 est extraite du natto. C’est donc une formule uniquement végétale.

      Chaque dose vous apporte simultanément 2000 UI de vitamine D3 et 45 µg de vitamine K2, ce qui permet aisément d’atteindre les doses recommandées par les études scientifiques.

      C’est le meilleur rapport qualité-prix de la sélection. Le flacon dure 3 mois et coûte 39,90 euros, soit 44 centimes par jour. Vous pouvez obtenir d’importantes réductions supplémentaires grâce à l’offre « Bonnes Résolutions » voir infos sur le site.

    • Le laboratoire Super Smart propose une formulation D3 et K2-MK7 sous forme de capsules (softgels).

      Ce produit est deux fois plus dosé en vitamine K2-MK7 que le produit Cell’innov : 90 µg contre 45 µg. Par contre, il contient cinq fois moins de vitamine D3 (400 UI au lieu de 2000 UI). Le prix est plus élevé : 39 euros pour deux mois, autrement dit 65 centimes par jour. Voir ici.

      Si vous souhaitez uniquement de la vitamine K2-MK7 (sans vitamine D3), vous pouvez vous adresser aux Laboratoires D-Plantes. Cette vitamine K2-MK7 est toutefois issue du pois chiche, une origine moins connue et documentée que le natto. Les Laboratoires D-Plantes proposent par ailleurs de la vitamine D3 naturelle. Acheter l’une et l’autre séparément sera néanmoins plus cher : 54 euros pour 3 mois, soit 60 centimes par jour.

    Recommandations particulières

    Ne prenez pas de vitamine K2-MK7 (ni de vitamine K en général) sans en parler à votre médecin si vous êtes sous traitement anticoagulant. Vitamine « K » veut dire en effet « Koagulation » : elle contrôle la coagulation du sang.

    Je vous recommande enfin de prendre votre complément de préférence au cours d'un repas comportant des graisses alimentaires, cela afin d’assurer l'assimilation des principes actifs du produit par votre organisme.

    Vitamines D et K appartiennent en effet aux vitamines « liposolubles », c’est-à-dire solubles dans les graisses.

    C’est ainsi que vous bénéficierez au mieux de leurs effets bénéfiques contre les maladies cardiaques, les fractures, plusieurs cancers, les infections, les maladies auto-immunes (allergies, sclérose en plaques), les maladies inflammatoires (arthrose, Alzheimer), etc.

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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  • SANTÉ PUBLIQUE : LA LOI DU PLUS FORT

    SANTÉ PUBLIQUE : LA LOI DU PLUS FORT

     

    SANTÉ PUBLIQUE : LA LOI DU PLUS FORT

     

    LES NON-DITS EN SANTÉ PUBLIQUE DOIVENT ÊTRE PRIS EN COMPTE POUR PRÉPARER L’AVENIR 

    Les politiques rêvent de réduire les coûts de la santé.

    Mais les solutions qu’ils proposent n’ont aucune chance d’être efficaces. Voici pourquoi : 

    Un constat sans concession

    - La médecine : un business pur et dur 

    L’augmentation considérable du nombre de malades atteints de maladies de civilisation liées à des comportements contraires à la santé devient un vrai business. Le diabète, le surpoids et l’obésité, les maladies auto-immunes… des rhumatismes à l’Alzheimer ou Parkinson toutes ces maladies remplissent les cabinets médicaux qui traitent les symptômes plus que les causes réelles. On réduit l’inflammation sans en connaître l’origine.

    On donne des antihormones quand les hormones, comme contraception ou au moment de la ménopause, sont responsables des cancers du sein, de l’ovaire et de l’utérus ; et on tranquillise les patientes en leur soutenant mordicus que, grâce à ces traitements qui n’ont rien de naturel, leur cancer est de bon pronostic. 

    On diagnostique, avec des ostéodensitométries paramétrées pour faire peur, des fractures ”invisibles” pour stimuler, au-delà de 50 ans, la prise de médicaments contre l’ostéoporose en agitant le spectre du fauteuil roulant. 

    On paramètre sur les analyses des laboratoires des taux normaux de cholestérol très bas de telle façon que les patients les dépassent, le but étant de prescrire des statines

    Les associations contre le cancer en sont toujours, dans le domaine de la prévention, au tabac et à l’alcool, en assimilant vins et alcools forts. L’Etat, encore récemment, démontre qu’il préfère les taxes des cigarettiers qui s’enrichissent sur le dos des malades. Pas question de parler des autres causes qui risquent de bousculer des lobbies puissants.

    Les médias répètent en chœur les mêmes slogans. Trop de médecins font de même, formatés par les enseignements postuniversitaires organisés par les laboratoires pharmaceutiques dont les budgets publicitaires montent à des hauteurs vertigineuses par rapport à leurs budgets recherche. Les labos en font leurs choux gras, voient leur cotation en bourse grimper dès que leur service de communication annonce qu’une nouvelle molécule va guérir le cancer, le sida ou toute autre maladie.

    Pourtant, nombre de ces maladies seraient évitables en changeant de comportement, mais pas question de le dire. Il faut satisfaire les actionnaires ! Que les labos gagnent bien leur vie est normal, mais que les actionnaires gagnent de l’argent sur le dos des malades reste très discutable sur le plan éthique. Je sais bien qu’on leur fait croire qu’ainsi la recherche avance plus vite. Ainsi la collusion entre la médecine et les labos a-t-elle permis de créer de nouvelles maladies qui rapportent gros et plombent toujours plus nos charges sociales, taxes et impôts. 

    - L’euthanasie et l’eugénisme : faire croire au progrès social 

    Quand on est incapable de donner un toit et du travail à tous, quand on accroit les impôts pour maintenir un train de vie somptueux à l’Etat et créer des emplois bidon pour dire qu’on a fait baisser le chômage, on amuse la galerie.

    C'est le travail du dimanche, ou des sujets plus sérieux tels que l’euthanasie. Elle change tout simplement de nom, et devient sédation profonde, imposée à l’équipe médicale soupçonnée – par les médias et les conseillers politiques qui ne voient jamais de malades – d'acharnement thérapeutique sur les malades et d'incapacité à calmer les douleurs.

    C’est aussi une forme d'eugénisme, de sinistre mémoire, qu'on nous fait passer : mais réalisée en douceur par les blouses blanches et les ”grands” chercheurs qui expérimentent avec l’humain au début de sa vie mais ne font en rien avancer la science. Expérimenter sur l’humain coûte moins cher que de le faire sur des embryons de babouins !

    Nous sommes en pleine régression sociale, justifiée par une pseudo-démocratie participative où les citoyens, de bonne foi sur des sujets qui dépassent leurs compétences et qu'on leur présente comme scientifiques, sont manipulés ou anesthésiés. Et les Unions nationales d’associations financées par l’Etat ne font pas mieux. Elles ne servent qu’à justifier un Etat impuissant qui ne défend que ses intérêts. Une grande réforme s’impose.

    Quant au Conseil de l’ordre des médecins, il reste trop souvent aux ordres !

    - La médecine au quotidien : vers le burn out

    Pendant ce temps, sur le terrain, les médecins œuvrent comme des forçats, obligés de voir 40 patients par jour à 23 euros la consultation après dix ans d’études, quand le plombier vous en demande 50 pour régler une fuite d’eau. Les suicides de médecins ne sont plus rares, inquiètent moins que ceux qui se produisent en prison : le corps médical est épuisé par des exigences de plus en plus grandes, des retards de paiement, une paperasserie invasive qui contrôle leurs moindres prescriptions et tue. 

    Dans les hôpitaux, les urgences sont surchargées par la bobologie et l’on risque de laisser passer des maladies très graves.

    Quand on arrive en maison de retraite, le code est à l’intérieur car la plupart des pensionnaires cherchent à retourner chez eux. À leur entrée, on leur offre un plumier qui leur rappelle leur enfance et chaque rainure se décompose en jours et en heures pour ne pas oublier la pilule pour se réveiller, celle pour baisser la tension, celle pour l’audition, pour les urines, la constipation, les hémorroïdes et le sommeil. Ah ! j’oubliais la déprime, et les pilules contre les effets secondaires des précédentes.

    Il n’est pas rare de compter 10 à 12 médicaments alors que le plus souvent trois suffisent.

    Le tiers payant intégral aux bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’une couverture maladie complémentaire (ACS) à partir de juillet 2015 devra être supprimé. Il fait croire que la santé n’a pas de prix, d’où des abus déjà considérables alors que le déficit de l’assurance maladie est abyssal et s’aggrave régulièrement. 

    Ce tableau est sombre, je le reconnais, mais hélas réaliste ! Je vous donnerai dans ma prochaine lettre des propositions pour un avenir meilleur. 



    Professeur Henri Joyeux

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  • COMMENT ÉVITER UN CANCER DE L'ESTOMAC ?

    COMMENT ÉVITER UN CANCER DE L'ESTOMAC ?

     

    COMMENT ÉVITER UN CANCER DE L'ESTOMAC ?

     

    Le cancer de l’estomac est grave car, pour guérir le patient, le chirurgien peut être obligé de réaliser son ablation totale

    Un peu d’anatomie

    Ce cancer se développe dans la grande cavité gastrique et son diagnostic est souvent trop tardif. On distingue plusieurs zones dans l'estomac. En allant du haut vers le bas :

    1. la jonction entre œsophage et estomac qui possède une petite valve (pas très efficace) destinée à empêcher les aliments de remonter vers l’œsophage, donc le reflux gastro-œsophagien ;

    2. la grosse tubérosité, nommée fundus, encadrée par la grande courbure et la petite courbure ;

    3. l’antre gastrique et le pylore, ce dernier est une sorte de muscle sphincter qui s’ouvre quand la digestion a eu lieu pour laisser passer les aliments vers le duodénum puis l’intestin grêle.

    Ce cancer peut se localiser sous des formes très différentes, dans les 3 parties de l’estomac.

    • La jonction entre l’œsophage et l’estomac, on parle de cancer hiatal ou du cardia ou œso-gastrique, ou du tiers inférieur de l’œsophage, au niveau du passage de l’œsophage du thorax vers l’abdomen. Ce passage s’appelle hiatus oesophagien. Le diagnostic est fait suite à une gêne lors du passage des aliments qui se bloquent avant d’arriver dans l’estomac. Il s’agit d’une dysphagieaux solides, car les aliments liquides et les boissons passent encore facilement.

    • La grosse tubérosité, nommée aussi fundus, est vaste et se déploie quand l’estomac reçoit les aliments. Donc il peut s’y développer une tumeur de plus de 10 centimètres de diamètre, un adénocarcinome de l’estomac (forme la plus classique) ou une tumeur originale nommée GIST qui veut dire Gastro-Intestinal Stromal-Tumor. Le diagnostic est fait dans les deux cas à l’occasion de la recherche des causes d’une anémie, lors d’une gastroscopie qui découvre la tumeur plus ou moins volumineuse.

    • L’antre gastrique qui est la partie terminale de l’estomac, plus étroite, juste avant le pylore. A ce dernier niveau, le cancer se développe le plus souvent sur un ulcère qui dégénère en cancer. Il est découvert au niveau de la petite courbure de l’estomac, à l’occasion de la surveillance de cet ulcère connu qui ne cicatrise pas ou mal. Des prélèvements biopsiques réalisés au niveau de l’ulcération affirment le diagnostic, il s’agit bien d’un cancer gastrique.

    La forme de cancer microscopique qui se développe dans l’estomac est en général un adénocarcinome,à partir des cellules glandulaires normalement destinées à fabriquer les enzymes de la digestion. Une bactérie, nommée Helicobacter Pylori (HP), peut se loger et se multiplier dans l’estomac suite à de mauvaises habitudes alimentaires. Elle est responsable d’irritation ou d’inflammation plus ou moins aiguë qui peut favoriser la multiplication de cellules cancéreuses. Ces cellules sont le plus souvent glandulaires, mais peuvent être aussi les cellules lymphatiques du système de défense immunologique de l’estomac. Elles sont alors à l’origine d’un lymphome de l’estomac qui est une forme de cancer de l’estomac que l’on rencontre de plus en plus souvent.

    Le phénomène qui rend ces localisations cancéreuses difficiles à soigner est justement l’importance du système ganglionnaire immunologique autour de l’estomac, vers la rate, le foie et l’œsophage. Ce système normalement destiné à la défense de l’estomac est malheureusement vite atteint par les cellules cancéreuses. On parle de métastases ganglionnaires qui rendent le pronostic nettement plus péjoratif, ce qui impose des traitements plus lourds, chimiothérapie plus ou moins combinée à des anti-facteurs de croissance. Ces anti-facteurs de croissance tumorale sont choisis en fonction de l’étude immunohistochimique du tissu cancéreux de chaque patient. C’est pour cette raison que l’on parle dethérapie ciblée.

    Heureusement, la fréquence du cancer de l’estomac a diminué de plus de moitié, atteignant chaque année encore 9 000 personnes en France. Cette diminution depuis 30 ans est surtout due à la généralisation des réfrigérateurs. La consommation de conserves a aussi diminué, limitant les risques d'infection à l'Helicobacter Pylori. L’âge moyen de survenue est de 70 ans et touche les hommes dans 6 cas sur 10.
    Malheureusement du fait des mauvaises habitudes alimentaires, du tabac, des drogues et du stress qui se généralise on observe de plus en plus de personnes jeunes atteintes, y compris des femmes.

