• passeportsante.net

    Des smoothies santé pour stimuler son organisme !

     

     

    Détox, énergisants, antioxydants… Les smoothies permettent de faire le plein de vitamines et de stimuler ainsi ses défenses immunitaires. Voici 4 recettes de smoothies à emporter tout au long de la journée !

    Smoothie détox banane-figues

    Smoothie détox banane-figues

    Pour 1 verre de smoothie :
    - 1 banane
    - 150 g de figues
    - 20 cl de lait
    Epuchez la banane et les figues et coupez le tout en rondelles. Mélangez tous les ingrédients et mixez dans un blender pendant 30 secondes.

    Intérêt nutritionnel : Les figues, antioxydantes, sont une source importante de flavonoïdes, des composés phénoliques qui protègent de certaines maladies (cancers, troubles cardiovasculaires…). Les bananes, en plus d’avoir également des vertus antioxydantes, sont riches en bêta et en alpha-carotène, deux caroténoïdes qui se transforment en vitamine A dans l’organisme. Cette dernière joue un rôle important dans l’absorption du fer, essentiel à l'énergie corporelle. Elle préviendrait aussi le déclin cognitif. Le lait assure lui un apport en calcium non négligeable.

     

    Smoothie riche en vitamines carotte-papaye

    Smoothie riche en vitamines carotte-papaye

    Pour un verre de smoothie :
    - 2 carottes
    - 250 g de papaye
    - Jus de citron
    Epluchez les carottes et coupez-les en rondelles. Lavez la papaye, retirez les pépins puis coupez 250 g en cubes. Mixez les deux ingrédients au blender pendant 30 secondes. Ajoutez quelques gouttes de jus de citron et votre smoothie sera prêt à déguster.

    Intérêt nutritionnel : Composé de fruits oranges, et donc riche en bêta-carotène, ce smoothie carotte-papaye est idéal pour protéger son système immunitaire contre les maux hivernaux. Il constitue une source importante de vitamine C, qui participe aussi à la production du collagène, essentiel à la formation du tissu de la peau, des ligaments et des os. La vitamine C a également un effet antioxydant qui permet de protéger des radicaux libres qui endommagent notre organisme. Astuce : vous pouvez remplacer la papaye par des oranges, souvent plus faciles à trouver.

     

    Smoothie riche en fibres concombre-pomme-carotte

    Smoothie riche en fibres concombre-pomme-carotte

    Pour un verre :
    - 1 carotte
    - 1 pomme
    - 1/4 de concombre
    Epluchez les 3 ingrédients et passez-les à la centrifugeuse. Mélangez ensuite les 3 jus obtenus.

    Intérêt nutritionnel : Les pommes, les carottes et les concombres sont connus pour avoir un apport en fibres important. Ces fibres solubles permettent de réguler les taux de cholestérol et de glycémie dans le sang. Des études ont par exemple montré que la pectine contenue dans la pomme entraînerait une baisse du mauvais cholestérol (LDL) et des triglycérides. Les fibres ont aussi l’avantage d’améliorer le transit intestinal, évitant ainsi la constipation. N’hésitez pas à préparer ce smoothie le matin et à le consommer en l’emportant avec vous tout au long de la journée.

     

    Smoothie « green »

    Smoothie « green »

    Pour 1 grand verre :
    - 3 pommes vertes
    - Quelques branches de céleri
    - 1 poignée d’épinards frais
    - 1 tasse d’eau
    Passez les pommes vertes à la centifugeuse, ajoutez le céleri et enfin les épinards. Ajoutez l’eau et mélangez.

    Intérêt nutritionnel : L’avantage de ce smoothie composé de fruits et légumes crus est qu’il n’y a pas de perte en nutriments car ils ne sont pas soumis à la cuisson. Les légumes verts renferment une quantité importante de chlorophylle, qui a la capacité de detoxifier l’organisme. Les légumes verts sont aussi d’excellentes sources de vitamines, de minéraux, de fibres et d’antioxydants. Ce smoothie permet de bénéficier plus facilement des bienfaits des fruits et légumes, surtout si vous n’avez pas l’habitude d’en consommer à chaque repas.

     

    Anais Lhote  

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • alternativesante.fr

     

    CHLAMYDIAE : L'INFECTION SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE

    QUE VOUS AVEZ PEUT-ÊTRE ATTRAPÉE

     

    CHLAMYDIAE : UNE INFECTION SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE

     

    De toutes les infections sexuellement transmissibles, l'infection à Chlamydia trachomatis est aujourd’hui la plus fréquente chez les jeunes Européens. En effet, elle affecterait désormais environ 10% des femmes (contre 4% il y a dix ans) et 5% des hommes... sans que les unes ou les autres le sachent la plupart du temps. La contamination se fait généralement dès le début de la vie sexuelle. Ainsi, près d’une femme atteinte sur deux est infectée dès son premier rapport sexuel ! Certains facteurs étant susceptibles de favoriser cette contamination, comme une contraception mal dosée ou une mycose génitale négligée ou mal traitée.
     

    La bactérie en cause, Chlamydia trachomatis, n'est pas vraiment une bactérie. Il s'agirait plutôt d'un parasite à mi-chemin entre le comportement d'un virus et d'une bactérie. Chlamydia se développe essentiellement au niveau de la muqueuse de l’urètre dans les deux sexes et du col de l’utérus chez la femme.
    En général, l’infection est sournoise car elle ne génère que très peu de symptômes gênants. Toutefois, elle peut être suspectée :

    • chez l’homme, à l’occasion de brûlures à la miction ou d’un petit écoulement en dehors de celle-ci. Mais les signes peuvent se réduire à de simples picotements !
    • chez la femme, à l’occasion d’une infection urinaire, ou d’une mycose vaginale, surtout si les symptômes persistent malgré un traitement apparemment adapté. Ou encore lors d’une consultation pour douleurs pendant l’acte sexuel.

    On s'en aperçoit souvent trop tard

    Les Chlamydiae n'endommagent pas directement les tissus, mais provoquent une réaction inflammatoire qui jugule l'infection aussi longtemps que les bactéries subsistent dans l'organisme. Cette composante inflammatoire de la réaction immunitaire n'est pas toujours spectaculaire, mais si elle perdure, il peut y avoir des dommages à long terme. Toute chlamydiose urogénitale augmente par exemple le risque d’occlusion des trompes utérines de 20% et celui de grossesse extra-utérine de 10%.
    L’infection ne se révèle bien souvent que par une de ses complications qui sont multiples. Il peut s’agir :
    • d'une épididymite (infection du petit organe cylindrique situé derrière chaque testicule);
    • d’une prostatite chez l’homme;
    • d’une endométrite (infection du corps utérin);
    • d’une salpingite (infection des trompes de Fallope) chez la femme : la fièvre est alors souvent supérieure à 38°C et les douleurs intenses;
    • d'une rectite (inflammation du rectum);
    • d'une maladie de Nicolas-Favre (ulcération de la région génitale, disparaissant spontanément et suivie par une atteinte inflammatoire et douloureuse des ganglions lymphatiques inguinaux du côté où siégeait le chancre) dans les deux sexes.
    Les complications peuvent concerner un autre lieu que la sphère urogénitale :
    • angine,
    • trachome (kérato-conjonctivite susceptible d’entraîner la cécité, mais rares sous nos climats),
    • en 2014, des chercheurs de l'Institut Max Planck ont mis en évidence une relation entre les infections à Chlamydia et les cancers abdominaux.

    Enfin, des syndromes complexes peuvent apparaître comme ceux de Fiessinger-Leroy-Reiter (caractérisé par la survenue simultanée d’une urétrite, d’une atteinte poly-articulaire et d’une conjonctivite, le plus souvent dans un cadre fébrile et affectant essentiellement les personnes appartenant au groupe cellulaire HLA B27) et de Fitz-Hugh-Curtis (inflammation fébrile des tissus au voisinage du foie, souvent à la suite d’une IVG).
    Le dépistage est donc essentiel. Il repose essentiellement sur la recherche de la bactérie au sein des cellules de la muqueuse urinaire. Du fait du caractère insidieux de l’infection, il est recommandé pour tout jeune adulte ayant une vie sexuelle de réaliser deux dépistages par an.

     

    Le syndrome inflammatoire pelvien (SIP) : attention aux premiers signes

    Les femmes se plaignent souvent de la combinaison de deux ou plusieurs signes parmi les suivants :
    • une douleur du bas-ventre évoluant depuis déjà quelques jours, dont la localisation n’est pas toujours facile à préciser;
    • des douleurs lors des nouveaux rapports;
    • des pertes vaginales différentes par leur aspect, leur abondance et leur odeur de la glaire;
    • parfois un saignement menstruel en dehors de la période prévue des règles;
    • des douleurs en urinant ou en allant à la selle;
    • de la fièvre, voire des frissons.

    L’intensité de chacun de ces signes est extrêmement variable d’une femme à l’autre, mais l’association de seulement deux d’entre eux doit immédiatement alerter car il peut s’agir d’un syndrome inflammatoire pelvien (SIP) dont la chlamydiose et la gonococcie sont les premières responsables. Toute suspicion de SIP doit amener à consulter rapidement, non seulement pour se débarrasser et guérir de l’infection, mais aussi pour éviter de propager celle-ci à son ou ses partenaires et préserver sa propre fertilité.
    Tous les partenaires dans les deux mois précédant l’apparition des premiers signes doivent être contactés et exhortés à consulter.
    La survenue d’un SIP n’est pas rare dans les trois semaines qui suivent la pose d’un stérilet. Le plus souvent, celle-ci est révélatrice d’une chlamydiose jusque-là silencieuse. Il est donc capital de consulter rapidement plutôt que de penser que ces symptômes ne sont en relation qu’avec la présence du corps étranger qu’est le dispositif intra-utérin.
    Pour toute femme qui a déjà eu une infection sexuellement transmissible, un seul des signes ci-dessus listés, même sur un mode mineur, doit amener à faire un dépistage de chlamydiose avant de se faire poser un stérilet.

     

    L'échec progressif des antibiotiques

    Le système immunitaire naturel est souvent peu efficace contre ce type d'infection. Les lymphocytes b ne parviennent pas à traquer les Chlamydia, qui vivent à l'intérieur des cellules où les anticorps circulants ne les atteignent pas. Ainsi, l'organisme n'élimine jamais complètement la bactérie, et, d'autre part, l'immunité naturelle après une infection ne dure guère plus de six mois. Une infection, qui a apparemment disparu, peut donc se déclarer à nouveau des mois ou des années plus tard, et l'individu ne sera pas immunisé contre ces nouvelles agressions.
    Pendant longtemps, la médecine officielle est parvenue à contenir la progression de cette infection avec des antibiotiques (le plus souvent azithromycine et doxycycline), mais cette bactérie, comme la plupart de ses congénères, a su s'adapter à la réponse médicamenteuse. Les chiffres officiels estiment qu'il s'agit de 10 à 15% desChlamydiae. Ainsi, il n'est pas rare de voir des infections à Chlamydia qui durent pendant des mois malgré les traitements antibiotiques.

    Les solutions naturelles

    Pour celles et ceux pour lesquels l'antibiothérapie a été inefficace, ou encore pour celles et ceux qui ne souhaitent pas employer d'antibiotiques, il faut évidemment penser à tous les antibiotiques naturels que nous avons cités dans cette newsletter ou dans alternativesante.fr.
    Certaines huiles essentielles ou plantes sont toutefois plus spécifiquement adaptées à la lutte contre ce parasite.
     

    Les huiles essentielles
    Les huiles essentielles de myrte (Myrtus communis), de thym (Thymus vulgaris) et d’eucalyptus (Eucalyptus cryptonifera) ont fait la preuve de leur efficacité sur lachlamydia. Elles peuvent être employées en ovules que l'on fera préparer par le pharmacien.
     

    Les plantes
    L'Usnée barbue (Usnea barbata). On peut faire appel à cette algue/mousse qui possède des pouvoirs antiseptiques et antiviraux. L'usnée semble efficace pour se débarrasser des chlamydiae, mais on n'en trouve que très difficilement (sous forme de granules homéopathiques ou de teinture-mère en pharmacie). Attention, ne vous risquez pas à identifier ce lichen vous-même pour en faire des tisanes car deux lichens qui se ressemblent beaucoup poussent souvent côte à côte. L'usnée est médicinale mais l'autre peut être toxique, donc il faut être certain de bien reconnaître l'espèce avant de l'utiliser pour ses propriétés. En teinture mère, il faut en prendre des doses rapprochées et d'assez bonnes quantités (adulte moyen : 1,5 à 2 ml de teinture toutes les 2 heures). Si les symptômes ne disparaissent pas ou ne diminuent pas au bout de 12 à 24 heures après le début de la prise d'usnée, ou si la fièvre revient, cela signifie que l'usnée ne fonctionne pas et il ne sert à rien de continuer le traitement. On peut commander de l'extrait d'usnée en Angleterre (par exemple ici)
     

    Toutes les plantes qui contiennent de la berbérine : Il y a 400 arbustes dans cette famille. Mais les extraits qui ont montré une action sur les chlamydiae sont principalement l'hydraste du Canada (Hydrastis canadensis), le mahonia à feuille de houx (Mahonia aquifolium) et l'épine-vinette (Berberis vulgaris).
     

    L'hydraste du Canada (Hydrastis canadensis). Cette herbe contient, en plus de la berbérine, de l'hydrastine et plus de vingt autres alcaloïdes, dont on dit qu'ils ont un effet antibactérien synergique de la berbérine.
     

    L'épine-vinette (Berberis vulgaris) peut s'acheter plus facilement sous nos climats sous forme de baies séchées (par exemple ici). Cette plante (et surtout son fruit) est un des classiques de la médecine indienne et chinoise. Elle a été documentée pour la première fois en 1933 justement pour son action sur le trachome (infection oculaire bactérienne causée par Chlamydia trachomatis).
     

    Le mahonia (Mahonia aquifolium). En 2004, une étude réalisée à l'université Comenius de Bratislava (Slovaquie) a confirmé l'effet antifongique et antibactérien de cette plante. La jatrorrhizine, un des composants de Mahonia aquifolium, semble être le principe actif le plus puissant.
     

    En accompagnement :
    L'échinacée (Echinacea) tue une grande variété de pathogènes, notamment les virus, les bactéries et les infections à levures. Il renforce également les tissus et le système immunitaire en général.
     

    Le palmier nain (Saw palmetto) est efficace dans le traitement des symptômes du tractus urinaire de la chlamydia qui survient fréquemment chez les hommes. Ses propriétés antiseptiques sont particulièrement efficaces dans le traitement des maladies des voies urinaires.
     

    La gentiane. La médecine traditionnelle chinoise traite habituellement chlamydia avec une combinaison de deux ou trois herbes. La gentiane est incluse dans tous les remèdes à base de plantes pour le traitement de l'infection à chlamydia.

    Leonard Katz
    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • vivreaujourdhui.com

    LE MATELOT DEVENU ROI

     
     
    19 Février 2015
     
     

    Vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout puissant : 2 Corinthiens 6.18

    Le 24 février 1903, un navire américain fit naufrage près de l’île de Yap, à l’Ouest des Carolines. Un seul homme put être sauvé : David O’Keefe. Considéré par les indigènes comme un être supérieur, il devint leur roi parce qu’il leur apprit à manier un outil et qu’il les instruisit dans les vérités de l’Évangile.

    Ce fait divers semble extraordinaire. Ce matelot, en étant recueilli sur cette île perdue, n’a rien pu emporter avec lui. Tout ce qu’il possédait, il a dû l’abandonner. Mais ce qu’il savait et ce dont son cœur était rempli, il l’a partagé avec ces indigènes. Émerveillés par le savoir de cet homme, ils le proclamèrent roi.

    Toutes proportions gardées, c’est un peu ce que le Seigneur désire accorder à ceux qui sont prêts à ne pas compter sur leurs propres forces, mais à placer leur confiance en Lui. À ceux qui l’ont accueilli, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.1

    Être roi, c’est déjà beaucoup. Mais accéder au privilège d’être traité comme fils de Dieu est bien plus merveilleux. Dieu déverse alors sur moi ses richesses, son amour inégalé, son pardon sans mesure, un secours qui ne fera jamais défaut…

    Mais ne manquons pas de rendre grâce à Dieu pour toutes ces bénédictions plus que royales.

    Fils de Dieu ? Oui, dans la mesure où nous croyons que Jésus-Christ, en s’offrant comme victime expiatoire, nous a  » promus  » à l’état d’enfant de Dieu.

    Charles Rick

    1 Jean 1.12

     

    LE MATELOT DEVENU ROI

     

    Lettre aux Romains 8. 16-17 : "16 L’Esprit Saint lui-même nous donne ce témoignage : nous sommes enfants de Dieu. 17 Alors, si nous sommes enfants de Dieu, nous recevrons en partage les biens promis par Dieu à son peuple, et ces biens, nous les recevrons avec le Christ. Oui, si nous participons à ses souffrances, nous participerons aussi à sa gloire."

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • passeportsante.net

    Perdre du ventre : comment avoir un ventre plat au naturel ?

     

    Avoir un ventre plat n’est-il pas le rêve de toutes les femmes (et de tous les hommes) ? Nous trouvons souvent peu flatteurs, cette graisse abdominale ou ce ventre un peu gonflé ! A condition de miser sur une alimentation équilibrée, de ne pas avoir de problèmes digestifs et de suivre quelques recommandations… Retrouver un ventre plat, c'est possible !

     

    Je mise sur les fibres !

    Des astuces naturelles pour un ventre plat

    En plus d’être excellentes pour la santé, les fibres constituent un très bon allié ventre plat ! Il existe deux types de fibres : solubles ou insolubles. Alors que les fibres solubles, contribuent plutôt à réguler les taux de cholestérol et la glycémie dans le sang, les fibres insolubles favorisent le transit intestinal et protègent de la constipation. Pour avoir un ventre plat, c’est donc sur les fibres insolubles qu’il faut miser ! Favorisez les céréales et le son de blé, les fruits et légumes, les aliments à grains entiers (riz complet, pain complet…) ainsi que les légumineuses (haricots rouges, lentilles…). Les fibres insolubles ont aussi l’avantage d’assurer une sensation de satiété plus durable, ce qui n’est pas négligeable si vous souhaitez perdre votre graisse abdominale !

     

    Je dis oui aux bons gras !

    Des astuces naturelles pour un ventre plat

    Si vous êtes concerné(e) par la graisse abdominale, pensez à miser sur les bons gras ! Car en plus d’être souvent une gêne esthétique, le gras abdominal est dangereux pour la santé puisqu’il entoure nos organes vitaux. Cet excès de gras peut mener à de graves problèmes de santé, comme une hypertension, un taux de cholestérol élevé, un syndrome métabolique, etc… Alors contrairement à ce que l’on pourrait penser, pour perdre son ventre, il faut continuer à miser sur les gras, mais pas n’importe lesquels ! On parle ici des acides gras monoinsaturés (ou Oméga-9) contenus surtout dans l’huile d’olive, l’huile de canola, l’avocat, les amandes, les noix de macadamia et la plupart des autres noix. Ce constat est fait à partir du régime The Flat Belly Diet (Le régime ventre plat), qui recommande de consommer une portion (1 poignée ou 1 cuillère à soupe ou à table) d’acides gras monoinsaturés à chaque repas.

     

    Je me concocte une boisson drainante

    Des astuces naturelles pour un ventre plat

    Une fois de plus, pas de recette miracle ! Recommandées en cas de problèmes digestifs, mais aussi en cas de graisse abdominale, les boissons drainantes ne voient leur efficacité prouvée que si elles sont combinées à une alimentation saine et si elles sont consommées plusieurs fois par jour. Ces boissons sont généralement à base de plantes aux vertus diurétiques qui drainent l’organisme en agissant sur plusieurs organes comme le foie, le rein, et même sur le système lymphatique. Pour lutter contre la rétention d’eau (c’est-à-dire quand l’organisme stocke plus d’eau qu’il n’en élimine), on trouve notamment : le thé vert, qui augmenterait aussi la dépense énergétique, la verge d’or, le pissenlit, l’orthosiphon, également appelé thé de java, ou encore la piloselle…

     

    Je fais de l’exercice physique

    Des astuces naturelles pour un ventre plat

    Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce ne sont pas les exercices « ciblés » comme les abdominaux qui permettent de perdre sa graisse abdominale. Les exercices abdominaux musclent mais ne font pas perdre de poids. Mieux vaut envisager une discipline plus complète comme la natation, la marche à pied, la course ou le vélo. Chez les hommes, qui ont tendance à prendre du poids plutôt au niveau du ventre, ce type d’activité physique donnera rapidement des résultats. En revanche, chez les femmes, la graisse abdominale qui s’accumule avec l’âge ou après une grossesse au niveau du ventre, est la plus difficile à éliminer. Il faudra donc s’armer de patience… Mais rassurez-vous : tous ces efforts combinés ne seront jamais vains !

     

    Je privilégie les glucides dont l’index glycémique est faible

    Des astuces naturelles pour un ventre plat

    A la base du régime Montignac, appelé également régime IG, l’index glycémique classe les aliments en fonction de la glycémie (= taux de sucre dans le sang) qu’ils apportent à notre organisme. Il est donc conseillé de préférer les aliments qui ont un faible index glycémique (IG), c’est-à-dire en dessous de 10. Pour cela, mettez au menu les céréales complètes, les produits sans sucre, les fruits et légumes, les légumineuses, etc…

    Pourquoi faut-il privilégier les aliments à faible index glycémique ?

    Une accumulation de graisse au niveau du ventre est souvent associée à une résistance des cellules à l’action de l’insuline qui reste alors dans le sang. Cette accumulation provoque un excès de graisse autour des tissus adipeux (= accumulation de graisse sous la peau et autour des organes de l’abdomen. En choisissant les aliments qui influent peu sur l’insuline, on peut donc espérer perdre du ventre, et surtout, prévenir de graves problèmes de santé.

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  •  

    À toutes les familles qui attendent un bébé et à celles qui prévoient d'en avoir un l'année prochaine : l'haptonomie

     

    Peut-être est-ce parce que nous attendons nos 12e et 13e petits-enfants que j’ai pensé utile de vous faire connaître l’HAPTONOMIE. Elle s’inscrit fort bien dans une perspective de santé humaine qui se veut la plus complète possible.

    Pour en parler, rien ne vaut d’aller à la source du fondateur de cette science et de parcourir son gros livre, très complet mais touffu et répétitif, de près de 600 pages (publié aux Puf, 9e édition 2007). Je viens de le relire pour vous le résumer : « Haptonomie – Science de l’Affectivité – Redécouvrir l’Humain ». Il s’appuie sur une éthique humaine fondatrice.

     

    L’haptonomie, c’est la science du toucher et de l’affectif

    Elle a été créée suite aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale et développée pendant un demi-siècle par Frans Veldman, un chercheur en sciences de la vie d’origine hollandaise.

    Dès 1980, il est venu vivre dans notre belle région Languedoc–Roussillon, dans le petit village d'Oms. Il y fit un énorme travail autour de la naissance, malheureusement encore trop méconnu.

    L’haptonomie a pour objectif la structuration « du sentiment de la sécurité de base », si primordial pour le bon déroulement de la grossesse et de la naissance. Elle aide au développement psychomoteur du petit enfant, mais aussi pour l’approche du handicap quand c’est nécessaire.

     

    Notre vie commence par l’apparition d’une libido vitale,  présente dans les qualités archaïques du tact primitif 

    Aujourd’hui encore, un nourrisson ne peut être conçu sans mère et père, au moins biologiques. Pour lui, la solitude n’existe pas. L’haptonomie est la science non pas du paraître mais de l’apparaître. Elle concerne la future mère, évidemment l’enfant, et le futur père. Elle propose à chacun, être social, de développer son être et sa mémoire affective. Notre mémoire s’origine dès la vie intra-utérine dans le toucher, d’une extrême importance pour tout un chacun (voir ma lettre de Noël, temps de la douceur, « Votre peau vous parle », sur mon site).

    Ainsi Veldman affirme que, dès le premier jour de la vie intra-utérine (nous ne sommes alors pas plus grands qu’un grain de sable), existe un droit à l’existence et à la confirmation affective de son être. Toute privation de ce droit est un mal en soi

    L'haptonomie devient alors un art de vivre humain, la science des fondations des relations humaines, et peut être utile de la conception à la fin de vie.

    L’accompagnement haptonomique

    Les perceptions de l’enfant dans le giron de la mère : « maman avant la naissance »

    Veldman est très clair :

    « La disposition psychique de la mère à l’égard de l’enfant est importante, des facteurs tels que réceptivité, inclination, sentiment de joie, d’amour ou au contraire refus, négation, peur, haine… exercent une influence parfois déterminante sur les possibilités d’épanouissement et d’existence de l’enfant. Il ne faudrait pas sous-estimer en ce domaine le rôle du père qui influence grandement cette disposition maternelle. » 

    La recherche haptonomique a mis en évidence l’existence d’échanges intra-utérins importants entre la mère et son enfant très tôt pendant la grossesse. Se développent également de tels échanges entre les deux parents et l’enfant par des contacts affectifs, psychotactiles très doux et verbaux, internes et externes, pratiqués dans cet ordre.

    C’est là que s’enracinent des vies complètes, incomplètes ou mutilées. L’épanouissement d’une vie libre, épanouie, est donc dans une large mesure préconditionnée et prédéterminée par le vécu avant la naissance.

    Cela ne veut pas dire que les erreurs d’origine ne sont pas rattrapables. La résilience reste toujours possible, mais elle sera d’autant plus facile à construire que les circonstances ultérieures de la vie familiale et extra-familiale y contribueront. 

    Un accueil glacial privé d’amour – premier abandon, première solitude – peut être vécu et engrammédans les toutes premières cellules encore totipotentes, celles qui font mémoire.

    L’haptonomie exerce donc ses influences affermissantes d’existence chez l’enfant qui n’est pas encore né. C’est ce qu’elle révèle par l’approche et l’accompagnement pré, péri et postnatal des parents et de leur enfant. C’est un langage de rencontre, un langage affectif, qui se met en place et évolue jour après jour… le prolongement miraculeux de notre corps que découvrait le philosophe Merleau-Ponty.

     

    La place du père est primordiale pour le fondateur de l'haptonomie :« papa avant la naissance » 

    « Le père doit être conscient de sa responsabilité car il lui revient au premier chef de garantir la viabilité de l’enfant dans le vrai sens du mot, dans le meilleur des cas en permettant les circonstances (en premier lieu affectives) dans lesquelles la mère pourra se consacrer entièrement à sa tâche, quand elle le veut et le peut. »

    Veldman ajoute fortement :

    « Si l’on veut évoquer une place de serviteur, elle est plutôt du côté de l’homme ; plus encore quand il devient père, en respectant et en honorant le fait que la femme porte en elle le secret de la vie, et en lui offrant toutes les possibilités de vivre son état de mère. Dans la relation père-mère, il n’existe donc ni hiérarchie ni pouvoir. »

    Le père remplaçant reste un père de substitution, qui ne peut jamais remplir totalement la place d’un père biologique présent et affectueux. Les enfants adoptés connaissent ce problème de la recherche de l’origine, (nostalgie de l’origine) qui se manifeste tôt ou tard, à partir du moment où l’enfant est mis au courant de son adoption.

     

    À propos de l’adoption : ne plus parler d’« abandon » mais de « don »

    Sur ce sujet, la société s’est gravement fourvoyée au détriment de la mère et de l’enfant en parlant trop souvent d’abandon. Nous n’aborderons pas la GPA avec tout ce qu’elle comporte de business et d’antihumain. Elle est contraire à l’éthique la plus élémentaire.

    L’adoption engage simplement une mère, ou un couple père-mère qui ne peut, au moment de la naissance et plus tard, assurer la vie et l’éducation de l’enfant, ni lui donner tout l’amour dont il a besoin pour se construire.

    Il faut donc changer de paradigme, quitter culpabilisation et discrimination, comme autrefois les filles-mères, pour considérer l’adoption comme une forme de don, et même le plus beau cadeau qu’une mère ou un couple puisse faire à une autre famille. C’est aussi le plus beau cadeau à faire à son enfant qui a tant besoin de tendresse et d’amour.

    Le récent déclin très net des adoptions internationales interroge quant à ses causes, face au maintien du nombre inchangé des interruptions de grossesse en France, 220 000 chaque année. Ainsi les spécialistes affirment [1] s’attendre à une augmentation des demandes de procréation médicalement assistée (PMA) ainsi que de gestation pour autrui (GPA) pour infertilité sociale. L’incohérence des adultes est-elle source d’équilibre et de bonheur pour l’enfant [2] dont l’intérêt est supérieur en comparaison du leur ?

    Pendant la grossesse, l’haptonomie apaise la maman, éveille sa conscience car le corps présent en elle n’est pas « objet » mais « sujet ». Le bébé perçoit sensations subliminales, empreintes etengrammes, qu’il enregistre en mémoire respectivement à court, moyen et long terme.

    Quand il voit une femme enceinte, mon collègue Bernard This commence sa consultation en disant « Bonjour au bébé ». Il a fondé en 1979 la première maison verte sur les conseils de Françoise Dolto. Il fut un des premiers défenseurs de l’accouchement sans douleur et fervent militant de la paternité malheureusement fort perturbée, responsable de tant de violences chez les jeunes, en ce temps dit post-moderne [3].

    À la suite de Veldman, il a démontré que l’enfant in utero entend et reconnaît aussi la voix pleine de tendresse de son papa, génétique ou adoptif : celui qui vit auprès de sa mère. Il a obtenu pour l’enfant l’entrée des pères en salle d’accouchement.

    Il a bien développé et fait connaître « ce toucher très spécial, ce contact apaisant qui, très tôt, permet d'entrer en relation avec le bébé in utero, afin de lui procurer une “sécurité de base”». Dans son groupe de recherche et d'étude du nouveau-né se côtoient des spécialistes de la naissance, y compris des vétérinaires qui ont parfois le sens de la vie plus développé que certains.

    De plus en plus de sages-femmes ont appris et appliquent l’haptonomie qu’elles enseignent aux futurs parents ensemble pour le plus grand bonheur de la famille. Les séances de trois-quarts d’heure à une heure doivent être échelonnées dès le 5e mois, selon les besoins.

    La maman et le papa apprennent à prendre contact avec bébé. Ils commencent par poser délicatement leurs mains sur le ventre maternel, pour faire signe au bébé. Leurs mains affectueuses sont placées à plat, couvrant progressivement toute la superficie du ventre maternel, cherchant à détecter de quel coté le bébé s’est installé. Elles appellent le bébé à changer de place, et celui-ci suit déjà les douces demandes tactiles de ses parents.

    Les méthodes enseignées visent également à replacer régulièrement bébé dans le bon axe, aident, entre autres, à réduire les contractions douloureuses et le mal au dos. Les parents apprennent par exemple à bercer le bébé in utero dans son berceau piscine. Les sons, les voix, les vibrations sont captées par la peau du bébé plus que par ses oreilles.

    Les dernières séances sont très importantes pour l’accouchement à venir. On enseigne au papa à appeler le bébé à se mettre la tête la première (la moitié du poids du corps) dans l’axe, au travers de la filière de la vie de la maman, pour venir au jour. En même temps, la sage-femme apprend aux mères qui en font le choix à préparer les mamelons pour l’allaitement, afin d’éviter les crevasses si douloureuses, les engorgements et inflammations. Des massages délicats de la musculature fine du mamelon avec de l’huile d’amande douce ou plus simplement de l’huile d’olive vierge, première pression à froid, éviteront des complications et un sevrage trop précoce.  

     

    La naissance est le premier détachement d’avec la mère

    La section du cordon qui bat (le pouls du cordon) est l’acte libérateur qui revient de préférence au père. C’est l’ouverture au monde de l’enfant doucement soulevé par le père, premier acte haptonomique de confirmation de son être autonome.

    Le père présente et montre l’enfant à la mère de façon à ce qu’elle le voie tout entier, pour la première fois libre. C’est le contact direct peau à peau qui s’établit entre l’enfant et ses deux parents. Le lien mère-enfant ne doit pas rester trop fort. Il doit être partagé. L’enfant, garçon comme fille, a déjà besoin du thorax de son père, symbole de la protection, de la force, de la virilité si nécessaires à la construction de ses orientations affectives futures.

