• vivreaujourdhui.com

    PAUVRE POUR ENRICHIR LES AUTRES

     
     
    21 Mars 2015

     
     

    Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ : pour vous il s’est fait pauvre alors qu’il était riche, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis.
    2 Corinthiens 8.9

    Au 13ème siècle, un homme riche a voulu connaître le monde des pauvres afin de mieux leur venir en aide. Pour cela, il s’est fait lui-même pauvre. Il n’a pas hésité à échanger ses habits de bourgeois contre ceux d’un mendiant, pour se mêler aux gueux. En s’identifiant à ces derniers, cet homme, dépouillé de son rang social et de ses biens, a accepté également leur saleté et leurs odeurs inconfortables. Il a fait l’expérience de la vie des gens rejetés par la société.
    François d’Assise – puisque c’est lui – a choisi de se faire pauvre, non sans sacrifice, pour obéir à son Dieu et secourir les plus démunis de son temps.
    Hommes et femmes, de toutes les époques, cultures et pays, tous sont pauvres tant qu’ils ne connaissent pas le Dieu véritable. Pauvres, car prisonniers du péché, et incapables de s’en libérer.
    Jésus, par obéissance à Dieu, son Père, a renoncé à sa gloire pour venir sur cette terre en homme, souffrir et mourir à la croix en lieu et place de nous tous qui méritions la mort. Pourquoi ? Non seulement pour nous secourir, mais pour que nous puissions devenir riches. Comment ? En devenant disciple de Jésus-Christ, il est possible de passer de la pauvreté à la vraie richesse, de la servitude à la liberté. Par la foi en Jésus, celui qui croit hérite la vie riche et éternelle dans le royaume de Dieu.

    Guy Aristide Passi

     

    PAUVRE POUR ENRICHIR LES AUTRES

     François D'Assise

     

    Livre du prophète Ésaïe, chapitre 53 : "Qui a cru à la nouvelle que nous avons apprise ? Qui a reconnu la puissance du Seigneur ? Devant le Seigneur, le serviteur a grandi comme une petite plante, comme une racine qui sort d’une terre sèche. Il n’avait ni la beauté ni le prestige qui attirent les regards. Son apparence n’avait rien pour nous plaire. Tout le monde le méprisait et l’évitait. C’était un homme qui souffrait, habitué à la douleur. Il était comme quelqu’un que personne ne veut regarder. Nous le méprisions, nous le comptions pour rien. Pourtant, ce sont nos maladies qu’il supportait, c’est de notre souffrance qu’il s’était chargé. Et nous, nous pensions : c’est Dieu qui le punit de cette façon, c’est Dieu qui le frappe et l’abaisse. Mais il était blessé à cause de nos fautes, il était écrasé à cause de nos péchés. La punition qui nous donne la paix est tombée sur lui. Et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous comme des moutons perdus, chacun suivait son propre chemin. Et le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. On l’a fait souffrir, mais lui, il a accepté cela, il a gardé le silence. Comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, comme un mouton qui ne crie pas quand on lui coupe sa laine, il a gardé le silence. On l’a arrêté, jugé, puis supprimé. Mais qui a fait attention à ce qui lui arrivait ? Oui, on l’a enlevé du monde des vivants. Il a été frappé à mort à cause des fautes de son peuple. Il a été enterré avec les gens mauvais. Sa tombe est avec les riches. Pourtant, il n’avait rien fait de mal et il n’avait jamais trompé personne. 10 Mais le Seigneur donne raison à son serviteur écrasé. Et il a rétabli celui qui avait offert sa vie à la place des autres. Son serviteur aura des enfants et il vivra encore longtemps. Par lui, le Seigneur réalisera son projet. 11 À cause des souffrances qu’il a supportées, il verra la lumière, il sera rempli de bonheur. Mon serviteur, le vrai juste, rendra justes un grand nombre de gens, parce qu’il s’est chargé de leurs péchés. 12 C’est pourquoi je le mets au rang des plus grands. Il partagera les richesses des ennemis avec les puissants. En effet, il a accepté librement de mourir et d’être mis avec les bandits. Oui, il a porté les péchés de beaucoup de gens et il est intervenu pour les coupables."

                     

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  • passeportsante.net

    FAUT-IL FAIRE CONFIANCE AU SOJA ?

     

    Le soja a longtemps eu cette image d’aliment bénéfique pour la santé. Mais désormais, la donne a changé : le soja divise. Ses partisans et ses détracteurs alimentent un débat complexe et parfois motivé par des conflits d’intérêts financiers. Que sait-on vraiment du soja ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Peut-il être dangereux pour la santé ?

     

     

    Quel lien entre le soja et le cancer ?

    Quel lien entre le soja et le cancer ?

    Si le soja se trouve plongé au cœur d’une vaste polémique, c’est principalement à cause de certaines molécules qu’il renferme et qu’on appelle les isoflavones. Ces composés sont des phyto-oestrogènes, c'est-à-dire des hormones végétales qui peuvent, dans certains cas, mimer les effets des hormones fabriquées naturellement par le corps. Or, les hormones peuvent parfois agir comme des facteurs de croissance, et sont donc susceptibles de favoriser la multiplication de cellules cancéreuses. Qu’en est-il réellement avec le soja ?

    Des allégations anti-cancer à prendre avec précaution

    Les études sur les vertus anticancérigènes du soja sont nombreuses, surtout ceux qui concernent les femmes (cancer du sein et de l’endomètre notamment) mais elles sont controversées. De manière globale, et en s’appuyant sur les études de population, on peut néanmoins avancer que le soja semble réduire légèrement les risques de cancer, en particulier ceux du sein et de la prostate1-5.

    Quant aux résultats des études animales (qui permettent une meilleure observation des phénomènes), elles se contredisent : certains montrent une réduction du risque tandis que d’autres font état d’une augmentation de la prolifération des cellules tumorales. La question de la pertinence des modèles animaux (et en particulier la souris) mérite cependant d’être posée.

    Il faut, en plus, poser les limites de la relation entre phyto-oestrogènes et cancer. Les facteurs de risque d’un cancer sont nombreux et son apparition est souvent le résultat d’une synergie entre de multiples effets, accumulés pendant un temps très long. Il faut donc prendre avec réserve toute étude portant sur des liens directs entre le cancer et le soja.

    Sondage : peu de confiance en le soja !

    Lors d'un récent sondage effectué sur PasseportSanté, vous êtiez seulement 37 % à faire confiance au soja contre 30 % à ne pas savoir quoi en penser et 33 % à s'en méfier.

     

     

    Le soja protège-t-il vraiment le coeur ?

    Le soja protège-t-il vraiment le coeur ?

    Les maladies cardio-vasculaires englobent une multitude de maladies liées à un mauvais fonctionnement du cœur ou des vaisseaux sanguins qui l’alimentent. Dans ce dernier cas, c’est le phénomène de l’athérosclérose qui rentre en jeu : une plaque se forme sur la paroi d’un vaisseau, puis s’épaissit petit à petit, entrainant un rétrécissement de la lumière du vaisseau. Son obstruction par un caillot peut alors conduire à la crise cardiaque !

    Le rôle potentiel des phyto-oestrogènes

    L’intérêt potentiel du soja dans ce phénomène est dû aux phyto-oestrogènes. Ces molécules ont une proximité structurale avec les oestrogènes, hormones naturellement sécrétées par l’organisme et auxquelles on attribue un rôle protecteur contre l’athérosclérose. D’ailleurs, cette protection semble disparaître progressivement chez la femme dans les années suivant la ménopause (avec la diminution du taux d’oestrogènes).

    Le bilan de la recherche scientifique à ce sujet est encourageant (même si là encore, il persiste des contradictions) : le soja pourrait bel et bien protéger des maladies cardiovasculaires1, notamment grâce aux propriétés antioxydantes des phyto-oestrogènes, mais aussi en améliorant la vaso-tonicité des vaisseaux. Les protéines de soja pourraient par ailleurs réduire modestement les taux de cholestérol total et de cholestérol LDL2-5, même si toutes les études n’abondent pas en ce sens6-8.

     

     

    La controverse du soja chez les femmes ménopausées

    La controverse du soja chez les femmes ménopausées

    Période redoutée par bon nombre de femmes, la ménopause correspond à la fin de la période reproductive de la femme. Les ovaires cessent de sécréter des oestrogènes, ce qui provoque l’apparition de symptômes tels que des bouffées de chaleur ou de l’ostéoporose. Selon certaines études, ces symptômes sont plus fréquents chez les femmes occidentales que les femmes orientales. Il a ainsi été supposé que ces différences pouvaient s’expliquer par le style de vie et les habitudes alimentaires.

    Le soja a fait l’objet de plusieurs publications scientifiques pour prouver son effet sur les bouffées de chaleur. Il semble que les isoflavones contenues dans le soja aient tendance à réduire modestement la fréquence et la sévérité des bouffées de chaleurs des femmes ménopausées1-5, même si une fois encore, toutes les études n’abondent pas en ce sens6-8.  Les effets de ces isoflavones influenceraient notamment le cycle menstruel en le prolongeant : c’est peut-être la raison pour laquelle ce cycle est en moyenne plus long chez les femmes vivant en Chine ou au Japon.

     

     

    Soja et nourrissons, quels risques ?

    Soja et nourrissons, quels risques ?

    Le principal sujet d’inquiétude du soja porte sur les enfants, et plus particulièrement sur les nourrissons. Certains d’entre eux ingèrent quotidiennement des quantités importantes de formules à base de soja, et par conséquent de fortes doses d’isoflavones compte tenu de leur volume corporel. Depuis la publication d’un rapport de l’ANSES en 2005 et la définition d’une consommation-seuil à ne pas dépasser, le soja ne jouit guère d’une bonne image auprès des parents. Est-ce vraiment mérité ?

    Selon plusieurs chercheurs, les nourrissons ne seraient pas ou peu concernés par les effets des phyto-oestrogènes, du fait d’une flore intestinale encore inapte à les métaboliser. De plus, l’activité oestrogénique des isoflavones et de leurs métabolites est largement inférieure à celle des oestrogènes endogènes, et le temps de transit des enfants est moins long, ce qui réduit encore l’absorption de ces composés.

    Fertilité et soja : un lien non avéré

    La plus grande crainte est de voir la fertilité de l’enfant baisser. Si l’association entre une consommation d’isoflavones et une baisse de la fertilité a bien été retrouvée chez l’animal1, il n’en est rien chez l’homme ! Deux études menées sur le long terme n’ont pas relevé de différences de fertilité chez les personnes qui avaient consommé des formules de soja dans l’enfance et celles qui avaient consommé du lait de vache2,3. De plus, les chercheurs ont conclu qu’une consommation si précoce ne provoquaient pas de problèmes de santé en général dans la vie ultérieure de l’individu. Ce point de tension mérite néanmoins d’être approfondi dans les années à venir de manière à écarter définitivement tout soupçon ou donner au public les moyens de doser les quantités de soja à donner à un enfant, le cas échéant.

    Il faut par ailleurs préciser que la consommation de produits à base de soja chez l’enfant a été associée à un risque plus élevé de goitre et d’hypothyroïdisme, en raison notamment d’une possible inhibition de la synthèse de l’hormone thyroïde. Des études supplémentaires sont toutefois nécessaires pour confirmer ce lien présumé.

    L'opinion de Hervé Berbille, ingénieur en agroalimentaire et diplômé en ethno-pharmacologie.

    "Chez les personnes qui ont reçu du soja dans leur enfance, à l'âge adulte, on ne constate aucune différence par rapport au reste de la population, et ce quel que soit le paramètre envisagé (nombre d'enfants, niveau d’étude, âge de la puberté, etc.). L’innocuité des aliments à base de soja vient d'ailleurs d'être récemment réaffirmée par une étude publié dans l'une des plus prestigieuses revues scientifiques consacrée à la nutrition".

    Que penser des recommandations de l'ANSES datant de 2005 ?

    "Les études sur modèle animal sur lesquelles l'ANSES a base ses recommandations en 2005, n’ont que peu de valeur puisqu’un aliment peut être toxique chez l’animal et bénéfique chez l’Homme. On pense par exemple à l’huile de colza néfaste chez le rat (lésions cardiaques), mais particulièrement bénéfique pour la santé cardiovasculaire humaine. Dans le cas du soja, le rat est un modèle particulièrement peu pertinent car les rongeurs métabolisent les isoflavones de soja de façon différente de l’homme, mais le rat présente un avantage. Expérimenter sur ce modèle ne coûte pas très cher et permet donc de nombre sues publication même en période de rigueur budgétaire. Les chercheurs, qui ont la pression de la publication ("publish or perish") optent donc souvent pour ce modèle, même si les extrapolations à l'Homme reste a minima très aléatoires."

    Il existe une étude récente ayant montré une baisse de la fertilité à la suite de consommation de soja...

    "Une étude publiée en 2008 et menée sur des hommes obèses, a montré une baisse de la fertilité. Mais cette étude est très discutable puisque les hommes obèses présentent produisent davantage d’oestrogènes puisque les oestrogènes sont synthétisés dans l'organisme à partie du cholestérol. Pourquoi avoir choisi cet échantillon au sein de cette population particulière ? Pourquoi pas au sein de la population globale ? On aurait voulu démontrer que le soja était néfaste pour la fertilité, on ne s’y serait pas pris autrement.

    Par ailleurs, il ne faut pas confondre fertilité et fécondité. Il faut savoir que les isoflavones, comme tous les antioxydants, améliorent la fécondité. Il est possible que le soja réduise la quantité de sperme, mais en améliore la qualité. À noter que le liquide séminal est cancérigène, et augmente notamment le risque de cancer de l'utérus, une baisse de la quantité de sperme n'est donc pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour les femmes..."

     

     

     

    Soja et écologie : font-ils bon ménage ?

    Soja et écologie : font-ils bon ménage ?

    Le soja n’a pas toujours été la légumineuse la plus cultivée du monde, loin de là. En Amérique, elle a été cultivée pour la première fois à la fin du XVIIIème siècle, mais l’on prendra surtout conscience de sa très grande valeur à partir du XXème siècle. Aujourd’hui, on l’utilise comme moulée animale, substitut de la viande et dans de multiples applications industrielles : carburant, plastiques, adhésifs, peintures, encres d’imprimerie... Difficile donc de passer à côté !

    Conséquence immédiate, on assiste à une érosion de la biodiversité des espèces de soja cultivées : le soja transgénique (GM) s’impose partout sur la planète (avec le risque qu’une telle technologie comporte pour les écosystèmes) et les sélections excessives (on n'en cultive qu’une poignée sur les milliers de variétés répertoriées) ouvrent la porte aux risques d'infestations massives d’insectes ravageurs et aux épidémies de maladies fongiques ou bactériennes. En consommer fait-il de nous des complices d’une dégradation de l’environnement ?

    Il existe plusieurs solutions qui pourraient contribuer à enrayer ce phénomène. D’abord, éviter autant que possible les produits transformés (souvent riches en soja), puis choisir de préférence des produits de soja issus de l’agriculture biologique, consommer moins de viandes (qui sont essentiellement nourris au soja) et varier ses sources de légumineuses !

    L'opinion de Hervé Berbille, ingénieur en agroalimentaire et diplômé en ethno-pharmacologie.

    "Les OGM ne sont pas propres au soja : le phénomène concerne également le maïs, potentiellement le blé, mais aussi la viande animale ! Je dis toujours que si l’on ne veut pas consommer d’OGM, il faut consommer du soja ! Le soja français ne comporte aucun OGM puisque la culture transgénique est interdite en France. En revanche, le soja modifié, les gens en mangent quand ils consomment du lait ou de la viande, puisque 90 % des animaux élevés en France sont nourris avec du soja transgénique. Le meilleur moyen de se prémunir est donc de consommer du soja bio !"

    "Précisons d’ailleurs qu’il y a des OGM parce qu’il y a de l’alimentation animale. La technologie OGM est très coûteuse, et s’il n’y avait pas l’effet surmultiplicateur qu’implique le gaspillage par l’intermédiaire animal, on ne pourrait pas amortir cette technologie."

     

     
     
     
     

    Sources

    Quel lien entre le soja et le cancer ?

    1. Lamartiniere CA. Protection against breast cancer with genistein: a component of soy. Am J Clin Nutr 2000;71:1705S-7S.
    2. Murkies A, Dalais FS, Briganti EM, et al. Phytoestrogens and breast cancer in postmenopausal women: a case control study. Menopause 2000;7:289-96. View abstract.
    3. Ziegler RG, Hoover RN, Pike MC, et al. Migration patterns and breast cancer risk in Asian-American women. J Natl Cancer Inst 1993;85:1819-27.. View abstract.
    4. Goodman MT, Wilkens LR, Hankin JH, et al. Association of soy and fiber consumption with the risk of endometrial cancer. Am J Epidemiol 1997;146:294-306. View abstract.
    5. Horn-Ross PL, John EM, Canchola AJ, et al. Phytoestrogen intake and endometrial cancer risk. J Natl Cancer Inst 2003;95:1158-64.. View abstract.

    Le soja protège-t-il vraiment le coeur ?

    1. Kokubo Y, Iso H, Ishihara J, et al. (JPHC Study Group). Association of dietary intake of soy, beans, and isoflavones with risk of cerebral and myocardial infarctions in Japanese populations: The Japan Public Health Center-Based (JPHC) Study Cohort I. Circulation 2007;116:2553-62. View abstract.
    2. Potter SM, Baum JA, Teng H, et al. Soy protein and isoflavones: their effects on blood lipids and bone density in postmenopausal women. Am J Clin Nutr 1998;68:1375S-9S. View abstract.
    3. Wong WW, Smith EO, Stuff JE, et al. Cholesterol-lowering effect of soy protein in normocholesterolemic and hypercholesterolemic men. Am J Clin Nutr 1998;68:1385S-9. View abstract.
    4. Ho SC, Woo JL, Leung SS, et al. Intake of soy products is associated with better plasma lipid profiles in the Hong Kong Chinese population. J Nutr 2000;130:2590-3. View abstract.
    5. Gardner CD, Newell KA, Cherin R, Haskell WL. The effect of soy protein with or without isoflavones relative to milk protein on plasma lipids in hypercholesterolemic postmenopausal women. Am J Clin Nutr 2001;73:728-35. View abstract.
    6. Thorp AA, Howe PR, Mori TA, et al. Soy food consumption does not lower LDL cholesterol in either equol or nonequol producers. Am J Clin Nutr 2008;88:298-304. View abstract.
    7. Sacks FM, Lichtenstein A, Van Horn L, et al. Soy protein, isoflavones, and cardiovascular health. An American Heart Association Science Advisory for Professionals from the Nutrition Committee. Circulation 2006;113:1034-44.View abstract.
    8. Kreijkamp-Kaspers S, Kok L, Grobbee DE, et al. Effect of soy protein containing isoflavones on cognitive function, bone mineral density, and plasma lipids in postmenopausal women: A randomized controlled trial. JAMA 2004;292:65-74. View abstract.

    La controverse du soja chez les femmes ménopausées

    1. Washburn S, Burke GL, Morgan T, et al. Effect of soy protein supplementation on serum lipoproteins, blood pressure, and menopausal symptoms in perimenopausal women. Menopause 1999;6:7-13. View abstract.
    2. Albertazzi P, Pansini F, Bonaccorsi G, et al. The effect of dietary soy supplementation on hot flushes. Obstet Gynecol 1998;91:6-11. View abstract.
    3. Tham DM, Gardner CD, Haskell WL. Clinical review 97: Potential health benefits of dietary phytoestrogens: a review of the clinical, epidemiological, and mechanistic evidence. J Clin Endocrinol Metab 1998;83:2223-35. View abstract.
    4. Bolanos, R., Del, Castillo A., and Francia, J. Soy isoflavones versus placebo in the treatment of climacteric vasomotor symptoms: systematic review and meta-analysis. Menopause. 2010;17(3):660-666. View abstract
    5. Balk JL, Whiteside DA, Naus G, et al. A pilot study of the effects of phytoestrogen supplementation on postmenopausal endometrium. J Soc Gynecol Investig 2002;9:238-42.. View abstract.
    6. Lewis JE, Nickell LA, Thompson LU, et al. A randomized controlled trial of the effect of dietary soy and flaxseed muffins on quality of life and hot flashes during menopause. Menopause 2006;13:631-42. View abstract.
    7. Krebs EE, Ensrud KE, MacDonald R, Wilt TJ. Phytoestrogens for treatment of menopausal symptoms: a systematic review. Obstet Gynecol 2004;104:824-36. View abstract.
    8. Secreto G, Chiechi LM, Amadori A, et al. Soy isoflavones and melatonin for the relief of climacteric symptoms: a multicenter, double-blind, randomized study. Maturitas 2004;47:11-20. View abstract.

    Soja et nourrissons, quels risques ?

    1. Vincent A, Fitzpatrick LA. Soy isoflavones: are they useful in menopause? Mayo Clin Proc 2000;75:1174-84. View abstract.
    2. Strom BL, Schinnar R, Ziegler EE, et al. Exposure to soy-based formula in infancy and endocrinological and reproductive outcomes in young adulthood. JAMA 2001;286:807-14. View abstract.
    3. Chen A, Rogan WJ. Isoflavones in soy infant formula: a review of evidence for endocrine and other activity in infants. Annu Rev Nutr 2004;24:33-54.View abstract.
    4. Divi RL, Chang HC, Doerge DR. Anti-thyroid isoflavones from soybean: isolation, characterization, and mechanisms of action. Biochem Pharmacol 1997;54:1087-96. View abstract.

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  • vivreaujourdhui.com

    L'AVARE DE MARSEILLE

     
     
    20 Mars 2015
     
     

    Il était méprisé, abandonné des hommes… et nous n’avons fait aucun cas de sa valeur.
    Ésaïe 53.3

    Un homme était la risée de tout Marseille : il ne vivait que pour l’argent. Il amassait, thésaurisait et accumulait. On savait qu’il était très riche, mais vivait chichement. Dans les rues, les gamins se moquaient de lui ; lorsque son nom était mentionné parmi ses collègues de bureau, ce n’était que pour le tourner en dérision. Lorsqu’il mourut, personne ne suivit son cercueil. Son corbillard ne suscita que des quolibets.

    Mais l’atmosphère changea du tout au tout lorsque son testament fut connu dans la ville. « Depuis mon enfance, y disait-il, j’ai remarqué que les pauvres ont beaucoup de difficulté à se procurer de l’eau potable. J’ai vu que l’eau, ce don de Dieu, est très chère. J’ai fait le serment devant Dieu que je vivrais pour un seul but : amasser autant d’argent que je pourrais. À présent, je le donne à la ville à une seule condition : que l’on construise un aqueduc depuis les lacs, là-bas au-delà des collines, pour amener l’eau dans la ville. »
    Lorsqu’ils boivent l’eau pure et fraîche, les pauvres de la cité doivent se dire : « Si l’on avait su ! Nous l’avons mal compris et méprisé. Mais il a fait tout cela pour nous ! »
    Jésus fut comme lui méprisé et mal compris. Lorsqu’il était en croix, les prêtres disaient : « Qu’il descende de la croix et nous croirons en lui. » Mais il y est resté à cause de nous, pour nous sauver.

    Alfred Kuen

     

    L'AVARE DE MARSEILLE

    canal de Marseille

     

    Évangile selon Luc 4. 22-30 : "22 Tout le monde est dans l’admiration et s’étonne des paroles merveilleuses qui sortent de sa bouche. Ils disent : « Pourtant, cet homme-là, c’est bien le fils de Joseph ! »23 Jésus leur dit : « Vous allez certainement me citer ce proverbe : “Médecin, guéris-toi toi-même !” Et vous allez me dire : “Nous avons appris tout ce que tu as fait à Capernaüm. Fais donc les mêmes choses ici, dans ton village !” » 24 Puis Jésus ajoute : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité, un prophète n’est jamais bien reçu dans son village. 25 Vraiment, je vous le dis : à l’époque du prophète Élie, il y avait beaucoup de veuves dans le peuple d’Israël. En ce temps-là, pendant trois ans et demi, la pluie n’est pas tombée, et c’était la famine dans tout le pays. 26 Pourtant, Dieu n’a pas envoyé Élie pour aider une veuve d’Israël. Il l’a envoyé chez une veuve qui vivait à Sarepta, dans la région de Sidon. 27 À l’époque du prophète Élisée, il y avait aussi beaucoup de lépreux dans le peuple d’Israël. Pourtant, Élisée n’a guéri aucun lépreux d’Israël, mais il a guéri Naaman le Syrien . »

    28 Dans la maison de prière, tout le monde est très en colère en entendant cela. 29 Ils se lèvent tous et font sortir Jésus du village. Ils l’emmènent en haut de la colline sur laquelle leur village est construit, et ils veulent le jeter en bas. 30 Mais Jésus passe au milieu d’eux et continue sa route."
     
     
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  • medisite.fr

    6 BONNES RAISONS DE MANGER DES ORANGES

     


    Riche en vitamine C, en antioxydants et peu calorique, l'orange booste notre corps et nous fait du bien. Voici six bonnes raisons de la manger dès aujourd'hui !

     

     

    Elle vous aide à combattre le rhume

    Grâce sa forte concentration en vitamine C qui "renforce le système immunitaire", rappelle Rachel Kénio, diététicienne et nutritionniste, l’orange est recommandée pour combattre le rhume et les autres infections virales. Elle n’agit pas directement sur l’infection mais sur les symptômes.

    En pratique : Consommer une orange par jour permet de couvrir la moitié des besoins journaliers en vitamine C (60 mg). Si vous la préférez en jus, il faut privilégier le jus de fruit pressé au jus industriel contenant beaucoup de sucres ajoutés.

     

     

    Elle diminue le mauvais cholestérol

    Grâce aux fibres qu'elle contient, l'orange peut avoir un effet anti-cholestérol. Une étude a d'ailleurs montré que sa consommation sous forme de jus permettrait de diminuer le taux de cholestérol LDL (mauvais cholestérol) chez les sujets hypercholestérolémiques.

    Recommandation : Privilégiez le jus d’orange concentré (750 ml) ou frais à raison de 3 verres par jour.

    1. Cesar TB, Aptekmann NP, et al. Orange juice decreases low-density lipoprotein cholesterol in hypercholesterolemic subjects and improves lipid transfer to high-density lipoprotein in normal and hypercholesterolemic subjects. Nutr Res 2010;30:689-94.

     

     

    Elle est conseillée pour garder la ligne

    Riche en calcium (40 mg), en eau (85% d’eau) et peu calorique (50 kcal par portion environ), l’orange est un aliment complet. "Dans le cadre d’un régime diététique, il faut la préférer à la banane ou au raisin, plus caloriques", rapporte Rachel Kiéno. De plus, "l’orange favorise l’absorption du fer lorsqu’elle est mangée après des lentilles par exemple".

