• JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE L'INSTRUCTION

    15 SEPTEMBRE

    JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE L'INSTRUCTION

     

     

    JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE L'INSTRUCTION

     

    "Les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants". Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948, article 26.3

    En France, contrairement à que pensent certains, l'école n'est pas obligatoire, c'est l'enseignement qui l'est. Les associations, les ministères, L’Education nationale, de la France, ne cessent de créer des modalités de contrôles pédagogiques pour la vérification des niveaux.

    Nombreux sont ceux qui remettent en cause cette instruction qu’ils nomment « instruction alternative » craignant des répercussions sur la socialisation des enfants, parce que échappant ainsi à la confrontation avec les autres jeunes de leur génération. Le débat reste complètement ouvert...SCE

     

    40 000 ENFANTS ET ADOLESCENTS NE SERAIENT PAS SCOLARISES en France dans le système classique Et ces chiffres sont en constante croissance. JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE L'INSTRUCTION

    Il s’agit soient d’enfants qui n’ont jamais été scolarisés ou d’enfants que l’on a retiré du système scolaire.

    Des motivations diverses

    Une enquête réalisée dans le cadre du recensement américain donne un aperçu des motivations des parents choisissant de ne pas envoyer leurs enfants à l'école dans ce pays1 :

    * la supériorité de l'éducation à la maison (50,8 %) des parents ;

    * motivations religieuses (33,0 %) ;

    * mauvaise qualité de l'environnement scolaire (29,8 %) ; * objection au contenu des programmes scolaires (14,4 %) ;

    * niveau insuffisant de l'enseignement scolaire (11,5 %).

    En France, la principale motivation semble être « politique » et psychologique, inspirée d'écrivains comme Catherine Baker et Christiane Rochefort : respecter la liberté et l'épanouissement des enfants, privilégier une véritable vie « sociale », plus autonome et libre. (Cf études et entretiens 1997, 2001…). [réf. nécessaire] sce

     

     

    Il est indéniable que ce type de mode éducatif a des avantages certains :

    * Le temps passé avec les enfants

    * Le contrôle de ce que votre enfant apprend

    * Une transmission de valeurs plus impliquée

    * La protection de son enfant vis quant aux mauvaises influences

    * Le plaisir des parents à s'impliquer ensemble jusqu’au bout dans l'éducation de leurs enfants

    * Chaque enfant étant une personne à part entière, les parents peuvent s’occuper individuellement des enfants en fonction de leur personnalité, leurs talents, leurs émotions, leurs désirs, leur rythme

    * La qualité de vie de famille en dehors du formatage sociétal

    * Le développement mental, spirituel et physique des enfants

    * La multiplicité d’activités d’éveil et de découverte faisables en une année

    * Le choix de vie modulable

    * L’autonomisation rapide de l’apprentissage et des connaissances.

    Ce choix éducatif a cependant quelques revers que certains parents assument ou pas : la motivation fluctuante de l’enfant, qu’il faut gérer, le fait de devoir souvent se justifier auprès des administrations, des autres, des autorités, la peur d’être ou pas capables de couvrir l’ensemble de l’apprentissage, le fait de se défaire des programmes et outils scolaires classiques et les réguliers contrôle de l’Inspection Académique.

    Une des craintes fréquentes, cette fois des autres et du grand public, c’est la question de la socialisation de l’enfant. L’enfant serait isolé, privés de contacts avec d’autres enfants. Or beaucoup d’associations de l'école à la maison évoquent toutes le sujet expliquant que de nombreux parents justement fuient cette « socialisation » à tout va, conformiste et selon un schéma social non-fondé mais plutôt faite de brimades, de mauvaises influences, de blessures et de heurts. Au contraire ces familles évoquent une socialisation plus saine et naturelle.