     

    À propos de l’allaitement maternel

    Pour Veldman, l’allaitement au sein de la mère joue un rôle capital en ce qu’il établit un jeu d'amour dans le plaisir partagé. Il favorise l’involution utérine, et le maintien de la lactation accentue la sécurité de l'enfant. 

    Il faut prévenir les femmes que des médicaments contenant de la bromocriptine (Parlodel® et Bromocriptine Zentiva®) bloquent la lactation pour de mauvais prétextes. Ils ont des effets indésirables et parfois graves [4] pour la mère, enfin reconnus par les gynécologues-obstétriciens et pédiatres.

    En France, l’allaitement maternel n’est pas assez valorisé. Quand les mères en font le choix, l’allaitement maternel est perturbé par la reprise de travail trop précoce. Des aménagements spécifiques doivent être mis en place.

    Dans les pays scandinaves et en Allemagne, 98 % des mamans allaitent leur bébé au moins 6 mois selon les recommandations de l’OMS. Le contact peau à peau est extrêmement important, avec odeur, chaleur, et les autres qualités sensibles et affectives, vécues réciproquement entre la maman et le bébé.

     

    L’haptonomie en pratique

    C’est donc le suivi personnalisé qui est proposé avec une sage-femme spécialisée. En France, huit séances sont remboursées. Cela commence par un entretien individuel dès le 4ème mois, quand le bébé va commencer à être perçu par la maman. Elle apprend alors à communiquer avec lui par le toucher. L’enfant se sent désiré, attendu, aimé avant de naître. Une véritable complicité se met en place entre l’enfant et ses parents.

    La future maman ne doit pas se sentir seule. Le futur père perçoit son bébé et doit répondre à ses invitations à venir de tel ou tel côté du ventre de la maman. Il apprend même à bercer le bébé afin qu’il prenne toute sa place dans le giron maternel. Ce bercement permet une grande détente pour tout le muscle utérin qui contient le bébé dans le liquide amniotique.

    Les séances suivantes peuvent se faire par petits groupes de 3 personnes qui permettent les échanges entre les mères qui ont déjà eu un enfant et celles qui l’attendent pour la première fois. Rien n’est laissé au hasard : la respiration, la préparation des muscles du périnée si essentiels pour l’accouchement, les positions à adopter pendant les contractions qui atténuent les douleurs lombaires, facilitent la dilatation du col utérin ; les poussées pour faciliter la descente du bébé, et, l’allaitement.

    La formation du père est essentielle ; il est bienvenu à toutes les séances, avec au moins quatre séances spécifiques. Après la naissance, l’accompagnement de l’allaitement est très important, tout autant que la rééducation des muscles du périnée fortement étirés lors de l’accouchement. Il faut aider à retrouver une sexualité satisfaisante et plus tard éviter l’incontinence urinaire tardive plus ou moins importante et le petit « prolapsus » (descente d’organes, vessie et col utérin).

    Concluons avec Frans Veldman : « Nous devrions tous être les protecteurs et les gardiens vigilants des biens et droits fondamentaux de l’humanité, tels qu’ils sont explicités par l’haptonomie dès la conception. »

    Chaque enfant se développe selon ses propres dispositions et ne doit pas être enchaîné à un schéma rationnel. Veldman vous tranquillise : « Einstein n’a parlé que très tard et Churchill a appris à lire et écrire tardivement, à grand peine. »

    N’hésitez pas à faire suivre cette lettre, à demander à votre obstétricien de vous guider vers une sage-femme qui pratique l’haptonomie. Elles sont formidables.

    Toutes les futures mamans doivent le savoir, et plus encore les pères, afin qu’ils comprennent mieux leurs immenses responsabilités vis à vis de leur enfant à naître et de celle avec laquelle ils ont choisi de vivre amoureusement.

    Tous mes vœux pour un beau bébé.



    Professeur Henri Joyeux

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • vivreaujourdhui.com

    LE PUZZLE

     
     
    18 Février 2015
     
     

    Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature : 2 Corinthiens 5.17

     

    Assis à mon bureau, j’étais absorbé à faire du courrier. Mon épouse m’informa qu’elle devait aller faire des courses et elle me demanda gentiment si je pouvais jeter un coup d’œil de temps en temps sur notre garçon de 5 ans.

    Je proposai à mon fils d’aller jouer dans sa chambre. Sans succès : il trouva maints prétextes pour revenir dans mon bureau. Je cherchai intensément une solution pour l’occuper. Tout à coup mon regard fut attiré par un journal qui traînait par terre. En première page s’étalait une carte du monde. Je la déchirai en dizaines de morceaux et expliquai à mon petit que c’était un puzzle :  » Tu reviendras quand tu auras reconstitué le monde « . Bien sûr, il n’avait aucune idée où placer la France, le Japon, le Népal.

    Le jeu semblait lui plaire et je me félicitais intérieurement d’être tranquille un bon moment.

    Au bout de vingt minutes, il revint déjà, radieux :  » Papa, j’ai fini, viens voir « . Incrédule, j’entrai dans sa chambre. La carte du monde était là, bien assemblée.

    – Comment as-tu fait ?

    – Je ne savais pas par où commencer ; mais j’ai remarqué que sur l’autre côté de la page il y avait un homme en complet. Alors j’ai fait le puzzle de l’homme et en retournant la feuille, le monde était juste.

    Que de fois voulons-nous arranger le monde sans savoir par où commencer. C’est par nous-mêmes, par l’homme en premier qu’il faut débuter. Nous devons d’abord être transformé par le Christ en une nouvelle créature.

    Témoignage de S. Perotti, adapté par Charles Rick

     

    LE PUZZLE

    Lettre aux Éphésiens 2. 4-10 : "Mais Dieu est riche en pitié et il nous aime d’un grand amour. C’est pourquoi, à nous qui étions morts à cause de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ. Oui, vous êtes sauvés grâce à la bonté de Dieu. Avec le Christ Jésus, il nous a réveillés de la mort et avec lui encore, il nous a fait asseoir dans les cieux. Ainsi, en montrant sa bonté pour nous dans le Christ Jésus, Dieu a voulu prouver pour toujours la richesse extraordinaire de ses bienfaits. En effet, vous êtes sauvés grâce à la bonté de Dieu, et parce que vous croyez. Cela ne vient pas de vous, c’est Dieu qui vous donne le salut. Ce salut ne vient pas de vos actions à vous, donc personne ne peut se vanter ! 10 Oui, c’est Dieu qui nous a faits. Il nous a créés dans le Christ Jésus pour que nous menions une vie riche en actions bonnes. Et ces actions, Dieu les a préparées pour que nous les fassions."

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • passeportsante.net

    Régime spécial ménopause et périménopause

     

    Régime spécial ménopause et périménopause


     

     

      LA MÉNOPAUSE                                                    

    • Qu’est-ce que la ménopause?
    • Quels sont les symptômes?
    • Peut-on prévenir les manifestations de la ménopause?

     

     

    Voici des recommandations pour atténuer certains symptômes et prévenir certaines maladies reliées à la ménopause : bouffées de chaleur, perturbation de l’humeur, troubles du sommeil, sécheresse de la peau, légère prise de poids, cancer du sein, ostéoporose et maladies cardiovasculaires.

    Prévenir la prise de poids excessive

    Selon une récente étude parue en 20101, les femmes ont en général un gain de poids de 2 à 2,5 kg (4,5 à 5,5 lb) durant la période de transition à la ménopause soit environ 3 ans.

    Le poids accumulé durant la ménopause est surtout concentré dans la région abdominale, augmentant ainsi les risques cardiovasculaires.

    Les causes de la prise de poids sont nombreuses : la baisse d’oestrogènes, la diminution de la dépense énergétique, de nouvelles habitudes alimentaires (ex. consommation de vin rouge plus régulière), la baisse du métabolisme de base dû à la diminution du tissu musculaire, etc. En moyenne, le métabolisme de base (énergie dépensée au repos) diminue d’environ 200 calories à la ménopause12. Vous avez donc besoin de moins manger pour combler vos besoins en calories. Quant à la prise d’hormonothérapie de remplacement, elle a un effet variable sur le poids et sur la répartition du tissu adipeux. Certaines femmes prennent du poids avec les hormones tandis que d’autres en perdent ou restent stables.

    Voici des trucs pour limiter la prise de poids en périménopause et en ménopause.

    Éviter les régimes sévères

    Le poids est une donnée « programmée » dans l'organisme, et les régimes sévères perturbent ce programme, rendant l'atteinte du poids santé de plus en plus difficile.

    • Attention aux « allégés ». Il faut se méfier des aliments dits allégés parce qu’on peut être porté à en manger davantage.
    • De plus petits repas. Le métabolisme ralentit à partir de la périménopause, ce qui devrait se traduire par une consommation moins élevée de calories.
    • Ne jamais sauter un repas. Le déclin de la production hormonale amène une baisse de la sérotonine, un neurotransmetteur qui régularise l’appétit. Le fait de manger des repas équilibrés 3 fois par jour à des heures régulières évite les crises de faim.
    • Petites collations. Les collations contenant des protéines permettent d’aborder le repas suivant de façon plus raisonnable.
    • Écoute et respect des signaux de faim et satiété. Votre métabolisme étant abaissé, votre organisme vous enverra des signaux de faim et de satiété en fonction de cette baisse. Les portions habituellement consommées ne seront désormais plus les mêmes.

    Consommer beaucoup de fibres

    Le régime équilibré d'une femme à la ménopause et à la périménopause devrait comprendre 30 g de fibres alimentaires par jour. Les fibres régularisent le taux de glucose dans le sang et abaisse jusqu’à 25 % les taux de ghréline, une hormone produite par l’estomac et qui stimule l’appétit2.

    Quantité de fibres alimentaires dans les aliments

    Sources

    Portions

    Quantité moyenne de fibres alimentaires

    Légumes

    125 ml (1/2 tasse)

    2 g

    Légumineuses

    125 ml (1/2 tasse)

    8 g

    Pains et céréales à grains entiers

    Une tranche de pain
    Céréales froides 160 ml (2/3 tasse)

    2 g

    Fruits, noix diverses et graines

    Un fruit
    Noix et graines diverses 60 ml (1/4 tasse)

    3 g

    Consommer des protéines à chaque repas

    Les protéines aident à maintenir un poids santé parce qu'elles stabilisent la glycémie et augmentent la sensation de satiété.

    À PRIVILÉGIER

    À ÉVITER

    Oeufs (2)

     

    Poisson non pané, fruits de mer (90 g ou 3 oz)

    Poisson pané ou en sauce

    Volaille sans la peau (90 g ou 3 oz)

    Peau de la volaille

    Fromage à moins de 20 % de matières grasses (2 oz ou 60 g), fromage ricotta ou cottage (125 ml ou ½ tasse)

    Fromage à plus de 20 % de matières grasses

    Viandes maigres et dégraissées (75 g ou 2,5 oz)

    Viandes grasses et non parées

    Charcuteries végétariennes (ex. : saucisses de soya), cretons de veau ou de poulet (portions variables)

    Charcuteries, pâté de foie gras, pâté de campagne, viandes froides, cretons de porc

    Légumineuses (3/4 tasse), tofu ferme (150 g), beurre d’arachide sans huile hydrogénée ni sucre ajouté (30 ml ou 2 c. à table)

    Beurre d’arachide avec huile hydrogénée et sucre

     

    Réduire les bouffées de chaleur et les perturbations de l’humeur

    Les bouffées de chaleur sont l’un des symptômes les plus incommodants de la ménopause. De 50 % à 80 % des femmes en ressentent. On a longtemps cru que la consommation de graines de linétait une panacée pour contrer les bouffées de chaleur mais les recherches des dernières années n’ont pas démontré d’effet significatif 13. Néanmoins, les graines de lin peuvent tout de même être incluses au menu pour leur teneur élevée en fibres alimentaires, ce qui aide au transit intestinal, en diminuant l’inconfort abdominal et les risques de constipation.

    Au niveau des oméga-3, les études se contredisent. Une récente étude datant de 2013 effectuée chez des femmes en santé, sédentaires, périménopausées et postménopauséée, ayant eu pendant 12 semaines une supplémentation de 1,8 g d'oméga-3 n’a donné aucun résultat significatif sur les bouffées de chaleur, le sommeil ou l'humeur14.

    Finalement, le soja (soya) serait un aliment prometteur en ce qui concerne les bouffées de chaleur. Ceci serait principalement du aux hormones végétales qu’il contient naturellement. Une récente méta-analyse regroupant plusieurs études à ce sujet a permis de démontré une réduction de 21 % à 34% de la fréquence des bouffées de chaleur avec la prise quotidienne d'extraits d’isoflavones (30 à 80 mg par jour) 15. Pour obtenir des résultats semblables sans suppléments mais plutôt avec l’alimentation, un apport correspondant à 15 mg de génistéine est conseillé, soit :

    • 125 ml (½ tasse) de fèves de soya (edamame) ;
    • 100 g de tempeh cuit ou de tofu ;
    • 30 g de fèves de soya rôties ;
    • 300 ml (1 ¼ tasse) de sauce soya réduite en sodium.

     

    Limiter les excitants

    Éviter de prendre des boissons contenant de l'alcool ou de la caféine à jeun ou entre les repas, car cela fait diminuer le taux de glucose sanguin et peut provoquer des bouffées de chaleur.

    Limiter les sucres concentrés

    Ils provoquent une hausse rapide du taux de glucose sanguin suivi d’une baisse qui peut provoquer des bouffées de chaleur ainsi que des symptômes d’irritabilité, de manque de concentration et d’humeur dépressive. Par contre, ils ne sont pas à proscrire totalement, surtout si l’aliment sucré est consommé à l’intérieur d’un repas complet.

    À PRIVILÉGIER

    À LIMITER

    Desserts sans sucre ajouté1 (sucrés aux fruits), faits de farine complète.

    Desserts sucrés : gâteaux, tartes, biscuits, beignes, muffins, poudings

    Lait de vache ou de chèvre, boisson de soya nature, yogourt nature.

    Crème glacée, yogourt glacé, yogourt aux fruits ou à la vanille, lait au chocolat, boisson de soya à la vanille ou au chocolat, boisson de riz

    Fruits et légumes frais ou surgelés, jus de légumes sans sucre, jus de fruits sans sucre, marinades sans sucre, moutarde.

    Jus de fruits ou de légumes sucrés, pois en conserve sucrés, maïs en crème, cornichons, marinades, relish, ketchup, sauces sucrées. Fruits séchés seuls

    Caroube et brisures de caroube sans sucre. Purée de dattes ou autres fruits séchés dans les recettes de muffins ou de biscuits.

    Sucre blanc, brut, de canne, cassonade, fructose, bonbons, chocolat, mélasse, caramel, sirop de maïs, confitures, gelées, marmelades.

    Succédanés de sucre2 : aspartame, sucaryl, sucralose, saccharine, stévia.

    Miel, produits de l'érable, sirop de malt, sirop de riz.

    1. Dans une liste d'ingrédients sur l’étiquette d’un produit d’alimentation, les mots dextrose, glucose, fructose, saccharose, maltose ou sucre inverti indiquent des sucres ajoutés.

    2. Les édulcorants ne font pas fluctuer la glycémie, mais ils ne sont pas recommandés, car ils entretiennent le goût du sucre.

    Prendre des collations

    Prendre l’habitude de manger des collations rassasiantes et équilibrées 1 ou 2 fois par jour évitera les hypoglycémies qui peuvent provoquer des bouffées de chaleur et des changements d’humeur.

    Voici des exemples de collations saines comprenant chacune des protéines, des glucides et des fibres alimentaires :

    Aliments - glucides et fibres

    +

    Aliments – fibres ou protéines

    Une pomme

    +

    30 g (1 oz) de fromage maigre ferme (20 % de M.G. ou moins)

    Un quartier de cantaloup

    +

    125 ml (1/2 tasse) de fromage cottage

    Une orange

    +

    125 ml (1/2 tasse) de yogourt nature et 5 ml (1 c. à thé) de son d'avoine

    Un kiwi

    +

    4 demi-noix

    16 raisins

    +

    8 amandes

    Une tranche de pain de blé entier, d'épeautre ou de seigle

    +

    15 ml (1 c. à table) de beurre d'arachide non sucré

    Un muffin à grains entiers fait maison (recette contenant un maximum de ¼ tasse (60 ml) de sucre pour 12 muffins)

    +

    125 ml (1/2 tasse) de yogourt nature

    2 galettes de riz brun

    +

    30 g (1 oz) de fromage maigre ferme et un bâtonnet de céleri

    125 ml (1/2 tasse) de céréales complètes très faibles en sucre (moins de 5 g par portion) + 15 ml (1 c. à table) de raisins secs

    +

    175 ml (3/4 tasse) de boisson de soya nature

    1 petit pain pita de blé entier

    +

    ¼ tasse (60 ml) de purée de pois chiches (hoummos)

    1 petit pain pita de blé entier

    +

    ¾ tasse de soupe aux lentilles

    ½ bagel multigrains

    +

    20 g de saumon fumé et 1 c. à table de fromage de chèvre

    4 biscuits soda de blé entier

    +

    1 oeuf

    Prévenir l’insomnie

    La qualité du sommeil dépend de plusieurs facteurs, dont le taux de sérotonine. Pour favoriser l’endormissement, l’alimentation doit comprendre différents nutriments et macronutriments, dont les oméga-3 et des glucides rapidement absorbés. Par ailleurs, trop de caféine, d’alcool ou un repas riche en gras peut nuire à la qualité du sommeil.

    En cas d’insomnie, le repas du soir devrait contenir des glucides rapidement absorbés, peu de gras et peu de protéines. Pour en savoir plus, consultez la fiche Insomnie et alimentation en 7 questions.

    Réduire la sécheresse de la peau

    Les changements à l’apparence de la peau – dont la sécheresse - sont dus à la baisse d’oestrogènes qui entraîne une réduction de la production de collagène et d’élastine, 2 substances qui jouent un rôle important dans l’élasticité de la peau ainsi que dans son tonus. Par contre, pour ce qui est des rides, la cause principale de leur apparition demeure l’exposition non protégée auxrayons du soleil.

    Une des meilleures façons de réduire la sécheresse de la peau est de s’hydrater en buvant suffisamment. Pour savoir quelle quantité de liquides consommer, nous pouvons multiplier notre poids en kg par 30 ml. Par exemple, une femme de 60 kg, aura besoin de 1 800 ml de liquide ou 1,8 l de liquide par jour. Les liquides incluent l’eau, les tisanes, les jus, le lait, le café, le thé et les bouillons de soupe. Par contre, puisque la caféine peut être responsable de plusieurs inconforts à la ménopause, il est préférable de s’abstenir de consommer du café ou du thé ou d’en prendre seulement 1 tasse par jour.

    Un bon apport en fruits et légumes est aussi très bénéfique pour la peau, car en plus de comprendre de nombreux antioxydants qui contribuent à limiter les dommages à la peau, ils sont gorgés d’eau à 85 % à 95 %.

    Réduire la perte de la masse osseuse

    Pour préserver au maximum sa masse osseuse, il est important d’avoir d’une part des nutriments spécifiques en quantités adéquates (calcium, vitamine D, vitamine K, vitamine B12) et d’autre part une diète qui laisse des résidus alcalins dans l’organisme. Par ailleurs, une attention particulière doit être portée à l’apport en sodium, caféine, alcool et boissons gazeuses.

    Puisque les apports en calcium et vitamine D sont au coeur des recommandations nutritionnellescontre l’ostéoporose, voici quelques recommandations à ce sujet :

    Excellentes sources de calcium1
    275 mg et plus de calcium

    Bonnes sources de calcium1
    de 165 mg à 274 mg de calcium

    Autres sources de calcium
    de 55 mg à 164 mg de calcium

    1 tasse (250 ml) de lait de vache ou de chèvre ou de boisson de soya enrichie

    30 ml (2 c. à table) de graines de sésame non décortiquées

    30 ml (2 c. à table) de beurre d’amande ou 1/4 tasse d’amande

    ¾ tasse (175 ml) de yogourt de lait de vache ou de chèvre

    90 g (3 oz) de saumon en conserve avec arêtes

    1 artichaut

    50 g (2 oz) de fromage à pâte dure

    125 ml (1/2 tasse) de fromage ricotta ou 50 g (2 oz) de feta ou 50 g (2 oz) de fromage de chèvre semi-ferme

    125 ml (1/2 tasse) de bok choy, de brocoli, de chou frisé (kale), de chou cavalier

    100 g de tofu avec sulfate de calcium

     

    60 ml (1/4 tasse) de figues séchées

     

     

    125 ml (1/2 tasse) de légumineuses cuites

     

     

    60 ml (1/4 tasse) d’algues

     

     

    5 à 8 huîtres moyennes

    *L'expression excellente source indique qu'une portion de l'aliment fournit au moins 25 % de l'apport quotidien recommandé pour ce nutriment. L'expression bonne source indique qu'une portion de l'aliment fournit au moins 15 % de l'apport quotidien recommandé pour ce nutriment.

    La vitamine D favorise non seulement l’absorption du calcium, mais aussi une meilleure rétention de celui-ci par le système osseux et une meilleure utilisation. Les besoins en vitamine D sont de 400 UI par jour après 50 ans, et de 600 UI après 70 ans. En cas d’ostéoporose, les besoins atteignent 800 UI par jour.

    Les meilleures sources alimentaires de vitamine D sont le saumon, le maquereau, les sardines en conserve, le foie (boeuf, veau, poulet), le jaune d’oeuf, le lait de vache ou de chèvre et la boisson de soya enrichie.

    Pour plus de détails sur la santé des os et l’alimentation, consulter la diète spéciale sur l’ostéoporose.

    Prévenir le cancer du sein

    Une revue de la littérature scientifique récente mentionne que les facteurs en lien avec l’alimentation qui peuvent contribuer au cancer du sein sont un excès d’alcool, l’obésité et la prise de poids6.

    Qu’est-ce qu’une portion d’alcool?

    • 340 ml (12 oz) de bière
    • 125 ml (1/2 tasse) de vin
    • 45 ml (3 c. à table) de spiritueux

    Modérer sa consommation d’alcool

    Pour prévenir le cancer du sein, la consommation d’alcool chez les femmes ne doit pas dépasser 1 consommation par jour ou 10 g d’éthanol7. L’une des hypothèses avancées est que l’alcool engendre des déficiences nutritionnelles, notamment en acide folique, une vitamine aux propriétés antioxydantes. Aussi, l’alcool ou ses métabolites agissent sur les taux d’hormones, notamment la leptine associée à l’obésité8.

    Contrôler son poids

    Pour perdre du poids ou éviter d’en prendre de façon excessive, suivez les conseils mentionnés ci-dessus.

    Prendre un supplément de vitamine D

    De plus en plus d’études s’accumulent concernant le lien entre vitamine D et risque de cancer du sein9-10.

    À cause de la latitude nord de notre pays et parce que les rayons du soleil y sont plus faibles, la Société canadienne du cancer recommande de prendre 1 000 UI de vitamine D3 par jour durant les mois d’automne et d’hiver pour prévenir, non seulement le cancer du sein, mais aussi le cancer colorectal.

    Consommer beaucoup de crucifères

    On pense que ces légumes pourraient prévenir l'apparition de certains cancers hormonodépendants (comme peuvent l'être les cancers du sein et de l'endomètre). La famille des crucifères comprend entre autres le brocoli, les choux, le chou-fleur, le chou-rave, le cresson, la moutarde, le navet, le radis, le raifort, le rapini, la roquette et le rutabaga. On les mange crus ou légèrement cuits pour ne pas détruire les ingrédients actifs (isothiocynates).

    Consommez des graines de lin

    Une étude publiée en 2013 incluant plus de 6000 femmes pré- et postménopausées, a permis de démontré un certain effet protecteur des lignanes des graines de lin sur le risque de cancer du sein (diminution du risque de 20 à 30%)16.

    Réduire le risque de maladies cardiovasculaires

    Avant la ménopause, les femmes sont moins atteintes de maladies cardiovasculaires que les hommes. Par contre, après la ménopause, le risque d’être atteinte de troubles cardiaques chez les femmes rejoint celui des hommes.

    L’alimentation joue un grand rôle dans le développement des maladies cardiovasculaires. Voici en bref les recommandations à suivre :

    • Modérer l’apport en sodium. Diminuer la consommation d’aliments achetés déjà préparés, de bouillons, de croustilles, de jus de légumes commerciaux, etc. et vérifier la teneur en sodium des aliments. L’apport quotidien de sodium ne devrait pas dépasser 2 400 mg.
    • Manger 2 repas de poissons gras par semaine : saumon, truite, maquereau, sardine sont de bons choix.
    • Éviter les gras trans : margarines dures, pâtes à tarte.
    • Modérer l’apport en alcool : maximum 1 consommation par jour.
    • Manger au moins 7 portions de fruits et légumes par jour : Une portion équivaut à environ ½ tasse.
    • Consommer quotidiennement de bons gras : huile d’olive, de canola, noix et graines.
    • Réduire son tour de taille : en perdant du poids et en faisant de l’exercice.
    • Au sujet des gras saturés : Il existe actuellement une controverse concernant leur effet néfaste sur la santé cardiovasculaire. En effet, des chercheurs australiens ont conclu que les gras saturés que l’on retrouve en abondance dans la viande grasse, le beurre, la crème et le fromage ne sont pas associés à une augmentation du risque de maladies cardiaques11. Par contre, il faudra attendre l’avis d’experts en santé cardiovasculaire qui scruteront à la loupe toute la littérature scientifique à ce sujet avant de changer les recommandations. En attendant, continuez à modérer votre consommation de produits animaux gras.

     

    Menu type

    Le menu suivant, élaboré par SOSCuisine.com, satisfait toutes les recommandations de ci-dessus. Pour consulter la recette et la valeur nutritive, cliquez sur chaque plat ou aliment.

    Menu type d’un jour

    Matin

    Petit déjeuner « Helsinki » (céréales grains entiers, lait, orange, graines de lin)

    Midi

    Pain de viande pour célibataire, Purée de carottes à l'orange, Une tranche de pain (blé entier), Yogourt et petits fruits

    Collation

    Lait et biscuits secs

    Soir

    Saumon aux poireaux, Boulgour étuvé, Fromage, Salade de fruits au gingembre

     

     

    Mise à jour : décembre 2014

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Laurendeau Hélène, Coutu Brigitte. L’alimentation durant la grossesse. Les Éditions de l’Homme, Canada, 1999
    Société canadienne du Cancer. (Consulté le 5 mars 2010). www.cancer.ca

    Note

    1. Polotsky HNPolotsky AJ. Metabolic implications of menopause. Semin Reprod Med. 2010 Sep;28(5):426-34.
    2. St-Pierre DH, Rabasa-Lhoret R et al. Fiber intake predicts ghrelin levels in overweight and obese postmenopausal women, Eur J Endocrinol. 2009 Jul;161(1):65-72.
    3. Lucas M, Asselin G, Mérette C, Poulin MJ, Dodin S. Effects of ethyl-eicosapentaenoic acid omega-3 fatty acid supplementation on hot flashes and quality of life among middle-aged women: a double-blind, placebo-controlled, randomized clinical trial. Menopause. 2009 Mar-Apr;16(2):357-66.
    4. Lucas M, Dodin S, et al, Ethyl-eicosapentaenoic acid for the treatment of psychological distress and depressive symptoms in middle-aged women: a double-blind, placebo-controlled, randomized clinical trial, American Journal of Clinical Nutrition, février 2009, 89(2):641-51.
    5. Lyons PM, Truswell AS. Serotonin precursor influenced by type of carbohydrate meal in healthy adults. Am J Clin Nutr. 1988 Mar;47(3):433-9.
    6. Lof M, Weiderpass E. Impact of diet on breast cancer risk. Curr Opin Obstet Gynecol. 2009 Feb;21(1):80-5.
    7. Boyle P, Boffetta P. Alcohol consumption and breast cancer risk. Breast Cancer Res. 2009;11 Suppl 3:S3. Epub 2009 Dec 18.
    8. Roth MJ, Baer DJ, et al. Relationship between serum leptin levels and alcohol consumption in a controlled feeding and alcohol ingestion study, J Natl Cancer Inst 2003 Nov 19;95(22):1722-5.
    9. Goodwin P. J., Ennis M. et al. Frequency of vitamin D (Vit D) deficiency at breast cancer (BC) diagnosis and association with risk of distant recurrence and death in a prospective cohort study of T1-3, N0-1, M0 BC, J Clin Oncol 26: 2008 (May 20 suppl; abstr 511).
    10. Crew KD, Gammon MD, et al. Association between plasma 25-hydroxyvitamin D and breast cancer risk. Cancer Prev Res (Phila Pa). 2009 Jun;2(6):598-604. Epub 2009 May 26.
    11. Siri-Tarino PW, Sun Q, et al. Meta-analysis of prospective cohort studies evaluating the association of saturated fat with cardiovascular disease, Am J Clin Nutr. 2010 Jan 13.
    12. Duval K, Prud'homme D, Rabasa-Lhoret R, Strychar I, Brochu M, et al. Effects of the menopausal transition on energy expenditure: a MONET Group Study. Eur J Clin Nutr 2013; 67(4):407-411.
    13. Dew TP, Williamson G. Controlled flax interventions for the improvement of menopausal symptoms and postmenopausal bone health: a systematic review. Menopause 2013; 20(11):1207-1215.
    14. Cohen LS, Joffe H, Guthrie KA, Ensrud KE, Freeman M, et al. Efficacy of omega-3 for vasomotor symptoms treatment: a randomized controlled trial. Menopause. 2013 Aug 26.
    15. Taku K, Melby MK, Kronenberg F, Kurzer MS, Messina M. Extracted or synthesized soybean isoflavones reduce menopausal hot flash frequency and severity : systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Menopause 2012; 19(7) : 776-790.
    16. Lowcock E. C., Cotterchio M, Boucher B. A. Consumption of flaxseed, a rich source of lignans, is associated with reduced breast cancer risk. Cancer Causes Control 2013; 24:813-816.

     

     
    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • passeportsante.net

    Ménopause, des solutions pour bien la vivre !

     

    Ostéoporose, prise de poids, fatigue, baisse de libido… Découvrez nos conseils pour lutter contre les troubles liés à la ménopause ! 

    Le sommeil perturbé

    Le sommeil perturbé

    Chez certaines femmes, la ménopause peut entraîner des troubles du sommeil. Les conseils à appliquer sont les mêmes qu’en cas d’insomnie classique : il faut d’abord veiller à bannir les excitants (café, tabac, alcool, etc…).
    En outre, la prise de somnifères peut être évitée en ayant recours à des méthodes naturelles qui ont vu leur efficacité reconnue, comme le yoga, les massages relaxants ou les plantes en tisane, granulés homéopathiques, etc…

     

    Les troubles de l’humeur

    Le sommeil perturbé

    La ménopause peut aussi provoquer des troubles de l’humeur. En plus d’être un évènement perturbant dans la vie des femmes, la baisse d’hormones comme les oestrogènes ou la progestérone entraîne un bouleversement hormonal.

    Certaines femmes considèrent aussi la ménopause comme un pas vers la vieillesse et une perte de leur féminité. Cet état d’esprit peut entraîner une irritabilité voire un état dépressif.
    Le recours aux plantes constitue une bonne alternative à l’hormonothérapie. L’huile essentielle de lavande donne de bons résultats à raison d’1 à 4 gouttes par jour à prendre sur un comprimé neutre.

     

    L’ostéoporose

    L’ostéoporose

    A la ménopause, la production d’oestrogènes, une hormone préservant la masse osseuse, diminue brutalement entraînant une perte de résistance des os. Pour se protéger de l’ostéoporose (dont les signes apparaissent 15 à 20 ans après le début de la ménopause), il est important de veiller à avoir un apport suffisamment élevé en calcium et en vitamine D. Il est impératif d’arrêter de fumer et de boire trop d’alcool tout en pratiquant une activité sportive afin de garder une bonne forme physique.