    A noter : Il ne faut pas oublier l'importance de varier son alimentation que ce soit pour maigrir ou non.

     

     

    Elle peut prévenir plusieurs cancers

    Différentes études(1,2,3,4,5) ont montré que l’effet antioxydant de l’orange, propre aux agrumes, participe à la prévention de certains types de cancers comme celui de la bouche, du pharynx, de l’œsophage, de l’estomac ou encore du côlon. La vitamine C que l'on trouve dans l'orange préviendrait aussi leur apparition et améliorerait aussi l'efficacité des traitements de certains cancers.

    Recommandation : Consommer les oranges de façon modérée, 4 par semaine par exemple.

    Pour amplifier l’effet oxydant : Allier la consommation d’orange à celle de thé vert (1 tasse pas jour) pourrait diminuer l’incidence des cancers (6).

    1. Chainani-Wu N. Diet and oral, pharyngeal, and esophageal cancer. Nutr Cancer2002;44(2):104-26.
    2. Kim HJ, Chang WK, et al. Dietary factors and gastric cancer in Korea: a case-control study. Int J Cancer 2002 February 1;97(4):531-5.
    3. Tian Q, Miller EG, et al. Differential inhibition of human cancer cell proliferation by citrus limonoids. Nutr Cancer 2001;40(2):180-4.
    4. Bae JM, Lee EJ, Guyatt G. Citrus fruit intake and stomach cancer risk: a quantitative systematic review. Gastric Cancer 2008;11:23-32.
    5. Foschi R, Pelucchi C, Dal MLet al. Citrus fruit and cancer risk in a network of case-control studies. CancerCauses Control2010;21:237-42. *
    6. Li WQ, Kuriyama S, Li Q et al. Citrus consumption and cancer incidence: the Ohsaki cohort study.Int.J.Cancer 2010;127:1913-22.

     

     

    Elle est bonne pour votre coeur

    L’orange contient différents types de flavonoïdes(l’hespérétine et la naringénine), des composésantioxydants qui préviennent l’apparition desmaladies cardiovasculaires. Une étude a montré que la consommation quotidienne de jus d'oranges permettait de réduire l’oxydation des lipides sanguins (1) et de retarder le processus oxydatif. Une autre a souligné l'intérêt d'une alimentation riche en vitamine C dans la réduction du risque cardiovasculaire (2).

    En pratique : Boire quotidiennement un verre de jus d’orange.

    A savoir : Le jus d’orange concentré contiendrait plus de flavonoïdes que le jus d’orange frais. Par ailleurs, les flavonoïdes sont surtout présents dans la partie blanche de la pelure de l'orange et dans les membranes du fruit.

    (1).Johnston CS, Dancho CL, Strong GM. Orange juice ingestion and supplemental vitamin C are equally effective at reducing plasma lipid peroxidation in healthy adult women. J Am Coll Nutr 2003 December;22(6):519-23.

    (2). Harats D, Chevion S, et al. Citrus fruit supplementation reduces lipoprotein oxidation in young men ingesting a diet high in saturated fat: presumptive evidence for an interaction between vitamins C and E in vivo. Am J Clin Nutr 1998 February;67(2):240-5.

     

     

    Elle lutte contre le vieillissement

    On le sait moins mais "grâce à ses effetsantioxydants, l'orange ralentit le vieillissement des cellules et favorise la cicatrisation" explique Rachel Kénio, diététicienne-nutritionniste. En effet, l'orange contient de nombreux flavonoïdes qui rebooste le système cellulaire.

    En pratique : Vous pouvez consommer l’orange telle quelle ou en jus pour profiter pleinement de ses bienfaits.

     

     

    Publié par Julie Bernichan, Rédactrice Santé et validé par Rachel Kénio, diététicienne-nutritionniste

     

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  • L'IMMUNITÉ, UN SYSTÈME À BIEN CONNAÎTRE, DANS NOTRE CORPS

    L’Immunité, un système à bien connaître, partout dans notre corps

     

    L'IMMUNITÉ, UN SYSTÈME À BIEN CONNAÎTRE, DANS NOTRE CORPS

    Notre système de défense est une merveille :

    Quand un cancer, où qu’il soit, commence à se développer, c’est que le système de défense immunitaire est altéré, au moins dans la zone où l’organe est atteint. Il est donc indispensable de bien comprendre l’organisation de ce système de défense.

    Avant le cancer, le patient peut être atteint de telle ou telle maladie auto-immune, qui traduit une baisse des défenses – telle une rectocolite ou une maladie de Crohn évoluant depuis plus de 10 ans. La maladie qui détruit le plus fortement notre système immunitaire est due au virus du SIDA, le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine).

    Le mécanisme déclencheur des maladies dites auto-immunes – qui donc peuvent être des précancers – se précise aujourd’hui : le système immunitaire dysfonctionne en s’attaquant à nos propres cellules, tissus ou organes. Les causes sont bien plus que génétiques. Elles sont épigénétiques, c’est-à-dire liées à notre environnement, ce que nous mangeons, ce que nous respirons, ce qui atteint notre peau et nos muqueuses.

    Les globules blancs, chefs d’orchestre de notre immunité !

    La moelle osseuse et le thymus fabriquent des populations de globules blancs immunologiquement compétents que l’on retrouve dans le sang.

    Dans le sang, les globules blancs, parmi lesquels les lymphocytes B et T, font partie du système adaptatif nommé système lymphoïde.

    • Les organes lymphoïdes primaires sont représentés par le thymus, situé derrière le sternum, et la moelle osseuse, producteurs respectivement de lymphocytes T (T venant de Thymus) et des lymphocytes B (B venant de Bone Marrow ou moelle osseuse)

      Parmi les lymphocytes T, on distingue les lymphocytes T CD4 (anciennement appelés T4) et les lymphocytes T CD8 (ou T8) (voir notre lettre précédente).

    • Les CD4 (ou « helper », ceux qui aident) sont des amplificateurs de la réponse de défense immunitaire. Ils sont détruits en première position par le virus du SIDA.

    • Les CD8 sont des lymphocytes suppresseurs et/ou cytotoxiques (« killer », les tueurs). Ils empêchent certaines réactions de se produire et sont capables de tuer des cellules cancéreuses. Ils ont besoin des CD4 pour agir.

    La maladie SIDA nous a beaucoup appris en matière d’immunité

    Dans la maladie Sida, le rapport entre le nombre de T4 et le nombre de T8 traduit la réelle immunité du patient. Il est en général normalement de 1,6 +/- 0,5. Il est diminué en cas de dépression immunitaire comme dans le Sida par exemple, ou lors de l'administration d'immunosuppresseurs comme la cyclosporine, médicament prescrit pour supporter une une greffe d’organe (rein, foie, cœur…).

    Autour de l’an 2000, on a repéré qu’un petit nombre de patients atteints par le virus du Sida (VIH ou HIV), environ 1 individu parmi 200 séropositifs, gardait une immunité « favorable », c’est-à-dire pouvait vivre longtemps sans la maladie Sida, simplement en étant porteur du virus. Ces individus sont capables de fabriquer des lymphocytes tueurs dits « lymphocytes T NK (Natural Killers) » très efficaces. La recherche actuelle cherche la substance qui permettrait de produire chez les sujets infectés un plus grand nombre de cellules NK. Le revers de la médaille est que ces personnes développent davantage de maladies auto-immunes dans lesquelles les cellules T attaquent les propres cellules de l’individu.

    Ainsi, chez le patient porteur du virus du Sida, le risque de développer un cancer des organes lymphoïdes, le lymphome, est multiplié par 20 à 40.

    On distingue le système immunitaire « inné » et le système immunitaire « adaptatif » [1].

    On distingue les lymphocytes régulateurs qui protègent les cellules de l’organisme et les lymphocytes effecteurs qui détruisent les intrus. Pour les lymphocytes régulateurs, les cellules cancéreuses peuvent être reconnues comme des cellules normales. Ils les protègent afin que les effecteurs ne les attaquent pas. En d’autres termes, une immuno-surveillance existe, mais paradoxalement elle peut protéger les cellules malades. D’où le rêve d’une vaccination permettant aux effecteurs de reconnaître les antigènes spécifiques d’un cancer donné.

    Des organes immunologiquement compétents : la rate, les ganglions et les systèmes respiratoire, digestif et même le cerveau

    – La rate, plus importante qu’on ne le croit : organe lymphoïde le plus volumineux

    Les chirurgiens s’en méfient car la moindre plaie lors d’une intervention chirurgicale risque d’imposer son ablation, car c’est une éponge de sang de 300 grammes. Elle stocke 30 % de nos plaquettes sanguines nécessaires à la coagulation, et constitue une réserve de lymphocytes. Elle est aussi une réserve de millions de monocytes. En cas d’infection elle libère une multitude de monocytes. C’est le cas lors de la MNI (MonoNucléoseInfectieuse).

    Dans ses fonctions, la rate régule davantage le taux des plaquettes que celui des globules rouges.

    Contrairement à ce que l’on pensait autrefois, la rate est un organe indispensable à la santé. Si on doit l’enlever, le patient doit impérativement recevoir un traitement anticoagulant car les plaquettes du sang ne sont plus détruites par la rate. Elles sont alors trop nombreuses (plus de 500 000/mm3 de sang). L’hyperplaquettose peut être responsable de complications emboliques (thromboses artérielles ou veineuses). De même, on doit obligatoirement vacciner les patients « dératés » contre le pneumocoque et même le méningocoque. En effet, la rate contrôle des infections à bactéries encapsulées, en particulier pneumocoques et méningocoques.

    En 1977, le Lancet publiait une étude comparant 570 vétérans américains de la Deuxième Guerre mondiale, splénectomisés (rate enlevée du fait de rupture traumatique), à un groupe identique n’ayant pas « perdu » la rate dans le conflit. « Les “dératés” ont deux fois plus de risques de mourir de maladies cardio-vasculaires que les autres. »

    Contrairement à une croyance populaire, on ne court pas plus vite sans sa rate ! Les nazis faisaient pratiquer l’ablation de la rate sur leurs coureurs avant les Jeux Olympiques, comme les allemands communistes de l’Est dopaient aux hormones leurs athlètes féminines, en les rendant enceintes pour les avorter à l’issue des jeux. Stupide et grave exploitation de l’homme et de la femme, si peu reconnue par ceux qui se prennent encore pour des élites intellectuelles.

    Pendant la vie embryonnaire de 3 à 7 mois, la rate fabrique les cellules du sang. Elle perd ensuite cette fonction, qui est reprise par le foie jusqu'à la naissance puis par la moelle osseuse. Si la moelle osseuse est perturbée, la rate est capable de reprendre partiellement la formation des globules du sang. Ayez donc pitié de votre rate, demandez à votre chirurgien de tout faire pour vous la conserver, s’il doit vous opérer des organes proches (estomac, pancréas, foie gauche, colon gauche).


    – Les organes lymphoïdes secondaires sont en plus les ganglions et aussi un tissu lymphoïde, le MALT (Mucosal Associated Lymphoïd Tissue) qui tapisse la face interne des muqueuses de l’organisme (urogénitale, arbre bronchique et intestin, mais pas ou très peu l’estomac qui n’en a pas besoin, étant protégé par l’acide chlorhydrique qu’il fabrique sans cesse [2]).

    – À l’entrée digestive, au niveau du palais des saveurs et du carrefour aérodigestif, le système immunitaire est constitué des amygdales et de toutes les formations lymphoïdes du rhinopharynx dénommées amygdales pharyngées [3], en plus de la salive source de tous les plaisirs du palais des saveurs.

    La salive contient une série de facteurs de protection contre les agressions du milieu extérieur, produits par les cellules de la bouche et des gencives. Rappelons nous que la mastication est indispensable à la salivation et que nous sommes capables de fabriquer au moins 1 L de salive par 24 heures.

    Dans la salive, on trouve de nombreux éléments de protection immunitaire dont les noms peuvent être barbares. Nous les livrons aux seuls spécialistes ou passionnés d’immunité.

    • les mucines constituent une couche protectrice de mucus ;

    • des immunoglobulines A sécrétoires (sIgA) sont des anticorps spécialisés dans la défense de la muqueuse buccale ;

    • le lysozyme est une enzyme antibactérienne présente aussi dans le lait, le colostrum, les larmes ;

    • la peroxydase salivaire a une action enzymatique antibactérienne présente aussi dans le lait, le colostrum, les larmes, produisant des radicaux libres très agressifs ; 

    • l’ion thiocyanate agit comme substrat d’une autre enzyme, la peroxydase ;

    • les cystatines salivaires représentent un ensemble de 7 protéines dont les rôles ne sont pas complètement élucidés ;

    • les histadines aux propriétés fungicides nous protègent contre les champignons, en particulier vis-à-vis du Candida albicans ;  

    • les ß-défensines 1 et 2 produites par les cellules épithéliales buccales et gingivales (des gencives) ;

    • des facteurs de croissance cellulaire tels que la cytokine EGF (Epidermal Growth Factor) stimulent la production de mucus ;  

    • l’HGF (Hépatocyte Growth Factor) influence le fonctionnement de l’intestin grêle et du foie.

    Vous avez compris combien il faut savoir profiter de sa salive !

    – L’entrée respiratoire, au niveau des poumons : il s’agit du BALT (Bronchial Associated Lymphoïd Tissue) sur une surface équivalente à une piste de bowling, qui joue un rôle essentiel face aux agressions respiratoires que nous recevons de l’air inspiré : pollutions bactériennes, virales, et les pollutions chimiques avec le tabac et les drogues en tout genre.

    Au niveau des poumons et du cœur, le système immunitaire est fait d’un large réseau de nœuds ou ganglions lymphatiques présents autour des bronches et des gros vaisseaux qui vont ou reviennent du cœur. Ils recueillent la lymphe venant de la périphérie des poumons et du cœur. Ils les protègent des agressions, mais ils restent fragiles et leur agressivité chronique risque de les envahir à un point tel qu’ils ne peuvent plus nous protéger.

    Ah, si les fumeurs savaient, comme ils protègeraient leurs voies respiratoires en stoppant définitivement cette addiction ! Quant aux lobbies du tabac, ce sont des assassins en costume trois pièces. Mafia qui rapporte plus à l’Etat que ne leur coûtent les soins nécessaires pour traiter les malades – de plus en plus de femmes – atteints de cancers des voies respiratoires, des voies urinaires et du cerveau…

    – La plaque métabolique majeure, le foie. À son niveau, l’immunité est représentée par des cellules spécialisées dénommées cellules de Küppfer. On sait qu’une nourriture trop sucrée et trop grasse se stocke facilement dans les cellules du foie constituant un authentique « foie gras » dénommé stéatose hépatique. Les cellules du foie si nécessaires à la santé, les hépatocytes, sont gavées de gras. Elles empêchent les cellules immunocompétentes de jouer leur rôle protecteur, débordées par les boissons dites énergétiques, les sodas-cocas, les glaces et les yaourts si bien travaillés au niveau des goûts pour nous transformer en « con-sommateurs », avec des allégations nutritionnelles mensongères. Ayez pitié de votre foie ! Ne l'agressez pas inutilement, il vous le rendra bien.

    – Au niveau du cerveau, ce sont les cellules en forme d’étoile, les « astrocytes » ou « cellules gliales » qui jouent un rôle dans la défense immunitaire des neurones. En effet, elles protègent les neurones en maintenant la barrière hémato-encéphalique, régulent le flux sanguin et assurent la nutrition en apportant l’énergie aux neurones. Elles sont capables de réparer et cicatriser les lésions du cerveau et de la moelle épinière.

    – Dans l’estomac, le principal facteur de protection est la production d’Acide Chlorhydrique (HCl à pH entre 1 et 2) qui exerce une puissante activité bactéricide et fongicide (tueuse de champignons), utile à l’intestin. L’insuffisance d’acidité de l’estomac a pour conséquence une prolifération bactérienne dans l’intestin grêle. Avec un traitement anti-acide en continu, on expose l’estomac à une prolifération fongique (champignons tel Candida albicans). Bien stérilisé par l’HCL, l’estomac est pauvre en follicules lymphoïdes, à l’inverse du cæcum et de l’appendice qui sont des culs de sacs intestinaux où grouillent les bactéries et encore plus dans le côlon et le rectum.

    Lorsque nos collègues anatomopathologistes observent au microscope la périphérie des tumeurs du rectum, ils parviennent à compter la population de cellules lymphoïdes proches de la tumeur. Ce comptage nous renseigne sur le pronostic et la nécessité ou non de traitements complémentaires.

    Quelle merveille que notre système de protection ! Mais attention, notre prochaine lettre vous dira en plus le rôle majeur de votre intestin, un grand défenseur.

    Il est urgent que vous sachiez. N’hésitez pas à diffuser ces lettres autour de vous. C’est la santé qui ne coûte rien.



    Professeur Henri Joyeux

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  • vivreaujourdhui.com

    NAUFRAGE

     
     
    19 Mars 2015

     
     

    Dieu nous parle, tantôt d’une manière tantôt d’une autre, mais l’on n’y prend pas garde.
    Job 33.14

    Embarqués sur le Costa Concordia, certains pensaient vivre des vacances de rêve, et tout a subitement tourné au drame. Trente-deux passagers ont trouvé la mort. J’étais sur ce bateau quelques mois auparavant, alors qu’un jeune marin déposait un Nouveau Testament dans chaque cabine, au nom de l’Association « Les Gédéons ». Ainsi, tous les passagers ont eu l’occasion de découvrir le merveilleux message d’amour et de pardon de la part de Dieu. Combien l’auront fait ? Je ne sais… Mais ce que je sais, c’est que Dieu veut faire connaître son amour à chaque homme pour que tous parviennent à la connaissance de la vérité.
    Sur ce bateau, plusieurs personnes m’ont partagé leurs souffrances ou leur mal-être. Cette croisière, dont elles attendaient quelque soulagement, leur permettait d’échapper pour un temps à leurs problèmes. Cependant, même la croisière la plus belle ne peut offrir une paix durable. Jésus a dit : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos.1
    Ma croisière aurait pu être la dernière et je sais qu’un jour sera le dernier. C’est avant ce moment qu’il faut saisir par la foi la vie éternelle promise. Si quelqu’un croit en moi, dit Jésus, il vivra éternellement. 2 Dieu veut une réponse de votre part maintenant ; demain ne nous appartient pas.

    Raymond Geiser

    1 Matthieu 11.28           2 Jean 11.25

     

     

    NAUFRAGE

    Évangile selon Matthieu 11. 25-30 : "25 Peu de temps après, Jésus dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te dis merci. En effet, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as fait connaître aux petits. 26 Oui, Père, tu l’as bien voulu.

    27 « Mon Père m’a tout donné. Personne ne connaît le Fils, sauf le Père. Personne ne connaît le Père, sauf le Fils. Mais le Fils veut montrer le Père à d’autres pour qu’ils le connaissent aussi. »

    28 « Venez auprès de moi, vous tous qui portez des charges très lourdes et qui êtes fatigués, et moi je vous donnerai le repos. 29 Je ne cherche pas à vous dominer. Prenez donc, vous aussi, la charge  que je vous propose, et devenez mes disciples. Ainsi, vous trouverez le repos pour vous-mêmes. 30 Oui, la charge que je mettrai sur vous est facile à porter, ce que je vous donne à porter est léger. »
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  • passeportsante.net

    10 PLANTES POUR FACILITER LA DIGESTION

     

    Une mauvaise digestion s’accompagne généralement de troubles digestifs comme les ballonnements, les brûlures d’estomac, les douleurs abdominales, les nausées ou les vomissements. Il n’est pourtant pas nécessaire de se tourner immédiatement vers les médicaments, car les plantes peuvent s’avérer tout aussi efficaces. PasseportSanté vous propose de découvrir 10 plantes pour faciliter la digestion et lutter contre les symptômes douloureux !

     

    La menthe poivrée pour stimuler la digestion

    La menthe poivrée pour stimuler la digestion

    Cultivée dans le monde entier, la menthe poivrée(Mentha x piperita) est une plante vivace reconnue pour ses vertus antalgique, antispasmodique, anti-nauséeuse, stimulante digestive et protectrice hépatique. Elle est un excellent remède naturel contre les nausées ou les vomissements, la diarrhée aigüe et les troubles digestifs mineurs comme les ballonnements, l’aérophagie, l’indigestion et certains maux d’origine hépatique. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phythotherapy) et la Commission E1reconnaissent l’usage de la menthe poivrée sous forme de tisane dans le soulagement des spasmes gastro-intestinaux et des voies biliaires, des troubles digestifs mineurs et du syndrome de l’intestin irritable.

    On utilise traditionnellement l’huile essentielle de menthe poivrée, obtenue par distillation complète des feuilles, pour stimuler la digestion. Cette huile essentielle tonifie le foie et augmente la production de la bile, un liquide basique sécrété par le foie qui joue un rôle essentiel dans la digestion et dans l’élimination de l’excès de cholestérol et tonifie. L’huile essentielle de menthe poivrée renferme 30 à 40% de menthol, un puissant principe actif apprécié pour ses pouvoirs antibactérien, anti-inflammatoire et antioxydant. Plusieurs essais cliniques2-4 ont été menés afin de confirmer l’efficacité de l’huile essentielle de menthe poivrée dans le soulagement des symptômes de la dyspepsie (= troubles digestifs fonctionnels). Les résultats ont révélé que l’huile essentielle de menthe poivrée associée à celle de carvi (Carum carvi) permettait de diminuer les douleurs abdominales chez plus de 9 participants souffrant de la pathologie sur 10. Cette préparation soulagerait efficacement les troubles digestifs, autant que la cisapride, une substance active présente dans le médicament Prepulsid® prescrit pour traiter les troubles gastro-intestinaux. 

    Posologie : 

    • Porter à ébullition 150 ml d’eau avec 1 cuillère à soupe de feuilles séchées de menthe poivrée et laisser mijoter environ 10 minutes. Afin de prévenir ou lutter contre les troubles digestifs, on recommande boire de 3 à 4 tasses par jour après ou entre les repas.
    • Déposer 2 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée dans un peu d’huile végétale comme l’amande douce et prendre la préparation 3 fois par jour.
    • En cas de diarrhée aigüe, diluer 2 à 3 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée dans un peu d’eau tiède ou d’huile végétale et procéder à un massage circulaire sur l’abdomen. 

    Bon à savoir : L’huile essentielle de menthe poivrée est contre-indiquée chez les femmes enceintes ou allaitantes, les jeunes enfants et les personnes atteintes d’hypertension artérielle car elle renferme de la menthone et du menthofurane, une molécule hépato-toxique. De manière générale, les huiles essentielles contiennent de puissants principes actifs et il est indispensable de prendre certaines précautions et de respecter scrupuleusement les posologies. En cas de doute, demandez conseil auprès d’un professionnel de santé.

     

     

    Le fenouil pour lutter contre les troubles digestifs

    Le fenouil pour lutter contre les troubles digestifs

    Le fenouil (Foeniculum vulgare), une plante vivace originaire du bassin méditerranéen et pouvant atteindre jusqu’à 2,5 mètres de hauteur, est apprécié depuis l’Antiquité pour ses vertus thérapeutiques. En phytothérapie, on utilise habituellement les graines et l’huile essentielle de fenouil, extraite des graines et des sommités fleuries, pour favoriser la digestion et traiter certaines troubles digestifs comme le manque d’appétit, les ballonnements, les flatulences, l’indigestion, les nausées ou les vomissements et les douleurs abdominales. L’usage du fenouil (graines et huile essentielle) dans le traitement des problèmes digestifs fonctionnels (dyspepsie) est officiellement reconnu par la Commission E et l’ESCOP. Les graines de fenouil contiennent de puissants principes actifs tels que l’anéthol, une molécule qui confère à la plante son odeur anisée caractéristique et à la propriété antibactérienne, et la fenchone, un puissant antispasmodique qui aide à lutter contre les spasmes et douleurs abdominales. Grâce à son action carminative stimulante, cette plante vivace permet de limiter la formation des gaz intestinaux et de lutter ainsi efficacement contre l’aérophagie.

    Une récente étude clinique1 menée au Brésil a démontré les bienfaits d’une préparation traditionnelle psychothérapeutique à base d’anis, de sureau noir, de séné et de fenouil dans le traitement de la constipation chronique. Le fenouil permettait entre autres de diminuer les crampes et les douleurs abdominales provoquées par l’effet laxatif des plantes.

    Posologie : Pour lutter contre les troubles digestifs, on préconise de faire infuser durant au moins 5 minutes entre 1 et 3 g de graines de fenouil séchées et broyées dans environ 150 ml d’eau bouillante, puis de boire de 2 à 3 tasses par jour. Il est également possible d’opter pour la prise de 1 ml à 3 ml d’extrait liquide de fenouil, de 2 à 3 fois par jour entre les repas ou de prendre de 0,1 ml à 0,6 ml d’huile essentielle de fenouil par jour.

    Bon à savoir : En raison de la présence de principes actifs puissants, les huiles essentielles sont contre-indiquées chez les femmes enceintes et celles ayant déjà souffert d’un cancer hormonodépendant, ainsi que chez les jeunes enfants. Les personnes allergiques aux plantes issues de la famille des Apiacées doivent absolument éviter de consommer du fenouil.

     

     

    Troubles digestifs : misez sur le chardon-Marie !

    Troubles digestifs : misez sur le chardon-Marie !

    Utilisé depuis l’Antiquité dans le traitement des troubles hépatiques (= foie) et biliaires, le chardon-Marie (Silybum marianum), une plante de la famille des Astéracées et originaire des régions méditerranéennes, est principalement connu pour ses propriétés digestives, anti-inflammatoires et son pouvoir protecteur du foie et de la vésicule biliaire. L’Organisation Mondiale de la Santé et la Commission E reconnaissent l’efficacité des graines de chardon-Marie dans le traitement des symptômes de la dyspepsie et des problèmes digestifs d’origine hépatique et biliaire. On doit les nombreuses vertus thérapeutiques de cette somptueuse plante, notamment son action hépatoprotectrice, à son principal composé actif, la silymarine, contenue en grande quantité dans les graines mûres et formée à partir du mélange de 3 substances différentes : la silychristine, la silybine et la silydianine. La silymarine favorise la régénération des tissus endommagés du foie. Elle a également  la capacité de le protéger des effets de toutes sortes de toxines comme les médicaments, les produits d’entretien, les piqûres d’insecte ou le venin. 