    « Certains auteurs, comme Robert Epstein, ex-rédacteur en chef de Psychology Today, considèrent que le prolongement de la scolarisation obligatoire et le fait de « parquer » les adolescents entre eux les infantilisent, alors que l'enseignement personnalisé en contact plus rapproché avec des adultes, comme l'instruction à la maison, permet une maturation plus rapide et d'éviter la crise de l'adolescence. Crise qui est en grande partie une conséquence de cette longue scolarité obligatoire pendant laquelle les adolescents sont traités comme des enfants et n'ont comme modèles et compagnons que d'autres adolescents8. »

    La famille meilleure cadre d’apprentissage ? Le RESUME D'ETUDES ETRANGERES SUR LA DESCOLARISATION dit ceci 7:

    « De nombreuses études ont été menées aux USA, au Canada, au Royaume Uni, en Australie et en Nouvelle Zélande sur les enfants déscolarisés. En Europe, par contre, très peu d'études ont été faites. On peut citer une étude autrichienne (références plus loin) et un mémoire suisse étudiant les approches éducatives de quelques familles suisses et françaises éduquant leurs enfants à domicile: Instruire ses enfants à la maison, une utopie? Cyril Erni, Genève, 1998. Aucune étude ne semble avoir été faite en France.

    Les études sont de plusieurs types: elles portent sur les connaissances scolaires des enfants instruits hors école, mais également sur leur équilibre social et émotionnel.

    LES ETUDES PORTANT SUR LES CONNAISSANCES SCOLAIRES

    Les études faites dans différents états démontrent que les enfants non scolarisés ayant passé des tests standardisés donnés habituellement aux enfants scolarisés ont eu des scores élevés par rapport à la moyenne nationale. (RAY 1990, Wartes 1989, Etat de Tennessee, Etat d'Oregon).

    Un test cité dans ces études était le "Stanford Achievement Test"--Un article de Newsweek (oct. 1998) sur la non scolarisation aux USA indique que le résultat moyen d'un enfant non scolarisé en 1998 sur un autre test standardisé (qui s'appelle ACT) était de 23/36 alors que la moyenne nationale d'un enfant scolarisé était de 21/36.

    Les tests passés au Canada par des groupes de non scolarisés ont donné des résultats comparables. (Francombe Place Research Associates, Canada, 1994: recherche faite à partir des réponses des Ministères de l'Education provinciaux et 30 associations canadiennes de "homeschoolers")

    Il semble que les enfants dont les parents ont un niveau scolaire "peu élevé" tirent particulièrement avantages de leur non scolarisation et que leur résultats sont encore plus nettement "supérieurs" au groupe de scolarisés correspondant.

    A l'inverse les "leaders" traditionnels dans les circuits scolaires, ceux dont les parents sont enseignants n'ont pas de meilleurs résultats aux tests que les autres. (Joan Havens, étude américaine 1994).

    La conclusion d'une de ces études était que les facteurs environnementaux suivants ne semblent pas avoir d'influence sur les résultats des non scolarisés aux tests de connaissances standardisés: revenus modestes de la famille, niveau modeste d'instruction des parents, absence de formation spécialisée des parents (ie. ayant la qualité d'instit ou de prof), origine "ethnique" ou culturelle de l'enfant, absence d'accès à l'informatique à la maison, usage peu fréquent des bibliothèques, début tardif d'études formelles , temps réduit passé dans des activités scolaires, nombre de frères et soeurs. (ex. étude de Terry Russel, Home School Researcher, Volume 10, Number 1, 1994).

     

    ETUDES SUR LA SOCIALISATION ET L'EQUILIBRE EMOTIONNEL

    Les études de divers universitaires ont conclu que les enfants non scolarisés ont une meilleure image d'eux-mêmes que les groupes d'enfants scolarisés étudiés, qu'ils participent à autant d'activités "extra-scolaires" et autres activités développant des qualités de "leadership", et qu'ils ont moins de problèmes de comportement en groupe que les scolarisés étudiés. (voir par ex. Larry Shyers, Thomas Smedley, Home School Researcher, Volume 8, n° 3). Une étude autrichienne comparant un groupe d'enfants scolarisés et un groupe d'enfants éduqués dans des écoles alternatives ou à la maison a donné des résultats similaires. (Bildungsforschung des Bundesministeriums für Unterricht und Kunst. Kinder an Alternativ-une Regelschulen. Ein Vergleich. Vienne, 1993-- Etude menée par le Ministère de l'éducation et l'Institut des recherches interdisciplinaires.)