     

    Le vieillissement de la peau

    Le vieillissement de la peau

    La baisse du taux d’oestrogènes et la production amoindrie de collagène à la ménopause sont responsables de l’accélération du vieillissement cutané. Pour y remédier, des méthodes naturelles peuvent être employées. Les alpha-hydroxyacides, connus sous le nom d’AHA ou acides naturels de fruits que l’on trouve dans certains produits de beauté, améliorent visiblement l’aspect de la peau. La vitamine C et le thé vert limitent aussi le vieillissement de la peau. Pour des résultats plus importants, le recours au botox peut être envisagé.

     

    La baisse de libido

    La baisse de libido

    Le désir sexuel féminin est lié à la présence d’oestrogènes et d’androgènes, des taux qui chutent à la ménopause. De plus, l’absence de règles fait apparaître un assèchement des muqueuses vaginales chez certaines femmes diminuant ainsi la stimulation sexuelle. La communication au sein du couple est certainement la solution clé pour contrer la baisse de libido, mais il est possible d’avoir recours à des lubrifiants et de travailler pour contrôler le stress et l’anxiété qui paralysent de nombreuses femmes.

     

    Les risques cardio-vasculaires

    Les risques cardio-vasculaires

    A la ménopause, le taux de « mauvais » cholestérol (LDL) a tendance à augmenter, tout comme les risques de maladies cardio-vasculaires. Pour se protéger face à ces dangers, l’alcool et le tabac sont à bannir impérativement.
    Il faut également miser sur une alimentation saine et équilibrée, riche en fruits et légumes, qui apportent à l’organisme des fibres solubles, en isoflavones que l’on peut trouver dans le soja et en Omégas-3. L’activité physique, même modérée est aussi reconnue pour réduire les risques cardiaques.

     

    Les bouffées de chaleur

    Les bouffées de chaleur

    50 à 80 % des femmes sont concernées par les bouffées de chaleur à la ménopause, qui sont parfois accompagnées de palpitations et de sueurs nocturnes. Elles se caractérisent par une élévation subite de la température du corps. C’est en général à cause de ces bouffées de chaleur que les femmes sont tentées d’avoir recours à l’hormonothérapie. Il est conseillé d’avoir toujours sur soi une boisson rafraîchissante et d’apprendre à se détendre. L’homéopathie semble également donner de bons résultats.

     

    La prise de poids

    La prise de poids

    Une majorité des femmes a tendance à prendre un peu de poids à la ménopause. Il faut cependant résister à la tentation de faire un régime draconien car pendant cette période, le risque de carences doit absolument être évité. Il faut plutôt veiller à avoir une alimentation plus saine en évitant les plats préparés, être à l’écoute de son corps et de sa faim et bouger régulièrement. Tout en stimulant le moral, l’activité réduira l’apport calorique et donc limitera la prise de poids.

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • NE RATEZ PAS LES OCCASIONS

     
     
    17 Février 2015
     
     

    C’est maintenant le moment tout à fait favorable ; c’est aujourd’hui, le jour du salut. 2 Corinthiens 6.2

    Chez les Peaux-Rouges, on racontait cette légende :

    On avait proposé à une jeune fille de traverser un champ de blé en épis et d’en cueillir les plus beaux, les plus gros. Ces épis se transformeraient alors en parures d’or. Mais il lui était interdit de revenir en arrière, ne fut-ce que d’un seul pas.

    Ravie de cette proposition, la jeune fille, tout en avançant, essayait de repérer les plus beaux épis… qu’elle hésitait à cueillir, espérant toujours en trouver de plus fournis. Mais au fur et à mesure de sa progression, les épis devinrent chétifs et desséchés. Si bien qu’arrivée bredouille au bout du champ, elle se lamenta d’avoir omis de cueillir les beaux épis bien pleins.

    Combien de personnes, au soir de leur vie, déplorent les occasions manquées de faire du bien, d’adresser une parole d’encouragement à un prochain, d’aider et de secourir des malheureux, en un mot d’avoir si peu mis en pratique l’ordre de Dieu de nous aimer les uns les autres.

    Si aujourd’hui votre mémoire est encore fidèle, vos facultés intellectuelles vives, pensez-vous qu’il sera encore temps à votre retraite de mémoriser la Parole, d’approfondir la pensée de Dieu, d’étudier les Écritures ou même de répondre positivement à l’appel de Dieu ?

    Aujourd’hui, ne laissez pas passer l’occasion !

    Charles Rick

     

    NE RATEZ PAS LES OCCASIONS

    Évangile selon Matthieu 25. 44-46 : "44 Alors eux aussi diront au roi : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? Tu avais donc faim et soif, tu étais un étranger, tu étais donc nu, malade ou en prison ? Et nous ne t’avons pas aidé ? Quand donc ?” 45 Et le roi leur répondra : “Je vous le dis, c’est la vérité : chaque fois que vous n’avez rien fait pour l’un de ces plus petits, vous n’avez rien fait pour moi non plus.” 46 Et ils partiront pour recevoir une punition qui dure toujours. Mais ceux qui ont obéi à Dieu partiront pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours. »

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • passeportsante.net

    Régime spécial cancer

     
     

    Cancer: diète spéciale


     

     

    LE CANCER                                                          

    • Qu’est-ce que le cancer?
    • Quels sont les symptômes?
    • Qui sont les personnes à risque?
    • Quels sont les facteurs de risque?
    • Comment le prévenir?

     

     

    Le rôle de l’alimentation dans le développement du cancer est complexe. Certains aliments regorgent de molécules anticancer dont la consommation quotidienne limiterait la croissance des cellules précancéreuses. Il semble clair qu’aucun aliment ou supplément ne serait à lui seul capable de protéger du cancer. Il faut plutôt miser sur une grande variété de molécules anticancer, consommées en grande quantité et de manière constante. Il faut aussi limiter les aliments pro-cancérigène ou ceux qui créent un milieu propice à la formation du cancer.

    La prévention du cancer est donc possible jusque dans une certaine mesure. En 2007, le Fonds mondial de recherche sur le cancer (FMRC) publiait un rapport comprenant 10 recommandations pour la prévention du cancer. Ce rapport est issu de la plus grande étude1 jamais réalisée sur le lien entre les habitudes de vie et le cancer. Il est loin d’être banal puisque, pendant 5 ans, 500 000 études ont été évaluées, de même que les facteurs de risque pour 17 types de cancers. Les recommandations proviennent de 21 experts émérites qui ont collaboré avec 234 oncologues.

    Parmi ces recommandations, on préconise l’activité physique et l’allaitement, et on retrouve des conseils spécifiques à l’alimentation. Les recommandations alimentaires concernent autant les personnes qui souhaitent prévenir le cancer que celles qui en sont atteintes ou qui souhaitent éviter une récidive. Voici comment les appliquer au quotidien.

    Important. En aucun cas les recommandations qui suivent ne doivent remplacer les traitements médicaux contre le cancer. L’alimentation représente une arme de plus contre le cancer, et non la seule arme contre cette maladie.

     

     

    Atteindre un poids santé

    La première des recommandations est d’atteindre un poids santé pour prévenir le cancer. Tout un défi d’être mince dans une société de surabondance alimentaire. Voyons d’abord l’explication et ensuite comment tenter d’atteindre cet objectif sans en créer une obsession.

    Des preuves solides révèlent que l’excès de gras augmente de façon importante le risque des cancers suivants : oesophage, pancréas, reins, endomètre, sein (chez les femmes ménopausées) et colorectal. Le surpoids et l’obésité augmentent le risque de cancer de la vésicule biliaire.

    Les femmes qui souhaitent avoir des enfants devraient avoir un poids santé avant de tomber enceintes et éviter de prendre ou de perdre trop de poids durant leur grossesse2.

    Comment l’excès de gras augmente-t-il le risque de cancer?

    Les adipocytes (cellules graisseuses), surtout autour de la taille, contribuent à la production d’hormones de croissance qui, dans des quantités élevées, augmentent le risque de cancer. Les adipocytes peuvent également libérer des hormones, comme l’oestrogène, ce qui augmente le risque de certains cancers, notamment le cancer du sein.

    Avoir un poids santé, mais encore plus important, avoir un tour de taille santé peut réduire le risque de cancer. Calculez votre indice de masse corporelle (IMC) et mesurez votre tour de taille.

    Pour connaître les stratégies pour perdre du poids, consultez les fiches Problèmes de poids - obésité et embonpoint : prendre de nouvelles habitudes de vie et Recommandations alimentaires et menus pour maigrir.

    Notez qu’il est inutile de s’acharner à atteindre un poids santé si ça ne fonctionne pas. Mieux vaut rester à un poids stable trop élevé que de faire le yo-yo et risquer de peser encore plus après quelques tentatives de perte de poids. Allez-y lentement pour perdre du poids sans vous affamer.

    Limiter les aliments riches en sucre et en gras et faibles en fibres

    Évitez les boissons sucrées

    Les études révèlent que les boissons sucrées peuvent faire prendre du poids puisque, comme elles ne rassasient pas, on en boit souvent trop. La prise de poids comme mentionnée plus haut est un facteur de risque important de cancer.

    On compte, parmi les boissons sucrées, les boissons gazeuses, les jus de fruits sucrés et les limonades. Pour se réhydrater, il est préférable de boire de l’eau ou de prendre du café ou du thé sans sucre (moins de 4 tasses par jour pour le café et le thé). Pour ce qui est des jus de fruits naturels, mieux vaut ne pas dépasser 1 tasse par jour.

    Limitez la consommation d’aliments à forte densité calorique

    Privilégier les aliments à faible densité énergétique peut aider à freiner la prise de poids, et même à maigrir, et ainsi diminuer le risque de cancer relié au surplus de poids (notamment le cancer du sein chez les femmes ménopausées, et le cancer colorectal).

    Qu’est-ce que la densité énergétique d’un aliment?

    La densité énergétique = la quantité de calories par gramme d’aliment (cal/g). Une densité énergétique faible signifie une plus grande quantité d’aliments pour un même nombre de calories.

    Les facteurs qui influencent la densité énergétique sont le contenu d’un aliment en eau, en fibres alimentaires et en matières grasses. La présence d’eau et de fibres diminue la densité énergétique, tandis que la quantité de matières grasses l’augmente. C'est toutefois la quantité d'eau présente dans un aliment qui détermine le plus sa densité énergétique.

    Exemples d’aliments selon leur densité énergétique

    Catégories

    Densité énergétique

    Aliments

    Très faible densité énergétique

    À privilégier

    0 à 0,6

    Fruits et légumes non féculents, lait écrémé, soupe à base de bouillon, yogourt sans gras ni sucre, vinaigrette sans gras, vinaigre, salsa.

    Faible densité énergétique

    À privilégier

    0,6 à 1,5

    Fruits et légumes riches en amidon (banane, pomme de terre, maïs, navet, patate douce), grains entiers, céréales à déjeuner froides ou chaudes, légumineuses, plats faibles en gras à base de pâtes ou de riz avec beaucoup de légumes, yogourt aux fruits sans gras, fromage cottage, tofu, thon, crevettes, dinde, jambon extra-maigre, olives, avocat, boisson de soya.

    Densité énergétique moyenne

    À consommer avec modération

    1,5 à 4

    Viande, volaille, oeuf, fromage, bagel, muffin, pizza, frites, vinaigrette, pain, bretzel, crème glacée, gâteau.

    Densité énergétique élevée

    À limiter

    4 à 9

    Craquelins, croustilles, croissants, beignes, barres de céréales, beurre d’arachide, bacon, chocolat, biscuit, noix, beurre, huile, margarine.

    Exemples tirés du livre The Volumetrics Eating Plan3

    L’huile, les vinaigrettes, les margarines non hydrogénées et les noix ont une densité énergétique élevée, mais ce sont des sources de bons gras. Il ne faut donc pas les éliminer, simplement les consommer avec modération.

    Manger plus de légumes, de fruits, de céréales complètes, de légumineuses

    Consommer au moins 5 portions (400 g minimum) de légumes non féculents et de fruits variés par jour.

    Les fruits et légumes contiennent de grandes quantités de substances phytochimiques, dont plusieurs antioxydants. L’association entre la consommation de fruits et légumes et la prévention des cancers est bien documentée : réduction des risques de cancer du poumon, de la bouche, du pharynx, de l’oesophage, de l’estomac, du sein, du côlon et du rectum.

    Dans un programme alimentaire de prévention du cancer, on doit mettre l’accent sur les fruits et légumes. Les légumes féculents (pomme de terre, patate douce, manioc, igname) ne doivent pas être comptabilisés dans les 5 portions de fruits et légumes, mais ils ne sont pas à éviter.

    Quantité à consommer : 5 portions par jour

    Que représente une portion?

    - un légume ou un fruit de grosseur moyenne
    - ½ tasse (125 ml) de légumes crus ou cuits
    - 1 tasse (250 ml) de salade
    - ½ tasse (125 ml) de jus de légumes ou de fruits

    Parmi tous les fruits et légumes offerts sur le marché, certains possèdent de plus grandes propriétés anticancer que d’autres et méritent qu’on leur attribue une place de choix dans nos menus quotidiens. Ce sont les petits fruits, les agrumes, les crucifères, les alliacés et la tomate.

    Les petits fruits

    Les bleuets, les framboises, les mûres, les fraises et les canneberges sont les meilleurs antioxydants que l'on puisse trouver, car ils contiennent l’une ou l’autre des trois molécules anticancer (l’acide ellagique, les anthocyanidines et les proanthocyanidines). À noter que les jus de bleuet ou de canneberge contiennent beaucoup moins de molécules anticancer que les fruits entiers. Les cerises, les pommes, les prunes et les raisins rouges ont aussi un grand pouvoir antioxydant.

    Quelques idées pour consommer les petits fruits :

    - en salade de fruits (pour en consommer toute l'année, se procurer des petits fruits congelés sans sucre);
    - dans les céréales et les mélanges de noix et de graines;
    - dans les recettes de muffins;
    - dans les smoothies (lait de soya ou tofu mou et petits fruits dans le mélangeur électrique);
    - en confiture (utiliser le jus de raisin concentré pour sucrer les confitures);
    - comme garniture pour les crêpes ou les gaufres;
    - dans un yogourt nature.

    Les agrumes

    Les jus d’agrumes sont d’excellents choix, comparables aux fruits entiers en ce qui concerne leurs propriétés anticancer.

    L’orange, le pamplemousse, le citron et la mandarine peuvent aussi contribuer à prévenir les cancers, surtout ceux qui touchent le système digestif : bouche, larynx, pharynx, oesophage et estomac. Reconnus pour leur richesse en vitamine C, les agrumes contiennent plusieurs autres composés chimiques bénéfiques. Dans une orange, on en retrouve près de 200 différents - et c'est beaucoup plus savoureux qu'un comprimé de vitamine C1!

    Les principes actifs des agrumes sont les polyphénols et les terpènes. La consommation d’agrumes, peu importe sous quelle forme, est une excellente façon d’ajouter des aliments anticancer à son alimentation.

    La famille des choux

    Depuis plusieurs années, les crucifères sont reconnues comme des aliments pouvant prévenir les cancers, surtout ceux du côlon, du rectum, de la vessie, du sein, du poumon, de l'estomac et de la prostate. Cette famille de végétaux comprend le chou vert, le chou rouge, le brocoli, les choux de Bruxelles, le chou chinois, le chou frisé, le chou de Savoie, le chou cavalier et le navet.

    L’effet protecteur des crucifères vient, entre autres, de leur contenu élevé en glucosinolates et de la capacité de ces derniers à libérer 2 classes de composés à très forte activité anticancéreuse : les indoles et les isothiocynates, selon le livre Les aliments contre le cancer de Richard Béliveau et Denis Gingras4. Afin de profiter au maximum des propriétés anticancer des crucifères, 3 conditions doivent être respectées :

    • les consommer de préférence crus ou légèrement cuits;
    • ne pas les faire cuire dans l’eau;
    • bien les mastiquer.

    Parmi toutes les crucifères, le brocoli remporte la palme parce qu’il est la meilleure source de sulforaphane, le plus puissant des isothiocynates. Le suforaphane aurait le pouvoir d’encourager l’organisme à se débarrasser des substances toxiques qui peuvent induire le cancer4. Il pourrait même tuer les cellules cancéreuses, d’après Richard Béliveau et Denis Gingras, chercheurs à l'Hôpital Sainte-Justine, à Montréal.

    Quelques idées pour consommer les crucifères :

    - préparer des crudités de navet, brocoli et chou-fleur et les accompagner d’une trempette faible en gras (3/4 yogourt nature ou tofu mou, ¼ de mayonnaise, et fines herbes);
    - ajouter des pousses de brocoli aux sandwichs et aux salades, car elles contiennent de 50 à 100 fois plus de sulforaphane que le brocoli lui-même pour un même poids;
    - à la poêle, faire revenir légèrement du chou haché. On peut ensuite le couvrir d'un peu de fromage râpé et faire gratiner le tout au four;
    - faire des jus de légumes contenant des crucifères.

    L’ail, l’oignon, le poireau, etc.

    Les alliacées comprennent l’ail, l’oignon, le poireau, l’échalote, et la ciboulette. Les légumes de la famille des alliacées pourraient prévenir le cancer de l’estomac et de la prostate. Leur pouvoir anticancer provient des composés sulfurés qu’ils contiennent (allicine, thiosulfinate, thiosulfonates, monosulfures, disulfures et trisulfures). Ces molécules sont responsables de leur arôme et de leur goût caractéristique.

    Il est préférable de consommer l’ail frais plutôt que des suppléments d’ail, puisque la teneur en allicine de ces derniers n’est pas assurée. De plus, l’ail frais procure tellement de saveur aux mets!

    La tomate

    Les propriétés anticancer de la tomate proviennent du lycopène qu’elle renferme. Le lycopène fait partie de la grande famille des caroténoïdes, la classe d’antioxydants qui donnent aux fruits et aux légumes leurs couleurs caractéristiques : orange, jaune et rouge. Les sauces à base de tomate et de pâte de tomate sont les sources les plus concentrées de lycopène, car la cuisson de la tomate augmente la biodisponibilité du lycopène, tandis que les matières grasses améliorent son absorption. Une sauce à la tomate faite avec de l’huile d’olive, par exemple, est une excellente façon d’augmenter son apport en lycopène - ce qui ne veut pas dire d’arrêter de consommer des tomates crues! Un apport élevé en lycopène serait particulièrement important pour prévenir le cancer de la prostate4.

    Des céréales complètes et des légumineuses à chaque repas

    Les céréales complètes et les légumineuses contiennent des fibres alimentaires et ont une densité calorique faible. Elles rassasient donc davantage, ce qui contribue à maintenir son poids. Le Fonds mondial de recherche sur le cancer recommande de consommer 25 g de fibres alimentaires par jour pour prévenir le cancer. En consommant à chaque repas des céréales entières ou des légumineuses, en plus des 5 portions de fruits et légumes, on peut atteindre 25 g de fibres par jour. Les féculents raffinés comme le pain blanc sont dépourvus de fibres et sont à limiter.

    Voici un tableau des féculents raffinés à limiter et des féculents complets à privilégier.

    Féculents raffinés
    À LIMITER

    Féculents complets
    À PRIVILÉGIER

    Produits de boulangerie à la farine blanche (pain tranché, à hamburger ou hot dog, baguette, croissant, pita, bagel, etc.)

    Biscottes et croûtons à la farine blanche ou farine enrichie

    Tortillas et croûtes à pizza à la farine blanche

    Pâtes alimentaires blanches (spaghetti, macaroni, lasagne, etc.)

    Couscous

    Riz blanc instantané ou précuit

    Risotto

    Vermicelles de riz

    Gnocchis

    Céréales sucrées

    Crème de blé

    Céréales à déjeuner riches en fibres (contenant 3 g de fibres par portion et moins de 5 g de sucre)

    Flocons d’avoine et gruau

    Céréales entières (boulgour, riz brun, riz sauvage, quinoa, orge, sarrasin ou millet)

    Pâtes (blé entier, kamut, épeautre, sarrasin, multigrain)

    Craquelins multigrains, de seigle ou de blé entier

    Muffin au son fait maison

    Pain pita de blé entier ou de kamut

    Bagel de blé entier, multigrains, kamut ou épeautre

    Pain hot dog ou hamburger d'épeautre ou de blé entier

    Pain kaiser de blé entier

    Quant à la pomme de terre, consommée avec la pelure, elle contient plus de fibres. Évitez les pommes de terre frites ou rôties.

    Les légumineuses

    N’hésitez pas à mettre des légumineuses au menu. Elles sont très faibles en gras, très riches en fibres et en protéines et ont un index glycémique bas. Les légumineuses remplacent donc très avantageusement la viande et sont très économiques. Une quantité de ¾ tasse de légumineuses cuites correspond à une portion de viande (75 g). Vous n’osez pas intégrer les légumineuses parce qu’elles vous causent des flatulences et des ballonnements? Vous retrouverez des trucs pour éviter ces désagréments dans le blogue Des légumineuses pour le « lundi sans viande ».

     

    Et le soya?
    Le soya est une légumineuse, mais contrairement aux autres membres de sa catégorie, il contient beaucoup de phytoestrogènes. On a longtemps cru que le soya pouvait réduire le risque de cancers hormonodépendants, comme le cancer du sein, de l’endomètre et de la prostate. Par contre, cette croyance provenait d’études qui ont été réalisées dans des pays où l’on consomme beaucoup de soya (Japon par exemple) et cette baisse du risque pourrait être reliée à d’autres facteurs. Selon la Société canadienne du cancer, il n’y a pas suffisamment d’études pour que l’on puisse confirmer ou réfuter l’hypothèse que les phytoestrogènes agiraient comme les oestrogènes et contribueraient au développement du cancer du sein.

     

    Pour l’instant il n’y a pas suffisamment de preuves pour recommander l’usage de soya ou de suppléments de soya chez les femmes qui ont un cancer du sein ou qui en ont eu un pour réduire le risque de récidive.

     

    Par contre, en prévention, intégrer des produits à base de soya (tofu, boisson de soya, miso, haricots de soya rôtis, tempeh) dans le cadre d’une alimentation variée n’est pas contre-indiquée.

     

    Limiter les viandes rouges et éviter les charcuteries

    Le Fonds mondial de recherche sur le cancer recommande de ne pas consommer plus de 500 g de viandes rouges après cuisson par semaine et d’éviter la charcuterie.

    Les viandes rouges comprennent le boeuf, le porc, l’agneau et le chevreau. Les charcuteriesincluent la viande fumée, séchée ou salée, ou avec adjonction d’agents de conservation. Par exemple : le jambon blanc, le jambon cru, le bacon, les lardons, les saucisses sèches, le saucisson, la viande des Grisons, ainsi que les hot-dogs et certaines saucisses.

    Les viandes rouges et les charcuteries sont associées à un risque plus élevé de cancer colorectal.

    Les preuves sont encore plus convaincantes entre charcuteries et cancer colorectal. Elles augmentent la quantité d’ammoniaque et d’autres composés cancérogènes dans le gros intestin5, ce qui peut mener au cancer du côlon.

    Comme source de protéines, privilégier plutôt le poulet, la dinde, le poisson, les fruits de mer, le tofu et les légumineuses.

    Par ailleurs, les nitrites utilisés comme agent de saumurage, de salaison et de conservation dans les viandes transformées et les charcuteries se modifient dans l’organisme. Ils deviennent des nitrosamines, des composés chimiques cancérogènes.

    Se méfier de la cuisson à haute température

    La cuisson à haute température cause l'apparition de produits toxiques : les hydrocarbures, les benzopyrènes et les amines hétérocycliques.

    Les hydrocarbures se retrouvent dans la partie calcinée et croustillante à la surface de la viande. Les benzopyrènes sont formés lorsque le gras de la viande tombe sur la source de chaleur, la fumée ainsi provoquée s'attaque à la viande et la contamine. Les amines hétérocycliques sont produites au cours du brunissement de la viande.

    Précautions pour la cuisson au barbecue

    - Retirer le plus de gras apparent sur les morceaux de viande avant de les faire cuire. Dans le cas des volailles, retirer la peau.
    - Ne pas trop cuire la viande et retirer toutes les parties carbonisées avant de la consommer.
    - Ajuster la grille de façon à éviter que les aliments ne prennent feu.
    - Certaines viandes peuvent être partiellement cuites au préalable afin de réduire le temps de cuisson au barbecue. On peut faire bouillir les saucisses quelques minutes, par exemple.
    - Envelopper les aliments dans du papier d'aluminium ou disposer une feuille de papier d'aluminium directement sur les grilles afin de limiter le dégoulinement des gras.
    - Pour badigeonner les aliments, utiliser de la marinade ou de la sauce, et non du beurre ou de l'huile.
    - Le porc, le veau et le lapin profitent d'une cuisson lente, donc à température peu élevée. On peut consommer leur chair rosée.
    - Faire mariner la viande dans des ingrédients acides (citron, vinaigre) et sans huile réduit la production de cancérogènes.

    Limiter l’alcool

    Qu’est-ce qu’une consommation d’alcool?

    340 ml (12 oz) de bière
    125 ml (1/2 tasse) de vin
    45 ml (3 c. à table) de spiritueux

    On ne connaît pas le seuil auquel l’alcool ne cause aucun cancer. Pour cette raison, la recommandation serait d’éviter complètement l’alcool. Par contre, étant donné qu’une quantité d’alcool modérée serait susceptible d’avoir un effet protecteur sur les maladies coronaires, le FMRC suggère des doses d’alcool à ne pas dépasser, soit :

    • pour les femmes : 1 consommation par jour;
    • pour les hommes : de 1 à 2 consommations par jour.

    L’abstinence d’alcool est très importante chez les femmes enceintes et les enfants. Toutes les sortes d’alcool produisent le même effet, l’important est de ne pas dépasser de 10 g à 15 g d’éthanol chez les femmes et de 20 g à 30 g d’éthanol chez les hommes.

    Trop d’alcool contribuerait aux cancers du larynx, de la bouche, de l’oesophage, du pharynx, du sein et du foie, en plus de causer des dommages au foie. L’une des hypothèses avancées est que l’alcool engendre des déficiences nutritionnelles, notamment en acide folique, une vitamine aux propriétés antioxydantes. Aussi, l’alcool ou ses métabolites agissent sur les taux d’hormones, notamment la leptine associée à l’obésité6.

    Limiter le sel

    Les aliments salés sont probablement l’une des causes de cancer de l’estomac. En excès, le sel peut causer des dommages à la muqueuse gastrique et provoquer la transformation de cellules saines en cellules cancéreuses.

    La conservation des aliments dans le sel (exemple saumon fumé) peut entraîner la formation de substances cancérigènes. Au cours de la fumaison, la combustion du bois produit ce que l’on nomme des hydrocarbures aromatiques polycycliques, que l’on suspecte de contribuer à l’apparition du cancer de l’estomac.

    La grande partie du sodium que nous consommons ne provient pas du sel que l’on ajoute à nos plats et à nos recettes, mais plutôt des aliments préemballés et prêts à consommer. Les aliments servis dans les restaurants, les restos-minute surtout, contiennent généralement de grandes quantités de sodium.

    Aussi, étant donné que le sel sert d’agent de conservation et rehausse la saveur des aliments, l’industrie alimentaire l’utilise abondamment. Sandwichs, hamburgers, soupes, pizza, repas congelés et prêts à consommer, fromages, sauces, viandes froides transformées et grignotines (craquelins, nachos, croustilles et bretzels) contiennent de fortes quantités de sodium.

    Le FMRC recommande de ne pas dépasser 2,4 g de sodium par jour

    • 1 c. à thé contient environ 6 g de sel
    • 6 g de sel contiennent environ 2 400 mg de sodium

    Voyez le tableau des aliments à privilégier et ceux à limiter pour réduire son apport en sodium dans la fiche Hypertension.

     

    Attention : évitez les produits médicamenteux qui contiennent de grandes quantités de sodium, comme l’Aqua Seltzer, le Bromo Seltzer et les Rolaids.

     

     

    Attention aux céréales ou légumineuses moisies

    Quand les aliments sont emmagasinés trop longtemps à des températures élevées, des moisissures peuvent apparaître, produisant des aflatoxines. Les céréales comme le blé, l’orge, le seigle, le maïs et l’avoine sont susceptibles d’être contaminées ainsi que les légumineuses, particulièrement l’arachide.

    Les aflatoxines sont une cause du cancer du foie. Elles sont produites par Aspergillus flavus etA. parasiticus. Dans les pays industrialisés, l’usage de fongicides réduit la présence d’aflatoxine et des inspections permettent d’éliminer les stocks contaminés. Par contre, malgré ces précautions, on peut tout de même se retrouver avec des aliments contaminés. Assurez-vous de la fraîcheur des céréales entières et des légumineuses séchées que vous achetez.

     

    Éviter les suppléments alimentaires

    Les suppléments alimentaires ne sont pas recommandés pour la prévention du cancer. Les études démontrent que lorsqu’ils sont pris en haute dose, ils peuvent être protecteurs ou inducteurs de cancers.

    Comment cela se peut-il?

    Quand vous prenez un comprimé de vitamine C de 1 000 mg, par exemple, vous avalez 14 fois la dose de vitamine C recommandée, sans compter que cette vitamine C (en comprimé) est isolée de son milieu naturel végétal. Ce n’est pas le cas lorsque l’on mange une orange, car en plus de la vitamine C qu’elle contient, l'orange apporte plus de 200 antioxydants qui travaillent en étroite synergie avec cette vitamine. Après avoir joué son rôle antioxydant, la vitamine C deviendrait pro-oxydante, selon des études in vitro, et pourrait influer sur l’ADN.

    En effet, lorsque la vitamine C est accompagnée d’autres antioxydants (comme c’est le cas dans une orange), ces derniers sont censés recycler ses sous-produits oxydés et les rendre inoffensifs. La vitamine C, prise isolément et en forte dose, pourrait donc contribuer à la formation du cancer plutôt qu’à sa prévention. Toutefois, cette hypothèse reste à être démontrée dans des études chez l’humain.

    Alors, à moins d’indications contraires, prenez vos vitamines et minéraux dans les aliments.

    Cas d’exception : les suppléments de vitamine D

    On a longtemps pensé que le seul rôle de la vitamine D se concentrait autour de l’absorption du calcium. Voilà que l’on constate que des taux sanguins faibles en vitamine D sont associés à des risques plus élevés de cancer du côlon, de la prostate et du sein (3 des 4 cancers les plus communs au Canada). On comprend facilement que cette association a rapidement suscité l’intérêt des chercheurs dans ce domaine de la santé.

    En 2007, la Société canadienne du cancer conseillait de prendre un supplément de 1 000 UI devitamine D par jour pour les adultes durant les mois d’automne et d’hiver. Ce n’est pas considéré comme une mégadose comparativement à d’autres suppléments de vitamines. Obtenir 1 000 UI de vitamine D par jour dans l’alimentation est presque impossible. Il faut donc en prendre en supplément. Actuellement, Santé Canada évalue les apports suffisants en vitamine D à 200 UI par jour pour les moins de 50 ans et à 400 UI pour les personnes de plus de 50 ans. 

    Pour éviter d’avoir trop de vitamine D dans son système, avant de prendre un supplément de 1 000 UI de vitamine D par jour, il est préférable de se faire prescrire par un médecin un dosage sanguin de la vitamine D.

     

    Curcuma, poivre, thé, cacao, etc.

    Le curcuma et le poivre

    Le curcuma, à ne pas confondre avec le cari dont il n’est qu’une composante, provient du broyage du rhizome séché de la plante Curcuma longa, qui fait partie de la famille du gingembre. Le curcuma est l’une des composantes de la médecine traditionnelle ayurvédique de l’Inde. Des chercheurs estiment qu'il pourrait jouer un rôle important dans l’écart impressionnant entre les taux de certains cancers en Inde par rapport aux pays occidentaux.

    La curcumine, le principe actif du curcuma, possède diverses activités pharmacologiques, incluant des propriétés antithrombotiques, hypocholestérolémiantes, antioxydantes, de même qu’un très fort pouvoir anticancer.

    La biodisponibilité de la curcumine est faible, mais elle est grandement augmentée par la présence depoivre.

    Le thé

    Le thé contient 4 fois moins de caféine que le café

    Le thé vert est beaucoup plus qu’une simple boisson chaude : c’est un véritable remède. De nombreux chercheurs reconnaissent aujourd’hui ses propriétés anticancéreuses.