    Posologie : Contre les symptômes de la dyspepsie (= ballonnements, douleurs abdominales, nausées, diarrhée, vomissements…), il est recommandé d’ajouter 3,5 g de graines de chardon-Marie à 150 ml d’eau bouillante, de laisser mijoter pendant environ 30 minutes et de boire entre 3 à 4 tasses de la préparation par jour, de préférence plusieurs dizaines de minutes avant les repas. Sinon, il est possible de prendre de 12 à 15 g de graines de chardon-Marie séchées et moulues, en 2 à 3 fois par jour, ou entre 140 mg à 210 mg d’extrait normalisé (70 à 80% de silymarine), 1 à 3 fois par jour, avant les repas. 

    Bon à savoir : Les personnes allergiques aux plantes issues de la famille des Astéracées, également appelée les Composées, doivent éviter de consommer le chardon-Marie, mais également le pissenlit, la marguerite, la camomille, l’aster… Les personnes atteintes d’une pathologie du foie doivent impérativement bénéficier d’un suivi médical et demander conseil auprès d’un professionnel de santé avant d’opter pour un traitement naturel.

     

     

    La réglisse, bonne pour la digestion !

    La réglisse, bonne pour la digestion !

    La réglisse (Glycyrrhiza glabra L.) est une plante herbacée vivace pouvant mesurer jusqu’à 1,5 mètres de haut et qui apprécie les climats chauds et les sols riches et humides. Originaire du bassin méditerranéen, on la trouve aujourd’hui en Asie du Sud-Ouest, au sud des Etats-Unis et au Moyen-Orient. En association avec d’autres plantes (camomille, menthe poivrée, ibéris…), la réglisse permettrait de soulager les troubles de la digestion tels que les brûlures d’estomac ou la dyspepsie fonctionnelle. En 2004, une méta-analyse1 regroupant 6 essais cliniques menés auprès de 273 patients a été réalisée afin d’évaluer l’efficacité et l’innocuité du STW5 Iberogast®, une préparation comprenant 9 plantes, dont la réglisse, dans le traitement de la dyspepsie fonctionnelle. Les résultats ont montré que cette préparation à base de plantes était une option thérapeutique intéressante pour les personnes souffrant de dyspepsie et souhaitant recourir à la phytothérapie. Le STW5 s’est révélé être plus efficace que le placebo dans le soulagement des douleurs abdominales et des brûlures d’estomac. 

    La Commission E reconnaît l’usage de la réglisse dans la prévention et le traitement des ulcères gastroduodénaux. Les résultats de plusieurs études2-3-4 in vitro ou sur l’animal ont démontré que le pouvoir antioxydant de la réglisse permettait, entre autres, de lutter contre le développement de la bactérieHelicobacter pylori, principale cause d’ulcères de l’estomac et duodénum, sur la paroi de l’estomac. De plus, la réglisse déglycyrrhizinée (DGL) offrirait une protection contre l’hyperacidité gastrique, facteur aggravant de la pathologie, en diminuant la production et l’acidité des sécrétions de l’estomac. 

    Posologie : Pour faciliter la digestion, ainsi que pour prévenir ou lutter contre les ulcères gastroduodénaux, on préconise de prendre sous forme de gélule, de préférence après les repas, entre 5 et 15 g de racines séchées (4% de glycyrrhizine) de réglisse par jour, en 3 prises différentes. Il est également possible d’opter pour uneinfusion : faire bouillir 150 ml d’eau avec 2 à 5 g de racines séchées, puis boire jusqu’à 3 tasses par jour.  

    Bon à savoir : On utilise habituellement la racine de la réglisse car elle contient de la glycyrrhizine et de l’acide glycyrrhizique, des substances en partie responsables des vertus thérapeutiques qui lui sont reconnues.

     

     

    Favoriser la digestion avec l’artichaut

    Favoriser la digestion avec l’artichaut

    L’usage des feuilles d’artichaut (Cynara scolymus) pour soulager les symptômes de la dyspepsie est reconnu par la Commission E. Dans l’Antiquité, les grecs et les romains utilisaient déjà cette plante herbacée vivace originaire d’Afrique et du bassin méditerranéen pour faciliter la digestion et traiter les troubles digestifs d’origine hépatique ou rénale. Les vertus diurétique (= augmentation de la sécrétion urinaire), antiémétique (= traitement des nausées ou vomissements), antispasmodique (= contre les spasmes et douleurs abdominales), carminative (= favorise l’expulsion des gaz intestinaux) et hépatoprotectrice (= protection du foie et de la vésicule biliaire) de la plante en font un allié de choix dans le traitement de la dyspepsie fonctionnelle. En phytothérapie, les effets thérapeutiques de l’artichaut sont en partie dus à la présence de flavonoïdes, une source importante d’antioxydants, dont la cynarine, une molécule qui contribue à la protection du foie et la vésicule biliaire.

    Un essai clinique1 a été mené en 2003 auprès de 247 personnes afin d’évaluer l’efficacité de l’extrait de feuilles d’artichaut dans le traitement de la dyspepsie fonctionnelle. Les auteurs ont notés une diminution significative des symptômes de la dyspepsie et une nette amélioration de la qualité de vie chez les patients ayant pris 640 mg d’extrait normalisé de feuilles d’artichaut par jour, en 2 fois, pendant 6 semaines consécutives. L’extrait de feuilles d’artichaut s’est avéré plus efficace que le placebo dans le traitement de la pathologie. La prise d’extrait normalisé de feuilles d’artichaut serait une excellente option thérapeutique pour lutter les troubles digestifs fonctionnels car elle n’entraîne aucun effet indésirable2.

    Posologie : Pour favoriser la digestion et diminuer les symptômes de la dyspepsie, on préconise de prendre de 320 mg à 640 mg d’extrait normalisé à 5% de cynarine par jour, en 1 ou 2 prises, ou de prendre 2 g de feuilles séchées d’artichaut, 3 fois par jour.

    Bon à savoir : Le terme « artichaut » désigne à la fois la plante entière et sa partie supérieure comestible, le capitule appelé tête d’artichaut.

     

     

    Le radis noir pour traiter les troubles digestifs

     Le radis noir pour traiter les troubles digestifs

    Le radis noir (Raphanus sativus var niger) est une plante de la famille des Brassicacées traditionnellement utilisée en phytothérapie pour nettoyer et tonifier le foie et pour lutter contre de nombreux troubles digestifs (= dyspepsie) tels que les nausées ou vomissements, les ballonnements, les brûlures d’estomac ou les digestions difficiles.  La Commission E reconnaît l’usage du jus de racines de radis noir dans le traitement de la dyspepsie causée par une mauvaise circulation biliaire. De par sa teneur en vitamine C, en potassium, en raphanine, une substance qui confère à la plante un pouvoir antiseptique et antibactérien, en antioxydants, en isothiocyanates et en glucosinolates, aux propriétés antifongiques, antibactériennes, anti-carcinogènes et antimutagènes, l’artichaut procure de nombreux bienfaits thérapeutiques : il favorise la sécrétion de la bile, stimule les contractions de l’intestin et facilite de ce fait la digestion, il nettoie le foie, diminue le taux de mauvais cholestérol et de triglycérides et freine l’adhésion de la bactérie Helicobacter pylori sur la paroi de l’estomac, principale cause d’ulcères gastroduodénaux.

    Posologie : on préconise de prendre du jus de racines de radis noir après les Fêtes, période marquée par les excès alimentaires et une consommation importante d’alcool, afin de détoxifier le foie et de favoriser son bon fonctionnement. Prendre 15 ml de jus de racines de radis noir, l’équivalent d’1 cuillère à soupe, entre 2 et 6 fois par jour. Attention, il est recommandé de ne pas dépasser 100 ml de jus de radis noir par jour.

    Bon à savoir : La consommation de jus de radis noir est contre-indiquée chez les personnes souffrantes d’obstruction des voies biliaires. D’autre part, si des effets indésirables apparaissent après la prise de jus de racines de radis noir, on conseille de diminuer les doses, de diluer le jus avec de l’huile végétale pour protéger les parois de l’estomac ou bien d’arrêter complètement le traitement. En cas de doute, demandez conseil auprès d’un professionnel de santé.

     

     

    Aider l’appareil digestif avec l’aneth

    Aider l’appareil digestif avec l’aneth

    Les propriétés digestives et antispasmodiques de l’aneth (Anethum graveolens) étaient déjà connues par les Egyptiens et les Grecs de l’Antiquité. L’aneth est une plante de la famille des Apiacées originaire des régions méditerranéennes et pouvant mesurer jusqu’à 1,5 mètre de haut. On utilise traditionnellement les feuilles fraîches et les graines de l’aneth en phytothérapie car elles contiennent une huile essentielle aux nombreux principes actifs (tanins, mucilage, apiol…) Grâce à son pouvoir carminatif, l’huile essentielle d’aneth stimule la sécrétion biliaire et favorise ainsi la digestion des matières grasses. Par ailleurs, l’aneth, dont l’odeur et les vertus thérapeutiques se rapprochent de celle du fenouil, permettrait de lutter contre les troubles digestifs, la mauvaise haleine (= halitose) et les ulcères de l’estomac et duodénaux. Selon une étude1 menée sur l’animal et publiée en 2002, les graines d’aneth sont aussi efficaces dans le traitement des affections gastro-intestinales que le sucralfate, une molécule que l’on retrouve dans certains médicaments de synthèse anti-ulcéreux. La Commission E approuve l’usage des graines et de l’huile essentielle d’aneth dans le traitement des symptômes de la dyspepsie.

    Posologie : Pour stimuler la digestion ou lutter contre les problèmes digestifs, faire bouillir environ 2 cuillères à café de graines d’aneth moulues dans 250 ml d’eau, laisser infuser quelques minutes puis boire la préparation, 3 tasses par jour maximum. Sinon, prendre de 2 à 6 gouttes d’huile essentielle d’aneth mélangée à un peu d’huile végétale par jour.

     

     

    Le curcuma pour une bonne digestion

    Le curcuma pour une bonne digestion

    Le curcuma (Curcuma longa) est une plante vivace herbacée originaire du Sud de l’Asie. Très apprécié comme épice dans la cuisine indienne, on utilise généralement le rhizome (= tige souterraine) du curcuma en poudre dans les préparations phytothérapeutiques. Le curcuma contribue à stimuler la digestion, soulager les symptômes de la dyspepsie et traiter les ulcères gastroduodénaux, ainsi que les pathologies du foie. La médecine traditionnelle chinoise (MTC) et la médecine ayurvédique utilisent depuis plusieurs siècles le curcuma pour favoriser la sécrétion de la vésicule biliaire et ainsi faciliter la digestion. Les nombreuses vertus qu’on lui confère seraient en partie attribuables à la présence decurcuminoïdes dans la plante, des substances aux propriétés antioxydantes. L’efficacité des rhizomes du curcuma est officiellement reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la Commission E dans le traitement des troubles digestifs (dyspepsie) tels que les douleurs abdominales dans la région de l’estomac ou du foie, les nausées ou vomissements, les sensations de lourdeur et les ballonnements. Un essai clinique1mené auprès de 116 personnes atteintes de dyspepsie fonctionnelle a démontré l’efficacité du curcuma (250 mg, 4 fois par jour) dans le soulagement des troubles digestifs. Le curcuma aurait également la capacité de protéger la muqueuse gastrique, d’empêcher la formation et de détruire la bactérie Helicobacter pylori2, à l’origine de nombreux cas d’ulcères gastroduodénaux.

    Posologie : Contre les troubles digestifs, porter à ébullition 150 ml d’eau et ajouter entre 1 et 1,5 g de poudre de rhizome, laisser infuser durant une dizaine de minutes puis boire la préparation, jusqu’à 2 tasses par jour. Sinon, par voie interne, prendre de 1,5 g à 3 g de poudre de rhizome séché, l’équivalent de 60 mg à 200 mg de curcuminoïdes.

    Bon à savoir : En cas d’obstruction des voies biliaires ou de calculs biliaires, il est impératif de consulter un professionnel de santé avant de consommer du curcuma.

     

     

    Soulager les troubles digestifs avec la verveine

    Soulager les troubles digestifs avec la verveine

    La verveine officinale (Verbena officinalis), également appelée "Herbe sacrée" ou "Veine de Vénus", est une plante vivace habituellement indiquée dans le soulagement des spasmes d’estomac et de l’ensemble des troubles digestifs (ballonnements, douleurs abdominales, nausées ou vomissements, diarrhée aigüe…). Elle peut également être utilisée comme stimulant de l’appareil digestif. En phytothérapie, ce sont les sommités fleuries de la plante qui sont utilisées. La verveine renferme de nombreux principes actifs comme les flavonoïdes, lesacides phénols, les tanins, les saponines ou lesterpénoïdes qui seraient à l’origine des propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires, antioxydantes et anti-diarrhéiques de cette plante vivant dans les prairies ou au bord des chemins.

    Posologie : En raison du manque de données cliniques portant sur les vertus thérapeutiques d’extraits standardisés de verveine, la posologie exacte est aujourd’hui encore difficile à déterminer. On préconise toutefois de prendre la plante sous forme de gélules, en infusion ou en huile essentielle :

    • Prendre 1 g de gélules de verveine officinale avec un verre d’eau par jour, de préférence pendant les repas.
    • Faire infuser de 1 à 2 g de feuilles de verveine dans environ 250 ml d’eau bouillante pendant 5 à 10 minutes puis boire la préparation après le repas.
    • En usage interne, diluer entre 2 et 6 gouttes d’huile essentielle de verveine dans 250 ml d’eau chaude et boire la préparation, 2 fois par jour maximum.

    Bon à savoir : Il ne faut pas confondre la verveine officinale avec la verveine citronnelle (Aloysia triphylla), une plante ligneuse originaire des Andes d’Amérique du Sud, disponible sous forme de tisanes dans le commerce mais qui renferme moins de principes actifs.

     

     

    Le cumin pour faciliter la digestion

    Le cumin pour faciliter la digestion

    Originaire du proche Orient, le cumin (Cumimum cyminum), et en particulier son huile essentielle obtenue par hydro-distillation des graines, est bénéfique pour l’estomac. Les propriétés antispasmodiques, anti-inflammatoires et stimulantes digestive que renferme l’huile essentielle de cumin permettent de lutter contre de nombreux troubles digestifs comme les ballonnements, les brûlures d’estomac, la constipation, l’aérophagie, les spasmes intestinaux et même le manque d’appétit. L’huile essentielle de cumin protège la muqueuse de l’estomac des attaques acides en augmentant les sécrétions gastriques. Elle favorise également les mouvements péristaltiques intestinaux et permet ainsi de lutter contre la constipation.

    Posologie : Pour traiter l’aérophagie, les ballonnements, la constipation et la digestion difficile, il est recommandé de bien diluer de 1 à 2 gouttes d’huile essentielle de cumin dans un peu d’huile végétale comme l’amande douce ou du miel et de procéder à un massage circulaire sur l’abdomen avant chaque repas, 3 fois par jour.

    Bon à savoir : L’huile essentielle de cumin est contre-indiquée chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 6 ans. En cas de doute, demander conseil auprès d’un aromathérapeute.

     

     

    Sources :

    La menthe poivrée pour stimuler la digestion

    1. De 1978 à 1994, la Commission E a rassemblé 24 spécialistes reconnus en médecine, en pharmacologie, en toxicologie, en pharmacie et en phytothérapie. Durant près de seize années, les experts ont évalué 360 plantes en se basant sur une documentation fournie comprenant des analyses chimiques, des études expérimentales, épidémiologiques, pharmacologiques, toxicologiques et des recherches cliniques.
    2. May B, Kuntz HD, Kieser M, Köhler S. Efficay of a fixed peppermint oil/caraway oil combination in non-ulcer dyspepsia. 1996 Dec; 46(12):1149-53.
    3. Madisch A, Heydenreich CJ, Wieland V, Hufnagel R, Hotz J. Treatment of functional dyspepsia with a fixed peppermint oil and caraway oil combination preparation as compared to cisapride. A multicenter, reference-controlled double-blind equivalence study. 1999 Nov; 49(11):925-32.
    4. May B, Köhler S, Schneider B. Efficacy and tolerability of a fixed combination of peppermint oil and caraway oil in patients suffering from functional dyspepsia. 2000 Dec; 14(12):1671-7.

    Le fenouil pour lutter contre les troubles digestifs

    1. Picon PD, Picon RV, Costa AF, Sander GB, Amaral KM, Aboy AL, Henriques AT. Randomize clinical trial of a phytotherapic compound containing Pimpinella anisum, Foeniculum vulgare, Sambucus nigra and Cassia augustifolia for chronic constipation. 2010 Apr 30; 10:17.

    La réglisse, bonne pour la digestion

    1. Melzer J, Rösch W, Reichling J, Brignoli R, Saller R. Meta-analysis: phytotherapy of functional dyspepsia with the herbal drug preparation STW5 (Iberogast). 2004 Dec; 20(11-12):1279-87
    2. Fukai T, Marumo A, Kaitou K, Kanda T, TeradaS, Nomura T. Anti-Helicobacter pylori flavonoids from licorice extract. 2002 Aug 9;71(12):1449-63.
    3. Van Marle J, Aarsen PN, Lind A, Van Weeren-Kramer J. Deglycyrrhizinised liquorice (DGL) and the renewal of rat stomach epithelium. 1981 Jun 19;72(2-3):219-25.
    4. Mukherjee M, Bhaskaran N, Srinath R, Shivaprasad HN, Allan JJ, Shekhar D, Agarwal A. Anti-ulcer and antioxidant activity of GutGard.2010 Mar;48(3):269-74.

    Favoriser la digestion avec l’artichaut

    1. Hotlmann G, Adam B, Haag S, Collet W, Grünewald E, Windeck T. Efficacy of artichoke leaf extract in the treatment of patients with functional dyspepsia : a six-week placebo-controlled, double-blind, multicenter trial. 2003 Dec; 18(11-12):1099-105.
    2. Kraft K. Artichoke leaf extract- recent findings reflecting effects on lipid metabolism, liver and gastrointestinal tracts. 1997:4(4):369-78.

    Aider l’appareil digestif avec l’aneth

    1. Hosseinzadeh H, Karimi GR, Ameri M. Effects on Anethum graveolens L. seed extracts on experimental gastric irritation models in mice. 2002 Dec 19; 2:21. Epub 2002 Dec 19.

    Le curcuma pour une bonne digestion

    1. Thamlikitkul V, Bunyapraphatsara N, Dechatiwongse T, Theerapong S, Chantrakul C, Thanaveerasuwan T, Nimitnon S, Boonroj P, Punkrut W, Gingsungneon V, et al. Randomized double blind study of Curcuma domestica Val. For dyspepsia. 1989 Nov;72(11):613-20.
    2. De R, Kundu P, Swarnakar S, Ramamurthy T, Chowdhury A, Nair GB, Mukhopadhyay AK. Antimicrobial activity of curcumin against Helicobacter pylori isolates from India and during infections in mice. 2009 Apr; 53(4):1592-7.

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  • VOTRE FOIE VOUS PARLE QUAND IL EST MALADE

    VOTRE FOIE VOUS PARLE QUAND IL EST MALADE - Partie 1

     

    VOTRE FOIE VOUS PARLE QUAND IL EST MALADE

     

    À l’âge adulte, certains d’entre vous ne me ménagent pas

    Moi, votre foie, vous m’agressez de plusieurs façons qui parfois s’additionnent chez une même personne.

    Trop de sucres, d’alcool, de fer, à quoi s’ajoutent des troubles de l’immunité.

    1. Trop de sucres : vers la stéatose

    Les excès de sucres dont vous vous régalez sans en mesurer les effets négatifs, je les transforme en gras. Je deviens « foie gras », les scientifiques parlent de « stéatose hépatique ».

    Pourtant je ne vis pas dans un corps d’oie !

    Cette pathologie est régulièrement observée chez ceux qui peuvent afficher un simple surpoids, et a fortiori chez les personnes obèses.

    Sachez qu’il est désormais démontré que l’obésité peut réduire l’espérance de vie de 8 ans et vous ôter jusqu’à 19 années de bonne santé, cela du fait du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires [1].

    N’oubliez pas que les boissons très sucrées chez les très jeunes – canettes de soda, coca et autres toniques –, consommées régulièrement, sont le premier pas vers les canettes de bière et les cocktails alcoolisés dont on ne peut plus se passer au cours des fêtes, et qui peuvent être très toxiques sur le moment ou à la longue.

    Enfin, les travaux les plus récents ont démontré́ une relation directe entre la progression de la fibrose en moi, votre foie, et l’existence d’un diabète, d’un surpoids ou d’une stéatose.

    Les excès de sucres ne sont pas éliminés par les urines, la respiration, la sueur ou les matières. Ils sont conservés, stockés comme mauvaises réserves en notre corps. Un gramme de sucre apporte 4 calories et donc 2 grammes, 8 calories. Dès que vous arrivez à 9 calories vous formez un gramme de graisse qui se stocke dans mes cellules. Quand moi, le foie, je suis gavé de gras, ce qui vous crée des fatigues importantes, le gras va se stocker au delà, dans les seins chez les femmes, autour des hanches et dans le bassin chez les hommes. Plus moi le foie je suis gras, plus la fatigue générale vous crée des besoins en sucres ou en alcool. Vous entrez dans le cercle vicieux, de la dépendance aux sucres et assez souvent des alcools forts surtout chez l’homme. Surpoids, obésité et diabète sont les conséquences directes. Vous allez payer la facture très cher !

    2. Trop d’alcool consommé sans modération et de façon chronique : en chemin vers la cirrhose puis le cancer

    L’alcool consommé est rapidement absorbé au niveau de l’estomac et passe dans le sang, ce d’autant plus vite que des aliments à mastiquer n’ont pas été pris préalablement. Boire un alcool à jeun, surtout s’il est fort, est une erreur alimentaire de base.

    Logiquement, on ne devrait consommer le vin qu’au milieu ou à la fin du repas.

    Le taux d’alcool dans le sang, l’alcoolémie, s’exprime en grammes par litre de sang.

    C’est moi, votre foie, qui le prend en charge. J’en élimine 90 %. Les 10 % restant sont pris en charge par mes amis les poumons avec l’haleine, et par les reins via les urines.

    Je peux éliminer au maximum jusqu’à 2,4 g par jour en moyenne.

    Au delà je m’associe aux sucres pour les stocker en gras.

    Au-dessus de 3 g, je suis débordé, vous entrez dans le coma. À 5 g c’est la mort assurée.

    Sachez que je ne peux éliminer que 0,15 g d’alcool à l’heure. Un seul verre de vin fait monter l'alcoolémie de 0,15 à 0,20 g/l, bien que cela dépende du gabarit et du sexe.

    Chez la femme, l’impact du verre de vin est double par rapport à l’homme.

    N’oubliez pas qu’entre 0,16 g/l et 0,50 g/l (de 1 à 3 unités d'alcool), les automatismes sont diminués et les gestes mal coordonnés. Vous perdez progressivement votre vigilance.

    Prendre des habitudes alcooliques parce que vous n’en savez pas la portée, ou parce que vous êtes angoissé, c’est passer de l’euphorie à la déprime et à la dépendance, plus tard aux troubles psychiques par destruction des neurones.

    Les alcools sont en cause dans bien d’autres maladies touchant la zone ORL, avec le palais de saveurs, le pharynx, le larynx, l’estomac et le pancréas… Ils sont aussi impliqués indirectement dans les cancers du sein et de la prostate par l’association alcool-tabac très toxique pour toutes ces zones du corps qui se conjuguent avec de mauvaises habitudes alimentaires. L’évolution cancéreuse sur telle ou telle zone du corps est alors fréquente.

    À cela il faut ajouter l’hypertension artérielle qui fait le bonheur des fabricants d’hypotenseurs, les accidents vasculaires cérébraux, les atteintes cardiaques…

    L’évolution vers l’insuffisance hépatique, avec la cirrhose irréversible, se produit vers 40 ans pour les hommes ; elle est plus précoce chez les femmes – vers 30 ans – du fait d’une capacité moindre à métaboliser l’alcool.

    Quand moi, votre foie, je reçois trop d’alcool, mes fonctions normales peuvent s’interrompre. Vous m’obligez à détoxiquer l’alcool de mes cellules. Ainsi, des cellules meurent et se gavent de dépôts de graisses, s’ajoutant aux sucres qui ne manquent pas à vos addictions. Vous oubliez que le pain blanc se comporte comme du sucre, que tous les produits laitiers contiennent du lactose dont le pouvoir sucrant est de 0,16 quand celui du sucre raffiné est de 1.

    N’oubliez pas que l’alcool est connu pour être un inhibiteur de la resynthèse du glycogène (stockage des sucres dans le foie) après un effort important. L’alcoolisation après une compétition sportive, alors que les réserves en sucres sont épuisées, est un contresens de santé que vous pouvez payer très cher.

    J’oubliais de vous dire que l’alcool et les médicaments ne font pas bon ménage, en particulier ceux que les médecins prescrivent beaucoup trop facilement : les antidépresseurs, anxiolytiques, les somnifères, anti-inflammatoires, antibiotiques…

    Quand vous m’inondez d’alcool, pour commencer je m’engraisse. Je fais d’abord de la stéatose puis, par l’inflammation, une hépatite dite alcoolique, à quoi succède assez vite une forme de réaction cicatrisante définitive : c’est la cirrhose [2] avec ses complications classiques, les hémorragies digestives, l’ascite avec le gros ventre plein d’eau et les troubles cérébraux que l’on résume à l’encéphalopathie. Et plus tard le cancer que l’on retrouve au bout de toutes les agressions chroniques que je subis.

    Quand je deviens cirrhotique, je suis désolé de vous l’annoncer, ma maladie est alors irréversible

    C’est surtout l’alcool dont vous m’inondez qui en est la cause. Se forme en moi de la fibrose qui ressemble à des travées épaisses qui me détruisent. J’essaye de survivre en construisant des nodules, mais je ne parviens plus à régénérer comme quand je suis à la fois bien nourri et respecté.

    Je sais bien que vous n’êtes pas totalement responsable de ma cirrhose. On ne vous pas apprit grand-chose à l’école sur mon compte. Vos parents ne vous ont pas expliqué mon importance dans votre corps…

    Maintenant vous le savez. Vous devez pouvoir expliquer clairement combien j’ai besoin d’être connu, reconnu, respecté. C’est votre santé et celle de tous les membres de vote famille qui est en jeu.

    En plus, rendez-vous compte que je peux dégénérer, c’est-à-dire évoluer vers le cancer dans les 15 à 20 ans qui suivent.

    Les causes des cirrhoses sont donc :

    • La consommation excessive et prolongée d’alcool dans 50 à 75 % des cas.

    • Les atteintes virales, nous le verrons, l’hépatite C dans 15 à 25 % des cas et l’hépatite B dans 5 %.

    • Plus rarement, l’hémochromatose par trop de fer, des maladies métaboliques qui accumulent des graisses, des atteintes par destruction progressive du système immunitaire.