    Les adultes ayant été éduqués à la maison considèrent, à plus de 3/4, que leur éducation hors école les a aidés dans leurs rapports avec des personnes de tous niveaux de la société. 96% de ces adultes ne regrettent pas d'avoir été éduqués hors école. (Gary Knowles, 1993, USA; étude UK de Julie Webb, 1990 présente des conclusions similaires). »

    « L’apprentissage idéal"

    Si le schéma d’instruction en famille semble loin de pouvoir aborder le contenu des programmes scolaires dans l’ordre établi par le protocole de l’éducation nationale, il donne en revanche tout son sens à l’apprentissage. L’enfant sait pourquoi il se questionne, il attend la réponse pour combler un besoin : la contrainte extérieure est remplacée par la motivation intrinsèque, l’enfant est au coeur de l’apprentissage. Fréquemment l’apprentissage est autonome et indépendant. Les parents découvrent au gré des circonstances et dialogues, les connaissances que l’enfant s’est approprié par lui-même. Le raisonnement de l’enfant lui est propre et son apprentissage arborescent crée des

    connexions et des liens entre des faits, des apprentissages, que nous classifions d’ordinaire dans des matières biens distinctes. L’instruction en famille ne catégorise pas les connaissances, c’est l’enfant qui assemble et recoupe ses apprentissages lui-même en fonction de ses intérêts et de ses raisonnements. On entend parler d’apprentissages transversaux : l’IEF pratique cela quotidiennement. Cuisiner revient à faire de la chimie mais aussi des maths et de la biologie à la fois ! Dans l’IEF, il n’y a pas de jugement posé sur l’activité de l’enfant, jeu ou travail. Pour un enfant de deux ans, monter une pyramide de cubes est une activité sérieuse. De même à dix ans monter un systéme hydraulique dans le ruisseau avec un moulin et un barrage est une activité sérieuse. Selon le regard que l’on pose et l’attitude adoptée l’activité devient le support d’un échange de connaissance et la source d’une recherche non plus seulement « un jeu d’enfant ». L’enfant découvre par lui-même des lois physiques, il les expérimente, se questionne, rencontre des difficultés et l’adulte peut lui proposer de chercher avec lui des solutions, des réponses : visiter un vrai moulin, regarder un reportage sur les barrages en construction, parler avec une personne travaillant dans le domaine, faire une recherche internet, aller trouver un livre en bibliothéque....de là on peut aborder les grands ouvrages hydrauliques dans le monde (un peu de géographie), l’évolution des techniques (l’histoire des progrès techniques), les problèmes liés au manque d’eau ou aux crues (histoire des peuples, actualités récentes) » extrait de Delphine Gazzabin, mère instruisant en famille.

    Vos témoignages seront donc les bienvenus…

    Cvfg

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  • Commentaires

    2
    dacia78
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 11:36
    je suis une participante de l' instruction

    à la maison et je peux vous dire que je me

    rend compte que j' étudie plus vite
    que si j' allais à l' école. Je vous encourage à éduquer vos enfants à la maison.
    1
    Nike
    Mardi 16 Septembre 2014 à 14:20

    J 'aime beaucoup ce sujet il répond essentiellement à ma préoccupation quant à la socialisation des enfants mais aussi à leur immersion à la dure réalité de cette société violente à tous les niveaux...;; En effet il m'est satisfaisant de savoir que la crise de l'adolescence peut être enrayée en quelque sorte quand l'enfant restera au contact des adultes que les parents sont.

    C'est un sacrifice me semble- t-il qui vaut son pesant d'or, il est gratifiant pour tous, l'enfant, les parents, et dans une large mesure la société. Alors, laissons aux parents le choix de l'éducation aux enfants et la société ne sera que bénéficiaire.

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