    Le cancer de l’estomac d’origine génétique existe, il est très rare, mais héréditaire

    Ce cancer est dû à la mutation du gène CDH1 sur le chromosome 17. En 10 ans, 39 familles, non apparentées apparemment, ont été identifiées. Chez les personnes porteuses du gène, le risque cumulé de cancer de l’estomac à l'âge de 80 ans est de 67 % pour les hommes et de 83 % pour les femmes, qui ont aussi un risque de 40 % de cancer lobulaire du sein. Le cancer infiltre et épaissit toute la paroi de l'estomac sans former de masse tumorale. Ce type de cancer est parfois désigné sous le vocable delinite plastique. Il est recommandé aux personnes qui ont dans leur famille un cas de patient jeune (moins de 40 ans) atteint de cancer de l'estomac, de se faire dépister.

    Les causes du cancer de l'estomac sont bien connues et différentes selon les localisations dans l’estomac

    Bien connaître ces causes permet de prévenir et donc de donner des conseils précis. Deux grandes causes sont identifiées : les mauvaises habitudes alimentaires, liées à une alimentation trop animale et à des temps de mastication trop courts qui font que les aliments ne subissent pas la première phase de la digestion dans la bouche avec la salive. Ces mauvaises habitudes participent à la colonisation et à la multiplication de l’Helicobacter Pylori dans la cavité gastrique. Dès 1994, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a reconnu Helicobacter Pylori comme un agent carcinogène certain (groupe I).

    La deuxième grande cause, ce sont les stress en tout genre de la vie moderne.

    • Au niveau de la jonction œso-gastrique, il s’agit le plus souvent d’une anomalie congénitale ou construite qui fait qu’une petite partie de muqueuse gastrique est ou s’est positionnée au niveau du tiers inférieur de l’œsophage. La rupture de la petite valve trop fine facilite le reflux gastro-œsophagien vers le haut. Ce reflux irrite et brûle lentement et sûrement pendant des années cette zone et la rend d’abord métaplasique (stade précancéreux). Le reflux est donc un important facteur de risque. Il doit être repéré et neutralisé aussi souvent que nécessaire, d’autant plus que les stress de la vie courante serrent le pylore, ce qui a pour conséquence d’empêcher l’estomac de se vider et favorise les reflux.

    • Au niveau de la grosse tubérosité gastrique, les causes sont mal connues en dehors de mauvaises habitudes alimentaires associées aux stress qui empêchent l’estomac de bien se vider quand il a terminé le travail de la digestion.

    • Quant à la tumeur nommée GIST (Gastro-Intestinal Stromal-Tumor), qui atteint l’estomac dans 60 % des cas, elle est observée aux USA chez 4 000 à 5 000 personnes chaque année, ce qui doit être à peu près le même chiffre en Europe. Cette tumeur est rarement observée avant 40 ans, surtout entre 50 et 80 ans. Seul le tabagisme semble en cause, auquel nous ajoutons les facteurs de croissance alimentaire - surtout présents dans les produits laitiers de vache -, ce qui est logique car ces tumeurs sont très sensibles aux anti-facteurs de croissance qui appartiennent aux progrès majeurs des thérapies ciblées. Un traitement spécifique anti-facteur de croissance peut faire littéralement fondre le GIST et même transformer une tumeur en ulcération.

    • Les cancers de l’antre gastrique ont tendance à obstruer l’estomac dans sa zone la plus étroite, ils se développent aussi au niveau de la petite courbure de l’estomac. Ils sont en général liés au stress, développés sur une ulcération qui fait suite à une gastrite inflammatoire chronique.

    Éviter les risques

    L’Hélicobacter pylori et les mauvaises habitudes alimentaires sont donc les premières en cause : la consommation excessive de viandes, de poissons fumés ou de sel augmente le risque de cancer gastrique. Le tabac évidemment est aussi en cause, supprimant le fonctionnement normal des papilles linguales qui ne goûtent plus les aliments et font que la phase buccale de la digestion ne se fait pas dans de bonnes conditions. Au tabac il faut ajouter aujourd’hui les drogues qui réduisent fortement les protections sur système immunitaire très fréquemment consommées par les jeunes.
    Notre livre Changez d’Alimentation (7e édition Rocher) donne tous les conseils utiles.

    Certaines maladies rares sont également des facteurs prédisposants : maladie de Biermier, maladie de Ménétrier, adénomes gastriques ou polypes adénomateux de l'estomac.

    Il faut enfin tenir compte de la génétique tout autant que de l’épigénétique. En effet, si l’un de vos ascendants directs a été atteint et traité pour un cancer gastrique, vous avez des risques d’avoir la même maladie pour au moins deux raisons. Il se pourrait que vous possédiez génétiquement l’expression d’un gène du cancer de l’estomac car vous avez à la fois les mêmes habitudes alimentaires que votre ascendant depuis l’enfance et d’autre part les mêmes types de stress. Vous risquez alors de développer le cancer 20 à 30 ans plus tôt que votre ascendant.

    La meilleure prévention alimentaire

    Changer ses habitudes alimentaires n’est pas si simple et peut nécessiter un suivi pendant le temps du changement, au moins trois mois. L’orientation alimentaire doit se faire vers plus de produits végétaux bio consommés si possible frais (4 à 6 fruits frais par jour longuement mastiqués) ou cuits à la vapeur douce [1] pour les légumineuses (pois-chiches, haricots, lentilles…).

    La consommation de produits animaux doit être significativement réduite, viande rouge, charcuteries, poissons fumés, produits laitiers en particulier de vache qui ne sont pas mastiqués et qui contiennent trop de facteurs de croissance. Il convient aussi de réduire la consommation de sel et d’éviter les aliments en conserve. (Voir notre livre Changez d’Alimentation – Ed ROCHER 2013)

    Pour les boissons, il faut évidemment supprimer tous les Sodas, Coca et autres boissons énergétiques, Redbull en particulier et les excitants classiques, café en excès, apéritifs et alcools forts trop souvent… Le ballon de vin en fin de repas et le chocolat au petit déjeuner ou au goûter restent indiqués. Les tisanes de thym, romarin, thé vert, sauge le matin et le soir de tilleul, verveine, camomille, achillée millefeuille sont excellentes pour l’hydratation et l’équilibre psychique et hormonal.

    Pour réduire les effets délétères du reflux gastro-œsophagien, il est important de ne pas inonder son estomac d’aliments trop solides, de ne pas se coucher immédiatement après les repas, mais au contraire de marcher pour faciliter la digestion.

    Pour réduire les brûlures œsophagiennes ou gastriques, on saura utiliser la Propolis, bien mastiquée s’il s’agit de gomme, ou sucée s’il s’agit de comprimés, capable à elle seule de prévenir et même de neutraliser l’Hélicobacter Pylori. Une belle économie pour la santé, preuve supplémentaire que l’apiculteur, comme l’agriculteur peuvent être les premiers acteurs de notre santé.


    L'arrêt du tabac est évidemment obligatoire, du jour au lendemain. Il sera d’autant plus facile que vous en comprendrez l’importance, plutôt que de passer par des patchs coûteux ou par la cigarette électronique qui vous maintiennent artificiellement dans l’addiction tabagique : vous supprimerez les pituites matinales (sécrétion provenant de l'estomac rendue le matin à jeun le plus souvent chez les personnes forçant sur l’alcool et tabagiques, signe d'une inflammation gastrique). Adieu à votre mauvaise haleine qui importune votre entourage et les mauvaises odeurs de cendriers. Vous retrouverez les goûts, les saveurs, les odeurs.., vous préviendrez en plus Alzheimer et Parkinson.., vous vous sentirez mieux dans votre tête et dans votre peau.

    Éviter et apprendre à neutraliser les stress n’est pas si facile, d’autant plus que nous traînons souvent depuis l’enfance un certain nombre de blessures psychologiques qui l’entretiennent.

    Elles sont très bien analysées par Lise Bourbeau dans son petit livre (chez Pocket Edition) « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », que je recommande pour tenter de mieux se connaître et essayer de régler, gérer la plupart des blessures de l’enfance qu’elle présente avec cet acrostiche : T.R.A.H.I. (Trahison, Rejet, Abandon, Humiliation, Injustice).

    Mon collègue très connu Christophe André, un des rares psychiatres ouvert au spirituel – il a fait des retraites chez les Bénédictins comme j’en ai fait chez les Jésuites – est devenu un grand spécialiste du bonheur. Ses livres – N’oublie pas d’être heureux, L’estime de soi sont heureusement largement diffusés. Il irradie une joie de vivre et des chemins de bonheur très nécessaires dans une société pessimiste.

    A ces dimensions psychologiques, j’ajoute donc la dimension spirituelle, celle du monde de l’invisible si bêtement et agressivement rejeté par le matérialisme envahissant, pourtant si importante pour l’équilibre de tout l’Être, quelle que soit la croyance. La spiritualité ou la recherche spirituelle de la personne, quelle qu’elle soit, n’est pas l’opium du peuple comme cela est encore dit trop souvent. Elle doit être respectée au même titre que les autres dimensions de la personne. Elle peut être le rempart ou, mieux, le buvard de l’angoisse et des stress de la vie moderne [2].

    Ainsi vous aurez le maximum de chances de ne pas développer un cancer de l’estomac.

    Bien à vous,


    Professeur Henri Joyeux

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  • medisite.fr

    7 choses que l'on ne vous dit pas sur la perte de poids


    Perte de cheveux, peau qui pend, rides, cicatrices... Perdre du poids n'est pas toujours si fantastique qu'on pourrait nous le faire croire. Surtout quand on choisit des méthodes trop restrictives. Voici la liste des inconvénients auxquels il faut parfois s'attendre, et comment les éviter avec Vanessa Bedjaï Haddad, diététicienne-nutritionniste.

     

    On perd d'abord du muscle, pas du gras !

    La première chose que l'on veut perdre en faisant un régime c'est la graisse. Mais attention : "Si on prive le corps d'énergie c'est d'abord la masse musculaire que l'on perd" prévient Vanessa Bedjaï-Haddad,diététicienne-nutritionniste. 

    Comment éviter ça ? Il faut adapter son régime "en mangeant suffisament d'aliment riches en protéines  et en limitant ceux qui sont trop riches en lipides".  Par exemple : des viandes et des poissons maigres. Il faut aussi faire un peu d'exercice physique, par exemple en marchant quotidiennement pendant 30 minutes ou en prenant les escaliers plutôt que l'ascenseur. C'est suffisant, pas besoin de soulever des haltères.

     

     

    Des cheveux qui tombent et des ongles cassants

    Au régime, on réduit généralement son alimentation et on se prive de certains aliments. Or, "si on ne garde pas une alimentation équilibrée, le corps va souffrir de carences et manquer de ce qu'il a besoin pour fonctionner" explique la diététicienne. Le dérèglement de l'organisme est tel que cela peut fragiliser les cheveux et entraîner leur chute. Les ongles peuvent par ailleurs se dédoubler et devenir cassants et le peau devenir sèche.

     

     

    Maigrir = peau qui pend

    On peut maigrir sans se sentir mieux dans son corps. C'est souvent le cas des femmes qui subissent une perte de poids importante. La graisse disparue laissant place à des pans de peau pendante au niveau des bras et du ventre.

    Pas de panique : "Cela n'arrive vraiment que pour les pertes de poids massives dépassant les 15 voire même 20 kilos", rassure Vanessa Bedjaï-Haddad,diététicienne-nutritionniste.

    Comment éviter ça ? "D'abord il faut s'assurer de manger assez de protéines pour que la peau reste collée aux muscles. Ensuite, il est préférable de pratiquer une activité physique pour raffermir la peau. Il faut aussi boire beaucoup d'eau et appliquer de la crème régulièrement pour bien l'hydrater."

     

     

    Régime = perte d'énergie et fatigue

    Un régime trop restrictif peut entraîner une perte d'énergie brutale. "Si on ne donne pas au corps ce dont il a besoin :glucides, , lipides, protéines, vitamines et minéraux alors il ne pourra pas fonctionner correctement, explique la diététicienne-nutritionniste Vanessa Bedjaï-Haddad. La fatigue ne sera pas seulement physique, mais aussi intellectuelle."

     

     

    Maigrir peut accélérer les rides

    Le fait de maigrir trop vite et de trop se priver peut entraîner l'élimination d'éléments précieux à l'organisme. Comme les antioxydants, par exemple. Ils aident à lutter contre les radicaux libres qui agressent notre peau tout au long de la journée. Leur perte accélère son vieillissement.

    Comment éviter ça ? Pour éviter l'apparition précoce des rides, il faut continuer à manger des aliments riches en vitamines A et E. Par exemple : deux à trois fruits frais (fruits rouges, agrumes...) ou sec (noix, noisettes...) par jour.

     

     

    By-pass, sleeve, anneau gastrique : d'énormes cicatrices

    Les chirurgies gastriques comme l'anneau, le by-pass ou la sleeve sont réservées aux personnes obèses et impliquent le plus souvent une perte de poids massive. Une fois tous les kilos perdus, les patients peuvent bénéficier d'une intervention de chirurgie esthétiquepour retirer l'excès de peau qui s'est décollé à cause de la graisse perdue. On n'y pense pas tout de suite lorsqu'on entame ce programme mais l'intervention est lourde et laisse des traces. "Les opérations &méliorent considérablement la silhouette mais laisse d'importantes cicatrices qui font comme un tablier de peau" prévient ainsi Vanessa Bedjaï Haddad,diététicienne-nutritionniste. Mieux vaut le savoir avant !