    3. Trop de fer : vers l’hémochromatose

    L’hémochromatose a fait l’objet d’une lettre spécifique. Vous pouvez la retrouver sur mon site :www.professeur-joyeux.com

    Pour la semaine nationale de l’HEMOCHROMATOSE

    2-7 juin 2015

    Ne passez pas à coté de la 1re maladie génétique qui touche 1 sujet sur 200 !
    Si vous-même ou un membre de votre famille êtes concerné, je vous conseille de contacter sans tarder
    L’Association Hémochromatose France
    hemochromatose@orange.fr
    web : http://www.hemochromatose.fr
    BP 57118 – 30912 NIMES CEDEX 2 – Tél : 04 66 64 52 22 – Fax : 04 66 62 93 87

    4. Quand le système immunitaire se déglingue : les maladies auto-immunes

    C’est le système immunitaire qui marche à l’envers très progressivement.

    Au lieu de me protéger, il m’attaque soit directement au niveau de mes cellules, soit en endommageant mes voies biliaires.

    Trois maladies sont bien identifiées : la cirrhose biliaire primitive (CBP), la cholangite sclérosante primitive (CSP), l’hépatite auto-immune ou hépatite chronique active.

    Passons en revue leurs caractéristiques essentielles.

    La cirrhose biliaire primitive (CBP)

    Elle atteint les femmes entre 40 et 60 ans plus souvent que les hommes. Les mauvaises habitudes alimentaires d’une famille font qu’on peut voir apparaître la même maladie parmi ses membres.

    L’alcool n’est pas en cause mais le mieux est de ne pas en consommer, ou seulement à toutes petites doses pour ne pas risquer d’aggraver la situation.

    Les voies biliaires ont des difficultés à éliminer la bile parce que les systèmes de défense en moi, votre foie, fonctionnent mal. J’évolue vers la cirrhose.

    Les signes classiques au début sont peu perceptibles : une fatigue chronique, des démangeaisons plus ou moins fortes, une peau plus foncée, des petites bosses blanches sous la peau, parfois autour des yeux…

    À un stade plus avancé, on peut observer une sécheresse des muqueuses, de la bouche, du nez, du vagin…, une atteinte de la thyroïde, des troubles articulaires, une mauvaise circulation sanguine des extrémités des doigts, ce qu’on appelle le syndrome de Raynaud.

    Mon insuffisance peut devenir totale, car je deviens incapable de fabriquer les facteurs de la coagulation – j’ai des hématomes au moindre petit coup sur mon corps –, je ne peux plus éliminer la bile d’où une jaunisse progressive qui m’épuise, mes os deviennent transparents avec l’ostéoporose qui atteint tout votre squelette.

    L’évolution sera d’autant plus lente que vous changerez vos habitudes alimentaires en consommant plus de produits végétaux qu’animaux.

    Vous avez intérêt à supprimer évidemment vins et alcools forts, tabac et/ou haschich évidemment, tous les produits laitiers qui apportent trop de protéines, de sucres (lactose) et de gras que je ne peux pas gérer correctement avec mes cellules fatiguées, épuisées.

    Vous devez boire beaucoup d’eau sous quelque forme que ce soit (2,5 litres par jour) pour tenter de diluer la bile afin qu’elle s’évacue mieux par des canaux biliaires rétrécis, et veiller à avoir des urines claires…

    Eviter tous les médicaments inutiles qui aggravent ma surcharge.

    Restez au plus près de la nature et évitez la chimie.

    Je conseille fortement aux médecins de faire réaliser à leur patient le plus simple, le meilleur et le moins coûteux bilan bionutritionnel, celui de www.nutergia.fr qui donne d’excellentes indications pour éventuellement prescrire des compléments naturels qui peuvent protéger le foie, tel le Desmodium; et le drainage avec des plantes telles qu’Artichaut, Chardon Marie, ou Romarin (Ergydraine et Ergy-épur).

    Si vraiment vous n’êtes pas amélioré, alors mieux vaut me remplacer par la transplantation.

    La cholangite sclérosante primitive (CSP)

    Comme son nom l’indique, il s’agit d’une atteinte des voies biliaires qui se sclérosent, on peut dire vieillissent prématurément en diminuant de calibre. C’est l’inflammation qui en est responsable. La bile s’accumule dans mes cellules, passe en partie dans le sang, d’où la jaunisse.

    Elle atteint davantage les hommes que les femmes, est souvent associée à une atteinte inflammatoire du côlon sous la forme d’une colite ulcéreuse.

    Il s’agit donc très certainement d’une maladie en partie liée à de fort mauvaises habitudes alimentaires.

    Les signes cliniques sont les mêmes que ceux de la CBP à quoi s’ajoute, en plus, la fièvre avec frissons due à l’infestation de la voie biliaire par un ou plusieurs germes du tube digestif qu’il faudra évidemment éradiquer avec des antibiotiques adaptés.

    Les conseils nutritionnels donnés dans la maladie précédente (CBP) sont donc les mêmes pour la CSP.

    À un stade irréversible, la seule solution est le changement de foie par transplantation.

    L’hépatite auto-immune ou hépatite chronique active

    C’est l’inflammation chronique du foie. Le système immunitaire de moi, votre foie, m’attaque plus ou moins lentement au lieu de me protéger.

    Certains globules blancs, normalement destinés à combattre les infections, attaquent mes cellules hépatocytes, les considérant comme des substances étrangères comme s’il s’agissait de microbes.

    Les virus des hépatites pourraient être en cause, comme certains médicaments que je n’aime pas ou trop de métaux lourds, cuivre, fer…

    La maladie n’est pas contagieuse, mais on peut observer dans la famille différents autres cas de maladies auto-immunes touchant la thyroïde, les articulations, le système oculaire sous forme d’uvéite qui se traduit d’abord par un œil rouge.

    Les conseils nutritionnels donnés plus haut, associés à une bonne et saine activité physique, seront utiles et peuvent retarder la maladie.

    La révélation du début de la maladie est assez souvent l’augmentation dans le sang du taux des enzymes hépatiques avant les signes cliniques classiques.

    Au maximum de la maladie, la seule solution est de me remplacer par transplantation.

    Il est évident que que l’hygiène, la consommation d’eaux non polluées, les comportements de santé dans la vie quotidienne sont à la base de la prévention des maladies qui peuvent m’atteindre, moi, votre foie.

    Nous le verrons encore avec les hépatites, que je traiterai à part, dans une prochaine lettre. Et il restera les atteintes tumorales bénignes ou malignes, donc cancéreuses.

    À bientôt, chers amis de la Prévention Santé. Ne gardez pas pour vous toutes ces informations. Faites les circuler dans vos familles, auprès de tous vos amis.



    Professeur Henri Joyeux

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  • vivreaujourdhui.com

    LE CRUCIFIX ET LA PENDULE

     
     
    18 Mars 2015
     
     

    Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie.
    Jean 17.1

    La petite ville de Trieberg est la capitale des célèbres horloges de la Forêt-Noire. Dans l’église, un immense crucifix pend, fixé au plafond par une grande chaîne. Au-dessus du crucifix se trouve une pendule.

    Lors d’une visite du lieu, quelqu’un demanda : « Pourquoi avoir mis cette pendule au-dessus du crucifix ? » Un horloger répondit : « Pour celui qui regarde la croix, l’heure a sonné : l’heure pour se décider pour ou contre le Christ. »
    Pour les deux premiers disciples, le moment de leur rencontre avec Jésus fut l’heure décisive où leur vie prit un tournant radical. Jean, l’un d’eux s’en est souvenu : Il était environ quatre heures de l’après-midi.1
    À la naissance de Jésus, l’heure de Dieu était venue, l’heure où l’histoire de l’humanité allait changer : Lorsque le moment fixé par Dieu est arrivé, il a envoyé son Fils2
    En grec, le “temps” s’exprime par deux mots : “chronos”, c’est le temps qui s’écoule, celui que mesure la pendule de Trieberg ; “kaïros”, c’est le moment précis d’un évènement, ou celui d’une décision, d’un choix.
    Pour celui qui regarde à la croix où le Fils de Dieu est mort pour expier le péché de tous ceux qui se tournent vers lui, l’heure est venue de se décider : l’acceptera-t-il comme son Sauveur ou lui tournera-t-il le dos ?

     

    Alfred Kuen

    1 Jean 1.39          2 Galates 4.4

     

    LE CRUCIFIX ET LA PENDULE

     

    Évangile selon Marc 1. 14-20 : "14 Un jour, Jean est mis en prison. Alors Jésus va en Galilée. Il annonce la Bonne Nouvelle de Dieu 15 et il dit : « Le moment décidé par Dieu est arrivé, et le Royaume de Dieu est tout près de vous. Changez votre vie et croyez à la Bonne Nouvelle ! »

    16 Jésus marche le long du lac de Galilée. Il voit Simon et André, le frère de Simon. Ce sont des pêcheurs, et ils sont en train de jeter un filet dans le lac. 17 Jésus leur dit : « Venez avec moi, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. » 18 Aussitôt, ils laissent leurs filets et ils suivent Jésus.
    19 En allant un peu plus loin, Jésus voit Jacques et Jean, deux frères. Ce sont les fils de Zébédée. Ils sont dans leur barque et réparent leurs filets. 20 Aussitôt Jésus les appelle. Ils laissent leur père Zébédée dans la barque avec les ouvriers, et ils s’en vont avec Jésus."
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  • medisite.fr

    UNE CURE DÉTOX EN 3 JOURS

     

    Fatigue, stress, alimentation trop riche, environnement pollué... Vous avez besoin d'une détox express pour chasser les toxines et retrouver de l'énergie ? Medisite vous propose un programme sur trois jours.

     

    Le principe de la détox en 3 jours

    © Fotolia.com

    "Il s'agit, pendant 3 jours, d'éliminer tout ce qui rend la digestion difficile : on gagne ainsi en énergie pour un nettoyage efficace" explique la naturopathe.

    Pour lancer la chasse aux toxines, on évite déjà dans l'alimentation tout ce qui est blanc et raffiné : on bannit les produits industriels transformés, on privilégie les biscottes ou crackers sans blé (au sarrasin par exemple) à la place du pain, ainsi que les céréales complètes et bio.

    On élimine également les graisses cuites (charcuteries, fritures et aliments revenus à la poêle) et tous les produits laitiers.

    Enfin, on adopte la dissociation : on croque les fruits en dehors des repas et on ne mélange pas féculents et produits d'origine animale dans un même repas. Et bien sur, on oublie le café et le vin.

     

     

    Menu : Jour 1 de la détox

    © Fotolia.com

    Le matin à jeun : ½ jus de citron dans un verre d'eau chaude. "Le citron aide le phénomène de détox en boostant le travail du foie et grâce à son action alcalinisante et reminéralisante. En plus, il éclaircit le teint" note Sophie Schlogel.

    Au petit-déjeuner : ½ banane écrasée avec 2 c. à soupe d’huile de colza + ½ jus de citron. Bien mélanger et ajouter 3 morceaux de fruits de saison et 1 c. à soupe d’oléagineux (amandes, noix, noisettes...) concassés, ou biscottes sans blé avec de la purée d'amande. 1 tisane de romarin (qui soutient le travail du foie) ou un mélange associant reine des prés queues de cerises, frêne, bouleau.... pour drainer (on avale 1 gros mug).

    A midi : légumes crus en entrée (ou jus de légumes pour ceux qui ne tolèrent pas bien les crudités), arrosés d'huiles d'olive ou noix + protéine blanche (poisson, volaille) accompagnée de légumes non farineux cuits.

    En collation le matin ou l'après-midi : des fruits cuits (au four ou en compote) ou crus de saison. 1 tisane de plantes.

    Au dîner : légumes cuits et céréales (pas de protéines animales), arrosés d'huiles d'olive et/ou de noix.

    Dans la soirée : 1 tisane de plantes.

    A boire : 3 bouteilles d'eau Hydroxydase (Omega Pharma) riche en minéraux, plutôt en dehors des repas.

     

     

    Menu : Jour 2 de la détox

    © Fotolia.com

    On adopte sur la journée entière une monodiète pour booster la détox et vraiment mettre les organes digestifs au repos. Au choix, on avale uniquement et à volonté dès qu'on a faim :  
    - des soupe de légumes épaisses sans pommes de terre ni légumineuses
    - des compotes sans sucres
    - des jus de légumes crus

    Pour varier et faire le plein de recettes de soupes et jus détox, on peut piocher des idées dans des livres comme Détox : retrouvez forme et vitalité de Sophie Schlogel (Ed. Mango).

    A boire : 3 bouteilles d'eau Hydroxydase (Omega Pharma) riche en minéraux, plutôt en dehors des repas.

     

     

    Menu : Jour 3  de la détox

    © Fotolia.com

    On reprend la même composition que pour le jour 1.

    Le matin à jeun : ½ jus de citron dans un verre d'eau chaude.

    Au petit-déjeuner : ½ banane écrasée avec 2 c. à soupe d’huile de colza + ½ jus de citron. Bien mélanger et ajouter 3 morceaux de fruits de saison et 1 c. à soupe d’oléagineux (amandes, noix, noisettes...) concassés, ou biscottes sans blé avec de a purée d'amande. 1 tisane de romarin (qui soutient le travail du foie) ou un mélange associant reine des prés queues de cerises, frêne, bouleau.... pour drainer (on avale 1 gros mug).

    A midi : légumes crus en entrée (ou jus de légumes pour ceux qui ne tolèrent pas bien les crudités), arrosés d'huiles d'olive et/ou de noix + protéine blanche (poisson, volaille) accompagnée de légumes non farineux cuits.

    En collation le matin ou l'après-midi : des fruits cuits (au four ou en compote) ou crus de saison. 1 tisane de plantes.

    Au dîner : légumes cuits et céréales (pas de protéines animales), arrosés d'huiles d'olive et/ou de noix.

    Dans la soirée : 1 tisane de plantes.

    A boire : 3 bouteilles d'eau Hydroxydase (Omega Pharma) riche en minéraux, plutôt en dehors des repas.

     

     

    Un bain aromatique pour se faire du bien

    © Fotolia.com

    "En cas de fatigue, ce bain aromatique permet de réactiver la circulation de l'oxygène jusqu'aux cellules, donc de retrouver de l'énergie", constate la naturopathe. On remplit la baignoire à moitié, on s’assoit dedans puis on verse un mélange de 40 gouttes d'huile essentielle de térébenthine diluées dans une base neutre pour le bain ou un gel douche, sous le robinet, en augmentant la température de l'eau. On reste dans ce bain 10 à 20 minutes, par exemple le soir : on ne se rince pas en sortant, on enfile un peignoir et hop, sous la couette !

     

     

    Bouger en parallèle à votre détox

     

    Pendant ces 3 jours, pas question de rester sans rien faire. "Bouger davantage fait circuler le sang et la lymphe qui passent par les organes émonctoires (peau, reins, foie, intestins...) et aide à la détoxination" rappelle Sophie Schlogel. Pour ne pas sur-solliciter l'organisme, on évite les activités trop intenses et on privilégie la marche, le vélo d'appartement ou l'elliptique, un footing très doux, du yoga... L'idéal est de transpirer un peu pour favoriser élimination des toxines. Faire un sauna ou un hammam est aussi une bonne idée.

     

     

    Choisissez le bon moment pour entreprendre votre détox

    © Fotolia.com

    Envie de se lancer dans une cure détox ? On évite une semaine remplie de gros dossiers au travail... Mieux vaut opter pour un long week-end ou des vacances durant lesquelles on peut diminuer un peu le niveau de stress et dormir davantage. "Cela permet à l'organisme d'être mieux préparé à la détox car il faut beaucoup d'énergie pour effectuer un ménage en profondeur et éliminer vraiment les toxines" explique Sophie Schlogel, naturopathe. Pendant ces 3 jours, il est important de calmer le rythme, de prendre du temps pour soi (faire une balade, aller voir une expo, se reposer...) et de lâcher ordinateur, smartphone et tablette. Faire une détox est une démarche globale. 

     

     

    Remerciements à la naturopathe Sophie Schlogel

    Publié par Laura Chatelain, journaliste santé et validé par Sophie Schlogel, naturopathe

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  • santenatureinnovation.com

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

     

     



    Harpagophytum, glucosamine, chondroïtine, MSM et oméga-3 sont les compléments alimentaires les plus connus contre l'arthrite. Mais si vous êtes concerné, voici d'autres remèdes naturels nettement moins connus.

     

    1. Une herbe chinoise très ancienne

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    Attention, le nom de cette plante est compliqué : Triptergium wilfordii Hook F.

    Pour simplifier, les médecins l'appellent « TwHF ».

    Elle est utilisée en médecine traditionnelle chinoise depuis plus de 400 ans pour traiter les douleurs, gonflements et inflammations.

    C'est une plante très toxique, à tel point que, dans la médecine populaire, son nom est « Marche sept pas et meurs » [1].

    Elle est plus efficace contre les douleurs de polyarthrite rhumatoïde que le médicament le plus courant contre cette maladie, le méthotrexate.

    Une étude à ce sujet a été publiée en avril 2014 dans la revue médicale British American Journal. Au bout de 24 semaines de traitement, la situation s'était améliorée chez 55 % des patients qui prenaient le TwHF, contre 45,6 % chez les patients prenant du méthotrexate. À noter toutefois que ceux qui prenaient les deux ont été 77 % à constater une amélioration des douleurs [2].

    Votre médecin pourra vous aider à prendre cette plante sans vous exposer à aucun danger.

     

    2. La crème au piment « qui arrache »

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    Vous pouvez appliquer sur votre peau une crème à la capsaïcine.

    La capsaïcine est la substance qui donne la sensation de brûlure dans le piment de Cayenne.

    Mais ce premier moment passé, elle a un effet anesthésiant, en bloquant la synthèse de substance P, un neuropeptide qui participe au transport de la sensation de douleur le long des nerfs [3].

    Les crèmes à la capsaïcine sont très répandues en Amérique du Nord, et disponibles sans ordonnance.

    Elles sont beaucoup plus difficiles à trouver en Europe, si bien que je fabrique moi-même ma propre crème, avec de petits piments rouges très forts, que j'achète en boutique de produits exotiques.

    Vous pouvez appliquer la crème au piment jusqu'à 4 fois par jour sur les parties atteintes. Les effets se font sentir au bout de 2 à 3 jours. Il n'y a pas d'effet secondaire indésirable.

     

    3. Le baume du tigre

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    Le baume du tigre est une crème que les Chinois appliquent sur la peau pour soulager les douleurs musculaires et squelettiques.

    Il est utilisé contre les douleurs articulaires [4].

    Bien des personnes imaginent que le baume du tigre rouge contient du piment (à cause de sa couleur rouge), mais non.

    Il contient des huiles essentielles de menthe, clou de girofle, cannelle, du camphre et de l'huile de cajeput, le tout dilué dans de la paraffine.

    Le baume du tigre peut parfaitement être utilisé contre les douleurs articulaires.

     

    4. Phytodolor : peuplier faux-tremble, frêne européen et verge d'or

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    Phytodolor est un produit allemand très répandu. Il est fait à base de plantes et d'arbres. Il est utilisé contre les douleurs articulaires.

    C'est une teinture de peuplier faux-tremble, de frêne européen et de verge d'or.

    Une teinture est faite à partir d'alcool dans lequel des végétaux ont macéré pour en extraire les principes actifs.

    Dix études ont été réalisées sur ce produit. Elles ont conclu qu'il est aussi efficace que les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), couramment prescrits contre l'arthrose, pour réduire l'inflammation et la douleur.

    Trois à quatre fois par jour, dissoudre 20 à 30 gouttes dans une boisson. Pour les douleurs les plus fortes, prendre 40 gouttes [5].

     

    5. Huile de bourrache et huile d'onagre

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    Les huiles de bourrache et d'onagre sont très riches en acide gamma-linolénique ou AGL.

    Les petites doses ne sont pas efficaces mais il semble que les doses de 1400 mg par jour ou plus peuvent soulager les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde [6].

    Cela correspond à 5 à 6 g d'huile d'onagre ou de bourrache par jour.

     

     

     

    6. La glace et le feu

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    Les douleurs locales d'arthrite peuvent être soulagées avec de la glace ou des compresses chaudes.

    Cela dépend des personnes. Certaines personnes vont mieux réagir au froid, d'autres au chaud. D'autres, enfin, observeront une amélioration dans les deux cas.

    Le chaud (compresses chaudes, bains chauds, saunas) dilate les vaisseaux sanguins, stimule la circulation sanguine, réduit les spasmes musculaires.

    Le froid permet de lutter contre les articulations enflées en contractant les vaisseaux sanguins, et procure un effet anesthésiant contre les douleurs profondes.

    Vous pouvez recourir à ces thérapies « par la glace ou par le feu » deux fois par jour.

    Selon le American College of Rheumatology, des massages des articulations douloureuses avec de la glace pendant 5 à 10 minutes permettent d'atténuer la douleur dans les premières 48 heures. Quand les douleurs durent plus de 48 heures, le chaud est plus efficace [7].

     

    7. Les ultrasons

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    Selon une revue d'étude Cochrane, les thérapies à l'ultrason peuvent soulager les douleurs d'arthrose.

    C'est une thérapie simple, qui n'a aucun effet secondaire connu [8].

    Elle est pratiquée par les physiothérapeutes.

     

     

     

     

    8. Chocs électriques

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    L'énergie électrique est aussi utilisée par les physiothérapeutes pour soulager les douleurs articulaires de plusieurs manières.

    La plus courante est l'électrostimulation transcutanée, c'est-à-dire à travers la peau, qui consiste à placer des électrodes autour de l'articulation douloureuse et à donner de petits chocs électromagnétiques.

    Certains physiothérapeutes pratiquent également l'électro-acupuncture : ils vous plantent des aiguilles sur les points d'acupuncture connus pour avoir un effet contre les douleurs articulaires.

    Mais la particularité est que les aiguilles sont attachées à des électrodes qui donnent de petits chocs électriques, censés augmenter l'effet du traitement.

     

     

    9. Boire de l'alcool

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

     

     

    Une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ) indique qu'une consommation modérée d'alcool est associée à une baisse de 50 % du risque de polyarthrite rhumatoïde !

    Ces résultats ont été observés chez les femmes qui avaient bu au moins 4 verres d'alcool par semaine, sur une période minimale de dix ans [9].

     

     

     

    10. Faire de l'exercice physique

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    De nombreuses personnes souffrant de douleurs articulaires évitent de bouger par crainte d'aggraver les problèmes.

    Cependant, l'exercice physique pratiqué correctement a exactement l'effet inverse.

    Non seulement cela permet de renforcer les articulations, mais l'exercice physique est aussi capital pour conserver votre poids optimal.

    Le surpoids a des effets catastrophiques sur l'arthrose. La pression supplémentaire sur le cartilage aggrave l'inflammation.

    On a coutume de considérer que chaque kilo que vous perdez réduit de 4 kilos la pression sur vos genoux, et de 6 kilos sur vos hanches.

    Il est très important de s'échauffer avant de bouger. Faire des mouvements doux comme hausser les épaules, tourner la tête, faire des cercles avec les bras, se pencher doucement en avant et sur les côtés, permet de se mettre tranquillement en route. Répétez chaque mouvement 3 à 5 fois.

    Les exercices de stretching, où vous faites des étirements de tous vos membres, sont particulièrement adaptés contre les douleurs articulaires.

     

    11. S'organiser à la maison

    ONZE REMÈDES NATURELS CONTRE L'ARTHRITE

    Enfin, il est très important d'optimiser l'organisation de votre intérieur pour éviter les mouvements douloureux.

    Suivant vos articulations les plus touchées (poignets, genoux, hanche, colonne vertébrale), des équipements existent qui vous aideront à accomplir vos tâches quotidiennes en limitant les sollicitations de vos articulations douloureuses.

    Si vous avez la charge d'enfants ou de petits-enfants, il peut être très angoissant de ne plus pouvoir faire certaines activités avec eux. Toutefois, une personne souffrant d'arthrose doit bien se souvenir qu'être présent pour l'enfant est beaucoup plus important que d'être un parent super-actif.


    Jean-Marc Dupuis

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  • vivreaujourdhui.com

    SAUTE !

     
     
    17 Mars 2015
     
     

    Par la foi Abraham partit sans savoir où il allait.
    Hébreux 11.8

    Le fils du capitaine d’un bateau de guerre aimait à grimper le long des différents mats. Un jour, il poursuivait un singe qui avait escaladé le grand mât. Il le suivit jusqu’au haut du mât et se hissa sur la plate-forme. C’était suffisamment large pour qu’il y soit en sécurité. Mais comment en redescendre ? Même en se couchant le plus près possible du bord de la plateforme, ses bras n’étaient pas assez longs pour saisir le mat sous lui.
    Le capitaine vit sa situation périlleuse. Il le voyait déjà glisser de la plateforme et tomber sur le pont pour se casser les os ou pire. Que faire ? Il demanda un porte-voix et lui cria : « Mon fils, la prochaine fois que le bateau s’inclinera vers la mer, tu y sautes ! » Le garçon s’agrippa de toutes ses forces au mât. Il considéra avec horreur la mer à 30 mètres sous lui. Comment oserait-il s’y lancer ?
    Le père demanda un fusil et, le pointant vers le garçon, il lui cria : « Mon fils, la prochaine fois que le bateau penchera, tu te jetteras à la mer, sinon je tire ». Le fils savait que son père ne plaisantait pas et qu’il tenait toujours parole. Le bateau s’inclina et il sauta dans les flots menaçants. Mais immédiatement, des bras vigoureux l’empoignèrent et le ramenèrent sur le bateau.
    Spurgeon qui rapportait cette histoire ajouta que, par nature, nous sommes dans la même situation que ce garçon : incapables de nous sauver nous-mêmes. Nous nous accrochons désespérément à nos bonnes œuvres – qui ne peuvent nous sauver. Dieu nous demande de nous jeter dans la mer de son amour : c’est notre seul moyen de salut.

    Alfred Kuen

     

    SAUTE !

     

    Livre de la Genèse 12. 1-7 : "Le Seigneur dit à Abram : « Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père. Puis va dans le pays que je vais te montrer. Je ferai naître de toi un grand peuple, je te bénirai et je rendrai ton nom célèbre. Je bénirai les autres par toi. Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te maudira. Par toi, je bénirai toutes les familles de la terre. »

    Abram s’en va comme le Seigneur l’a commandé, et son neveu Loth part avec lui. Au moment où il quitte Haran, Abram a 75 ans. Il prend avec lui sa femme Saraï et son neveu Loth. Ils emportent toutes leurs richesses. Ils emmènent aussi tous les esclaves qu’ils ont achetés à Haran. Ils vont vers le pays de Canaan. Ils arrivent donc en Canaan. Abram traverse le pays jusqu’au grand arbre sacré de Moré, à Sichem. À cette époque, les Cananéens habitent le pays. Le Seigneur se montre à Abram et il lui dit : « Je donnerai ce pays à tes enfants et aux enfants de leurs enfants. » À cet endroit, Abram construit un autel pour le Seigneur qui s’est montré à lui."