    Le thé noir et le thé vert proviennent de la plante Camelia sinensis. C'est leur traitement après récolte qui donne un produit différent. Le thé noir a été fermenté, ce qui oxyde les molécules anticancer de la plante et détruit en bonne partie leurs molécules protectrices. C’est la raison pour laquelle les thés verts sont plus thérapeutiques que les thés noirs.

    Le thé contient des catéchines, des composés chimiques de la famille des polyphénols qui sont antioxydants. Les catéchines auraient plus particulièrement la capacité de bloquer l'angiogénèse, c'est-à-dire la formation de nouveaux vaisseaux sanguins autour de la tumeur cancéreuse. Comme ces nouveaux vaisseaux apportent oxygène et nourriture pour la croissance de la tumeur, nuire à leur formation consiste à empêcher la tumeur de croître. Ainsi, la consommation de thé vert constitue un mode de protection contre le développement du cancer4.

    Le contenu en catéchines du thé varie en fonction du lieu de culture, de la variété de la plante, de la saison de la récolte ainsi que du procédé de transformation. En d’autres mots, tous les thés verts ne contiennent pas tous la même quantité de catéchines. On sait toutefois que, de façon générale, lesthés verts japonais en contiennent plus que les thés chinois.

    Il est toujours préférable de se procurer des thés en vrac afin de pouvoir vérifier la qualité du produit (présence ou pas de tiges ou de pailles).

    Préparation du thé

    1 c. à thé à 1 ½ c. à thé pour 1 tasse d’eau chaude à 70 °C ou 75 °C (non bouillante).

    Pour l'arôme et le goût, et donc le plaisir, on laisse infuser de 3 à 6 minutes. Mais pour obtenir le maximum de vertus thérapeutiques, on laisse infuser de 8 à 10 minutes.

    Le type de théière n’influence pas la teneur en catéchines libérées pendant l’infusion.

    Le cacao

    Des recherches récentes démontrent que, grâce aux flavonoïdes qu'il contient, le cacao est l’un des aliments qui possèdent les plus grandes propriétés antioxydantes, davantage que le thé et le vin.

    Choisir du chocolat noir à 70 % de cacao. Non seulement il est moins sucré que le chocolat au lait, mais il contient 3 fois plus de flavonoïdes. Malgré ses propriétés anticancer, le chocolat ne devrait pas être consommé en grande quantité, car il est très calorique : une tablette de 100 g contient 600 calories!

    Adopter une diète semi-végétarienne

    Étant donné que toutes les substances anticancer se retrouvent dans le règne végétal, l’adoption d’une diète semi-végétarienne permet plus facilement de faire une place de choix aux aliments qui protègent contre le cancer. Aussi, l’arrêt ou la réduction de la consommation de viandes permet de réduire par le fait même la consommation de mauvais gras comme les gras saturés.

    La diète semi-végétarienne ressemble au régime méditerranéen. On évite ou consomme très peu de viande et de charcuterie et on consomme, comme substituts, poissons, fruits de mer, volaille, légumineuses, tofu, noix et graines. Les fruits, les légumes et les produits céréaliers complets sont en abondance. Comme corps gras, on recommande les huiles végétales de bonne qualité, notamment l’huile d’olive et de canola.

    Éviter les excès de gras de toutes sortes

    Consommer trop de matières grasses augmente les risques de cancer du poumon, du côlon, du rectum, de la prostate et de l’endomètre7. Les matières grasses en excès modifient l'équilibre de la flore intestinale, ce qui est susceptible de transformer les acides biliaires en composés chimiques cancérogènes. Les excès de matières grasses influencent aussi le bilan endocrinien. Les gras saturés et trans ainsi que les acides gras oméga-6 en excès sont les plus susceptibles d’augmenter le risque de cancer. Les lipides ne devraient pas représenter plus de 30 % des calories totales. Pour connaître les façons de réduire ces matières grasses, consulter notre fiche Hypercholestérolémie.

    De bons trucs

    • S’initier à la cuisine indienne afin de consommer plus souvent du curcuma.
    • Remplacer les deuxième et troisième cafés de la journée par du thé vert.
    • Pour le dessert, servir une fondue au chocolat noir avec des petits fruits.
    • Composer un menu avec au moins 2 repas de légumineuses par semaine.
    • Mettre dans votre panier d’épicerie que des produits de blé entier ou grains entiers.
    • S’assurer d’avoir au moins 1 portion de fruits et légumes à chaque repas et collation.
    • Cuisiner avec le plus d’ingrédients naturels afin d’éviter les excès de sodium.

    Des réflexes anticancer

    Pour connaître les recommandations anticancer du DDavid Servan-Schreiber, consultez son livretLes réflexes anticancer au quotidien.

    Écoutez aussi l’entrevue avec le chercheur Richard Béliveau, auteur du livre Les aliments contre le cancer4 : La santé par le plaisir de bien manger.

    Menus : femme et homme

    Les menus suivants, élaborés par SOSCuisine.com, satisfont toutes les recommandations ci-dessus. Voici un exemple de menu anticancer pour une femme et pour un homme qui souhaitent prévenir le cancer ou éviter une récidive.
    Pour consulter la recette et la valeur nutritive, cliquez sur chaque plat ou aliment.

    Menu type d’un jour – Femme - 1 800 kcal

    Matin

    Petit déjeuner « Genève » (orange, pain de blé entier, beurre d’arachide, yogourt et fraises)

    Collation

    Une tasse de thé vert

    Midi

    Crème de tomates de ma grand-mère, Une tranche de pain croustillant, Pad thaï (vermicelles de riz, tofu, crevettes, oeuf, fèves germées) et Un verre de lait écrémé 0%

    Collation

    Carotte et céleri

    Soir

    Poulet aux fruits séchés, Purée de brocoli au beurre noisette, Riz brun étuvé et Yogourt nature

    Collation

    Un carré de chocolat noir

     

    Menu type d’un jour – Homme – 2 400 kcal

    Matin

    Petit déjeuner « Genève » (orange, pain de blé entier, beurre d’arachide, yogourt et fraises)

    Collation

    Crudités et fromage

    Midi

    Potage de brocoli au parfum de Ligurie, Une tranche de pain (blé entier), Poulet au beurre indien, Riz brun étuvé, Orange en coupe et Un verre de lait écrémé 0%

    Collation

    Une tasse de thé vert

    Soir

    Salade de lentilles et tomates à la menthe, Une tranche de pain (blé entier), Spaghetti à la sauce tomate et Crème de tofu aux petits fruits

    Collation

    Un carré de chocolat noir 

    Mise à jour : novembre 2009

     

     

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Béliveau Richard, Gingras Denis. La santé par le plaisir de bien manger. Édition du Trécarré, Canada, 2009.
    Chaire de recherche Merck Frosst/IRSC sur l’obésité de l’Université Laval (Québec). [Consulté le 12 octobre 2009]. www.obesity.chair.ulaval.ca
    Fond mondial de recherche sur le cancer. (Consulté le 12 octobre 2009). www.fmrc.fr/
    Fondation contre le cancer. Aliments fumés et cancer. [Consulté le 16 octobre 2009]. www.cancer.be/index
    Manuel de nutrition clinique en ligne. Le cancer. (Consulté le 18 octobre 2009).www.opdq.org
    Santé Canada. Le sodium. (Consulté le 2 octobre 2009). www.hc-sc.gc.ca
    Société canadienne du cancer. [Consulté le 16 octobre 2009]. www.cancer.ca

    Notes

    1. Foods, Nutrition, Physical Exercice and the prevention of cancer. A Global Perspective.WCRF/AICR Expert report, 2007 (Consulté le 5 octobre 2009).
    2. Uauy R, Solomons N. Diet, nutrition, and the life-course approach to cancer prevention, J Nutr. 2005 Dec;135(12 Suppl):2934S-2945S.
    3. Rolls Barbara. The Volumetrics Eating Plan. Harper Collins. 2005.
    4. Béliveau Richard, Gingras Denis. Les aliments contre le cancer. Édition du Trécarré, Canada, 2005.
    5. Lewin MH, Bailey N, et al. Red meat enhances the colonic formation of the DNA adduct O6-carboxymethyl guanine: implications for colorectal cancer risk, Cancer Res. 2006 Feb 1;66(3):1859-65.
    6. Roth MJ, Baer DJ, et al. Relationship between serum leptin levels and alcohol consumption in a controlled feeding and alcohol ingestion study, J Natl Cancer Inst 2003 Nov 19;95(22):1722-5.
    7. Stoeckli R, Keller U. Nutritional fats and the risk of type 2 diabetes and cancer, Physiol Behav. 2004 Dec 30;83(4):611-5.

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • passeportsante.net

    Existe-t-il un lien entre cancer et émotions ?

     

    Malgré des dépistages précoces et des traitements de plus en plus efficaces, le cancer reste un fléau dont nous ne savons pas tout. Le corps médical pointe du doigt l’influence des émotions sur le déclenchement du cancer et son évolution. Que faut-il en penser ?

     

    Maîtriser ses émotions : un pouvoir anti-cancer ?

    Maîtriser ses émotions : un pouvoir anti-cancer ?

    Bien que le facteur héréditaire soit important, le cancer reste une maladie étroitement liée à l’environnement (pollution, pesticides, etc…) et aux habitudes de vie (alimentation, tabagisme, activité physique, etc…). Depuis plusieurs décennies, de nombreuses études se penchent aussi sur l’influence des émotions de l’individu dans le développement du cancer. Cependant, il est difficile de prouver qu'il y a une interdépendance entre le corps et l’esprit et qu'elle soit si forte qu’elle puisse avoir un rôle clé dans le développement ou la guérison d’un cancer.

    On sait aujourd'hui que près d’une personne sur 2 sera touchée par le cancer au cours de sa vie1 ; un chiffre élevé qui nécessite de se pencher néanmoins sur la question.
    La prévention du cancer, le dépistage et les soins permettent à de nombreux patients de guérir. Mais encore faut-il se sentir capable de passer ces stades physiquement et émotionnellement difficiles. Pour les personnes vivant au quotidien avec un cancer, la compréhension et la maîtrise des émotions semblent influencer considérablement sur le processus de guérison2. Pour les patients qui se savent malheureusement condamnés, c’est un moyen d’accepter la maladie et de faire face à la mort en gardant à l’esprit que chaque moment de vie est important. Nous sommes chaque jour confrontés à l’influence de nos émotions sur notre état d'esprit, alors pourquoi ne pas imaginer qu’elles puissent aussi influencer la maladie et sa guérison ? N’est-ce pas un moyen de voir naître des approches alternatives pour accompagner les personnes atteintes d’un cancer ?

     

    Une bonne santé émotionnelle pour un bon état de santé général ?

    Une bonne santé émotionnelle pour un bon état de santé général ?

    Selon l’association médicale américaine, 75% des problèmes de santé sont causés par nos émotions1. On entend par exemple souvent dire que le stress est l’ennemi n°1 de la santé. Mais il existe aussi d’autres émotions primaires négatives comme lacolère, la tristesse, la solitude, l’ennui, laculpabilité et l’inadéquation2 qui peuvent nous atteindre moralement. Il faut donc lutter chaque jour afin qu’elles n’aient pas de conséquences néfastes sur notre santé.

    Le Dr C. Boukaram, oncologue canadien et auteur du livre « Le pouvoir anti-cancer des émotions », rappelle que notre environnement a une forte influence sur nos émotions et qu’il est important d’y apporter des activités positives comme :

    • L’art. Qu’il s’agisse de musique, de peinture, de sculpture ou de danse, l’art est l’expression des sens et des émotions : c’est un moyen d’extérioriser ce que l’on ressent. Il peut avoir de nombreux bienfaits pour les personnes malades qui s’exprimeront à travers leurs oeuvres.
      Pour en savoir plus, consulter notre fiche Art-thérapie.
    • Rire et sourire. Une étude menée récemment par des psychologues de l'université du Kansas aux Etats-Unis montre que la sensation de bien-être s’améliorerait en souriant et jouerait sur la diminution du stress.
      Pour en savoir plus, consulter notre fiche Rire.
    • Communiquer. Garder le dialogue avec sa famille, ses amis et collègues est essentiel. Le lien social permet d’échapper à une solitude souvent redoutée et de se sentir soutenu(e) et écouté(e) dans les phases importantes de nos vies.
    • Comprendre ses émotions. Pour pallier aux conséquences néfastes de nos émotions, il est important de faire le point sur ce que l’on ressent. Pourquoi ? Quel est l’élément déclencheur ? Quelles en sont les conséquences psychologiques ? Sans cela, il sera difficile de les contrôler ou de les anticiper. Comprendre ce que l’on ressent, c’est aussi se comprendre soi-même… Il est possible d'envisager une psychothérapie, où le psychologue aiguillera le patient afin qu'il puisse mieux décoder ce qu'il ressent...

     

    Faire face au diagnostic du cancer

    Faire face au diagnostic du cancer

     

    Lorsque le diagnostique tombe ou est déjà tombé, et que l’on apprend que l’on est atteint(e) d’un cancer, le choc est tel que bien souvent, le malade passe par différents stades émotionnels.

    Elizabeth Kubler-Ross, une psychiatre américaine, a répertorié les étapes psychiques par lesquelles passe un individu lorsqu’il apprend qu’il est atteint d’une maladie grave.

     

    • Le refus. Face au choc, le patient est souvent incapable d’intégrer le fait qu’il soit malade et qu’il est possible qu’il meure. On parle aussi de déni ;
    • La colère. L’idée de la mort amène le malade à être hostile envers le corps médical, envers lui-même et envers les autres. C’est l’angoisse de la mort qui alimente sa colère ;
    • Le marchandage. Le malade demande un temps de répit face au temps qui passe, à l’avancée de la maladie et à une mort probable ;
    • La dépression. Nécessaire pour arriver à l’acceptation, la dépression est alimentée par les regrets et par la peur ;
    • L’acceptation. La maladie et ses conséquences sont intégrées par le malade…

    Il est important de passer par ces différentes phases tout en étant aidé afin de gérer au mieux la maladie... 

     

    La spiritualité comme béquille

    La spiritualité comme béquille

    Chaque croyance permet de nous guider dans les moments les plus heureux comme dans les moments les plus durs. Lorsque la maladie nous touche, il est important de « croire » : croire en la guérison, croire en l’avenir et croire en soi. Plusieurs études ont ainsi prouvé que croire en la réussite de son traitement influait sur son efficacité1. L’être humain est doté d’une force intérieure qu’il soupçonne à peine.

    A l’inverse, si le patient croit que le traitement ne fonctionnera pas ou que les effets secondaires seront insurmontables, son corps serait conditionné à ne pas accepter les soins. Un athlète qui se voit vainqueur de la course à la ligne de départ multiplie ses chances de gagner : « une pensée appuyée par des émotions et une attention soutenue, devient réalité2 ». Croire est un moyen de contrôler sa vie et sa destinée. Peu importe la croyance, c’est un moyen de trouver la paix. Lorsque la maladie frappe, l’espoir a toute son importance pour aider à surmonter les difficultés qui peuvent intervenir… 

     

    Des pratiques alternatives pour comprendre et maîtriser ses émotions

    Des pratiques alternatives pour comprendre et maîtriser ses émotions

    Lorsqu’on est atteint(e) d’un cancer, il peut être enrichissant de s’ouvrir à des pratiques qui mettent l’accent sur le bien-être, l’écoute de soi et le contrôle de l’esprit, même si cela nécessite de mettre parfois de côté certains préjugés. Venues pour la plupart d’Orient, ces thérapies sont de plus en plus présentes dans nos sociétés occidentales.

    • La méditation. Il existe plusieurs formes de méditation, mais l’objectif commun tient au contact avec soi-même et à un entrainement de l’esprit. Chasser les pensées négatives de notre esprit permettrait d’atteindre un niveau de sérénité  bénéfique dans la gestion du > nuisible à notre santé.
    • Le yoga. Il existe plusieurs techniques de en fonction des attentes de chacun. Tous rétablissent le lien entre le corps et l’esprit en passant par des étirements, des postures facilitant la détente mentale et musculaire.
    • La sophrologie. Il s’agit d’une technique de développement personnel qui utilise la relaxation, l’écoute de soi, des techniques de visualisation, de respiration et qui s’inspire des techniques d’autohypnose. La sophrologie est de plus en plus présente dans les parcours de soins et notamment dans les Centres Ressources Cancers.
    • L’hypnose. La personne est dans un état modifié de conscience proche du sommeil. L’hypnose touche à l’inconscient et ses bienfaits thérapeutiques en matière de gestion de la douleur, du stress et des émotions ont été démontrés1.

    Seul(e), en séance avec un professionnel ou en groupe, ces pratiques peuvent guider, accompagner la personne atteinte d’un cancer, lui permettre de comprendre ses émotions et de mieux les gérer afin qu’elles n’aient pas d’effets néfastes sur sa santé. Elles peuvent aussi être bénéfiques à l’entourage de la personne malade, qui peut aussi avoir besoin d’accompagnement.

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • NORA

     
     
    16 Février 2015
     
     

    Celui qui surveille sa bouche garde son âme. Celui qui ouvre tout grand ses lèvres court à sa perte. Proverbes 13.3

    Une légende suédoise raconte les agissements de Nora, épouse d’un marin. Toujours prête à rendre service et pas méchante du tout, elle avait pourtant un grand défaut : colporter avec un plaisir évident les racontars sur le compte de quelqu’un.

    Un jour elle apprend que Hans, l’aubergiste, surpris d’avoir voulu introduire en ville un lièvre sans payer l’octroi1, se mit en colère et injuria l’employé. Celui-ci ne voulant pas créer d’ennuis à l’aubergiste, ne donna pas suite à sa plainte et lui pardonna. Mais l’affaire est ébruitée par Nora et le tribunal condamne l’aubergiste à quinze jours de prison. Sincèrement désolée, Nora demande conseil à son ancienne institutrice.

    – Nora, prends une poule et, tout en marchant vers la mer, plume-la. Puis tu reviendras me trouver.

    Bien que le conseil lui paraisse étrange, Nora le suit.

    – À présent, Nora, refais le même chemin et ramasse les plumes !

    Consternée, Nora en réalise l’impossibilité,… et par là même son impuissance à ravaler ses médisances.

    L’apôtre Paul demandait à son disciple Tite de rappeler aux chrétiens de ne médire de personne.2Et l’apôtre Pierre abonde dans le même sens : Que chacun préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses3.

    Aujourd’hui la technologie moderne (le téléphone et Internet) sert de caisse de résonance pour amplifier nos propos destructeurs et les diffuser jusqu’au bout du monde. Alors pensons à Nora !

    Charles Rick

    1 Droit perçu jadis à l’entrée des villes 2 Tite 3.2 3 1 Pierre 3.10

     

    NORA

    2ème livre de Samuel 16. 5-12 : "Le roi David arrive près de Bahourim. Au même moment, un certain Chiméi, fils de Guéra, sort de ce village. Il est du même clan que Saül. Chiméi se met à lancer des malédictions contre le roi. Il jette des pierres à David et à tous ses ministres. Pourtant le peuple et les soldats marchent à droite et à gauche du roi. Voici ce que Chiméi dit dans ses malédictions : « Va-t’en, va-t’en, assassin, tu ne vaux rien ! Le Seigneur te fait payer pour tous ceux que tu as tués dans la famille de Saül ! Tu as volé le pouvoir royal à Saül. C’est pourquoi le Seigneur le donne à ton fils Absalom. Et toi, maintenant, tu es dans le malheur, parce que tu es un assassin ! » Alors Abichaï, fils de Serouia, dit au roi : « Pourquoi est-ce que ce chien mort maudit le roi ? Laisse-moi passer, je vais lui couper la tête. » 10 Mais le roi répond : « Qu’est-ce que vous me voulez, toi et ton frère Joab ? Si cet homme me maudit, c’est peut-être que le Seigneur lui a dit de me maudire. Alors, qui peut lui faire des reproches ? »11 David ajoute pour Abichaï et pour tous ses ministres : « Mon fils, celui qui est né de moi, veut me tuer. Alors, pourquoi être surpris par les paroles de ce Benjaminite ? Laissez-le lancer ses malédictions, si le Seigneur lui a dit de le faire. 12 Le Seigneur verra peut-être ma misère. Alors il changera sa malédiction d’aujourd’hui en bonheur. »

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • passeportsante.net

    BOIRE DE L'EAU : POURQUOI ET COMBIEN ?

     

    Boire de l'eau : pourquoi et combien ?


     

     

    L’eau : un aliment?

    Puisqu’elle ne contient ni protéines, ni glucides et ni lipides, l’eau n’est pas un aliment. Elle ne fournit pas d’énergie brute. Par contre, l’eau est essentielle à la vie. C’est grâce à l’eau que le corps peut utiliser l’énergie présente dans les aliments.

     

    Pourquoi boire de l’eau?

    Le corps est composé de 60 % à 70 % d'eau, selon la morphologie. Après l’oxygène, l’eau est l’élément le plus important pour la vie. Cette eau est indispensable à l'ensemble des processus vitaux. Les fluides occupent quasiment tous les espaces de notre corps, autant à l’intérieur des cellules qu’à l’extérieur. L’eau :

    • maintient le volume de sang et de la lymphe;
    • fournit la salive qui permet d’avaler les aliments;
    • sert de lubrifiant pour les articulations et les yeux;
    • maintient la température du corps;
    • permet les réactions chimiques dans les cellules;
    • permet l’absorption et le transport des nutriments ingérés;
    • permet l'activité neurologique du cerveau;
    • assure l'hydratation de la peau;
    • élimine les déchets de la digestion et des divers processus métaboliques.

    Combien d'eau boire?

    Dans un climat tempéré, une personne de taille moyenne dépense plus de 2 litres d'eau corporelle par jour. En effet, le corps perd plus d'un litre par jour d'eau corporelle par l'urine, et la même quantité à travers la sueur, les selles et la respiration (comme le révèle la buée sur un miroir placé près de la bouche).

    Les pertes en eau sont plus importantes :

    • par temps chaud;
    • durant une activité physique;
    • pendant l'allaitement;
    • en cas de maladie.

    Chaque personne possède donc des besoins en eau qui lui sont propres, compte tenu de sa taille, du climat où elle vit et de son mode de vie.

    Pour évaluer ces besoins, la Clinique Mayo1, aux États-Unis, propose trois approches qui tiennent compte du fait que notre alimentation fournit aussi de l'eau, surtout avec les fruits et les légumes qui, pour plusieurs, sont composés à plus de 80 % d'eau. Ces mesures servent de barèmes. Elles ne reposent pas sur des données scientifiques précises.

    Boire de l'eau: pourquoi et combien?Le remplacement. Évaluer la quantité d'urine excrétée par jour (un litre et demi environ chez un adulte) et ajouter un litre d'eau corporelle dépensée pour le métabolisme (personne moyennement active). La perte est de 2 litres et demi. Comme l'alimentation fournit en moyenne 20 % de nos besoins en eau, il reste 2 litres à récupérer. On la trouve dans les bouillons, boissons chaudes ou froides et, évidemment, dans l'eau potable.

    Les huit verres d'eau par jour : un mythe. Il s’agit plutôt de huit verres d’eau ou d’autres liquides : des jus, des bouillons, des boissons chaudes, etc. Les boissons autres que l'eau contribuent à l'apport total en eau. Chaque verre est l’équivalent d’une tasse (8 oz), ce qui donne un total d’environ 2 litres.

    La recommandation nutritionnelle. Aux États-Unis, l'Institute of Medecine recommande aux hommes de boire quotidiennement 3 litres de boisson et aux femmes, 2,2 litres.

    Pour sa part, la nutritionniste Hélène Baribeau formule ainsi ses recommandations à ses clients : « À quelqu'un qui ne fait pas d'exercice, hommes et femmes, je suggère de boire de six à huit tasses d'eau, soit de 1,5 à 2 litres. Les gens qui ne mangent pas beaucoup de fruits et légumes devraient en consommer 2 litres. Quant aux gens qui font de l'entraînement intensif qui provoque la sudation, je dis de prendre un litre supplémentaire pour une heure d'exercice. »

     

    Quand boire?

    « Il ne faut pas se fier au signal de la soif pour se décider à boire, dit Hélène Baribeau. Quand on est actif, on a le temps de perdre beaucoup d'eau avant de ressentir la soif. Il faut donc prendre l'habitude de boire tout au long de la journée. »

    Est-ce mieux de ne pas boire durant les repas? Rien ne s’y oppose dans la littérature scientifique. Selon Hélène Baribeau, la seule contrainte est que cela peut générer de l'inconfort à cause du volume dans l'estomac. L'important est de boire suffisamment. Si une personne aime boire modérément en mangeant, elle ne devrait pas s'en priver.

    Toutefois, les femmes enceintes qui connaissent des problèmes de nausées et de vomissements peuvent réduire leurs malaises en évitant de boire juste avant les repas, pendant ou juste après3.

    Selon les préceptes de la diététique chinoise, boire une tasse d'eau chaude après le repas facilite la digestion. Hélène Baribeau n'en voit pas la nécessité. « Si on a besoin d'une aide à la digestion, dit-elle, on ajoute du citron à l'eau pour augmenter l'acidité. Mais l'eau seule n'aura pas d'effet. »

     

    Les règles sont-elles différentes pour les sportifs?

    Les sportifs sont très exposés à la déshydratation en raison de la sudation. Ils risquent parfois l'hyponatrémie, qui est le déséquilibre électrolytique du système sanguin. Voici les recommandations de l'American College of Sports Medicine4,5 :

    • Boire suffisamment d'eau tous les jours.
    • Boire un demi-litre d'eau environ deux heures avant une activité.
    • Boire tout au long de l'activité, suffisamment pour remplacer l'eau perdue par la sueur. Dans le cas d'activités aérobiques intenses, une personne peut perdre plus d'un litre sous forme de sueur en une heure.
    • L'eau devrait être fraîche, de 15 °C à 22 °C.
    • Si l'activité est exigeante et dure plus d'une heure, avoir recours à une boisson isotonique (qui comprend des hydrates de carbone, du sodium et du potassium), aussi appelée boisson énergétique.

    Peut-on boire trop d’eau?

    Même lorsqu’on boit beaucoup d'eau, il n'y a aucun danger de « diluer » les nutriments qu'on a ingérés ou de les excréter. Bien que ce soit extrêmement rare chez une personne en bonne santé, un apport excessif d'eau peut tout de même provoquer un problème sanguin potentiellement dramatique. Cela se rencontre parfois au moment d'épreuves sportives, chez les marathoniens ou les cyclistes.

    Un très grand apport d'eau, au-delà de la quantité nécessaire pour les fonctions biologiques, n'occasionnera pas de bénéfices magiques, rappelle par ailleurs la nutritionniste Hélène Baribeau. « Cela n'améliorera pas la fermeté ou l'apparence de la peau, ni la santé des ongles et des cheveux », indique-t-elle.

    Précisons qu'une soif excessive peut être un signe de diabète. Consulter notre section spéciale Diabète pour en savoir plus sur cette maladie.

     

    Est-ce dangereux de boire trop d'eau minérale?

    Les personnes souffrant d'hypertension doivent éviter les eaux minérales, qui contiennent de fortes proportions de sels minéraux, comme du sodium. Celles qui ont des problèmes rénaux doivent également éviter d’en consommer. En effet, boire de l'eau concentrée en minéraux impose un effort accru aux reins. La teneur en sels minéraux est indiquée sur l'étiquette des eaux en bouteilles. Il s’agit là des principales mises en garde relevées dans la documentation spécialisée. C'est aussi l'avis d'Hélène Baribeau.

    Les gens aux prises avec le reflux gastro-oesophagien et qui désirent boire de l’eau minérale devraient la choisir plate et non gazeuse. Il vaut mieux, pour ces personnes, éviter toute source de gaz ou d’air supplémentaire, explique Hélène Baribeau.

    Pour le reste de la population, la nutritionniste suggère de ne pas boire plus d’un demi-litre d'eau minérale dans une même journée. L’eau minérale peut, par exemple, avantageusement remplacer une boisson gazeuse ou alcoolique. À d'autres moments, il est préférable de choisir l'eau plate.

     

    Quelle est la meilleure eau à boire durant un jeûne?

    Chez les naturopathes qui préconisent la pratique du jeûne, la plupart recommandent l'eau distilléeparce que c'est la plus pure. En effet, l’eau distillée est une eau complètement déminéralisée. On l’obtient en récoltant la vapeur d’eau après ébullition.

    La nutritionniste Hélène Baribeau ne partage pas ce point de vue. « Il n'y a aucun avantage à se priver des sels minéraux normalement présents dans l'eau. Je suggère plutôt l'eau de source, ou même l'eau du robinet si elle est traitée par filtre au charbon. »

     

    Qu’est-ce que la déshydratation?

    La déshydratation se définit en fonction du poids corporel. Une perte en eau représentant aussi peu que de 1 % à 2 % du poids corporel est déjà considérée comme de la déshydratation. Une perte qui atteint de 15 % à 20 % du poids corporel peut provoquer la mort.

    La déshydratation peut être aiguë, comme à la suite d’un exercice intense, ou plutôt chronique, en conséquence d’une consommation insuffisante et prolongée d’eau ou d’autres boissons.

    Le meilleur moyen de détecter une déshydratation est d’observer la couleur de l’urine. Chez les personnes en bonne santé, elle devrait être jaune très pâle.

    Les premiers signes de déshydratation :

    • une urine foncée;
    • la bouche et la gorge sèches;
    • un manque d'énergie;
    • la peau sèche;
    • des maux de tête et des étourdissements;
    • une intolérance à la chaleur.

    On peut comparer ces symptômes à ceux d'une plante qu'on n'arrose pas assez souvent : étiolement, feuilles jaunies, bouts racornis.

    À un stade plus avancé :

    • une faiblesse musculaire ou des crampes, en raison d’un débalancement de l’équilibre potassium et sodium dans les muscles;
    • une difficulté à avaler;
    • une miction douloureuse;
    • une confusion ou un délire.

    Les conséquences de la déshydratation

    En nuisant aux fonctions vitales, un état permanent de légère déshydratation pourrait causer des problèmes de santé. « Nous en sommes encore au stade des hypothèses en ce qui concerne l’effet d’une déshydratation chronique », affirme le Dr Paul Lépine. À cause de leur métabolisme fragile, les personnes âgées y sont plus sensibles. Elles ressentent d'ailleurs moins la soif que les adultes. Le Dr Lépine est d’avis que ce facteur peut contribuer à la perte d’autonomie. « Par contre, on ne sait pas encore dans quelle mesure elle le fait », précise-t-il.

    Les enfants sont aussi particulièrement à risque parce qu'une perte d'un peu plus de 3 % du poids corporel peut les mener au coup de chaleur et au choc hypovolémique, potentiellement fatal. Certaines observations laissent croire que les enfants déshydratés apprennent plus difficilement en classe2.

    Selon la Dre Susan Shirreffs, experte de la déshydratation au Département de sciences biomédicales de l'Université d'Aberdeen, en Grande-Bretagne, les gens qui boivent peu encourent le risque de problèmes au foie, au système digestif et même au coeur, ainsi que d'une perturbation du fonctionnement mental - tous des problèmes liés à une baisse du volume sanguin6. « Le foie, le cerveau et les reins sont des organes qui dépendent beaucoup de l’apport sanguin pour fonctionner, explique le Dr Paul Lépine. S’il manque de sang, ils seront les premiers à en souffrir. »

    Un médecin va plus loin en affirmant que le déséquilibre cellulaire engendré par la déshydratation peut entraîner des maladies graves comme l'asthme et le diabète de type 27,8.

    La déshydratation chronique chez un adulte relativement en bonne santé n’a probablement pas d’effet sur ses activités quotidiennes, selon le Dr Lépine. L’effet pourrait se faire sentir chez les athlètes professionnels, qui doivent être au sommet de leur forme.