     

     

    On peut doubler son poids après

    Le risque quand on veut absolument maigrir c'est de se laisser convaincre par des méthodes trop restrictives. Au bout d'une semaine "la frustration morale est trop forte et on craque" résume Vanessa Bedjaï Haddad, diététicienne-nutritionniste. On se jette sur tout ce qu'il y a de pire et on reprend le double du poids perdu.

    Comment éviter ça ? "Il n'y a pas de mauvais aliments à éliminer. Pour perdre du poids, il suffit d'apporter au corps juste ce qu'il a besoin pour fonctionner, pas plus" explique notre interlocutrice. Il ne faut pas abandonner les féculents mais en manger un peu à tout les repas car ils permettent de ne pas avoir faim. Et si on a vraiment faim, on mange une poignée de céréales complètes ou deux petits carrés de chocolat.

     

     

    Sources

    Merci à Vanessa Bedjaï-Haddad, diététicienne-nutritionniste http://www.vbh-dieteticienne-nutritionniste.com/

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  • LA CUISSON IDÉALE POUR LA SANTÉ

    Quelle est la cuisson idéale pour la santé et obtenir les meilleurs goûts ?

     

    LA CUISSON IDÉALE POUR LA SANTÉ

    Telle est une des questions fréquemment posées lors de mes conférences au grand public. Je sais bien que mes réponses sont incomplètes, car je ne possède pas la technique sur le bout des doigts. Aussi ai-je demandé à mon épouse de répondre à cette importante question. En effet, trop cuire ou mal cuire les aliments, c’est détériorer leurs qualités nutritionnelles et c’est aussi perturber leur digestion et leur absorption par notre tube digestif.

    Christine Bouguet-Joyeux a publié deux livres qui abordent concrètement ce sujet : « Le Guide pratique de Gastronomie familiale – l’Art et le plaisir pour la Santé » et « Tout à la vapeur douce – 100 nouvelles recettes ».

    Elle publie début septembre un livre qu’elle a totalement illustré pour les enfants de 4 à 12 ans : « Je cuisine en chantant pour ma Santé », qui sera accompagné de chansons et comptines à chanter en famille.

    Je la remercie chaleureusement de son aide si précieuse, une des raisons de ma grande forme physique et psychique.

    Professeur Joyeux

    Que peut-on attendre de la cuisson idéale ?

     

    La cuisson idéale est sans aucun doute la cuisson à la vapeur douce, inférieure à 95/97°C. Elle réunit beaucoup d’avantages méconnus, tout en se faisant cataloguer comme « fade » ou « bouillie », ce qu’elle n’est évidemment pas.

    C’est le seul mode de cuisson qui respecte l’identité de l’aliment.

    C’est une cuisson efficace, rapide, protectrice, et qui nettoie les aliments de tous les toxiques, additifs et métaux lourds dûs aux modes de culture, à l’environnement, et aux techniques industrielles de préparation alimentaire.

    On peut tout cuire à la vapeur douce : légumes, légumineuses, céréales, viandes, poissons, pain, gâteaux… sauf les fruits qu’on doit toujours consommer frais sans cuisson.

    Mais il faut être attentif aux temps de cuisson car plus la durée s’allonge, plus la présence des vitamines diminue et plus les bons nutriments se dégradent. Une bonne cuisson est une cuisson courte, contrairement à la « chaîne du chaud ». Si vous conservez un aliment à 63°C seulement mais pendant des heures, la plupart des nutriments auront été détruits.

    L’identité de l’aliment, c'est sa couleur, son odeur, son goût et sa texture

    La couleur des vitamines, l’odeur des molécules aromatiques, la saveur des sels minéraux et la texture des fibres sont le reflet des qualités nutritionnelles des aliments. Ces qualités doivent rester les plus naturelles possible pour nous nourrir correctement et être bien assimilées. Elles ne doivent donc pas être dégradées par la cuisson.

     

    Attention aux excès de cuisson

    Un excès de cuisson change très vite les glucides complexes en sucres « rapides ». Il dégrade les acides gras ou les transforme chimiquement en molécules complexes. Quant aux protéines, elles se débobinent en acides aminés formateurs de sucre (on dit gluco-formateurs) qui constituent ce que j’appelle des sucres cachés.

    Tous ces nutriments transformés perturbent la digestion et le transit intestinal, ouvrent la voie aux dérèglements digestifs et, à long terme, aux maladies du métabolisme, tout en réduisant les défenses immunitaires. Plus grave est l’engrenage à long terme : ainsi plus on cuit, moins on supporte les crudités et les fruits frais, qui seuls peuvent rendre la santé à notre intestin malmené.

     

    Le « cuit-vapeur » révèle les plus grandes qualités de l’aliment à cuire

    La vapeur douce, obtenue dans une sorte de couscoussier à un seul étage, avec grille à larges trous et couvercle bombé, et que l’on remplit largement d’eau, va dès l’ébullition environner l’aliment, pénétrer à l’intérieur, le faire transpirer et évacuer les toxiques allergènes, et le cuire très rapidement.

    Le meilleur instrument de cuisson à la vapeur douce, qui répond à ces caractéristiques, a été mis au point par André Cocard dans les années 80 sur le modèle des appareils de cuisson asiatiques ou sud méditerranéens ; il l’a nommé Vapok. J’ai bien connu cet homme, champion de brevets en tout genre, qui a travaillé près d’un an au laboratoire. Il venait souvent chez nous, m’a très vite convaincue et beaucoup appris.

    Actuellement, deux cuit-vapeur de ce type et très performants sont disponibles sur le marché, leVitaliseur et le nouveau Vapok, et a été plus répandu depuis sous le nom de vitaliseur.

    Pour un maximum d’efficacité, il faut, à la manière chinoise, couper légumes ou viandes en petits morceaux, les étaler dans le tamis, couvrir, remuer, couvrir, et les enlever dès qu’ils sont juste cuits, craquants "al dente" : cinq minutes suffisent. La cuisson se termine par accumulation de chaleur interne alors que les aliments sont déjà sortis du cuit-vapeur et en cours d’assaisonnement.

     

    L’équation température-durée

    Il est très important de respecter l’équation température-durée pour les temps de cuisson. On peut cuire la plupart des aliments en cinq minutes, légumes, viandes et volailles coupées, légumineuses trempées depuis la veille (ce qui lance la germination et les enrichit en vitamines et phytohormones).

    Par contre, les céréales et les grains assimilés sont à mettre dans un bol en inox avec de l’eau : pour un volume de riz complet ou de sarrasin, il faut un volume et demi d’eau ; pour un volume de quinoa (que l’on doit rincer trois fois pour enlever les substances allergisantes) , un volume trois-quarts d’eau ; pour un volume de millet, deux volumes d’eau ; la durée est de 20 à 25 minutes selon la quantité, dans le tamis du cuit-vapeur avec le couvercle. Le résultat est étonnant, le riz ne colle pas et les grains sont parfaits et uniformément cuits, même pour du riz complet.

    Pour le poisson, il faut réduire l’ébullition au minimum, et le sortir dès qu’il blanchit et commence à se fractionner.

    Pain ou gâteaux cuiront en vingt à trente minutes selon volume, avec un maximum de moelleux, de légèreté et de digestibilité, surtout si vous remplacez le beurre par de l’huile d’olive douce, et utilisez des farines peu chargées en gluten…


    Le résultat final est très convaincant, tous les parfums préservés et révélés se fondent au moment où les différents ingrédients sont réunis et assaisonnés avec herbes, sel gris et huile d’olive, et épices à votre goût, dans une cocotte ou un plat. On ne recuit pas, on mélange, on couvre et on laisse fondre cinq minutes avant de servir. Les saveurs sont plus fines et délicates, il s’agit d’une véritable gastronomie qui stimule et restaure les sensations, n’alourdit pas la digestion, et rend à la fois le plaisir de créer des plats savoureux et magnifiques de couleurs naturelles, et celui de déguster avec un palais des saveurs retrouvé !

    Je vous souhaite un très bon appétit, et une bonne santé !



    Christine Bouguet-Joyeux

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  • passeportsante.net

    Comment interpréter le résultat de sa prise de sang ?

    COMMENT INTERPRÉTER LE RÉSULTAT DE SA PRISE DE SANG ?

    Prise de sang

    L'hématologie

     

    Glycémie, cholestérol, plaquettes… Vous venez de récupérer les résultats de votre prise de sang et en attendant votre rendez-vous chez le médecin, vous aimeriez y voir plus clair. PasseportSanté vous aide à déchiffrer vos analyses.

     

    1. Les hématies

    Les hématies, appelées aussi globules rouges, font partie des éléments figurés du sang. Elles assurent le transport des gaz respiratoires comme le dioxygène (O2) et le dioxyde de carbone (CO2).

    Le nombre moyen de globules rouges est de 4,6 à 6,2 millions /mm3 chez l'homme et de 4,2 à 5,4 millions /mm3 chez la femme.

    ► En cas d’anomalie :
    - Si il y a une augmentation du nombre de globules rouges, il s’agit d’une polyglobulie. Cette anomalie de la production des globules rouges peut provenir de deux mécanismes distincts:

    1) La maladie de Vaquez : elle est due à une anomalie des cellules-souches qui acquièrent des caractéristiques tumorales et qui prolifèrent. Il s’agit d’une maladie rare qui touche l'adulte d'âge moyen et dont l’espérance de vie se situe entre 12 et 15 ans après le diagnostic.
    2) L’hypoxie : elle consiste en une oxygénation insuffisante des tissus et provoque l’augmentation du taux d’hormone stimulant l’érythropoïèse. L’hypoxie se traduit par des céphalées, des vertiges, des acouphènes et une coloration rouge de la peau. Elle peut résulter de plusieurs facteurs : pneumopathie, cardiopathie congénitale, consommation excessive d’alcool ou de tabac, séjour en haute altitude ou encore port de vêtements trop serrés.

    - Si il y a une baisse du nombre de globules rouges, on parle d'anémie.

    L'anémie peut avoir plusieurs causes: hémorragies, défaut de production des globules rouges ou d'hémoglobine, destruction excessive des globules rouges.
    Elle peut se déclencher à la suite d'une carence alimentaire (dans la majorité des cas), de facteurs héréditaires, d'une maladie auto-immune (affection de la moelle osseuse, problèmes endocriniens), d'autres maladies (cancer, SIDA) et certains traitements médicaux. La production insuffisante de l'hémoglobine peut être la conséquence d'une carence en fer, en folates ou en vitamines B12.

     

    2. L'hématocrite

    L’hématocrite est le volume occupé par les hématies dans un volume donné du sang total.

    La valeur normale pour l’homme est de 40 à 52 %. Pour la femme, elle est de 37 à 48 %.

    L'hémoglobine est une protéine, dont la principale fonction est le transport du dioxygène dans l'organisme. Elle se trouve essentiellement à l'intérieur des globules rouges et est responsable de la couleur rouge du sang.

    La valeur normale est de 13.5 à 17.5 gr/dL chez l'homme et 12.5 à 15.5 gr/dL chez la femme.

    ► En cas d’anomalie :
    Pour la femme enceinte et l'enfant, les taux diminuent considérablement. De nombreuses pathologies peuvent être responsables d'anomalies de l'hématocrite et du taux d’hémoglobine (notamment l’anémie). Pour y voir plus clair, mieux vaut analyser les autres éléments hématologiques.

     

    3. Le Volume Globulaire Moyen

    Le VGM rend compte de la taille moyenne des globules rouges. Il permet notamment le diagnostic d’une anémie.

    Le taux normal du VGM est compris entre 80 et 95 fl.

    En cas d’anomalie :
    Si le taux est trop bas, on parle d’une microcytose. Cette anomalie est typique d’une anémie chronique causée par une carence en fer.

    Si le taux est trop élevé, on parle cette fois d’une macrocytose. On la retrouve lors d’une carence chronique en vitamine B12, en vitamine B9 ou en cas d’alcoolisme.

     

    4. CGMH et TCMH

    La CGMH (concentration globulaire moyenne en hémoglobine) correspond à la quantité d'hémoglobine comprise dans 100 ml de globules rouges.

    Sa valeur normale varie de 28 à 32 g/100 ml.

    La TCMH (teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine) correspond à la quantité de moyenne de l'hémoglobine comprise dans 1 globule rouge.

    ► En cas d'anomalie :
    Ces deux valeurs n'ont pas grand intérêt en terme de diagnostic. Un CCMH faible va simplement confirmer une hypochromie (manque de fer).

     

    5. Indice d'anisocytose

    L’indice d’anisocytose permet de mettre en évidence les différences de taille des différents globules rouges. S’il s’écarte des normes, il confirme souvent le diagnostic de l’anémie.

     

    Prise de sang

    Les leucocytes

    1. Les leucocytes

    Les leucocytes (globules blancs) sont des cellules du système immunitaire. Ils sont formés dans la moelle osseuse et sont présents dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes et certains tissus. Le nombre de leucocytes qui circulent augmente en cas d'infection ou de réaction inflammatoire, c’est donc pour cette raison que leur analyse est très utile.

    En cas d’anomalies :
    Trop de leucocytes peut correspondre à une inflammation ou beaucoup plus rarement à une leucémie.
    Une diminution de leucocytes peut évoquer certaines infections virales ou parasitaires, ainsi que l’anémie et certains cancers. Couplée à une diminution de globules rouges, elle apparaît en général dans le cas de maladies affectant la moelle osseuse (myélofibrose, anémie aplasique) ou duSyndrome d’Immunodéficience acquise (SIDA). Plus rarement, elle peut aussi résulter d’un manque en vitamine B12, d’une irradiation ou de l’usage de certains médicaments (antibiotiques, colchicine, médicaments pour la tension).