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    LE POUVOIR DE LA NATURE SUR NOS PROPRES CELLULES SOUCHES

     

     

    LE POUVOIR DE LA NATURE SUR NOS PROPRES CELLULES SOUCHES

    Dans les années 1970, un enseignant du primaire qui s'inquiétait du manque de concentration et d'énergie de ses élèves s'est demandé si leurs problèmes s’amélioreraient avec une alimentation riche en algues pleines d'éléments nutritifs. L'enseignant a commencé une expérience avec une plante d'eau douce naturelle connue sous le nom de Aphanizomenon flos- aquae (AFA). Ceux qui essayèrent l'AFA, plus connue sous les nom d’Algue Bleue, constatèrent des avantages et bienfaits remarquables.

    En 1980, la plante se vend partout, faisant des miracles, encore mal connus... Et en 1990, un chercheur en botanique Christian DRAPEAU, est engagé afin de rechercher les vertus de la plante découvrant ainsi que l’AFA « que l'AFA contenait des molécules spécifiques promouvant divers aspects de la santé humaine ».

    En 2000, la révolution scientifique des découvertes sur les cellules souches, font Christian DRAPEAU s’intéresser à son action spécifique dans ce domaine, et REVELATION ! « l'AFA promeut, la libération d'un plus grand nombre de cellules souches par le corps ».

    En 2005 un concentré unique d’AFA et d’antioxydants est créé par le scientifique et commercialisé par la société Stemtech afin de la rendre accessible à tous.

    Depuis 2007 jusqu’à aujourd’hui de bouche à oreilles, la nutrition des cellules souches adultes, qui fonctionnent comme le système de renouvellement naturel du corps est au cœur du traitement de nombreuses pathologies, ou mal-être. Ce sont des produits qui améliorent et soutiennent le travail des cellules souches du corps en libérant plus de cellules souches, en une fois et sur une plus longue durée, en aidant leur circulation dans le sang et leur migration dans les tissus qui en ont le plus besoin d’abord, pour un bien-être optimal.

    En 2011 : le SE2® Support avancée des cellules souches adultes et le Sérum Dermastern, crème pour le renouvellement des cellules du visage ont permis de rendre accessible une formule qui dure plus longtemps, soutient la libération de PLUS de cellules souches adultes et aide le corps à maintenir et réparer les tissus et les organes. D’où une peau plus jeune et plus éclatante en 7 jours seulement !

    2013 a été proclamée “L’année des cellules souches” par The Atlantic, reconnaissant que le monde scientifique laisse une plus large place et espoir aux travaux sur les cellules souches adultes dans le traitement de la santé.

    Et ce phénomène d’amélioration des performances et de la santé se retrouve chez nos amis les animaux : chevaux ou chiens.

    Serait-ce un espoir ? Notre corps est prévu pour vivre et non pour mourir ! Pour se réparer et non pour se dégrader ! Notre maison et notre médecine se trouve dans la grande nature où s’étalent des étagères de plantes médicinales et comestibles, d’herbes portant de la semence de vie pour donner la vie !

    Une visite du site vous en dira davantage, accompagnée de témoignages et de données scientifiques légales. cam73.stemtech.com/FR

    cvfg

     

    LE POUVOIR DE LA NATURE SUR NOS PROPRES CELLULES SOUCHESLE POUVOIR DE LA NATURE SUR NOS PROPRES CELLULES SOUCHES

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    CONNAÎTRE VOS CELLULES DU SANG

     

    CONNAÎTRE VOS CELLULES DU SANG

     

    Je me permets aujourd'hui de reprendre mon rôle de professeur de médecine pour faire un petit cours – indispensable – sur les cellules de votre sang.

    C'est un sujet très important à connaître car, vous allez le voir, nombre de maladies sont liées au sang. Vous pouvez avoir un cancer du sang (leucémie) et les personnes en chimiothérapie voient leurs taux de globules blancs baisser fortement.

     

    Les premières cellules vitales sont celles de notre sang

    C’est la moelle des os qui fabrique les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes : au centre des os longs mais aussi des os plats, surtout le sternum, les côtes et les os du bassin.

    C’est dans ces « sanctuaires » osseux que naissent les cellules sanguines. Elles peuvent être altérées par des intoxications environnementales (toxiques respirés, ou alimentaires).

    Les globules blancs ou leucocytes (du grec leucos blanc, et kutos cellule) sont en réalité des familles de globules blancs. Leur durée de vie est d’une semaine. On distingue parmi les plus nombreux les polynucléaires (qui ont un noyau polylobé donnant l’impression de plusieurs noyaux, d’où leur nom), puis les lymphocytes, les monocytes et les plasmocytes qui ne sont pas moins importants, chacun avec des rôles particuliers.

    Les plus connus contiennent des granules en quantités différentes, d’où des fonctions différentes. C’est pour cela qu’on appelle les « polynucléaires » des « granulocytes ». Ils ne peuvent pas normalement vivre plus de 5 à 7 jours. C’est le taux élevé ou trop bas de telle ou telle famille de globules blancs dans la formule sanguine qui alerte le médecin.

    Selon la forme irrégulière de leur noyau et leur coloration vue au microscope, les globules blancs ont des rôles particuliers.

     

    Leurs rôles contre les infections et les allergies

    • Les polynucléaires sans couleur, dits « neutrophiles », sont chargés de la destruction des agents infectieux. Ils représentent 70 % du total des globules blancs et 99 % des granulocytes. Ils nous défendent donc contre les infections en fabriquant des anticorps contre les germes qui jouent le rôle d’antigènes.

      Par exemple en cas d’infection au niveau de l’appendice (appendicite), de la vésicule biliaire (cholécystite) ou du côlon (sigmoïdite), le taux de ces globules dans le sang, normalement entre 4 000 et 10 000 par mm3, peut monter à 15 ou 20 000. S’il y a formation d’un d’abcès, il faut alors opérer pour drainer (vider) l’abcès. Ces globules blancs sont donc chargés de détruire les germes, mais s’ils sont trop nombreux, ils se détruisent eux-mêmes et forment du pus que les chirurgiens connaissent bien.

    • Les polynucléaires qui se colorent en rouge sont dits « éosinophiles ». Ils sont 0,7 % du total des globules blancs. Leur taux augmente en cas d’allergie. Ils nous défendent contre parasites et champignons. Ces globules sont capables de détruire ces agresseurs considérés comme antigènes, ils fabriquent alors des « anticorps ». Les allergologues les connaissent bien.

    • Les polynucléaires qui se colorent en bleu sont dits « basophiles ». Ils représentent 0,3 % du total des globules blancs, contiennent de nombreuses molécules utiles à notre santé : l’histamine contre l’allergie, l’héparine pour diluer le sang, la sérotonine utile à l’équilibre psychique et au sommeil.

     

    Les lymphocytes sont des globules blancs vitaux pour notre immunité

    Ils représentent 25 % du total des globules blancs. On distingue les lymphocytes B, car ils proviennent de la moelle osseuse (Bone Marrow). Ils fabriquent des immunoglobulines nommées anticorps dont ils gardent la mémoire, capables d’en former jusqu’à 5 000 par seconde, et sont donc responsables de l’immunité dite « humorale ».

    Les autres lymphocytes sont dits T, car fabriqués par le Thymus, glande développée chez l’enfant, située derrière le sternum. Ils sont responsables de l’immunité dite « cellulaire ». On distingue les lymphocytes « tueurs » (killers), les « sécréteurs », des « suppresseurs » et des « régulateurs ». C’est dans le thymus que les lymphocytes T deviennent matures.

    Dans le Sida, les lymphocytes sont suivis comme le lait sur le feu

    Les familles de lymphocytes sont très connues des spécialistes des infections bactériennes et virales, et en particulier de ceux qui s’occupent du Sida. Dans la famille des lymphocytes, on distingue deux sous-populations  : les CD4 et les CD8.

    Dans la maladie SIDA (Syndrome d’Immuno-Dépression Acquise) où un minuscule virus est capable de détruire tout le système immunitaire de défenses de l’organisme, on a pu démontrer la chute très importante des lymphocytes de l’immunité, nommés CD4, comparés à ceux nommés CD8 [1]. « On les appelle également lymphocytes T4 ou encore lymphocytes. Leur rôle est de fabriquer des protéines appelées interleukines ou encore cytokines, dont l’action consiste à aider (d’où le nom de “helper”) les cellules de l’immunité à détruire les antigènes étrangers.

    Les lymphocytes CD8 ont eux-mêmes deux types de cellules : les lymphocytes K (“killer” : tueur) dont le rôle est de détruire les virus, et les suppresseurs. Ils ont une action importante dans le contrôle de la réaction immunitaire. Les lymphocytes NK détruisent indifféremment des virus ou des cellules cancéreuses. Ils ont absolument besoin pour être efficaces des lymphocytes T4, les “helpers”, grâce aux interleukines qu’ils fabriquent
    . » On comprend mieux l’importance du suivi du rapport CD4/CD8 dans une simple prise de sang.


     

    Les CD4 sont la cible du virus du SIDA

    Le virus est dit VIH, pour Virus de l’Immunodéficience Humaine. Plus on a de CD4, mieux on se porte. Quand ils baissent, le corps peut être envahi par des infections dites « opportunistes », d’où la nécessité de tenter de stimuler le système immunitaire.

    Chez une personne normale sans VIH, la quantité de lymphocytes CD4 varie entre 500 et 1 500/mm3 de sang. Une infection opportuniste peut survenir quand le taux est inférieur à 200/mm3. Entre 350 et 500 le déficit est léger, c’est le meilleur moment pour commencer les traitements. Au dessous de 200, les risques d’entrer dans la maladie SIDA sont majeurs, avec des infections localisées qui peuvent se généraliser.


    Des globules blancs spéciaux pour la « maladie du baiser »

    Les monocytes ont un noyau régulier, comparé aux autres granulocytes. Ils jouent un rôle spécifique contre certains virus, tel celui de la « mononucléose infectieuse (MNI) » transmis surtout par la salive (c’est pourquoi elle est dite « maladie du baiser »), provoquée par le virus d’Epstein-Bar [2] (EBV) qui appartient à la même famille que les virus de l’herpès.

    Des globules blancs pour fabriquer des anticorps

    Les plasmocytes sont rarement présents dans le sang, sauf nécessité de défense. Ils sont le plus souvent dans les organes tels que la rate et les ganglions, eux-mêmes présents dans tous le corps (dans le cou, sous les aisselles, dans le thorax, le ventre et à la racine des membres). Dans les tissus de l’organisme, présents à leur périphérie, les ganglions avec les plasmocytes et les autres cellules de la lymphe jouent un rôle de défense. Ils sont capables de fabriquer des anticorps.

    C’est quoi, la leucémie ?

    Si la durée de vie des globules blancs est nettement supérieure à la semaine, devenant égale à un mois par exemple ou plus, alors on peut avoir une maladie grave qui est un cancer du sang : une leucémie. Le mot leucémie est la réunion de leuco qui veut dire blanc, et hemos qui veut dire sang.

    Il y a évidemment plusieurs types de leucémies selon les lignées de globules blancs malades, ce qui permet de comprendre les différents niveaux de gravité de maladies liées à la leucémie.

    On distingue quatre types de leucémies selon leur évolution aiguë ou chronique et la famille des globules blancs atteinte. Les lymphocytes, pour les leucémies les plus fréquentes dites « lymphoïdes », et les « myéloïdes » qui se développent à partir de cellules souches des globules blancs de la moelle osseuse.

    Les leucémies lymphoïdes chroniques sont observées surtout chez les personnes âgées au-delà de 55-60 ans ; elles évoluent lentement et ne nécessitent pas toujours un traitement. Les leucémies lymphoïdes aiguës sont surtout observées chez l’enfant. Les leucémies myéloïdes aiguës comme chroniques sont plus souvent observées chez l’adulte que chez les enfants.

    Les leucopénies ou chutes du taux des globules blancs font suite aux chimiothérapies

    Lorsque le taux des globules blancs est trop bas, on parle de « leucopénie ». Une infection virale peut être en cause ou une insuffisance de fabrication des globules blancs par la moelle osseuse, on parle alors « d’aplasie médullaire » [3]. Avant une greffe de moelle, si elle est normale on la prélève. Réduite à sa plus simple expression, on apporte une chimio lourde destinée à détruire le tissu cancéreux, le malade étant protégé des germes de l’environnement sous une bulle stérile.

    La chimio apporte des drogues à l’organisme destinées à stopper la vie de toute cellule en cours de multiplication. C’est ainsi que les cheveux tombent tout autant que les taux de globules blancs et les papilles de la langue, de l’odorat ou les cellules de l’intestin… La chimiothérapie ne cible donc pas seulement les cellules cancéreuses, elle atteint aussi des cellules non-cancéreuses qui se renouvellent : les ongles, les cellules des papilles de la langue, de l’odorat.


    Même les globules rouges peuvent être en surnombre

    Les globules rouges ou érythrocytes (du grec erythros, rouge, et kutos, cellule), ou hématies, vivent 120 jours. Ils n’ont pas de noyau et donc sont incapables de se diviser. C’est la moelle osseuse qui les fabrique. Si les globules rouges ne terminent pas leur vie au-delà de 120 jours, il y a alors une prolongation anormale de la durée de vie de ces cellules et l’apparition d’une maladie du sang, qui est également un cancer du sang. Ce cancer est lié à une trop forte formation/fabrication de globules rouges par la moelle des os. C’est la maladie décrite par Louis-Henri Vaquez [4], responsable de complications de thromboses et d’hémorragies. C’est la « maladie de Vaquez » nommée aussi « polyglobulie ».

    Certaines tumeurs du rein fabriquent des quantités excessives de globules rouges, du fait de la formation d’une hormone que les sportifs dopés du Tour de France connaissent trop bien : l’EPO ou ErythroPOiétine [5]. Cette hormone fabriquée par les reins est un facteur de croissance des précurseurs des globules rouges dans la moelle osseuse. Dans certaines formes de cancer du rein (5 % des cas), on observe une forte proportion de globules rouges, donnant un teint rouge au patient.

    À l’inverse, si les globules rouges meurent avant 120 jours, ils peuvent être en nombre insuffisant dans le sang, il y a alors « anémie ». Celle-ci peut être due à une fabrication insuffisante par la moelle osseuse ou par une fuite sanguine (flux menstruel excessif, hémorragie chronique et régulière dans le tube digestif, estomac ou côlon…) ou une destruction des globules rouges par l’inflammation.

     

    Quant aux plaquettes…

    Les plaquettes sont des composants du sang, appelés également thrombocytes, fabriqués par la moelle des os. Elles ne vivent pas plus de 10 à 15 jours. Elles meurent dans la rate. Les plaquettes ne sont pas véritablement des cellules. Elles n’ont pas de noyau – mais des petits sacs de dimensions plus importantes que les cellules habituelles. Ils contiennent des substances chimiques actives nécessaires à la coagulation du sang en cas de plaie pour la formation du caillot sanguin. Ces substances sont : la sérotonine, le calcium, des enzymes, de l’énergie ATP (Adénosine TriPhosphate) et le facteur de croissance PDGF (Platelet-Derived Growth Factor).

    Chez les personnes auxquelles on est obligé d’enlever la rate, on observe des taux très élevés de plaquettes qui peuvent atteindre le million par mm3 de sang, alors que le taux normal est autour de 200 000 à 300 000/mm3 de sang. Le nombre trop élevé de plaquettes peut être à l’origine d’excès de coagulation du sang, de ralentissement du flux sanguin et donc de la constitution de caillots dans les veines (phlébite) ou les artères (obstruction artérielle), ce qui impose un traitement anticoagulant.

    Dans une prochaine lettre, nous verrons les cellules des autres organes de notre corps et leur incroyable renouvellement, puis comment le système de défense nous protège.


    Bien à vous tous,

    Professeur Henri Joyeux

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  • vivreaujourdhui.com

    MOKO, LE DAUPHIN !

     
     
    16 Mars 2015

     
     

    Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
    Luc 19.10

    Toutes les années, des baleines s’échouent sur les plages néo-zélandaises. Le 10 mars 2008, au nord de l’île, dans la baie de Maya, deux baleines pygmées heurtent la côte. Les hommes interviennent, mais les cétacés ne regagnent pas le large et s’échouent à nouveau. Alors que les sauveteurs se découragent, un aileron fend les vagues et fonce vers le lieu du drame. C’est Moko, le dauphin, qui arrive ! Joueur et affectueux, il est la mascotte des plagistes du coin. Immédiatement, il s’approche des baleines avec des sifflements. Les cétacés répondent et réagissent en suivant leur guide vers le large. À l’étonnement de tous, Moko a débloqué la situation !
    Atteint par le péché, l’homme est désorienté et incapable de trouver la liberté. Il sait que Dieu hait le mal, mais il ne sait pas comment faire pour s’en détacher. Quand il essaie de bien faire, il s’épuise, il échoue, recommence et échoue encore.
    Malgré les efforts des êtres humains, le péché les tient en échec et les empêche d’obéir à Dieu… C’est pourquoi, en Jésus-Christ, Dieu s’est approché de nous. Jésus est venu se faisant homme semblable à nous pour nous montrer le chemin qui mène à Dieu ! Il le fait connaître par sa Parole. Qui l’écoute, place en lui sa confiance et le suit, est libéré des entraves du péché et du jugement qu’il méritait.

    Dominique Moreau

     

    MOKO, LE DAUPHIN

     

    Évangile selon Jean 7. 37-39 : "37 Le dernier jour de la fête est le plus important. Ce jour-là Jésus, debout, dit d’une voix forte : « Si quelqu’un a soif, il peut venir à moi et boire. 38 Celui qui croit en moi, “des fleuves d’eau couleront de son cœur, et cette eau donne la vie”. On lit cela dans les Livres Saints. »

    39 Par ces mots, Jésus parle de l’Esprit de Dieu. Ceux qui croient en Jésus vont recevoir cet Esprit, mais, à ce moment-là, l’Esprit Saint n’est pas encore venu. En effet, Dieu n’a pas encore montré la gloire de Jésus."
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    8 PLANTES POUR LUTTER CONTRE LA DÉPRIME

     

    On constate un regain d’intérêt pour la phytothérapie, le soin par les plantes. Et pour cause, ce mode de soin présente l’avantage d’être généralement mieux toléré car il entraîne moins d’effets secondaires indésirables que la médication conventionnelle. En cas de déprime, les plantes peuvent être d’un grand secours. Découvrez 8 plantes qui soulagent la déprime et l’anxiété.

    Le millepertuis bon pour le moral !

    Le millepertuis bon pour le moral !

    Comment le millepertuis agit-il sur la déprime ?

    Le millepertuis, aussi connu sous le nom de l’herbe de la Saint-Jean, est une plante qui a été utilisée pendant des siècles pour traiter toute une variété de maladies1, mais la dépression en est la première indication. Selon un regroupement de 29 études répertoriant 5 489 sujets2, cette plante serait effectivement aussi efficace que les antidépresseurs de synthèse, tout en entraînant moins d’effets secondaires. L’hyperforine, un ingrédient actif contenu dans le millepertuis, inhiberait la recapture de neurotransmetteurs tels que la sérotonine ou la dopamine, comme le font les antidépresseurs conventionnels.

    Cependant, le millepertuis peut interférer avec certains médicaments et provoquer des effets indésirables, qui ont notamment forcé un certain nombre de sujets d’études à arrêter le traitement2. Parmi les effets secondaires, on trouve entre autres des troubles digestifs, des troubles du sommeil (insomnie) et une photosensibilisation. Enfin, cette plante ne serait efficace que dans les cas de dépression légère à modérée3, les études sur des cas de dépression grave n’étant pas assez nombreuses et étant trop contrastées pour confirmer son efficacité.

    Le millepertuis peut interagir avec un certain nombre de médicaments, comme certaines contraceptions orales, les antirétroviraux, les anticoagulants, des antidépresseurs conventionnels… Dans ces cas-là, la prise de millepertuis doit être limitée et l’avis préalable d’un médecin est nécessaire.

    Comment utiliser le millepertuis ?

    Le millepertuis se consomme essentiellement sous forme d’infusions : 25g de millepertuis séché ou 35g de millepertuis frais pour 500mL d’eau, à raison de 2 tasses par jour, pour un adulte de 60 kg. Il peut également se consommer en teinture mère.

     

     

    Le safran pour soulager les états de déprime

    Le safran pour soulager les états de déprime

    Comment le safran agit-il sur la déprime ?

    Les propriétés médicinales du safran sont connues et utilisées depuis longtemps1. On s’en sert notamment comme antalgique, anti-inflammatoire, pour améliorer les problèmes d’insomnie, stimuler la digestion, et pour lutter contre la dépression légère. Selon plusieurs études1-5, la consommation de safran a permis de réduire significativement les symptômes de la dépression comparativement à un groupe témoin sous placebo. Les effets seraient d’ailleurs équivalents à ceux des antidépresseurs conventionnels comme la fluoxétine ou l’imipramine : 30 mg de safran par jour sont aussi efficace que 20 mg de fluoxétine ou 100 mg d’imipramine. Cette plante inhibe la recapture de la sérotonine grâce au safranal et à la crocine, ses éléments actifs. Le safran est efficace dans les cas de dépression légère à modérée. Des études sont positives quant à son efficacité dans les cas de dépression grave2,5, mais les recherches à ce sujet sont peu nombreuses.

    Les études mettent généralement en avant l’absence d’effets secondaires du traitement au safran. Cependant, son utilisation est déconseillée aux femmes enceintes car il peut provoquer des contractions utérines.

    Comment utiliser le safran ?

    Pour traiter les cas de dépression, on utilise surtout des comprimés contenant 30 mg de safran. Elle peut également s’utiliser en teinture mère, 50 gouttes matin et soir diluées dans une infusion de mélisse.

     

     

    Le ginseng pour lutter contre la déprime

    Le ginseng pour lutter contre la déprime

    Comment le ginseng agit-il sur la déprime ?

    Le ginseng est une plante stimulante qui aurait également des effets sur la dépression. Une étude publiée en 2011 portant sur des souris a observé et confirmé ses effets antidépresseurs1.  Le ginseng rouge aurait également des effets sur les symptômes résiduels successifs à des épisodes de dépression2, comme l’irritabilité, la culpabilité, les troubles du sommeil, ou encore la perte des centres d’intérêt. Or, ces symptômes jouent un rôle déterminant dans le risque de rechute3. Cependant, les études qui ont montré l’efficacité du ginseng sur les états de déprime sont peu nombreuses, car il est surtout utilisé pour stimuler le système immunitaire et tonifier l’organisme des personnes fatiguées ou affaiblies.

    Aux dosages recommandés, cette plante présente peu d’effets indésirables. Une étude a noté toutefois l’apparition d’effets indésirables chez un petit nombre de sujets, dont l’hypertension, l’insomnie, la nervosité, l’irritabilité, ou encore la diarrhée.

    Il peut également interagir avec des médicaments (anticoagulants, hypoglycémiants et antidépresseurs) et des aliments (café, thé, guarana, ou encore chocolat).

    Comment utiliser le ginseng ?

    Le ginseng peut se consommer en teinture mère, sous forme de capsules ou en décoction (faire bouillir de 1 g à 2 g de racines dans 150 mL d’eau chaude pendant 10 à 15 minutes). Les dosages peuvent aller jusqu’à 3 g, 3 fois par jour.

     

     

    La passiflore aussi efficace qu'un anxiolytique

    La passiflore aussi efficace qu'un anxiolytique

    Comment la passiflore agit-elle sur la déprime ?

    La passiflore a longtemps été utilisée comme anxiolytique partout dans le monde1. Une étude2 a comparé séparément les effets de la passiflore et ceux des benzodiazépines (classe de médicaments utilisés dans le traitement de l’anxiété) sur respectivement deux groupes de 18 patients chacun souffrant d’anxiété généralisée. Les résultats de l’étude ont montré que la passiflore est au moins aussi efficace que les benzodiazépines dans le traitement de l’anxiété, et présentent même l’avantage de ne pas diminuer la productivité au travail, comme cela a été observé chez le groupe traité aux benzodiazépines. Les études ne relèvent généralement pas d’effets indésirables à l’utilisation de la passiflore, mais de rares cas ont pu être observés, notamment des sensations d’étourdissement, des somnolences ou des sentiments de confusion.

    La passiflore peut s’utiliser en synergie avec d’autres plantes aux propriétés sédatives et calmantes comme le houblon, la valériane, la mélisse ou le millepertuis. Elle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.

    Comment utiliser la passiflore ?

    La passiflore peut se consommer sous forme de capsules ou comprimés, de teinture mère, ou encore d’infusion. De manière générale, la posologie recommandée est comprise entre 0,5 g et 2 g de passiflore par jour.

     

     

    La mélisse contre les symptômes de la déprime

    La mélisse contre les symptômes de la déprime

    Comment la mélisse agit-elle sur la déprime ?

    La mélisse a été, et est toujours utilisée comme un régulateur de l’humeur et des fonctions cognitives, avec des effets anxiolytiques. Son usage est reconnu pour soulager la nervosité, l’agitation, l’irritabilité, et les troubles du sommeil. Plusieurs études1,2 ont été réalisées pour  mesurer l’efficacité de la mélisse sur les symptômes de l’anxiété et de la dépression, à raison de 300 à 900 mg d’extrait de mélisse par jour, en dose unique. Dans la plupart des cas, les patients traités à la mélisse ont constaté un sentiment plus important de calme, parallèlement à une diminution de la vigilance. Cela peut s’expliquer par les propriétés apaisantes de la mélisse, qui favorisent le sommeil. Son effet sédatif peut être accentué si elle est consommée en association avec d’autres plantes comme la valériane, le millepertuis, ou la passiflore.

    L’ingestion de mélisse ne présente aucun effet indésirable, mais elle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.

    Comment utiliser la mélisse ?

    En usage interne, la mélisse peut se consommer en tisane : il suffit de laisser infuser 2 à 4 cuillerées de feuilles de mélisse dans une tasse d’eau chaude pendant 5 à 10 minutes. Elle peut aussi se consommer en teinture mère.

    En usage externe, elle peut être utilisée sous forme d’huile essentielle : le massage des bras et des tempes avec quelques gouttes d’huile essentielle de mélisse diluées dans une huile végétale peuvent soulager l’insomnie, la nervosité et l’agitation.