     

    Recherche et rédaction : Lucie Dumoulin et Marie-Michèle Mantha, M.Sc.
    Révision médicale : Dr Paul Lépine, M.D., D.O.
    Le 26 septembre 2005
    Mise à jour : mai 2009

     

     



    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    British Nutrition Foundation (Ed.). Nutrition Basics - Liquids for life, nutrition.org.uk. [Consulté le 12 septembre 2005]. www.nutrition.org.uk
    Conseil Européen de l’Information sur l’Alimentation (EUFIC). Hydration - essentielle à votre bien-être, EUFIC. [Consulté le 27 avril 2009]. www.eufic.org
    Intelihealth (Ed.). Nutrition – Water, Aetna Intelihealth. [Consulté le 27 avril 2009]. www.intelihealth.com
    Intelihealth (Ed.). The « 8 Glasses Per Day » Rule, Aetna Intelihealth. [Consulté le 12 septembre 2005]. www.intelihealth.com
    Kleiner SM. Water: an essential but overlooked nutrient. J Am Diet Assoc. 1999 Feb;99(2):200-6. Review. Erratum in : J Am Diet Assoc 1999 Apr;99(4):411.
    Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Food and Nutrition Center - Water: How much should you drink every day?, MayoClinic.com. [Consulté le 27 avril 2009]. www.mayoclinic.com
    Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Renseignements sur la santé des femmes, Grossesse - Nausées et vomissements de la grossesse, SOGC. [Consulté le 27 avril 2009]. http://sogc.medical.org

    Notes

    1. Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Food and Nutrition Center - Water: How much should you drink every day?, MayoClinic.com. [Consulté le 27 avril 2009]. www.mayoclinic.com
    2. British Nutrition Foundation. Education - Fluids in School. nutrition.org.uk. [Consulté le 12 septembre 2005]. www.nutrition.org.uk
    3. Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Renseignements sur la santé des femmes, Grossesse - Nausées et vomissements de la grossesse, SOGC. [Consulté le 27 avril 2009]. http://sogc.medical.org
    4. American College of Sports Medicine. News Release – Runners must hydrate properly, American College of Sports Medicine. [Consulté le 12 septembre 2005]. www.acsm.org/publications
    5. About Health and Fitness (Ed.) Sports Medicine - Exercise and Fluid Replacement, About. [Consulté le 18 août 2005]. http://sportsmedicine.about.com
    6. Conseil Européen de l’Information sur l’Alimentation (EUFIC). Hydration - essentielle à votre bien-être, EUFIC. [Consulté le 27 avril 2009]. www.eufic.org
    7. Batmanghelidj F. Water : for Health, for Healing, for Life, Warner Books, États-Unis, 2003.
    Batamanghelidj F. Water Cures : Drugs Kill, Global Health Solutions, États-Unis, 2003.
    8. Klotter J. Pain of dehydration. Townsend Letter for Doctors and Patients, Jan. 2005.

     

     
    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • dangersalimentaires.com

    COCA-COLA UNE BOISSON DANGEREUSE ET CANCÉRIGÈNE

    Canette2

     

    La marque vend 1,7 milliards de boissons par jour dans plus de 200 pays du monde ! En 2010, le groupe Coca-Cola a fait un chiffre d’affaires de plus de 26,5 milliards d’euros soit une progression de 45% par rapport à 2006. Cette gigantesque firme connue dans le monde entier est très loin d’être irréprochable. Nous nous intéresserons principalement à la boisson mythique de la marque et aux effets qu’elle a sur l’organisme humain.

     

    Consommation de Coca-Cola dans le monde (en 1996) :

    Cliquez sur l’image pour l’agrandir

     

    Ingrédients du Coca-Cola :

    Eau gazéifiée ; sucre ; colorant : caramel E150d ; acidifiant : acide phosphorique ; arômes naturels (extraits végétaux), dont caféine.

    Une boisson très (trop ?) sucrée

    Une cannette de Coca-Cola (33 cl) contient 35 g de sucre soit l’équivalent de 7 morceaux de sucre !

    Une bouteille de 2 L de Coca-Cola contient 212 g de sucre soit l’équivalent de 42,5 morceaux de sucre !

     

    Le Coca-Cola classique contient, comme nous le voyons, une énorme quantité de saccharose. À trop forte dose, le sucre peut avoir des effets nocifs sur la santé et provoquer du diabète, de l’obésité et des caries.

     

    Diabète

    Lorsque l’on ingère une grande quantité de saccharose, le niveau de glycémie augmente dans le sang. Le pancréas va alors sécréter une hormone appelée « insuline ». L’insuline a pour but de stocker le glucose principalement dans les muscles et le foie pour que l’organisme ait toujours un taux stable de glucose à disposition (entre 0.8 et 1 g/L pour un homme). Lorsque le taux de sucre est très élevé, les cellules s’accoutument à l’insuline rendant cette dernière moins efficace. Lorsque le sucre ne peut plus être stocké efficacement le taux reste trop élevé (hyperglycémie) dans le sang, engendrant des maladies comme le diabète.

     

    Obésité

    Un excès en sucre est une des causes principales de l’obésité. On parle à l’heure actuelle de réelle pandémie tant le phénomène prend de plus en plus d’ampleur avec notre alimentation trop grasse et trop sucrée. D’après l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé), un adulte sur deux est en surpoids et un sur six est obèse dans le monde. Plus de 20 millions de français sont en surpoids ou obèses en 2009, d’après une enquête de l’INSERM. Une grande étude aux États-Unis sur 43 000 adultes et 4 000 adolescents a démontré que boire un ou plusieurs sodas par jour, augmente de 27% la probabilité de devenir obèse. De plus, 62% des adultes qui boivent au moins un soda par jour sont en surpoids ou obèses.

     

    Caries

    Le saccharose est un des éléments le plus cariogène. La consommation de boissons gazeuses très sucrées, comme le Coca-Cola, augmente dans la bouche l’activité bactérienne qui libère des acides attaquant l’émail des dents et finissant par provoquer des caries. À cause de l’acide phosphorique, le Coca-Cola est très acide, il a un pH entre 2,5 et 2,7. Cette acidité diminue encore plus le pH de la bouche et favorise d’autant plus le développement de caries.

    L’acide phosphorique

    L’acide phosphorique qui donne ce goût acide au Coca-Cola présente des risques pour la santé d’après certaines études.

    En effet, des taux élevés d’acide phosphorique favorisent les calculs rénaux et lefonctionnement des reins. Des chercheurs américains ont fait une étude sur 500 personnes à qui une insuffisance rénale venait d’être diagnostiquée. En les comparant avec un groupe témoin et en récoltant des informations sur les habitudes alimentaires, plus spécifiquement sur la consommation de boissons, ils se sont aperçus qu’à partir de deux verres de Coca-Cola par jour les risques de faire une insuffisance rénale étaient multipliés par deux, rapporte la journaliste santé, Isabelle Eustache. Elle précise que c’était également le cas avec le Coca-Cola « Light » et qu’aucune association n’a pu être établie pour les autres sodas, qui utilisent pour la plupart de l’acide citrique.

    L’acide phosphorique est également connu pour ralentir la digestion, favoriser les maladies osseuses comme l’ostéoporose et freiner l’assimilation du calcium par les os. Si la consommation de Coca-Cola reste modérée et non quotidienne ces problèmes ne devraient pas apparaitre.

    La caféine

    La Caféine contenue dans une canette (33 cl) varie entre 33 mg (Coca-Cola classique) et 42 mg (Coca-Cola Light).  La dose où l’on commence à ressentir l’effet indésirable de la caféine se situe entre 100 et 160mg par jour, tout en sachant que la limite supérieure de consommation de caféine par jour est de 200mg. Il existe ainsi un risque d’absorber une dose toxique de caféine qui entraine des effets secondaires néfastes comme des problèmes :

    – Cardiovasculaires (hypertension artérielle, tachycardie) pouvant dans des cas extrêmes entrainer une mort subite.

    – Urinaires par la fuite des minéraux (magnésium, sodium, calcium) ce qui peut accentuer des désordres électrolytiques lors d’un effort, entrainant blessures et diminuant la récupération. L’effet diurétique entraine quant à lui la déshydratation.

    – Respiratoires (brochodilatation)

    – Digestifs (stimulation de la motricité intestinale, augmentation de l’acidité gastrique etc.)

    – Neuro comportementaux (anxiété, irritabilité, tremblements etc.)

    Principaux effets secondaires de la caféine

    (cliquer pour agrandir)

    Principaux symptômes d’une surdose de caféine

     

    Le Coca-Cola Light, le Coca-Cola Zero et autres dérivés sans sucre contiennent des édulcorants :

    L’aspartame (E951)

    Ce faux sucre est tout simplement à l’origine de 92 troubles et maux divers tels que (pour n’en citer que quelques-uns) : Alzheimer, cancers, tumeurs, lupus, lymphomes, problèmes cardiaques, dépression, diabète, prise de poids, etc.

    Classé, dans l’article Les additifs alimentaires, à la rubrique « à éviter (!) ».

    L’acésulfame K (E950)

    Édulcorant 200 fois plus sucrant que le sucre. Il serait plus dangereux que la saccharine et l’aspartame.
    Risque pour la santé : hausse de cholestérol, cancers, problèmes aux poumons, hypoglycémie, etc.

    Classé, dans l’article Les additifs alimentaires, à la rubrique « à éviter (!) ».

    Le colorant de Coca-Cola et Pepsi serait cancérigène

    Le CSPI (Center for Science in the Public Interest) a récemment expliqué au Daily Mail que Coca-Cola et Pepsi utilisent un caramel, pour colorer leurs boissons, qui serait cancérigène. En effet, deux substances chimiques provoqueraient des cancers : le 2-MI et le 4-MI.

    Le porte-parole de l’organisme précise que : « Contrairement au caramel préparé chez soi, en faisant fondre du sucre dans une poêle, la version artificielle à l’origine de la couleur « coca » est le fruit de la réaction chimique obtenue par l’association de sucre, d’ammoniac et de sulfites portés à haute température ».  Ce processus aurait pour effet de créer ces deux substances toxiques qui, d’après les études menées sur des rongeurs, provoquent des« cancers du poumon, du foie, de la thyroïde et de la leucémie ». Les experts affirment que ce type de caramel pourrait provoquer des milliers de cancers.

    L’institut de prévention toxicologique américain aurait confirmé le fait que ces deux substances seraient cancérigènes chez les animaux et donc potentiellement chez l’homme.

    Le CSPI estime que ce colorant artificiel n’apporte aucun bienfait nutritionnel aux boissons d’autant plus que des alternatives existent pour donner cette couleur marron-noire comme les betteraves et les carottes par exemple.

    Le directeur du CSPI demande ainsi tout simplement à la FDA (Food and Drug Administration) que ces deux boissons soient interdites !

    Cette nouvelle n’a visiblement pas plu à tout le monde. Coca-Cola a réagi en affirmant que « nos boissons sont totalement sûres » et ajoute que les « extrapolations de CSPI pour la santé humaine et le cancer sont totalement infondées ».

    Raisons pour arrêter de boire des sodas :

    • Les sodas sont inutiles sur le plan nutritionnel. Ce n’est que de l’eau sucrée avec des additifs.
    • Ils augmentent le risque de devenir obèse, diabétique, de développer des caries.
    • Ils peuvent provoquer de l’ostéoporose et ralentir la croissance des os.
    • Ces boissons sont dangereuses pour les reins, le foie et le pancréas.
    • Ils entravent le bon fonctionnement de l’appareil digestif.
    • Par la forte concentration en caféine ils favorisent la déshydratation et la fuite des minéraux par l’effet diurétique (auxquels se rajoutent tous les effets secondaires indésirables à une surdose de caféine).
    • Le colorant utilisé dans certains sodas est très probablement cancérigène pour l’homme.
    • Les sodas qui contiennent de l’aspartame sont dangereux : l’aspartame possède à lui tout seul 92 effets néfastes pour la santé !

    Changez de boisson, beaucoup d’autres alternatives existent :

    • Boire tout simplement de l’eau
    • Du thé
    • Des jus de fruits (de préférence pressés fraichement soi-même, et encore mieux avec des fruits bio)

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    1 commentaire
  • vivreaujourdhui.com

    « PLUS TARD... PEUT-ÊTRE !»

     
     
    15 Février 2015
     
     

    Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent… et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste. Luc 21.34

    Rencontre fortuite ? Un pasteur croise en ville un adolescent, ouvrier maçon qui jadis, avait fréquenté les cours d’instruction religieuse.

    – Alors, comment vas-tu ? On ne te voit plus à l’église, ni à d’autres rencontres. Tu devrais revenir.

    – C’est ce que disent tous les pasteurs. Moi, je vais bien sans tout cela. Je veux jouir de la vie tant que je suis jeune. Plus tard peut-être…

    Ils se séparent. Une heure plus tard le pasteur croise un groupe de personnes. Elles portent un brancard sur lequel est couché ce même jeune homme. Il vient de tomber d’un échafaudage : le voilà mort ! En effet, l’homme ne sait pas ce qui l’attend, il est pareil aux poissons qui sont pris dans des filets perfides.1

    Plusieurs, s’ils connaissaient le jour de leur fin, repousseraient peut-être leur décision de s’y préparer à l’ultime moment. Mais attendre cet instant prive d’une vie de plénitude, de paix intérieure, de pardon libérateur. Souvent l’homme pense que de se décider pour Christ le priverait d’aspects plaisants de la vie. Or intégrer Christ dans son existence lui ouvre des horizons de plénitude.

    Ce « demain peut-être » n’est-il pas plutôt un refus de décision ? « La route de DEMAIN mène à la ville du JAMAIS », dit un proverbe espagnol.

    Pour vous, sera-ce : « demain peut-être » ou bien « maintenant » ?

    Charles Rick

    1 Ecclésiaste 9.11

     

    PLUS TARD... PEUT-ÊTRE !

    Livre du Deutéronome 30. 19-20 : "19 Oui, je vous préviens aujourd’hui, en prenant le ciel et la terre comme témoins : je mets devant vous la vie et la bénédiction, la mort et la malédiction. Choisissez donc la vie pour que vous viviez, vous et vos enfants. 20 Aimez leSeigneur votre Dieu en écoutant ce qu’il dit, en vous attachant à lui. Ainsi, vous pourrez vivre et passer de nombreuses années dans le pays que le Seigneur a promis de donner à vos ancêtres Abraham, Isaac et Jacob."

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • passeportsante

    5 PRODUITS D'ENTRETIEN SANTÉ ET ÉCOLOGIQUES

     

     

    On ignore aujourd’hui quels réels impacts sur la santé pourraient avoir les produits ménagers composés de produits chimiques en concentration plus ou moins importante. Pourtant, nous avons dans nos placards des produits naturels très efficaces… et écologiques ! Nous vous en proposons 5.

     

    1. Un produit vaisselle maison

    1. Un produit vaisselle maison

    - 1 c. à soupe (= à table) de cristaux de soude
    - 1 c. à café (= à thé) de bicarbonate de soude
    - 1 c. à café (= à thé) de savon noir dilué dans 2 dl d’eau
    - 1 grand verre de savon de Marseille en paillettes ou râpé
    Ajoutez chaque ingrédient dans un grand récipient puis incorporez 50 cl d’eau. Vous pouvez y mélanger quelques gouttes de l’huile essentielle de votre choix pour parfumer. Mélangez la préparation et versez-la dans un contenant plus pratique.

     
     

    2. Un nettoyant multi-surfaces

    2. Un nettoyant multi-surfaces

    Cette recette à base de vinaigre blanc permet à la fois de dégraisser, de désinfecter, de désodoriser et de détartrer :
    - 2 c. à soupe (=à table) de bicarbonate de soude
    - 1,5 l d’eau chaude
    - 1 verre de vinaigre blanc
    - 3 c. à soupe (= à table) de jus de citron
    - quelques gouttes d’huile essentielle de citron.
    Mélangez le tout pour obtenir une solution nettoyante très efficace pour toutes les surfaces (salle de bain, cuisine, sols, etc…).

     

    3. Des détachants naturels pour tissus

    3. Des détachants naturels pour tissus

    Pensez aux méthodes naturelles pour retirer les taches !
    - Sang : Passez un glaçon sur la tache encore fraîche.
    - Vin rouge : Frottez avec du vinaigre blanc (le sel lui, fixe les taches).
    - Graisse : Saupoudrez la tache de talc, laissez poser et repassez en mettant un papier absorbant entre le fer et le tissu.
    - Encre : Imbibez la tache de lait, laissez poser une nuit et passez en machine.
    - Herbe : Brossez la tache avec du savon de Marseille.
    - Rouille : Appliquez du sel de citron sur la tache imbibée d’eau.

     

    4. Une lessive maison

    4. Une lessive maison

    - 2 l d’eau bouillante
    - 100 g de savon de Marseille râpé ou en paillettes
    - quelques gouttes de l’huile essentielle de votre choix pour parfumer

    Mélangez la préparation et laissez-la reposer pendant toute une nuit. Un verre de cette lessive naturelle suffira pour une machine.

    Vous pouvez également utiliser un demi-verre de vinaigre blanc en guise d’adoucissant.

     

    5. Un nettoyant pour les cuivres et l’argenterie

    5. Un nettoyant pour les cuivres et l’argenterie

    Cuivre : Nettoyez vos cuivres avec un chiffon imbibé de jus de citron et frottez-les ensuite avec un chiffon propre pour faire briller.

    Argent : Enveloppez votre argenterie dans du papier aluminium en laissant une ouverture et en ajoutant du gros sel ou du bicarbonate de soude. Immergez totalement vos objets dans de l’eau très chaude et laissez poser 1h.

     
    Précautions : Le bicarbonate de soude ou certaines huiles essentielles peuvent fragiliser la peau. Pensez à utilisez des gants en caoutchouc lorsque vous utilisez ces produits.

     

     
    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • vivreaujourdhui.com

    UNE PERLE

     
     
    14 Février 2015
     
     

    Ne vous amassez pas des trésors sur la terre où la teigne et la rouille détruisent. Matthieu 6.19

    Un noble russe possédait une perle d’une rare grosseur et de très grande valeur. Il en prenait soin : il la mit dans un joli coffret en or massif tapissé de velours, posé sur une table en marbre à l’abri dans une chambre spéciale. Avec quelle fierté il la faisait admirer à ses visiteurs. Mais il refusait obstinément de la vendre, quel qu’en fut le prix proposé.

    Impliqué dans une affaire de conspiration, il se hâta de quitter son pays et se réfugia à Paris où il mena une vie dissolue.

    Mais comme il détenait encore sa perle, seul objet qu’il avait pu emporter, il espérait pouvoir la vendre à un très bon prix et refaire ainsi sa fortune. Un jour, il présenta son bijou à un connaisseur. Grand fut l’étonnement de celui-ci : la perle avait perdu son éclat ; un voile sombre l’enveloppait. Était-elle atteinte de maladie ? Effectivement quelques semaines plus tard, il n’en resta qu’un petit amas de poussière grise. Quel malheur pour son propriétaire ! Il était bel et bien ruiné.

    La Parole de Dieu nous invite à ne pas mettre notre espérance dans des richesses incertaines1, car la richesse ne dure pas toujours2. Il faut plutôt amasser pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable1.

    Charles Rick

    1 1 Timothée 6.17-19 2 Proverbes 27.24

     

    UNE PERLE

    Évangile selon Matthieu 6. 19-21 : "19 « Ne cherchez pas à posséder beaucoup de richesses sur la terre. Là, les insectes et la rouille détruisent tout. Les voleurs entrent dans les maisons et ils volent. 20 Mais cherchez à posséder beaucoup de richesses auprès de Dieu. Là, les insectes et la rouille ne détruisent rien, les voleurs n’entrent pas et ils ne peuvent pas voler. 21 Oui, là où tu mets tes richesses, c’est là aussi que tu mettras ton cœur. »

     
     
    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • medisite.fr

    ALZHEIMER : LES ALIMENTS À ÉVITER

     

    Plusieurs études ont démontré que certains aliments pouvaient favoriser le développement de la maladie d'Alzheimer. Explications avec le Dr Béatrice de Reynal, nutritionniste.

     

    Viande rouge : réduisez les doses

    Une étude espagnole en 2013* sur 815 personnes suggère que le fer contenu dans la viande rouge augmente le stress oxydatif** et joue un rôle dans le développement de la maladie d'Alzheimer.
     

    Pourquoi : bien qu'essentiel au bon fonctionnement de nos cellules, l'étude montre que le fer est nocif en trop grandes quantités dans l'organisme. Il favorise la formation de radicaux libres et peut endommager les tissus, notamment du cerveau qui y est très sensible.
     

    Le conseil de la nutritionniste : "Le fer reste indispensable. Consommez de la viande ou des œufs riches en fer 5 fois/semaine à raison d'une fois/jour, et mangez du poisson les 2 autres jours. Vos besoins sont ainsi couverts sans stress oxydatif" indique le Dr Béatrice de Reynal.

     

    *Romeu M, Aranda N, Giralt M, Ribot B, Nogues MR, Arija V. Diet, iron biomarkers and oxidative stress in a representative sample of Mediterranean population. Nutr J. 2013.
    ** le stress oxydatif est une agression de nos cellules par des molécules instables, appelées radicaux libres. C'est un facteur d'inflammation et de mutations cellulaires, en cause dans des maladies comme le cancer notamment.

     

     

    Eau du robinet : n'en abusez pas !

    En 2000, l'étude PAQUID* a montré que le risque de contracter la maladie d'Alzheimer est 1,99 fois plus élevé dans les régions où l'eau est riche en aluminium (plus de 0,1mg/litre).
     

    Pourquoi : Le sulfate d'aluminium est ajouté lors du traitement de l'eau potable pour la rendre transparente. Mais l'aluminium se fixe sur les tissus cérébraux**, accélérant son vieillissement et détruisant le système nerveux. "C'est un neurotoxique avéré. Il passe dans le sang et se fixe dans le cerveau et y reste. A force d'en absorber, cela entraîne des troubles neurologiques", explique le Dr Souvet, président de l'ASEF.
     

    Quelles préventions : Rendez-vous sur le site www.sante.gouv.fr/eau-potable.html qui vous donne la teneur en aluminium de l'eau de votre commune. Vous pouvez boire différentes eaux en la filtrant, en achetant de l'eau de source.

     

    * étude menée par l'Inserm, réalisée dans les départements de la Gironde et de la Dordogne
    ** On a découvert depuis 1976 que l'aluminium pouvait entraîner une forme de maladie neurologique chez certains insuffisants rénaux effectuant régulièrement des dialyses. Lors de ces traitements, l'aluminium présent dans l'eau du liquide de dialyse passait directement dans le sang, et le cerveau. Les personnes atteintes souffraient de troubles de langage, de troubles moteurs, de convulsions... Depuis, de nombreuses autres études ont montré la nocivité de l'aluminium sur le cerveau.

     

     

    Evitez les fromages ?

    Des chercheurs de l'université de Boston (Etats-Unis) en 2002* ont découvert que des niveaux trop élevés d'homocystéine, un acide aminé, dans l'organisme sont associés à un risque accru de développer la maladie d'Alzheimer. Les fromages notamment en contiennent de grandes quantités. Pour le Dr Béatrice de Reynal "cette étude n'est pas très sérieuse".

    A noter : Selon une étude publiée en 2012 dans leNew scientist magazine, la malbouffe pourrait provoquer la maladie d'Alzheimer. Une mauvaise alimentation empêchant les cellules du cerveau de réagir correctement face à certaines hormones. Pour notre spécialiste "Bien sûr, manger trop gras et sucré a des effets secondaires, mais rien à voir avec Alzheimer."

     

    *Seshadri S, et al. "Homocystéine plasmatique en tant que facteur de risque de démence et la maladie d'Alzheimer", New England Journal of Medicine, 2002.

     

     

    Alcool : jamais d'excès !

    En 2009, lors de la conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer, les résultats d'une étude* sur près de 3000 participants américains de 75 ans et plus ont montré que si la consommation modérée d'alcool (1 à 2 verres/jour) réduit le risque de démence chez les personnes âgées, une consommation excessive (au-delà de 3 verres/jour) présente l'effet inverse et peut causer des lésions cérébrales pouvant entraîner Alzheimer.
    Et ceci, indépendamment du type de boisson alcoolisée (vin, bière, apéritifs...).
     

    Pourquoi : "L'éthanol, contenu dans l'alcool, a un effet vasodilatateur. Il peut durablement perturber la circulation sanguine dans le cerveau et altérer le système nerveux", explique le Dr de Reynal.  

     

    *Regular moderate alcohol intake has cognitive benefits in older adults, 13 juillet 2009.

     

     

    Autres bons conseils

    Pratiquer une activité physique : l'exercice physique prévient l'apparition des symptômes de la maladie, en jouant sur les capacités de régénération de notre cerveau. La partie de notre cerveau consacré à la production de nos mouvements et à leur coordination est très importante. Le sport favorisant la création de neurones.  
     

    Poursuivre des activités cérébrales : les efforts intellectuels sollicitent moins le cerveau que l'activité physique. Cependant, il ne faut pas les négliger. La lecture serait l'une des activités qui solliciterait le plus le cerveau.
     

    Et aussi : "Evitez de fumer, les manipulations de solvants ou de produits toxiques comme le benzène, les diluants" conseille le Dr de Reynal.

     

     

    Les aliments qui préservent

    Une étude effectuée auprès de 500 000 personnes et parue dans le British médical journal en 2008*, révèle que le régime crétois, riche en fruits et légumes, diminuerait de 13 % le risque de développer une démence, dont Alzheimer. Des nutriments comme les oméga-3** participeraient grandement à ce résultat.  
     

    Pourquoi : "Les oméga-3 contenus dans le pourpier en Crête, ou chez nous, dans le colza, contribuent à fluidifier les membranes des cellules nerveuses et à améliorer leur fonctionnement", explique le Dr de Reynal.
     

    Les aliments riches en oméga-3 : les huiles de colza, de soja, de sésame ; les poissons gras comme le saumon, l'anchois, le hareng, le maquereau, les sardines.
    Vous ajouterez à cela des fruits et légumes en bonnes quantités. Privilégier également la cuisson à la vapeur, grillé ou en papillote.

     

    *Sofi F. Adherence to Mediterranean diet and health status: meta-analysis. British Medical Journal 2008.
    ** les oméga-3 sont des nutriments qui ont un rôle dans la prévention de certaines maladies (infarctus du myocarde, AVC...) et du vieillissement.

     

    Florence Massin, journaliste santé  

     

    Sources

    Remerciements au Dr Béatrice de Reynal, nutritionniste, directrice de l’agence Nutrimarketing, et auteur du blog MiamMiamNutrition.

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • J'AI L'IMPRESSION QUE JE DÉMARRE UN ALZHEIMER

    J'AI L'IMPRESSION QUE JE DÉMARRE UN ALZHEIMER

    Une perspective inquiétante, des dépenses colossales

    La médecine vous inquiète de plus en plus tôt avec l'Alzheimer. Vous mettez du temps à trouver où est garée votre voiture ? Vous ne retrouvez pas ce dossier urgent ? Tout de suite vous y pensez ! Pire, quelqu'un vous glisse à l'oreille « Attention, vous démarrez un Alzheimer ! ». Vous êtes peut-être simplement « surbooké », agressé dans votre travail ou votre famille mais il est vrai que c'est le meilleur moyen de vous faire peur, d'autant plus si vous êtes à l'âge de la soixantaine plus ou moins approchante ou que votre papa ou maman a fini sa vie avec cette maladie.

    On brandit la génétique, alors qu'est en cause l'épigénétique : la pollution environnementale, le tabagisme et vos mauvaises habitudes alimentaires.

    Vous pouvez évacuer la première par une bonne activité physique qui fait transpirer – en pratiquant au moins deux fois par semaine – et changer les secondes.

    Il y a aussi la pollution psychique de la plupart de nos gouvernants et médias qui nous inonde. Ils ont perdu la boussole du bon sens et angoissent toute la société. On nous assure déjà qu'une personne sur 10 sera atteinte par cette terrible maladie après 65 ans. On compte actuellement près d'un million de malades en France et 225 000 nouveaux cas par an. Trois millions de personnes ont autour d'elles un proche atteint. Les maisons de retraite vous attendent, les conseils généraux sont obligés de provisionner l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA), les EHPAD (Etablissement Hospitalier pour Personnes Agées Dépendantes) et les Maisons spécialisées se multiplient dans toutes les régions d'Europe.

    De quels troubles de la mémoire souffrez-vous ?

    Presque tout le monde pense que les premiers signes de la maladie d'Alzheimer sont liés à la mémoire : « j'ai perdu mes clés, je ne sais plus le prénom de mon voisin ou de mes petits-enfants… ». Ces signes sont d'une extrême banalité, mais ils traduisent d'abord une fatigue cérébrale dont il faut reconnaître la ou les causes : trop de travail, des soucis de toutes sortes, un mauvais sommeil. Reposez-vous donc, dormez mieux et plus longtemps. Généralement, les femmes ont besoin pour leur sommeil d'une heure de plus que les hommes. Elles ont souvent plus de soucis accumulés que ces derniers. Elles doivent gérer leur profession – où on ne leur fait pas de cadeau – et en plus, elles ont encore la charge de la plupart des taches ménagères au sein de la famille.

    Les 8 facteurs de risque de l'Alzheimer

    Néanmoins, il est malgré tout possible que vous soyez guetté par l'Alzheimer. Auquel cas, il est important de connaître les 8 facteurs qui augmentent le risque de maladie. Ils traduisent des comportements qui sont tous modifiables. Il n'est jamais trop tard pour les modifier et les orienter dans le bon sens.

    • Le faible niveau d'instruction est noté dans 20 % des cas. C'est pourquoi il est particulièrement dramatique que les enfants ne reçoivent plus à l'école les savoirs minimum : lire, écrire et compter dès le plus jeune âge. N'oublions pas que 20 % des enfants qui sortent de l'école primaire aujourd'hui, en France, sont quasiment incapables de maîtriser ces trois compétences fondamentales. Quel gâchis quand on connaît le budget de l'Education nationale, qui emploie plus d'un million de personnes !

    • Le tabagisme abîme le cerveau, en plus du fait qu'il augmente les risques de cancers de nombreux organes (poumons et voies respiratoires, cerveau, voies urinaires, pancréas, système lymphatique…). Il devrait être définitivement supprimé de la planète entière, même si certains malins vous font croire qu'il joue un rôle excitateur des neurones et protégerait de l'Alzheimer. Les mensonges et les astuces de l'industrie du tabac sont constants. On taxe à juste raison la pollution environnementale, mais on devrait réfléchir aussi à une taxe de la pollution personnelle, celle qui est délibérément choisie par la personne, par exemple par un malus (réduction de remboursement de soins).

      Au tabac, il faut ajouter aujourd'hui toutes les formes de drogues, en insistant sur le fait qu'il n'y a pas de drogue douce. Rappelons aux jeunes consommateurs – de plus en plus jeunes – que la concentration actuelle de TetraHydroCannabinol (THC) du Haschich est de 30 à 35 % quand elle n'était autrefois que de 5 %. Les jeunes disent qu'ils consomment une plante verte et se pensent « écolos », alors qu'ils sont directement exploités par des lobbies puissants qui se cachent et font croire au bonheur pour tous…

      Le bonus/malus existe pour la conduite automobile, il faut le proposer pour la conduite de son capital de santé, quand il est bien compris, ce qui nécessite préalablement une information complète de qualité.

    • L'inactivité physique est pointée dans 15 % des cas. On peut l'associer à la faible activité mentale. Récemment, les chercheurs ont démontré une évidence : activité physique et activité mentale sont étroitement liées, puisque la première ne se fait pas sans décision de la deuxième. Passer près de 4 heures par jour devant la télévision (record des Français) ne peut en rien stimuler votre esprit tant sont nulles la plupart des émissions de télévision qui abaissent nettement le niveau intellectuel, en dehors de quelques rares émissions trop tardives.

    • La dépression, impliquée pour 12 % des cas, augmente les risques d'Alzheimer. Mais on ne dit pas, alors que c'est plus que probable, que les médicaments de la déprime, de l'anxiété, du sommeil… sont eux-mêmes très souvent responsables, du fait de leur consommation chronique, de déficits de mémoire. Les laboratoires pharmaceutiques ne sponsoriseront jamais une telle étude. Ils veulent que vous consommiez leur drogue à vie, remboursée par la Sécurité Sociale, solidarité nationale oblige.