     

    2. Les polynucléaires neutrophiles

    Les polynucléaires (appelés désormais granulocytes) sont des globules blancs qualifiés de « non spécifiques »  car ils ne sont pas dirigés vers un seul antigène. Il en existe trois différents.
    Les polynucléaires neutrophiles sont des phagocytes, c'est-à-dire qu’ils sont capables d’avaler et de digérer les corps étrangers à l’organisme. On les retrouvera donc dans les zones d’inflammation.

    Leur nombre normal est de 1 800 à 7 000 /mm3 de sang.

     En cas d’anomalies :
    Les diagnostics possibles d’une diminution sont nombreux :
    - certaines infections virales ou parasitaires,
    - l’aplasie médullaire, l’hyperthyroïdie,
    - l’anémie par carence en fer, en acide folique ou en vitamine B12,
    - la leucémie aiguë, syndrome myélo-dysplasique,
    - l’agranulocytose d'origine toxique ou médicamenteuse, immunologique ou constitutionnelle.

    Ceux d’une augmentation le sont tout autant :
    - les infections bactériennes à germes pyogènes (streptocoques, staphylocoques),
    - maladies inflammatoires (Polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, …),
    - certaines parasitoses,
    - l’infarctus du myocarde,
    - le cancer,
    - la maladie de Hodgkin,
    - les désordres métaboliques: goutte, urémie, éclampsie, …
    - les syndromes myéloprolifératifs,
    - les hémorragies,
    - les intoxications: certains médicaments, benzène, radiations, …
    - la consommation excessive de tabac.

     

    3. Les éosinophiles

    Les polynucléaires éosinophiles ont pour rôle de s'attaquer aux parasites de l'organisme, sans les phagocyter : ils se fixent dessus, déversent leurs granules qui contiennent des enzymes destinées à les détruire.

    Pour une personne en bonne santé, le nombre de polynucléaires éosinophiles doit être inférieur à 500 /mm3 de sang.

    En cas d'anomalies:
    Si leur nombre augmente, cela est souvent dû à une maladie parasitaire (gale, helminthiases, …). D’autres causes sont toutefois possibles :

    - Les allergies (asthme, eczéma, urticaire, …),
    - Les leucémies et les cancers,
    - Les maladies de peau (pemphigus et polymyosite),
    - Les maladies inflammatoires (lupus, sarcoïdose, syndrome de Chur-Strauss).

     

    4. Les basophiles

    Les polynucléaires basophiles sont les globules blancs les plus rares. Ils activent la réaction inflammatoire et interviennent dans les réactions allergiques.

    Leur nombre excède rarement 100 /mm3.

    En cas d’anomalies :
    Un excès de polynucléaires basophiles est relativement rare et est difficile à interpréter. Il peut indiquer une réaction allergique, des maladies tumorales ou infectieuses.

     

    5. Les lymphocytes

    Les lymphocytes ont un rôle majeur dans le système immunitaire et sont impliqués dans la fabrication des anticorps.

    On estime que la proportion normale varie de 1000 à 4000 /mm3.

    En cas d’anomalies :
    Leur augmentation se constate dans beaucoup de maladies virales (coqueluche, oreillons, brucellose, grippe etc...) et bactériennes, la mononucléose mais aussi dans les leucémies.
    Au contraire, leur diminution traduira plutôt une aplasie médullaire, des déficits immunitaires congénitaux, ou encore la maladie de Hodgkin.

     

    6. Les monocytes

    Les monocytes sont des globules blancs qui évoluent en macrophages ou cellules dendritiques. Il s’agit des cellules les plus grandes qui circulent dans le sang.

    Pour un individu en bonne santé, leur nombre varie de 160 à 1000 /mm3.

    En cas d’anomalies ?
    Leur nombre augmente dans certaines maladies comme la mononucléose, suite à une anémie ou dans le cas d’infections chroniques (comme la chlamydiose).

     

    Prise de sang

    Les plaquettes

    1. Les plaquettes

    Les plaquettes ont un rôle très important dans la coagulation. Ce sont elles qui permettent d’arrêter les hémorragies.
    Une numération normale des plaquettes chez une personne en bonne santé se situe entre 150 000 et 400 000 /mm3.

    En cas d’anomalies :
    Lorsque le taux est trop bas, les risques d’hémorragie sont plus importants. Un tel taux peut orienter vers une pathologie maligne, témoigner de la gravité d'une maladie habituellement bénigne ou engager le pronostic vital. Les pathologies les plus fréquentes entraînant un taux trop bas sont les leucémies aiguës, les lymphomes, les métastases et la myélofibrose.
    Lorsque le taux est trop élevé, les risques de thrombose sont réels. Cela peut témoigner de maladies de la moelle osseuse ou de facteurs variés :

    1. Une maladie inflammatoire,
    2. Une carence en fer,
    3. Une asplénie et splenectomie,
    4. Un cancer,
    5. Un stress important,
    6. Une dépression.

     

    2. La vitesse de sédimentation

    La vitesse de sédimentation du sang est une mesure non spécifique de l'inflammation. Elle ne permet pas un diagnostic précis mais est très simple à réaliser.
    Elle est de quelques millimètres par heure chez une personne normale.  Elle ne devrait pas excéder 15 chez les hommes et 20 chez les femmes.

    En cas d’anomalies :
    Elle est augmentée en cas d’inflammations (infections, rhumatismes, certaines parasitoses, cirrhoses, artérite temporale ou maladie de Horton, ...) et peut être également élevée en cas d'anémie ou de grossesse.

     

    Prise de sang

    Les lipides

    1. Les triglycérides

    Les triglycérides sont des lipides qui proviennent des graisses alimentaires et de la synthèse du foie. Ils sont stockés dans le tissu adipeux et constituent une réserve d’énergie facilement mobilisable en cas de besoin.

    Leur valeur théorique se situe entre 0,40 à 1,50 g/l de sang.

    En cas d’anomalies :
    Si la valeur des triglycérides se situe au-delà de 1,50 g/l, elle traduit une hypertriglycéridémie. Elle peut être génétique ou conséquente à un certain nombre de facteurs :

    - la consommation d'alcool (une des causes les plus importantes)
    - le tabagisme
    - l'utilisation de contraceptifs oraux
    - l'obésité
    - les diabètes mal équilibrés et les régimes riches en sucre
    - l’insuffisance rénale et les pancréatites aiguës
    - le troisième trimestre de la grossesse.

     

    2. Le cholestérol

    Le cholestérol est le précurseur des acides biliaires, des hormones stéroïdes et de la vitamine D3. C'est un composant indispensable des membranes cellulaires au sein desquelles il joue un rôle important pour la fluidité, la stabilité et la perméabilité.
    Un quart environ du cholestérol de l'organisme provient de l'alimentation et trois quarts sont synthétisés (environ 1 g/jour) par le foie et l’intestin.

    La valeur normale se situe entre 1,5 et 2,5 g/l (3,87 à 6,45 mmol/l) mais elle dépend de l’âge, du sexe (plus bas chez la femme), des saisons et du régime alimentaire.

    En cas d’anomalies :
    Un taux trop élevé traduit la majorité du temps un apport alimentaire trop riche en graisses saturées. Plus rarement, elle peut être due à une hypothyroïdie, un syndrome néphrotique, un diabète sucré, des cirrhoses biliaires, ou un traitement par antiprotéases.
    Le troisième trimestre de la grossesse induit aussi un taux élevé de cholestérol.

    Dans tous les cas, il faut savoir qu’il existerait une corrélation entre le taux de cholestérol sanguin et le risque de survenue de maladies cardio-vasculaires.

     

    3. Le LDL

    Le cholestérol LDL est un groupe de lipoprotéines qui transportent le cholestérol (entre autres) dans le sang et à travers le corps pour les apporter aux cellules. Il est très majoritairement admis que des taux importants de LDL plasmatiques conduisent au dépôt de cholestérol dans la paroi des artères sous forme de plaque d'athérome; elles seraient donc un facteur de risque des maladies cardiovasculaires.

    La valeur des LDL serait considérée comme normale si elle est comprise entre 0,9 g/L et 1,58 g/L.

    En cas d’anomalies :
    Le taux de LDL augmente dans les cas suivants :

    - âge (plus de 50 ans)
    - grossesse au troisième trimestre
    - hypercholestérolémies familiales (type monogénique)
    - régime riche en graisses saturées
    - contraceptifs oraux et tabagisme, etc…

    Il diminue dans les cas suivants :

    - utilisation de certains médicaments
    - régime végétarien
    - hyperthyroïdie, hépatite, cirrhose, malnutrition

     

    4. Le HDL

    Le cholestérol HDL est un groupe de lipoprotéines responsables du transport du cholestérol vers le foie où il sera éliminé. Ceci permet d’éviter l’accumulation de cholestérols dans les vaisseaux, et par la même occasion les risques de maladies cardio-vasculaires. C’est pour cela qu’on l’appelle « bon cholestérol ».

    Les valeurs normales pour l’homme sont de 0,4 à 0,5 g/l et pour la femme de 0,5 à 0,6 g/l.

    En cas d’anomalies :
    Le cholestérol HDL augmente avec :

    - l’activité physique
    - la consommation très modérée d’alcool
    - l’alimentation

    Il diminue avec les facteurs suivants :

    - le tabagisme
    - l’utilisation de progestatifs
    - les surcharges pondérales
    - le diabète sucré

     

    Prise de sang

    La glycémie

    La glycémie  est la concentration de glucose dans le sang, ou plus exactement dans le plasma sanguin.
    La régulation de la glycémie fait intervenir des hormones (insuline, glucagon) ainsi que divers organes (pancréas, foie, rein).
    Les valeurs de glycémie varient selon l’état nutritionnel et l’âge.

    Une glycémie à jeun est considérée normale si elle est comprise entre 0,74 g/l et 1,06 g/l (4,04 et 5.83 mmol/l) avec une moyenne de 0,83 g/l (4.565 mmol/l).

    En cas d’anomalies :
    Une glycémie trop basse est révélatrice de plusieurs causes :

    - La prise d’alcool (la plus fréquente)
    - L’anorexie ou la dénutrition
    - La prise de certains médicaments (comme l’insuline)
    - Des pathologies endocriniennes
    - Des métastases hépatiques
    - Une insuffisance surrénalienne et hypophysaire.

    Une hyperglycémie est le symptôme révélateur du diabète.  Elle entraîne une détérioration des vaisseaux sanguins et des nerfs, et donne lieu à de nombreuses complications.

     

    Martin Lacroix

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  • santenatureinnovation

    Ce qui arrive dans votre corps

    30 mn après avoir bu un Coca


     
     
    Ce qui arrive dans votre corps 30 mn après avoir bu un Coca

    Soleil, chaleur, gorge sèche. Votre main se referme sur la canette en fer-blanc, glacée, et constellée de petites gouttes d’eau. Vous faites pivoter l’anneau du couvercle… « Pshhht ! », c’est le soulagement. Le liquide pétillant s’écoule à flots dans votre gorge. Le gaz carbonique vous monte au nez,vous fait pleurer, mais c’est si bon ! Et pourtant…

    Une dizaine de minutes plus tard

    La canette vide, vous avez avalé l’équivalent de 7 morceaux de sucre ! [1] En principe, vous devriez vomir d’écœurement [2] Mais l‘acide phosphorique contenu dans la boisson gazeuse masque le sucre par un goût acidulé, donnant ainsi l’illusion de désaltérer. [3]

    Après une vingtaine de minutes

    Votre taux de sucre sanguin augmente brutalement, mettant une première fois votre organisme à l’épreuve.Votre pancréas s’emballe, sécrète de l’insuline en masse. Celle-ci est malgré tout vitale, elle seule peut permettre de transformer l’énorme surplus de sucre que vous avez dans le sang en graisse, ce que votre corps est mieux capable de supporter. En effet, il peut stocker la graisse, certes, sous forme de bourrelets disgracieux, mais provisoirement inoffensifs, tandis que le glucose est pour lui un poison mortel lorsqu’il est en haute dose dans le sang. Seul le foie est capable de stocker le glucose mais sa capacité est très limitée.

    Après une quarantaine de minutes

    La grande quantité de caféine présente dans le Coca est entièrement absorbée par votre corps. Elledilate vos pupilles et fait monter votre pression sanguine. Au même moment, les stocks de sucre dans votre foie saturent, ce qui provoque le rejet du sucre dans votre sang.

    Après ¾ d’heure

    Votre corps se met à produire plus de dopamine. Il s’agit d’une hormone qui stimule le « centre du plaisir » dans le cerveau. Notez que la même réaction se produirait si vous preniez de l’héroïne. Et ce n’est pas le seul point commun entre le sucre et les drogues. Le sucre peut également provoquer une dépendance. A tel point qu’une étude a démontré que le sucre était plus addictif que la cocaïne. [4] Ce n’est donc pas un hasard si « l’accro » qui s’apprête à boire son Coca est aussi fébrile qu’un narcomane en manque.

    Après 1 heure

    Vous entrez en chute de sucre (hypoglycémie), et votre niveau d’énergie, aussi bien physique que mental, s’effondre. Pour éviter cette cascade de catastrophes, la seule véritable solution est de boire de l’eau.

    « Je ne suis pas une plante verte ! »

    Il est difficile de se remettre à boire de l’eau quand on s’est habitué pendant des années à des boissons sucrées ou du moins composées (café, thé, vin, bière…). On croit ne plus pouvoir se contenter du goût fade de l’eau. « Je ne suis pas une plante verte ! » ; « L’eau, c’est pour les bains de pied ! » s’amuse-t-on à dire à table en empoignant la bouteille de vin rouge. En réalité, le mal est souvent plus profond qu’une affaire de goût. Les personnes qui rechignent à boire de l’eau sont souvent des personnes qui n’ont pas vraiment soif. Et si elles n’ont pas soif, c’est parce que, généralement, elles manquent d’exercice physique. Lorsque vous avez bien transpiré, au travail ou au sport, boire plusieurs verres d’eau n’est pas seulement une nécessité – c’est un suprême plaisir.  

    Pourquoi arrêter le Coca

    Réfléchissez-y. Après l’effort, vous pouvez aussi avoir envie de boire un Coca-Cola ou une bière bien fraîche, mais vous vous rendrez compte que cela ne vous procure pas un plaisir aussi intense que l’eau.  Mais il n’y a pas que le plaisir. Boire de l’eau réduira votre consommation de toutes les substances néfastes qu’on trouve dans les sodas, à commencer par :

    • l’acide phosphorique, qui interfère avec le métabolisme du calcium, et cause de l’ostéoporose ainsi qu’un ramollissement des dents et des os ;
    • le sucre, facteur de diabète, maladies cardiovasculaires, inflammation chronique, arthrose, cancer ;
    • l’aspartame : il y a plus de 92 effets secondaires liés à la consommation d’aspartame, dont les tumeurs cérébrales, l’épilepsie, la fragilité émotionnelle, le diabète ;
    • la caféine, qui provoque tremblement, insomnie, maux de crâne, hypertension, déminéralisation et perte de vitamines.

    Sans compter que l’acidité du Coca-Cola est désastreuse pour les dents. Avez-vous déjà remarqué comme vos dents sont râpeuses après avoir bu du Coca-Cola ? Plus acide que le jus de citron, il peut-être utilisé pour décaper les pièces en métal (faites l’expérience de laisser une pièce sale de 50 centimes pendant une demi-heure dans un verre de Coca). L’émail de vos dents devient poreux, jaunâtre, grisâtre lorsque vous buvez souvent du Coca-Cola et c’en est la conséquence. Inutile enfin, de parler des effets sur l’obésité : surtout chez les enfants, la consommation de sodas augmente le risque de 60 %. Il n’y a aucune bonne raison de faire boire des sodas à vos enfants, sauf si vous voulez

    • augmenter leur risque de diabète ;
    • augmenter leur risque de cancer ;
    • leur créer une dépendance au sucre.

     

    Alors voilà une bonne source d’économies en ces temps difficiles : ne plus laisser aucune boisson sucrée franchir le seuil de votre maison. Et réapprendre à boire de l’eau : commencez votre journée par boire un grand verre d’eau, avant même le petit-déjeuner. Vous ferez un merveilleux cadeau à vos reins, eux qui travaillent si dur à nettoyer votre sang toute la journée. Ils seront plus sains, plus propres, et vous vous sentirez en meilleure forme.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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  • S'ENDORMIR SANS SOMNIFÈRE

    Comment faire pour s'endormir sans somnifère ?

    S'ENDORMIR SANS SOMNIFÈRE

     

    « Si tous nos médicaments étaient balancés au fond des océans,
    cela ferait le plus grand bien à l'humanité - et le plus grand mal aux poissons
    ».


    Dr Oliver Wendell Holmes – Discours devant The Medical Society of Massachusetts – 1860

    Le sommeil de la personne âgée en question

    Qui, parvenu à un certain âge, ne se pose pas cette question ? Le danger, c'est d'en parler à son médecin ou à son pharmacien. Ils ont tout ce qu'il vous faut : une batterie de somnifères, d'anxiolytiques ou d'antidépresseurs selon les causes qu'ils apprécient un peu trop rapidement en général. Les Français sont parmi les premiers consommateurs au monde, utilisant 3 à 5 fois plus de somnifères que les autres peuples européens. La consommation est très élevée chez les personnes âgées. On leur serine tout le temps qu'il est indispensable de bien dormir, donc elles ne supportent pas de ne pas s'endormir rapidement et de se réveiller plusieurs fois dans la nuit.

    Pourtant, comme le dit la Haute Autorité de Santé (HAS) :

    « vieillir s'accompagne d'une évolution physiologique qui change l'organisation temporelle et la qualité du sommeil. La personne âgée dort moins la nuit, son sommeil est fractionné, parfois avec une ou plusieurs siestes dans la journée, et se répartit donc différemment sur l'ensemble des 24 heures. Chez beaucoup de personnes, cela induit un sentiment de « mal dormir », ce ressenti les poussant à se plaindre d'insomnie sans que cela en soit réellement une. »


    Aujourd'hui, en France, près d'un tiers des personnes de plus de 65 ans, soit près de 3,5 millions de personnes, et près de 40 % des plus de 85 ans consomment de façon régulière des somnifères. Or, plus de la moitié de ces traitements ne seraient pas utiles, car les vraies insomnies sont rares chez ces personnes.

    Attention aux somnifères trop largement consommés

    Sachez d'abord que certains somnifères (on ne sait pas très bien lesquels) peuvent augmenter les risques de mort précoce. Ils endorment trop profondément ! Ce n'est pas une blague. La molécule est-elle responsable de cette mort en plein sommeil ou bien est-ce la maladie qui crée l'insomnie qui est responsable de la mort ?

    Une étude américaine publiée par le British Medical Journal Open rapporte que les hypnotiques induiraient une augmentation de la mortalité. Même pris très occasionnellement, ils augmenteraient le risque de mort précoce et aussi de cancers. Le Dr Daniel Kripke et ses collaborateurs ont étudié 10 500 volontaires âgés en moyenne de 54 ans, suivis durant deux ans et demi. Durant cette période, ils ont pu recourir – régulièrement ou occasionnellement – à un ou des médicaments hypnotiques : des benzodiazépines [1] ou des dérivés tels que le zolpidem, l'eszopiclone ou le zaleplon, mais aussi des barbituriques [2] ou des sédatifs antihistaminiques utilisés dans les allergies. Il existe, on le voit, une très large variété de médicaments pour dormir…

    Ce groupe de patients a été comparé à une seconde cohorte, composée de 23 500 sujets ne prenant aucun médicament pour dormir. Ces volontaires présentaient les mêmes caractéristiques d'âge, de sexe et d'hygiène de vie que la population étudiée. Leur état de santé, leur poids et leur origine ethnique ont également été pris en compte. La seule différence entre les deux groupes était donc dans la consommation de médicaments hypnotiques.

    Les résultats sont édifiants : « À partir de 18 prises de ces médicaments sur une année, le risque de décès prématuré est multiplié par 3,5 ». Ce risque augmenterait avec la quantité d'hypnotiques consommés. En effet, entre 18 et 132 prises par an, le risque de décès serait quadruplé, voire quintupléau-delà de ce chiffre. Les utilisateurs d'hypnotiques à hautes doses verraient également leur risque de cancers – tous types confondus – accru de 35 %.

    Mon excellent collègue neurologue et directeur du laboratoire du sommeil au CHU de Montpellier, le Pr Yves Dauvilliers, reste prudent. Il regrette notamment que « les auteurs ne précisent pas la pathologie sous-jacente ayant conduit à la prise de traitements, une insomnie primaire, une insomnie avec dépression, une insomnie avec anxiété… Qu'en est-il de la somnolence associée ? Ces éléments sont majeurs pourtant pour préciser la responsabilité respective des médicaments » . Reste donc à déterminer les causes de mortalité chez les sujets exposés aux hypnotiques !

    À ses yeux, ces résultats « constituent néanmoins un argument supplémentaire pour réévaluer régulièrement le rapport bénéfice/risque de ces molécules dans la prise en charge des troubles chroniques du sommeil ».

    La HAS a étudié les troubles et plaintes autour du sommeil car « ils sont très souvent le signe d'alerte sur d'autres pathologies qui ne doivent pas être occultées et qui nécessitent une prise en charge spécifique : douleurs nocturnes, problèmes urinaires, apnée du sommeil, mouvements périodiques des jambes, dépression. »

    L'HAS recommande, face à des troubles du sommeil, de rechercher les causes pour poser ou non un diagnostic d'insomnie : agenda du sommeil, questionnaire du sommeil, recommandations pour la prise en charge des troubles du sommeil chez l'adulte.

    Comment réduire et stopper naturellement la consommation de somnifères ?

    Il s'agira ensuite d'accompagner le patient vers la baisse ou l'arrêt progressif des somnifères prescrits en excès. En effet, il ne faut pas arrêter d'un coup. C'est le moment de changer les habitudes alimentaires, en mangeant moins le soir, en évitant la viande rouge (steak, charcuterie dont jambon…) qui augmenterait le travail de la digestion reculant l'endormissement.

    Une bonne soupe avec des légumes cuits al dente à mastiquer, une bonne salade arrosée d'huile d'olive extra-vierge, un petit morceau de fromage de chèvre ou de brebis, un fruit de saison longuement mastiqué, sans oublier un ballon de bon vin BIO sans trop de sulfites.

    Attention aux seins qui poussent chez les hommes

    Il m'est arrivé de voir et traiter plusieurs hommes atteints de gynécomastie (formation anormale d'un petit sein), dont 3 d'entre eux avaient une forme cancéreuse.

    Dans ces cas-là on retrouve par un interrogatoire serré la prise d'hypnotiques associés ou non au tabagisme. En effet tous les médicaments du sommeil, de l'anxiété, de la déprime ont pour conséquence indirecte d'être hyperprolactinémiants. Cela signifie qu'ils stimulent de la part du chef d'orchestre de nos glandes hormonales à la base du cerveau, l'hypophyse, une sécrétion excessive de prolactine.

    C'est l'hormone de la lactation chez la femme après l'accouchement et la délivrance du placenta. Cette hyperprolactinémie joue le rôle de facteur de croissance au niveau du ou des mamelons de l'homme et construit une petite glande mammaire parfaitement palpable – gênant esthétiquement l'homme qui se demande ce qui lui arrive – et visible en mammographie. Au début bénigne, elle peut dégénérer sous forme de cancer du sein chez l'homme. On observe 500 nouveaux cas en France chaque année. Face à cette anomalie, l'arrêt brutal du somnifère, suite à l'explication claire des effets négatifs des médicaments du sommeil – jamais expliqués préalablement au patient – ne trouble absolument pas le sommeil [3].

    Trois plantes pour mieux dormir

    Evidemment, dans la soirée mieux vaut éviter les excitants : café, thé, alcool fort et la télé avec ses émissions ou films stupides qui apportent si peu à notre culture.

    N'hésitez pas à solliciter les plantes ! J'aimerais vous en présenter trois réputées pour soigner l'insomnie : l'aubépine, le tilleul, la valériane.

    1. L'aubépine pour détendre votre corps

      Déjà utilisée dans la Grèce antique, l'aubépine est aujourd'hui recommandée partout en Allemagne.

      Elle contient des flavonoïdes et des procyanidines qui agissent comme antioxydants et régularisent le rythme cardiaque. C'est la conclusion rendue par le groupe Cochrane qui a fait la synthèse d'études cliniques menées sur des milliers de sujets soignés à l'aubépine [4].

      L'aubépine vous aide à vous détendre en soulageant votre cœur – surtout si vous faites de l'hypertension. Votre rythme cardiaque diminue, votre respiration ralentit. Votre corps est alors au repos, ce qui favorise l'endormissement.

    2. Le tilleul comme sédatif

      Depuis toujours, les fleurs de tilleul sont consommées en infusion contre la fatigue nerveuse et l'insomnie. Autrefois, on faisait prendre un bain d'eau infusée au tilleul aux enfants surexcités pour les calmer avant de dormir.

      Le tilleul agit, tout comme l'aubépine, sur le système cardiaque : en empêchant l'hypercoagulation sanguine et le rétrécissement des artères.

    3. La valériane améliore la qualité du sommeil

      La valériane est recherchée pour ses racines. De nombreuses études ont démontré l'activité de la valériane sur le système nerveux central : elle est relaxante, sédative et spasmolytique – c'est-à-dire qu'elle agit contre les spasmes musculaires.

      La valériane réduit le temps d'endormissement et améliore la qualité du sommeil. Ceci a été démontré par une étude contrôlée par placebo [5]. Le groupe recevant de la valériane a rapporté une accélération de l'endormissement. Par ailleurs, des enregistrements des ondes cérébrales pendant le sommeil ont confirmé que la valériane améliorait la structure du sommeil.

      Il est nécessaire de prendre la valériane pendant au moins 2 à 3 semaines avant d'en ressentir les effets.

    Si vous cherchez d'autres plantes efficaces contre l'insomnie, je vous recommande d'essayer la camomille et le houblon.


    Voici enfin deux conseils originaux et agréables pour vous endormir :

    1. Les produits de la ruche efficaces, sans danger et délicieux

      Une demi-heure avant le coucher, déposer un peu de miel dans les creux sous la langue, sans avaler. L'absorption se fera sous la langue. Le fructose du miel (surtout d'acacia ou de châtaignier) va déclencher la salivation qui va liquéfier le miel, lequel va descendre tranquillement vers l'œsophage. Pas de risque de carie.

      Les oligoéléments dont zinc, cuivre, lithium, et surtout le Tryptophane sont absorbés sous la langue. Le Tryptophane est un acide aminé essentiel que le corps ne peut fabriquer et qui est contenu en petite quantité dans le miel. Il est à la base de la formation d'un neurotransmetteur, la sérotonine, puis de la mélatonine, qui favorisent la détente et l'endormissement. Point besoin de médicaments, sous forme de Tryptophane ou de Mélatonine.

      En plus si vous avez pris de la gelée royale le matin comme stimulant, elle agira encore le soir grâce, elle aussi, au Tryptophane. J'explique l'intérêt pour la santé de tous les produits de la ruche dans le livre « Les Abeilles et le chirurgien » (2ème édition, Le Rocher 2014).

    2. L'Omégachoco, à raison de quelques carrés entre la gencive et la joue

      L'Omégachoco est un chocolat que je vous ai déjà recommandé au sujet de la prévention de l'Alzheimer. Il allie du cacao bio à 70 % de concentration et les oméga-3 présents dans la graine de lin. Les insomniaques retrouvent le sommeil en mangeant 4 à 6 carrés d'Omégachoco le soir, une heure avant le coucher.

      Il existe en effet une relation positive entre le taux de sérotonine et le taux d'acides gras essentiels, les oméga-3. Les acides gras oméga-3 réduisent la production de certaines substances par l'organisme, comme les prostaglandines. En excès, ces dernières contribuent au vieillissement des neurones et nuisent à la transmission des messagers chimiques du cerveau. Cela peut évidemment perturber le sommeil.

    À noter que pour maximiser l'effet des oméga-3 dans l'organisme, il faut éviter l'excès d'oméga-6, d'acides gras saturés et de gras trans. Donc, n'oubliez pas avant de vous endormir de placer au moins un demi-carré d'Omégachoco entre la gencive et la joue. Vous vous endormirez doucement, votre palais des saveurs envahi des 7 molécules formidables de ce chocolat, en plus des oméga-3 :

    • la Théobromine = euphorisant ;

    • la Théophylline pour la respiration ;

    • la Sérotonine, neurotransmetteur du sommeil et du bien-être ;

    • la Phényléthylamine et la Tyramine qui stimuleront l'activité cérébrale de vos rêves ;

    • le Salsolinol antidépresseur ;

    • l'Anandamide qui signifie en Sanscrit « béatitude » [6].

    Bonnes nuits pour un repos bienfaisant.

     

    Professeur Joyeux

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    CHLAMYDIAE : L'INFECTION SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE

    QUE VOUS AVEZ PEUT-ÊTRE ATTRAPÉE

     

    CHLAMYDIAE : UNE INFECTION SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE

     

    De toutes les infections sexuellement transmissibles, l'infection à Chlamydia trachomatis est aujourd’hui la plus fréquente chez les jeunes Européens. En effet, elle affecterait désormais environ 10% des femmes (contre 4% il y a dix ans) et 5% des hommes... sans que les unes ou les autres le sachent la plupart du temps. La contamination se fait généralement dès le début de la vie sexuelle. Ainsi, près d’une femme atteinte sur deux est infectée dès son premier rapport sexuel ! Certains facteurs étant susceptibles de favoriser cette contamination, comme une contraception mal dosée ou une mycose génitale négligée ou mal traitée.
     

    La bactérie en cause, Chlamydia trachomatis, n'est pas vraiment une bactérie. Il s'agirait plutôt d'un parasite à mi-chemin entre le comportement d'un virus et d'une bactérie. Chlamydia se développe essentiellement au niveau de la muqueuse de l’urètre dans les deux sexes et du col de l’utérus chez la femme.
    En général, l’infection est sournoise car elle ne génère que très peu de symptômes gênants. Toutefois, elle peut être suspectée :

    • chez l’homme, à l’occasion de brûlures à la miction ou d’un petit écoulement en dehors de celle-ci. Mais les signes peuvent se réduire à de simples picotements !
    • chez la femme, à l’occasion d’une infection urinaire, ou d’une mycose vaginale, surtout si les symptômes persistent malgré un traitement apparemment adapté. Ou encore lors d’une consultation pour douleurs pendant l’acte sexuel.

    On s'en aperçoit souvent trop tard

    Les Chlamydiae n'endommagent pas directement les tissus, mais provoquent une réaction inflammatoire qui jugule l'infection aussi longtemps que les bactéries subsistent dans l'organisme. Cette composante inflammatoire de la réaction immunitaire n'est pas toujours spectaculaire, mais si elle perdure, il peut y avoir des dommages à long terme. Toute chlamydiose urogénitale augmente par exemple le risque d’occlusion des trompes utérines de 20% et celui de grossesse extra-utérine de 10%.
    L’infection ne se révèle bien souvent que par une de ses complications qui sont multiples. Il peut s’agir :
    • d'une épididymite (infection du petit organe cylindrique situé derrière chaque testicule);
    • d’une prostatite chez l’homme;
    • d’une endométrite (infection du corps utérin);
    • d’une salpingite (infection des trompes de Fallope) chez la femme : la fièvre est alors souvent supérieure à 38°C et les douleurs intenses;
    • d'une rectite (inflammation du rectum);
    • d'une maladie de Nicolas-Favre (ulcération de la région génitale, disparaissant spontanément et suivie par une atteinte inflammatoire et douloureuse des ganglions lymphatiques inguinaux du côté où siégeait le chancre) dans les deux sexes.
    Les complications peuvent concerner un autre lieu que la sphère urogénitale :
    • angine,
    • trachome (kérato-conjonctivite susceptible d’entraîner la cécité, mais rares sous nos climats),
    • en 2014, des chercheurs de l'Institut Max Planck ont mis en évidence une relation entre les infections à Chlamydia et les cancers abdominaux.

    Enfin, des syndromes complexes peuvent apparaître comme ceux de Fiessinger-Leroy-Reiter (caractérisé par la survenue simultanée d’une urétrite, d’une atteinte poly-articulaire et d’une conjonctivite, le plus souvent dans un cadre fébrile et affectant essentiellement les personnes appartenant au groupe cellulaire HLA B27) et de Fitz-Hugh-Curtis (inflammation fébrile des tissus au voisinage du foie, souvent à la suite d’une IVG).
    Le dépistage est donc essentiel. Il repose essentiellement sur la recherche de la bactérie au sein des cellules de la muqueuse urinaire. Du fait du caractère insidieux de l’infection, il est recommandé pour tout jeune adulte ayant une vie sexuelle de réaliser deux dépistages par an.

     

    Le syndrome inflammatoire pelvien (SIP) : attention aux premiers signes

    Les femmes se plaignent souvent de la combinaison de deux ou plusieurs signes parmi les suivants :
    • une douleur du bas-ventre évoluant depuis déjà quelques jours, dont la localisation n’est pas toujours facile à préciser;
    • des douleurs lors des nouveaux rapports;
    • des pertes vaginales différentes par leur aspect, leur abondance et leur odeur de la glaire;
    • parfois un saignement menstruel en dehors de la période prévue des règles;
    • des douleurs en urinant ou en allant à la selle;
    • de la fièvre, voire des frissons.

    L’intensité de chacun de ces signes est extrêmement variable d’une femme à l’autre, mais l’association de seulement deux d’entre eux doit immédiatement alerter car il peut s’agir d’un syndrome inflammatoire pelvien (SIP) dont la chlamydiose et la gonococcie sont les premières responsables. Toute suspicion de SIP doit amener à consulter rapidement, non seulement pour se débarrasser et guérir de l’infection, mais aussi pour éviter de propager celle-ci à son ou ses partenaires et préserver sa propre fertilité.
    Tous les partenaires dans les deux mois précédant l’apparition des premiers signes doivent être contactés et exhortés à consulter.
    La survenue d’un SIP n’est pas rare dans les trois semaines qui suivent la pose d’un stérilet. Le plus souvent, celle-ci est révélatrice d’une chlamydiose jusque-là silencieuse. Il est donc capital de consulter rapidement plutôt que de penser que ces symptômes ne sont en relation qu’avec la présence du corps étranger qu’est le dispositif intra-utérin.
    Pour toute femme qui a déjà eu une infection sexuellement transmissible, un seul des signes ci-dessus listés, même sur un mode mineur, doit amener à faire un dépistage de chlamydiose avant de se faire poser un stérilet.

     

    L'échec progressif des antibiotiques

    Le système immunitaire naturel est souvent peu efficace contre ce type d'infection. Les lymphocytes b ne parviennent pas à traquer les Chlamydia, qui vivent à l'intérieur des cellules où les anticorps circulants ne les atteignent pas. Ainsi, l'organisme n'élimine jamais complètement la bactérie, et, d'autre part, l'immunité naturelle après une infection ne dure guère plus de six mois. Une infection, qui a apparemment disparu, peut donc se déclarer à nouveau des mois ou des années plus tard, et l'individu ne sera pas immunisé contre ces nouvelles agressions.
    Pendant longtemps, la médecine officielle est parvenue à contenir la progression de cette infection avec des antibiotiques (le plus souvent azithromycine et doxycycline), mais cette bactérie, comme la plupart de ses congénères, a su s'adapter à la réponse médicamenteuse. Les chiffres officiels estiment qu'il s'agit de 10 à 15% desChlamydiae. Ainsi, il n'est pas rare de voir des infections à Chlamydia qui durent pendant des mois malgré les traitements antibiotiques.

    Les solutions naturelles

    Pour celles et ceux pour lesquels l'antibiothérapie a été inefficace, ou encore pour celles et ceux qui ne souhaitent pas employer d'antibiotiques, il faut évidemment penser à tous les antibiotiques naturels que nous avons cités dans cette newsletter ou dans alternativesante.fr.
    Certaines huiles essentielles ou plantes sont toutefois plus spécifiquement adaptées à la lutte contre ce parasite.
     

    Les huiles essentielles
    Les huiles essentielles de myrte (Myrtus communis), de thym (Thymus vulgaris) et d’eucalyptus (Eucalyptus cryptonifera) ont fait la preuve de leur efficacité sur lachlamydia. Elles peuvent être employées en ovules que l'on fera préparer par le pharmacien.
     

    Les plantes
    L'Usnée barbue (Usnea barbata). On peut faire appel à cette algue/mousse qui possède des pouvoirs antiseptiques et antiviraux. L'usnée semble efficace pour se débarrasser des chlamydiae, mais on n'en trouve que très difficilement (sous forme de granules homéopathiques ou de teinture-mère en pharmacie). Attention, ne vous risquez pas à identifier ce lichen vous-même pour en faire des tisanes car deux lichens qui se ressemblent beaucoup poussent souvent côte à côte. L'usnée est médicinale mais l'autre peut être toxique, donc il faut être certain de bien reconnaître l'espèce avant de l'utiliser pour ses propriétés. En teinture mère, il faut en prendre des doses rapprochées et d'assez bonnes quantités (adulte moyen : 1,5 à 2 ml de teinture toutes les 2 heures). Si les symptômes ne disparaissent pas ou ne diminuent pas au bout de 12 à 24 heures après le début de la prise d'usnée, ou si la fièvre revient, cela signifie que l'usnée ne fonctionne pas et il ne sert à rien de continuer le traitement. On peut commander de l'extrait d'usnée en Angleterre (par exemple ici)
     

    Toutes les plantes qui contiennent de la berbérine : Il y a 400 arbustes dans cette famille. Mais les extraits qui ont montré une action sur les chlamydiae sont principalement l'hydraste du Canada (Hydrastis canadensis), le mahonia à feuille de houx (Mahonia aquifolium) et l'épine-vinette (Berberis vulgaris).
     

    L'hydraste du Canada (Hydrastis canadensis). Cette herbe contient, en plus de la berbérine, de l'hydrastine et plus de vingt autres alcaloïdes, dont on dit qu'ils ont un effet antibactérien synergique de la berbérine.
     

    L'épine-vinette (Berberis vulgaris) peut s'acheter plus facilement sous nos climats sous forme de baies séchées (par exemple ici). Cette plante (et surtout son fruit) est un des classiques de la médecine indienne et chinoise. Elle a été documentée pour la première fois en 1933 justement pour son action sur le trachome (infection oculaire bactérienne causée par Chlamydia trachomatis).
     

    Le mahonia (Mahonia aquifolium). En 2004, une étude réalisée à l'université Comenius de Bratislava (Slovaquie) a confirmé l'effet antifongique et antibactérien de cette plante. La jatrorrhizine, un des composants de Mahonia aquifolium, semble être le principe actif le plus puissant.
     

    En accompagnement :
    L'échinacée (Echinacea) tue une grande variété de pathogènes, notamment les virus, les bactéries et les infections à levures. Il renforce également les tissus et le système immunitaire en général.
     

    Le palmier nain (Saw palmetto) est efficace dans le traitement des symptômes du tractus urinaire de la chlamydia qui survient fréquemment chez les hommes. Ses propriétés antiseptiques sont particulièrement efficaces dans le traitement des maladies des voies urinaires.
     

    La gentiane. La médecine traditionnelle chinoise traite habituellement chlamydia avec une combinaison de deux ou trois herbes. La gentiane est incluse dans tous les remèdes à base de plantes pour le traitement de l'infection à chlamydia.

    Leonard Katz
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    À toutes les familles qui attendent un bébé et à celles qui prévoient d'en avoir un l'année prochaine : l'haptonomie

     

    Peut-être est-ce parce que nous attendons nos 12e et 13e petits-enfants que j’ai pensé utile de vous faire connaître l’HAPTONOMIE. Elle s’inscrit fort bien dans une perspective de santé humaine qui se veut la plus complète possible.