     

     

    La scutellaire pour être de bonne humeur

    La scutellaire pour être de bonne humeur

    Comment la scutellaire agit-elle sur la déprime ?

    La scutellaire est traditionnellement utilisée pour soulager la nervosité, les tics nerveux, ou encore l’insomnie. Cette action serait due aux nombreux flavonoïdes contenus dans la plante. Ils se fixeraient sur les mêmes récepteurs du cerveau que les benzodiazépines (= classe de médicaments utilisés dans le traitement de l’anxiété). Dans une étude publiée en 2014 et réalisée sur 43 personnes peu anxieuses, les patients ont reçu pendant deux semaines 350 mg de scutellaire 3 fois par jour, puis un placebo pendant deux autres semaines. La prise de scutellaire a été associée à une meilleure humeur globale des participants par rapport au test placebo, et ce sans perte d’énergie, de vigilance ou de concentration. Cette plante pourrait donc être efficace dans le traitement de l’anxiété ou de la déprime.

    Il n’existe à ce jour aucune contre-indication ou effets indésirables à l’utilisation de la scutellaire. En l’absence de données suffisantes sur la toxicité de la scutellaire, sa consommation est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.

    Comment utiliser la scutellaire ?

    La scutellaire se consomme en infusion (1 à 2 g de scutellaire séchée infusées dans 250 mL d’eau bouillante pendant 3 à 5 minutes) à raison de 3 tasses par jour. Elle peut aussi se consommer en capsules contenant 1 à 2 g de scutellaire, 3 fois par jour, ou en teinture-mère (2 à 5 mL 3 fois par jour).

     

     

    La valériane pour lutter contre la déprime liée à l’anxiété

    La valériane pour lutter contre la déprime liée à  l’anxiété

    Comment la valériane agit-elle sur la déprime ?

    La valériane est une plante qui traiterait les troubles du sommeil, l’anxiété et l’agitation nerveuse. Une étude publiée en 2014 et réalisée sur 50 rats a montré les bienfaits de la valériane sur les états dépressifs. Les rats ont été divisés en 5 groupes, dont 3 groupes recevant quotidiennement différentes doses de valériane, respectivement 50, 100 et 200 mg/kg. Les résultats ont montré que les rats ayant reçu des doses de valériane ont présenté des comportements moins dépressifs que les autres groupes, mis en évidence notamment par un test de nage forcée. Dans cette expérience, les rats sont déposés dans un petit cylindre rempli d’eau à mi-hauteur : plus un rat passe de temps à essayer d’en sortir au lieu de se décourager, et moins son comportement est jugé dépressif. Cette étude semble donc confirmer les vertus anxiolytiques que l’on prête traditionnellement à la valériane, mais ces résultats sont à relativiser car il existe peu d’études qui étudient les effets de la valériane utilisée seule.

    Aux doses recommandées, cette plante ne présente presque aucun effet indésirable. Elle présente toutefois des effets sédatifs, c’est pourquoi il n’est pas recommandé de la consommer quelques heures avant de prendre le volant ou de manipuler des outils dangereux. Ses effets sont méconnus sur les femmes enceintes et allaitantes et les enfants, elle est donc déconseillée par principe.

    Comment utiliser la valériane ?

    La valériane se consomme en infusion (2 à 3 g de racine séchée infusée pendant 5 à 10 minutes dans 150 mL d’eau bouillante), jusqu’à 5 tasses par jour, mais elle se consomme également en teinture mère, ou en extrait normalisé (de 250 à 400 mg 3 fois par jour).

    Cette plante est rarement consommée seule. Les recherches observent d’ailleurs plus souvent ses effets en association avec ceux du houblon, notamment pour les cas d’insomnie2,3, car il aurait également des vertus apaisantes (mais les études sur les effets calmants du houblon seul sont insuffisantes). Il est donc recommandé de consommer la valériane avec d’autres plantes aux propriétés calmantes comme la mélisse, la passiflore, la scutellaire, ou le houblon.

     

     

    Le ginkgo pour réduire les symptômes d'anxiété

    Le ginkgo pour réduire les symptômes d'anxiété

    Comment le ginkgo agit-il sur la déprime ?

    Le ginkgo aurait des effets plus précisément dans les cas de déprime liés aux maladies dégénératives chez les personnes âgées, par exemple dans les cas d’Alzheimer. Il permettrait effectivement de réguler l’humeur, d’améliorer les fonctions cognitives et de diminuer les symptômes d’anxiété. Une recherche publiée en 2007 et réalisée sur 107 patients1 souffrant majoritairement d’anxiété généralisée a étudié l’efficacité du ginkgo sur les cas d’anxiété. Les patients, divisés en trois groupes, ont reçu quotidiennement 480 mg d’extraits EGb 761 (un extrait contenu dans le ginkgo), 240 mg d’EGb 761 ou un placebo respectivement pendant 4 semaines. L’anxiété a alors été mesurée grâce à l’échelle d’Hamilton, et a été réduite respectivement de 14.3, 12.1 et 7.8 points.

    Comme le ginkgo fluidifie le sang, il est contre-indiqué chez les hémophiles, les femmes enceintes, et les personnes s’apprêtant à subir une intervention chirurgicale. Il est également contre-indiqué chez les personnes épileptiques. Parmi ses effets indésirables, le ginkgo pourrait faire baisser la tension artérielle et, dans de plus rares cas, causer des troubles gastro-intestinaux légers, ou des maux de tête, étourdissements, allergies cutanées.  

    Il peut interagir avec les anticoagulants, diminuer l’effet de l’omeprazole, de certains anticonvulsiants (valproate et carbamazépine) et augmenter l’effet du sédatif trazodone.

    Comment utiliser le ginkgo ?

    Le ginkgo se consomme sous forme d’extraits, les plus recommandés étant EGb 761 ou Li 1370. La posologie usuelle est de 120 mg à 240 mg d’extraits par jour, en 2 ou 3 fois, au moment des repas. Il est recommandé de commencer avec 60 mg par jour et d’augmenter progressivement les doses, pour éviter d’éventuels effets indésirables. Les effets du ginkgo peuvent mettre du temps à se manifester, c’est pourquoi il est recommandé de faire des cures de 2 mois minimum.

     

    Samira Leroux
     
     
     
     

    Sources

    Le millepertuis bon pour le moral

    1. RC. Shelton, St John’s wort (Hypericum perforatum) in major depression, J Clin Psychiatry, 2009
    2. K. Linde, MM. Berner, L. Kriston, St John’s wort for major depression, Cochrane Database Syst Rev, 2008
    3. C. Mercier, Actualités du millepertuis, hypericum perforatum, dans le traitement de la dépression : effets de mode ou bénéfice réel, hippocratus.com, 2006 [consulté le 23.02.15]

    Le safran pour soulager les états de déprime

    1. Green Plants Extracts, Les effets du safran sur le stress chez l’homme
    2. HA. Hausenblas, D. Saha, PJ. Dubyak, et al., Saffron (Crocus sativus L.) and major depressive disorder: a meta-analysis of randomized clinical trials, J Integr Med, 2013
    3. S. Akhondzadeh, N. Tahmacebi-Pour, AA. Noorbala, et al., Crocus sativus L. in the treatment of mild to moderate depression: a double-blind, randomized and placebo-controlled trial, Phytother Res, 2005
    4. AL. Lopresti, PD. Drummond, Saffron (Crocus sativus) for depression: a systematic review of clinical studies and examination of underlying antidepressant mechanisms of action, Hum Psychopharmacol, 2014
    5. A. Talaei, M. Hassanpour Moghadam, SA. Sajadi Tabassi, et al., Crocin, the main active saffron constituent, as an adjunctive treatment in major depressive disorder: A randomized, double-blind, placebo-controlled, pilot clinical trial, J Affect Disord, 2014

     Le ginseng pour lutter contre la déprime

    1. NH. Kim, KY. Kim, HJ. Jeong, et al., Antidepressant-like effect of altered Korean red ginseng in mice, Behav Med, 2011
    2. HG. Jeong, YH. Ko, SY. Oh, et al., Effect of Korean Red Ginseng as an adjuvant treatment for women with residual symptoms of major depression, Asia Pac Psychiatry, 2014
    3. S. Mouchabac, M. Ferreri, F. Cabanac, et al., Symptômes résiduels après traitement antidépresseur d’un épisode dépressif majeur : observatoire réalisé en pratique ambulatoire de ville, 2003

    La passiflore aussi efficace qu'un anxiolytique

    1. SE. Lakhan, KF. Vieira, Nutritional and herbal supplements for anxiety-related disorders: systematic review, Nutr J, 2010
    2. S. Akhondzadeh, HR. Naghavi, M. Vazirian, et al., Passionflower in the treatment of generalized anxiety: a pilot double-blind randomized controlled trial with oxazepam, J Clin Pharm Ther, 2001

    La mélisse contre les symptômes de la déprime

    1. DO. Kennedy, W. Little, AB. Scholey, Attenuation of laboratory-induced stress in humans after acute administration of Melissa officinalis (Lemon Balm), Psychosom Med, 2004
    2. DO. Kennedy, AB. Scholey, NT. Tildesley, et al., Modulation of mood and cognitive performance following acute administration of Melissa officinalis (lemon balm), Pharmacol Biochem Behav, 2002

    La scutellaire pour être de bonne humeur

    1. C. Brock, J. Whitehouse, I. Tewfik, et al., American Skullcap (Scutellaria lateriflora): a randomised, double-blind placebo-controlled crossover study of its effects on mood in healthy volunteers, Phytother Res, 2014

    La valériane pour lutter contre la déprime liée à l’anxiété

    1. A. Neamati, F. Chaman, M. Hosseini, et al., The effects of Valeriana officinalis L. hydro-alcoholic extract on depression like behavior in ovalbumin sensitized rats, J Pharm Bioallied Sci, 2014
    2. S. Salter, S. Brownie, Treating primary insomnia – the efficacy of valerian and hops, Aust Fam Physician, 2010
    3. CM. Morin, U. Koetter, C. Bastien, et al., Valerian-hops combination and diphenhydramine for treating insomnia: a randomized placebo-controlled clinical trial, Sleep, 2005

    Le ginkgo pour réduire les symptômes d'anxiété

    1. H. Woelk, KH. Arnoldt, M. Kieser, et al., Ginkgo biloba special extract EGb 761 in generalized anxiety disorder and adjustment disorder with anxious mood: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial, J Psychiatr Res, 2007

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  • passeportsante.net

    QU'EST-CE QU'UNE PLANTE MÉDICINALE ?

     

     

    Alors que la mode est à la médecine naturelle, de plus en plus de remèdes à base de plantes voient le jour. Qu’elles soient préparées en laboratoire ou chez soi, les solutions phytothérapeutiques trouvent toutes leur origine dans les plantes. Mais comment en est-on venu à les utiliser ? Dans quels cas ? Que nous promettent-elles ? PasseportSanté vous dit tout sur ces végétaux thérapeutiques.

     

     

    D’où viennent les plantes médicinales ?

    D’où viennent les plantes médicinales ?

    Une plante médicinale est une plante utilisée pour ses propriétés thérapeutiques. Cela signifie qu’une de ses parties (feuille, bulbe, racine, graines, fruits, fleurs) peut être employée dans le but de guérir. Leur utilisation remonte à des milliers d’années, où l’homme utilisait les plantes pour se soigner. A l’époque, le choix des plantes se faisait instinctivement, ce qui a permis de déceler petit à petit celles qui pouvaient êtres utilisées, et celles qui s’avéraient toxiques1. Aujourd’hui, elles sont la base de la phytothérapie et de l’homéopathie. Il existerait plusieurs centaines de milliers d’espèces différentes, que l’on peut cueillir ou récolter.  En effet, les plantes médicinales étant issues de la nature, il est possible d’en croiser tous les jours. De plus, on distingue les plantes herboristes qui sont utilisées telles quelles, de manière « traditionnelle », et les plantes qui constituent une matière première pour l’industrie pharmaceutique. Enfin, il faut savoir que la matière principale de la pharmacopée est restée végétale2.

     

     

    Comment fonctionne une plante médicinale ?

    Comment fonctionne une plante médicinale ?

    Certaines plantes sont des indicateurs biologiques. En effet, selon leur lieu de pousse, elles acquièrent une morphologie particulière et une composition chimique spécifique, ce qui explique la diversité de leur réservoir1. Ainsi, chaque plante est composée de milliers de substances actives, présentes en quantité variable. Ces principes actifs isolés ne sont pas d’une grande efficacité, mais lorsqu’ils sont prélevés avec d’autres substances de la plante, ils révèlent leur aspect pharmacologique2. On parle alors de synergie, car contrairement aux médicaments allopathiques qui ne sont composés que d’un seul principe actif, les médicaments phytothérapeutiques utilisent l’ensemble des constituants de la plante3. Ces végétaux auraient des effets curatifs et préventifs chez leurs utilisateurs4.

     

     

    Sous quelles formes peut-on trouver une plante médicinale ?

    Sous quelles formes peut-on trouver une plante médicinale ?

    Les plantes médicinales sont la base des teintures mères. En effet, ce sont ces mêmes plantes qu’on laisse macérer dans de l’alcool afin d’obtenir une solution aux vertus thérapeutiques, plus où moins puissantes, qui serviront à la préparation d’huiles essentielles et de médicaments homéopathiques. Pour extraire les principes actifs de la plante, il est également possible de procéder à une décoction1. Il s’agit de porter à ébullition le mélange des plantes, préalablement coupées en petits morceaux dans de l’eau, puis de le filtrer. On peut les utiliser en usage externe et interne. En interne, on les retrouve en tisane et en infusion. Pour cela, on utilise principalement les feuilles et les fleurs. En usage externe, elles sont appliquées sous forme de compresse, de cataplasme (plante broyée dont on dispose le jus sur la blessure), de pommades et d’onguents.

     

     

    Dans quels cas les utiliser ?

    Dans quels cas les utiliser ?

    Les plantes médicinales agissent de façon préventive ou curative sur l’organisme, car elles ont la capacité de modifier le métabolisme. On peut les utiliser dans un but thérapeutique pendant un certain temps, afin de mieux profiter de leurs effets. De plus, la phytothérapie connait un nouvel essor ces dernières années. Ceci signifie que l’engouement pour ces pratiques se développe de plus en plus, et qu’il faut veiller à les encadrer. Attention, les plantes médicinales ne sont pas sans dangers et peuvent se révéler toxiques si elles sont mal ingérées ou en cas de surdosage. Il est donc important de demander conseil à son médecin avant de prendre ce type de traitement. Avec le développement de la vente libre d’huiles essentielles à base de plantes médicinales, et celui des guides d’automédication, les risques sont de plus en plus importants. Les dosages représentent un aspect essentiel dans ce type de médecine et s’ils ne sont pas respectés, les plantes peuvent devenir dangereuses1.

     

     

    Quelques exemples de plantes

    Quelques exemples de plantes

    Il est possible de réaliser un herbier médicinal soi-même, ou de chercher les plantes que l’on veut dans la nature, armé d’un bon guide. Mais cela demande du temps et de la patience. Sinon, on peut simplement les acheter en pharmacie ou dans des points de vente spécialisés. Voici donc quelques exemples de plantes que l’on peut utiliser au quotidien :

    • L’ortie (urtica dioica de son nom latin) : elle aiderait à tonifier les reins, la vessie et les voies urinaires en cas d’inflammation et soulager les douleurs arthritiques et rhumatismales. Elle stimulerait également la pousse des cheveux et permettrait de traiter les piqûres d’insecte. Enfin, l’ortie serait reconnue pour solutionner les problèmes de miction reliés à l’hypertrophie bénigne de la prostate1.
    • La camomille (matricaria recutita) : elle serait efficace pour traiter les troubles de la digestion en soulageant les inflammations et les spasmes du tube digestif. On la recommande également contre les troubles du sommeil. En inhalation, la camomille est préconisée pour soulager l’irritation des voies respiratoires2.
    • Le pissenlit (taraxacum officinale) : cette plante traiterait le manque d’appétit, les troubles digestifs, entre autres3. Le pissenlit est riche en antioxydants et ses feuilles sont reconnues comme diurétiques dans les cas d’infections urinaires (elles augmentent le volume d’urine) et de calculs rénaux.
    • La lavande (lavandula officinalis) : la fleur de lavande est un très bon antiseptique et est préconisée en cas de plaie ou d’infection car elle aide à cicatriser. Elle agit également sur les affections respiratoires (asthme, toux, grippe, bronchite, turberculose), les troubles digestifs et serait efficace pour lutter contre l’acné et la couperose4.
     
    Marion Amsellem
     
     
     
     
     

    Sources

    D’où viennent les plantes médicinales ?

    1. Historical review of medicinal plants’ usage. Biljana Bauer Petrovska. National Institutes of Health. (January 2012). Doi : 10.4103/0973-7847.95849
    2. Traité pratique de la phytothérapie. Dr Jean-Michel Moral. Editions Grancher.

    Comment fonctionne une plante médicinale ?

    1. Traité pratique de la phytothérapie. Dr Jean-Michel Moral. Editions Grancher.

    2. La plante médicinale – notion de totum – implication en phytothérapie clinique intégrative. Ph. Christine CIeur, Dr. Alain Carillon. Société internationale de médecine endobiogénique et de physiologie intégrative. (Mars 2012)
    3. Medicinal plants and phytomedicines. Linking plant biochemistry and physiology to human health. Donald P. Briskin. American Society of Plant Physiologists. (2000)
    4. Simon Y. Mills, Evidence for the clinician - a pragmatic framework for phytotherapy, The European Phytojournal - ESCOP, Issue 2, 2001

    Sous quelles formes peut-on trouver une plante médicinale ?

    1. Manuel des plantes médicinales. Alexandre Gautier. (1822)

    Dans quels cas les utiliser ?

    1. Mise en garde au sujet des plantes médicinales. Agriculture et agroalimentaire Canada. (2012)

    Quelques exemples de plantes

    1. Urtica dioica for treatment of benign prostatic hyperplasia : a prospective, randomized, double-blind, placebo-controlled, crossover study. Safarinejad MR. National Institutes of Health. 2005
    2. Chamomile: a herbal medicine of the past with bright future. Janmejai K. Srivastava, Eswar Shankar, Sanjay Gupta. National Institutes of Health. (2011)
    3. Taraxacum : a review on its phytochemical and pharmacological profile. Schütz K, Carle R, Schieber A. National Institutes of Health. (2006)
    4. Aromathérapie, 11ème édition. Dr Jean Valnet. Edition Vigot. 2001 

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  • vivreaujourdhui.com

    DESTINATION

     
    15 Mars 2015

     
     

    Notre droit de cité est dans le ciel.
    Philippiens 3.20

    Un grand nombre de nos anciennes églises possèdent un cimetière adjacent.
    Après avoir visité une église en Angleterre, j’ai pris le temps de me promener dans les allées du cimetière, de lire les noms et de réfléchir aux inscriptions.
    Une pierre tombale attira mon attention. Il y était écrit :
    « Là où tu es maintenant, je m’y trouvais aussi.
    Là où je suis maintenant, tu y seras aussi.
    Alors, prépare-toi à me suivre. »
    Quelqu’un avait posé une planche à côté de la pierre tombale avec la note :
    « Je serais content de pouvoir te suivre. Si seulement je connaissais le chemin que tu as pris. »
    La première inscription était tout à fait juste. Nous mourrons tous, mais la question pertinente est : sommes-nous certains de notre destination, et sur quelle base ?
    L’apôtre Pierre a déclaré : Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ! Conformément à sa grande bonté, il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne peut ni se détruire, ni se souiller, ni perdre son éclat. Il vous est réservé dans le ciel.1
    Pierre a suivi Jésus-Christ et s’est attaché à lui, car il a cru que lui seul donne la vie éternelle.
    Comme Pierre, pouvez-vous affirmer : « Béni soit Dieu » ?

    Silvano Perotti

    1 1 Pierre 1.3-4

     

    DESTINATION

     

    1ère lettre de Pierre 1. 17-25 : "17 Dans vos prières, vous appelez « Père » celui qui juge chacun selon ce qu’il a fait, sans faire de différence entre les gens. Alors, vivez en respectant Dieu avec confiance, pendant que vous êtes sur la terre. 18 La façon de vivre que vous avez reçue de vos ancêtres ne menait à rien. Mais vous le savez, Dieu a payé un grand prix pour vous libérer de cette façon de vivre. En effet, il ne l’a pas fait avec des choses qui peuvent s’abîmer, comme l’or ou l’argent. 19 Mais il vous a libérés avec le sang précieux du Christ, qui est comme un agneau sans défaut et sans tache. 20 Dieu l’a choisi avant la création du monde, et pour votre bien, il l’a fait connaître maintenant, en ces temps qui sont les derniers. 21 C’est par le Christ que vous croyez en Dieu, qui l’a réveillé de la mort et lui a donné la gloire. Voilà pourquoi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.

    22 En obéissant à la vérité, vous êtes devenus purs, pour aimer sincèrement vos frères et vos sœurs chrétiens. Aimez-vous donc les uns les autres, de tout votre cœur. 23 La parole de Dieu vous a fait naître de nouveau. Et cette Parole n’est pas comme une graine qui meurt. Elle est vivante, elle ne meurt pas, elle dure toujours. 24 En effet, les Livres Saints disent :
    « Tous les êtres humains sont comme l’herbe,
    et tout ce qui les rend importants
    est comme la fleur des champs.
    L’herbe sèche et la fleur tombe,
    25 mais la parole du Seigneur dure toujours. » 
    Cette Parole, c’est la Bonne Nouvelle qu’on vous a annoncée."
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  • sante-nutrition.org

    Ce qui se passe dans votre corps après avoir bu cette Boisson sur un estomac vide…

     

    Les carences nutritionnelles peuvent conduire à de nombreuses maladies au fil du temps. Il est absolument impératif de consommer les bons nutriments. Beaucoup ne jurent que par les bienfaits que leur procure la recette que voici!

     

    Ingrédients nécessaires:

    – Une pomme de terre

    – Une carotte

    – Une pomme

    Préparation:

    Lavez les fruits et les légumes, coupez l’écorce en morceaux, mettez-les dans un extracteur de jus ou une centrifugeuse et boire le jus immédiatement. Vous pouvez ajouter du citron pour rafraîchir le goût.

    A boire de préférence le matin, à jeun, ou une heure après le petit déjeuner.

    Pour des résultats rapides, buvez ce jus deux fois par jour, matin et après midi avant 17 h.

    Cette boisson miracle est bonne pour:

    1) Empêcher les cellules cancéreuses de se développer.

    2) Renforcer les poumons, empêcher les attaques cardiaques et l’hypertension artérielle.

    3) Renforcer le système immunitaire.

    4) Contre la rougeur et la fatigue des yeux ou la sécheresse des yeux.

    5) Eliminer la douleur de l’entraînement physique et les douleurs musculaires.

    6) Détoxifier et ainsi améliorer la digestion, prévenir la constipation.

    7) Eliminer la mauvaise haleine issue de problèmes de digestion et les infections de la gorge.

    8) Réduire les douleurs menstruelles.

    Cette boisson n’a pas d’effets indésirables. Elle est nutritive et aide aussi à perdre du poids. Vous remarquerez une amélioration de votre système immunitaire après deux semaines de consommation.

     

     

    Source : Family Health Freedom Network | Eddenya

     
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  • passeportsante.net

    LE POINT SUR LES ODEURS CORPORELLES

     

    Qu’elles soient attirantes ou repoussantes, les odeurs corporelles ne laissent jamais indifférent. D’où viennent-elles ? Faut-il vraiment chercher à les éliminer ? Comment venir à bout des plus tenaces ? Le point sur un tabou qui mêle hygiène, intimité et troubles divers.

     

    D'où viennent les odeurs corporelles ?

    D'où viennent les odeurs corporelles ?

    La production continue de chaleur nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme est contrée par la fabrication de sueur. Cette substance corporelle indispensable est synthétisée à partir du sang par de petites glandes enfouies sous la peau. Elle est ensuite évacuée à la surface par de petits canaux et son évaporation permet de stabiliser la température interne du corps. Ce liquide biologique est-il nauséabond pour autant ? Absolument pas ! Contrairement à une croyance répandue, la sueur est pratiquement inodore. Ce n’est donc pas la transpiration en elle-même qui est responsable des mauvaises odeurs.

    Le problème est que cette substance constitue le terreau idéal pour un tas de bactéries commensales qui colonisent la peau. Ces bactéries ne sont pas nuisibles : elles ont, au contraire, un rôle décisif dans la défense immunitaire contre les pathogènes. L’environnement de la peau, tantôt humide, tantôt gras (du fait de la sécrétion de sébum) leur offre des conditions optimales pour proliférer, et la sueur est un aliment de choix. Lorsqu’elles la consomment, elles produisent des composés chimiques odorants, responsables des mauvaises odeurs corporelles.

     

    A chacun son odeur

    Toutes les bactéries ne produisent pas ces composés avec la même intensité. Les 4 groupes majeurs de bactéries qu’on retrouve à la surface du corps sont les staphylocoques, les corynébactéries, les propionibactéries et les micrococcus. Il semble que ce soient les corynébactéries qui contribuent le plus à l’odeur corporelle. Et comme chaque individu présente une composition bactérienne différente, l’odeur corporelle sera plus ou moins marquée en fonction notamment de la proportion de ces corynébactéries. Ceux qui auront une microflore composée majoritairement de ces dernières auront les odeurs corporelles les plus fortes.

    Pourquoi ce phénomène est-il amplifié dans certaines zones (aisselles, pubis) ?

    En fait, il existe deux types de sueurs. L’une participe à la régulation de la température corporelle tandis que l’autre résulte davantage du stress. Cette dernière se concentre dans les plis, là où on retrouve une certaine pilosité comme les aisselles ou le pubis. Elle est plus laiteuse, plus riche en protéines et en sébum que la sueur classique et c’est elle que les bactéries préfèrent. Ce type de sueur, qu’on appelle aussi la sueur émotionnelle, est le responsable majeur des mauvaises odeurs corporelles. Elle n’apparaît jamais avant la puberté.

     

     

    Les facteurs qui influent sur les odeurs corporelles

    Les facteurs qui influent sur les odeurs corporelles

    La composition bactérienne de la microflore cutanée est l’un des principaux facteurs de l’odeur corporelle. Elle est elle-même très influencée par la génétique, et notamment par le complexe majeur d’histocompatibilité, un groupe de gènes qui codent pour des molécules propres à chaque individu. On parle même d’odeur-type pour se référer à un groupe d’odeurs semblables, par exemple au sein d’une famille.

    L’odeur corporelle d’une même personne peut varier en fonction de différents facteurs, comme l’état émotionnel, l’âge, le cycle menstruel mais aussi certaines maladies comme le cancer. Les chercheurs s’intéressent d’ailleurs à la façon dont on pourrait diagnostiquer cette maladie grâce à l’odeur corporelle. En 1989, déjà, Williams et Pembroke avais émis l’hypothèse que des chiens seraient capables de détecter des tumeurs malignes grâce à leur odorat. Le concept reste toujours d’actualité, particulièrement pour les cancers des poumons ou de la langue dont les composés organiques seraient davantage mesurables dans le souffle.

    Les odeurs corporelles comme la sueur ou l’haleine sont aussi influencées par l’alimentation. Certains aliments favorisent les mauvaises odeurs corporelles : c’est notamment le cas de l’ail, de l’oignon et des épices comme le curry. Néanmoins, cela reste très variable d’une personne à l’autre et chacun doit repérer ce à quoi il est sensible. Certaines maladies génétiques, relativement exceptionnelles, peuvent également poser des problèmes d’odeurs. C’est notamment le cas de la triméthylaminurie, une maladie métabolique caractérisée par une forte odeur apparentée à celle du poisson pourri en cas de consommation de certains aliments (on la connait aussi sous le nom de « fish odor syndrome »).

     

     

    L'excès de sueur aggrave les odeurs corporelles

    L'excès de sueur aggrave les odeurs corporelles

    La mauvaise odeur corporelle résulte principalement de la composition de la flore bactérienne, mais elle peut être aggravée si la personne a tendance à trop suer. On appelle cela l’hyperhidrose. La plupart du temps, elle n’est reliée à aucun problème de santé particulier. Souvent, seules certaines régions du corps produisent davantage de sueur, comme les paumes des mains et des pieds, les aisselles ou le cuir chevelu, mais il peut arriver que la sueur émane exagérément de tout le corps.

    Les glandes sudoripares d’un individu normal produisent en moyenne 1 litre de sueur, mais ce total peut être 3 à 4 fois supérieur en cas d’hyperhidrose, avec les conséquences que l’on connaît : qui dit plus de sueur, dit davantage de composés odorants produits par les bactéries commensales. La gêne provoquée par ces odeurs (en plus de symptômes tels que les mains moites, les vêtements trempés, etc.) peut entraîner un véritable cercle vicieux puisque le stress engendré augmente lui aussi la production de sueur.

    Que faire ? Il sera difficile d’empêcher les personnes atteintes d’hyperhidrose de suer, mais il est possible de réduire les risques de mauvaises odeurs corporelles :

    - Apprendre à se détendre. Les émotions étant responsables de la production de sueur, il peut être très utile d’apprendre des techniques de relaxation comme le yoga ou la méditation.

    - Modifier son alimentation. L’alcool, le thé, le café et la plupart des épices augmenteraient la température corporelle (et donc la production de sueur) tandis que l’ail et l’oignon donnent à la sueur une odeur forte.

    - Bien se sécher après la toilette. Les bactéries ont tendance à proliférer sur une peau humide.

    - Changer de chaussures tous les jours. Si la sueur est localisée aux pieds, il est préférable de ne pas mettre la même paire de chaussures deux jours de suite.

    - Aérer souvent ses pieds.

    - Utiliser des antisudorifiques sans parfum. Attention de ne pas confondre avec les déodorants dont les effets sont très différents. Ils ne font que masquer les mauvaises odeurs tandis que les antisudorifiques diminuent la production de sueur.

     

     

    Mauvaise haleine et pieds malodorants : les problèmes d'odeurs corporelles majeurs

    Mauvaise haleine et pieds malodorants : les problèmes d'odeurs corporelles majeurs

    La mauvaise haleine et les pieds malodorants sont les principaux problèmes d’odeurs corporelles qui touchent les individus. Pourquoi sent-on plus au niveau des pieds qu’ailleurs ? La première raison c’est que les pieds transpirent davantage : on compte environ 600 glandes sudoripares par cm2 au lieu de 200 sur le reste du corps. La seconde raison, c’est que les pieds sont enfermés et que par conséquent, l’humidité y est très forte. Dans cet environnement très favorable, les bactéries se nourrissent tout à la fois de la sueur qui s’accumule et des peaux mortes. Ce sont des bactéries qu’on retrouve peu ailleurs et qui produisent des composés dont l’odeur de « fromage » est caractéristique. Dans certains cas, l’hygiène de base et les mesures de précaution (changer de chaussettes quotidiennement, utiliser du talc ou des anti-sudorifères) ne suffisent pas : il faut alors penser à un traitement qui va diminuer la quantité de bactéries (antiseptiques, voire antibiotiques).

    L’halitose peut être liée à la consommation de certains aliments (comme l’ail ou l’oignon), la mauvaise hygiène bucco-dentaire, une infection (carie, abcès, maladie parodontite...), une sécheresse de la bouche, la consommation d’alcool ou de tabac, la présence de caséum (des petites boules blanches) au niveau des cryptes de l’amygdale et parfois à l’occasion de problèmes de santé plus graves comme des maladies respiratoires, une insuffisance rénale ou certains types de cancer.

     

     

    La capacité d'influence des odeurs corporelles

    La capacité d'influence des odeurs corporelles

    On ne s’en rend pas vraiment compte mais les odeurs corporelles influencent bon nombre de nos décisions et ont un rôle important dans la modulation desinteractions entre les individus. Une étude a montré par exemple qu’une mère était capable de reconnaître l’odeur de son enfant, et cela quelques heures seulement après sa naissance. D’autres travaux ont montré que les individus pouvaient identifier les odeurs corporelles qu’ils ne connaissent pas, reconnaître la leur et celles de leurs proches.

    Cette odeur joue également un rôle dans les phénomènes d’attraction et de séduction. Il semble que les femmes préfèrent les odeurs corporelles masculines qui sont immunocompatibles avec leur propre odeur. Au-delà de ça, il faut préciser que de nombreuses substances découvertes dans les sécrétions corporelles humaines agissent comme des phéromones sexuelles, comme les androstènes dans la sueur masculine ou la copuline dans les sécrétions vaginales. Une phéromone est une substance (généralement une molécule assez complexe) sécrétée par un individu, et qui provoque une réaction spécifique (un changement de comportement par exemple) chez un autre individu qui y est sensible. C'est ainsi que les odeurs corporelles influeraient sur le choix du partenaire.

     

     

    volution de notre rapport aux odeurs corporelles

    L'évolution de notre rapport aux odeurs corporelles

    Nos rapports aux odeurs corporelles ont profondément changé au cours du dernier siècle. Désormais, celles-ci ne sont plus tolérées, y compris par ceux qui les dégagent. La douche quotidienne est devenue la norme, mais cela n’a pas toujours été le cas dans l’Histoire. Les Gallo-Romains se lavaient le plus souvent dans des établissements publics de façon occasionnelle et utilisaient de l’huile d’olive en guise de savon. Cette pratique s’est poursuivie au Moyen Âge puis a peu à peu disparu au profit d’une toilette sèche au cours de la Renaissance. En raisons de la condamnation par l’Eglise des soins corporels, jugés indécents, et de la crainte de l’eau, que l’on pensait vecteur d’épidémies, les bains sont délaissés. On se contente de se frotter la peau à sec en se focalisant sur ce qui est vu. On imagine alors l’importance des odeurs corporelles...

    Aujourd’hui, la douche quotidienne (80 % des Français et 94 % des canadiens se lavent une fois par jour) s’est généralisé tandis que le marché des déodorants, savons et lotions intimes en tout genre est florissant. Ce changement des pratiques en matière d’hygiène corporelle entraîne avec lui l’évolution du regard social sur les odeurs intimes, contre lesquelles nous menons une guerre sans merci. Mais devant l’ampleur du désastre écologique causé par ces nouvelles pratiques et le développement croissant des terrains allergènes dû à des lavages trop fréquents, certains commencent à faire marche arrière. Ce mouvement, né aux Etats-Unis et encore très minoritaire, est celui des « Unwashed », littéralement les « non lavés ». Ses membres revendiquent l’abandon de la toilette quotidienne et, à leurs dires, ne s’en porteraient pas plus mal. Mais ils ne renouent pas avec les odeurs corporelles pour autant : les astuces naturelles (rondelles de citron sous les aisselles, préparations à base de feuilles de sauge...) se multiplient pour continuer à chasser ces effluves, mises au ban de la société. Car qu’on le veuille ou non, la maîtrise des odeurs corporelles est un obligé du mode de vie moderne. Et tout individu qui s’y dérobe s’expose logiquement à l’exclusion sociale.

     

    Martin Lacroix

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  • SAUVÉ PAR LA FOI

     
     
    14 Mars 2015

     
     

    Si quelqu’un n’accomplit pas d’œuvre, mais place sa confiance en Dieu qui déclare juste les pécheurs, Dieu le déclare juste en portant sa foi à son crédit.
    Romains 4.5

    Dans une ville d’Angleterre, une rumeur commençait à circuler : « Notre banque est en train de faire faillite ». Le même jour, 500 personnes coururent pour y retirer leurs dépôts. Le directeur de la banque fit appel au pasteur de l’endroit :
    – Monsieur, si tous ces gens viennent retirer leurs dépôts, nous serons obligés de déposer le bilan et la plupart perdront leur argent. S’ils nous font confiance, nous rembourserons à terme tout ce qu’ils nous ont confié.
    – Je veux vous aider, dit le pasteur. J’ai confiance en vous. J’ai quelque argent ; je vous le confierai.
    Il rentra, prit son argent et retourna à la banque, se postant sur le seuil devant la foule. « Mes amis, dit-il, vous me connaissez tous : je vis chez vous depuis 25 ans et j’ai confiance dans cette banque. J’ai là 300 livres sterling que je vais déposer dans cette banque, car je crois qu’elle est bonne ».
    En moins d’une demi-heure, toute la foule se dispersa et la banque fut sauvée par cet acte de foi.
    Toute la vie de notre société repose sur la foi : chaque matin, j’ai la certitude que mon boulanger me fournira du bon pain. Quand je prends le bus, je fais confiance à son chauffeur. En prenant l’avion, je crois au sérieux de ceux qui l’ont fabriqué et aux compétences des pilotes. Si j’ai une entreprise, je dépends de la confiance que me portent mes clients. Toutes les institutions de notre civilisation reposent sur la foi.
    Pourquoi notre salut ne dépendrait-il pas de la foi ?

    Alfred Kuen

     

    SAUVÉ PAR LA FOI

     

    Lettre aux Romains 4. 1-9 : "Maintenant, qu’est-ce que nous allons dire sur Abraham, notre ancêtre ? Qu’est-ce qu’il a obtenu par lui-même ?  2Si Abraham a été reconnu comme juste à cause de ce qu’il a fait, il peut se vanter, mais pas devant Dieu. En effet, voici ce que disent les Livres Saints : « Abraham a cru en Dieu, alors Dieu l’a reconnu comme juste en tenant compte de sa foi. »  Quand quelqu’un fait des efforts pour recevoir une récompense, il la reçoit. Ce n’est pas un cadeau, c’est quelque chose qu’on lui doit. Supposons au contraire que quelqu’un ne fait rien pour recevoir une récompense. Cependant il croit en Celui qui rend juste le pécheur. Alors Dieu tient compte de sa foi et le reconnaît comme juste. Et David chante son bonheur, le bonheur de celui que Dieu reconnaît comme juste, sans tenir compte de ses actes :

    7« Voici des gens heureux : Dieu a enlevé leurs fautes, il a pardonné leurs péchés. Voici l’homme heureux : le Seigneur ne tient pas compte de sa faute. »  Est-ce que ce bonheur est seulement pour les Juifs, ou bien est-ce qu’il est aussi pour les autres peuples ? Nous avons dit : « Abraham a cru en Dieu, alors Dieu l’a reconnu comme juste en tenant compte de sa foi. »

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  • medisite.fr

    5 RÉSOLUTIONS POUR PRÉSERVER L'AUDITION DE VOTRE ENFANT

     

     

    Une enquête menée par la JNA et Ipsos révèle que plus d'un jeune sur cinq souffre d'une perte auditive en France. Voici cinq mesures nécessaires pour éviter qu'ils ne perdent ce sens précieux.

     

     

    Jeux sonores, MP3, consoles de jeux... La modernité pour les plus jeunes n'a pas que du bon, notamment pour leurs oreilles. Une enquête menée par la JNA (Journée nationale de l'audition) et Ipsos révèle qu'un sur cinq souffrirait d'une perte auditive. Il faut agir vite pour éviter le pire. Voici cinq précieux conseils pour préserver les oreilles :

    - Réaliser un bilan régulier du capital auditif de votre enfant. Seul un bilan permet d’établir si votre enfant entend bien, même dans le bruit. Cela impacte ses capacités d’apprentissages.

    - Intégrer la notion de santé auditive dans le suivi santé de son enfant. Avoir une bonne audition et conserver de bonnes capacités de communication contribuent au "Bien Vivre" et au "Bien Vieillir". La santé auditive est aussi un facteur clé de santé générale. Au même titre que la vision, les dents, le bilan sanguin ou le rappel des vaccins... j’intègre aussi le suivi "audition".

    - Intégrer des "temps de pause auditive". L’accumulation des expositions sonores sur une journée est aussi un agent de détérioration des cellules sensorielles. Il est nécessaire d’offrir un temps de récupération au système auditif par une moindre exposition. L’endormissement et la nuit peuvent constituer ce sas. Plus on expose son système auditif à la pression acoustique et plus il s’use rapidement. Comme le capital soleil, il existe un capital auditif.

    - Inviter à baisser le son pour garder le plaisir tout au long de sa vie. L’intensité sonore provoque une pression acoustique sur le système auditif. Plus le son est fort, plus la pression est forte. Notre système auditif n’est pas en capacité d’absorber la puissance sonore émis par les matériels actuels. Mieux gérer le son, c’est s’assurer de l’écouter naturellement tout au long de sa vie.

    - Acheter des protections auditives à son ado. Différents protecteurs contre le bruit existent. Certains sont équipés de filtre permettant de garder de bonnes sensations lors de concerts, de la pratique d’instrument...
     
     
     
    Source : Communiqué de presse Troubles auditifs des jeunes : "Même pas peur", JNA, 11 mars 2015.
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  • sante-nutrition.org

    Comment profiter des propriétés médicinales de la coriandre: détoxifiez votre corps du mercure et combattez l’inflammation chronique

    coriandre

     

     

    La coriandre est l’un des détoxifiants des métaux lourds et autres contaminants toxiques le plus doux et le plus efficace. Elle est excellente pour extraire le mercure de vos organes. Les métaux lourds ont été liés à des problèmes de santé graves, tels que le cancer, les maladies cardiaques, les atteintes cérébrales, les problèmes émotionnels, les maladies des reins, du foie et un système osseux fragile.

     

    La coriandre est riche en minéraux tels que le potassium, le calcium, le manganèse, le fer et le magnésium. Elle contient une quantité élevée de vitamines A et K. C’est également un antiseptique, antifongique et anti-inflammatoire avéré, et elle contribue ainsi à réduire rapidement l’infection et l’inflammation puisque son action nettoie votre système métabolique. Elle contient également des flavonoïdes et des polyphénols qui favorisent la digestion et peuvent aider considérablement à guérir les affections de l’estomac.

    Des chercheurs de l’Institut indien des sciences médicales (AIIMS) à New Delhi, ont injecté une solution d’antigènes dans les pattes arrières-gauches de rats, produisant ainsi une inflammation et un œdème similaires à ce qui est observé pour la polyarthrite rhumatoïde. Ils ont ensuite donné à ces rats des extraits de graines de coriandre en poudre et ont constaté une diminution significative de l’œdème, comparé aux rats « témoins » auxquels ont été donnés des stéroïdes. Ils ont trouvé que ce traitement produit le même effet dans le cas d’autres inflammations articulaires associées à d’autres types d’arthrite. « Nous avons entrepris l’expérience après avoir constaté que la coriandre était utilisée en médecine ayurvédique traditionnelle pour son action anti-inflammatoire et anti-rhumatismale », nous informe Surender Singh, co-auteur de l’étude publiée dans le Indian Journal of Medical Research. Cette action de la coriandre est due à deux composés spécifiques: le cinéole et l’acide linoléique.

    Comment utiliser la coriandre

    Voici une méthode bon marché et efficace que vous pouvez appliquer chaque jour.

    L’une des options est de mélanger une poignée de coriandre fraîche et bio dans votre smoothie quotidien.

    Recette de coriandre qui combat l’inflammation

    • 1/2 tasse de coriandre fraîche hachée
    • 1/2 tasse de jus de pommes bio
    • 1/2 tasse d’eau
    • 1 cuillère à café d’herbe de blé en poudre (ou toute autre poudre d’herbe verte)

    Mixez dans un blender jusqu’à ce que le mélange soit homogène.

     
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  • vivreaujourdhui.com

    GRACIÉ

     
     
    13 Mars 2015
     
     

    Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras.
    Psaume 50.15

    Le colonel M. croupissait déjà depuis plusieurs années dans la forteresse de Glatz dans les montagnes des Sudètes en Silésie. Il était accusé de haute trahison et de lèse-majesté envers le roi Frédéric-Guillaume III qu’il avait attaqué.

    Les jours s’écoulaient mornes et invariables. On ne lui avait laissé qu’une Bible. Pour tuer le temps, il l’ouvrait parfois, mais il ne nourrissait que haine envers le Dieu qui l’abandonnait à un sort si cruel.
    Une nuit de novembre, l’orage faisait rage autour de la forteresse ; le torrent de la Neiss grondait.
    Le colonel ne parvenait pas à trouver le sommeil. Dans son cœur, un autre orage faisait écho à celui du dehors : sa vie gâchée défilait devant lui. Il savait que tous ses malheurs avaient commencé par sa décision d’abandonner Dieu. Pour la première fois, des sentiments de regret le submergèrent. Il ouvrit sa Bible au hasard et ses yeux tombèrent sur les mots du Psaume 50 cités ci-dessus. Saisi au plus profond de son cœur, il se jeta à genoux en implorant la grâce de Dieu et son pardon.
    Dans la même nuit, le roi ne parvenait pas non plus à dormir, secoué par de violentes douleurs intestinales. Il supplia Dieu de lui accorder ne fut-ce qu’une heure de sommeil réparateur. Il fut exaucé. Au réveil, il dit à son épouse : – Dieu s’est montré gracieux envers moi. Je voudrais l’en remercier et témoigner de la grâce à quelqu’un. Qui est, à ton avis, celui qui m’a le plus gravement offensé ? – C’est le colonel M. qui se trouve en prison à Glatz. – C’est juste. Je veux le gracier.
    Tôt le matin, un courrier partit en direction de la Silésie pour annoncer au condamné sa libération.

    Alfred Kuen

     

    GRACIÉ

     

    Psaume 107. 10-16 : "10 D’autres étaient en prison dans une cellule sombre, ils étaient très malheureux, attachés avec des chaînes. 11 Ils ont refusé d’obéir aux commandements de Dieu, ils ont méprisé le projet du Dieu très-haut. 12 Dieu les a brisés par la souffrance, ils sont tombés, et personne n’est venu les aider. 13 Alors dans leur malheur, ils ont crié vers leSeigneuret le Seigneur les a sauvés de leur peur. 14 Il les a fait sortir de leur cellule sombre, il a cassé leurs chaînes. 15 Qu’ils remercient le Seigneur pour son amour, pour ses actions étonnantes envers les humains ! 16 Oui, il a brisé les portes de bronze il a fait sauter les verrous de fer."

     

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  • passeportsante.net

    Magnésium

     

     

    Magnésium


     

    Les meilleures sources de magnésium

     

    Aliments

    Portions

    (mg)          

    1

    Haricots de soya rôtis à sec

    250 ml (1 tasse)

    273 mg

    2

    Chocolat mi-sucré ou mi-amer, à cuisson

    125 ml (1/2 tasse)

    103-228 mg

    3

    Graines de citrouille et de courge, déshydratées

    60 ml (1/4 tasse)

    207 mg

    4

    Noix du Brésil déshydratées

    60 ml (1/4 tasse)

    133 mg

    5

    Haricots noirs ou blancs, haricots de lima, cuits

    250 ml (1 tasse)

    102-127 mg

    6

    Céréales à déjeuner, 100 % son (type All Bran)

    30 g

    111 mg

    7

    Amandes rôties dans l’huile ou à sec

    60 ml (1/4 tasse)

    97-107 mg

    8

    Flétan de l’Atlantique cuit au four

    100 g (3 ½ oz)

    107 mg

    9

    Haricots pinto cuits

    250 ml (1 tasse)

    90 mg

    10

    Noix de cajou rôties à sec ou dans l’huile

    60 ml (1/4 tasse)

    89-90 mg

    11

    Noix de pin (pignons) déshydratées

    60 ml (1/4 tasse)

    86 mg

    12

    Goberge de l’Atlantique grillée au four

    100 g (3 ½ oz)

    86 mg

    13

    Noix mélangées, incluant les arachides, rôties

    60 ml (1/4 tasse)

    85 mg

    14

    Épinards bouillis

    125 ml (1/2 tasse)

    83 mg

    15

    Lentilles et pois cassés, bouillis

    250 ml (1 tasse)

    75 mg

    16

    Thon (rouge ou à nageoires jaunes) cuit au four

    100 g (3 ½ oz)

    64 mg

    17

    Germe de blé brut

    30 g (1 oz)

    64 mg

    18

    Pomme de terre avec la pelure, au four

    1 moyenne (173 g)

    47-52 mg

    19

    Feuilles de betterave bouillies

    125 ml (1/2 tasse)

    52 mg

    20

    Artichaut bouilli

    1 moyen (120 g)

    50 mg

     

    Vos besoins quotidiens en magnésium

                           

    Apport nutritionnel recommandé (ANR)

    Bébés 0-6 mois

    30 mg*

    Bébés 7-12 mois

    75 mg*

    Bébés 1-3 ans

    80 mg

    Enfants 4-8 ans

    130 mg

    Garçons 9-13 ans

    240 mg

    Filles 9-13 ans

    240 mg

    Garçons 14-18 ans

    410 mg

    Filles 14-18 ans

    360 mg

    Hommes 19-30 ans

    400 mg

    Femmes 19-30 ans

    310 mg

    Hommes 31 ans et +

    420 mg

    Femmes 31 ans et +

    320 mg

    Femmes enceintes

    350-360 mg

    Femmes qui allaitent

    310-320 mg

    *Apports suffisants

     

     

     

    Recherche et rédaction : Extenso
    Mise à jour :
    avril 2011

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Desaulniers M., Dubost, M. Table de composition des aliments. Volumes 1 et 2. Département de nutrition, Université de Montréal. c2003.
    Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2001 b.
    U. S. Department of Agriculture (USDA). National Nutrient Database for Standard Reference. (19 janvier 2011).
    Santé Canada, Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2005.
    Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2010
    Houde-Nadeau, Michèle, Apports nutritionnels de référence. (2004) Dans: Chagnon Decelles D, Daignault Gélinas M, Lavallée Côté L et coll. Manuel de Nutrition Clinique, 3e éd. Montréal, Ordre professionnel des Diététistes du Québec, 1997.
    Institute of Medicine and Food and Nutrition Board. Dietary Reference Intakes for Calcium, Magnesium, Phosphorus, Fluorine, and Vitamin D. Washington DC: National Academy of Sciences, 1998.
    Santé Canada, Bureau de la politique et de la promotion de nutrition, Direction générale des produits de santé et des aliments. Guide du consommateur pour les ANREF (apports nutritionnels de référence).
    Santé Canada. Apports nutritionnels de référence, version 2008.

     
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  • passeportsante.net

    PROBIOTIQUES : QUELS SONT LEURS BIENFAITS ?

     

     

    Lactobacillus rhamnosus, Saccharomyces boulardii, Bifidobacterium bifidus… Ces noms bien compliqués appartiennent à des microbes, et plus précisément à des probiotiques. Ils sont naturellement présents dans notre corps et permettent de contrer la multiplication de microbes « nuisibles ». Découvrez ce qu’il faut savoir sur les probiotiques et leurs bienfaits sur l’organisme.

     

     

    Les bienfaits des probiotiques et où les trouver ?

    Les bienfaits des probiotiques et où les trouver ?

    Les probiotiques sont des microorganismes vivants, c'est-à-dire des bactéries et des levures qui, d’après la définition officielle de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante ont des effets positifs sur la santé »1. En rééquilibrant la flore intestinale, ils aident notamment à la digestion des fibres, stimulent le système immunitaire et préviennent et traitent la diarrhée2. On peut retrouver les probiotiques dans des yaourts (yogourts), dans des produits laitiers fermentés, dans certains plats à base de légumes fermentés comme les haricots. On retrouve aussi les probiotiques dans la levure de bière qu’on peut utiliser pour la réalisation de pâtes à pain ou à pizza. Il faut savoir que l’acidité de l’estomac détruit 90% des probiotiques ingérés et que leurs effets bénéfiques sont observés une fois qu’ils ont atteint l’intestin. Il est donc préférable d’opter pour des gélules entérosolubles (= solubles dans l’intestin). Des recherches sont actuellement menées pour comprendre le rôle des probiotiques dans la protection de l’organisme face aux inflammations intestinales3

     

     

    Les probiotiques facilitent la digestion du lactose

    Les probiotiques facilitent la digestion du lactose

    Suivant les ethnies et les continents, les populations sont plus ou moins touchées par l’intolérance au lactose. Elle se manifeste par des ballonnements, des gaz, des crampes et elle est causée par une déficience en lactase, un enzyme nécessaire à la digestion du lactose3. Le lactose n’étant pas digéré, il est alors possible d’avoir des diarrhées4. Des études ont montrées que la présence de probiotiques dans le produit laitier fermenté facilite sa digestion5. La fermentation du produit laitier conduit à la transformation du lactose, responsable de l’intolérance, en acide lactique4 qui lui est digeste. L’acide lactique présent dans les probiotiques a un autre effet positif sur la santé : il facilite l’absorption du calcium, du fer et du phosphore. 

     

     

    Les probiotiques soulagent les symptômes du syndrome de l’intestin irritable

    Les probiotiques soulagent les symptômes du syndrome de l’intestin irritable

    Le syndrome de l’intestin irritable (SII) ou syndrome du côlon irritable se caractérise par des malaises, des maux de ventre, des diarrhées ou une constipation. Il n’existe pas de moyen de prévenir ce syndrome. On peut par contre prévenir les récidives en changeant d’habitudes alimentaires. L’effet des probiotiques sur les symptômes du SII est fréquemment étudié depuis 2000. Des résultats récents ont montré une amélioration globale de l’état des personnes qui en souffrent avec une réduction des douleurs abdominales, des flatulences, des ballonnements et une régularisation du transit1. Il reste néanmoins difficile de quantifier l’importance des bienfaits.

     

     

    Les probiotiques préviennent et traitent la diarrhée infectieuse et la diarrhée du voyageur

    Les probiotiques préviennent et traitent la diarrhée infectieuse et la diarrhée du voyageur

    La diarrhée aigüe, souvent causée par une gastroentérite touche aussi bien les enfants que les adultes. Les acides lactiques présents dans les probiotiques permettraient de réduire les risques de souffrir de ce type de diarrhée ainsi que sa durée si elle a déjà été contractée. En complément d’une bonne réhydratation, les probiotiques aideraient à guérir plus rapidement la gastrite en empêchant la bactérie d’adhérer à la paroi de l’estomac. Quant à la diarrhée du voyageur, aussi appelée turista, elle touche 15 à 60% des voyageurs à destination des pays en voie de développement. Les probiotiques auraient une certaine efficacité sur la prévention de cette diarrhée, souvent causée par la bactérie Escherichia Coli. D’après 12 études, la prise d’une dose minimum de probiotiques, contenus dans les yaourts (yogourts) mais aussi dans la levure de bière de type boulardii, permettrait de prévenir la diarrhée du voyageur6.

     

     

    Les probiotiques préviennent les complications dues aux antibiotiques et aux infections nosocomiales

    Les probiotiques préviennent les complications dues aux antibiotiques et aux infections nosocomiales

    En 2006, une étude indiquait que le risque de diarrhée due à une prise d’antibiotiques pouvait être réduit en prenant des probiotiques Saccharomyces boulardii etLactobacillus rhamnosus GG. Les probiotiques atténuent également le risque de contracter uneinfection gastro-intestinale nosocomiale (= infection contractée à l’hôpital). Suite à une intervention chirurgicale de l’abdomen, ils  peuvent réduire les risques de pneumonie, la durée du séjour à l’hôpital et du traitement antibiotique. Pour ce qui est d’une transplantation de foie, ils préviendraient aussi les infections et les complications postopératoires. Rappelons que ces probiotiques sont sans danger, même pour des enfants en soins intensifs. Les probiotiques sont également très utiles en cas de nourriture par intubation : un traitement à base de levure boulardii,Saccharomyces boulardii, diminuerait les risques de diarrhées et d’infections gastro-intestinales.

     

     
     
     
      

    http://www.who.int/foodsafety/publications/fs_management/en/probiotics.pdf
    1. http://www.inra.fr/Entreprises-Monde-agricole/Resultats-innovation-transfert/Toutes-les-actualites/Enterites-des-porcelets
    2. http://presse.inra.fr/Ressources/Communiques-de-presse/bacterie-contre-inflammation-intestinale

    http://www.passeportsante.net/fr/actualites/dossiers/articlecomplementaire.aspx?doc=lait_lactose_do
    3. http://ajcn.nutrition.org/content/73/2/421s.full?sid=1115ee61-e8e8-404f-9bcd-2890ca508256
    4. http://ajcn.nutrition.org/content/73/2/421s.full?sid=1115ee61-e8e8-404f-9bcd-2890ca508256
    5. http://www.agroscope.admin.ch/ernaehrung/01082/01101/index.html?lang=fr

    http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=probiotiques_ps

    6. Meta-analysis of probiotics for the prevention of traveler's diarrhea. McFarland LV. Travel Med Infect Dis. 2007 Mar;5(2):97-105. Epub 2005 Dec 5

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  • vivreaujourdhui.com

    BONBONS GRATUITS

     
     
     
    12 Mars 2015

     
     

    Holà, vous tous qui avez soif, voici de l’eau, venez. Même sans argent, venez ; prenez de quoi manger, c’est gratuit.
    Ésaïe 55.1

    Lors d’un culte, juste avant la prédication, j’ai proposé des bonbons à qui en voulait : « C’est un cadeau, c’est gratuit, goût fraise ! »
    Tous n’ont pas voulu en prendre. Les uns, par méfiance, « C’est louche de nous proposer un bonbon ». D’autres parce qu’ils n’aiment pas le goût de la fraise. D’autres encore se disant : « Un cadeau ? Non merci, tout s’achète, se paie ». Il y avait ceux qui privilégient l’originalité : « Ils vont tous en prendre, je vais me démarquer et être original en refusant. » Enfin, ceux qui en ont pris : ils ont aimé et en auraient bien voulu d’autres.
    Dans notre lecture, Dieu pose cette question : « À quoi bon dépenser de l’argent pour un pain qui ne nourrit pas ? » Oui, à quoi bon dépenser votre énergie, vos espoirs, votre travail, vos passions, votre argent… pour quelque chose qui ne nourrit pas ? Vous restez sur votre faim, vous recommencez sans cesse, mais sans plus de résultat.
    Dieu vous propose autre chose, qui nourrit, qui a du sens. C’est bien plus qu’un bonbon à la fraise, cela remplira votre cœur de paix, de joie, de certitude… Qu’est-ce ? Le don gratuit de Dieu, qui est la vie éternelle en Jésus-Christ1, est-il précisé par l’apôtre.
    Allez-vous trouver des excuses comme ceux qui ont refusé le bonbon ou, au contraire, prendre le don qui vous est offert gratuitement ?

    Bernard Delépine

    1 Romains 6.23

     

    BONBONS GRATUITS

     

    Livre du prophète Ésaïe 55. 1-7 : "« Vous tous qui avez soif, voici de l’eau, venez ! Même si vous n’avez pas d’argent, venez ! Achetez à manger, c’est gratuit. Venez, achetez du vin et du lait sans argent. Pourquoi dépenser de l’argent pour quelque chose qui ne nourrit pas ? Pourquoi vous fatiguer pour quelque chose qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi bien, alors vous aurez de bonnes choses à manger, vous goûterez des choses délicieuses. Tendez l’oreille et venez vers moi. Écoutez, et vous vivrez. » Le Seigneur dit : « Je ferai avec vous une alliance qui durera toujours. Je vous assure pour toujours les bienfaits que j’ai promis à David. J’avais fait de lui un témoin de mon pouvoir pour les peuples, un chef qui commande des populations. Toi aussi, Israël, tu feras appel à des peuples inconnus, et ces étrangers qui ne te connaissent pas se dépêcheront de venir vers toi. Ils viendront à cause de moi, le Seigneur ton Dieu, le Dieu saint d’Israël, qui veux t’honorer. » Cherchez le Seigneur pendant qu’il se laisse trouver. Faites appel à lui pendant qu’il est près de vous. Les gens mauvais doivent abandonner leur conduite. Celui qui fait le mal doit abandonner ses pensées méchantes. Tous doivent revenir vers le Seigneurcar il aura pitié d’eux. Tous doivent revenir vers notre Dieu, car il pardonne généreusement."

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  • passeportsante.net

    SANTÉ DES ONGLES : 8 CHOSES À SAVOIR

     

     

    Caractéristiques des primates et voisins des griffes ou des sabots, les ongles sont de vrais sujets de préoccupation. Dans la société d’aujourd’hui, ils représentent d’indéniables atouts de séduction, mais ils sont surtout le reflet d’une bonne santé générale. Pensez-vous vraiment les connaître ?

     

     

    Les ongles des hommes poussent plus vite

    Les ongles des hommes poussent plus vite

    Beaucoup ont du le remarquer : les ongles des doigts poussent beaucoup plus vite que ceux des pieds, surtout ceux de la main dominante. En moyenne, les ongles des doigts poussent de 3,5 mm par mois contre 1,6 mm pour ceux des pieds. Évidemment, cette vitesse va dépendre de nombreux facteurs comme l’âge, le sexe, le niveau d’activité ou le patrimoine génétique. Les ongles des femmes poussent plus lentement que ceux des hommes, excepté lorsqu’elles sont enceintes1. On retrouve ce cas de figure pour les cheveux : ce sont les hormones qui augmentent le métabolisme et accélèrent la circulation. Curieusement, les ongles poussent aussi plus vite l’été que l’hiver. Les chercheurs avancent une théorie pour expliquer ce phénomène : ils seraient davantage mobilisés à cette période de l’année, ce qui accélérerait leur croissance. C’est aussi durant l’enfance que la vitesse de poussée est la plus forte. Après l’adolescence, elle déclinerait lentement jusqu’à atteindre 50 % de sa vitesse initiale après l’âge de 60 ans.

    Cette croissance peut être ralentie par certaines maladies, une mauvaise alimentation, les prises de certains médicaments ou encore un traumatisme2.

    Le saviez-vous ?
    Si vous perdez un ongle de doigt, il faudra attendre quatre à six mois avant qu’il ne repousse complètement. S’il s’agit d’un ongle de pied, il faudra même plus d’un an !

     

     

    Les tâches blanches des ongles ne sont pas liées à un manque de calcium

    Les tâches blanches des ongles ne sont pas liées à un manque de calcium

    Contrairement à une idée reçue, les tâches blanches qui apparaissent parfois sur les ongles ne sont pas la conséquence d’un manque de calcium. Elles sont le résultat de coups, de petits impacts sur la matrice ou le plat de l’ongle. Ces petits traumatismes entraînent des troubles de la kératinisation : les cellules qui vont constituer cette partie de l’ongle (les kératinocytes) ne perdent pas leur noyau et cette zone apparaîtra donc non transparente à la lumière. Les personnes qui rongent leurs ongles ou qui les liment sont davantage sujets à ce type de problème totalement bénin. Inutile donc d’augmenter votre consommation de produits laitiers si vous avez déjà une alimentation équilibrée.

     

     

    Les nutriments jouent un rôle dans la santé des ongles

    Les nutriments jouent un rôle dans la santé des ongles

    Le manque de calcium ne provoque peut-être pas de tâches blanches sur les ongles, mais il serait tout de même important pour leur structure. Ainsi, une étude a montré qu’une supplémentation en calcium (1 g/jour pendant 1 an) améliorait la qualité de l’ongle. De plus, leur fragilité diminuerait avec une supplémentation de biotine (2,5 mg quotidiennement) tandis qu’une consommation régulière de caroténoïdes, par l’alimentation ou les suppléments, pourrait être efficace contre l’onycholyse (un décollement douloureux de la pointe de l’ongle).

    En revanche, aucune étude n’a prouvé que les prises de vitamines E, A, C et B12, de rétinol, de fer, de zinc, de cuivre, ou encore de sélénium amélioraient la santé ou l’apparence de l’ongle chez des personnes dont l’alimentation est équilibrée. Pour les autres, il est évident que tous les nutriments sont importants pour l’ongle comme pour l’ensemble des structures de l’organisme.

     

     

    Les champignons des ongles de pieds sont fréquents

    Les champignons des ongles de pieds sont fréquents

    L’ongle n’échappe pas aux maladies. Bien au contraire ! Environ 10 % des consultations dermatologiques y seraient consacrées, dont la moitié concerneraient la seule mycose de l’ongle, l’onychomycose. Cette mycose, qui n’a rien à voir avec l’hygiène, se développe généralement dans un univers humide et chaud : les ongles de pieds sont donc les plus touchés. Dans la grande majorité des cas, l’onychomycose ne guérit pas d’elle-même. Il ne faut pas laisser traîner cette pathologie, car plus le temps passe et moins le traitement sera efficace. Si vos ongles prennent soudainement un aspect jauni et épais, n’attendez donc pas ! D’autres pathologies peuvent conduire à des symptômes de ce type, c’est pourquoi il sera nécessaire de réaliser un prélèvement mycologique avant d’envisager un traitement. Si le diagnostic est confirmé, il faudra prendre son mal en patience : on commence à voir une amélioration un à quatre mois après l’arrêt du traitement, lequel dure déjà en moyenne 3 mois.

     

     

    Les ongles : parfois cassants, parfois trop épais

    Les ongles : parfois cassants, parfois trop épais

    Les ongles cassants sont un problème pour 27 % des femmes selon une étude allemande publiée en 1986. La plupart d’entre elles considèrent qu’il s’agit d’un problème récurrent qui interfère avec leur vie quotidienne4-5. Les ongles sont pourtant des structures anatomiques très solides, organisés en 3 couches différentes. Les bords sont cependant moins protégés car ces couches ont tendance à se décoller à ce niveau, particulièrement lorsqu’ils sont mouillés6. Des manucures excessives, et surtout la pose de faux ongles, augmenteraient également leur fragilité7. Si au contraire, vos ongles sont trop épais et difficiles à couper, trempez-les dans de l’eau chaude salée pendant 5 à 10 minutes et appliquez éventuellement une crème à l’urée pour les ramollir.

     

     

    Les ongles incarnés affectent surtout le gros orteil

    Les ongles incarnés affectent surtout le gros orteil

    Les personnes qui ont déjà expérimenté un ongle incarné savent à quel point la douleur est vive. La plupart du temps, l’ongle concerné se situe sur le gros orteil du pied, et plus particulièrement au niveau du bord latéral. Dans 80 % des cas, il est lié à une coupe de l’ongle trop courte : lorsqu’il repousse, il est gêné par le bourrelet de chair qui l’entoure et finit par pénétrer la partie molle. Il semblerait que la courbure transversale de l’ongle soit ensuite affectée. Une mauvaise posture pendant la marche, des chaussures trop petites ou des problèmes digestifs pourraient également jouer un rôle dans son apparition. Les enfants, les adolescents, les jeunes adultes8 et les femmes enceintes9 y seraient davantage exposés même si l’on ignore encore les raisons. Lorsque l’ongle incarné est douloureux et que vous constatez une infection qui ne disparaît pas au bout de deux jours, il importe de consulter son médecin traitant et de ne pas attendre davantage, surtout si vous êtes diabétique.

    Si l’ongle incarné ne provoque pas de douleurs insupportables et que vous ne constatez pas d’infection, vous pouvez suivre les conseils suivants10 :

    - Tremper le pied dans l’eau chaude pendant un quart d’heure, 3 fois par jour.
    - Laisser l’ongle à l’air le plus souvent possible.
    - Porter des chaussures larges et éviter les talons.
    - Eviter l’humidité.
    - Insérer un petit morceau de coton entre le coin de l’ongle et la peau, pour éviter qu’il ne pénètre davantage dans la peau.

    Pour éviter l’ongle incarné, prenez soin de couper vos ongles tout droit, voire de manière légèrement arrondie au niveau du centre.

     

     

    Un hématome sous l’ongle ne conduira pas forcément à la perte de l’ongle

    Un hématome sous l’ongle ne conduira pas forcément à la perte de l’ongle

    Les plus sportifs connaissent bien ce petit désagrément. Les traumatismes répétés pendant les longues courses ou les chocs directs comme l’écrasement d’un pied, occasionnent parfois des hématomes sous l’ongle. L’ongle se détache de son lit unguéal de manière microscopique mais cela suffit à rompre des petits capillaires sanguins. Une tâche bleue ou noire apparaît alors, et la pression engendrée provoque une douleur pénible et lancinante. Le même phénomène peut apparaître lorsqu’on se coince le doigt dans une porte par exemple. Si rien n’est fait, l’ongle se décollera alors petit à petit et finira par tomber.

    Il faut donc évacuer l’hématome le plus vite possible. Plutôt que d’aller aux urgences pour un si petit pépin, vous pouvez le faire à la maison à l’aide d’un simple trombone. Il suffit de chauffer la pointe jusqu’à ce qu’elle devienne rouge, puis l’enfoncer doucement à travers l’ongle, au niveau de l’hématome. N’ayez crainte, l’ongle n’étant pas innervé, vous n’aurez pas plus mal que vous ne l’avez déjà. Le trou permet l’évacuation du sang, ce qui réduit instantanément la douleur et réduit les risques de perte de l’ongle.

     

     

    Se ronger les ongles provoquerait des déformations dentaires

    Se ronger les ongles provoquerait des déformations dentaires

    L’onychophagie, ou le rongement des ongles, est une habitude communément observée chez les enfants et chez les jeunes adultes. Entre 28 et 33 % des enfants âgés de 7 à 10 ans rongeraient leurs ongles11. Les origines de cette pathologie apparentée à un tic nerveux incluent l’anxiété, le stress, la solitude, l’imitation d’un autre membre de la famille, l’hérédité, l’inactivité ou un mauvais entretien des ongles. Il existe des préparations à appliquer sur l’ongle dont le goût est censé décourager les personnes onychophages mais il serait plus efficace d’envisager un traitement contre la cause à l’origine de la pathologie. Cette mauvaise habitude provoque des dommages aux cuticules et aux ongles, et peut causer des infections et des déformations dentaires12.

     

     

     
     
     

    Sources
    1. Heidi Murkoff, Sharon Mazel, What to Expect When You're Expecting, 2010.
    2. Robb-Nicholson, Celeste. "Does having ridged and split fingernails mean I'm unhealthy?"

    3. Jean Krutmann,Philippe Humbert, Nutrition for Healthy Skin: Strategies for Clinical and Cosmetic Practice, Springer Science & Business Media, 8 nov. 2010 - 208 pages

    4. Lubach D, Cohrs W, Wurzinger R. Incidence of brittle nails. Dermatologica. 1986;172:144-7.
    5. Scher RK. Brittle nails. Int J Dermatol. 1989;28:515-6. [ Links ]
    6. Farren, L., Shayler, S. and Ennos, A. R. (2004). The fracture properties and mechanical design of human fingernails. J. Exp. Biol. 207,735 -741.
    7. Baran R, Schoon D. Nail Beauty, J Cosmet Dermatol. 2004 Jul;3(3):167-70.

    8. Khunger N and Kandhari R 2009 Ingrown toenails Indian J. Dermatol. Venereol. Leprol. 78 279–89
    9. Ponnapula P and Boberg J S 2010 Lower extremity changes experienced during pregnancy J. Foot Ankle Surg. 49452–8
    10. AmeliSanté, Que faire et quand consulter en cas d'ongle incarné ? http://www.ameli-sante.fr/ongle-incarne/que-faire-et-quand-consulter-en-cas-dongle-incarne.html [Consulté le 24 février 2015]

    11. Leung AK1, Robson WL. Nailbiting. Clin Pediatr (Phila). 1990 Dec;29(12):690-2.
    12. Tanaka OM1, Vitral RW, Tanaka GY, Guerrero AP, Camargo ES. Nailbiting, or onychophagia: a special habit. Am J Orthod Dentofacial Orthop. 2008 Aug;134(2):305-8. doi: 10.1016/j.ajodo.2006.06.023.

     

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  • vivreaujourdhui.com

    AU-DELÀ DU POINT DE NON-RETOUR

     
     
     
    11 Mars 2015
     
     

    La paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ.
    Philippiens 4.7

    Sur la rivière du Niagara, un bateau à voile avait perdu sa direction et filait en droite ligne vers les terribles chutes. En amont de la cascade, une inscription indique : « Point de non-retour ». Jamais une embarcation n’avait dépassé cette limite sans être fracassée au pied des chutes. Sur les bords du fleuve, des gens voyaient le bateau filer vers la catastrophe en étant incapables de faire quoi que ce soit pour les en empêcher. Ceux qui étaient à bord de l’embarcation recommandaient déjà leurs âmes à la miséricorde divine. Soudain, celui qui avait la responsabilité de ce bateau sentit une légère brise sur sa joue. Il donna ordre de hisser les voiles. Le vent les gonfla, d’abord légèrement puis de plus en plus fort. Une terrible bataille s’engagea entre le vent et le courant. Pendant un moment, le bateau s’immobilisa puis, centimètre par centimètre, remonta la rivière. Le vent se renforça et gagna la bataille. Le pilote fut capable de mener sa barque vers les eaux calmes du grand lac.
    Même si le cours de votre vie vous mène en droite ligne vers le jugement de Dieu, et même si vous semblez avoir dépassé le « Point de non-retour », n’oubliez pas que le souffle tout-puissant de l’Esprit de Dieu peut encore inverser votre cours et vous mener vers « la paix de Dieu ».

    Alfred Kuen

     

     

    AU-DELÀ DU POINT DE NON-RETOUR

    Psaume 46. 2-7 : "Dieu est pour nous un abri solide et sûr, il est toujours prêt à nous aider dans le malheur. C’est pourquoi nous n’avons pas peur, même si la terre se met à bouger, si les montagnes tombent au fond de la mer. Son eau rugit et soulève l’écume, les vagues de la mer se dressent et font trembler les montagnes. Mais une rivière coule et réjouit la ville de Dieu, la plus sainte des habitations du Très-Haut. Dieu est dans cette ville, elle ne tombera pas. Le jour se lève, et déjà, Dieu est là pour l’aider. Des pays rugissent, des royaumes tremblent, Dieu élève la voix, et la terre disparaît."

     

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  • passeportsante.net

    LES ALGUES : DES BIENFAITS INSOUPÇONNÉS

     

    Principalement consommées en Asie, les algues ne connaissent pas le même engouement en Occident. Elles sont pourtant riches en bons nutriments et ont de réels effets sur la santé. Ces légumes de mer méritent de s’immiscer parmi les aliments du quotidien, car leur consommation ne peut nous être que bénéfique. Voici donc un portrait de ces végétaux mal-aimés.

     

     

    Les algues séduisent de plus en plus

    Les algues séduisent de plus en plus

    Peu consommées dans les pays occidentaux, les algues sont pourtant mangées à toutes les sauces dans les populations asiatiques. Elles sont principalement produites en Chine, mais la France suit la tendance avec une production atteignant environ les 100 tonnes par an1. Environ 75 % des algues récoltées finissent dans les assiettes, tandis que le reste sert de gélifiant dans le domaine de l’industrie agroalimentaire. Mais le problème des algues, ce sont leur image. Les consommateurs sont peu renseignés sur les bienfaits des algues, ce qui les rend réticents à les goûter. Cependant, depuis un certain temps, elles semblent peu à peu séduire grâce à l’expansion des traiteurs japonais. En effet, en 2013, 58 % de la population aurait consommé des algues au moins une fois au cours de l’année et très souvent dans un restaurant de spécialités asiatiques2.

     

     

    Les algues font parties des superaliments

    Les algues font parties des superaliments

    Grâces à leurs teneurs en oligoéléments, les algues, aussi bien vertes que rouges ou brunes, s’inscrivent parmi la liste des superaliments. Ce légume de mer possède de puissants antioxydants3, tels que la fucoxanthine, des flavonoïdes et des acides phénoliques. Leur teneur en fibre est également intéressante car il semblerait qu’une portion d’algue fraîche contienne jusqu’à 8 % des quantités de fibres recommandées quotidiennement4. En ce qui concerne les algues séchées, les fibres représentent 35 % à 50 % de leur poids. Comme les algues absorbent les minéraux de la mer, elles en sont gorgées et ont tendance à stocker davantage de calcium et de fer que les légumes terrestres. Pauvres en calories, elles garantissent un apport en vitamines variées (B5, K, C, B9, B2, A). Enfin, l’algue est composée de 70 % à 90 % d’eau, et est très appréciée des végétariens.

     

     

    Les algues sont bonnes pour la santé

    Les algues sont bonnes pour la santé

    La concentration en phytostérols des algues permettrait de réduire le taux de mauvais cholestérol dans l’organisme5. Elles pourraient servir d’alternative aux produits laitiers pour les personnes souffrant de cholestérol, car son calcium remplace avantageusement celui des produits à base de lait. Une consommation régulière d’algues permettrait de réduire, entre autres, les risques de cancers liés aux oestrogènes in vitro. En effet, manger des algues pourrait protéger l’organisme des risques de cancer, et plus particulièrement ceux du sein et du colon6. Les hormones thyroïdiennes sont par ailleurs protégées par l'iode que contiennent les algues. Mais attention à ne pas trop en consommer : à forte dose, l’iode provoque de l’hyperthyroïdie. Ainsi, le flucoïdane présent dans les algues brunes pourrait augmenter l’efficacité des agents de chimiothérapie pour provoquer la mort des cellules cancéreuses7. Une variété d’algue bleu-vert, la spiruline, est riche en protéines  (55 % à 70 %), serait un bon complément nutritionnel pour la santé. Cependant, les études tentent encore de prouver son efficacité8.

     

     

    On peut cuisiner les algues de multiples façons

    On peut cuisiner les algues de multiples façons

    La nori, une variété d’algue sèche, conservée à l’abri de la chaleur et de la lumière, peut être consommée dans les deux ans à partir de sa date d’achat. C’est donc un produit intéressant pour sa durée de conservation, qui offre également diverses possibilités de préparations. En effet, on peut en glisser une feuille dans un sandwich, en faire des toasts, ou l’utiliser pour la confection de makis. Il est également possible de le trouver sous forme de paillettes que l’on pourra saupoudrer sur une salade, par exemple. Le kombu, lui, pourra agrémenter le goût  des bouillons et des plats à base de nouilles soba (nouilles asiatiques). En ce qui concerne le wakame, cette algue une fois réhydratée, se gonfle et devient très absorbante. On la retrouve généralement dans les soupes miso et les salades de crudités. Enfin, les haricots d’algues et la laitue de mer se cuisinent comme des légumes.

     

    Marion Amsellem

     
     
     

    Sources
    1. La production et la consommation des algues alimentaires. Algues-alimentaires confort-domicile
    2. Etude de la consommation des algues alimentaires en France. Le Bras Quentin, Ritter Léa, Fasquel Dimitri, Lesueur Marie, Lucas Sterenn, Gouin Stéphane. Programme IDEALG Phase 1. Etude nationale. 2014.

    3. Antioxidant activities of sulfated polysaccharies from brown and red seaweeds. Micheline Cristiane Rocha de Souza, Cybelle Teixeira Marques, Celina Maria Guerra Dore, Fernando Roberto Ferreira da Silva, Hugo Alexandre Oliveira Rocha, Edda Lisboa Leite. National Institute of Health. April 2007; 19(2):153-160
    4. Ordre professionnel des diététistes du Québec. Manuel de nutrition clinique. 2004.

    5. Jones PJ, MacDougall DE, et al. Dietary phytosterols as cholesterol-lowering agents in humansCan J Physiol Pharmacol 1997 March;75(3):217-27.
    6. Hosokawa M, Kudo M, et al. Fucoxanthin induces apoptosis and enhances the antiproliferative effect of the PPARgamma ligand, troglitazone, on colon cancer cells. Biochim Biophys Acta 2004 November 18;1675(1-3):113-9.
    7. Fucoidan induces apoptosis through activation of caspase-8 on human breast cancer MCF-7 cells. Yamasaki-Miyamoto Y, Yamasaki M, et al. J Agric Food Chem. 2009 Sep 23;57(18):8677-82. 21. Teas J, Hurley TG, et al.
    8. The beneficial effects of spirulina focusing on its immunomodulatory and antioxidant properties. Maddaly Ravi, Sai Lata De, Syed Azharuddin, et al. Nutrition and Dietary Supplements, July 2010 , Volume 2010:2 Pages 73 - 83 DOI 10.2147/NDS.S9838. Texte intégral : www.dovepress.com

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