    • L'hypertension artérielle est présente dans 10 % des cas d'Alzheimer, et doit être reliée aux deux autres facteurs de risques que sont l'obésité et le diabète, présents chacun dans 10 % des cas. Ces trois facteurs sont liés directement aux mauvaises habitudes alimentaires, celles que les publicités nous proposent à longueur de journée : consommer des produits d'origine animale en excès, en particulier produits laitiers de vache avec trop de calcium, de protéines animales et des facteurs de croissance destinés naturellement au veau et pas à l'humain, quel que soit l'âge de celui-ci. L'orientation végétarienne est la meilleure perspective pour notre santé. Je ne dis pas végétalienne car les « végans » qui ne consomment jamais de produits animaux, (œufs, poissons, viandes blanches, laitages…), sont, s'ils persistent sans complémentation nutritionnelle, en état d'anémie, de fatigue chronique avec des taux d'hormones du stress et de la sexualité insuffisants…

    • Reste la génétique, responsable dans 5 % des cas d'Alzheimer, ce qui correspond à un nombre de malades très faible. Soulignons que, pour le moment, aucun gène particulier n'a été identifié chez les personnes sans autre anomalie génétique connue (trisomie 21 du syndrome de Down par exemple). On estime que l'incidence globale d'Alzheimer au sein de la population atteinte du syndrome de Down est 3 à 5 fois plus fréquente que dans la population générale.

    Les premiers signes de l'Alzheimer

    Il y a d'abord la baisse de l'énergie vitale et de la spontanéité, qui peut conduire vers une petite déprime. On se rend compte que l'on fait moins vite et moins bien qu'il y a quelques années. On peut chercher tel ou tel mot, et cela conduit à créer et entretenir l'inquiétude. La réduction des performances n'apparaît pas d'emblée.

    Mais attention : surtout pas d'inquiétude excessive à ce stade : la petite perte de mémoire est en général banale. Elle doit donc être banalisée. Méfiez-vous de certains médecins qui, poussés par quelque laboratoire, cherchent à tester telle ou telle nouvelle molécule, et vous stressent en vous avertissant que vous êtes peut-être en cours de démarrage d'un Alzheimer. Ils vous proposent un traitement à l'essai et des tests psychotechniques plus ou moins compliqués qui peuvent facilement vous affoler. Sachez enfin que vous intéressez vivement les labos et les chercheurs qui cherchent d'arrache-pied la molécule qui préviendra, évitera, guérira cette terrible maladie. Le prix Nobel et des milliards sont au bout !

    En revanche, il existe deux signes précoces de la maladie, qui doivent être recherchés par le patient lui-même :

     

    Deux signes précoces : la perte progressive du goût et de l'odorat

    Ces deux signes sont la perte progressive du goût et de l'odorat.

    Malheureusement, peu de médecins savent que la perte de l'odorat est un des premiers signes de la maladie d'Alzheimer, comme du Parkinson, par dégénérescence de neurones situés au niveau du bulbe olfactif. Bien des neurologues n'osent pas le dire pour ne pas affoler leurs patients. Or, il s'agit d'expliquer afin d'en tirer des conséquences positives pour la santé.

    Ce symptôme s'appelle l'anosmie. Ce signe est rarement signalé par les malades. Ils ne le connaissent pas, d'autant plus que les médecins ne posent pas la question à leurs patients plus ou moins âgés. Pourtant, il s'agit bien d'un des premiers signes de ces redoutables maladies, même s'il reste inconstant. D'une manière générale, les patients atteints de la maladie de Parkinson ont plus de difficulté à percevoir les odeurs, alors que ceux qui souffrent de la maladie d'Alzheimer les perçoivent mieux mais en oublient les caractéristiques.

    Pour lutter contre cette perte du goût et de l'odorat, il faudra rapidement Manger autrement, Mieux et Meilleur [1] ! Voici des conseils pratiques pour entretenir votre sens du goût et votre odorat.

     

    Comment stimuler le goût pour le plaisir

    Sachez que vous refaites les papilles de votre langue tous les 10 jours. Mais cela implique que vous les stimuliez en utilisant correctement votre « palais des saveurs » (votre lettre de début avril 2014).

    Si vous avalez les aliments après quatre mastications – comme votre chien ou votre chat – c'est le meilleur chemin pour perdre lentement mais sûrement votre sens du goût.

    Vos papilles linguales se renouvellent mal quand elles ne servent plus. Vous mangez par habitude. Vous vous forcez même, car vous n'avez pas vraiment faim et le stress vous pousse à consommer des excès de sucres ou de gras pour caresser votre estomac qui souffre de plus en plus pour digérer… Vous ne savez plus quels goûts ont les aliments que vous absorbez successivement. (la suite ci-dessous)

    Changer d'alimentation et chercher les odeurs et les goûts de ce que vous consommez est urgent. Cela vous prendra quelques mois. Une courte période, petite semaine de jeûne, eau et fruits frais de saison, bio, de proximité, ne peut que vous faire du bien. Et n'oubliez pas à la fin de chaque repas, un ballon de bon vin rouge BIO avec le minimum de sulfites. Il ne peut que faire du bien à vos neurones, comme le bon chocolat (noir, à 70 % de cacao ou plus) !

    Vous pouvez par exemple stimuler vos papilles linguales avec Omégachoco, à raison d'un carré matin et soir que vous mettrez entre la gencive et la joue… Votre palais des saveurs sera en quelques minutes envahi par le goût du chocolat (noir Bio). En plus, les oméga-3 de la graine de lin, astucieusement mariée au chocolat, stimuleront vos neurones de la mémoire [2].

    Ce conseil est aussi valable si vous êtes en chimiothérapie : vos papilles gustatives sont alors abrasées et vous risquez de perdre le plaisir et l'envie de manger.

     

    Comment stimuler l'odorat pour le plaisir

    Notre système olfactif est génialement constitué. Il se régénère tous les trois mois [3]. Au sommet de la cavité nasale, de très fins filaments nerveux, plus fins que les plus fins de vos cheveux, traversent une fine lame osseuse et transmettent l'influx olfactif à la zone principale de la mémoire, l'hippocampe. C'est là que sont mémorisées les bonnes comme les mauvaises odeurs, les nuances de rose, de jasmin, de citronnelle ou de chocolat, ou même du bon fumier de votre enfance…

    Les chercheurs ont mis en évidence un marqueur potentiel de la dépression ou de sa rechute en repérant les troubles de l'odorat [4]. Les patients dépressifs distinguent moins bien les différents niveaux d'intensité des odeurs, identifient moins bien celles qui sont présentes dans des mélanges et sont peu sensibles aux odeurs agréables, tandis que parfois les odeurs désagréables ne les dérangent pas.

    Cela est vrai des autres maladies neurodégénératives, comme l'Alzheimer.

     

    Un moyen pratique de stimuler son odorat

    Stimuler son odorat, c'est prévenir et reculer ces maladies neurodégénératives graves qui constituent d'importants handicaps de fin de vie. Les chercheurs pensent déjà qu'ainsi la maladie pourrait être reculée de 5 ans.

    Dans ce but, nous avons mis au point, avec l'ingénieur écologue-cueilleur de thym Guillaume Bouguet, un petit kit de stimulation olfactive (Thyme Olfactive stimulation) avec 5 chémotypes de thym, dont les odeurs sont évidemment très proches. Il faut apprendre à les différencier [5]. Il ne s'agit pas de mesurer l'acuité olfactive à l'aide d'olfactomètre coûteux et stressant chez un spécialiste. Nous vous proposons plutôt la stimulation sympathique et agréable de votre odorat. (voir www.flore-en-thym.com)

    Chacun des 5 chémotypes possède un goût et une odeur typés, assez facilement reconnaissables avec entraînement :

    • Le thym à Thymol : odeur classique du « thym », puissante et fleurie.

    • Le thym à Carvacrol : odeur plus douce et plus poivrée que le thym à thymol.

    • Le thym à Linalol : odeur rappelant la lavande, légèrement épicée, avec des notes de bergamote et d'agrumes.

    • Le thym à Thuyanol : odeur mentholée, résineuse, avec des notes d'eucalyptus.

    • Le thym à Géraniol : odeur forte de citronnelle ou de citron complétée par de la mandarine.

    Lors d'une conférence en 2013 dans le sud de la France, j'ai eu l'occasion, suite à des questions du public, d'aborder le sujet de la détection précoce des maladies neurodégénératives, qui inquiètent fort les personnes âgées. Expliquant l'importance des troubles de l'odorat, j'ai pu constater la grande attention du public, intéressé d'en comprendre les mécanismes et passionné par la possibilité de reculer de plusieurs années les méfaits de ces maladies.

    Le lendemain de la conférence, l'organisatrice me faisait savoir que nombre de personnes âgées se promenaient dans les garrigues, penchées sur les thyms et romarins, pour en distinguer les parfums différents. C'est cette anecdote qui nous a décidés à mettre au point la Thyme Olfactive Stimulation, à utiliser très simplement par les personnes concernées de plus en plus nombreuses au-delà de la soixantaine.

     

    Les risques de la surmédicalisation

    Méfiez vous aussi de la surmédicalisation des maisons de retraite largement stimulée par les laboratoires pharmaceutiques.

    En voici un bel exemple reçu d'une infirmière :

    « J'ai pu être le témoin direct de l'accumulation de traitements, tant en soins généraux qu'en psychiatrie ou auprès des personnes âgées. J'ai vu des patients en psychiatrie qui devaient avaler 5 à 8 comprimés par repas et 3 hypnotiques … »


    La prise de ces médicaments en excès est évidemment un facteur aggravant de la maladie.

    Dans un prochain livre en cours d'écriture, je poserai la question : « Voulez-vous un Alzheimer ou un Parkinson ? ». En comprenant quelles sont les causes de ces maladies, vous pourrez mieux les prévenir ou les freiner si quelques symptômes sont déjà là.

    Bien à vous,



    Professeur Henri Joyeux

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • vivreaujourdhui.com

    TOUT PAR GRÂCE

     
     
    13 Février 2015
     
     

    Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce… Romains 3.23-24

    Le roi Louis XIV venait d’obtenir une importante somme d’argent. Il se doutait bien que ses courtisans la convoiteraient et espèreraient faire partie des bénéficiaires. Pour connaître ce qu’ils pensaient en faire, il fit étaler toutes ces pièces d’or sur une grande table autour de laquelle il réunit les membres de sa cour.

    – Je désire donner cette somme au plus méritant d’entre vous. Qu’en pensez-vous ? questionna le souverain.

    Chacun fit valoir ses mérites. L’un d’eux, par exemple, n’hésita pas à rappeler qu’il avait consciencieusement entretenu, à ses frais, et durant des années, les drapeaux de la Maison Royale.

    Seul le chancelier ne dit mot. Questionné par le roi s’il n’avait besoin de rien, il répondit : « Si rien ne me manque, je le dois à votre générosité, Majesté, qui m’avez toujours comblé au-delà d’un quelconque mérite. » Aussi est-ce à lui que le roi attribua l’ensemble des pièces. Par pure grâce, sans aucun mérite.

    Dieu refuse de même de nous octroyer ses faveurs sur la base de nos mérites. Il n’en a cure. En effet il ne veut pas que l’homme puisse s’attribuer une gloire quelconque. Ce qu’il accorde, c’est par pure grâce. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu1. Est-ce à dire que nos bonnes œuvres soient sans valeur ? Certes non. Mais elles doivent être une preuve de notre foi et de notre consécration.

    Charles Rick

    1 Éphésiens 2.8

     

     

    TOUT PAR GRÂCE

    Lettre à Tite 3. 4-7 : "Mais Dieu notre Sauveur a montré sa bonté et son amour pour les êtres humains. Et il nous a sauvés, non pas à cause des actions justes que nous avons pu faire, mais parce qu’il a eu pitié de nous. Il nous a sauvés par le bain de la nouvelle naissance et par l’Esprit Saint qui nous donne une vie nouvelle. Cet Esprit Saint, Dieu l’a répandu généreusement sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur. Ainsi, puisque Dieu, dans son amour, nous rend justes, nous pourrons recevoir sa vie pour toujours, comme nous l’espérons."

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • medisite.fr

    LES ALIMENTS ANTICANCER DE LA PROSTATE


    Un Français sur huit se verra diagnostiquer un cancer de la prostate au cours de sa vie. Grâce à certains aliments, on peut réduire son risque de 70% ! Voici ceux à mettre au menu… sans attendre !

    ail cancer prostate

    Ail, oignons et échalotes : risques prostatiques diminués de 70% !

    Ail, oignons, échalotes, ciboulette et même poireaux ! Les alliacés sont efficaces contre le cancer de la prostate ! Une étude sino-américaine menée auprès de 709 hommes en 2007 a démontré que ceux consommant régulièrement 1g d'échalotes par jour avaient un risque réduit de 70% de cancer de la prostate. Une consommation d’ail équivalente diminuait le risque de 53% ! Par ailleurs, en curatif, "les composés soufrés des alliacés induisent la mort des cellules cancéreuses", indique le Dr David Servan-Schreiber (Anticancer).
    Comment consommer ail, oignons et échalotes ? De préférence écrasés ou hachés et avec un peu d’huile d’olive. Les molécules actives sont alors libérées et donc mieux absorbées par l'organisme !

     

    chou prostate cancer

    Prostate : du chou sans modération !

    Les légumes crucifères sont de puissants alliés contre le cancer de la prostate ! Selon une étude américaine menée auprès de 29 361 hommes en 2007 (1), la consommation régulière de chou-fleur serait associée à une diminution de 52% du risque de cancer prostatique, celle de brocolis à une réduction de 45%, celle de coleslaw ou de choucroute à une baisse de 36% et celle de chou de Bruxelles à une diminution de 29% ! "Les choux contiennent en fait des indole-3-carbinoles, du sulforaphane et des glucosinulates qui sont de puissantes molécules anticancer. Les deux premiers empêchent aussi l’évolution des cellules précancéreuses en tumeurs malignes", explique le Dr David Servan-Schreiber dans Anticancer
    Comment consommer les choux ? En cuisson courte à la vapeur, à l’étuvée ou cuits brièvement avec un peu d’huile d’olive. Il faut éviter de les faire bouillir car cela peut détruire les molécules protectrices.

     

    grenade cancer prostate 

    La grenade freine l’évolution du cancer de la prostate

    "La consommation quotidienne de jus de grenade diviserait par trois la vitesse de propagation de cancers de la prostate", indique le Dr David Servan-Schreiber (Anticancer). Pourquoi ? Parce que la grenade est une source importante de composés phénoliques et de tanins ce qui lui confère une puissante activité antioxydante ! Elle protège ainsi l’organisme de l’attaque des radicaux libres, molécules favorisant le développement de cellules cancéreuses. Dans une étude menée en 2006 (2), des chercheurs ont remarqué que l’administration d’un extrait de grenade ralentissait la croissance tumorale de souris porteuses d’un cancer de la prostate.
    Comment consommer la grenade ? Boire 225ml de jus de grenade par jour, le matin au petit déjeuner.

     

    tomate lycopene cancer prostate

    Tomates : le lycopène, bon pour la prostate !

    Riche en lycopène, la tomate est l’aliment anticancer prostatique par excellence ! "Le lycopène réduit en effet le risque de cancer de la prostate et pourrait même légèrement freiner l’évolution d’un cancer déjà déclaré", explique le Dr Hervé Baumert, chirurgien urologue. Selon des recherches américaines, les hommes ayant les plus fortes concentrations de lycopène dans leur sang auraient moitié moins de risque d’avoir un cancer de la prostate. Chez ceux âgés de moins de 70 ans, le bénéfice serait encore plus grand !
    Comment consommer la tomate ? "Il vaut mieux la manger cuite et avec un corps gras (de l’huile d’olive par exemple) pour que le lycopène passe la barrière digestive et soit bien absorbé", conseille notre interlocuteur. Privilégiez donc la tomate en sauce, en concentré ou encore en jus !
    A noter : Le lycopène est également présent en quantités intéressantes dans la pastèque et dans le pamplemousse.

     

    graines de lin prostate

    Des graines de lin contre le cancer de la prostate ?

    Les graines de lin seraient bonnes pour la prostate ! D’après une étude menée sur 161 hommes (3) atteints de cancers prostatiques, ceux ayant consommé 30g de graines de lin par jour avaient constaté une réduction de 30 à 40% de la multiplication des cellules tumorales. "Les graines de lin sont en fait riches en omega-3 végétaux et en lignanes. Ces phyto-oestrogènes (substances végétales mimant l’action des oestrogènes) réduisent l’activité néfaste des hormones sur la croissance du cancer", explique le Dr David Servan-Schreiber (Anticancer). Toutefois, pour le Dr Hervé Baumert, chirurgien urologue : "Ces bienfaits ne sont pas suffisamment démontrés." Rien ne vous empêche cependant d’essayer !
    Comment consommer les graines de lin ? Les moudre et les mélanger avec un produit laitier bio ou à base de soja, des céréales, ou une salade de fruits.

     

    poisson

    Poissons : deux fois moins de risque de cancer prostatique !

    Riches en acides gras oméga-3, le poisson favorise la prévention du cancer de la prostate. Une étude suédoise publiée en juin 2001 et menée auprès de 6272 hommes a démontré que ceux consommant régulièrement du poisson gras (le plus riche en omega-3) avaient jusqu’à 2 fois moins de cancers de la prostate que ceux qui en mangent peu ! "Ces graisses ont des propriétés anti-inflammatoires et antitumorales", explique le Dr Patrice Pfeifer, urologue (Docteur, c’est la prostate). Par ailleurs, sachez qu’en curatif, "les omega-3 retardent la croissance des cellules cancéreuses et réduisent la dissémination des tumeurs sous forme de métastases", précise le Dr David Servan-Schreiber (Anticancer).
    Comment consommer le poisson ? Il faut privilégier les poissons gras c'est-à-dire le saumon, les sardines, les anchois et les maquereaux. Le mieux est de les manger frais ou en boîte (avec de l’huile d’olive). Surgelés, ils perdent progressivement les omega-3 avec la durée de conservation... donc ça ne vaut pas le coup ! Pour la fréquence, au moins trois fois par semaine !

     

    soja prostate

    Soja : contre les métastases du cancer prostatique

    Selon une étude menée auprès de 200 Japonais(4), augmenter sa consommation de soja diminuerait de 58% le risque de cancer de la prostate ! Comment ? Grâce aux isoflavones ! "Ces phyto-oestrogènes (substances végétales mimant l’action des oestrogènes) agissent contre la testostérone, hormone mâle qui stimule le développement des cellules cancéreuses de la prostate", explique le Dr Hervé Baumert, chirurgien urologue. Par ailleurs, des chercheurs américains ont démontré en 2008 que la génistéine (autre phyto-œstrogène du soja) diminuait la prolifération du cancer sous forme de métastases chez 96% de souris testées. 
    Comment consommer le soja ? On peut le consommer en lait, en yaourts, en fèves ou manger du tofu et du miso. Il faut en revanche éviter la sauce à base de soja car elle est très salée (pas terrible pour les artères !).
    Attention : Il ne faut pas se supplémenter en isoflavones de soja sans avis médical (surtout en cas de cancers hormono-dépendants, comme le cancer du sein, ou d’antécédents). Dans tous les cas, l’Afssa recommande de ne pas dépasser 1mg d’isoflavones par kg de poids corporel par jour.

     

    Thé vert : il bloque le développement du cancer prostatique

    Selon des chercheurs japonais, boire 5 tasses de thé vert par jour diminuerait de 50% le risque de développer un cancer de la prostate (5) ! Explication : "Le thé vert contient des substances antioxydantes, les catéchines, qui permettent de bloquer le développement des tumeurs", indique le Dr Patrice Pfeifer, urologue (Docteur, c’est la prostate). Elles abaisseraient aussi le niveau de testostérone, hormone favorisant le cancer de la prostate.
    Comment consommer le thé vert ? Le mieux est d’en boire quotidiennement. Pas forcément 5 tasses mais 2 ou 3 serait déjà bien !

     

    fruit légumes cancer prostate

    Fruits et légumes : des fibres magiques pour la prostate !

    Vous mangez des fruits et des légumes tous les jours ? Bravo ! Ils sont excellents pour votre prostate ! "Riches en vitamines antioxydantes, ils luttent contre l’attaque des radicaux libres donc réduisent les risques de cancer", explique le Dr Hervé Baumert, chirurgien urologue. Une étude italienne menée auprès de 1700 hommes (6) a par ailleurs révélé les bienfaits des fibres solubles contenues dans les légumes. Selon les chercheurs, leur consommation réduirait de 18% le risque de cancer de la prostate !
    Comment consommer les fruits et les légumes ? De préférence frais car c’est sous cette forme qu’ils conservent le maximum d’antioxydants. Quant aux quantités, les recommandations nationales sont entre 5 et 10 fruits et légumes par jour, soit en moyenne 600g par jour.

     

    Prostate : des aliments à risque !

    Lait, viande rouge, charcuteries… Attention à votre prostate ! Selon une étude canadienne menée auprès de 197 patients, si on consomme plus de 470g par jour de produits laitiers, le risque d’être atteint d’un cancer de la prostate est deux fois plus grand ! "L’excès de calcium peut en effet diminuer la quantité de vitamine D active dans l’organisme. Or, cette vitamine est antioxydante et protège donc du cancer", explique le Dr Hervé Baumert, chirurgien urologue. Quant à la viande rouge et aux charcuteries, une étude menée auprès de 175 343 hommes (7) a démontré qu’une consommation excessive de ces produits augmentait respectivement le risque de cancer de la prostate de 12% et de 32% ! Les graisses animales, les nitrites et les nitrates contenus dans ces produits pourraient être en cause.
    Faut-il éviter les aliments à risque ? Non, pas la peine de supprimer les produits laitiers qui sont essentiels à l’organisme (notamment pour prévenir l’ostéoporose) et pour lesquels les études restent controversées. Pour la viande rouge, limitez votre consommation à trois fois par semaine et choisissez les morceaux les plus maigres. La consommation de charcuteries doit, elle, être exceptionnelle !

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • ON PEUT PRÉVENIR LE CANCER DE LA PROSTATE

    Oui, on peut prévenir le cancer de la prostate !

     

    Peu d'hommes et de médecins, spécialistes urologues comme généralistes, savent quelles sont les causes – elles sont multiples – du cancer de la prostate, dit aussi cancer prostatique.

    Il faut dire que cela ne les intéresse pas outre mesure. Ils ont été formés dans toutes les facultés d'Europe pour faire des diagnostics et proposer les meilleurs traitements. La prévention qui était un des premiers soucis de la médecine chinoise il y a des millénaires semble ne pas faire partie de la mission du médecin et du chirurgien du XXIe siècle. C'est pourtant ce que le grand public attend avec une impatience grandissante.

    Heureusement, le changement est à notre porte. La santé coûte trop cher et grève profondément les budgets nationaux de tous les pays qui se disent hyper-développés. En réalité, ces pays sont largement en retard sur le monde qui se prépare dans les pays dits en voie de développement. Eux ont compris : ils ne se laisseront pas avoir par les technologies extrêmement lourdes en terme financier. Ils développent déjà la prévention. Ils cherchent à comprendre le pourquoi des maladies de civilisation qui envahissent la planète, et en particulier nos pays dits hyper-développés. Cette localisation cancéreuse, le cancer prostatique, est découverte chaque année en France chez 70 000 hommes, et les victimes sont de plus en plus jeunes.

    D'une manière générale on parle de dépistage, on cherche à découvrir le cancer le plus tôt possible parce que tout le monde sait que plus le diagnostic est porté précocement dans l'évolution de la maladie, meilleur sera le pronostic et moins lourd le traitement.

    Mais cela ne peut suffire à un cancérologue qui cherche les moyens les plus efficaces pour réduire le nombre de cas et qui a observé depuis 30 ans les changements des habitudes alimentaires et leurs conséquences délétères sur le corps, y compris en terme de cancer.

    Il y a 30 ans, on identifiait au premier coup d'œil, en consultation, celui ou celle qui était atteint par la maladie. Aujourd'hui tout a changé. Il faut à chaque consultation poser la question : qui est malade : est-ce la femme ? Le mari ? La grand-mère ou l'enfant ? C'est en particulier ce que l'on observe chez tant d'hommes qui arrivent en consultation, a priori en pleine forme physique, et qui vous annoncent « Docteur, j'ai un cancer de la prostate ».

    Alors si l'on veut retenir et appliquer les conseils de prévention, il faut connaître le profil de l'homme atteint de cancer de la prostate selon son âge.

    Au delà de 80 ans, pas d'affolement

    Chez l'homme au delà de 80 ans, pas d'affolement face à une nette augmentation du marqueur clé du cancer prostatique, le taux de PSA (Prostatic Specific Antigen). Pas d'affolement non plus face à une biopsie qui répond « adénocarcinome de la prostate » de Grade de Gleason 3+3 ou 3+4 ou 4+4… L'évolution de ce type de lésion cancéreuse à ces âges est en général lente et longue tant qu'il n'y a pas de développement de métastases, en particulier osseuses. Cependant, nous verrons que même à cet âge, il est utile de connaître les différentes causes en présence afin qu'elles soient supprimées des comportements de vie, par le patient lui même, pour éviter la ou les récidives.

    La cancérisation du tissu prostatique a donc plusieurs causes possibles, que l'on peut cerner par un interrogatoire serré du patient. Il y a d'abord le vieillissement naturel, bien qu'aujourd'hui à 80 ans un homme puisse être encore en pleine forme physique et psychique, jouer au tennis et avoir des relations amoureuses, y compris sexuelles, qui le satisfont ainsi que sa partenaire.

    On retrouve dans les antécédents de cet homme souvent le tabagisme qui a pu durer 15 ou 20 ans, arrêté il y a tant d'années… presque oublié ; un surpoids net de 10 à 20 % de plus par rapport au poids idéal et une alimentation contenant viandes rouges et charcuteries associées à des produits laitiers en abondance (3 à 4 par jour), lait-fromages-yaourts-crèmes-beurre, le tout souvent arrosé d'une quantité de vin dépassant le ¼ de litre par jour, auquel il faut ajouter quelques habitudes apéritives alcoolisées plusieurs fois par semaine quand ce n'est pas chaque jour. En général les activités sportives appartiennent à un lointain passé, d'étudiant ou de jeune marié.

    Le cancer de la prostate avant 80 ans

    Plus grave, car de pronostic plus mauvais, est le cancer de la prostate de l'homme plus jeune, y compris autour de la cinquantaine et même avant. La première question à poser aujourd'hui concerne le dopage éventuel, le body building pour rester jeune et beau. L'homme le plus jeune atteint du cancer de la prostate dans sa forme classique avait à peine 39 ans, grand spécialiste des salles de musculation et de tous les produits consommés dans ces atmosphères où la compétition musculaire est loin de la culture intellectuelle.

    L'interrogatoire rigoureux retrouve souvent des épisodes de prostatite, c'est-à-dire d'infection ou inflammation prostatique dans les jeunes années ou plus récemment. Il faut savoir que le traitement de ces infections-inflammations prostatiques est difficile car les antibiotiques et anti-inflammatoires atteignent difficilement le tissu prostatique, ce qui rend fréquentes les récidives d'épisodes d'infections prostatiques. Ils sont autant de traumatismes chroniques du tissu prostatique qui en quelque sorte vieillit prématurément.

    A ces deux causes, il faut évidemment ajouter les mauvaises habitudes alimentaires, responsables du surpoids très net qui se marie très bien avec l'absence d'activité physique capable de faire transpirer, de perdre le gras en grande réserve – dont on sait qu'il est authentiquement cancérigène – de consolider son système ostéo-articulaire et musculaire.

    L'alimentation qui favorise le cancer de la prostate

    Quelles sont ces mauvaises habitudes alimentaires ? Elles concernent surtout l'absence de modération dans les consommations suivantes :

    • trop de viandes rouges et charcuteries (plusieurs fois par semaine) ;

    • trop de produits laitiers de vache : beurre, yaourts, fromages, crèmes, verre ou bol de lait conservés à Ultra Haute Température (UHT) et contenant des facteurs de croissance destinés naturellement à l'animal issu de la vache bien plus qu'aux humains que nous sommes. Autrefois, nos parents et grands-parents faisaient bouillir le lait. Ils savaient qu'ils le stérilisaient, mais ils ne savaient pas qu'ils détruisaient pratiquement tous les facteurs de croissance qui ne nous sont pas destinés. Aujourd'hui, l'industrie laitière s'est simplifié la vie en optant pour la stérilisation à Ultra Haute Température. Les facteurs de croissance n'ont pas le temps d'être neutralisés, ils sont présents dans ce que nous consommons et personne aujourd'hui n'est capable de nous dire quelle est la concentration que nous consommons dans tel ou tel produit laitier, des plus liquides aux plus solides.

    Avez-vous remarqué que nous sommes les seuls mammifères adultes à boire du lait sous toutes les formes imaginables par les spécialistes du marketing ? On nous gave de publicités accompagnées d'allégations nutritionnelles concernant les goûts et la santé. La plupart du temps, elles sont fausses ou, ce qui est plus malin, habillées en semi-vraies, telle la prévention de l'ostéoporose, des maladies cardio-vasculaires, du diabète.

    • trop de boissons sucrées avec ou sans faux sucres qui leurrent notre pancréas et le font trop travailler ou pour rien ;

    • trop de cuissons des aliments, longues et à haute température, qui transforment les sucres complexes en sucres plus simples qui se stockeront en gras cancérigène ; qui cuisent trop les graisses animales comme végétales et les transforment en produits directement ou indirectement cancérigènes (benzopyrènes, nitrosamines).

    Ajoutons à ces mauvaises habitudes alimentaires :

    • l'excès d'alcool, vin en trop grande quantité, vins cuits en apéritif et alcools forts, whisky, Ricard, gin, vodka… Il faut en rester à un verre de bon vin à chaque repas. Quant aux alcools forts, 1 par mois soit 12 par an, c'est largement suffisant ;

    • le trop de cigarettes ou fumées toxiques de l'environnement. Elles ne peuvent que réduire les défenses immunitaires et s'ajoutent évidemment aux autres causes.

    Pour être complet, il faut ajouter le stress, mais il est très difficile à évaluer. En effet, quand le patient vient consulter il est naturellement stressé par le diagnostic de cancer qui lui a été donné. L'interrogatoire évidemment cherchera un stress aigu de type choc psychologique majeur (perte d'un être cher, d'un emploi, accident grave…) ou des stress plus chroniques d'une personnalité anxieuse depuis l'enfance.

    Au total, c'est la somme des tous les facteurs de risques évoqués ci-dessus qui conduit au cancer prostatique [1].

    Ce que vous pouvez faire maintenant

    Alors vous savez ce qu'il faut faire. Lisez et relisez cette lettre, faites la passez à vos amis – et même à leurs femmes ou compagnes – et n'oubliez pas votre médecin homme. Lui aussi a besoin de faire le test pour connaître ses propres facteurs de risques. Il ne veut pas d'un cancer prostatique d'autant plus qu'il connaît bien les conséquences urinaires et plus encore sexuelles des traitements. Nous les évoquerons dans une prochaine lettre.

    Mais je vous encourage aussi à aller plus loin maintenant : pour déterminer précisément vos risques de cancer de la prostate, nous avons mis au point un test fiable, gratuit et rapide. Il vous suffit d'aller sur mon blog www.professeur-joyeux.com à la rubrique Cancer-Risks pour, en quelques minutes, savoir où vous en êtes vous-même. Vous remplissez le questionnaire en moins de 10 minutes. En conclusion, vous recevez immédiatement votre risque sur une échelle colorée du vert au rouge, et des conseils pour réduire vos risques sans tarder.

    Bien à vous,

     

    Professeur Henri Joyeux

     

     

    PS : vous pouvez aussi voir notre livre « Cancer de la Prostate – Enrayer l'Epidémie et les récidives », éditions du ROCHER, 2012 –Pr Henri Joyeux et Dr HM Hay.

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • vivreaujourdhui.com

    LE VERRE D'EAU

     
     
    12 Février 2015
     
     

    Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. 1 Jean 1.9

    C’était lors de la guerre civile nord-américaine. Un officier, à cheval, devait porter une dépêche à l’état-major de son armée. La route avait épuisé notre coursier. Il lui fallait absolument boire. Ayant repéré une source déjà entourée d’un groupe de soldats, l’officier demanda à l’un d’eux de remplir sa gourde. Un refus méprisant fut sa réponse.

    Deux ans durant l’officier rumina sa vengeance.