    Pour en parler, rien ne vaut d’aller à la source du fondateur de cette science et de parcourir son gros livre, très complet mais touffu et répétitif, de près de 600 pages (publié aux Puf, 9e édition 2007). Je viens de le relire pour vous le résumer : « Haptonomie – Science de l’Affectivité – Redécouvrir l’Humain ». Il s’appuie sur une éthique humaine fondatrice.

     

    L’haptonomie, c’est la science du toucher et de l’affectif

    Elle a été créée suite aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale et développée pendant un demi-siècle par Frans Veldman, un chercheur en sciences de la vie d’origine hollandaise.

    Dès 1980, il est venu vivre dans notre belle région Languedoc–Roussillon, dans le petit village d'Oms. Il y fit un énorme travail autour de la naissance, malheureusement encore trop méconnu.

    L’haptonomie a pour objectif la structuration « du sentiment de la sécurité de base », si primordial pour le bon déroulement de la grossesse et de la naissance. Elle aide au développement psychomoteur du petit enfant, mais aussi pour l’approche du handicap quand c’est nécessaire.

     

    Notre vie commence par l’apparition d’une libido vitale,  présente dans les qualités archaïques du tact primitif 

    Aujourd’hui encore, un nourrisson ne peut être conçu sans mère et père, au moins biologiques. Pour lui, la solitude n’existe pas. L’haptonomie est la science non pas du paraître mais de l’apparaître. Elle concerne la future mère, évidemment l’enfant, et le futur père. Elle propose à chacun, être social, de développer son être et sa mémoire affective. Notre mémoire s’origine dès la vie intra-utérine dans le toucher, d’une extrême importance pour tout un chacun (voir ma lettre de Noël, temps de la douceur, « Votre peau vous parle », sur mon site).

    Ainsi Veldman affirme que, dès le premier jour de la vie intra-utérine (nous ne sommes alors pas plus grands qu’un grain de sable), existe un droit à l’existence et à la confirmation affective de son être. Toute privation de ce droit est un mal en soi

    L'haptonomie devient alors un art de vivre humain, la science des fondations des relations humaines, et peut être utile de la conception à la fin de vie.

    L’accompagnement haptonomique

    Les perceptions de l’enfant dans le giron de la mère : « maman avant la naissance »

    Veldman est très clair :

    « La disposition psychique de la mère à l’égard de l’enfant est importante, des facteurs tels que réceptivité, inclination, sentiment de joie, d’amour ou au contraire refus, négation, peur, haine… exercent une influence parfois déterminante sur les possibilités d’épanouissement et d’existence de l’enfant. Il ne faudrait pas sous-estimer en ce domaine le rôle du père qui influence grandement cette disposition maternelle. » 

    La recherche haptonomique a mis en évidence l’existence d’échanges intra-utérins importants entre la mère et son enfant très tôt pendant la grossesse. Se développent également de tels échanges entre les deux parents et l’enfant par des contacts affectifs, psychotactiles très doux et verbaux, internes et externes, pratiqués dans cet ordre.

    C’est là que s’enracinent des vies complètes, incomplètes ou mutilées. L’épanouissement d’une vie libre, épanouie, est donc dans une large mesure préconditionnée et prédéterminée par le vécu avant la naissance.

    Cela ne veut pas dire que les erreurs d’origine ne sont pas rattrapables. La résilience reste toujours possible, mais elle sera d’autant plus facile à construire que les circonstances ultérieures de la vie familiale et extra-familiale y contribueront. 

    Un accueil glacial privé d’amour – premier abandon, première solitude – peut être vécu et engrammédans les toutes premières cellules encore totipotentes, celles qui font mémoire.

    L’haptonomie exerce donc ses influences affermissantes d’existence chez l’enfant qui n’est pas encore né. C’est ce qu’elle révèle par l’approche et l’accompagnement pré, péri et postnatal des parents et de leur enfant. C’est un langage de rencontre, un langage affectif, qui se met en place et évolue jour après jour… le prolongement miraculeux de notre corps que découvrait le philosophe Merleau-Ponty.

     

    La place du père est primordiale pour le fondateur de l'haptonomie :« papa avant la naissance » 

    « Le père doit être conscient de sa responsabilité car il lui revient au premier chef de garantir la viabilité de l’enfant dans le vrai sens du mot, dans le meilleur des cas en permettant les circonstances (en premier lieu affectives) dans lesquelles la mère pourra se consacrer entièrement à sa tâche, quand elle le veut et le peut. »

    Veldman ajoute fortement :

    « Si l’on veut évoquer une place de serviteur, elle est plutôt du côté de l’homme ; plus encore quand il devient père, en respectant et en honorant le fait que la femme porte en elle le secret de la vie, et en lui offrant toutes les possibilités de vivre son état de mère. Dans la relation père-mère, il n’existe donc ni hiérarchie ni pouvoir. »

    Le père remplaçant reste un père de substitution, qui ne peut jamais remplir totalement la place d’un père biologique présent et affectueux. Les enfants adoptés connaissent ce problème de la recherche de l’origine, (nostalgie de l’origine) qui se manifeste tôt ou tard, à partir du moment où l’enfant est mis au courant de son adoption.

     

    À propos de l’adoption : ne plus parler d’« abandon » mais de « don »

    Sur ce sujet, la société s’est gravement fourvoyée au détriment de la mère et de l’enfant en parlant trop souvent d’abandon. Nous n’aborderons pas la GPA avec tout ce qu’elle comporte de business et d’antihumain. Elle est contraire à l’éthique la plus élémentaire.

    L’adoption engage simplement une mère, ou un couple père-mère qui ne peut, au moment de la naissance et plus tard, assurer la vie et l’éducation de l’enfant, ni lui donner tout l’amour dont il a besoin pour se construire.

    Il faut donc changer de paradigme, quitter culpabilisation et discrimination, comme autrefois les filles-mères, pour considérer l’adoption comme une forme de don, et même le plus beau cadeau qu’une mère ou un couple puisse faire à une autre famille. C’est aussi le plus beau cadeau à faire à son enfant qui a tant besoin de tendresse et d’amour.

    Le récent déclin très net des adoptions internationales interroge quant à ses causes, face au maintien du nombre inchangé des interruptions de grossesse en France, 220 000 chaque année. Ainsi les spécialistes affirment [1] s’attendre à une augmentation des demandes de procréation médicalement assistée (PMA) ainsi que de gestation pour autrui (GPA) pour infertilité sociale. L’incohérence des adultes est-elle source d’équilibre et de bonheur pour l’enfant [2] dont l’intérêt est supérieur en comparaison du leur ?

    Pendant la grossesse, l’haptonomie apaise la maman, éveille sa conscience car le corps présent en elle n’est pas « objet » mais « sujet ». Le bébé perçoit sensations subliminales, empreintes etengrammes, qu’il enregistre en mémoire respectivement à court, moyen et long terme.

    Quand il voit une femme enceinte, mon collègue Bernard This commence sa consultation en disant « Bonjour au bébé ». Il a fondé en 1979 la première maison verte sur les conseils de Françoise Dolto. Il fut un des premiers défenseurs de l’accouchement sans douleur et fervent militant de la paternité malheureusement fort perturbée, responsable de tant de violences chez les jeunes, en ce temps dit post-moderne [3].

    À la suite de Veldman, il a démontré que l’enfant in utero entend et reconnaît aussi la voix pleine de tendresse de son papa, génétique ou adoptif : celui qui vit auprès de sa mère. Il a obtenu pour l’enfant l’entrée des pères en salle d’accouchement.

    Il a bien développé et fait connaître « ce toucher très spécial, ce contact apaisant qui, très tôt, permet d'entrer en relation avec le bébé in utero, afin de lui procurer une “sécurité de base”». Dans son groupe de recherche et d'étude du nouveau-né se côtoient des spécialistes de la naissance, y compris des vétérinaires qui ont parfois le sens de la vie plus développé que certains.

    De plus en plus de sages-femmes ont appris et appliquent l’haptonomie qu’elles enseignent aux futurs parents ensemble pour le plus grand bonheur de la famille. Les séances de trois-quarts d’heure à une heure doivent être échelonnées dès le 5e mois, selon les besoins.

    La maman et le papa apprennent à prendre contact avec bébé. Ils commencent par poser délicatement leurs mains sur le ventre maternel, pour faire signe au bébé. Leurs mains affectueuses sont placées à plat, couvrant progressivement toute la superficie du ventre maternel, cherchant à détecter de quel coté le bébé s’est installé. Elles appellent le bébé à changer de place, et celui-ci suit déjà les douces demandes tactiles de ses parents.

    Les méthodes enseignées visent également à replacer régulièrement bébé dans le bon axe, aident, entre autres, à réduire les contractions douloureuses et le mal au dos. Les parents apprennent par exemple à bercer le bébé in utero dans son berceau piscine. Les sons, les voix, les vibrations sont captées par la peau du bébé plus que par ses oreilles.

    Les dernières séances sont très importantes pour l’accouchement à venir. On enseigne au papa à appeler le bébé à se mettre la tête la première (la moitié du poids du corps) dans l’axe, au travers de la filière de la vie de la maman, pour venir au jour. En même temps, la sage-femme apprend aux mères qui en font le choix à préparer les mamelons pour l’allaitement, afin d’éviter les crevasses si douloureuses, les engorgements et inflammations. Des massages délicats de la musculature fine du mamelon avec de l’huile d’amande douce ou plus simplement de l’huile d’olive vierge, première pression à froid, éviteront des complications et un sevrage trop précoce.  

     

    La naissance est le premier détachement d’avec la mère

    La section du cordon qui bat (le pouls du cordon) est l’acte libérateur qui revient de préférence au père. C’est l’ouverture au monde de l’enfant doucement soulevé par le père, premier acte haptonomique de confirmation de son être autonome.

    Le père présente et montre l’enfant à la mère de façon à ce qu’elle le voie tout entier, pour la première fois libre. C’est le contact direct peau à peau qui s’établit entre l’enfant et ses deux parents. Le lien mère-enfant ne doit pas rester trop fort. Il doit être partagé. L’enfant, garçon comme fille, a déjà besoin du thorax de son père, symbole de la protection, de la force, de la virilité si nécessaires à la construction de ses orientations affectives futures.

     

    À propos de l’allaitement maternel

    Pour Veldman, l’allaitement au sein de la mère joue un rôle capital en ce qu’il établit un jeu d'amour dans le plaisir partagé. Il favorise l’involution utérine, et le maintien de la lactation accentue la sécurité de l'enfant. 

    Il faut prévenir les femmes que des médicaments contenant de la bromocriptine (Parlodel® et Bromocriptine Zentiva®) bloquent la lactation pour de mauvais prétextes. Ils ont des effets indésirables et parfois graves [4] pour la mère, enfin reconnus par les gynécologues-obstétriciens et pédiatres.

    En France, l’allaitement maternel n’est pas assez valorisé. Quand les mères en font le choix, l’allaitement maternel est perturbé par la reprise de travail trop précoce. Des aménagements spécifiques doivent être mis en place.

    Dans les pays scandinaves et en Allemagne, 98 % des mamans allaitent leur bébé au moins 6 mois selon les recommandations de l’OMS. Le contact peau à peau est extrêmement important, avec odeur, chaleur, et les autres qualités sensibles et affectives, vécues réciproquement entre la maman et le bébé.

     

    L’haptonomie en pratique

    C’est donc le suivi personnalisé qui est proposé avec une sage-femme spécialisée. En France, huit séances sont remboursées. Cela commence par un entretien individuel dès le 4ème mois, quand le bébé va commencer à être perçu par la maman. Elle apprend alors à communiquer avec lui par le toucher. L’enfant se sent désiré, attendu, aimé avant de naître. Une véritable complicité se met en place entre l’enfant et ses parents.

    La future maman ne doit pas se sentir seule. Le futur père perçoit son bébé et doit répondre à ses invitations à venir de tel ou tel côté du ventre de la maman. Il apprend même à bercer le bébé afin qu’il prenne toute sa place dans le giron maternel. Ce bercement permet une grande détente pour tout le muscle utérin qui contient le bébé dans le liquide amniotique.

    Les séances suivantes peuvent se faire par petits groupes de 3 personnes qui permettent les échanges entre les mères qui ont déjà eu un enfant et celles qui l’attendent pour la première fois. Rien n’est laissé au hasard : la respiration, la préparation des muscles du périnée si essentiels pour l’accouchement, les positions à adopter pendant les contractions qui atténuent les douleurs lombaires, facilitent la dilatation du col utérin ; les poussées pour faciliter la descente du bébé, et, l’allaitement.

    La formation du père est essentielle ; il est bienvenu à toutes les séances, avec au moins quatre séances spécifiques. Après la naissance, l’accompagnement de l’allaitement est très important, tout autant que la rééducation des muscles du périnée fortement étirés lors de l’accouchement. Il faut aider à retrouver une sexualité satisfaisante et plus tard éviter l’incontinence urinaire tardive plus ou moins importante et le petit « prolapsus » (descente d’organes, vessie et col utérin).

    Concluons avec Frans Veldman : « Nous devrions tous être les protecteurs et les gardiens vigilants des biens et droits fondamentaux de l’humanité, tels qu’ils sont explicités par l’haptonomie dès la conception. »

    Chaque enfant se développe selon ses propres dispositions et ne doit pas être enchaîné à un schéma rationnel. Veldman vous tranquillise : « Einstein n’a parlé que très tard et Churchill a appris à lire et écrire tardivement, à grand peine. »

    N’hésitez pas à faire suivre cette lettre, à demander à votre obstétricien de vous guider vers une sage-femme qui pratique l’haptonomie. Elles sont formidables.

    Toutes les futures mamans doivent le savoir, et plus encore les pères, afin qu’ils comprennent mieux leurs immenses responsabilités vis à vis de leur enfant à naître et de celle avec laquelle ils ont choisi de vivre amoureusement.

    Tous mes vœux pour un beau bébé.



    Professeur Henri Joyeux

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  • passeportsante.net

    Ménopause, des solutions pour bien la vivre !

     

    Ostéoporose, prise de poids, fatigue, baisse de libido… Découvrez nos conseils pour lutter contre les troubles liés à la ménopause ! 

    Le sommeil perturbé

    Le sommeil perturbé

    Chez certaines femmes, la ménopause peut entraîner des troubles du sommeil. Les conseils à appliquer sont les mêmes qu’en cas d’insomnie classique : il faut d’abord veiller à bannir les excitants (café, tabac, alcool, etc…).
    En outre, la prise de somnifères peut être évitée en ayant recours à des méthodes naturelles qui ont vu leur efficacité reconnue, comme le yoga, les massages relaxants ou les plantes en tisane, granulés homéopathiques, etc…

     

    Les troubles de l’humeur

    Le sommeil perturbé

    La ménopause peut aussi provoquer des troubles de l’humeur. En plus d’être un évènement perturbant dans la vie des femmes, la baisse d’hormones comme les oestrogènes ou la progestérone entraîne un bouleversement hormonal.

    Certaines femmes considèrent aussi la ménopause comme un pas vers la vieillesse et une perte de leur féminité. Cet état d’esprit peut entraîner une irritabilité voire un état dépressif.
    Le recours aux plantes constitue une bonne alternative à l’hormonothérapie. L’huile essentielle de lavande donne de bons résultats à raison d’1 à 4 gouttes par jour à prendre sur un comprimé neutre.

     

    L’ostéoporose

    L’ostéoporose

    A la ménopause, la production d’oestrogènes, une hormone préservant la masse osseuse, diminue brutalement entraînant une perte de résistance des os. Pour se protéger de l’ostéoporose (dont les signes apparaissent 15 à 20 ans après le début de la ménopause), il est important de veiller à avoir un apport suffisamment élevé en calcium et en vitamine D. Il est impératif d’arrêter de fumer et de boire trop d’alcool tout en pratiquant une activité sportive afin de garder une bonne forme physique.

     

    Le vieillissement de la peau

    Le vieillissement de la peau

    La baisse du taux d’oestrogènes et la production amoindrie de collagène à la ménopause sont responsables de l’accélération du vieillissement cutané. Pour y remédier, des méthodes naturelles peuvent être employées. Les alpha-hydroxyacides, connus sous le nom d’AHA ou acides naturels de fruits que l’on trouve dans certains produits de beauté, améliorent visiblement l’aspect de la peau. La vitamine C et le thé vert limitent aussi le vieillissement de la peau. Pour des résultats plus importants, le recours au botox peut être envisagé.

     

    La baisse de libido

    La baisse de libido

    Le désir sexuel féminin est lié à la présence d’oestrogènes et d’androgènes, des taux qui chutent à la ménopause. De plus, l’absence de règles fait apparaître un assèchement des muqueuses vaginales chez certaines femmes diminuant ainsi la stimulation sexuelle. La communication au sein du couple est certainement la solution clé pour contrer la baisse de libido, mais il est possible d’avoir recours à des lubrifiants et de travailler pour contrôler le stress et l’anxiété qui paralysent de nombreuses femmes.

     

    Les risques cardio-vasculaires

    Les risques cardio-vasculaires

    A la ménopause, le taux de « mauvais » cholestérol (LDL) a tendance à augmenter, tout comme les risques de maladies cardio-vasculaires. Pour se protéger face à ces dangers, l’alcool et le tabac sont à bannir impérativement.
    Il faut également miser sur une alimentation saine et équilibrée, riche en fruits et légumes, qui apportent à l’organisme des fibres solubles, en isoflavones que l’on peut trouver dans le soja et en Omégas-3. L’activité physique, même modérée est aussi reconnue pour réduire les risques cardiaques.

     

    Les bouffées de chaleur

    Les bouffées de chaleur

    50 à 80 % des femmes sont concernées par les bouffées de chaleur à la ménopause, qui sont parfois accompagnées de palpitations et de sueurs nocturnes. Elles se caractérisent par une élévation subite de la température du corps. C’est en général à cause de ces bouffées de chaleur que les femmes sont tentées d’avoir recours à l’hormonothérapie. Il est conseillé d’avoir toujours sur soi une boisson rafraîchissante et d’apprendre à se détendre. L’homéopathie semble également donner de bons résultats.

     

    La prise de poids

    La prise de poids

    Une majorité des femmes a tendance à prendre un peu de poids à la ménopause. Il faut cependant résister à la tentation de faire un régime draconien car pendant cette période, le risque de carences doit absolument être évité. Il faut plutôt veiller à avoir une alimentation plus saine en évitant les plats préparés, être à l’écoute de son corps et de sa faim et bouger régulièrement. Tout en stimulant le moral, l’activité réduira l’apport calorique et donc limitera la prise de poids.

     

     

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    Existe-t-il un lien entre cancer et émotions ?

     

    Malgré des dépistages précoces et des traitements de plus en plus efficaces, le cancer reste un fléau dont nous ne savons pas tout. Le corps médical pointe du doigt l’influence des émotions sur le déclenchement du cancer et son évolution. Que faut-il en penser ?

     

    Maîtriser ses émotions : un pouvoir anti-cancer ?

    Maîtriser ses émotions : un pouvoir anti-cancer ?

    Bien que le facteur héréditaire soit important, le cancer reste une maladie étroitement liée à l’environnement (pollution, pesticides, etc…) et aux habitudes de vie (alimentation, tabagisme, activité physique, etc…). Depuis plusieurs décennies, de nombreuses études se penchent aussi sur l’influence des émotions de l’individu dans le développement du cancer. Cependant, il est difficile de prouver qu'il y a une interdépendance entre le corps et l’esprit et qu'elle soit si forte qu’elle puisse avoir un rôle clé dans le développement ou la guérison d’un cancer.

    On sait aujourd'hui que près d’une personne sur 2 sera touchée par le cancer au cours de sa vie1 ; un chiffre élevé qui nécessite de se pencher néanmoins sur la question.
    La prévention du cancer, le dépistage et les soins permettent à de nombreux patients de guérir. Mais encore faut-il se sentir capable de passer ces stades physiquement et émotionnellement difficiles. Pour les personnes vivant au quotidien avec un cancer, la compréhension et la maîtrise des émotions semblent influencer considérablement sur le processus de guérison2. Pour les patients qui se savent malheureusement condamnés, c’est un moyen d’accepter la maladie et de faire face à la mort en gardant à l’esprit que chaque moment de vie est important. Nous sommes chaque jour confrontés à l’influence de nos émotions sur notre état d'esprit, alors pourquoi ne pas imaginer qu’elles puissent aussi influencer la maladie et sa guérison ? N’est-ce pas un moyen de voir naître des approches alternatives pour accompagner les personnes atteintes d’un cancer ?

     

    Une bonne santé émotionnelle pour un bon état de santé général ?

    Une bonne santé émotionnelle pour un bon état de santé général ?

    Selon l’association médicale américaine, 75% des problèmes de santé sont causés par nos émotions1. On entend par exemple souvent dire que le stress est l’ennemi n°1 de la santé. Mais il existe aussi d’autres émotions primaires négatives comme lacolère, la tristesse, la solitude, l’ennui, laculpabilité et l’inadéquation2 qui peuvent nous atteindre moralement. Il faut donc lutter chaque jour afin qu’elles n’aient pas de conséquences néfastes sur notre santé.

    Le Dr C. Boukaram, oncologue canadien et auteur du livre « Le pouvoir anti-cancer des émotions », rappelle que notre environnement a une forte influence sur nos émotions et qu’il est important d’y apporter des activités positives comme :

    • L’art. Qu’il s’agisse de musique, de peinture, de sculpture ou de danse, l’art est l’expression des sens et des émotions : c’est un moyen d’extérioriser ce que l’on ressent. Il peut avoir de nombreux bienfaits pour les personnes malades qui s’exprimeront à travers leurs oeuvres.
      Pour en savoir plus, consulter notre fiche Art-thérapie.
    • Rire et sourire. Une étude menée récemment par des psychologues de l'université du Kansas aux Etats-Unis montre que la sensation de bien-être s’améliorerait en souriant et jouerait sur la diminution du stress.
      Pour en savoir plus, consulter notre fiche Rire.
    • Communiquer. Garder le dialogue avec sa famille, ses amis et collègues est essentiel. Le lien social permet d’échapper à une solitude souvent redoutée et de se sentir soutenu(e) et écouté(e) dans les phases importantes de nos vies.
    • Comprendre ses émotions. Pour pallier aux conséquences néfastes de nos émotions, il est important de faire le point sur ce que l’on ressent. Pourquoi ? Quel est l’élément déclencheur ? Quelles en sont les conséquences psychologiques ? Sans cela, il sera difficile de les contrôler ou de les anticiper. Comprendre ce que l’on ressent, c’est aussi se comprendre soi-même… Il est possible d'envisager une psychothérapie, où le psychologue aiguillera le patient afin qu'il puisse mieux décoder ce qu'il ressent...

     

    Faire face au diagnostic du cancer

    Faire face au diagnostic du cancer

     

    Lorsque le diagnostique tombe ou est déjà tombé, et que l’on apprend que l’on est atteint(e) d’un cancer, le choc est tel que bien souvent, le malade passe par différents stades émotionnels.

    Elizabeth Kubler-Ross, une psychiatre américaine, a répertorié les étapes psychiques par lesquelles passe un individu lorsqu’il apprend qu’il est atteint d’une maladie grave.

     

    • Le refus. Face au choc, le patient est souvent incapable d’intégrer le fait qu’il soit malade et qu’il est possible qu’il meure. On parle aussi de déni ;
    • La colère. L’idée de la mort amène le malade à être hostile envers le corps médical, envers lui-même et envers les autres. C’est l’angoisse de la mort qui alimente sa colère ;
    • Le marchandage. Le malade demande un temps de répit face au temps qui passe, à l’avancée de la maladie et à une mort probable ;
    • La dépression. Nécessaire pour arriver à l’acceptation, la dépression est alimentée par les regrets et par la peur ;
    • L’acceptation. La maladie et ses conséquences sont intégrées par le malade…

    Il est important de passer par ces différentes phases tout en étant aidé afin de gérer au mieux la maladie... 

     

    La spiritualité comme béquille

    La spiritualité comme béquille

    Chaque croyance permet de nous guider dans les moments les plus heureux comme dans les moments les plus durs. Lorsque la maladie nous touche, il est important de « croire » : croire en la guérison, croire en l’avenir et croire en soi. Plusieurs études ont ainsi prouvé que croire en la réussite de son traitement influait sur son efficacité1. L’être humain est doté d’une force intérieure qu’il soupçonne à peine.

    A l’inverse, si le patient croit que le traitement ne fonctionnera pas ou que les effets secondaires seront insurmontables, son corps serait conditionné à ne pas accepter les soins. Un athlète qui se voit vainqueur de la course à la ligne de départ multiplie ses chances de gagner : « une pensée appuyée par des émotions et une attention soutenue, devient réalité2 ». Croire est un moyen de contrôler sa vie et sa destinée. Peu importe la croyance, c’est un moyen de trouver la paix. Lorsque la maladie frappe, l’espoir a toute son importance pour aider à surmonter les difficultés qui peuvent intervenir… 

     

    Des pratiques alternatives pour comprendre et maîtriser ses émotions

    Des pratiques alternatives pour comprendre et maîtriser ses émotions

    Lorsqu’on est atteint(e) d’un cancer, il peut être enrichissant de s’ouvrir à des pratiques qui mettent l’accent sur le bien-être, l’écoute de soi et le contrôle de l’esprit, même si cela nécessite de mettre parfois de côté certains préjugés. Venues pour la plupart d’Orient, ces thérapies sont de plus en plus présentes dans nos sociétés occidentales.

    • La méditation. Il existe plusieurs formes de méditation, mais l’objectif commun tient au contact avec soi-même et à un entrainement de l’esprit. Chasser les pensées négatives de notre esprit permettrait d’atteindre un niveau de sérénité  bénéfique dans la gestion du > nuisible à notre santé.
    • Le yoga. Il existe plusieurs techniques de en fonction des attentes de chacun. Tous rétablissent le lien entre le corps et l’esprit en passant par des étirements, des postures facilitant la détente mentale et musculaire.
    • La sophrologie. Il s’agit d’une technique de développement personnel qui utilise la relaxation, l’écoute de soi, des techniques de visualisation, de respiration et qui s’inspire des techniques d’autohypnose. La sophrologie est de plus en plus présente dans les parcours de soins et notamment dans les Centres Ressources Cancers.
    • L’hypnose. La personne est dans un état modifié de conscience proche du sommeil. L’hypnose touche à l’inconscient et ses bienfaits thérapeutiques en matière de gestion de la douleur, du stress et des émotions ont été démontrés1.

    Seul(e), en séance avec un professionnel ou en groupe, ces pratiques peuvent guider, accompagner la personne atteinte d’un cancer, lui permettre de comprendre ses émotions et de mieux les gérer afin qu’elles n’aient pas d’effets néfastes sur sa santé. Elles peuvent aussi être bénéfiques à l’entourage de la personne malade, qui peut aussi avoir besoin d’accompagnement.

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