    Blessé au cours des combats, il fut admis dans un hôpital de campagne. Le comportement exemplaire de soldats croyants l’interpella. Alors, petit à petit son désir de vengeance s’estompa. Durant sa convalescence, il se proposa d’aider à servir les blessés. Un jour l’un d’eux se mit à crier : « À boire, pour l’amour de Dieu ! » Notre officier, à son grand étonnement, reconnut le soldat qui avait refusé de remplir sa gourde. Sa réaction première fut d’ignorer cet appel. Mais se souvenant d’une parole de sa mère – ou était-ce le Saint-Esprit qui lui soufflait : « C’est le jour où tu peux rendre le bien pour le mal » – il finit par s’exécuter. Il n’a jamais oublié le sourire reconnaissant du malade. Le blessé lui dit à voix basse :

    – Vous rappelez-vous du jour où vous m’aviez demandé à boire ?

    – Oui, bien sûr, mais c’est du passé, sans signification pour le présent.

    – Pas pour moi, dit-il. Durant deux ans j’ai souhaité vous rencontrer pour vous supplier de me pardonner.

    C’est ce qu’il fit sur le champ.

    Charles Rick

     

    LE VERRE D'EAU

    Évangile selon Matthieu 10. 40-42 : "40 « Si quelqu’un vous reçoit, c’est moi qu’il reçoit. Et la personne qui me reçoit, reçoit aussi celui qui m’a envoyé. 41 Si quelqu’un reçoit un prophète parce que c’est un prophète, il aura la récompense qu’on donne à un prophète. Si quelqu’un reçoit une personne fidèle à Dieu parce qu’elle est fidèle, il aura la récompense qu’on donne à une personne fidèle. Je vous le dis, c’est la vérité : 42 si quelqu’un donne à boire un verre d’eau fraîche à l’un de ces petits parce que c’est mon disciple, il aura sûrement sa récompense. »

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • POLYPHÉNOLS DE L'HUILE D'OLIVE, UN TRÉSOR POUR LA SANTÉ

     

     

    POLYPHÉNOLS DE L'HUILE D'OLIVE, UN TRÉSOR POUR LA SANTÉ

     

    Remarque : Cette lettre fait suite à une première, consacrée à l'huile d'olive, et disponible ici.. Je vous conseille de lire la première partie pour être sûr de bien comprendre la seconde partie ci-dessous.

    L'huile d'olive est réellement bénéfique pour la santé. Elle intervient dans un grand nombre de pathologies.

    Les polyphénols contre le vieillissement, l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires et l’hypercholestérolémie

    Les mitochondries sont comparées aux poumons d’une cellule. Elles produisent de l’énergie en convertissant les éléments nutritifs qui lui sont apportés en ATP (Adénosine Tri Phosphate) qui permet le fonctionnement normal et l’entretien de la cellule. La perte de la fonction des mitochondries est synonyme de vieillissement cellulaire. Pour mon collègue le Pr Benlemlih, « le vieillissement est associé à une biogénèse mitochondriale réduite et à une accumulation de dommages mitochondriaux. »

    Fort heureusement l’Hydroxytyrosol, un antioxydant de l'huile d'olive, augmente la formation des mitochondries. Il améliore la fonction mitochondriale en activant les complexes de la chaîne respiratoire dans la cellule. Il devient ainsi un agent de prévention du vieillissement et des maladies liées à l’âge.

    Chez les rats traités avec cet antioxydant, on induit l’expression de protéines liées à la longévité des cellules cardiaques [1] [2].

    Un autre antioxydant de l'huile d'olive, l'oléocanthal, a un effet fortement anti-inflammatoire, protecteur des maladies cardiovasculaires, et même anti-Alzheimer, en réduisant les plaques bêta-amyloïdes du cerveau (selon des chercheurs de l’université de Louisiane).

    En effet, en 2011, Daccache et ses collègues [3] ont montré que « l’oleuropéine et ses dérivés hydroxytyrosol, oléopentandial, étaient capables d’inhiber l’agrégation des protéines Tau in vitro. » Cette agrégation des protéines Tau constitue l’étape clé en cause dans le développement de l’Alzheimer et d’autres maladies neurodégéneratives.

    Les mêmes auteurs ont signalé que ces composés peuvent être liés à la réduction du risque de la maladie d’Alzheimer ou des démences. L’alimentation méditerranéenne, caractérisée par la forte consommation d’huile d’olive, peut fournir une base chimique pour le développement des inhibiteurs de l'agrégation de protéines Tau.

    Au niveau vasculaire, les polyphénols réduisent la présence des molécules d’adhérence cellulaire aux lipoprotéines athérogènes (LDL et petites VLDL [4]), diminuent l’agrégation des plaquettes à l’origine de caillots [5] et réduisent les réactions inflammatoires (diminution de la protéine C réactive en particulier).

    Le Pr Benlemlih rappelle fort justement dans son livre les travaux de Singh et al., 2007 [6] : l’extrait de feuilles d’olivier contenant 4,5 mg/ml d’oleuropéine comme molécule active, serait capable d’inhiber l’activation des plaquettes isolées des individus sains. Les auteurs suggèrent que les polyphénols d’olive agissent en synergie pour réduire l’activation des plaquettes sanguines, ce qui pourrait être utile pour la prévention et le traitement de l’hyperplaquettose (trop de plaquettes) et d’autres maladies cardiovasculaires pour éviter les thromboses.

    De même, l’extrait de feuilles d’olivier nommé Oleaeuropaea est capable de réduire l’hypertension artérielle de rats rendus hypertendus. Nous avons pu le vérifier en prescrivant des tisanes de feuilles d’olivier séchées (une cuillerée à soupe bien tassée dans un verre d’eau frémissante).

    N’ayez pas peur d’arrêter vos statines : voici comment l'expliquer à votre médecin !

    Contre les taux excessifs de cholestérol, nul besoin des hypocholestérolémiants classiques (statines), responsables de tant d’effets secondaires [7] (sauf si vous avez une hypercholestérolémie familiale).

    En effet, une enzyme régule le taux de cholestérol dans le sang : c'est l’HMG-CoA réductase. Les polyphénols de l’huile d’olive inhibent cette enzyme et jouent ainsi un rôle important pour prévenir les maladies liées aux excès de cholestérol. Les chercheurs n’ont pas encore défini la dose de polyphénols nécessaire [8].

    Ainsi les composés phénoliques du régime méditerranéen (riche en huile d'olive) empêchent les événements biochimiques mis en cause dans la maladie athérogène, notamment l’oxydation des LDL [9]. D’où le lien fort et reconnu entre l’alimentation méditerranéenne et la prévention de la maladie coronarienne.

    Evidemment l’arrêt des statines n’a de sens que dans la mesure où vous changez vos habitudes alimentaires, coaché s’il le faut pas un ou une spécialiste, indépendant des lobbies pharmaceutiques ou des produits laitiers.

    Les polyphénols pour protéger des infections – y compris chez les séropositifs du Sida, très sensibles aux moindres infections

    Contre les infections opportunistes chez les patients atteints ou non du Sida, l’hydroxytyrosol(présent dans l'huile d'olive) a démontré une activité antibactérienne dans les infections intestinales et respiratoires.

    L’oleuropéine et ses dérivés (présents dans l'huile d'olive) empêchent ou retardent la croissance d’un large spectre de bactéries et de champignons, y compris ceux pathogènes pour l’homme.

    Dans ce cadre, Medina et al. [10] (2006) ont montré le pouvoir bactéricide de l’huile d’olive contre les bactéries nuisibles de la flore intestinale (Clostridium perfringens et Escherichia coli) par rapport à d’autres huiles végétales (tournesol, colza, soja, maïs…).

    Ces auteurs ont rapporté aussi que les bactéries pathogènes d'origine alimentaire (Listeria monocytogenes, Staphylococcus aureus, Salmonella enterica, Yersinia sp., Shigella sonnei) ne survivaient pas après une heure d’incubation dans l’huile d'olive.

    Oléocanthal et oléopentandial, hydroxytyrosol et tyrosol, sont les composés phénoliques donnant à l’huile d’olive son effet antibactérien. Dans une étude similaire [11], l’activité antibactérienne de l’oleuropéine et de ses dérivés hydroxytyrosol et tyrosol a été comparée à celle de deux désinfectants commerciaux (pour les spécialistes : glutaraldéhyde et ortho-phtalaldéhyde).

    Les résultats ont montré que l’activité antibactérienne des composés phénoliques d'olive était supérieure à celle exercée par plusieurs polyphénols d’origine alimentaire (catéchine, épicatéchine, eugénol, thymol, carvacrol…).

    Étonnamment, ces agents antimicrobiens naturels ont été aussi actifs que les biocides synthétiques utilisés comme témoins contre Pseudomonas fluorescens (bactérie qui contamine nos fromages),Staphylococcus aureus, Enterococcusfaecalis (bactérie des environnements hospitaliers, de haute résistance naturelle aux antibiotiques), et Escherichia coli.

    Les polyphénols pour stimuler l’immunité : le Sida et les cancers

    * Contre le virus du Sida

    Oleuropéine et Hydroxytyrosol inhibent in vitro les transmissions du VIH-1 d’une cellule à l’autre ce qui ralentit considérablement la multiplication virale.

    Ils pourraient être utiles associés aux nombreux médicaments du HAART (Traitement Antirétroviral Hautement Actif) afin de maintenir un meilleur statut immunitaire. Nul doute, qu’à toutes les personnes atteintes ou susceptibles de l’être par le virus du sida, on peut prescrire l’huile d’olive fortement concentrée en polyphénols.

    La dose la plus élevée doit être choisie à raison de 6 gélules, 2 par 2, matin, midi et soir d’Olivie Riche/Force.

    * Contre les cancers

    De larges études épidémiologiques ont montré que les personnes qui ont des habitudes alimentaires méditerranéennes font moins de cancers (côlon-rectum, corps de l’utérus, prostate, sein…) que celles qui suivent les conseils diététiques des publicités à la télé, destinées à stimuler les consommateurs dans leurs achats plus que dans leur santé.

    L’avantage est lié à la consommation de végétaux (fruits, légumes, légumineuses, poissons et fruits de mer et au verre de vin rouge, mais il y a en plus l’huile d’olive…), qui dépasse nettement les produits d’origine animale (viandes rouges, charcuterie, produits laitiers…).

    Evidemment les chercheurs ont essayé de voir l’impact des produits spécifiques à la terre méditerranéenne. Après le vin rouge qui a permis de définir le French Paradox, ils ont recherché les effets de l’huile d’olive contre les cancers.

    Les études ont d’abord été orientées chez le petit animal tel que le rat blanc dit ”Wistar” et en utilisant des cultures de cellules humaines cancéreuses de colon, de leucémie ou de cancer du sein (MCF-7). Ainsi l’Hydroxytyrosol d’olive a récemment reçu une attention particulière en raison de ses activités antioxydantes, antiprolifératives, pro-apoptotiques (provoquant la mort spontanée des cellules cancéreuses) et anti-inflammatoires, qui peuvent en particulier lutter contre toutes les aspects du cancer [12].

    Les spécialistes, par les résultats des études expérimentales, suggèrent qu’en plus des leurs effets antioxydants et anti-inflammatoires, l’hydroxytyrosol et les autres polyphénols d’olive exercent des effets anticancéreux par l'activation des voies de signalisation moléculaire, conduisant à l’induction de la mort ou à l’arrêt de la croissance de plusieurs lignées de cellules tumorales in vitro [13].

    Ainsi un régime alimentaire contenant 15% d’huile d’olive, par rapport à l’apport alimentaire journalier normal, réduirait nettement les lésions précancéreuses du sein et du colon chez le rat [14] [15]. La même quantité d’huile de Soja, de Maïs ou de Palme n’a pas le même effet protecteur. Même conclusion avec l’huile de Carthame dans des conditions expérimentales similaires [16].

    In vitro, on observe avec l’Oleuropéine et l’Hydroxytyrosol un effet antiprolifératif par apoptose (mort des cellules cancéreuses) plus précoce, et une réduction de la formation des produits de l’oxydation responsables en partie de la cancérogénèse.

    Une étude épidémiologique grecque chez 14 807 femmes [17] a aussi permis d’observer une réduction des risques de cancer du sein chez les femmes fortes consommatrices des aliments de la Méditerranée.

    Avec un bémol cependant : les auteurs remarquent un biais important, à savoir la plus faible consommation d’hormones (pilule et traitements substitutifs de la ménopause) dans ce pays.


    Les polyphénols contre les maladies auto-immunes : diabète, obésité, des rhumatismes à l’Alzheimer et maladies de la peau

    L’oleuropéine s’est avérée être un antioxydant efficace doté de propriétés anti-inflammatoires.

    Dans les cas de diabète, des études expérimentales utilisant des polyphénols à forte dose (20 mg/kg/jour) pendant 2 mois chez des rats diabétiques, ont montré une diminution de la glycémie de 55 % [18].

    L’enquête menée sur 20 343 sujets dans la cohorte de l’EPIC (Prospective Européenne sur les relations cancer et nutrition) a démontré que se nourrir selon les habitudes méditerranéennes est inversement proportionnel à l’incidence de l’hypertension artérielle[19] et de ses conséquences.

    Par comparaison, le régime de la modernité qui associe les acides gras des viandes rouges, le beurre, les 3 à 4 produits laitiers par jour et le pain hyper concentré en mauvais gluten, favorise les maladies de civilisation.

    Nous sommes à un tournant pour notre Santé et notre Economie. Nous devons choisir : manger moins et mieux et notre portefeuille ne s’en portera que mieux. N’oubliez pas que les plats industriels les moins chers, préparés ”discount”, mauvais pour notre santé, reviennent plus chers que les fruits et légumes pour une famille.

    En plus des atteintes cardiovasculaires très coûteuses en terme de santé – infarctus et artérite , il y a de plus en plus de maladies rhumatologiques dites de longue durée (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante…).

    Chez 90 patients, 27 atteints de polyarthrite rhumatoïde, randomisés (tirés au sort de manière aléatoire) en consommant ou non un traitement par à 6 mg d’Hydroxytyrosol par jour pendant 8 semaines soit 2 grandes cuillères d’Olivie plus 30X ou – avant chaque repas – 4 gélules de 500mg chacune d’OlivieForce ou OlivieRiche par jour. Cela correspondait à une dose quotidienne de 2,0 g d’extrait d’olivier Olivie Riche/Olivie Force. Le groupe témoin a reçu les mêmes capsules mais remplies uniquement de maltodextrine.

    Les résultats de cette première étude clinique randomisée sont statistiquement significatifs [20] tant au niveau des signes cliniques que des marqueurs de l’inflammation.


    Face au syndrome hypermétabolique, on a pu suivre 38 patients avec l’Hydroxytyrosol pendant 6 mois soit 2 cuillères d’Olivie plus 30X ou 3 capsules d’Olivie force par jour pendant 6 mois.

    Les maladies de la peau telles lupus, sclérodermie, psoriasis, sont liées à des dysfonctionnements immunologiques menant à une inflammation chronique. On peut donc envisager l’utilisation des bio-extraits d'olive riches en polyphénols puissants (Hydroxytyrosol et Oléopentandial) pour soulager les symptômes de ces maladies.

    Vers le « Mediterranean parodox » : vin, huile d’olive et froment

    En plus de toutes les vertus santé ci-dessus présentées, l'huile d'olive peut être appliquée sur la peau au niveau des zones psoriasiques (d’une moitié du corps afin de comparer avec l’autre coté) et en plus consommée à raison d’une cuillerée à soupe matin et soir dans les salades.

    Si vous n'aimez pas l'huile d'olive, prenez trois gélules d'huile d'olive matin, midi, et soir pendant plusieurs mois. Ma préférence va pour Olivie force et Olivie riche [21].

    Dans les autres maladies auto-immunes qui sont les trop fréquentes maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques et sclérose latérale amyotrophique…), il faut essayer le régime méditerranéen.

    Les traitements conventionnels pour les maladies auto-immunes sont inefficaces, lourds, coûteux, et provoquent de nombreux effets secondaires. Par comparaison, le régime méditerranéen n'est pas risqué, il ne coûte presque rien, et vous pouvez commencer immédiatement.

    Dans les pays méditerranéens, on associe naturellement l’huile d’olive à tous les repas. En combinant les antioxydants d'huile d'olive et ceux du vin (French Paradox) au quotidien, on obtient le « Mediterranean paradox » [22] – le paradoxe méditerranéen. Une alimentation malsaine en apparence (graisse et alcool) qui vous garde en bonne santé.

    Le mariage vin à dose modérée et huile d’olive peut être reconnu comme patrimoine culturel de l’humanité au service de la santé.

    Nous y ajouterons le pain fabriqué avec les semences de froment ancien, le meilleur pour la santé, qui fera l’objet du livre Le Pain et le chirurgien que je publie prochainement avec le boulanger de Cucugnan.

    Toujours à votre service, pour votre santé,

     

    Professeur Henri Joyeux

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • medisite.fr

    STOP À LA MAUVAISE HALEINE !

     

    Elle est souvent désagréable le matin ou après un café… et parfois toute la journée. La mauvaise haleine peut être un véritable handicap. Les solutions pour en venir à bout !

     

    Lavez-vous la langue !

    Il ne suffit pas de se laver les dents. Il faut aussi se laver la langue ! Pourquoi ? Parce que la salive, qui joue un rôle de "nettoyeur" (en régulant le pH dans la bouche et en évitant les attaques acides de l’alimentation sur nos dents et la prolifération des bactéries…) est moins abondante la nuit ou en cas de sécheresse buccale. D’où l’apparition d’un enduit sur la langue, formés de composés volatils… fétides. Comment se laver la langue ? Prendre son petit déjeuner suffit parfois pour que tout rentre en ordre. Mais pas toujours. Matin et soir, après vous être lavé les dents, massez la langue avec du dentifrice à la chlorhexidine, puis brossez-la avec une brosse à dents ou un gratte-langue, de l’arrière vers l’avant. Conseil :Buvez deux verres d’eau avant de vous coucher.

     

    Mauvaise haleine : et si c’était un symptôme ?

    Vous avez une bonne hygiène dentaire, des dents et des gencives saines, mais malgré tout votre mauvaise haleine persiste ? La cause est peut-être ailleurs. Infections buccales (candidose), ORL (angine, rhinite…) ou pulmonaires, troubles digestifs (reflux gastro-oesophagien, hyperacidité…), mais aussi stress, diabète ou insuffisance rénale peuvent provoquer une halitose (mauvaise haleine). Que faire ? Consultez un médecin. Le traitement de la maladie vous débarrassera de votre mauvaise haleine. Conseil : Si vous avez des coulées permanentes dans l’arrière-gorge, consultez un ORL. Vous souffrez peut-être d’une rhinite allergique, dont les écoulements sont une excellente nourriture pour les bactéries responsables de l’halitose !

     

    Méfiez-vous de vos médicaments !

    Plus de 400 médicaments ont un effet direct sur la mauvaise haleine parce qu’ils entraînent un assèchement de la bouche, modifient le flux salivaire et agissent sur la flore buccale. Au rang des victimes : les personnes sous "longs" traitements, les asthmatiques et allergiques, les patients sous tranquillisants, neuroleptiques, somnifères, antidépresseurs ou traités pour hypertension. Que faire ? L’halitose disparaît après arrêt du traitement médicamenteux. Toutefois, s’il s’agit d’un traitement long, on peut prendre des mesures alimentaires : moins de viande et de laitages, pas de poissons d’eau de mer, de jaune d’œuf ni d’abats. Buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour et faites-vous surveiller régulièrement par votre dentiste.

     

    Evitez les régimes hyperprotéinés

    Envie de perdre quelques kilos et rapidement si possible ? Le régime hyperprotéiné est très apprécié, mais il entraîne souvent une halitose (mauvaise haleine). Comme il n’y a aucun apport en sucres, ni en matières grasses, l’organisme doit faire face à l’hypoglycémie. Il puise alors "son carburant" dans ses réserves de graisses. Celles-ci, transformées en énergie sans que l’insuline soit nécessaire, produisent des déchets, responsables d’une odeur d’acétone.Que faire ? Buvez jusqu’à 2 litres d’eau par jour pour évacuer les déchets métaboliques. La mauvaise haleine disparaît si vous vous alimentez normalement sur au moins un repas par jour. A savoir : Sauter un repas ou jeûner peut aussi provoquer l’"haleine de la faim".

     

    Limitez l’alcool

    L’alcool a un effet asséchant sur les muqueuses (notamment buccales), et entraîne la prolifération des bactéries responsables de la mauvaise haleine. Que faire ?Réduisez votre consommation à deux verres de vin maximum par jour. Pensez également à réduire votre consommation de cigarettes. Le tabac déséquilibre la flore buccale et obstrue les glandes salivaires. Un fumeur a un risque de parodontite (maladie des gencives) 4 fois plus élevé qu’un non-fumeur, et a également plus de risque d’avoir des caries. Conseil : N’abusez pas des bains de bouche antibactériens, qui contiennent souvent de l’alcool.

     

    Buvez du thé vert

    Les feuilles de thé contiennent des antioxydants naturels, les polyphénols, qui combattent les bactéries impliquées dans la mauvaise haleine. En boire au moins une fois par jour peut également avoir un rôle dans la prévention des caries, grâce à la présence de fluor (0,1 mg par tasse de thé), qui renforce l’émail dentaire.Comment préparer le thé vert ? Pour profiter de ses bienfaits, la température de l’eau ne doit pas dépasser 80 °C. Et plus vous laisserez infuser, plus il s’enrichira en antioxydants ! Quand boire du thé vert ? Consommez du thé vert à toute heure ! Il protège nos cellules des radicaux libres, principaux responsables du vieillissement et du développement de maladies chroniques.

     

    Pensez au persil frais

    Comme la banane, le kiwi, le basilic et les épinards, le persil frais rafraîchit l’haleine. Ses composés phénoliques, des principes actifs, permettent de neutraliser les composés volatils sulfurés formés dans la cavité buccale et dans l’intestin, en cause dans la mauvaise haleine. Comment consommer le persil frais ? Mâcher un brin de persil frais est très efficace, notamment après avoir mangé de l’ail ou de l’oignon. Vous pouvez également faire infuser quelques tiges de persil finement hachées avec un clou de girofle dans 2 verres d’eau bouillante. Laissez refroidir, filtrez et utilisez cette préparation en bain de bouche. Conseil :Pensez aux pastilles "Alibi®", à base d’extrait de persil et de thé vert, qui assainissent l’haleine.

     

    Les chewing-gums sont-ils efficaces ?

    Les chewing-gums sans sucre au xylitol peuvent aider à rafraîchir et à garder une haleine fraîche, notamment parce qu’ils font saliver plus. De plus, le xylitol qu’ils contiennent est un édulcorant qui ne peut pas être fermenté par les bactéries présentes dans la bouche. Il peut même inhiber leur prolifération. Conseils pour bien mâcher les chewing-gums : Mastiquer trois minutes (pas plus) augmente la salivation et accélère d’environ 50 % la vitesse d’élimination du sucre à la surface des dents. Si la mastication est prolongée, l’effet peut en revanche s’inverser avec des maux d’estomac (sécrétion en excès de sucs gastriques). Attention : Au bout de quelques mois de consommation de xylitol, des bactéries résistantes peuvent apparaître.

     

    Soignez vos caries et brossez-vous les dents

    Faut-il le rappeler ? Carie négligée, prothèse mal adaptée, gencive qui saigne… tout cela favorise l’halitose ou mauvaise haleine dentaire. Les bactéries qui s’accumulent dans la cavité buccale produisent alors des composés soufrés nauséabonds. Comment prendre soin de ses dents ? Consultez votre dentiste une fois par an. Lavez-vous les dents au moins deux fois par jour, en insistant sur le brossage du soir. Renouvelez votre brosse à dents tous les 3 mois, utilisez du fil dentaire et des brossettes. Privilégiez une brosse médium à petite tête, qui accède plus facilement aux espaces interdentaires. Conseil : Brossez toujours de la gencive vers la dent, sans remonter vers la gencive. Massez aussi l’intérieur des joues.

     

    Florence Massin, journaliste santé

     

     

     

    Sources

    - Association Charmer pour la lutte contre l’halitose - Les secrets de santé du thé, Dr Marvin Edéas, Alpen Editions, 2005. - Association dentaire française Remerciements au Dr Blanche Rosenblum Beer-Gabel, chirurgien-dentiste, membre du comité scientifique de l’association Charmer

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • passeportsante.net

    L'HALITOSE (MAUVAISE HALEINE)

     
    halitose_pm
     

     

    L’halitose ou la mauvaise haleine est le fait d’avoir une haleine dont l’odeur est incommodante. Le plus souvent, ce sont les bactéries présentes sur la langue ou les dents qui produisent ces odeurs. Bien que l’halitose soit un problème de santé mineur, elle peut cependant représenter une source de stress et un handicap social.

    La plupart des cas de mauvaise haleine proviennent de la bouche elle-même et peuvent être causés par :

    • Certains aliments contenant des huiles qui dégagent une odeur particulière, par exemple l’ail, les oignons ou certaines épices. Ces aliments, une fois digérés, sont transformés en composants potentiellement odorants qui passent dans la circulation sanguine, se rendent dans les poumons où ils sont source de l’haleine odorante jusqu’à ce qu’ils soient éliminés du corps.
    • Une mauvaise hygiène bucco-dentaire : lorsque l’hygiène de la bouche est insuffisante, les particules de nourriture persistant entre les dents, ou entre la gencive et les dents sont colonisées par des bactéries émettant des composés chimiques malodorants à base de soufre. La surface microscopique inégale de la langue peut également abriter des débris alimentaires et des bactéries à l’origine de mauvaises odeurs.
    • Une infection bucco-dentaire : une carie ou une maladie parodontale (infection ou abcès des gencives ou parodontite).
    • Une bouche sèche (xérostomie ou hyposialie). La salive est un rince-bouche naturel. Elle contient des substances antibactériennes éliminant les germes et les particules responsables de la mauvaise haleine. La nuit, la production de salive diminue, ce qui est à l’origine de la mauvaise haleine du matin.
    • La consommation d’alcool, la respiration par la bouche plutôt que par le nez et les désordres des glandes salivaires.
    • Les produits du tabac. Le tabac assèche la bouche et les fumeurs sont également plus à risque de maladies dentaires, ce qui entraîne l’halitose.
    • Les hormones. Pendant l’ovulation et la grossesse, les taux élevés d’hormones augmentent la production de plaque dentaire, qui, colonisée par des bactéries, peut provoquer une haleine nauséabonde.

    L’halitose peut parfois être le symptôme d’un problème de santé plus grave tel que :

    • Des maladies respiratoires. Une infection des sinus ou de la gorge (amygdalite) peut provoquer une abondance de mucus qui occasionne une haleine fétide.
    • Certains cancers ou des problèmes métaboliques peuvent entraîner une mauvaise haleine caractéristique.
    • Le diabète.
    • Un reflux gastro-oesophagien.
    • Une insuffisance rénale ou du foie.
    • Certains médicaments, tels que les antihistaminiques ou les décongestionnants, de même que ceux utilisés pour traiter l’hypertension artérielle, les désordres urinaires ou les problèmes psychiatriques (antidépresseurs, antipsychotiques) peuvent contribuer à la mauvaise haleine en asséchant la bouche.

     

    Symptômes

    • Avoir une haleine dont l’odeur est incommodante.
    • De nombreuses personnes ne savent pas qu’elles ont une mauvaise haleine, puisque les cellules responsables de l’odorat deviennent insensibles au flux constant de mauvaise odeur.

    Personnes à risque

    • Les personnes qui ont une sécheresse buccale chronique.
    • Les personnes âgées (qui ont fréquemment une réduction de salive).

    Facteurs de risque

    • Une mauvaise hygiène bucco-dentaire.
    • Le tabagisme.

     

    Mesures préventives de base

    • Se brosser les dents et la langue au moins deux fois par jour après les repas. Changer de brosse à dents tous les 3 ou 4 mois.
    • Utiliser de la soie dentaire une fois par jour pour retirer les aliments coincés entre les dents, ou une brossette interdentaire pour les personnes dont les dents sont plus écartées.
    • Nettoyer les prothèses dentaires régulièrement.
    • Boire suffisamment d’eau pour assurer l’hydratation de la bouche. Sucer des bonbons ou mâcher de la gomme (idéalement sans sucre) en cas de bouche sèche.
    • Consommer des fibres (fruits et légumes).
    • Diminuer la consommation d’alcool ou de café.
    • Consulter un dentiste régulièrement, au moins une fois par an pour des soins éventuels et pour un détartrage régulier.

     

    Lorsque l’halitose est causée par le développement de bactéries dans la plaque dentaire sur les dents :

    • Utiliser un rince-bouche contenant du chlorure de cétylpyridinium ou de la chlorhexidine, des antiseptiques qui éliminent la présence de bactéries. Les bains de bouche à base de chlorhexidine peuvent cependant entraîner une coloration temporaire des dents et de la langue. Certains rince-bouches contenant du dioxyde de chlore ou du zinc (Listerine®), peuvent aussi être efficaces2.
    • Se brosser les dents avec un dentifrice contenant un agent anti-bactérien.

    Notons qu’il ne sert à rien de désinfecter la bouche si les débris alimentaires et la plaque dentaire, milieu de développement des bactéries ne sont pas régulièrement éliminés. Il est donc indispensable d’éliminer la plaque dentaire par un brossage régulier et le tartre (plaque dentaire calcifiée) lors de détartrages réguliers chez le dentiste. Les bactéries colonisent la plaque dentaire si elle n’est pas éliminée après chaque repas.

    En cas d’infection des gencives :

    • Un rendez-vous chez un dentiste est parfois nécessaire afin de soigner la pathologie à l’origine de la présence de bactéries malodorantes causant l’infection.

    En cas de bouche sèche chronique (xérostomie) :

    • Un dentiste ou un médecin peut prescrire une préparation de salive artificielle ou un médicament oral qui stimule le flux de salive (Sulfarlem S 25®, Bisolvon®, ou Salagen®).

    Attention, les nombreux produits sur le marché promettant une bouche fraîche, tels que les bonbons, gommes à mâcher ou rince-bouches, n’aident que temporairement à contrôler l’haleine. Ils camouflent simplement les mauvaises odeurs sans traiter la source du problème. Nombre de ces produits contiennent du sucre et de l’alcool pouvant aggraver certaines affections buccales.

     

     

    Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dre Catherine Solano, médecin généraliste, vous donne son avis sur l’halitose :

    La mauvaise haleine est souvent due à une insuffisance d’hygiène buccodentaire. Il ne faudrait pas prendre cette affirmation comme une condamnation ou un jugement négatif. Certaines personnes dont les dents sont très rapprochées, se chevauchant, ou dont la salive est peu efficace, ont besoin d’une hygiène buccodentaire extrêmement stricte, bien plus stricte que d’autres. Ainsi, le problème de l’halitose est injuste, certaines bouches se défendant moins bien contre les bactéries, certaines salives étant moins efficaces contre la plaque dentaire. Plutôt que de se dire « je ne suis pas sérieux dans mon hygiène », il vaut mieux ne pas se culpabiliser et penser : « ma bouche a besoin de plus de soins que d’autres ».

    D’autre part, l’halitose est parfois un problème uniquement psychologique, certaines personnes faisant une fixation sur leur haleine, imaginant qu’elle est fétide alors qu’il n’en est rien. On parle alors d’halitophobie. Les dentistes et les médecins, tout comme l’entourage ont alors souvent du mal à persuader cette personne qu’elle n’a aucun problème. 

    Dr Catherine Solano

     


    En traitement

    Efficacité probable Thym. L'ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy) reconnaît que le thym aurait une utilité pour le traitement de l’inflammation des muqueuses de la bouche et des gencives (stomatite) et de la mauvaise haleine chronique (halitose).

    Posologie : Rince-bouche ou gargarisme. Infuser 5 g de plante séchée dans 100 ml d'eau bouillante, durant 10 minutes. Se rincer la bouche ou se gargariser avec la préparation filtrée et refroidie 2 à 3 fois par jour. On peut aussi diluer quelques gouttes d’extrait liquide dans de l’eau.

    Efficacité probable Persil. Le persil frais diminuerait la persistance de la mauvaise haleine en capturant certains composés sulfurés formés dans la bouche et dans l’intestin, particulièrement à la suite de l’ingestion d’ail ou de ses dérivés1. Certains principes actifs du persil, tels des composés phénoliques, pourraient jouer un rôle dans les réactions observées.

    Yogourt : Lire notre nouvelle sur les bactéries lactiques du yogourt contribuant à combattre la mauvaise haleine

     

    Pour en savoir plus au sujet de l’halitose, Passeportsanté.net vous propose une sélection d’associations et de sites gouvernementaux traitant du sujet de la mauvaise haleine. Vous pourrez ainsi y trouver des renseignements supplémentaires et contacter des communautés ou desgroupes d’entraide vous permettant d’en apprendre davantage sur la maladie.

     

    Canada

    Ordre des dentistes du Québec
    Informations sur les soins préventifs et les maladies buccodentaires.
    www.odq.qc.ca

    Santé Canada.
    Santé buccodentaire.
    www.hc-sc.gc.ca

    France

    Association PRÉVENIR OU GUÉRIR
    Association située à Paris qui fait de la prévention et de l'information sur les problèmes de santé publique dans les domaines dentaires, médicaux et para médicaux.
    www.haleine-fraiche.com

     

    Recherche et rédaction : Emmanuelle Bergeron

    Révision : Dr Catherine Solano

    Fiche créée : juin 2012

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Q & A Library. Help for Halitosis?, DrWeil.com. [Consulté le 12 mai 2012]. www.drweil.com
    Association médicale canadienne (Ed). Fermez votre bouche à l’halitose. Santé canadienne. Été 2011. [Consulté le 12 mai 2012]. www.canadian-health.ca
    Centre Français d'Evidence Based Dentistry. Bains de bouche pour le traitement de l’halitose. http://cfebd.ups-tlse.frColumbia University College of Dental Medicine. Simple Steps to better Dental Health. Conditions. Bad Breath (Halitosis). [Consulté le 12 mai 2012]. www.simplestepsdental.com
    Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Diseases & Conditions – Bad Breath, MayoClinic.com. [Consulté le 12 mai 2012]. www.mayoclinic.com
    National Library of Medicine (Ed). Medline Plus Health Information, Health topics – Breath odor, Medline plus. [Consulté le 12 mai 2012]. www.nlm.nih.gov
    National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 12 mai 2012]. www.ncbi.nlm.nih.gov
    Natural Standard (Ed). Foods, Herbs & Supplements - Thyme, Nature Medicine Quality Standards. [Consulté le 12 mai 2012]. www.naturalstandard.com
    Ordre des hygiénistes dentaires du Québec. Problèmes buccodentaires. Halitose (mauvaise haleine). [Consulté le 12 mai 2012]. www.ohdq.com

    Notes

    1. Negishi O, Negishi Y, Ozawa T. Effects of food materials on removal of Allium-specific volatile sulfur compounds. J Agric Food Chem. 2002;50:3856-3861.

    2. Fedorowicz Z, Aljufairi H, et al. Mouthrinses for the treatment of halitosis. Cochrane Database of Systematic Reviews 2008, Issue 4. Art. No.: CD006701.

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • vivreaujourdhui.com

    DIVINE PROTECTION

     
     
    11 Février 2015
     
     

    Dieu est un secours toujours offert lorsque survient la détresse. Psaume 46.2

    Par une nuit de tempête, sur une ligne ferroviaire aux États-Unis, le mécanicien aux commandes de la locomotive et le chauffeur devisaient tout en accomplissant leurs tâches.

    Alors que le train filait à bonne allure, le mécanicien entrevit, à la lueur de ses lampes, une silhouette de femme dansant devant le train et élevant ses bras de façon menaçante. Le mécanicien, glacé d’effroi, se frotta les yeux pour dissiper l’illusion dont il pensait être victime.

    Subitement la silhouette disparut, mais la voilà à nouveau. Plusieurs fois elle réapparut, puis plus rien. S’agissait-il d’un fantôme ? Le mécanicien décida rapidement de stopper le train. Les deux hommes descendirent sur la voie, avancèrent dans la nuit et, ô surprise, virent un talus béant devant eux. Les pluies diluviennes ayant grossi le cours d’eau, le pont avait été emporté. Pas de doute, tous les voyageurs auraient connu une mort affreuse. Or voilà qu’à nouveau la femme en noir dansait au-dessus du ravin en élevant ses bras.

    L’explication ? Une mite s’était introduite dans la lampe de la locomotive ; les battements d’ailes de l’insecte effrayé étaient la cause des mouvements de bras du « fantôme ». Enfermé dans la lampe, son vol en tous sens expliquait les apparitions furtives de la silhouette.

    Voilà comment Dieu, qui n’est pas à court de moyens, a préservé toutes ces personnes d’une mort certaine.

    Charles Rick

     

    DIVINE PROTECTION

     

    Livre du prophète Ésaïe 41. 8-10 : "« Mais toi, Israël, tu es mon serviteur, Jacob, tu es le peuple que j’ai choisi, tu es né de mon ami Abraham. Je suis allé te chercher jusqu’au bout du monde, je t’ai appelé depuis les régions les plus éloignées. Je t’ai dit : “Mon serviteur, c’est toi, je t’ai choisi, je ne t’ai pas repoussé.” 10 N’aie pas peur, je suis avec toi. Ne regarde pas autour de toi avec inquiétude. Oui, ton Dieu, c’est moi. Je te rends fort, je viens à ton secours et je te protège avec ma main puissante et victorieuse."

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • passeportsante.net

    LES VRAIS BOUCLIERS CONTRE LE CANCER

     

    On sait aujourd'hui à quel point l’environnement est crucial dans le développement du cancer. Mais s’il existe des facteurs aggravants comme le tabac ou l’alcool, on oublie souvent qu’on dispose de plusieurs boucliers pour diminuer le risque… Découvrez-les.

    Comprendre les différentes phases du cancer

    Comprendre les différentes phases du cancer

    Au-delà de l’évitement de certaines conduites à risque comme le tabagisme ou l’exposition fréquente au soleil, quels sont les moyens à notre disposition pour empêcher la survenue d’un cancer ou faciliter son éradication ? Pour le savoir, il faut d’abord se plonger dans le scénario de formation d’une tumeur cancéreuse. Celui-ci est classiquement divisé en 4 étapes : l’initiation, la promotion, l’invasion et la colonisation.

    La première phase : l'initiation

    Nous voici plongés au cœur de la cellule, dans le noyau, où se trouvent toutes les informations nécessaires au fonctionnement de l’organisme sous forme de rubans d’ADN. C’est ici que sont notamment gérées les informations permettant aux cellules de se multiplier. La moindre égratignure sur la peau entraîne ainsi l’activation d’un programme de copie, par l’intermédiaire de messagers : des cellules se multiplient pour combler la brèche dans la peau. Une fois fermée, de nouveaux messages accourent dans la salle de contrôle pour faire cesser les duplications.

    Hélas, les nombreux messagers de l’organisme ne sont pas les seuls à pouvoir s’infiltrer dans ces salles et modifier les programmes. D’autres agents endommagent quotidiennement les rubans d’ADN plusieurs milliers de fois par jour. Ils viennent tant de l’extérieur (les rayons du soleil, les polluants contenus dans l’air, l’eau ou les aliments, les médicaments) que de l’intérieur (les radicaux libres, les globules blancs mis en alerte) et se comportent en véritable agresseurs tout au long de la vie.

    Bien sûr, l’évolution a prévu de nombreux programmes de défense pour éliminer ces agresseurs toxiques ainsi que des programmes de réparation. Malheureusement, les premiers sont fatalement débordés par le nombre sidérant des assaillants. La simple combustion des calories entraîne un mitraillage de près de 10 000 impacts par jour sur les rubans d’ADN de chaque cellule. Un paquet de cigarettes par jour en rajoute plus de 4 000. Quant aux réparateurs, qui découpent les parties endommagées et refabriquent des pièces neuves, ils peuvent être mis hors d’usage : les programmes indispensables pour les créer se trouvent aussi sur les rubans ! Le hasard joue un rôle prépondérant à ce niveau puisque les assaillants ne savent pas lire l’ADN : ils frappent à l’aveugle n’importe quel gène. Du coup, plus le temps passe, et plus les risques de voir des réparateurs présenter des défauts, augmentent.

    Par quoi ces attaques peuvent se traduire ?

    Le contrôle de multiplication des cellules n’est plus assuré si le programme en charge de cette mission est endommagé et si les systèmes de réparation sont défaillants. Inévitablement, quelques cellules se mettent alors à proliférer. Sans jamais s’arrêter.

    L’étape de l’initiation ne suffit pas à provoquer le cancer, mais elle en est le maillon central. Or, il existe des boucliers spécifiques à cette première phase.

     

    L'alimentation anti-initiation

    L'alimentation anti-initiation

    Il existe de très nombreuses études sur les effets de l’alimentation et des compléments alimentaires sur la phase d’initiation d’un cancer. La plupart d’entre elles montrent qu’il n’existe pas d’aliment-miracle : c’est la stratégie générale qui compte. Cela signifie qu’il faut faire le plus de bons choix possibles en matière d’alimentation.

    Les anti-polluants anti-carcinogènes

    Ces anti-polluants sont des boucliers de choix pour prévenir l’apparition d’un cancer. Il s’agit essentiellement de fibres, de minéraux et d’autres chélateurs divers. Les fibres sont apportées par une alimentation végétale (fruits, légumes, oléagineux, céréales...). Elles ont la capacité d’accrocher les polluants et de réduire leur contact avec les parois digestives. De plus, elles accélèrent le transit, ce qui diminue le temps de contact des toxiques qui frottent les parois. Le calcium, le magnésium, le sélénium, la vitamine C, la taurine et le glutathion agissent tous en se collant à des polluants, dans le tube digestif comme à l’intérieur des cellules. D’autres agents, comme le sulforaphane contenu dans les crucifères (choux, cresson, navets, radis, rutabaga...), sont capables d’activer des programmes de détoxification.

    Les antioxydants

    C’est bien connu : les antioxydants luttent contre les radicaux libres. Or, ce sont ces radicaux qui sont principalement responsables de l’initiation, qu’ils soient issus de la combustion des calories, de l’activation des globules blancs, du tabac, des polluants ou de l’excès de fer ! L’idéal est donc de foncer sur les antioxydants classiques, à savoir :

    • La vitamine C
    • La vitamine E
    • Les caroténoïdes
    • Le sélénium
    • Les flavonoïdes
    • L’acide alpha-lipoïque

    Tous luttent pour conserver l’intégrité des gènes contenus dans les rubans. D’autres nutriments comme la vitamine B9, la vitamine B12, le magnésium ou le zinc jouent un rôle capital en complément des réparateurs du génome. On comprend alors pourquoi les chercheurs ont démontré que les régimes méditerranéens et Okinawa, caractérisés par une place majeure accordée aux fruits, aux légumes verts, aux poissons et au vin, engendrent moins de cancers ! Et ce n’est pas leurs seuls avantages : en baissant le nombre d’irradiations des rubans d’ADN, ils ralentissent aussi le vieillissement !

    Note : la consommation de fruits et légumes est largement préférable à la prise de vitamines. 

     

    La promotion : deuxième phase du cancer

    La promotion : deuxième phase du cancer

    Retournons au cœur du foyer tumoral naissant. Suite à la phase d’initiation, des cellules tumorales ont fait leur apparition. Lors d’un contrôle d’identité classique, la patrouille immunitaire s’aperçoit que ces cellules ne sont pas comme les autres (leur membrane les trahit). L’alerte est donnée immédiatement : « Des cellules atypiques ont été détectées au niveau du sein droit ! ». Pour guider les forces de sécurité, les patrouilleurs répandent des substances attirantes à leur proximité. L’ordre est donné de les anéantir le plus vite possible. Des protéines (les P53) s’occupent de pousser ces cellules difformes au suicide.

    Malheureusement, ce système n’est pas toujours efficace : il dépend notamment de la fatigue de l’organisme, d’un éventuel manque de micronutriments ou de carences alimentaires. Plus le système est défaillant, et plus les cellules cancéreuses se multiplient, deviennent envahissantes. Leur multiplication reste assez lente mais peut prendre de la vitesse en utilisant de nouveaux acteurs : les promoteurs. Il en existe de nombreux mais les plus connus sont certainement les hormones sexuelles (oestrogènes et testostérone notamment) et les facteurs de croissance. La progestérone ou même l’insuline dans certains cancers sont aussi des promoteurs. Or, on sait que cette dernière hormone est excessivement élevée dans le cas d’un surpoids par exemple.

    Quand les cancers sont minuscules, et donc invisibles, le comportement est très important : il peut offrir à la tumeur un environnement hostile qui les empêche de se développer suffisamment pour devenir détectable ou à l’inverse, un environnement favorable qui leur permet de grossir à vitesse grand V. Il est donc toujours possible de s’armer de boucliers pour les ralentir, voir les bloquer.

     

    Les aliments anti-promoteurs

    Les aliments anti-promoteurs

    Certains aliments bien spécifiques sont des boucliers très intéressants contre la promotion. Un chercheur canadien, Richard Béliveau, travaille justement sur ce lien entre alimentation et cancer. Et d’après lui, pas de doute : nos meilleurs boucliers ne sont pas à la pharmacie mais au marché !

    Parmi eux, on compte notamment le thé vert qui a un effet inhibiteur indéniable de l’absorption du fer. Quel rapport entre le fer et le cancer ? En plus d’être un facteur de stress oxydatif, il favorise le développement de tumeurs déjà existantes. Les cellules cancéreuses l’utilisent comme facteur de croissance pour se multiplier plus rapidement. Or, des millions de gens sont surchargées en fer à travers le monde, principalement à cause d’une consommation de viande inappropriée. Bien sûr, les carences existent (surtout chez les femmes) mais globalement, l’expression « avoir une santé de fer » nourrit l’illusion que le fer est un nutriment qui « rend fort ». Ainsi, la consommation excessive de viandes est un facteur clé de cancer du côlon. D’autres aliments contenant des flavonoïdes ont ces mêmes propriétés anti-promotrices : les légumes bien sûr, les fruits mais aussi les céréales.
    Parmi les fruits, l’un d’entre eux se détache nettement : le jus de grenade. Celui-ci aurait une capacité à pousser les cellules cancéreuses au suicide : on appelle cela l’apoptose. De nombreuses études ont démontré son efficacité mais il semble que les principes actifs isolés dans la grenade ne soient pas aussi efficaces que dans le jus.
    Un autre aliment, plus controversé, mérite d’être cité : le soja. Celui-ci réduirait le risque de promotion tumorale, du fait de sa richesse en phytoestrogènes, des hormones végétales qui rentrent en compétition avec les oestrogènes dont l’action de promotion est bien connue désormais. Sa consommation dans les pays asiatiques expliquerait, en partie, leur faible taux de cancer du sein.
    Enfin, nombre d’épices peuvent s’avérer utiles dans la lutte contre la promotion. Le curcuma serait par exemple capable de bloquer un signal essentiel à la prolifération des cellules tumorales : le NF kappa  B, tout comme le gingembre. Les aliacées (ail, oignon, échalote, fenouil, poireau) auraient, tout comme certaines algues comme le kombu ou le wakamé, la capacité de pousser au suicide des cellules anormales.
    N’oubliez pas que leurs effets ne s’additionnent pas : ils se potentialisent !

    Note : préférez le thé vert japonais en feuilles et non en sachet ou en poudre. Les polyphénols qu’il contient ont une durée de vie de 30 minutes seulement !

     

    L'exercice physique : un bouclier anti-promotion redoutable

    L'exercice physique : un bouclier anti-promotion redoutable

    Il est difficile de comprendre pourquoi de plus en plus de gens abandonnent l’exercice physique, au vue de ses innombrables bienfaits. Ce sont les études qui le disent : plus la pratique sportive est importante (c'est-à-dire longue, régulière et intense), plus on réduit le risque de cancer1. En mai 2005, un article paru dans le JAMA2 sur le lien entre le cancer du sein et l’exercice physique avait fait sensation. Chez 3000 infirmières souffrant d’un cancer du sein et suivies pendant dix ans, le simple fait de marcher durant 3 à 5 heures par semaine a réduit d’environ 50 % leur risque de décéder prématurément comparativement à un groupe de femmes ne faisant pas d’exercice. Comment expliquer ce phénomène ? Outre la diminution de la masse graisseuse, les chercheurs ont avancé des explications liées à la promotion cancéreuse :

    • L’activité physique fait baisser le taux des hormones (œstrogène et testostérone) impliqués notamment dans les cancers du sein, de l’utérus et de la prostate.
    • Elle retarde l’âge de premières règles et allonge les cycles menstruels, diminuant ainsi le nombre total de cycles dans la vie d’une femme.
    • Elle stimule les défenses immunitaires contre les cellules anormales.

     

    Les étapes de l'invasion et de la colonisation

    Les étapes de l'invasion et de la colonisation

    Nous arrivons au troisième épisode du développement du cancer. Des cellules cancéreuses sont apparues et se sont multipliées massivement. Il leur reste du chemin à faire pour devenir particulièrement dangereuses : envahir l’organisme tout entier. Or, quelque soit le tissu dans lequel elles apparaissent, ce dernier est entouré de frontières solides : les muscles sont délimités par des fascias, les organes d’une capsule, les os d’un périoste... Comment peuvent-elles traverser ces frontières a priori rigoureusement hermétiques ? En mutant à nouveau.
    Théoriquement, toutes les cellules possèdent les capacités de toutes les autres cellules puisqu’elles ont le même matériel génétique que la cellule œuf unique à partir de laquelle elles dérivent toutes. Une cellule musculaire est différente d’une cellule immunitaire parce que certains programmes ont été bloqués par des agents spéciaux. Si ces blocages sont forcés (on parle de déméthylation), les cellules peuvent acquérir des capacités interdites comme la synthèse de protéines destructices. C’est cette capacité qui leur permet d’effectuer des raids dans les tissus voisins et menacer d’autres périmètres de l’organisme. Lorsqu’elles sont capables de créer d’autres foyers (on parle de métastases) dans l’organisme, en passant notamment par le sang, c'est l'étape de la colonisation. Le cancer devient alors particulièrement difficile à contrôler et soigner.

    Note : pour qu’un cancer soit détectable, il doit mesurer au moins 1 centimètre cube, c'est-à-dire compter plus d’un milliard de cellules. A ce stade, le traitement du cancer ne dépend plus de l’alimentation. Dans le meilleur des cas, elle peut y jouer un rôle auxiliaire.

     

    Les boucliers qui restent à confirmer

    Les boucliers qui restent à confirmer

    La gestion du stress

    Le lien entre le risque de cancer et le stress n’est pas scientifiquement avéré, bien que largement soupçonné. Une étude avait montré que le travail de nuit, source intense de stress, augmentait de 50 % le risque de cancer du sein. Mais, cette augmentation du risque est-elle liée au seul stress ou à d’autres facteurs causés par le facteur nocturne ? Difficile à dire. Toujours est-il que des études ont montré l’intérêt de la gestion du stress et du soin mental pendant le traitement des cancers. Le professeur Spiegel a été le premier à le démontrer en 1989 : le taux de survie avait été doublé chez des femmes soignées pour un cancer ayant participé à des groupes de soutien et ayant été formée à l’auto-hypnose par rapport à des femmes témoins (trois ans au lieu de un an et demi). Une autre étude sur des souris2 a montré que le stress induit chez ces dernières rendait les traitements moins efficaces. Peut-on transposer cela chez l’humain ? Il est trop tôt pour le dire.

    Les anti-inflammatoires

    C’est un constat scientifique : les personnes qui prennent régulièrement de l’aspirine ou des anti-inflammatoires comme l’ibuprofène pour des maux de tête ou des douleurs musculaires, sont moins à risque des cancers digestifs ou du sein que les autres3. Ce phénomène n’a pas été retrouvé chez les personnes qui prennent des antidouleurs sans effet anti-inflammatoire comme le paracétamol.

    Mieux, la réduction du risque serait proportionnelle à la durée de la prise et à son dosage. Évidemment, cela ne signifie pas qu’il faut se ruer sur les aspirines car ils ne conviennent pas à tout le monde, mais cela vaudrait donc la peine de se traiter avec ces derniers lorsque c’est nécessaire.

    Les statines

    Controversées pour leur intérêt dans l’hypercholestérolémie, les statines diminueraient le risque de cancer du pancréas, de l’œsophage, de la prostate, du sein, du poumon et du côlon4 ! Rien que ça ! Les chiffres demandent encore à être confirmés mais on peut déjà avancer que les personnes qui prennent des statines en prévention des risques cardio-vasculaires, diminuent probablement leur risque de cancer.

    La vitamine D

    Une méta-analyse de 63 études5 a révélé que plus notre taux sanguin de vitamine D était élevé, mieux nous étions protégés contre les cancers. Cela pourrait expliquer le nombre de cancers plus élevé chez les populations peu ensoleillées : les rayons ultraviolets en permettent la formation au niveau de la peau.

    L’allaitement

    Allaiter ses enfants contribuerait à prévenir les cancers de l’utérus (avec notamment une réduction du risque de 72 %)6. Ce bénéfice serait proportionnel à la durée de l’allaitement et même au nombre d’enfants allaités. L’OMS recommande six mois d’allaitement complet (sans autre nourriture), tandis que l’Unicef ajoute que l’idéal se situe au-delà de deux ans.

     

    Note : l’usage de boucliers et de protection en tout genre ne permet jamais de garantir à 100 % la non-survenue d’un cancer. Il y a une partie de hasard indéniable. Certains pensent que les boucliers préventifs sont beaucoup plus efficaces avant trente ans, car les cellules se reproduisent plus souvent.

     

    Martin Lacroix

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Catherine SOLANO, Philippe PRESLES, PRÉVENIR, Alzheimer, cancers, infarctus et vivre en forme pendant plus longtemps, 400 p., Editions Robert Laffont.

    Jean-Paul Curtay, Rose Razafimbelo, Guide familial des aliments soigneurs, 672 pages, Date de parution : 17/06/2009, Editions Albin Michel.

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • vivreaujourdhui.com

    LA DOUCEUR SURPASSE LA VIOLENCE

     
     
    10 Février 2015
     
     

    Si quelqu’un te prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique. Luc 6.29

    Les armées françaises révolutionnaires envahirent le Wurtemberg en 1796. Toute la population en fut terrorisée.

    Cette crainte poussa la fille du pasteur Flattich, à Munchingen, à barricader les portes du presbytère. Lorsque le vieux pasteur s’en aperçut, il s’y opposa. « Laissons-les entrer et soyons accueillants envers eux. »

    À l’arrivée des troupes dans la localité, elles se rendirent de suite au presbytère, dont les portes étaient largement ouvertes. Le vieillard se levant de son fauteuil leur remit le trousseau de clés de sa maison et leur proposa, en langue française, de se servir de tout ce qu’ils désiraient.

    Les soldats, déconcertés par un tel détachement des biens terrestres, s’empressèrent de rapporter tout ce qu’ils avaient déjà emporté, le déposèrent à côté des clés et quittèrent les lieux précipitamment.

    Il a certes fallu à ce pieux vieillard beaucoup d’abnégation et de foi pour répondre ainsi à cette escroquerie. Mais n’a-t-il pas démontré que la douceur et la non-résistance surpassent la violence ?

    Charles Rick

    1 cf. Proverbes 15.1

     

    LA DOUCEUR SURPASSE LA VIOLENCE

    1ère lettre de Pierre 2. 21-25 : "21 Oui, c’est à cela que Dieu vous a appelés. Le Christ aussi a souffert pour vous, il vous a montré le chemin, pour que vous suiviez ses traces. 22 Lui, il n’a pas fait le mal, il n’a jamais trompé personne. 23 Lui, quand on l’a insulté, il n’a pas rendu l’insulte. Quand il a souffert, il n’a menacé personne, mais il a mis sa confiance en Dieu qui juge avec justice. 24 Sur le bois de la croix, il a porté lui-même nos péchés dans son corps. C’est pourquoi nous avons cessé de vivre pour le péché et nous pouvons mener une vie qui plaît à Dieu. C’est par ses blessures qu’il vous a guéris. 25 Oui, vous étiez comme des moutons perdus, mais maintenant, vous êtes revenus vers le berger qui protège vos vies."

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • medisite

    9 ANTIBIOTIQUES NATURELS

     

    Les médecins se tournent de plus en plus vers les antibiotiques naturels, sans risque de résistance, ni effets secondaires. Ils pourraient, comme les antibiotiques classiques, neutraliser les bactéries et faire office d’antiviraux contre la grippe, le rhume, l’otite, l’angine et même les infections urinaires !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Canneberge : contre les infections urinaires

    D’où viennent les propriétés de la canneberge ? Une substance contenue dans la baie (proanthocyanidine) empêcherait les bactéries de se fixer dans la muqueuse. En 1994, une étude américaine de l’école médicale de Harvard a montré que la consommation régulière de cette plante réduirait les infections urinaires chez les femmes.
    Consommation : 1 gélule/jour le matin avec un verre d’eau pendant le repas en prévention. A vie si nécessaire pour celles qui ont des cystites à répétition. A la place, on peut aussi prendre un verre de jus de canneberge ou 250g de baies (même posologie). Si la répétition des infections persiste, consultez.
     Attention : pendant l’infection, la consultation chez un médecin et la prise d’antibiotiques sont fortement conseillée.

     

    Pépins de pamplemousse contre le Candida

    L’extrait de pépins de pamplemousse serait un antibiotique naturel, un antiviral, un fongicide et un antiparasitaire. Il combattrait 800 souches de bactéries et virus, et 100 champignons et autres parasites ! Il serait recommandé dans le traitement du Candida (champignon à l’origine de ballonnements, fatigue, migraines, douleurs articulaires...).
    D’où viennent les propriétés des pépins de pamplemousse ?
    De leur richesse en bioflavonoïdes.

    Consommation (sur prescription d’un spécialiste) : 3 à 18 gouttes une fois/jour dans un verre d’eau la première semaine. Puis 2 fois/jour la deuxième, et 3 fois/jour la troisième pendant les repas. Il est conseillé de revoir un spécialiste après la cure. En magasins bios ou pharmacies.

     

    Ail : contre les pneumonies...

    Des études ont montré que les composés de l’ail peuvent tuer 60 espèces de champignons et plus de 20 types de bactéries, dont le pneumocoque responsable de la pneumonie ou le staphylocoque doré...
    D’où viennent les propriétés de l’ail ? L’allicine, substance contenue dans le condiment, est un puissant antimicrobien. Son action au niveau des poumons est particulièrement forte car ce composé volatil s’élimine par cette voie, tuant bactéries et virus au passage.
    Consommation : 1 à 2 gousses d’ail crues hachées par jour pendant les repas, en prévention à vie. Malade, 4 à 6 gousses par jour jusqu’à guérison.

     

    Vinaigre de cidre : contre les maux de l'oreille

    Bon pour la tension, contre l’ostéoporose... Le vinaigre de cidre est aussi un antimicrobien efficace contre les infections du conduit auditif.
    D’où viennent ses propriétés ? Selon une étude sud-africaine (1998), l’acide acétique qu’il contient serait un puissant antibactérien, notamment sur les staphylocoques à l’origine de maux d’oreilles.
    Consommation :
    En cas d’infection, faites un bain d’oreille avec un mélange moitié vinaigre de cidre - moitié eau chaude, 2 à 3 fois/jour,  jusqu’à ce que la douleur et la fièvre disparaissent.

    Attention : consultez systématiquement votre médecin pour vérifier que le tympan n’est pas perforé (paracentèse spontanée) et éliminer tout risque de méningite.

     

    Arbre à thé : anti infections ORL...

    Antifongique, antivirale et bactéricide à large spectre, l’huile essentielle de Melaleuca Alternifolia (arbre à thé) est actif contre le streptocoque (bactérie responsable de l’angine ou des infections urinaires ou intestinales, par exemple).
    D’où viennent ses propriétés ? "Son efficacité est indéniable mais on ne connaît pas les raisons de son action", explique le Dr Line Martin, médecin et naturothérapeute. Consommation (sur prescription d’un spécialiste) : 3 à 4 gouttes par jour* en 3 prises avec 1 cuil. de miel, jusqu’à guérison. Prix : huile essentielle d’arbre à thé 6€ (10ml) en pharmacies spécialisées ou magasins bios.
    * Les HE ne sont pas dénuées de risques. Cessez les prises au moindre effet secondaire et consultez si cela venait à s’aggraver.

     

    Huile essentielle de thym à thymol contre la bronchite…

    Immunostimulante, antiseptique, antibiotique, antiparasitaire, fongicide, l’huile essentielle de thym à thymol est efficace contre les infections bronchopulmonaires (bronchite) et des voies respiratoires (angine, sinusite).
    D’où viennent ses propriétés ?
    "Le thym à thymol rend la membrane de la bactérie perméable. Elle se disloque ce qui la tue", explique le Dr Line Martin, médecin généraliste, naturopathe.
    Consommation (sur prescription d’un spécialiste) :
    2 gouttes 3 fois par jour* sur un comprimé neutre ou un sucre jusqu’à guérison. Prix : HE de thym à thymol 10€ (10ml) en pharmacies spécialisées ou magasins bios.

     

    Propolis : contre les angines

    La propolis est une résine récoltée par les abeilles, dont elles se servent pour calfeutrer et aseptiser leur ruche. En 1989, des chercheurs polonais constatent qu’elle réduit la durée des symptômes du rhume plus rapidement qu’un placebo.
    D’où viennent les propriétés de la propolis ?
    Grâce à la forte présence de flavonoïdes (antioxydants), elle accélère le processus de destruction des virus et bactéries en améliorant la capacité des macrophages (globules blancs éboueurs) à les neutraliser.

    Consommation : "Utilisez un spray buccal à la propolis en solution hydro-alcoolique. 15 à 20 giclées/jour ou diluées dans un peu d’eau. A avaler en cas de rhume et/ou d’inflammations de la gorge", explique Dr Line Martin. En pharmacies et magasins diététiques.

     

    Ginseng contre le rhume

    Une étude canadienne en 2005 a montré que la prise régulière de ginseng protègerait du rhume. Les chercheurs ont observé que cette racine réduirait également la durée des symptômes.
    D’où viennent les propriétés du ginseng ?
    Ce serait un stimulant du système immunitaire.
    Consommation :
    100 à 200mg de ginseng sibérien, en gélules 3 fois/jour, en cure de 3 semaines maximum par mois sur au moins 3 mois. Pour plus d’efficacité, un dosage du cortisol sanguin permet de savoir si la prise a une utilité. Prix : 10€ les 90 gélules en pharmacies et magasins bios.

     

    L’echinacea purpurea contre la grippe

    Cette jolie marguerite pourpre aurait des effets préventifs sur le rhume et la grippe, selon l’OMS et l’ESCOP (groupe de scientifiques européens en phytothérapie).
    D’où viennent les propriétés de l’échinacée ?
    "Elle rend les globules blancs plus mobiles et augmente la capacité des macrophages (globules blancs éboueurs) à neutraliser les bactéries… et virus", explique le Dr Line Martin, médecin généraliste, naturopathe. "Elle contient aussi de l’échinacoside, aux propriétés antibiotiques."
    Consommation :
    10 à 100 gouttes/jour (la quantité dépend de la corpulence et des symptômes) de teinture mère réparties en 2 ou 3 prises avec un verre d’eau - sur prescription d’un spécialiste. Prix : 19€ les 100ml en magasins bios ou pharmacies.

     

     

     

    Sources

    Remerciements au Dr Line Martin, médecin généraliste et naturothérapeute à Caen, auteur de l’ouvrage  Guide des antibiotiques naturels, éd. Equilibre.
    - Etude de l’école médicale de Havard sur la canneberge et sa prévention sur les infections urinaires. 1994 - Thorp MA, Kruger J, et al.
    - The antibacterial activity of acetic acid and Burow’s solution as topical otological preparations. J Laryngol Otol octobre 1998.
    - Szmeja Z, Kulczynski B, et al. Therapeutic value of flavonoids in rhinovirus infections. Etude polonaise de 1989.
    - Predy GN, Goel V, Lovlin R, et al. Efficacy of an extract of North American ginseng containing poly-furanosyl-saccharides for preventing upper respiratory tract infections : a randomized controlled trial. Octobre 2005

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire