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    7 CHOSES À SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES

     

    Ils étaient si efficaces et si dépourvus de risque que les médecins comme les malades n’avaient que leur mot à la bouche. Sinusites, infections dentaires, acné, muscoviscidose, infections urinaires... Que ne pouvaient-ils pas soigner ? Aujourd’hui, pourtant, les antibiotiques sont en danger. Accusés de perturber notre équilibre microbien et progressivement impuissants devant la multiplication des résistances, ils pourraient bien disparaître.

    Les antibiotiques sont utilisés depuis des siècles

    Les antibiotiques sont utilisés depuis des siècles

    Apparus véritablement au XXème siècle, les antibiotiques étaient pourtant utilisés depuis des siècles, presque à l’insu de leurs utilisateurs. Des moisissures prélevées sur le pain ou sur les harnais des chevaux étaient souvent utilisées pour prévenir l’infection des plaies. Or, ces moisissures contenaient des molécules à activité antibiotique, c'est-à-dire capables de détruire certaines bactéries. C’est en 1928 que l’on commence à comprendre leur fonctionnement. Alexander Fleming, un biologiste britannique, part en vacances et laisse une boîte de pétri dans son laboratoire en espérant que les staphylocoques qu’il cultive, se multiplient. A son retour, il constate qu’une souche de champignons (celle que cultivait son voisin de paillasse) a contaminé la boîte et empêché la croissance des staphylocoques. Il tente alors, en vain, d’isoler et de purifier la molécule responsable, la célèbre pénicilline. En 1939, Florey et Chain reprennent ses travaux et parviennent à produire la pénicilline à grande échelle. Elle sera utilisée à partir de 1943 dans les armées alliées pour combattre les pneumonies, les méningites et la syphilis. Bien d’autres molécules seront alors découvertes chez les bactéries ou les champignons et largement utilisées contre les maladies infectieuses bactériennes...

     

    Les antibiotiques dérivent de molécules naturelles

    Les antibiotiques dérivent de molécules naturelles

    Pour survivre, les organismes vivants doivent être capables de se défendre contre les nuisibles ou les organismes susceptibles de coloniser leur milieu. Certains champignons, par exemple, disposent de toxines pour éliminer les bactéries qui seraient tentées de proliférer dans leur milieu. Ce sont précisément ces toxines qu’on appelle des antibiotiques. Il en existe des spécifiques à certaines bactéries (ce sont les antibiotiques à spectre étroit) et d’autres qui sont capables d’en terrasser de nombreux types (ce sont les antibiotiques à large spectre). Les antibiotiques peuvent être regroupés en plusieurs familles selon leur mode d’action. Certains sont capables d’inhiber la synthèse de la paroi des bactéries, d’autres ont une action sur la membrane plasmique des cellules bactériennes. Dans tous les cas, ils n’ont aucune action sur les cellules animales (et donc humaines) et c’est ce qui les rend si intéressants. Malheureusement, il est difficile (mais pas impossible) pour l’homme d’imaginer des molécules si complexes ; il se contente donc très souvent de copier celles qu’ils découvrent dans la nature.

    Tous les antibiotiques ne sont pas utilisables chez l’homme

    L’Homme a découvert des milliers d’antibiotiques existants dans la nature mais malheureusement, une centaine seulement sont efficaces et utilisables pour des applications médicales. Les autres sont soit trop toxiques, soit trop instables : leur forme change avant qu’ils ne parviennent jusque dans la circulation sanguine. La plupart des antibiotiques utilisés sont des molécules dérivées de produits naturels, dont on a modifié légèrement la structure pour améliorer leurs propriétés thérapeutiques ou pour contourner les problèmes de résistance.

     

    Les antibiotiques sont inefficaces contre les virus

    Les antibiotiques sont inefficaces contre les virus

    L’efficacité des antibiotiques sur les personnes atteintes de pneumonie, de méningite et bien d’autres maladies infectieuses n’est plus à démontrer. En revanche, leur usage est autrement plus discutable lorsqu’on les administre à des millions de personnes souffrant d’infections bénignes ou mineures comme les infections cutanées ou le rhume. Car les antibiotiques n’ont aucun effet sur les virus.
    Contrairement aux bactéries, les virus ne sont pas des cellules. Ils sont beaucoup plus simples et ont besoin d’une cellule hôte (ici, celle de l’homme) pour se reproduire, en détournant la machinerie cellulaire à leurs propres fins. Tout se passe comme si les virus modifiaient certains rouages de nos cellules afin de produire ce dont ils ont besoin pour se reproduire. Or, souvenez-vous, les antibiotiques agissent sur la paroi cellulaire ou sur la synthèse des protéines d’une cellule. En l’occurrence pour les virus, ce serait la notre ! Nous empoisonnerions donc notre propre organisme.

     

    L'usage des antibiotiques est totalement inconsidéré

    L'usage des antibiotiques est totalement inconsidéré

    L’exemple le plus flagrant de leur usage inconsidéré concerne les infections des voies respiratoires supérieures. Les enfants comme les adultes contractent régulièrement ce type d’infection : il n’y a pas moyen d’y échapper, elles sont le produit de notre tissu social très dense. Or, ces infections sont causées par des virus (rhinovirus, astrovirus, virus parainfluenza, métapneumovirus) dans 80 % des cas ! Elles s’autolimitent rapidement, si bien que l’on se rétablit généralement après quelques jours.

    Une question demeure néanmoins : et si l’on faisait partie des 20 % restants ? C’est là tout le problème. La tentation est souvent grande de consulter le médecin pour lui demander des antibiotiques (surtout pour les enfants) alors qu’un tel traitement est totalement sans effet sur les virus ! Tant que les médecins ne sauront faire la distinction entre infections bactériennes et virales, ils continueront à distribuer des antibiotiques par mesure de précaution.

    Pour preuve, les antibiotiques sont prescrits dans 70 % des cas par les médecins, alors que seules 20 % des infections respiratoires sont d’origine bactérienne. Avant l’âge de 40 ans, un individu moyen a donc déjà été traité une trentaine de fois par ce type de remède puissant. Mais puisqu’ils sont plus ou moins inoffensifs envers l’homme, où est le problème ? Cette surconsommation entraîne en fait deux problèmes majeurs : l’apparition de souches de bactéries hyper-résistantes et le bouleversement de notre micro-écologie (dont fait partie la fameuse flore intestinale).

    Les bouleversements de la flore microbienne à l'origine des nouvelles maladies ?

    L’homme ayant évolué grâce à ses microbes (notre organisme contient dix fois plus de cellules de microbes que de cellules humaines), tout ce qui modifie ce microbiote en profondeur est susceptible de le déstabiliser. Au point d’être impliqué dans l’épidémie des maladies modernes ? D’après le microbiologiste de renommée internationale, Martin Blaser, ça ne fait aucun doute. « Le fait que notre microbiome soit en train de muter avec des effets désastreux peut nous sembler aussi tiré par les cheveux que le réchauffement planétaire l’aurait été pour Henry Ford, l’inventeur de l’automobile. Les coûts sont déjà visibles, mais nous commençons seulement à les reconnaître. Et ils vont grimper en flèche. »

     

    Les antibiotiques posent un grave problème de résistance

    Les antibiotiques posent un grave problème de résistance

    La résistance est le premier problème que pose l’abus d’antibiotiques. Beaucoup de gens ne comprennent pas bien ce processus. Certains pensent qu’ils deviennent petit à petits résistants aux antibiotiques, tandis que d’autres pensent que les bactéries mutent pour mieux résister à leurs assaillants. Dans les deux cas, ça n’est pas scientifiquement exact.

    Pour comprendre, il faut suivre schématiquement le parcours dans l’organisme d’un antibiotique à large spectre, c'est-à-dire capable de tuer un grand nombre de bactéries différentes. Prenons par exemple l’amoxicilline. Lorsqu’on donne à un enfant cet antibiotique (généralement sous la forme d’un liquide rose) il est absorbé par l’intestin avant d’entrer dans le système sanguin. Il est ensuite acheminé vers tous les tissus, détruisant les bactéries partout sur son passage. Cela signifie qu’il élimine les bactéries pathogènes mais aussi celles qui sont bénéfiques à l’organisme, comme celles du microbiote intestinal. Autrement dit, on utilise un bombardement massif là où une frappe au laser paraissait bien plus appropriée. Mais le principal problème est ailleurs. Cette dose d’amoxicilline peut suffire à tuer toutes les bactéries pathogènes rencontrées, mais il arrive parfois que sur une population d’un million, un individu présente une petite variation génétique (une malformation aberrante par exemple) qui le rend résistant à l’amoxicilline. Ce n’est pas l’antibiotique qui a favorisé cette mutation : l’individu a muté totalement par hasard, et il se trouve que cette mutation empêche l’antibiotique d’agir efficacement contre lui. Seulement voilà, quand les 999 999 bactéries ont été éliminées et qu’il ne reste que le seul mutant, celui-ci a la voie libre pour se multiplier massivement. Tous ses descendants auront alors la propriété d’être plus résistant à l’antibiotique. Il suffit ensuite que cette bactérie « plus forte » soit transmise lors d’un éternuement et le cycle peut se reproduire. Jusqu’à former une souche totalement résistante à l’antibiotique.

    Un processus rare mais inévitable

    Évidemment, ce processus ne se manifeste pas chez tous les individus ni à chaque traitement. La plupart du temps, les mutations n’apparaissent pas ou ne se transmettent pas. C’est une véritable loterie. Mais en cas de surutilisation de ces antibiotiques, la résistance est inévitable, à terme. D’autant que les gènes de résistance peuvent également se transmettre entre deux types de bactéries différentes ! Cela signifie que la prescription d’antibiotiques à un organisme sain (comme c’est souvent le cas) est très dangereuse : les bactéries bénéfiques du corps peuvent devenir résistantes et transmettre cette capacité à de futures bactéries pathogènes ! Plusieurs antibiotiques utilisés par le passé sont désormais obsolètes en raison de ce phénomène de résistance.

     

    On risque de manquer d'antibiotiques

    On risque de manquer d'antibiotiques

    L’abus de l’utilisation des antibiotiques combiné au phénomène de résistance rend certains antibiotiques de moins en moins efficaces. Aujourd’hui, certaines infections ne peuvent plus être soignées avec les antibiotiques actuels et il est probable que cela continue d’évoluer en ce sens. En parallèle, l’industrie pharmaceutique se montre incapable de mettre au point de nouveaux antibiotiques. En fait, elle s’en désintéresse. Depuis plus de 70 ans, les laboratoires ont cherché des antibiotiques « à large spectre » capables d’éliminer de nombreuses bactéries, mais, désormais, les plus « faciles » ont déjà été découverts. Quant aux antibiotiques « à spectre étroit », moins nombreux, ils sont difficilement compatibles avec le modèle économique actuel. « Pour que les laboratoires entrent dans leurs frais, chaque traitement antibiotique à spectre étroit de cinq ou dix jours utilisé par un nombre relativement réduit de patients devrait être vendu plusieurs milliers d’euros, tandis que ceux à large spectre n’en valent au plus que quelques dizaines d’euros » estime l’éminent microbiologiste Martin Blaser. « L’industrie pharmaceutique préfère mettre au point des médicaments pour l’hypertension, le diabète, les maladies du cœur, pris quotidiennement pendant des années par des millions de personnes, ou d’autres extrêmement chers contre le cancer. »

    De nouvelles pistes sont à l'étude

    L’IDSA s’inquiète déjà depuis plusieurs années de l’insuffisance de l’innovation dans ce domaine, tout en sachant que le processus requiert des années... Des chercheurs ont néanmoins identifié un nouvel antibiotique au cours des dernières semaines. Il s’agit du teixobactin, une molécule naturelle identifiée en passant en revue des milliers de composés extraits de bactéries provenant du sol. L’affaire reste à suivre mais pourrait déboucher sur une nouvelle famille d'antibiotiques dans quelques années.

     

    Les antibiotiques sont des promoteurs de croissance

    Les antibiotiques sont des promoteurs de croissance

    Aujourd’hui, personne n’ignore que les animaux d’élevage reçoivent de faibles doses d’antibiotiques pour accélérer leur croissance. Certes, depuis 2006, il est interdit par un règlement européen d’utiliser des additifs antibiotiques à effet facteur de croissance dans les aliments pour animaux. Il n’empêche que chaque année en France, 1000 tonnes d’antibiotiques sont toujours distribués aux animaux d’élevage.

    Si les éleveurs peuvent favoriser la croissance des jeunes animaux en leur donnant des antibiotiques, ne faisons-nous pas la même chose en administrant des médicaments identiques à nos enfants ? La question mérite d’être posée. Dans les élevages américains, les animaux reçoivent de faibles doses ininterrompues d’antibiotiques, tandis que les enfants reçoivent des doses beaucoup plus fortes mais de manière épisodique. Les effets peuvent-ils être comparables ?

    Les éleveurs ont constaté que presque tous les antibiotiques avaient un impact sur leur croissance. Quelque soit leur structure, leur mode d’action ou leur spectre d’activité (large ou étroit). Comment expliquer ce phénomène, puisque les antibiotiques n’agissent théoriquement que sur les bactéries ? Tout simplement : les bactéries auraient un rôle dans la croissance.

    L'influence de la composition microbienne sur la croissance

    Des chercheurs ont tenté de vérifier cette hypothèse qui confère, au microbiote, une importance capitale. En 2007, une première série d’expériences sur les pratiques d’élevage a montré que les souris qui consommaient des antibiotiques à faibles doses avaient 15 % de graisse de plus que les souris témoins. Les chercheurs ont également montré que les antibiotiques modifiaient la composition des populations de microbes intestinaux. Une autre étude s’est intéressée à la fraction des aliments non digérés par l’organisme. Au niveau du gros intestin, on retrouve ainsi des éléments résiduels indigestes voués à être évacués. Cependant, certaines bactéries sont capables de digérer ces matières et les transforment partiellement en acides gras absorbés par l’organisme. L’étude a montré que les souris soumises aux antibiotiques contenaient davantage ce type de bactéries : mieux nourries, elles sont donc plus grasses. Mais ce n’est pas tout. D’autres expériences ont montré qu’un traitement antibiotique administré à un stade précoce suffisait à produire un effet à vie : durant la période cruciale de croissance, des perturbations même brèves peuvent tout changer...

    Il ne s'agit pas d'interdire les antibiotiques mais de les administrer plus sagement. Pour l'heure, on se heurte à une inertie totale. Comme c'est le cas pour le réchauffement planétaire...

     

    Martin Lacroix

     

     

    Références

    ANSM, (2014), L’évolution des consommations d’antibiotiques en France entre 2000 et 2013, Rapport, 36 pages.

    Cho, I., et al. (2012). "Antibiotics in early life alter the murine colonic microbiome and adiposity." Nature488(7413): 621-626.

    Cox LM., et al. (2014). «Altering the intestinal microbiota during a critical developmental window has lasting metabolic consequences.” Cell. 2014 Aug 14;158(4):705-21.

    Cox LM., et al. (2014). “Antibiotics in early life and obesity” Nat Rev Endocrinol. 2014 Dec 9.

    Ling LL. et al., (2015). "A new antibiotic kills pathogens without detectable resistance", Nature. 2015 Jan 7. doi: 10.1038/nature14098.

    Martin Blaser, "Missing Microbes", 2014, Editions Flammarion, 329 pages.

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  • vivreaujourdhui.com

    INGRATITUDE

     
     
    9 Février 2015
     

    Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces. Romains 1.21

     

    Un honorable vieillard se promenait avec son fils le long d’un cours d’eau. L’hiver était rigoureux et le fleuve charriait de gros blocs de glace.

    Sur la rive opposée, jouaient plusieurs enfants. L’un d’eux bascula dans l’eau et disparut sous les blocs de glace. Le vieillard, s’adressant à son fils, lui dit : « Tu peux sauver cet enfant. Veux-tu mettre ta vie en jeu ? ». Et le jeune homme sauta dans les flots, plongea en profondeur et réussit à retirer l’enfant. Il le maintenait hors de l’eau, alors que des personnes accourues le tirèrent jusqu’au bord.

    Le sauveteur, quant à lui, disparut malheureusement dans les eaux.

    Bien des années passèrent. De nouveau le vieillard arpentait la rive. Survint en chantonnant un jeune homme. Le vieillard le toisant, lui demanda : « Tu ne me reconnais plus ? Je suis la personne dont le fils a laissé sa vie pour te sauver. » Mais l’autre de répondre : « Ah ! Laissez-moi en paix avec ces vieilles histoires que j’ai dû entendre tant de fois. Je ne veux plus rien en savoir. »

    « Tu ne me reconnais plus », n’est-ce pas ce que pourrait dire Jésus à tous ceux qui restent indifférents au salut qu’Il a si chèrement payé en donnant sa vie pour nous proposer son pardon et la vie éternelle ?

    Charles Rick

     

    INGRATITUDE

    2ème lettre à Timothée 3. 1-5 : "Tu dois le savoir : dans les derniers jours, il y aura des moments difficiles. Les gens seront égoïstes, amis de l’argent. Ils se vanteront, ils seront orgueilleux, ils insulteront Dieu. Ils désobéiront à leurs parents, ils ne seront plus capables de dire merci. Ils ne respecteront plus les choses de Dieu. Ils seront durs, sans pitié, ils diront du mal des autres. Ils mèneront une vie de désordre, ils seront cruels, ennemis du bien. Ils trahiront les autres, ils seront violents. L’orgueil les rendra aveugles. Ils aimeront le plaisir au lieu d’aimer Dieu. Ils feront semblant d’être fidèles à Dieu, mais en réalité, ils rejetteront la puissance de la foi. Tourne le dos à ces gens-là."

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    AMANDE

     

    Amande


     

    Nom commun : amande.
    Noms scientifiques
     : Prunus amygdalus var. dulcis (amande douce).
    Prunus amygdalus
    var. amara (amande amère). 
    Famille
     : rosacées.

     

    POURQUOI METTRE LES AMANDES AU MENU?

    • Quelques amandes constituent une collation extraordinairement revigorante et enrayent rapidement la sensation de faim.
    • Effilées et dorées au beurre, elles agrémentent non seulement le poisson, mais aussi le poulet, les légumes, les pâtes...
    • Parmi toutes les collations sucrées, celle à l’amande sera une des plus nutritives (et savoureuses).

    • Il est maintenant reconnu qu’elles peuvent aider à réduire les taux de « mauvais » cholestérol.
    • Elles sont excellentes pour la santé des os, grâce notamment à leur forte teneur en minéraux.

    Profil santé

    On accorde une grande importance à l’amande pour son contenu élevé en phytostérols, en acides gras monoinsaturés, en protéines végétales, en fibres solubles, en vitamines et en minéraux. D’ailleurs, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis permet depuis 2003 d’inscrire sur les étiquettes de produits alimentaires l’allégation suivante concernant les noix : « Des évidences laissent croire, mais ne prouvent pas, que la consommation d’une once et demie par jour de la plupart des noix, dans un régime alimentaire faible en gras saturés et en cholestérol, peut réduire le risque de maladies coronariennes». Bien que les données scientifiques abondent quant aux effets bénéfiques reliés à la consommation d’amande, cette allégation n’est cependant pas permise au Canada.

    Principes actifs et propriétés

    Plusieurs études épidémiologiques et cliniques associent une consommation régulière de fruits à écale et oléagineux à divers bienfaits pour la santé tels qu’un effet hypocholestérolémiant2, une diminution du risque de maladies cardiovasculaires3 et de diabète de type 24, une diminution du risque de calculs biliaires5 et d’ablation de la vésicule biliaire6, et une diminution du risque de cancer du côlon chez la femme7. La quantité de fruits à écale et oléagineux permettant d’obtenir ces bénéfices équivaut la plupart du temps à environ cinq portions d’une once (30 g) par semaine.

    Plusieurs études cliniques8-11 ont démontré des effets de la consommation d’amandes sur ladiminution de la concentration de cholestérol sanguin, en particulier sur le cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol). Selon des données épidémiologiques12, une consommation quotidienne de 30 g de noix pourrait réduire de 45 % le risque de maladies cardiovasculaires, lorsque ces aliments remplacent des aliments riches en gras saturés. Ces bénéfices pourraient être attribuables au contenu élevé des fruits à écale et oléagineux en différentes composantes reconnues pour leur action hypocholestérolémiante comme les phytostérols, les acides gras monoinsaturés, les protéines végétales et les fibres solubles.

    Phytostérols. Les amandes ont un contenu élevé en phytostérols. En effet, 30 g d’amandes (environ 25 amandes) renferment 34 mg de ces composés13. Les phytostérols sont des constituants ayant une structure très similaire à celle du cholestérol retrouvé dans les produits d’origine animale. Cette ressemblance permet aux phytostérols d’entrer en compétition avec le cholestérol dans l’intestin et, par conséquence, de diminuer son absorption. De plus, une méta-analyse de 41 essais cliniques a démontré que la prise de 2 g/jour de phytostérols réduisait de 10 % le taux de cholestérol LDL et que cette réduction pouvait atteindre 20 % dans le cadre d’une diète faible en gras saturés et en cholestérol14. Cette quantité de 2 g/jour est pratiquement impossible à atteindre seulement par l’alimentation, et Santé Canada ne permet pas pour le moment la commercialisation d’aliments enrichis en phytostérols. Toutefois, les phytostérols présents naturellement dans les aliments demeurent intéressants sur le plan de la santé cardiovasculaire.

    Valeur nutritive des amandes : Attention au sel et au gras
    Plusieurs types d’amandes sont offertes sur le marché et diffèrent quant à leurs valeurs nutritives respectives. Ainsi, les amandes rôties à l’huile sont plus riches en matières grasses que les amandes rôties à sec ou séchées. Ces dernières sont donc à privilégier. Les amandes salées contiennent également près de 70 fois plus de sodium que les amandes non salées, de là l’importance de consulter la liste des ingrédients. Une solution santé et délicieuse consiste à se procurer des amandes crues non blanchies et à les faire rôtir soi-même au four à 175 °C (350 °F) durant 10 minutes.

    Acides gras insaturés. Plus de la moitié des lipides contenus dans l’amande sont des grasmonoinsaturés, plus particulièrement l’acide oléique que l’on retrouve également dans l’huile d’olive et de canola. Une étude effectuée auprès de plus de 80 000 femmes suivies durant une période de 14 ans a révélé que la consommation d’acides gras monoinsaturés était reliée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires15. De plus, une méta-analyse portant sur 27 essais cliniques publiés entre 1970 et 1991 illustre une augmentation du cholestérol-HDL (« bon » cholestérol) lorsque les glucides sont en partie remplacés par des gras monoinsaturés dans l’alimentation16, tandis que cette substitution ne modifie pas le taux de cholestérol LDL.

    Fibres. L’amande renferme une grande proportion de fibres dont 80 % sont insolubles et 20 % sont solubles. Les fibres aident à normaliser le transit intestinal en plus d’entraîner plus rapidement uneffet rassasiant17. Plusieurs études ont démontré qu’une alimentation riche en fibres serait associée à un risque plus faible de cancer du côlon18-20. Malgré que l’effet préventif ait été démontré, le rôle des fibres dans le traitement du cancer demeure controversé21,22. Par ailleurs, les fibres solubles favorisent l’excrétion fécale du cholestérol, ce qui entraîne une réduction du taux de cholestérol sanguin23,24. Une alimentation riche en fibres solubles peut également contribuer à normaliser les taux sanguins de glucose et d'insuline, ce qui peut aider au traitement des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 225.

    Protéines végétales. Les amandes sont riches en protéines. Ces dernières sont de bonne qualité, mais incomplètes par rapport aux protéines animales. En effet, les protéines végétales diffèrent des protéines animales par leur composition en acides aminés. Elles ont généralement un contenu plus élevé en arginine, mais plus faible en lysine, un acide aminé considéré comme essentiel à l’organisme. Une étude chez l’animal a démontré que l’arginine avait un effet cardioprotecteur en diminuant le taux de cholestérol sanguin26.

    Antioxydants. Les amandes ont un contenu élevé en antioxydants, des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. Parmi ceux-ci, la vitamine E8 (aussi nommée « alpha-tocophérol »), un puissant antioxydant, aurait des effets protecteurs contre les maladies cardiovasculaires, le diabète, l'hypertension et le déclin cognitif27. Les squalènes, des précurseurs des phytostérols, se trouvent aussi dans les amandes. Plusieurs études indiquent que ces composés auraient des effets antioxydants et anticancérigènes en empêchant la croissance tumorale et en inactivant maintes substances carcinogènes28. Finalement, la peau des amandes contient des composés phénoliques qui, selon une étude in vitro29, auraient des propriétés anti-inflammatoires et anticancérigènes. Toutefois, des études supplémentaires devront être effectuées avant de conclure à leurs effets sur l’humain.

    La diète Portfolio

    Récemment, une nouvelle approche nutritionnelle a été proposée pour réduire le taux de cholestérol sanguin : la diète Portfolio . Cette diète combine quatre constituants alimentaires reconnus pour leurs effets bénéfiques sur le taux de cholestérol total, soit les fibres solubles(avoine, aubergine, combo), la protéine de soya, les phytostérols (margarine enrichie) et les amandes. Les chercheurs ont étudié l’effet de cette diète chez 34 sujets présentant un taux sanguin de cholestérol élevé. L’adhérence à cette diète pendant une période de quatre semaines a entraîné une diminution du taux de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) d’environ 30 %, comparativement à 8,5 % pour la diète témoin faible en gras, et ce, sans affecter le taux de cholestérol HDL (« bon » cholestérol) ni de triglycérides30. De plus, la diètePortfolio a diminué le taux de cholestérol sanguin de façon similaire à un médicament conçu à cet effet (statine). Les quatre composantes de cette diète posséderaient des mécanismes complémentaires, chacun agissant d'une façon différente, ce qui engendre un effet complémentaire sur la diminution du taux de cholestérol LDL.

    Autres propriétés

    L’amande est-elle antioxydante?

    Fortement : L’amande a un indice TAC de 1 603 µmol/portion de 36 g.

    L’amande est-elle acidifiante?

    Donnée non disponible.

    L’amande a-t-elle une charge glycémique élevée?

    Donnée non disponible.

    Nutriments les plus importants

    Voir la signification des symboles de classification des sources des nutriments

    Excellente source Magnésium. L’amande et le beurre d’amande nature sont d’excellentes sources de magnésium pour la femme et de bonnes sources pour l’homme, leurs besoins étant différents. Le magnésium participe au développement osseux, à la construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la santé dentaire et au fonctionnement du système immunitaire. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme de l’énergie et dans la transmission de l’influx nerveux.

    Excellente source Manganèse. L’amande et le beurre d’amande nature sont d’excellentes sources de manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

    Excellente source Cuivre. L’amande est une excellente source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

    Excellente source Vitamine B2. L’amande est une excellente source de vitamine B2 pour la femme et unebonne source pour l’homme, leurs besoins étant différents. Le beurre d’amande nature est unebonne source de vitamine B2 pour la femme et une source pour l’homme. La vitamine B2 est aussi connue sous le nom de riboflavine. Tout comme la vitamine B1, elle joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges.

    Excellente source Vitamine E. L’amande est une excellente source de vitamine E. Antioxydant majeur, cette vitamine protège la membrane qui entoure les cellules du corps, en particulier les globules rouges et les globules blancs (cellules du système immunitaire).

    Bonne source Phosphore. L’amande est une bonne source de phosphore (voir notre fiche Palmarès des nutriments Phosphore). Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le pH du sang. Finalement, le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.

    Bonne source Fer. L’amande et le beurre d’amande nature sont de bonnes sources de fer pour l’hommeet des sources pour la femme, leurs besoins étant différents. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux).

    Bonne source Zinc. L’amande est une bonne source de zinc pour la femme et une source pour l’homme, leurs besoins étant différents. Le beurre d’amande nature en est une source. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du foetus. Il interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de l’insuline

    Source Calcium. L’amande est une source de calcium. Le calcium est de loin le minéral le plus abondant dans le corps. Il est majoritairement entreposé dans les os, dont il fait partie intégrante. Il contribue à la formation des os et des dents, ainsi qu’au maintien de leur santé. Le calcium joue aussi un rôle essentiel dans la coagulation du sang, le maintien de la pression sanguine et la contraction des muscles (dont le coeur).

    Source Potassium. L’amande et le beurre d’amande nature sont des sources de potassium. Dans l’organisme, il sert à équilibrer le pH du sang et à stimuler la production d’acide chlorhydrique par l’estomac, favorisant ainsi la digestion. De plus, il facilite la contraction des muscles, incluant le coeur, et participe à la transmission de l’influx nerveux.

    Source Vitamine B1. L’amande est une source de vitamine B1. Appelée aussi thiamine, cette vitamine fait partie d'un coenzyme nécessaire à la production d'énergie principalement à partir des glucides que nous ingérons. Elle participe aussi à la transmission de l'influx nerveux et favorise une croissance normale.

    Source Vitamine B3. L’amande est une source de vitamine B3. Appelée aussi niacine, cette vitamine participe à de nombreuses réactions métaboliques et contribue particulièrement à la production d'énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l'alcool que nous ingérons. Elle collabore aussi au processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normaux.

    Source Folate. Le beurre d’amande nature est une source de folate. Le folate (vitamine B9) participe à la fabrication de toutes les cellules du corps, dont les globules rouges. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la production du matériel génétique (ADN, ARN), dans le fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire, ainsi que dans la cicatrisation des blessures et des plaies. Comme elle est nécessaire à la production des nouvelles cellules, une consommation adéquate est primordiale durant les périodes de croissance et pour le développement du foetus.

    Que vaut une « portion » d’amandes?

    Volume/poids

    Amandes déshydratées non blanchies, 36 g (60 ml ou environ 28 à 30 amandes)

    Beurre d’amandes nature, 32 g/_30 ml

    Calories

    208

    205

    Protéines

    7,7 g

    4,9 g

    Glucides

    7,1 g

    6,9 g

    Lipides

    18,2 g

    19,2 g

    - saturés

    1,4 g

    1,8 g

    - monoinsaturés

    11,6 g

    12,4 g

    - polyinsaturés

    4,4 g

    4,0 g

    Fibres alimentaires

    4,2 g

    1,2 g

    Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.

     

    Amande et prise de poids

    De nombreuses personnes limitent leur consommation de fruits à écale et oléagineux par crainte que leur teneur calorique élevée n’engendre une prise de poids. Plusieurs études épidémiologiques indiquent qu’une consommation régulière de fruits à écale et oléagineux n’est pas associée, contrairement à ce que plusieurs sont portés à croire, à une augmentation du poids corporel32,33. En effet, certains composés contenus dans les fruits à écale et oléagineux augmentent la satiété et le métabolisme corporel et rendent incomplète l’absorption des lipides, ce qui résulte en une diminution de l’apport en énergie.

    Précautions

    Allergie aux fruits à écale et oléagineux. Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA)31, les noix (incluant l’ensemble des fruits à écale et oléagineux dont fait partie l’amande), figurent parmi les aliments les plus fréquemment associés aux allergies. Les symptômes d’allergie aux fruits à écale et oléagineux peuvent être graves et aller jusqu’au choc anaphylactique. De plus, il est recommandé que les personnes allergiques aux arachides évitent également de consommer d’autres fruits à écale et oléagineux (dont l’amande), puisqu’ils sont souvent manipulées et distribuées par les mêmes entreprises qui manipulent et distribuent des arachides.

    Calculs urinaires. Certaines personnes peuvent se voir recommander d’adopter une alimentation restreinte en oxalates afin de prévenir les récidives de calculs rénaux ou urinaires (aussi appelés lithiases urinaires). Les oxalates sont des composés que l’on trouve naturellement dans plusieurs aliments, dont les fruits à écale et oléagineux en général. Il est donc préférable que ces personnes évitent d’en consommer.

    Section Profil santé

    Recherche et rédaction : Amélie Charest, Dt.P., M.Sc., Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval
    Collaboration
     : Iris Gigleux, Dt.P., candidate à la maîtrise, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval, Jasmine Coulombe et Julie Fortier, étudiantes en nutrition, Université Laval
    Révision scientifique
     : Louise Corneau, Dt.P., M.Sc., Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval

    (août 2006)

    L’amande au fil du temps

    L'amande tire son nom du latin populaire amandula, altération du latin amygdalus, repris au grec amugdalê. Il apparaît dans la langue écrite au XIIIe siècle. Au XIIe siècle, on trouve également la forme « alemande », proche phonétiquement de l'anglais almond. Chose intéressante, le mot « amygdale » est dérivé du même nom latin, cet organe ayant la forme d'une amande.


    Lors de la conquête de l'Espagne, les Arabes ont apporté avec eux des pépins d'agrumes et des noyaux d'amande qu’ils ont plantés. De là, l'amandier s'est répandu tout le long des côtes de la Méditerranée. Il faudra toutefois attendre le milieu du XVIIIe siècle pour que des pères franciscains, venus d'Espagne, l'amènent en Amérique du Nord, plus précisément en Californie. Les températures fraîches et humides de la côte ne lui convenant pas, un demi-siècle passera encore avant qu'on ne découvre que l’amandier pouvait s'épanouir à l'intérieur des terres. Aujourd'hui, la Californie est le plus gros producteur d'amandes au monde, suivie de près par l'Espagne, connue pour sa célèbre amande Jordan, produite à Malaga, et pour celle de Valence.L'amandier serait originaire des régions chaudes et sèches du Proche et du Moyen-Orient où, selon des fouilles archéologiques, des hominidés en consommaient il y a 780 000 ans. Côté culture, on sait qu’elle se faisait en Chine il y a 3 000 ans et en Grèce, il y a 2 500 ans.

    Une valeur symbolique

    L'amandier, de même que son fruit, a de tout temps été associé à la fertilité. Ce sont les Romains qui auraient institué la coutume de lancer des amandes aux jeunes mariées, pour favoriser une abondante progéniture, coutume qui perdure dans diverses régions d’Europe.

     

    Usages culinaires

    Pour accéder à d’autres recettes, vous pouvez vous rendre sur le site de recettes de cuisine CuisineAZ.com, qui propose entre autres, les recettes suivantes : recettes à base de lait d'amande, tarte aux poires et amandes, tarte aux abricots et amandes

    Bien choisir

    Les amandes sèches en coque se vendent toute l’année. Quant aux amandes fraîches (encore dans leur fruit vert et pelucheux), on les trouve rarement au Québec, sauf dans quelques boutiques spécialisées. En Europe, elles sont offertes en saison, soit de juin à octobre.

    Les amandes écalées sont offertes avec leur peau ou mondées (débarrassées de la pellicule brune qui les recouvre), entières, effilées, salées, fumées, plongées dans le tamari et rôties, ou en poudre. Comme tous ces produits sont susceptibles de rancir, n’en acheter que de petites quantités à la fois et les garder de préférence au réfrigérateur.

    Les amandes du commerce ne devraient pas avoir été récoltées depuis plus d'un an. En principe, les distributeurs renouvellent les stocks de fruits oléagineux chaque année au moment de la nouvelle récolte, qui arrive normalement sur les marchés à la période des Fêtes. En pratique, ce n'est pas toujours le cas, la tentation étant grande d'écouler d'abord les vieux stocks. S'informer auprès du marchand.

    L’amande amère est utilisée en alimentation, mais ne se trouve pas telle quelle sur le marché parce qu’elle doit être d’abord débarrassée de l’acide cyanhydrique qu’elle contient, cette substance étant toxique même à petites doses.

    Apprêts culinaires

    Les amandes servent à la confection d’un nombre incalculable de mets sucrés – comme les croissants, les macarons, les gâteaux, les tuiles, les pavés, les petits fours horoscope (fortune cookies), etc. – ainsi que de savoureuses friandises : pralines et dragées, faites d’amandes enrobées de sucre durci, touron d’Espagne, nougat, massepain et câlissons d’Aix, frangipane et orgeat.

    Mais les amandes ne se confinent pas aux mets sucrés : elles contribuent également à la saveur de maints plats salés, tels les haricots ou le poisson amandine, et de condiments comme les pestos et les tapenades. Moulues, elles peuvent remplacer la farine de blé pour épaissir les sauces et les soupes. Poivrées, salées, épicées, trempées dans le tamari, puis rôties au four, elles constituent une bonne collation. Appréciées tant en Orient qu'en Occident, elles entrent dans la composition de nombreux mets régionaux :

    • Le tarator de la Turquie est une sauce pour les poissons et les viandes; composée d'amandes blanchies et effilées, de chapelure fraîche, d'eau, de jus de citron, d'ail et d'huile d'olive, elle se monte comme une mayonnaise.
    • Les ravioli di zucca d’Italie sont des carrés de pâte fraîche farcis d'une préparation à base de chair de citrouille, de jaunes d'oeufs battus, d’oignon, de parmesan, de miel, de vin blanc et de biscuits amaretti à l'amande. Le tout est servi avec un beurre à la sauge.
    • Le b'stilla du Maroc est une tourte au pigeonneau assaisonnée d'amandes blanchies et moulues avec un peu de sucre et de cannelle.
    • En Inde, les biriyanis et d'autres plats à base de viande et de fruits séchés en contiennent souvent. Les amandes sont d’abord brunies dans du beurre clarifié avant d’être ajoutées au plat.
    • En Espagne, la sauce romesco est composée d'amandes et de poivrons rouges rôtis, de vinaigre de vin rouge, d'ail et d'huile d'olive, le tout monté en mayonnaise. Quant à la célèbre Cebollada con Almendras, il s’agit d’une soupe composée d’oignons, de bouillon de poulet, de vin blanc, d’amandes blanchies et moulues, de persil et de cumin.

    L'huile d'amande
    De l'amande douce, on tire une huile comestible qui sert à enduire les moules où cuiront les gâteaux les plus délicats. Penser à l’utiliser sur une salade verte, à laquelle elle confère une saveur originale.

    Le lait d'amande
    Au Moyen Âge, il était interdit par l'Église de consommer des oeufs, de la viande et des produits laitiers le mercredi, le vendredi et le samedi, de même que durant le carême, sous peine de brûler en enfer. Au total, on comptait finalement près de 180 jours d'abstinence, soit la moitié de l'année. Le lait d'amande était donc le bienvenu, d'autant plus qu'il se conservait nettement mieux que le lait de vache. On pouvait même le baratter pour en faire du beurre. Aujourd’hui, il entre dans la composition de divers plats. Pour le préparer, on mélangera une partie d'amandes moulues et, selon la consistance désirée, deux à quatre parties d'eau. On passera ensuite au mélangeur. Ou verser de l’eau chaude sur les amandes moulues et laisser infuser à feu doux une trentaine de minutes; si l’on désire un lait très clair, passer à travers une mousseline.

    La fromentée, qui était également populaire à cette époque, est une bouillie composée de farine de froment et de lait d'amande, enrichie de jaunes d’oeufs et colorée avec du safran.

    Le « blanc mengier » ou « blamanger » du Moyen Âge était composé de poulet haché, de riz bouilli et de lait d'amande. Assaisonné de sucre et de sel, il était décoré d'amandes frites et de graines d'anis. Aujourd'hui, le blanc-manger se prépare avec du lait, des amandes et du sucre, et se sert au dessert.

    Conservation

    Les amandes écalées : il est préférable de les garder dans un contenant hermétique au réfrigérateur, car elles rancissent assez rapidement.

    L’huile d’amande : composée surtout d'acides gras monoinsaturés, elle est relativement stable à la température de la pièce, mais il est préférable de la garder au réfrigérateur si on veut la conserver longtemps.

     

    Sections L’amande au fil du temps, Usages culinaires, Conservation
    Recherche et rédaction :
    Paulette Vanier

    Coordination du contenu : Josiane Cyr, Dt. P., nutritionniste

    Fiche mise à jour : août 2006

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Dauzat Albert, Dubois Jean, Mitterand, Henri. Nouveau dictionnaire étymologique et historique, Librairie Larousse, France, 1971.
    Desaulniers Marguerite, Dubost Mireille. Table de composition des aliments, volume 2. Département de nutrition, Université de Montréal, Canada, 2003.
    Desnoyers-Raimondi F, Beaulieu M, Chabot-Gaboury O et al. Allergies et intolérances alimentaires - Manuel de nutrition clinique en ligne, Ordre professionnel des diététistes du Québec, 2004.
    Dubost-Bélair M, Bernier V, Lavallée-Côté L, Scarpellini L. Régime restreint en oxalates -Manuel de nutrition clinique en ligne, Ordre professionnel des diététistes du Québec, 2004.
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    Notes

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    31. Agence canadienne d'inspection des aliments. Étiquetage des aliments qui causent des allergies ou des hypersensibilités alimentaires.
    32. Garcia-Lorda P, Megias R, I, Salas-Salvado J. Nut consumption, body weight and insulin resistance. Eur J Clin Nutr. 2003;57 Suppl 1:S8-11.
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  • vegactu.com
     

    Les Français continuent de baisser leur consommation de lait

     
    Du lait d'amande
    Du lait d'amande

     

    Selon le syndicat Syndilait, la consommation de lait (sous forme liquide, le lait contenu dans les fromages n’est pas comptabilisé) a baissé de 3% en 2014. En moyenne chaque Français consomme désormais 53 litres de lait par an, contre 60 litres il y a 10 ans. C’est donc près de 12% de baisse de consommation en une seule décennie.

    Mais au fond pourquoi consommer du lait ? Il n’y a aucune utilité à boire du lait, d’ailleurs la majorité de la population n’a pas l’enzyme pour digérer le lactose. Si d’ailleurs vous pensez que le calcium ne se trouve que dans le lait, nous vous conseillons ces 10 aliments qui contiennent plus de calcium que le lait.

     

    Le lait, responsable de maladies

    Une récente étude suédoise publiée dans la revue médicale britannique The BMJ1 a montré que le lait a des conséquences négatives sur la santé, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Ainsi les risques de décès prématuré et de fractures est 50% plus important pour les femmes qui consomment 3 verres de lait par jour. Pour les hommes l’étude a montré que chaque verre de lait consommé augmente de 9% le risque de fracture de la hanche.

     

    La face cachée du lait

    Indispensable et bien réalisé, un documentaire de 5min25 intitulée « La face cachée du lait » explique clairement la réalité sur l’industrie laitière :

     

     

     

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  • vivreaujourdhui.com

    LA PAROLE

     
     
    8 Février 2015
     
     

    À bien des reprises et de bien des manières, Dieu a parlé autrefois par les prophètes. Et maintenant… c’est par son Fils qu’il nous a parlé. Hébreux 1.1-2

    Sommes-nous encore étonnés en pensant que Dieu nous a accordé l’usage de la parole ? Cela nous semble tout à fait évident de pouvoir parler et de communiquer les uns avec les autres. Les animaux ne peuvent pas exprimer leur joie ou leur douleur par des paroles. Mais l’homme peut dévoiler le fond de son cœur par des mots, exprimer sa colère ou apporter une consolation. Par la parole, les hommes créent ou détruisent des royaumes, bâtissent des villes, formulent des lois. Il leur faut peu de moyens : cinq voyelles et une vingtaine de consonnes.

    Le langage accordé par notre Créateur est un de nos points communs avec Lui. Il n’est pas muet comme les idoles. Mais il parle aux hommes, à Adam, à Moïse, aux prophètes. Il leur a communiqué sa pensée, son plan de salut, son appel à revenir à Lui. Sa parole est puissante, créatrice. Il lui a suffi de parler pour que le monde et tout ce qu’il contient arrivent à exister.

    Et pour que les paroles de Dieu subsistent au travers des temps et gardent leur précision et leur force, il a voulu qu’elles soient consignées par écrit. La Bible – les Saintes Écritures – est toujours le moyen sûr et immuable par lequel Dieu parle aux hommes. Elle leur dévoile l’œuvre de Jésus-Christ, et les invite à lui faire confiance et accepter son pardon et son amour.

    Charles Rick

     

    LA PAROLE

    Livre de l’Exode 33. 8-11 : "Chaque fois que Moïse se rend à cet endroit, tout le monde se lève. Chacun reste à l’entrée de sa tente et il regarde Moïse jusqu’à ce qu’il entre dans la tente sacrée. Quand Moïse entre dans la tente, la colonne de fumée descend. Elle reste à l’entrée de la tente, et le Seigneur parle avec Moïse. 10 Tout le peuple voit la colonne de fumée qui s’arrête à l’entrée de la tente de la rencontre. Alors tous se lèvent, et chacun se met à genoux à l’entrée de sa tente. 11 Le Seigneur parle avec Moïse face à face, comme un homme parle avec un autre homme. Puis Moïse revient au camp. Mais son serviteur, le jeune Josué, fils de Noun, reste dans la tente sacrée."

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  • passeportsante.net

    GASTRITE : DIÈTE SPÉCIALE

     
     

    Gastrite : diète spéciale


     

    En bref

    La gastrite est une inflammation de la muqueuse de l'estomac. De nombreux facteurs peuvent provoquer une gastrite. Le plus souvent, la cause est l'infection par la bactérie Helicobacter pylori ou H. pylori. Une maladie auto-immune ou l'utilisation prolongée de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène, peuvent également provoquer une gastrite. Dans certains cas, la muqueuse de l'estomac peut être très endommagée conduisant à des plaies (ulcères) dans l'estomac ou dans la première partie de l'intestin grêle. La gastrite peut survenir soudainement (gastrite aiguë) ou progressivement (gastrite chronique).

    Le but est donc de favoriser le bien-être de la personne et assurer un apport alimentaire adéquat, qui tienne compte de sa tolérance.

      

    Recommandations générales

    • Fractionner l’apport alimentaire
    • Adopter un régime alimentaire riche en fibres
    • Avoir une alimentation riche en antioxydants
    • Éviter les aliments riches en matières grasses
    • Éviter les aliments raffinés, pauvres en fibres
    • Limiter les aliments et breuvages irritants

    Fractionner l’apport alimentaire

    Manger de petits repas fréquents. Au lieu de trois gros repas, manger cinq ou six petits repas et collations par jour afin de ne pas surcharger l’estomac.

     

    Adopter un régime alimentaire riche en fibres (solubles surtout)

    Une vaste étude réalisée par l’Université de Harvard a démontré qu’un régime riche en fibres était associé à la diminution du risque de développer des ulcères en cas de gastrite1. Sur une période de six ans, le risque de développer des ulcères était 45% plus faible pour ceux avec une diète à haute teneur en fibres. De plus, les gens qui consommaient beaucoup de fibres solubles avaient un risque encore plus faible, soit 60% moins que ceux ayant des apports faibles en fibres solubles.

    Cependant, la supplémentation en fibres alimentaires sous la forme de son de blé n'a eu aucun effet sur ​​la récidive d'ulcère.

    Voici un tableau résumant les principales sources de fibres :

    Bonnes sources de fibres

    Portions

    Quantité moyenne de fibres

    Légumes

    125 ml (1/2 tasse)

    2 g

    Légumineuses

    125 ml (1/2 tasse)

    8 g

    Pains et céréales de grains entiers

    1 tranche de pain
    160 ml (2/3 tasse) de céréales froides
    125 ml (½ tasse) de pâtes

     

    2 g

    Fruits, noix diverses et graines

    1 fruit
    60 ml (1/4 tasse) de noix ou de graines

    3 g

     

    Voici un tableau des aliments selon le type de fibres :

    Aliments à prédominance de fibres insolubles

    Aliments à prédominance de fibres solubles

    Son de blé et céréales de blé

    Psyllium et céréales enrichies

    Grains entiers et dérivés

    Son d’avoine et céréales à l’avoine (gruau)

    Légumes : chou-fleur, pois verts, épinards, navet, haricots verts

    Légumineuses : haricots rouges, pois

    Fruits : framboises, pomme, poire, banane, bleuets, fraises

    Fruits: orange, pamplemousse, mangue, pruneaux séchés

    Noix et graines : amandes, arachides

    Légumes (asperges, choux de Bruxelles, carottes, oignon)

    Légumineuses

    Orge

    Source : Harvard University Health Services: Fiber content of foods in common portion.

    Avoir une alimentation riche en antioxydants

    Certaines études ont démontré que les aliments contenant des flavonoïdes, des antioxydants, seraient en mesure de ralentir et même arrêter la croissance de la bactérie H. pylori2-3.

    Principales sources de flavonoïdes

    Pomme, banane, bleuets, pêche, poire, fraises, orange, raisins, citron, tangerine, melon d’eau, cantaloup, canneberge

    Tomates, poivron, céleri, laitue, oignon, asperge, ail, chou frisé, épinards, artichauts, brocoli

    Persil, thym, aneth

    Thé, chocolat, vin

    Haricots rouges, haricots noirs, pacanes, noix du Brésil, pistaches, noix de cajou

    En ce qui concerne le thé, il est à noter que les études ont été effectuées avec une très grande consommation régulière, soit jusqu’à 10 tasses par jour4-6.

    Éviter les aliments riches en matières grasses

    Dans les études animales, les aliments riches en matières grasses augmentent l'inflammation de la muqueuse de l'estomac.

    Sources de gras saturés

    Choix conseillés en remplacement

    Viandes, volailles et charcuteries à plus de 10 % m.g.

    Poisson, partie blanche des volailles (sans la peau), tofu, légumineuses (haricots secs, lentilles, pois), fruits de mer, viandes à moins de 10 % m.g. (gras visible enlevé)

    Fromage à plus de 20 % m.g.

    Fromage à moins de 20 % m.g. (avec modération), fromage de riz et fromage de soja (soya)

    Beurre de coco, huile de coco, huile de palme, de palmiste

    Huile d’olive extravierge, huile de canola, huile de noisette, huile de lin

    Lait entier, crème sure, crème

    Lait à 1 % m.g. ou moins, crème sure à moins de 1 % m.g., crème ou boisson de soja (soya), boisson de riz, boisson d’amande

    Yaourt (yogourt) (plus de 1 % m.g.)

    Yaourt à moins de 1 % m.g., pouding de soya

    Beurre, saindoux, margarines dures, huile végétale hydrogénée

    Margarine non hydrogénée ou huile d’olive extravierge, huile de canola, huile de noisette

    Pâte à tarte, pâte feuilletée, croissant

    Pâte à tarte à base d’huile d’olive, pain azyme, pain pita de blé entier

    Pâtisseries, tartes

    Tartes et desserts dont la pâte est faite avec de l’huile

    Friture

    Cuisson au four, dans l’huile d’olive, poché, grillé

     

    Mangez des viandes maigres, du poisson, du tofu et des légumineuses comme sources de protéines. Privilégier les aliments riches en oméga-3, car ceux-ci auraient des effets anti-inflammatoires au niveau des cellules de l’estomac7.

    Sources d'Oméga-3

    Saumon
    Truite arc-en-ciel
    Maquereau
    Hareng
    Sardines
    Thon
    Noix de Grenoble
    Huile et graines de lin
    Huile et graines de chanvre
    Graines de chia
    Graines de citrouille

     

     

     

    Éviter les aliments raffinés, pauvres en fibres

    Évitez les aliments raffinés comme le pain blanc, les pâtes alimentaires et les aliments contenant du sucre raffiné.

    A privilégier

    A limiter

    Desserts sans sucre ajouté (sucrés aux fruits), faits de farine complète

    Desserts sucrés : gâteaux, tartes, biscuits, beignets, muffins, poudings

    Fruits frais et séchés, compote de fruits sans sucre

    Sucre blanc, sucre brut, sucre de canne, cassonade, fructose, bonbons, chocolat, mélasse, caramel, sirop de maïs, confitures, gelées, marmelades, miel, produits de l'érable, sirop de malt, sirop de riz

    Céréales et produits de boulangerie à grains entiers

    Céréales et produits de boulangerie raffinés

    Pain de grains entiers (contenant de 2 g à 3 g de fibres par tranche)

    Céréales à déjeuner riches en fibres (contenant 3 g de fibres par portion et moins de 5 g de sucres)

    Gruau et autres céréales chaudes

    Pâtes de blé entier, kamut ou épeautre

    Craquelins de seigle

    Craquelins multigrains ou de blé entier

    Muffin au son fait maison

    Pain pita de blé entier

    Bagel de blé entier ou multigrain

    Pain hot-dog ou hamburger d’épeautre ou de blé entier

    Pain kaiser de blé entier

    Pain à la farine blanche (pain tranché, à hamburger ou hot-dog, baguette, croissant, pita, bagel, etc.)

    Biscottes et croûtons à la farine blanche

    Tortillas et croûtes à pizza à la farine blanche

    Pâtes alimentaires blanches (spaghetti, macaroni, lasagne, etc.)

    Couscous

    Riz blanc instantané ou précuit

    Risotto

    Vermicelles de riz

    Gnocchis

    Céréales sans fibres alimentaires

    Crème de blé

    Pomme de terre sans la pelure

    Croustilles

    Croustilles de maïs

    Tapioca

    Fécule de maïs

     

    Vitamine A

    Des apports élevés en vitamine A ont démontré des effets bénéfiques dans certaines études. En effet, dans une étude de l’Université de Harvard, un apport élevé en vitamine A provenant  des aliments et des suppléments était associé à un risque plus faible de gastrite et d’ulcères de 54% comparativement à ceux qui en consommaient le moins1. Les meilleurs sources de vitamine A sont : abats, carottes, patate douce, épinard, chou frisé, citrouille, laitue, cantaloup, poivron rouge, feuilles de betteraves, de navet ou de pissenlit, courge d’hiver, bok choy, hareng et jus de tomates ou de légumes.

    Limiter les aliments et breuvages irritants

    Évitez les boissons qui peuvent irriter la muqueuse de l'estomac ou augmenter la production d'acide y compris le café (avec ou sans caféine), l'alcool (augmenterait la sécrétion d’acide gastrique), les boissons gazeuses ainsi que les jus de fruits riches en acide citrique. Consommer avec modération les aliments contenant des méthylxanthines (café, thé, chocolat, cacao, cola) et utiliser les épices selon la tolérance. Limitez-vous à une consommation d’alcool par jour si vous êtes une femme ou deux par jour si vous êtes un homme. Le curcuma, une épice, a démontré des bienfaits sur la diminution de l’acide gastrique dans une étude8.

    Autres recommandations

    Boire 6-8 verres d'eau par jour afin d’éviter la déshydratation.

    Faites de l'exercice au moins 30 minutes par jour, 5 jours par semaine.

    Suppléments ?

    Certaines études ont démontré qu’un supplément de probiotiques (Lactobacillus acidophilus) pourrait être bénéfique en cas de gastrite en favorisant l’équilibre du système digestif9-10. Les probiotiques seraient également en mesure  d’interférer sur la croissance de H. pylori en plus d’augmenter l’efficacité du traitement antibiotique et de réduire les effets secondaires. Les personnes qui ont un système immunitaire affaibli ou qui prennent des médicaments immunosuppresseurs devraient prendre des probiotiques que sous la direction de leur médecin.

    Il est important de ne pas rejeter systématiquement un aliment ou un groupe d’aliment, sauf si son ingestion augmente la douleur ou cause de l’inconfort. Il faut donc respecter les tolérances individuelles de chaque personne.

    Dans les cas d’hypochlorhydrie (diminution sécrétion d’acide chlorhydrique), le manque possible de facteur intrinsèque, peut entraîner à long terme une déficience en vitamine B12. Une déficience en fer est également possible. Les suppléments de fer par voie orale ou de vitamine B12 par voie parentérale peuvent s’avérer nécessaires en cas de gastrite chronique. Des suppléments de vitamine C sont parfois recommandés pour favoriser l’absorption du fer11.

    Références

    Recherche et rédaction : Audrey Cyr, nutritionniste
    Fiche créée : octobre 2013

    Références


    Bibliographie

    Gastritis-University of Maryland Medical Center. Page consultée en ligne: http://umm.edu/health/medical/altmed/condition/gastritis

    Bujanda L. The effects of alcohol consumption upon the gastrointestinal tract. Am J Gastroenterol.2000;95(12):3374-3382.

    Egan BJ, Katicic M, O'Connor HJ, O'Morain CA.Treatment of Helicobacter pylori. Helicobacter. 2007 Oct;12 Suppl 1:31-7.

    Haytowitz, D.B., Bhagwat, S., Harnly, J., Holden, J.M., Gebhardt, S.E. Sources of Flavonoids in the U.S. Diet Using USDA’s Updated Database on the Flavonoid Content of Selected Foods. USDA, Agricultural Research Service. 2007.

    Kaptan K, Beyan C, Ural AU, et al. Helicobacter pylori -- is it a novel causative agent in vitamin B12 deficiency? Arch Intern Med. 2000;160(9):1349-1353.

    Shmuely H, Yahav J, Samra Z, Chodick G, Koren R, Niv Y, Ofek I.

    Effect of cranberry juice on eradication of Helicobacter pylori in patients treated with

    antibiotics and a proton pump inhibitor. Mol Nutr Food Res. 2007 Jun;51(6):746-51.

    Notes

    1. Aldoori WH, Giovannucci EL, Stampfer MJ, Rimm EB, Wing AL, Willett WC. Prospective study of diet and the risk of duodenal ulcer in men. Am J Epidemiol. 1997 Jan 1;145(1):42-50.
    2. Burger O, Weiss E, Sharon N, Tabak M, Neeman I, Ofek I. Inhibition of Helicobacter pylori adhesion to human gastric mucus by a high-molecular-weight constituent of cranberry juice. Crit Rev Food Sci Nutr. 2002;42(3 Suppl):279-284.
    3. Cushnie TP, Lamb AJ. Recent advances in understanding the antibacterial properties of flavonoids. . Int J Antimicrob Agents. 2011 Aug;38(2):99-107.
    4. Setiawan VW, Zhang ZF, Yu GP, et al. Protective effect of green tea on the risks of chronic gastritis and stomach cancer. Int J Cancer. 2001;92:600–604.
    5. Shibata K, Mariyama M, Fukushima T, Kaetsu A, Miyazaki M, Une H. Green tea consumption and chronic atrophic gastritis: a cross-sectional study in a green tea production village. J Epidemiol. 2000;10(5):310-316.
    6. Stoicov C, Saffari R, Houghton J. Green tea inhibits Helicobacter growth in vivo and in vitro. Int J Antimicrob Agents. 2009 May;33(5):473-8.
    7. Yu JH, Kang SG, Jung UY, Jun CH, Kim H. Effects of omega-3 fatty acids on apoptosis of human gastric epithelial cells exposed to silica-immobilized glucose oxidase. Ann N Y Acad Sci. 2009 Aug;1171:359-64.
    8. Kim DC, Kim SH, Choi BH, Baek NI, Kim D, Kim MJ, Kim KT. Curcuma longa extract protects against gastric ulcers by blocking H2 histamine receptors. Biol Pharm Bull. 2005;28(12):2220-4.
    9. Lesbros-Pantoflickova D, Corthésy-Theulaz I, Blum AL. Helicobacter pylori and probiotics. J Nutr. 2007 Mar;137(3 Suppl 2):812S-8S.
    10. Marteau P, Boutron-Ruault MC. Nutritional advantages of probiotics and prebiotics. Br J Nutr. 2002;87(Suppl 2):S153-S157.
    11. Manuel de nutrition Clinique. Ordre professionnel des diététistes du Québec. Ulcère gastro-duodénal. Page consultée en ligne : opdq.org

     

     
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    J'AI TOUT DÉBALLÉ !

     
    7 Février 2015
     
     

    Repentez-vous et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés.
    Actes des Apôtres 3.19

    Lorsque Émile Frommel avait la charge de l’église de Karlsruhe, on le pria de venir au chevet d’un polytechnicien anglais. Celui-ci, sentant sa fin très proche, souhaitait trouver aide et consolation.

    À la fin de leur rencontre, pour conclure l’entretien, cet homme ajouta :

    « Monsieur le Pasteur, il faut que je vous confesse quelque chose, sinon je ne pourrai pas mourir en paix. À l’âge de 9 ans, j’ai cassé une très belle tasse chinoise ; puis j’ai jeté les débris dans une fosse. À mon père, désireux de connaître les circonstances exactes de cet incident, j’ai fait croire que notre aide de maison était la responsable. Comme celle-ci n’avait pas eu une attitude bien nette pour d’autres affaires, on la congédia. Je vous demande de communiquer tout cela à ses parents. Je ne peux pas emporter ce péché dans l’éternité. »

    Le pasteur le lui promit et le consola avec la Parole de Dieu aussi bien que possible. Le mourant, visiblement soulagé, eut cette dernière parole avant de décéder deux heures plus tard : « Eh bien, j’ai tout déballé. Je me sens mieux ! »

    C’est ce que firent, par exemple, le roi David après son adultère, l’apôtre Pierre après son reniement de Christ, le fils prodigue revenant chez son père.

    Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.1

    Charles Rick

    1 1 Jean 1.9

     

    J'AI TOUT DÉBALLÉ !

    Lettre de Jacques 4. 7-10 : "Alors obéissez à Dieu, mais résistez à l’esprit du mal, et il va fuir loin de vous. Approchez-vous de Dieu, il s’approchera de vous. Purifiez-vous, vous qui êtes pécheurs ! Nettoyez vos cœurs, vous qui êtes faux ! Soyez tristes, mettez des habits de deuil, pleurez ! Changez vos rires en larmes et votre joie en tristesse ! 10 Faites-vous petits devant le Seigneur, et il vous honorera."

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  • passeportsante.net

    10 ASTUCES SANTÉ ANTI-GRIGNOTAGE

     

    Le grignotage, en plus d’être mauvais pour la santé, est connu pour être l’ennemi des régimes et des alimentations équilibrées car il est souvent constitué d’aliments gras et/ou sucrés. Découvrez nos 10 astuces santé anti-grignotage...

     

    1. Buvez beaucoup d’eau

    1. Boire de l’eau

    Réflexe santé : Notre corps étant composé de 60 à 70 % d’eau, les spécialistes recommandent d’en boire 1,5 litre par jour.
    En plus d’aider le corps à utiliser l’énergie et les nutriments présents dans les aliments, elle contribue à l’élimination des toxines.

    Astuce minceur : Buvez à petites gorgées tout au long de la journée, afin que l’estomac se remplisse lentement.

    Une étude Américaine1 révèle que boire un verre d’eau avant chaque repas accélèrerait la sensation de satiété et aiderait donc à perdre du poids.

     

    2. Prenez un petit-déjeuner

    2. Prendre un petit-déjeuner

    Réflexe santé : Les nutritionnistes recommandent de prendre 3 repas par jour et de ne pas faire l’impasse sur le petit-déjeuner car il vient après une période de jeûne de 8 à 10h.

    Il doit apporter entre 20 et 25 % de l’énergie totale de la journée afin d’éviter les sensations de fatigue physique et intellectuelle, ainsi que les crises d’hypoglycémie.

    Astuce minceur : Préférez le pain complet au pain blanc à l’index glycémique élevé. Riche en fibres, il apportera rapidement une sensation de satiété et limitera les risques de grignotage en milieu de matinée.

     

    3. Prenez le temps de mâcher

    3. Prendre le temps de mâcher

    Réflexe santé : Une mauvaise digestion peut entraîner des ballonnements et des maux d’estomac. Pour les éviter, il est primordial de manger assis(e) dans le calme et de mâcher soigneusement les aliments.

    Astuce minceur : Il faut 20 minutes avant que l’estomac n’envoie au cerveau un message de satiété.

    Une étude Américaine2 affirme que mâcher lentement réduirait la consommation de calories et accélérerait la satiété. Si vous êtes habitué(e) aux repas rapides, prenez l’habitude de poser votre fourchette après chaque bouchée et ne la reprenez qu’après avoir suffisamment mâché.

     

    4. Mangez à heure fixe

    4. Manger à heure fixe

    Réflexe santé : Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas attendre de ressentir la faim pour manger.

    Il est conseillé de manger toutes les 4 heures, car s’il est rassasié toutes les 4 heures, le corps sécrète moins d’insuline, ce qui tend à lutter contre la prise de poids.

    Astuce minceur : Il est recommandé de ne pas faire l’impasse sur une collation à l’heure du goûter afin de ne pas être tenaillé par la faim à l’heure du dîner.

    Prévoyez des encas légers (fruits, laitage, etc…) qui permettront de ne pas craquer en cours de journée.

     

    5. Buvez du thé vert

    5. Boire du thé vert

    Choix santé : Le thé vert, en raison de sa teneur en polyphénols, est un puissant antioxydant. Il protège ainsi l’organisme des maladies cardio-vasculaires ou dégénératives, de certains cancers et du vieillissement.

    Astuce minceur : Reconnu pour ses effets brûle-graisses et diurétiques, le thé vert favorise l’action des hormones rassasiantes dans notre organisme.

    Pour allier l’action « coupe-faim » et antioxydante, il est conseillé de laisser infuser 2,5 g de thé vert au moins 2 minutes dans une eau à plus de 90°C et d’en boire plusieurs fois par jour.

     

    6. Surveillez l’index glycémique des aliments

    6. Surveiller l’index glycémique des aliments

    Réflexe santé : L’index glycémique (IG)classe les aliments en fonction de leur glycémie (taux de glucose dans le sang).

    Un aliment dont l’IG est supérieur à 50 pousse l’organisme à sécréter trop d’insuline, ce qui favorise le stockage du glucose sous forme de graisses. Plus l’IG d’un aliment est faible, plus la diffusion du glucose est lente et plus la sensation de faim tarde à se faire sentir.

    Astuce minceur : Le mode de cuisson a un impact sur l’IG des aliments. Ainsi, l’IG du riz à cuisson rapide est de 85, tandis que celui du riz Basmati est de 50. Il est donc conseillé de préférer les aliments à cuisson longue.

     
    L’index glycémique de quelques aliments :

    Frites : 95
    Banane : 60
    Céréales germées (soja) : 15
    Pain aux céréales : 45
    Pain blanc : 70
    Haricots verts : 30
    Chocolat noir (70 %) : 25

     

     

    7. Privilégiez aliments riches en fibres

    7. Privilégier aliments riches en fibres

    Réflexe santé : Les aliments riches en fibres contiennent davantage de vitamines et de minéraux.

    Alors que les fibres insolubles sont nécessaires à une bonne digestion, les fibres solubles régulent les taux de glycémie et de cholestérol.

    Astuce minceur : Consommez les aliments riches en fibres en début de repas. Leurs fibres volumineuses ne seront pas assimilées directement par l’organisme. Ainsi, la satiété se manifestera plus rapidement et s’installera durablement. La mâche, la pomme et l’aubergine sont par exemples très rassasiantes.

     

    8. Misez sur le son d’avoine

    8. Miser sur la levure de bière

    Réflexe santé : En plus d’avoir un index glycémique faible (15), le son d’avoine permet de réguler la glycémie (= taux de sucre dans le sang). Il a reçu un label de l’American Heart Association qui permet de le recommander pour ses effets bénéfiques sur le cholestérol.


    Astuce minceur : Le son d’avoine contient des fibres solubles qui absorbent des nutriments comme les glucides et les lipides, amoindrissant ainsi l’apport en sucres et en graisses. Sa consommation maximale recommandée est fixée à 3 c. à soupe (= à table) par jour.

     

    9. Pensez à l’agar-agar

    9. Pensez à l’agar-agar

    Choix santé : L’agar-agar est un gélifiant végétal et naturel, extrait d’algues rouges. Inodore, sans saveur, et très peu calorique, il est constitué à 80 % de fibres. 100 g d’agar-agar contiennent 335 calories mais la consommation maximale recommandée est fixée à 4 g par jour.

    Astuce minceur : L’importante teneur en fibres de l’agar-agar a des propriétés rassasiantes. Néanmoins, aucune étude n’a encore mis en valeur de façon certaine ses bienfaits sur la ligne.

     

    10. N’oubliez pas le citron

    10. N’oubliez pas le citron

    Réflexe santé : Le citron, en plus d’être un puissant antioxydant, prévient l’apparition de certains cancers.

    Il constitue également une très bonne source de vitamine C, qui permet de lutter contre les petits maux du quotidien.

    Astuce minceur : En cas de faim, pressez un citron dans un verre d’eau chaude.
    Vous pouvez aussi incorporer le jus d’un citron dans 1,5 litre d’eau et l’emporter avec vous. Le citron aromatisant l’eau, il incite ainsi à boire plus. Il favorise l’élimination des toxines.

     

     

    Références

    1. Dennis EA, Dengo AL, Water consumption increases weight loss during a hypocaloric diet intervention in middle-aged and older adults, Obesity (Silver Spring). 2010 Feb;18(2):300-7. L’étude a été réalisée par des chercheurs en nutrition de l’UniversitéVirginia Tech et financée par l’Institute for Public Health and Water Research.

    2. Étude publiée dans la revue Journal of the American Dietetic Association.

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  • vivreaujourdhui.com

    OÙ EST TON FRÈRE ?

     
     
    6 Février 2015
     
     
     

    L’Éternel dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas, suis-je le gardien de mon frère ?
    Genèse 4.9

    La première question que Dieu pose concerne ma relation avec lui : « Où es-tu, par rapport à moi ? ». La seconde, elle, a pour objet ma relation avec mon prochain.
    Je ne puis vivre en ignorant ceux qui m’entourent. Gilbert Bécaud, dans son chant « L’indifférence », stigmatisait le mal de notre génération.
    Cette génération où, si souvent, l’homme s’enferme dans une tour d’ivoire, d’orgueil, d’égoïsme et s’insensibilise à tout ce qui atteint l’autre.
    Quand je sors dans la rue, quand je prends le métro, quand je côtoie des loubards, quel est le regard que je porte sur les gens ? Suis-je intéressé par mes semblables ? Mon cœur est-il ému devant leur détresse spirituelle, morale, physique ? Ou bien l’ai-je laissé s’endurcir, se blinder ?
    Jésus – encore lui – nous dira un jour : « J’ai eu faim, soif, j’étais nu, étranger, malade, en prison, et vous n’avez rien fait pour moi »1. Et lorsqu’à notre tour, comme Caïn, nous répondrons par une question « Mais quand t’avons-nous vu dans cet état ? »1, son regard sera douloureux, reflétant toute la détresse de l’humanité. Il accompagnera sa réponse qui nous condamnera : « Toutes les fois que vous avez vu l’un de ces plus petits de mes frères, dans cette situation, et que vous n’avez rien fait en leur faveur, c’est moi que vous avez négligé »1.

    Gérard Peilhon

    1 cf. Matthieu 25.35-40

     

     

    OÙ EST TON FRÈRE ?

    Livre du prophète Ésaïe 58. 6-12 : "Voici le jeûne qui me plaît : libérer les gens enchaînés injustement, enlever le joug qui pèse sur eux, rendre la liberté à ceux qu’on écrase, bref, supprimer tout ce qui les rend esclaves. C’est partager ton pain avec celui qui a faim, loger les pauvres qui n’ont pas de maison, habiller ceux qui n’ont pas de vêtements. C’est ne pas te détourner de celui qui est ton frère. » Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et ta plaie se fermera vite. Tes bonnes actions marcheront devant toi, et la gloire du Seigneur fermera la marche derrière toi. Quand tu appelleras, le Seigneur répondra. Quand tu crieras, il dira : « Je suis là ! » Si tu fais disparaître de ton pays ce qui écrase les autres, les gestes de menace et les paroles blessantes, 10 alors ta lumière se lèvera dans la nuit, ton obscurité sera comme la lumière de midi. Ce sera la même chose si tu partages ta nourriture avec celui qui a faim, si tu donnes à manger à ceux qui sont dans la misère. 11 Le Seigneur sera toujours ton guide. Même en plein désert, il te donnera à manger et te rendra des forces. Tu seras comme un jardin bien arrosé, comme une source qui coule toujours. 12 Tu relèveras les vieux murs détruits, tu reconstruiras sur les fondations abandonnées depuis toujours. On t’appellera « le peuple qui ferme les fentes et refait les rues de la ville ».

     

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    Quand l'humeur et la santé passent par l'assiette

     

    Pour avoir de l’énergie, pour être de bonne humeur ou en bonne santé… Il faut miser sur les bons aliments ! Mais que faut-il mettre dans son assiette pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête ?

    « Que ton aliment soit ton seul médicament »

    Aliment bonne humeur

    Hippocrate, père de la naturopathie, voyait déjà les choses ainsi. Pour prévenir les maladies et pour stimuler sa forme, il faut bien choisir les aliments qu’on met dans son assiette et dire « oui » aux alicaments ou aliments fonctionnels !

    Le terme alicament est un mot valise qui mélange aliment et médicament. Très justement nommés aliments fonctionnels au Canada, ces aliments auraient un impact réel sur la santé et sur l’humeur. Mais quels sont ces alicaments (100% naturels) ?

     
     
    NB : On ne parle pas ici des alicaments industriels dont les allégations santé sont souvent le résultat d’opérations marketing et dont les tests cliniques se sont révélés trop insuffisants pour qu’ils puissent être considérés comme de vrais aliments fonctionnels par les grandes institutions ou par les nutritionnistes.

     

    Les principaux alicaments naturels

    Aliment bonne humeur

    Pour que l’on puisse parler d’aliment fonctionnel, il faut que les vertus de l’aliment concerné soient appuyée par des études scientifiques concluantes.

    Le docteur Richard Béliveau1 dresse ainsi la liste de certains aliments fonctionnels  qui agiraient sur la santé et sur l’humeur:
    - Le thé vert
    - Le chocolat
    - Le curcuma
    - La tomate
    - Les agrumes, etc…

     

    Je mise sur les épices

    Paprika, curry, safran… toutes ces épices sont excellentes pour la santé…

     Aliment bonne humeur

    Mais c’est surtout le curcuma, utilisé en médecine ayurvédique qui brille pour ses promesses sur la santé. Sa teneur en flavonoïdes et surtout en curcumine, lui confère un pouvoir antioxydant qui protège des maladies cardiovasculaires et dégénératives, provoquées par le stress oxydatif.
    Astuce : La pipérine contenue dans le poivre noir que l’on mélange au curcuma décuple la proportion de curcumine absorbée par l’organisme. L’association du poivre noir et du curcuma protégerait de certains cancers.

     

    Je n’oublie plus les fruits secs !

    Ce n’est pas une collation à laquelle on pense souvent… et pourtant, les fruits secs, en plus d’être savoureux, sont riches en calcium, en magnésium et en vitamine E, des nutriments spécial bonne humeur !

    Aliment bonne humeur 

    Les amandes constituent une indéniable source d’énergie, en raison de leur teneur en magnésium dont les effets bénéfiques ont été prouvés sur le stress. En cas de légère anxiété ou de coup de fatigue, prenez environ 10 amandes (100 kcals).

    Les noix du Brésil (environ 20 kcals/noix) sont aussi une source importante de magnésium. Alcanisantes, ces noix tamponnent l’acidité de notre organisme. Ce mécanisme permet de rétablir l’équilibre acido-basique et de retrouver ainsi énergie et vitalité ! Posologie : une poignée de noix par jour (environ 5 à 6 noix).

     

    Je pense à la vitamine B6 contre les coups de déprime…

    Aliment bonne humeur

    La vitamine B6 joue un rôle crucial dans la synthèse de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine, la mélatonine et la dopamine. Ils maintiennent l’équilibre psychique et régulent l’humeur, l’appétit et le sommeil.
    Les aliments riches en vitamine B6 comme la dinde ou le poulet, le thon, le saumon ou la morue, les pommes de terre avec la pelure et les pistaches non salées, sont excellents contre la déprime, l’irritabilité et la fatigue. Alors n’oubliez pas de les mettre au menu !

     

    …et je mise sur la vitamine B12 si j’ai du mal à me concentrer

    Aliment bonne humeur

    La vitamine B12 est essentielle à la croissance, à la division cellulaire et au fonctionnement des cellules du corps, ainsi qu’à l’équilibre du système nerveux. Ces propriétés font d’elle une vitamine fondamentale au maintien de la forme et de la concentration !

    Les viandes, les volailles, les poissons, les fruits de mer, les oeufs et les produits laitiers, riches en vitamine B12, sont des aliments qui favoriseront la mémoire, la concentration et l’énergie.

     

    Je fais le plein de fruits pour la bonne humeur

    Aliment bonne humeur

    C’est reconnu : la consommation de sucre libère de la dopamine dans notre cerveau, l’hormone du plaisir. Mais plutôt que de se tourner vers les produits sucrés raffinés qu’on trouve dans le commerce, pourquoi ne pas miser sur les fruits de saison ?

    De manière purement psychologique, le goût sucré des fruits pourrait permettre la libération de dopamine.

    C’est là tout le principe des aliments fonctionnels puisqu’un « aliment-réconfort a une dimension physique : son goût, sa texture, son allure, et une dimension émotive. Et l’émotion peut déterminer l’aliment-réconfort que vous chercherez2. »

     

    Et bien sûr, je dis « oui » au chocolat noir pour le bien-être !

    Aliment bonne humeur

    Le chocolat, et surtout le chocolat noir avec au minimum 75% de cacao, stimule la bonne humeur !
    Riche en magnésium, c’est un anxiolytique et un antidépresseur naturel, raison pour laquelle il fait l’objet de nombreuses études scientifiques. Il contient de la phényléthylamine, un neurotransmetteur qui stimule la fabrication d’endorphines. Bien qu’on ne connaisse pas encore la fonction précise des endorphines, on considère aujourd’hui qu’elles contribueraient à une sensation de plaisir.
    Posologie : limitez-vous à 1 carré de chocolat noir (50 g) par jour pour le plaisir, pour l’humeur et surtout, pour la ligne !

     

     

     

    Références :

    1. Richard Béliveau est titulaire d’un doctorat en biochimie et chercheur en neurochirurgie. Il fait la mention de ces aliments dans son ouvrage Les aliments contre le cancer - Éditions Trécarré - 2005


    2. Dubé L, LeBel JL, Lu J, Affect asymmetry and comfort food consumption, Physiology & Behavior, 15 novembre 2005, Vol. 86, No 4, 559-67.

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  • www.dangersalimentaires.com

    FAST-FOOD

     

    Le fast-food est une des rares branches de l’alimentaire à tirer son épingle du jeu en ces temps de crise. McDonald’s, groupe emblématique de la restauration rapide, a fait un chiffre d’affaires qui avoisinait les 16 milliards d’euros en 2009 ! Valérie Cohen affirme, dans une étude réalisée par le cabinet de conseil Xerfi, que « dans un contexte de récession économique, et son corollaire de mauvaises nouvelles, les ménages choisissent massivement les établissements où l’addition est la plus basse ». En proposant des menus, pour la grande majorité, à moins de 10€, le fast-food peut facilement remplacer un restaurant traditionnel pour une famille modeste.

    La restauration rapide satisfait un autre besoin essentiel de notre société moderne et super active : manger vite. Les plats servis très rapidement, la possibilité d’emporter sa nourriture, et ce même sans quitter son véhicule, correspond aux attentes d’une clientèle suractive et pressée. Pour l’anecdote, dans certains fast-foods à Tokyo, on ne paye pas la quantité de ce que l’on mange mais le temps que l’on passe à table !

    Fast-foods et malbouffe sont pour beaucoup synonymes, alors que mange t’on réellement ?

    Composition :

     

    Que cache cette belle présentation ?

    Rentrons dans le vif du sujet. C’est sans réelle surprise que la nourriture de fast-food est trop grasse, trop sucrée, trop salée, pauvre en vitamines et en fibres. Ajoutons également qu’elle est très « chimique ». Beaucoup d’additifs sont présents dans les aliments. Une salade, pour rester fraiche et appétissante, est traitée avec une douzaine de produits chimiques (d’après taoastro.ifrance.com). On trouve également parfois de l’acrylamide (substance cancéreuse) dans les frites et les chips.

     

    Viande

    D’après danger-sante.org, « il a été reconnu que la viande est responsable de 70% de toutes les intoxications alimentaires rattachées aux fast-foods ». Nous nous doutons bien que la viande, quelle qu’elle soit, ne provient pas d’animaux gambadant dans de belles prairies vertes mais bel et bien de batteries. Même si ce n’est qu’une fiction, le film Fast Food Nation colle bien au sujet et montre toute l’horreur des fast-foods.

     

    OGM

    Dans beaucoup de pays les OGM sont autorisés et sont donc présents dans les menus (soja, tomates, maïs …) avec les éventuelles conséquences que cela peut avoir. Il en va de même avec le bétail et la volaille qui en sont nourris.

     

    Light

    Les boissons light à l’aspartame dans de grandes proportions présentent également de grand dangers pour la santé (voir l’article Produits Light et Aspartame = Danger ! pour plus de détails).

     

    2 saveurs principales

    Cette nourriture, en plus de ne pas être très saine et d’une très grande qualité, ne contient que deux saveurs principales sur six : le sucré (viande, pain, soda) et le salé (frites, hamburger…). Pour information les 6 saveurs sont : le sucré, l’aigre, l’amer, le salé, le piquant et l’astringent. Or cette nourriture, qui est déséquilibrée et qui ne contient que la moitié des saveurs, est difficilement digérable. Ce déséquilibre pourrait être, selon certains nutritionnistes, à l’origine d’une insatisfaction corporelle et pourrait engendrer le retour d’une impression de faim plus rapidement. Après avoir englouti une grande quantité de nourriture dans un fast-food n’avez-vous pas remarqué que vous aviez souvent de nouveau faim une heure après ?

    Les risques pour la santé :

    A court terme cette nourriture a pour effets : lourdeur d’esprit, léthargie et avidité. A long terme elle a pour effets : obésité, hypertension artérielle, maladies cardiaques, diabète, dépression, troubles de la vésicule biliaire, cancers voire d’entrainer la maladie d’Alzheimer !

     

    Cancers

    A cause d’une alimentation trop grasse et pauvre en éléments nutritionnels (vitamines, fibres etc.) les cancers possibles sont le cancer de la prostate, des poumons, du pancréas, des seins et ovaires selon webchercheurs.com.

     

    Maladie d’Alzheimer

    Des chercheurs de l’université Karolinska à Stockholm ont découvert, en se basant sur des expériences avec les souris, que l’alimentation grasse et riche en cholestérol favorise le développement de la maladie d’Alzheimer. Susanne Akterin affirme ainsi « We now suspect that a high intake of fat and cholesterol in combination with genetic factors […] can adversely affect several brain substances, which can be a contributory factor in the development of Alzheimer’s ». Autrement dit les fast-foods, qui proposent ce type de nourriture, favoriseraient le développement de la maladie d’Alzheimer pour les personnes déjà génétiquement prédisposées.

    La nourriture de fast-food est beaucoup trop calorique


    Le nutritionniste Pierre Dukan affirme que «les sandwichs que proposent ces types de restaurants sont beaucoup trop riches en sucres et en graisses» et ajoute que «le service est rapide, la consommation éclair et l’apport nutritif est beaucoup trop important». Un homme a besoin d’environ 2500 Kcal par jour et une femme d’environ 2200 Kcal. Une étude belge, «Restauration rapide, manger vite, gras et salé» dans test-achats, étudie l’apport nutritionnel d’une multitude de fast-foods en Europe (McDonald’s, Quick, Pizza Hut, KFC (Kentucky Fried Chicken), Le Pain Quotidien pour citer les plus connus) et constate que les menus sont beaucoup trop caloriques. « Les menus XL de Quick, Maxi Best Of de McDonald’s ou les Buckets de KFC peuvent culminer à plus de 1500 Kcal »selon CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie). Sont bien sûr concernés tous les menus « maxi » mais également les menus classiques (7/10). Notons tout de même qu’une étude parue dans Pediatrics affirme qu’un « affichage clair des calories contribuerait à lutter contre l’obésité chez le jeune enfant ». Les informations nutritionnelles ne sont disponibles clairement que chez McDonald’s et Quick. 

     

     

     

     

    En effet selon l’étude, les parents qui connaissent le nombre de calories choisissent des repas plus légers (de 102 cal en moyenne) pour leurs enfants. L’étude constate également, sans surprise, que les menus sont trop riches en lipides, en acides gras saturés (même pour les menus  sains qui sont « vraiment à déconseiller»), en acides gras trans et en sel (« la teneur en sel dépasse même souvent l’AJR »). Le message est clair.

     

    Les fast-foods proposent tout de même des petits fruits, salades composées mais ils ne sont pas consommés par la majorité des personnes. En effet les consommateurs préfèrent, en général, le classique hamburger accompagné de frites et d’un soda.

    Les (très) jeunes sont la cible de la restauration rapide

    La surprise dans les menus enfants

    Pour un petit enfant l’attrait du fast-food vient autant de la nourriture que du petit cadeau offert (ex. Happy Meal de McDonald’s). D’après l’association américaine CSPI (Center for Science in the Public Interest) c’est une stratégie de séduction qui est « injuste, trompeuse et illégale » et qui porte atteinte à la santé des enfants en promouvant une habitude alimentaire déséquilibrée. Les fast-foods ont bien compris que les enfants sont l’avenir de leurs succès et essayent ainsi de les fidéliser jeunes pour que tout au long de leur vie ils retournent à leur fast-food préféré. La stratégie marketing est, chez McDonald’s par exemple, très bien ficelée. Il est en effet souvent proposé aux enfants en plus de la babiole, des aires de jeu et une mascotte : Ronald, personnage souriant, mince qui amuse encore plus les enfants dans un monde coloré et joyeux.

     

    Faire connaitre à ses amis

    L’association CLCV étudie l’aspect marketing et mesure l’importance de la communication par le biais des sites internet de la restauration rapide. Les sites proposent des jeux vidéos en ligne, des fonds d’écrans à l’effigie de la marque à télécharger, d’inviter ses amis à connaitre la marque etc. Des jeux proposés permettent de gagner des sandwichs supplémentaires ou des menus « maxi » ce qui est « une incitation directe à la surconsommation de produits gras et caloriques » selon la CLVC.

     

    Incitation à la consommation

    Une offre qui doit être mieux adaptée

    La CLCV appelle les fast-foods à adapter la taille des portions, de supprimer les menus « maxi » ainsi que ceux qui sont trop riches en matières grasses et en calories, de supprimer les demis litres de soda et d’adapter l’offre aux différentes tranches d’âge.

     

    Le message est clair !

    En effet, les enfants arrivés à un certain âge peuvent vite se détourner des menus trop enfantins au profit des menus pour adultes. Ceci accroit encore plus le risque d’excès de matières grasses, de sel et de sucre selon lepointsurlatable.fr. Ainsi selon i-dietetique.com « 60% des 10-12ans délaissent les formules conçues pour les petits au profit d’autres menus ».

     

    Les adolescents

    Le fast-food est un point de rencontre facile, où les jeunes mangent ensemble et se retrouvent. Le Wifi gratuit à leur disposition est un atout de taille pour une génération connectée en permanence. Le fait de pouvoir manger rapidement et pour pas très cher est un autre atout de taille. Le fast-food est ainsi un endroit privilégié par les adolescents et étudiants.

    Menu "maxi" classique

    Placement des fast-foods

    Proche des écoles

    Un fast-food présent dans un rayon de 150m autour d’une école augmenterait de 5.2% le taux d’obésité infantile, tel était le constat des économistes de l’université de Columbia et Berkeley aux Etats-Unis. Janet Currie qui a dirigée cette étude a proposé d’établir une zone où les fast-foods seraient interdits. Cela a tout de suite fait réagir McDonald’s qui a affirmé que « limiter ce type de commerces légaux et importants (!), installés en ville, constituerait un dangereux précédent ».

     

    Dans les hôpitaux

    Aux Etats-Unis, 30% des hôpitaux hébergent dans leur structure un fast-food !(d’après i-regime.com). Ce n’est heureusement pas (encore) le cas en France. Nous voyons tout de suite les problèmes que cela peut engendrer. Le fast-food profite ainsi de la clientèle de l’hôpital tout en bénéficiant de son image valorisante. « Quand un McDo était présent dans l’hôpital, les visiteurs étaient deux fois plus enclins à considérer que la nourriture McDo était saine par rapport à ceux des autres hôpitaux. Preuve que le marketing marche ! » (toujours d’après i-regime.com). Le surpoids étant devenu aux Etats-Unis le principal problème infantile, il est difficile d’imaginer que dans un centre médical de la nourriture grasse et déséquilibrée soit mise à disposition aussi facilement !

    Et l’environnement dans tout ça ?

    La restauration rapide génère de très grandes quantités de déchets. D’après taoastro-ifrance.com, une surface de forêt équivalente à la superficie de la Grande Bretagne disparaitrait  chaque année pour les besoins des fast-foods. Une quantité considérable d’emballages papier, carton, est utilisée pour servir les repas. Ces emballages ont une durée de vie extrêmement courte, on mange les aliments qu’elles contiennent pour les jeter dans les minutes qui suivent. La CLCV incite les fast-foods McDonald’s et Quick à réduire leurs déchets en proposant des gobelets plastiques durs réutilisables qui sont consignés (comme dans les festivals et concerts où cela fonctionne très bien) mais reste sans réponse de leur part.

    L’aspect environnement n’est qu’une façade. Nous nous en rendons également compte sur leurs sites internet où les actions menées pour l’environnement sont vraiment limitées (quand elles sont existantes). Ils utilisent certes des contenants qui sont recyclés ou recyclables mais presque rien n’est fait pour les recycler ou les éliminer en fin de vie. Il en va de même pour la gestion de l’énergie, de la consommation d’eau… D’après l’étude belge (citée auparavant), « tout se décide en réaction à des pressions extérieures » et il y a un « manque de transparence vis-à-vis du consommateur ». Les plats à emporter constitués de multiples emballages polluent d’autant plus qu’ils sont bien souvent jetés en pleine nature où au bord des routes…

    Le mot de la fin …

    A moins que les pouvoirs publics, associations et consommateurs ne réagissent et fassent pression pour instaurer différentes mesures aux fast-foods ces derniers auront encore de beaux jours devant eux.

    Nous l’aurons bien compris, les fast-foods sont synonymes avec :

    1. Une nourriture de mauvaise qualité, déséquilibrée, et dangereuse pour la santé.
    2. Une stratégie marketing qui n’a apparemment pas de limites.
    3. Un désastre écologique

    F. Boyat

    Voici à présent deux extraits de l’émission Zone Interdite sur M6 (qui n’est jamais passé à la télévision à cause d’une trop forte pression, vous comprendrez vite pourquoi !)

     

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  • vivreaujourdhui.com

    INTERDIT D'ALLER PLUS LOIN

     
     
    5 Février 2015
     
     
     

    Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Éternel.
    Psaume 4.7

    Ce matin-là, depuis la fenêtre de mon appartement au septième étage, je fus attiré par une puissante lumière, un globe de feu, d’un rouge d’une grande beauté. C’était à environ deux cents mètres, au carrefour. J’ai vite compris. C’était la lumière du soleil qu’une plaque de signalisation reflétait, une plaque « Sens interdit » !
    Sur nos chemins, notre marche en avant n’est pas toujours facile. Bien souvent nous ne pouvons plus avancer. Les épreuves retardent notre progression. C’est vers Dieu qu’il faut alors porter nos regards. C’est dans l’écoute de Sa parole que nous recevrons la réponse. La Parole de Dieu se fait entendre lorsque nous ouvrons le Livre pour lire et méditer, dans le calme et le recueillement.
    Mais c’est aussi au travers des circonstances que nous traversons que Dieu parle. Sa parole est une lampe à nos pieds, une lumière sur le chemin1. Il nous faut entendre Sa voix nous dire : « Avance ! », mais aussi nous dire : « Ne va pas plus loin ». Oui, il nous faut comprendre parfois que le chemin que nous venons de prendre n’est pas selon sa volonté. Interdit d’aller plus loin !
    Sachons discerner ce que Dieu veut pour nous et obéissons à sa voix. Nous serons bénis et gardés du mal.

    Francis Bailet

    1 Psaume 119.105

     

    INTERDIT D'ALLER PLUS LOIN

     

    Actes des Apôtres 16. 6-10 : "L’Esprit Saint empêche Paul et Silas d’annoncer la parole de Dieu dans la province d’Asie. Alors ils traversent la Phrygie et la Galatie, ils arrivent près de la Mysie et essaient d’aller en Bithynie. Mais l’Esprit de Jésus ne leur permet pas d’y aller. C’est pourquoi ils traversent la Mysie et vont au port de Troas. Une nuit, Paul voit en rêve un homme de Macédoine qui est debout. Il demande à Paul avec force : « Passe en Macédoine et viens nous aider ! » 10 Tout de suite après cela, nous  cherchons à aller en Macédoine. Nous sommes sûrs que Dieu nous appelle à annoncer la Bonne Nouvelle là-bas."

     

     
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  • Published in: Santé & Médecine, Affaires

    LE DANGER DU SOUTIEN GORGE

     

    Le danger du soutien gorge. De nombreuses études mettent en avant le risque du blocage des fluides corporels dans les seins à cause du soutien gorge, fluides qui ne pourront pas éliminer les toxines, développant alors kystes, fibrokystes puis tumeurs cancéreuses. Il a été démontré également que le soutien gorge fait chuter les seins plus qu'il ne les soutient, en rendant les muscles et ligaments de Cooper atrophiés par manque d'exercice et de mouvement. Le soutien gorge est en fait un problème social dans notre société, un business très lucratif pour l'industrie textile, mais qui n'a aucune nécessité médicale.

     

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  •  passeportsante.net

    Régime spécial cancer

     

    Cancer: diète spéciale


     

      

    Le rôle de l’alimentation dans le développement du cancer est complexe. Certains aliments regorgent de molécules anticancer dont la consommation quotidienne limiterait la croissance des cellules précancéreuses. Il semble clair qu’aucun aliment ou supplément ne serait à lui seul capable de protéger du cancer. Il faut plutôt miser sur une grande variété de molécules anticancer, consommées en grande quantité et de manière constante. Il faut aussi limiter les aliments pro-cancérigène ou ceux qui créent un milieu propice à la formation du cancer.

    La prévention du cancer est donc possible jusque dans une certaine mesure. En 2007, le Fonds mondial de recherche sur le cancer (FMRC) publiait un rapport comprenant 10 recommandations pour la prévention du cancer. Ce rapport est issu de la plus grande étude1 jamais réalisée sur le lien entre les habitudes de vie et le cancer. Il est loin d’être banal puisque, pendant 5 ans, 500 000 études ont été évaluées, de même que les facteurs de risque pour 17 types de cancers. Les recommandations proviennent de 21 experts émérites qui ont collaboré avec 234 oncologues.

    Parmi ces recommandations, on préconise l’activité physique et l’allaitement, et on retrouve des conseils spécifiques à l’alimentation. Les recommandations alimentaires concernent autant les personnes qui souhaitent prévenir le cancer que celles qui en sont atteintes ou qui souhaitent éviter une récidive. Voici comment les appliquer au quotidien.

    Important. En aucun cas les recommandations qui suivent ne doivent remplacer les traitements médicaux contre le cancer. L’alimentation représente une arme de plus contre le cancer, et non la seule arme contre cette maladie.

     

     

    Atteindre un poids santé

    La première des recommandations est d’atteindre un poids santé pour prévenir le cancer. Tout un défi d’être mince dans une société de surabondance alimentaire. Voyons d’abord l’explication et ensuite comment tenter d’atteindre cet objectif sans en créer une obsession.

    Des preuves solides révèlent que l’excès de gras augmente de façon importante le risque des cancers suivants : oesophage, pancréas, reins, endomètre, sein (chez les femmes ménopausées) et colorectal. Le surpoids et l’obésité augmentent le risque de cancer de la vésicule biliaire.

    Les femmes qui souhaitent avoir des enfants devraient avoir un poids santé avant de tomber enceintes et éviter de prendre ou de perdre trop de poids durant leur grossesse2.

    Comment l’excès de gras augmente-t-il le risque de cancer?

    Les adipocytes (cellules graisseuses), surtout autour de la taille, contribuent à la production d’hormones de croissance qui, dans des quantités élevées, augmentent le risque de cancer. Les adipocytes peuvent également libérer des hormones, comme l’oestrogène, ce qui augmente le risque de certains cancers, notamment le cancer du sein.

    Avoir un poids santé, mais encore plus important, avoir un tour de taille santé peut réduire le risque de cancer. Calculez votre indice de masse corporelle (IMC) et mesurez votre tour de taille.

    Pour connaître les stratégies pour perdre du poids, consultez les fiches Problèmes de poids - obésité et embonpoint : prendre de nouvelles habitudes de vie et Recommandations alimentaires et menus pour maigrir.

    Notez qu’il est inutile de s’acharner à atteindre un poids santé si ça ne fonctionne pas. Mieux vaut rester à un poids stable trop élevé que de faire le yo-yo et risquer de peser encore plus après quelques tentatives de perte de poids. Allez-y lentement pour perdre du poids sans vous affamer.

    Limiter les aliments riches en sucre et en gras et faibles en fibres

    Évitez les boissons sucrées

    Les études révèlent que les boissons sucrées peuvent faire prendre du poids puisque, comme elles ne rassasient pas, on en boit souvent trop. La prise de poids comme mentionnée plus haut est un facteur de risque important de cancer.

    On compte, parmi les boissons sucrées, les boissons gazeuses, les jus de fruits sucrés et les limonades. Pour se réhydrater, il est préférable de boire de l’eau ou de prendre du café ou du thé sans sucre (moins de 4 tasses par jour pour le café et le thé). Pour ce qui est des jus de fruits naturels, mieux vaut ne pas dépasser 1 tasse par jour.

    Limitez la consommation d’aliments à forte densité calorique

    Privilégier les aliments à faible densité énergétique peut aider à freiner la prise de poids, et même à maigrir, et ainsi diminuer le risque de cancer relié au surplus de poids (notamment le cancer du sein chez les femmes ménopausées, et le cancer colorectal).

    Qu’est-ce que la densité énergétique d’un aliment?

    La densité énergétique = la quantité de calories par gramme d’aliment (cal/g). Une densité énergétique faible signifie une plus grande quantité d’aliments pour un même nombre de calories.

    Les facteurs qui influencent la densité énergétique sont le contenu d’un aliment en eau, en fibres alimentaires et en matières grasses. La présence d’eau et de fibres diminue la densité énergétique, tandis que la quantité de matières grasses l’augmente. C'est toutefois la quantité d'eau présente dans un aliment qui détermine le plus sa densité énergétique.

    Exemples d’aliments selon leur densité énergétique

    Catégories

    Densité énergétique

    Aliments

    Très faible densité énergétique

    À privilégier

    0 à 0,6

    Fruits et légumes non féculents, lait écrémé, soupe à base de bouillon, yogourt sans gras ni sucre, vinaigrette sans gras, vinaigre, salsa.

    Faible densité énergétique

    À privilégier

    0,6 à 1,5

    Fruits et légumes riches en amidon (banane, pomme de terre, maïs, navet, patate douce), grains entiers, céréales à déjeuner froides ou chaudes, légumineuses, plats faibles en gras à base de pâtes ou de riz avec beaucoup de légumes, yogourt aux fruits sans gras, fromage cottage, tofu, thon, crevettes, dinde, jambon extra-maigre, olives, avocat, boisson de soya.

    Densité énergétique moyenne

    À consommer avec modération

    1,5 à 4

    Viande, volaille, oeuf, fromage, bagel, muffin, pizza, frites, vinaigrette, pain, bretzel, crème glacée, gâteau.

    Densité énergétique élevée

    À limiter

    4 à 9

    Craquelins, croustilles, croissants, beignes, barres de céréales, beurre d’arachide, bacon, chocolat, biscuit, noix, beurre, huile, margarine.

    Exemples tirés du livre The Volumetrics Eating Plan3

     

    L’huile, les vinaigrettes, les margarines non hydrogénées et les noix ont une densité énergétique élevée, mais ce sont des sources de bons gras. Il ne faut donc pas les éliminer, simplement les consommer avec modération.

    Manger plus de légumes, de fruits, de céréales complètes, de légumineuses

    Consommer au moins 5 portions (400 g minimum) de légumes non féculents et de fruits variés par jour.

    Les fruits et légumes contiennent de grandes quantités de substances phytochimiques, dont plusieurs antioxydants. L’association entre la consommation de fruits et légumes et la prévention des cancers est bien documentée : réduction des risques de cancer du poumon, de la bouche, du pharynx, de l’oesophage, de l’estomac, du sein, du côlon et du rectum.

    Dans un programme alimentaire de prévention du cancer, on doit mettre l’accent sur les fruits et légumes. Les légumes féculents (pomme de terre, patate douce, manioc, igname) ne doivent pas être comptabilisés dans les 5 portions de fruits et légumes, mais ils ne sont pas à éviter.

    Quantité à consommer : 5 portions par jour

    Que représente une portion?

    - un légume ou un fruit de grosseur moyenne
    - ½ tasse (125 ml) de légumes crus ou cuits
    - 1 tasse (250 ml) de salade
    - ½ tasse (125 ml) de jus de légumes ou de fruits

     

    Parmi tous les fruits et légumes offerts sur le marché, certains possèdent de plus grandes propriétés anticancer que d’autres et méritent qu’on leur attribue une place de choix dans nos menus quotidiens. Ce sont les petits fruits, les agrumes, les crucifères, les alliacés et la tomate.

    Les petits fruits

    Les bleuets, les framboises, les mûres, les fraises et les canneberges sont les meilleurs antioxydants que l'on puisse trouver, car ils contiennent l’une ou l’autre des trois molécules anticancer (l’acide ellagique, les anthocyanidines et les proanthocyanidines). À noter que les jus de bleuet ou de canneberge contiennent beaucoup moins de molécules anticancer que les fruits entiers. Les cerises, les pommes, les prunes et les raisins rouges ont aussi un grand pouvoir antioxydant.

    Quelques idées pour consommer les petits fruits :

    - en salade de fruits (pour en consommer toute l'année, se procurer des petits fruits congelés sans sucre);
    - dans les céréales et les mélanges de noix et de graines;
    - dans les recettes de muffins;
    - dans les smoothies (lait de soya ou tofu mou et petits fruits dans le mélangeur électrique);
    - en confiture (utiliser le jus de raisin concentré pour sucrer les confitures);
    - comme garniture pour les crêpes ou les gaufres;
    - dans un yogourt nature.

    Les agrumes

    Les jus d’agrumes sont d’excellents choix, comparables aux fruits entiers en ce qui concerne leurs propriétés anticancer.

     

    L’orange, le pamplemousse, le citron et la mandarine peuvent aussi contribuer à prévenir les cancers, surtout ceux qui touchent le système digestif : bouche, larynx, pharynx, oesophage et estomac. Reconnus pour leur richesse en vitamine C, les agrumes contiennent plusieurs autres composés chimiques bénéfiques. Dans une orange, on en retrouve près de 200 différents - et c'est beaucoup plus savoureux qu'un comprimé de vitamine C1!

    Les principes actifs des agrumes sont les polyphénols et les terpènes. La consommation d’agrumes, peu importe sous quelle forme, est une excellente façon d’ajouter des aliments anticancer à son alimentation.

    La famille des choux

    Depuis plusieurs années, les crucifères sont reconnues comme des aliments pouvant prévenir les cancers, surtout ceux du côlon, du rectum, de la vessie, du sein, du poumon, de l'estomac et de la prostate. Cette famille de végétaux comprend le chou vert, le chou rouge, le brocoli, les choux de Bruxelles, le chou chinois, le chou frisé, le chou de Savoie, le chou cavalier et le navet.

    L’effet protecteur des crucifères vient, entre autres, de leur contenu élevé en glucosinolates et de la capacité de ces derniers à libérer 2 classes de composés à très forte activité anticancéreuse : les indoles et les isothiocynates, selon le livre Les aliments contre le cancer de Richard Béliveau et Denis Gingras4. Afin de profiter au maximum des propriétés anticancer des crucifères, 3 conditions doivent être respectées :

    • les consommer de préférence crus ou légèrement cuits;
    • ne pas les faire cuire dans l’eau;
    • bien les mastiquer.

    Parmi toutes les crucifères, le brocoli remporte la palme parce qu’il est la meilleure source de sulforaphane, le plus puissant des isothiocynates. Le suforaphane aurait le pouvoir d’encourager l’organisme à se débarrasser des substances toxiques qui peuvent induire le cancer4. Il pourrait même tuer les cellules cancéreuses, d’après Richard Béliveau et Denis Gingras, chercheurs à l'Hôpital Sainte-Justine, à Montréal.

    Quelques idées pour consommer les crucifères :

    - préparer des crudités de navet, brocoli et chou-fleur et les accompagner d’une trempette faible en gras (3/4 yogourt nature ou tofu mou, ¼ de mayonnaise, et fines herbes);
    - ajouter des pousses de brocoli aux sandwichs et aux salades, car elles contiennent de 50 à 100 fois plus de sulforaphane que le brocoli lui-même pour un même poids;
    - à la poêle, faire revenir légèrement du chou haché. On peut ensuite le couvrir d'un peu de fromage râpé et faire gratiner le tout au four;
    - faire des jus de légumes contenant des crucifères.

    L’ail, l’oignon, le poireau, etc.

    Les alliacées comprennent l’ail, l’oignon, le poireau, l’échalote, et la ciboulette. Les légumes de la famille des alliacées pourraient prévenir le cancer de l’estomac et de la prostate. Leur pouvoir anticancer provient des composés sulfurés qu’ils contiennent (allicine, thiosulfinate, thiosulfonates, monosulfures, disulfures et trisulfures). Ces molécules sont responsables de leur arôme et de leur goût caractéristique.

    Il est préférable de consommer l’ail frais plutôt que des suppléments d’ail, puisque la teneur en allicine de ces derniers n’est pas assurée. De plus, l’ail frais procure tellement de saveur aux mets!

    La tomate

    Les propriétés anticancer de la tomate proviennent du lycopène qu’elle renferme. Le lycopène fait partie de la grande famille des caroténoïdes, la classe d’antioxydants qui donnent aux fruits et aux légumes leurs couleurs caractéristiques : orange, jaune et rouge. Les sauces à base de tomate et de pâte de tomate sont les sources les plus concentrées de lycopène, car la cuisson de la tomate augmente la biodisponibilité du lycopène, tandis que les matières grasses améliorent son absorption. Une sauce à la tomate faite avec de l’huile d’olive, par exemple, est une excellente façon d’augmenter son apport en lycopène - ce qui ne veut pas dire d’arrêter de consommer des tomates crues! Un apport élevé en lycopène serait particulièrement important pour prévenir le cancer de la prostate4.

     

    Des céréales complètes et des légumineuses à chaque repas

    Les céréales complètes et les légumineuses contiennent des fibres alimentaires et ont une densité calorique faible. Elles rassasient donc davantage, ce qui contribue à maintenir son poids. Le Fonds mondial de recherche sur le cancer recommande de consommer 25 g de fibres alimentaires par jour pour prévenir le cancer. En consommant à chaque repas des céréales entières ou des légumineuses, en plus des 5 portions de fruits et légumes, on peut atteindre 25 g de fibres par jour. Les féculents raffinés comme le pain blanc sont dépourvus de fibres et sont à limiter.

    Voici un tableau des féculents raffinés à limiter et des féculents complets à privilégier.

    Féculents raffinés
    À LIMITER

    Féculents complets
    À PRIVILÉGIER

    Produits de boulangerie à la farine blanche (pain tranché, à hamburger ou hot dog, baguette, croissant, pita, bagel, etc.)

    Biscottes et croûtons à la farine blanche ou farine enrichie

    Tortillas et croûtes à pizza à la farine blanche

    Pâtes alimentaires blanches (spaghetti, macaroni, lasagne, etc.)

    Couscous

    Riz blanc instantané ou précuit

    Risotto

    Vermicelles de riz

    Gnocchis

    Céréales sucrées

    Crème de blé

    Céréales à déjeuner riches en fibres (contenant 3 g de fibres par portion et moins de 5 g de sucre)

    Flocons d’avoine et gruau

    Céréales entières (boulgour, riz brun, riz sauvage, quinoa, orge, sarrasin ou millet)

    Pâtes (blé entier, kamut, épeautre, sarrasin, multigrain)

    Craquelins multigrains, de seigle ou de blé entier

    Muffin au son fait maison

    Pain pita de blé entier ou de kamut

    Bagel de blé entier, multigrains, kamut ou épeautre

    Pain hot dog ou hamburger d'épeautre ou de blé entier

    Pain kaiser de blé entier

    Quant à la pomme de terre, consommée avec la pelure, elle contient plus de fibres. Évitez les pommes de terre frites ou rôties.

    Les légumineuses

    N’hésitez pas à mettre des légumineuses au menu. Elles sont très faibles en gras, très riches en fibres et en protéines et ont un index glycémique bas. Les légumineuses remplacent donc très avantageusement la viande et sont très économiques. Une quantité de ¾ tasse de légumineuses cuites correspond à une portion de viande (75 g). Vous n’osez pas intégrer les légumineuses parce qu’elles vous causent des flatulences et des ballonnements? Vous retrouverez des trucs pour éviter ces désagréments dans le blogue Des légumineuses pour le « lundi sans viande ».

     

    Et le soya?

    Le soya est une légumineuse, mais contrairement aux autres membres de sa catégorie, il contient beaucoup de phytoestrogènes. On a longtemps cru que le soya pouvait réduire le risque de cancers hormonodépendants, comme le cancer du sein, de l’endomètre et de la prostate. Par contre, cette croyance provenait d’études qui ont été réalisées dans des pays où l’on consomme beaucoup de soya (Japon par exemple) et cette baisse du risque pourrait être reliée à d’autres facteurs. Selon la Société canadienne du cancer, il n’y a pas suffisamment d’études pour que l’on puisse confirmer ou réfuter l’hypothèse que les phytoestrogènes agiraient comme les oestrogènes et contribueraient au développement du cancer du sein.

    Pour l’instant il n’y a pas suffisamment de preuves pour recommander l’usage de soya ou de suppléments de soya chez les femmes qui ont un cancer du sein ou qui en ont eu un pour réduire le risque de récidive.

    Par contre, en prévention, intégrer des produits à base de soya (tofu, boisson de soya, miso, haricots de soya rôtis, tempeh) dans le cadre d’une alimentation variée n’est pas contre-indiquée.

     

    Limiter les viandes rouges et éviter les charcuteries

    Le Fonds mondial de recherche sur le cancer recommande de ne pas consommer plus de 500 g de viandes rouges après cuisson par semaine et d’éviter la charcuterie.

    Les viandes rouges comprennent le boeuf, le porc, l’agneau et le chevreau. Les charcuteriesincluent la viande fumée, séchée ou salée, ou avec adjonction d’agents de conservation. Par exemple : le jambon blanc, le jambon cru, le bacon, les lardons, les saucisses sèches, le saucisson, la viande des Grisons, ainsi que les hot-dogs et certaines saucisses.

    Les viandes rouges et les charcuteries sont associées à un risque plus élevé de cancer colorectal.

    Les preuves sont encore plus convaincantes entre charcuteries et cancer colorectal. Elles augmentent la quantité d’ammoniaque et d’autres composés cancérogènes dans le gros intestin5, ce qui peut mener au cancer du côlon.

    Comme source de protéines, privilégier plutôt le poulet, la dinde, le poisson, les fruits de mer, le tofu et les légumineuses.

    Par ailleurs, les nitrites utilisés comme agent de saumurage, de salaison et de conservation dans les viandes transformées et les charcuteries se modifient dans l’organisme. Ils deviennent des nitrosamines, des composés chimiques cancérogènes.

    Se méfier de la cuisson à haute température

    La cuisson à haute température cause l'apparition de produits toxiques : les hydrocarbures, les benzopyrènes et les amines hétérocycliques.

    Les hydrocarbures se retrouvent dans la partie calcinée et croustillante à la surface de la viande. Les benzopyrènes sont formés lorsque le gras de la viande tombe sur la source de chaleur, la fumée ainsi provoquée s'attaque à la viande et la contamine. Les amines hétérocycliques sont produites au cours du brunissement de la viande.

    Précautions pour la cuisson au barbecue

    - Retirer le plus de gras apparent sur les morceaux de viande avant de les faire cuire. Dans le cas des volailles, retirer la peau.
    - Ne pas trop cuire la viande et retirer toutes les parties carbonisées avant de la consommer.
    - Ajuster la grille de façon à éviter que les aliments ne prennent feu.
    - Certaines viandes peuvent être partiellement cuites au préalable afin de réduire le temps de cuisson au barbecue. On peut faire bouillir les saucisses quelques minutes, par exemple.
    - Envelopper les aliments dans du papier d'aluminium ou disposer une feuille de papier d'aluminium directement sur les grilles afin de limiter le dégoulinement des gras.
    - Pour badigeonner les aliments, utiliser de la marinade ou de la sauce, et non du beurre ou de l'huile.
    - Le porc, le veau et le lapin profitent d'une cuisson lente, donc à température peu élevée. On peut consommer leur chair rosée.
    - Faire mariner la viande dans des ingrédients acides (citron, vinaigre) et sans huile réduit la production de cancérogènes.

    Limiter l’alcool

     

    Qu’est-ce qu’une consommation d’alcool?

    340 ml (12 oz) de bière
    125 ml (1/2 tasse) de vin
    45 ml (3 c. à table) de spiritueux

     

    On ne connaît pas le seuil auquel l’alcool ne cause aucun cancer. Pour cette raison, la recommandation serait d’éviter complètement l’alcool. Par contre, étant donné qu’une quantité d’alcool modérée serait susceptible d’avoir un effet protecteur sur les maladies coronaires, le FMRC suggère des doses d’alcool à ne pas dépasser, soit :

    • pour les femmes : 1 consommation par jour;
    • pour les hommes : de 1 à 2 consommations par jour.

    L’abstinence d’alcool est très importante chez les femmes enceintes et les enfants. Toutes les sortes d’alcool produisent le même effet, l’important est de ne pas dépasser de 10 g à 15 g d’éthanol chez les femmes et de 20 g à 30 g d’éthanol chez les hommes.

    Trop d’alcool contribuerait aux cancers du larynx, de la bouche, de l’oesophage, du pharynx, du sein et du foie, en plus de causer des dommages au foie. L’une des hypothèses avancées est que l’alcool engendre des déficiences nutritionnelles, notamment en acide folique, une vitamine aux propriétés antioxydantes. Aussi, l’alcool ou ses métabolites agissent sur les taux d’hormones, notamment la leptine associée à l’obésité6.

    Limiter le sel

    Les aliments salés sont probablement l’une des causes de cancer de l’estomac. En excès, le sel peut causer des dommages à la muqueuse gastrique et provoquer la transformation de cellules saines en cellules cancéreuses.

    La conservation des aliments dans le sel (exemple saumon fumé) peut entraîner la formation de substances cancérigènes. Au cours de la fumaison, la combustion du bois produit ce que l’on nomme des hydrocarbures aromatiques polycycliques, que l’on suspecte de contribuer à l’apparition du cancer de l’estomac.

    La grande partie du sodium que nous consommons ne provient pas du sel que l’on ajoute à nos plats et à nos recettes, mais plutôt des aliments préemballés et prêts à consommer. Les aliments servis dans les restaurants, les restos-minute surtout, contiennent généralement de grandes quantités de sodium.

    Aussi, étant donné que le sel sert d’agent de conservation et rehausse la saveur des aliments, l’industrie alimentaire l’utilise abondamment. Sandwichs, hamburgers, soupes, pizza, repas congelés et prêts à consommer, fromages, sauces, viandes froides transformées et grignotines (craquelins, nachos, croustilles et bretzels) contiennent de fortes quantités de sodium.

    Le FMRC recommande de ne pas dépasser 2,4 g de sodium par jour

    • 1 c. à thé contient environ 6 g de sel
    • 6 g de sel contiennent environ 2 400 mg de sodium

     

    Voyez le tableau des aliments à privilégier et ceux à limiter pour réduire son apport en sodium dans la fiche Hypertension.

    Attention : évitez les produits médicamenteux qui contiennent de grandes quantités de sodium, comme l’Aqua Seltzer, le Bromo Seltzer et les Rolaids.

     

    Attention aux céréales ou légumineuses moisies

    Quand les aliments sont emmagasinés trop longtemps à des températures élevées, des moisissures peuvent apparaître, produisant des aflatoxines. Les céréales comme le blé, l’orge, le seigle, le maïs et l’avoine sont susceptibles d’être contaminées ainsi que les légumineuses, particulièrement l’arachide.

    Les aflatoxines sont une cause du cancer du foie. Elles sont produites par Aspergillus flavus etA. parasiticus. Dans les pays industrialisés, l’usage de fongicides réduit la présence d’aflatoxine et des inspections permettent d’éliminer les stocks contaminés. Par contre, malgré ces précautions, on peut tout de même se retrouver avec des aliments contaminés. Assurez-vous de la fraîcheur des céréales entières et des légumineuses séchées que vous achetez.

    Éviter les suppléments alimentaires

    Les suppléments alimentaires ne sont pas recommandés pour la prévention du cancer. Les études démontrent que lorsqu’ils sont pris en haute dose, ils peuvent être protecteurs ou inducteurs de cancers.

    Comment cela se peut-il?

    Quand vous prenez un comprimé de vitamine C de 1 000 mg, par exemple, vous avalez 14 fois la dose de vitamine C recommandée, sans compter que cette vitamine C (en comprimé) est isolée de son milieu naturel végétal. Ce n’est pas le cas lorsque l’on mange une orange, car en plus de la vitamine C qu’elle contient, l'orange apporte plus de 200 antioxydants qui travaillent en étroite synergie avec cette vitamine. Après avoir joué son rôle antioxydant, la vitamine C deviendrait pro-oxydante, selon des études in vitro, et pourrait influer sur l’ADN.

    En effet, lorsque la vitamine C est accompagnée d’autres antioxydants (comme c’est le cas dans une orange), ces derniers sont censés recycler ses sous-produits oxydés et les rendre inoffensifs. La vitamine C, prise isolément et en forte dose, pourrait donc contribuer à la formation du cancer plutôt qu’à sa prévention. Toutefois, cette hypothèse reste à être démontrée dans des études chez l’humain.

    Alors, à moins d’indications contraires, prenez vos vitamines et minéraux dans les aliments.

    Cas d’exception : les suppléments de vitamine D

    On a longtemps pensé que le seul rôle de la vitamine D se concentrait autour de l’absorption du calcium. Voilà que l’on constate que des taux sanguins faibles en vitamine D sont associés à des risques plus élevés de cancer du côlon, de la prostate et du sein (3 des 4 cancers les plus communs au Canada). On comprend facilement que cette association a rapidement suscité l’intérêt des chercheurs dans ce domaine de la santé.

    En 2007, la Société canadienne du cancer conseillait de prendre un supplément de 1 000 UI devitamine D par jour pour les adultes durant les mois d’automne et d’hiver. Ce n’est pas considéré comme une mégadose comparativement à d’autres suppléments de vitamines. Obtenir 1 000 UI de vitamine D par jour dans l’alimentation est presque impossible. Il faut donc en prendre en supplément. Actuellement, Santé Canada évalue les apports suffisants en vitamine D à 200 UI par jour pour les moins de 50 ans et à 400 UI pour les personnes de plus de 50 ans.

    Pour éviter d’avoir trop de vitamine D dans son système, avant de prendre un supplément de 1 000 UI de vitamine D par jour, il est préférable de se faire prescrire par un médecin un dosage sanguin de la vitamine D.

     

    Curcuma, poivre, thé, cacao, etc.

    Le curcuma et le poivre

    Le curcuma, à ne pas confondre avec le cari dont il n’est qu’une composante, provient du broyage du rhizome séché de la plante Curcuma longa, qui fait partie de la famille du gingembre. Le curcuma est l’une des composantes de la médecine traditionnelle ayurvédique de l’Inde. Des chercheurs estiment qu'il pourrait jouer un rôle important dans l’écart impressionnant entre les taux de certains cancers en Inde par rapport aux pays occidentaux.

    La curcumine, le principe actif du curcuma, possède diverses activités pharmacologiques, incluant des propriétés antithrombotiques, hypocholestérolémiantes, antioxydantes, de même qu’un très fort pouvoir anticancer.

    La biodisponibilité de la curcumine est faible, mais elle est grandement augmentée par la présence de poivre.

    Le thé

    Le thé contient 4 fois moins de caféine que le café

    Le thé vert est beaucoup plus qu’une simple boisson chaude : c’est un véritable remède. De nombreux chercheurs reconnaissent aujourd’hui ses propriétés anticancéreuses.

    Le thé noir et le thé vert proviennent de la plante Camelia sinensis. C'est leur traitement après récolte qui donne un produit différent. Le thé noir a été fermenté, ce qui oxyde les molécules anticancer de la plante et détruit en bonne partie leurs molécules protectrices. C’est la raison pour laquelle les thés verts sont plus thérapeutiques que les thés noirs.

    Le thé contient des catéchines, des composés chimiques de la famille des polyphénols qui sont antioxydants. Les catéchines auraient plus particulièrement la capacité de bloquer l'angiogénèse, c'est-à-dire la formation de nouveaux vaisseaux sanguins autour de la tumeur cancéreuse. Comme ces nouveaux vaisseaux apportent oxygène et nourriture pour la croissance de la tumeur, nuire à leur formation consiste à empêcher la tumeur de croître. Ainsi, la consommation de thé vert constitue un mode de protection contre le développement du cancer4.

    Le contenu en catéchines du thé varie en fonction du lieu de culture, de la variété de la plante, de la saison de la récolte ainsi que du procédé de transformation. En d’autres mots, tous les thés verts ne contiennent pas tous la même quantité de catéchines. On sait toutefois que, de façon générale, lesthés verts japonais en contiennent plus que les thés chinois.

    Il est toujours préférable de se procurer des thés en vrac afin de pouvoir vérifier la qualité du produit (présence ou pas de tiges ou de pailles).

    Préparation du thé

    1 c. à thé à 1 ½ c. à thé pour 1 tasse d’eau chaude à 70 °C ou 75 °C (non bouillante).

    Pour l'arôme et le goût, et donc le plaisir, on laisse infuser de 3 à 6 minutes. Mais pour obtenir le maximum de vertus thérapeutiques, on laisse infuser de 8 à 10 minutes.

    Le type de théière n’influence pas la teneur en catéchines libérées pendant l’infusion.

    Le cacao

    Des recherches récentes démontrent que, grâce aux flavonoïdes qu'il contient, le cacao est l’un des aliments qui possèdent les plus grandes propriétés antioxydantes, davantage que le thé et le vin.

    Choisir du chocolat noir à 70 % de cacao. Non seulement il est moins sucré que le chocolat au lait, mais il contient 3 fois plus de flavonoïdes. Malgré ses propriétés anticancer, le chocolat ne devrait pas être consommé en grande quantité, car il est très calorique : une tablette de 100 g contient 600 calories!

    Adopter une diète semi-végétarienne

    Étant donné que toutes les substances anticancer se retrouvent dans le règne végétal, l’adoption d’une diète semi-végétarienne permet plus facilement de faire une place de choix aux aliments qui protègent contre le cancer. Aussi, l’arrêt ou la réduction de la consommation de viandes permet de réduire par le fait même la consommation de mauvais gras comme les gras saturés.

    La diète semi-végétarienne ressemble au régime méditerranéen. On évite ou consomme très peu de viande et de charcuterie et on consomme, comme substituts, poissons, fruits de mer, volaille, légumineuses, tofu, noix et graines. Les fruits, les légumes et les produits céréaliers complets sont en abondance. Comme corps gras, on recommande les huiles végétales de bonne qualité, notamment l’huile d’olive et de canola.

    Éviter les excès de gras de toutes sortes

    Consommer trop de matières grasses augmente les risques de cancer du poumon, du côlon, du rectum, de la prostate et de l’endomètre7. Les matières grasses en excès modifient l'équilibre de la flore intestinale, ce qui est susceptible de transformer les acides biliaires en composés chimiques cancérogènes. Les excès de matières grasses influencent aussi le bilan endocrinien. Les gras saturés et trans ainsi que les acides gras oméga-6 en excès sont les plus susceptibles d’augmenter le risque de cancer. Les lipides ne devraient pas représenter plus de 30 % des calories totales. Pour connaître les façons de réduire ces matières grasses, consulter notre fiche Hypercholestérolémie.

    De bons trucs

    • S’initier à la cuisine indienne afin de consommer plus souvent du curcuma.
    • Remplacer les deuxième et troisième cafés de la journée par du thé vert.
    • Pour le dessert, servir une fondue au chocolat noir avec des petits fruits.
    • Composer un menu avec au moins 2 repas de légumineuses par semaine.
    • Mettre dans votre panier d’épicerie que des produits de blé entier ou grains entiers.
    • S’assurer d’avoir au moins 1 portion de fruits et légumes à chaque repas et collation.
    • Cuisiner avec le plus d’ingrédients naturels afin d’éviter les excès de sodium.

    Des réflexes anticancer

    Pour connaître les recommandations anticancer du DDavid Servan-Schreiber, consultez son livretLes réflexes anticancer au quotidien.

    Écoutez aussi l’entrevue avec le chercheur Richard Béliveau, auteur du livre Les aliments contre le cancer4 : La santé par le plaisir de bien manger.

    Menus : femme et homme

    Les menus suivants, élaborés par SOSCuisine.com, satisfont toutes les recommandations ci-dessus. Voici un exemple de menu anticancer pour une femme et pour un homme qui souhaitent prévenir le cancer ou éviter une récidive.
    Pour consulter la recette et la valeur nutritive, cliquez sur chaque plat ou aliment.

    Menu type d’un jour – Femme - 1 800 kcal

    Matin

    Petit déjeuner « Genève » (orange, pain de blé entier, beurre d’arachide, yogourt et fraises)

    Collation

    Une tasse de thé vert

    Midi

    Crème de tomates de ma grand-mère, Une tranche de pain croustillant, Pad thaï (vermicelles de riz, tofu, crevettes, oeuf, fèves germées) et Un verre de lait écrémé 0%

    Collation

    Carotte et céleri

    Soir

    Poulet aux fruits séchés, Purée de brocoli au beurre noisette, Riz brun étuvé et Yogourt nature

    Collation

    Un carré de chocolat noir

     

    Menu type d’un jour – Homme – 2 400 kcal

    Matin

    Petit déjeuner « Genève » (orange, pain de blé entier, beurre d’arachide, yogourt et fraises)

    Collation

    Crudités et fromage

    Midi

    Potage de brocoli au parfum de Ligurie, Une tranche de pain (blé entier), Poulet au beurre indien, Riz brun étuvé, Orange en coupe et Un verre de lait écrémé 0%

    Collation

    Une tasse de thé vert

    Soir

    Salade de lentilles et tomates à la menthe, Une tranche de pain (blé entier), Spaghetti à la sauce tomate et Crème de tofu aux petits fruits

    Collation

    Un carré de chocolat noir

     

     

    Mise à jour : novembre 2009

     

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Béliveau Richard, Gingras Denis. La santé par le plaisir de bien manger. Édition du Trécarré, Canada, 2009.
    Chaire de recherche Merck Frosst/IRSC sur l’obésité de l’Université Laval (Québec). [Consulté le 12 octobre 2009]. www.obesity.chair.ulaval.ca
    Fond mondial de recherche sur le cancer. (Consulté le 12 octobre 2009). www.fmrc.fr/
    Fondation contre le cancer. Aliments fumés et cancer. [Consulté le 16 octobre 2009]. www.cancer.be/index
    Manuel de nutrition clinique en ligne. Le cancer. (Consulté le 18 octobre 2009).www.opdq.org
    Santé Canada. Le sodium. (Consulté le 2 octobre 2009). www.hc-sc.gc.ca
    Société canadienne du cancer. [Consulté le 16 octobre 2009]. www.cancer.ca

    Notes

    1. Foods, Nutrition, Physical Exercice and the prevention of cancer. A Global Perspective.WCRF/AICR Expert report, 2007 (Consulté le 5 octobre 2009).
    2. Uauy R, Solomons N. Diet, nutrition, and the life-course approach to cancer prevention, J Nutr. 2005 Dec;135(12 Suppl):2934S-2945S.
    3. Rolls Barbara. The Volumetrics Eating Plan. Harper Collins. 2005.
    4. Béliveau Richard, Gingras Denis. Les aliments contre le cancer. Édition du Trécarré, Canada, 2005.
    5. Lewin MH, Bailey N, et al. Red meat enhances the colonic formation of the DNA adduct O6-carboxymethyl guanine: implications for colorectal cancer risk, Cancer Res. 2006 Feb 1;66(3):1859-65.
    6. Roth MJ, Baer DJ, et al. Relationship between serum leptin levels and alcohol consumption in a controlled feeding and alcohol ingestion study, J Natl Cancer Inst 2003 Nov 19;95(22):1722-5.
    7. Stoeckli R, Keller U. Nutritional fats and the risk of type 2 diabetes and cancer, Physiol Behav. 2004 Dec 30;83(4):611-5.

     

     

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  • vivreaujourdhui.com

    UN AMOUR DE PÈRE

     
     
    4 Février 2015
     
     
     

    Le plus jeune dit : « Mon père, donne-moi ma part d’héritage, celle qui doit me revenir un jour. »
    Luc 15.12

    Un jeune homme de la Nouvelle-Écosse entra un jour en titubant dans le bureau de son père et lui demanda de l’argent.
    – Non, Tom ! Mais si tu renonces à la boisson pendant un an, tu auras la moitié de mon affaire. Et si, pendant cinq ans, tu restes sobre, je t’en donne l’entière responsabilité.
    – Je ne veux pas l’affaire ; je veux de l’argent.
    Sur ces mots, il se rua sur le vieillard et lui asséna des coups jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Puis il partit en courant avec le contenu de la caisse.
    Il fut bientôt rattrapé par la police et arrêté, car une jeune fille présente durant l’altercation l’avait dénoncé.
    Le Dr Weeks raconte : « J’étais présent lors de la séance du tribunal. Le jeune homme fut condamné à une forte amende. Comme il n’avait pas les moyens de la payer, on lui imposa plusieurs années d’incarcération. À peine le juge avait-il prononcé la sentence que le vieux père s’avança. Ses cheveux blancs couvraient ses épaules, mais ses traits étaient empreints d’une profonde tristesse. Il posa sur le bureau du juge de quoi payer l’amende du fils, puis, se tournant vers le box de l’accusé, il dit :
    – Tom, viens avec moi à la maison ! »
    Nous méritons tous la condamnation éternelle de Dieu pour nos fautes. Mais Dieu a envoyé son Fils, Jésus, pour nous racheter au prix de sa mort à la croix. Nous entêterions-nous dans le péché ?

    Alfred Kuen

     

    UN AMOUR DE PÈRE

     

    1ère lettre de Jean 4. 7-11 : "Amis très chers, aimons-nous les uns les autres, parce que l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu et ils connaissent Dieu. Ceux qui n’aiment pas ne connaissent pas Dieu, parce que Dieu est amour. Voici comment Dieu nous a montré son amour : il a envoyé son Fils unique dans le monde, pour que nous vivions par lui. 10 Alors, l’amour, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés. Il nous a tellement aimés qu’il a envoyé son Fils. Celui-ci s’est offert en sacrifice pour nous, c’est pourquoi Dieu pardonne nos péchés. 11 Amis très chers, puisque Dieu nous a aimés de cette façon, nous aussi, nous devons nous aimer les uns les autres."

     

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  • Alternative Santé, l'expérience de la médecine naturelle
     
    VITE LU - VITE SU
     

    On voit un peu partout sur Internet un chiffre hallucinant : le risque d’avoir un cancer du sein est 125 fois supérieur si l’on porte un soutien gorge. Cela paraît incroyable mais la source de ce chiffre étant contestée ici où là, ce qui fait dire aux commentateurs que cela n'a aucun sens. Pourtant, c'est tout à fait possible.

    Comment cela s'expliquerait-il ? Le sein est un lieu de passage et de stagnation de tout ce que mange la femme, y compris les poisons chimiques. Quand une femme allaite, si elle a consommé des épinards, elle donne à son bébé du lait aux épinards ; si elle fume, elle nourrit son bébé avec du lait à la nicotine…

    La compression du soutien-gorge sur les divers ganglions et canaux lymphatiques, bloque la libre circulation des éléments, bons ou mauvais, qui vont plus ou moins s’accumuler et « pourrir » sur place faisant apparaître au fil du temps des formations kystiques d’abord, des possibles tumeurs cancéreuses plus tard.

    A contrario, le mouvement naturel du sein libre, pendant la marche, crée un massage naturel qui fait circuler la lymphe. À noter que certains pays (Japon, Provinces de l’Inde, Fidji, Maoris de Nouvelle-Zélande…) font des campagnes pour un retour aux vêtements traditionnels seins libres, depuis l’apparition du cancer du sein avec la mode occidentale du soutien-gorge.

    Par ailleurs, depuis 1978, plusieurs études médicales en France, aux États-Unis, au Japon et en Grande-Bretagne ont mis en avant que, contrairement aux idées reçues, le soutien-gorge peut augmenter la chute des seins. En effet, les ligaments Cooper et les muscles peaussiers qui sont les soutiens naturels de la poitrine ne travaillant plus, ceux-ci s’atrophient et la poitrine, perdant sa fermeté, s’affaisse encore plus rapidement avec le temps.

    En posant des capteurs sur des athlètes, des chercheurs sportifs ont pu découvrir que la poitrine parcourt 6 cm de haut en bas et 9 cm de gauche à droite au cours des diverses pratiques sportives. Ce sont ces mouvements (réduits de 70% avec un soutien-gorge) qui permettent au sein de s’adapter et de multiplier naturellement les formes de maintien. Constatation à la fois déconcertante et ahurissante, malgré toutes nos idées reçues, leur poitrine après 3 ans de suivi n’a pas molli, et s’est même carrément rehaussée !

    Alors mesdames, asseyez-vous sur les croyances éducatives de vos mères et ne gardez vos soutiens-gorge pigeonnants que pour les grandes occasions, cela vous évitera peut-être un jour, à cause de la pollution actuelle, des séances de chimio …

     

    Michel Dogna

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  • passeportsante.net

    DIÈTE SPÉCIALE : SANTÉ DES YEUX

     
     

    Diète spéciale : santé des yeux


     

     

    On sait déjà que manger des carottes est bénéfique pour les yeux. Mais, de nombreux autres nutriments sont impliqués dans la santé visuelle. Il en sera question dans cette fiche. Certaines maladies peuvent affecter la santé de l’œil notamment les cataractes et la dégénérescence maculaire. L’alimentation pourrait avoir un rôle à jouer sur le développement de ces maladies oculaires. Cette fiche s’adresse plus spécifiquement aux gens déjà atteints de dégénérescence maculaire ou de cataractes, qui ont des antécédents familiaux de ces maladies, qui sont âgées de 40 ans et plus, qui souffrent de diabète de type 2 ou d’hypertension artérielle, facteurs pour lesquels des études ont démontré des effets positifs de l’alimentation.

    Une alimentation équilibrée quotidienne est un facteur clé pour la santé des yeux. Il faut donc s’assurer en premier lieu de consommer une variété d’aliments provenant des quatre groupes alimentaires : légumes et fruits, grains entiers, produits laitiers et substituts ainsi que viandes et substituts.

    De nombreuses études scientifiques ont démontré que certains nutriments, notamment ceux ayant des propriétés antioxydantes, étaient bénéfiques pour la santé visuelle1.

     

    Lutéine et zéaxanthine

    La lutéine et la zéaxanthine sont des pigments ayant des propriétés antioxydantes qui donnent aux aliments leurs couleurs. Selon plusieurs études, ces pigments auraient un rôle potentiel dans la prévention et le ralentissement de la progression de certaines maladies oculaires telles que la dégénérescence maculaire liée à l'âge et les cataractes. En effet, ils auraient la capacité de neutraliser les radicaux libres qui peuvent endommager la rétine, en plus de filtrer la lumière bleue provenant des rayons UV qui agressent les photorécepteurs de l’œil2-3. Il n’y a pas d’apport nutritionnel de référence pour ces pigments. Il est donc recommandé de consommer quotidiennement des aliments riches en lutéine et zéaxanthine tels que les légumes verts feuillus (voir tableau 1 pour plus de détails).

    Vitamine A et bêta-carotène

    La vitamine A est essentielle pour le bon fonctionnement de la rétine. En effet, dans la rétine, la vitamine A se transforme en substances (rhodopsine et photopsine) qui jouent un rôle clé dans la transformation de la lumière en impulsion nerveuse qui envoient le signal visuel au cerveau. De plus, la vitamine A est impliquée dans l’adaptation de l'œil à l'obscurité. Par ailleurs, le bêta-carotène est un caroténoïde qui a la capacité de se transformer en vitamine A dans le corps humain. Certaines études ont ainsi démontré qu’une alimentation riche en vitamine A et en bêta-carotène pouvait diminuer les risques de dégénérescence maculaire4. Il est donc recommandé d’inclure une variété d’aliments riches en vitamine A et bêta-carotène tous les jours. Les principales sources comprennent les légumes orangés (voir tableau 1 pour plus de détails).

    Vitamine C

    La vitamine C est également une vitamine aux propriétés antioxydantes. De plus, elle serait nécessaire au bon fonctionnement des cellules rétiniennes.  Des preuves scientifiques indiquent que la vitamine C réduirait le risque de développer des cataractes et permettrait aussi de ralentir la progression de la dégénérescence maculaire et la perte de l'acuité visuelle5.

    Vitamine E

    La vitamine E est un puissant antioxydant. Elle aurait un rôle dans la protection des cellules des yeux contre les dommages causés par des molécules instables appelées radicaux libres, qui affectent négativement les tissus en bonne santé. Elle ralentit donc le processus naturel d’oxydation de l’organisme. De plus, la vitamine E faciliterait l’absorption de la vitamine A5.

    Zinc

    Le zinc est un minéral essentiel qui joue un rôle important en transportant la vitamine A du foie à la rétine afin de produire de la mélanine, un pigment protecteur dans les yeux. De plus, le zinc est présent en bonne concentration dans l'œil, surtout dans la rétine et la choroïde, la couche de tissu vasculaire située sous la rétine5.

    Acides gras oméga-3 (AEP/ADH)

    L'acide docosahexaénoïque (ADH) se retrouve en forte concentration dans la rétine, ce qui suggère qu'elle joue un rôle fonctionnel important. De son côté, l'acide eicosapentaénoïque (AEP) peut être convertie en ADH. De faibles taux d’oméga-3 ont été associés à des maladies oculaires dont la dégénérescence maculaire. De plus, le syndrome de l'œil sec a également été lié à une carence en oméga-3 dans certaines études. De nombreuses autres appuient l’augmentation de la consommation d’oméga-3 afin de réduire les risques de dégénérescence maculaire6. Il est donc recommandé de consommer à tous les jours des sources de AEP/DHA.

    Tableau 1 : Nutriments importants à la santé visuelle et ses principales sources.

    Nutriments

    Principales sources

    Lutéine/zéaxanthine

    Chou vert frisé, épinards, courge d’été, courge d’hiver, brocoli, pois verts, maïs, œufs.

    Vitamine A/ bêta-carotène

    Patate douce, carotte, citrouille, épinards, chou vert frisé, chou cavalier, bette à carde, courge d’hiver, abats.

    Vitamine C

    Poivrons rouges, pêche, orange, brocoli, papaye, kiwi, chou vert frisé, ananas, mangue, choux de Bruxelles.

    Vitamine E

    Huile de germe de blé, amandes, graines et huile de tournesol, noisette, céréales de son, arachides, sardines, avocat, pâte de tomate.

    Zinc

    Huîtres, bœuf, veau, gibier, poulet, crabe, langouste, homard, germe de blé, graines de sésame, graines de citrouille.

    Oméga-3 d’origine marine (AEP/ADH)

    Saumon, omble chevalier, maquereau, hareng, flétan, sardines, truite.

     

    Exemple d'un menu quotidien pour une santé des yeux optimale

    Repas

    Menu

    Matin

    • 1 tasse de céréales de son d’avoine
    • ½  tasse de petits fruits des champs
    • ½ tasse de lait 1% m.g
    • 2 c. à soupe de noix de Grenoble

    Collation du matin

    • 100 g de yaourt (yogourt) sans sucre ajouté

    Midi

    • 100 g de truite
    • Salade d’épinards, chou vert frisé, tomates, orange et graines de sésame
    • Vinaigrette à base d’huile de colza (canola)

    Collation de l'après-midi

    • 1 mangue

    Soir

    • Sauté de poulet (100 g) aux légumes (brocoli, poivrons, carottes)
    • 1 petite patate douce
    • 1 tasse de lait 1% m.g

     

    Rédaction : Audrey Cyr, nutritionniste.
    Document créé le : 28 octobre 2014

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d’autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu’un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l’information désirée.

    Bibliographie

    1. Evans JR, Lawrenson JG. Antioxidant vitamin and mineral supplements for slowing the progression of age-related macular degeneration. Cochrane Database Syst Rev. 2012 Nov 14;11.

    2. Mares-Perlman JA, Millen AE, Ficek TL, Hankinson SE. The body of evidence to support a protective role for lutein and zeaxanthin in delaying chronic disease. Overview. J Nutr 2002 Mar;132(3):518S-524S.

    3. Ma L, Lin XM. Effects of lutein and zeaxanthin on aspects of eye health. J Sci Food Agric. 2010 Jan 15;90(1):2-12.

    4. Zampatti S, Ricci F, Cusumano A, Marsella LT, Novelli G, Giardina E. Review of nutrient actions on age-related macular degeneration. Nutr Res. 2014 Feb;34(2):95-105.

    5. American Optometric Association : Diet and nutrition. Page consultée en ligne, le 7 octobre 2014: http://www.aoa.org/patients-and-public/caring-for-your-vision/diet-and-nutrition?sso=y.

    6. Molly Schleicher, Karen Weikel, Caren Garber, and Allen Taylor. Diminishing Risk for Age-Related Macular Degeneration with Nutrition: A Current View.Nutrients. Jul 2013; 5(7): 2405–2456.

     

     
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  • vivreaujourdhui.com

    DE SI PETITES ALLUMETTES...

     
     
    3 Février 2015
     
     

    Prenez-nous les petits renards qui ravagent la vigne. Cantique des Cantiques 2.15

    Après leur invention les allumettes suédoises devinrent de plus en plus célèbres dans le monde entier. Pour leur fabrication, la demande de bois fut si grande que des forêts entières disparurent le long du canal Trollhättan. Toute cette région fut menacée d’être déboisée. Aussi le gouvernement suédois dut-il intervenir pour réglementer les coupes. Personne n’avait songé que la fabrication de si petites allumettes constituerait un tel danger pour ces grandes étendues forestières.

    On pourrait citer bien des exemples où de « petits renards » ont causé de gros dégâts : les charpentes rongées par les termites, les récoltes dévorées en quelques jours par des essaims de sauterelles, les moustiques Albopictus transmettant le chikungunya, les virus et microbes engendrant tant de maladies…

    Mais les « petits renards » agissent aussi dans nos vies personnelles : le petit verre d’alcool auquel on s’habitue, la cigarette à la fumée innocente, telle ou telle expérience qu’on veut “juste essayer”, une parole blessante source de conflits, un petit mensonge qui engendre de graves ennuis… À force de donner droit de cité à ces “petits ogres”, ils peuvent ravager notre vigne.

    Restons vigilants pour que notre vie soit pure et paisible. Ne laissons aucune place à la convoitise ou à l’immoralité. Tant de choses nous apparaissent d’abord sans risques, mais, par la suite, engendrent des dégâts importants

    Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? 1

    Charles Rick

    1 1 Corinthiens 5.6

     

     

    DE SI PETITES ALLUMETTES

    Livre des Proverbes 2. 6-11 : "Oui, c’est le Seigneur qui donne la sagesse, la science et l’intelligence viennent de lui. Il aide les gens droits. Ceux qui se conduisent honnêtement, il les protège comme un bouclier. Il garde les personnes qui respectent les lois, il veille sur le chemin de ses amis fidèles. Si tu m’écoutes, tu vas savoir ceci : être juste, respecter les lois et être honnête, c’est le chemin qui conduit au bonheur. 10 La sagesse entrera dans ton cœur, et tu goûteras avec joie à la connaissance. 11 La réflexion te protégera, l’intelligence te gardera."

     

     
     
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  • passeportsante.net

    5 aliments de février qui allient plaisir et santé !

     

    On ne le rappellera jamais assez : une alimentation saine et équilibrée est primordiale pour être en bonne santé mais surtout, pour se sentir bien ! Le célèbre adage « je suis ce que je mange » en est la preuve. Pour sortir tranquillement de l’hiver, bien dans son corps et dans sa tête, PasseportSanté vous propose une sélection de 5 aliments à mettre dans vos assiettes en février.

    La pistache, star des oléagineux

    La pistache, star des oléagineux

    La pistache a l’avantage de se consommer de nombreuses façons ; selon les goûts, elle pourra être rôtie ou crue, salée ou nature. Une étude1 réalisée en 2006 met en évidence les bienfaits de la pistache sur le cholestérol sanguin, qu’elle permet de diminuer, grâce à sa forte teneur en acides gras insaturés (= « bons gras ») et en phytostérols (= composés présents dans les végétaux dont la structure est similaire à celle du cholestérol). Pour bénéficier de cette propriété, il est néanmoins conseillé de consommer la pistache nature, non salée, car un excès de sel aura l’effet inverse, favorisant l’hypertension artérielle et le cholestérol. Il faut savoir également que la pistache est une très bonne source d’antioxydants, efficaces pour lutter contre les radicaux libres et le stress oxydatif qui peuvent être à terme, responsables de certains cancers.

     

    Le cabillaud, source de protéines complètes

    Le cabillaud, source de protéines complètes

    Considéré comme un poisson maigre se reconnaissant par sa chair blanche, le cabillaud contient peu de matières grasses. Également appelé « morue », le cabillaud est recommandé par les nutritionnistes notamment grâce à sa teneur en acide gras oméga-3, dont les bénéfices sur la santé du cœur ont été maintes fois prouvés. De plus, une étude1 réalisée en 2010 montre que les oméga-3 seraient aussi favorables au bien-être puisqu'ils seraient aussi efficaces que la majorité des antidépresseurs chez les personnes atteintes de dépression. Le cabillaud constitue également une alternative intéressante aux viandes rouges puisqu’il propose une teneur en protéines non négligeable : 22,8 g pour une portion de 100 g de morue contre 28 g de protéines dans une même portion de bœuf. Enfin, la consommation de poisson est bénéfique de manière générale puisqu’elle apporte à l’organisme 9 acides aminés essentiels, c'est-à-dire qui ne sont pas produits par ce dernier et qui doivent être apportés par l’alimentation.

     

    La mâche, riche en antioxydants

    La mâche, riche en antioxydants

    Avec seulement 12 calories pour 60 g (attention néanmoins à l’ajout de matières grasses, comme une vinaigrette !), la mâche est un légume à feuilles tendres très peu calorique. Elle constitue une source très importante de béta-carotène, un antioxydant qui, une fois dans l’organisme, se transforme en vitamine A.

    Cette vitamine joue un rôle capital dans la protection des yeux mais participe également à la croissance des os et à la stimulation du système immunitaire. A noter également que la consommation de vitamine A permettrait de ralentir le déclin cognitif et de prévenir l’apparition de certains cancers.

     

    Le champignon, pour les fibres

    Le champignon, pour les fibres

    Généralement utilisé pour rehausser la saveur de certains plats, le champignon n’est pas toujours connu pour ses bienfaits sur la santé. Pourtant, les champignons contiennent une quantité importante de fibres insolubles (0,7 g pour 50 g de champignon en moyenne) qui permettent de lutter contre les ballonnements et la constipation. De plus, certains d'entre eux, comme le champignon blanc, contiennent de la vitamine D difficile à trouver dans l’alimentation et qui, avec le calcium, favorisent la bonne santé des os et des dents.

     

    La goyave, riche en polyphénols

    La goyave, riche en polyphénols

    Difficile à trouver à l’état frais sur le marché car il s’agit d’un fruit tropical, la goyave se consomme généralement sous forme de jus. De forme ronde ou ovale et d’une taille de 3 à 10 cm, elle a une peau fine et une chair crémeuse. La goyave est très peu calorique avec seulement 32 kcals pour 100 g, un fruit pesant entre 60 et 160 g. C’est aussi une source de polyphénols, dont la forte capacité antioxydante protégerait le corps contre les radicaux libres, diminuant ainsi le risque de nombreuses maladies dégénératives liées à l’âge.

     

    Anais Lhote

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  • BON À SAVOIR SUR LES CHIMIOTHÉRAPIES

     

    Bon à savoir sur les chimiothérapies abusives

     

     

    Il est vrai qu'il y a des abus avec la chimiothérapie et qu'une personne de 80 ou 85 ans, par exemple, n'a pas systématiquement besoin d'entrer dans un protocole avec une chimiothérapie difficile à supporter, qui risque de raccourcir sa vie au lieu de la prolonger confortablement.

    Il peut en être de même chez des patients en bout de vie, quand on leur propose des chimiothérapies dans le cadre d'essais thérapeutiques au profit de laboratoires pharmaceutiques qui testent de nouvelles molécules. On leur parle de nouveaux traitements, de ces nouvelles molécules dont on majore les effets positifs pour les faire plus facilement accepter. Parfois, il s'agit d'acharnement thérapeutique !

    Les chimiothérapies sont intégrées dans des protocoles thérapeutiques longuement réfléchis par les spécialistes dans des conférences de consensus souvent sponsorisées directement ou indirectement par les laboratoires fabriquant les médicaments à prescrire.

    Ils sont appliqués parfois avec le minimum de discernement, sans même voir le patient, uniquement sur les données d'un dossier anonyme, soumis à une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). C'est pourquoi en dernière analyse c'est le cancérologue référent, celui dans lequel le malade a confiance, qui suit ou non les décisions de la RCP et conseille le patient.

    Qu'est-ce que « la chimio » ?

    Les chimiothérapies sont pour la plupart constituées de l'association de médicaments dits "antimitotiques", c'est-à-dire destinés à empêcher une cellule cancéreuse de se multiplier, mais qui exercent aussi leurs effets sur toutes nos cellules normales en cours de multiplication : les globules blancs qui se renouvellent tous les 7 jours, les globules rouges tous les 120 jours, les cellules de notre langue tous les 10 jours, celles de l'intestin tous les 4 jours, celles de nos cheveux…

    Le traitement de l'avenir

    L'avenir des traitements médicaux du cancer, ce sont les thérapies ciblées, selon le potentiel d'agressivité du tissu tumoral évalué par nos collègues anatomo-pathologistes.

    Ces thérapies sont pour la plupart constituées d'anti-facteurs de croissance spécifiques du tissu tumoral ou de molécules anti-angiogéniques destinées à inhiber la croissance des vaisseaux qui nourrissent la tumeur. On peut proposer aussi des anticorps spécifiques de la tumeur, selon les données cellulaires du tissu cancéreux et de celui qui l'entoure.

    Toutes ces thérapies doivent être proposées selon les données biologiques, mais aussi en tenant compte de l'état général, physique et psychologique, du patient qui doit être informé dans le détail des modes d'action, des effets positifs et des effets délétères du traitement.

    Les indications des chimiothérapies à visée curative – de guérison – ne sont pas contestables. Elles concernent de plus en plus de localisations cancéreuses, même au début de leur évolution, donc aux stades de début de la maladie. On peut citer les lésions ovariennes et testiculaires, les lymphomes quelle que soit l'atteinte de l'organe, les pathologies cancéreuses des cancers dits liquides (par opposition aux cancers solides) touchant les globules du sang, leucémies pour les globules blancs, la maladie de Vaquez pour les globules rouges ou les atteintes des plaquettes, trop ou trop peu nombreuses.

    Pour les cancers plus évolués

    Il y a aussi des indications de chimiothérapies lorsque le cancer est à un stade plus évolué : les atteintes mammaires quand les ganglions sont atteints, les atteintes pulmonaires et bronchiques volumineuses, les atteintes digestives de l'œsophage, de l'estomac, du côlon, du rectum, du foie, du pancréas ; celles qui touchent le système gynécologique (corps ou col de l'utérus) ou le système urinaire (rein, vessie) et la prostate, comme l'atteinte cancéreuse du système nerveux (cerveau et moelle épinière). En général ces chimiothérapies sont destinées à neutraliser les atteintes métastatiques régionales (dans la région du cancer primaire) ou les métastases à distance.

    On considère ces chimiothérapies comme adjuvantes des autres traitements que permettent la chirurgie et/ou la radiothérapie.

    Attention aux « progrès »

    Mais attention, les progrès actuels donnent l'impression que les lignes de chimiothérapie se succèdent sans arrêt. Elles finissent souvent par épuiser les patients. C'est là que des abus sont possibles car il y a toujours des protocoles nouveaux, des molécules nouvelles, proposés par nos amis chercheurs qui rêvent tous d'avoir enfin mis au point les traitements définitivement efficaces.

    Le cancérologue doit alors peser avec discernement le rapport bénéfice-risque, selon l'état physique et psychologique du patient, la durée de la maladie, son stade d'évolution.

    Rien ne vaut d'être en équipe en associant toute l'équipe soignante pour faire les meilleurs choix pour le patient.

    Bien à vous,



    Professeur Henri Joyeux

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  • vivreaujourdhui.com

    TEL QUE JE SUIS

     
     
    2 Février 2015
     
     

    Un homme s’approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Matthieu 19.16

    Un artiste peintre, qui avait décidé de peindre « Le fils prodigue », était presque désespéré de ne pas trouver un homme qui puisse lui servir de modèle. Or voilà qu’un jour, il croise dans la rue un mendiant dont il pourrait reproduire les traits. Rendez-vous est pris pour le lendemain avec la promesse d’un confortable cachet. Le mendiant se présente à l’heure convenue, à l’atelier.

    Vous faites erreur. Sans doute, un autre artiste a dû vous retenir pour la même heure, car moi, j’attends un mendiant pour 10 heures.
    – Mais je le suis, moi, précise le mendiant.
    – Vous ? Impossible !

    L’autre proteste une nouvelle fois :
    – C’est bien moi ! Mais j’ai pensé qu’il fallait que je sois un tant soit peu plus présentable. Je me suis donc lavé pour vous servir de modèle.
    – S’il en est ainsi, je ne peux pas vous employer. Je souhaitais vous peindre tel que vous étiez.

    C’est tels que nous sommes, que Dieu nous accueille. Faire notre « toilette » pour essayer de lui plaire un peu, ne sert à rien.

    La Bible nous rapporte qu’une femme infirme depuis 18 ans, un lépreux rongé par son mal, un mendiant aveugle se sont tous présentés au Christ dans leur état de misère, de faiblesse, de pécheurs. Jésus les a accueillis sans leur demander de cacher leur misère, qu’il connaissait mieux qu’eux-mêmes.

    C’est au regard de foi, à la confiance, au cri du cœur que Dieu répond. Pour vous approcher de lui, dites simplement, avec les paroles d’un cantique :

    Tel que je suis, sans rien à moi,
    Sinon ton sang versé pour moi
    Et ta voix qui m’appelle à toi,
    Agneau de Dieu, je viens, je viens !

    Charles Rick

     

     

    TEL QUE JE SUIS

    Actes des apôtres 3. 1-10 : "Un jour, Pierre et Jean vont au temple pour la prière de trois heures de l’après-midi. Près de la porte du temple appelée « la Belle Porte », il y a un homme infirme depuis sa naissance. Chaque jour, on l’apporte et on le dépose là. Il demande de l’argent à ceux qui entrent dans le temple. L’infirme voit Pierre et Jean qui vont entrer, il leur demande de l’argent. Pierre et Jean tournent les yeux vers lui et Pierre lui dit : « Regarde-nous ! » L’homme les regarde avec attention. Il pense : « Ils vont me donner quelque chose. » Pierre lui dit : « Je n’ai pas d’argent, je n’ai pas d’or, mais ce que j’ai, je te le donne : Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche ! »

    Pierre prend l’homme par la main droite pour l’aider à se lever. Aussitôt les pieds et les chevilles de l’infirme deviennent solides. Il se lève d’un bond et se met à marcher. Il entre avec Pierre et Jean dans le temple, il marche, il saute, il chante la louange de Dieu. Toute la foule le voit marcher et chanter la louange de Dieu. 10 Les gens le reconnaissent : c’est lui qui était assis à la Belle Porte du temple pour mendier. Alors ils sont effrayés et très étonnés à cause de ce qui est arrivé à l’infirme."

     

     
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  • passeportsante.net

    Régime spécial intolérance au lactose

     
     

    Intolérance au lactose : diète spéciale


     

     

    L’intolérance au lactose est en fait, l’incapacité du corps à digérer le lactose, le sucre présent naturellement dans le lait. En condition normale, les cellules de l’intestin produisent suffisamment de l’enzyme lactase afin que le lactose puisse être digéré et absorbé de façon efficace. L’activité de cette enzyme est la plus élevée à la naissance et diminue drastiquement de 90 à 95% à l’enfance et l’adolescence. Seulement 30% de la population mondiale conserve suffisamment de lactase pour bien digérer et absorber le lactose durant leur vie adulte. Les populations amérindiennes, africaines, afro-américaines, hispaniques et asiatiques sont les plus touchées par cette baisse d’activité de la lactase.

    Lorsqu’un individu consomme plus de lactose que ce que la lactase peut digérer, les molécules de lactose non digérées restent dans l’intestin, attirent des molécules d’eau et causent par la suite desinconforts gastro-intestinaux tels que des ballonnements, des douleurs abdominales et de la diarrhée. La sévérité de ces symptômes varie en fonction de la quantité de lactose consommée. Chaque personne doit déterminer son niveau de tolérance personnel.

    Une déficience en lactase peut aussi être provoquée par des dommages aux cellules intestinales en présence d’une maladie, certaines médications, une diarrhée récurrente ou de la malnutrition. Tout dépendant des dommages faits aux cellules intestinales, la déficience en lactase peut être temporaire ou permanente.

    L’intolérance au lactose peut être évaluée cliniquement par certains tests comme le test respiratoire à l’hydrogène post-charge de lactose, le test sanguin de tolérance au lactose ou par un test génétique. Une intolérance au lactose nécessite des changements alimentaires pour éviter ces désagréments gastro-intestinaux. L’élimination totale des produits laitiers est souvent non nécessaire car selon la littérature scientifique, même les gens intolérants au lactose seraient en mesure de digérer de 12 à 15 g de lactose (environ 250 ml ou 1 tasse de lait) (1). De plus, une ingestion quotidienne du lactose améliorerait la quantité de lactose tolérée (phénomène d’habituation).

    Exclure complètement un groupe alimentaire peut également mener à des carences en certains nutriments. La non consommation de produits laitiers peut entraîner des carences en calcium, vitamine D et riboflavine.

    Protocole de tolérance

    Éliminer de votre alimentation les aliments contenant du lactose jusqu’à disparition des symptômes. Ensuite, les réintroduire en petites quantités (suivre protocole ci-dessous) afin d’évaluer votre seuil de tolérance. Si les symptômes d’intolérance réapparaissent, éliminez complètement les aliments de votre menu. Tentez leur introduction un plus tard afin de réévaluer l’intolérance.

    Étape 1 : consommer une portion d’aliment correspondant à 1 g de lactose au repas du matin. S’il n’y a aucun symptômes, le lendemain matin, la ration de lactose est doublée (2 g). Si bien toléré, 5 g de lactose au troisième jour, et 10 g au quatrième jour.

    Étape 2 : augmenter le nombre quotidien de rations tolérables ce qui veut dire de passer d’une ration par jour à deux (matin et soir) et le jour suivant, à trois rations, à raison d’une ration par repas.

    Restreindre l’apport en lactose selon la tolérance individuelle

    Habituellement, les produits laitiers fermentés comme le yogourt et le kéfir sont bien tolérés par les gens intolérants au lactose car les bactéries présentes dans ces produits utilisent une partie du lactose. Les fromages fermes (mozzarella, cheddar, suisse, Bleu, brie) sont habituellement mieux tolérés car la majorité du lactose est enlevée avec le petit lait dans le processus de fabrication. Plus un fromage vieilli, plus le contenu en lactose diminue.

     

    Voici un tableau présentant la teneur en lactose de certains aliments :

    Aliment

    Portion usuelle

    Teneur en lactose (g)

    Babeurre

    250 ml

    250 g

    12,5

    Beurre

    5 ml

    5 g

    Trace (0,05 g)

    Crème fraîche

    15 ml

    15 g

    0,4 - 0,6

    Desserts au lait glacés

    Crème glacée (vanille)

    125 ml

    70 g

    5

    Lait glacé (vanille)

    125 ml

    69 g

    5

    Sorbet à l'orange

    125 ml

    100 g

    2

    Fromages :

    Bleu

     

    28 g

    Trace

    Brie

     

    28 g

    Trace

    Chèvre

     

    28 g

    0,25

    Camembert

     

    28 g

    Trace

    Cheddar

     

    28 g

    0,12

    A la crème

    15 ml

    16 g

    0,2

    Edam

     

    28 g

    Trace

    Feta

     

    28 g

    0,39

    Gouda

     

    28 g

    Trace

    Gruyère

     

    28 g

    Trace

    Mozzarella (23% MG)

     

    28 g

    0,04

    Voici les mots-clés qui indiquent la présence de lactose :

    • lait et produits laitiers (crème, fromage, yogourt)
    • poudre de lait
    • matières sèches (solides) du lait
    • caillé (de lait)
    • lactosérum (petit lait)
    • lactose
    • lactoglobuline
    • beurre
    • margarine
    • saveur de fromage
    • caséine et caséinate
    • substances laitières modifiées

    Les ingrédients suivants ne contiennent pas de lactose: acide lactique, lactalbumine, lactate et stéaryl-2-lactylate. De plus, plusieurs aliments du commerce sont préparés avec des substances laitières. Porter une attention particulière à ces produits :

    • Certaines sauces;
    • Trempettes et vinaigrettes;
    • Margarines;
    • Poudre de protéines et substituts de repas;
    • Pommes de terre instantanées;
    • Soupes commerciales;
    • Charcuteries et saucisses;
    • Biscuits et desserts;
    • Craquelins et croustilles;
    • Succédanés de sucres;
    • Chocolats, cafés aromatisés et colorants à café;
    • Certains médicaments et suppléments alimentaires;

    Consommer les sources de lactose aux repas et disperser les au cours de la journée afin d’améliorer votre tolérance.

    Suggestions de remplacement

    De nombreux produits sans lactose sont nombreux sur le marché : lait sans lactose, yogourt sans lactose, fromage sans lactose. N’hésitez-pas à les essayer. Sinon, il faut alors se tourner vers des alternatives non laitières sans lactose qui sont tout aussi nutritives. Des substituts de produits laitiers peuvent aider à répondre aux besoins en calcium et en vitamine D. Les sources de calcium non laitières sont :

    • Dérivés de soya : boisson de soya, crème de soya, poudings et yogourts de soya;
    • Autres remplacements du lait : boisson d'amande, de tournesol ou de chanvre;
    • Aliments à base de riz : fromage de riz, pouding de riz, boisson de riz;
    • Jus de fruits enrichis de calcium;

    La boisson de soya représente le meilleur substitut du lait car il contient sensiblement les mêmes quantités de calcium, vitamine D et protéines. Par contre, les boissons d’amandes ou de riz sont moins nourrissantes car elles contiennent très peu de protéines. De plus, les haricots blancs, les légumes verts comme les choux, les haricots verts ou le brocoli ainsi que certaines noix comme les amandes ou les noix du Brésil contiennent du calcium. Des suppléments peuvent être indiqués dans certains cas.

    Tel que mentionné précédemment, la tolérance au lactose varie beaucoup d’une personne à l’autre. Le régime à suivre varie donc aussi selon la personne. N’hésitez-pas à consulter une nutritionniste-diététiste pour vous aider à faire les meilleurs choix selon votre condition.

    Il est également important de ne pas confondre l’intolérance au lactose avec l’allergie au lait qui est plutôt causée par une réaction immunitaire.

    Menu type d'une journée

    Repas

    Menu

    Matin

    ¾ tasse (180 ml/30 g) de Bran Flakes

    ½ tasse (125 ml) de boisson de soya originale

    2 c. à soupe (30 ml/15 g) d’amandes effilées

    Collation

    Tisane

    Midi

    2 tasses de soupe-repas avec haricots blancs et légumes

    20 g de craquelins de grains entiers

    50 g de fromage cheddar

    Collation

    1 orange

    Soir

    90 g (3 oz) de filet de saumon grillé au four

    ½ tasse (125 ml/100 g) de riz basmati

    1 tasse (250 ml/85 g) de brocoli vapeur

    ¾ tasse (175 ml/175 g) de yogourt sans sucre ajouté

    Rédaction : Audrey Cyr, nutritionniste.
    Document créé le : 9 janvier 2014

     

    Références

    Bibliographie

    Wilt TJ, Shaukat A, Shamliyan T, Taylor BC, MacDonald R, Tacklind J, Rutks I, Schwarzenberg SJ, Kane RL, Levitt M. Lactose intolerance and health. Evid Rep Technol Assess (Full Rep). 2010 Feb;(192):1-410.

    Withney E., Rady Rolfes, S. Understanding Nutrition, 11 ième edition, Thomson Learning, 2008.

    Manuel de nutrition Clinique: Régime restreint en lactose. Page consultée en ligne : www.opdq.org

     

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  • vivreaujourdhui.com

    À DIEU, RIEN N'EST IMPOSSIBLE

     
     

    1er Février 2015

     

     

    Par la foi ils vainquirent des royaumes […] échappèrent au tranchant de l’épée […] furent vaillants à la guerre.
    Hébreux 11.33-34

    Cela se passe au 15ème siècle. Des Vaudois du Piémont, violemment persécutés à cause de leurfoi, se réfugient dans le haut des Alpes pour se cacher dans les grottes ou dans les rochers.

    Pour autant leurs ennemis ne sont pas en reste. Ils montent à leur assaut avec rage. Là-haut les Vaudois prient.
    – Seigneur, sauve-nous supplient les pauvres femmes…
    Mais qu’arrive-t-il ? On dirait que le soleil se cache… Bientôt l’obscurité est presque complète, l’étroit sentier ne se distingue plus.
    – Le brouillard ! Le brouillard ! Nous sommes perdus ! s’écrient les assaillants.
    À ce cri d’angoisse répond le cri de triomphe des Vaudois :
    – En avant, frères, vous voyez que Dieu combat pour nous !

    En effet, Dieu répond parfois de façon inattendue à la foi de ceux qui se confient en Lui. Ses moyens sont variés : le brouillard, comme dans cet épisode des Vaudois, la grêle faisant périr les ennemis de Josué à Azéka1, le tonnerre qui mit les Philistins en déroute2, la fronde de David contre le géant Goliath…

    À Dieu, rien n’est impossible. Toute la nature est assujettie, d’une façon absolue, à la volonté et à la parole de Dieu. Le Seigneur Dieu infléchit aussi les pensées et les actions des hommes dans ce même sens.

    En toute chose, le dernier mot Lui appartient. Faisons-le entrer dans nos projets !

    Charles Rick

    1 Josué 10.11 2 1 Samuel 7.10

     

     

    À DIEU, RIEN N'EST IMPOSSIBLE

    Proverbes 16. 1-9 : "Les humains font des projets, mais c’est le Seigneur qui prend les décisions. L’être humain croit toujours qu’il agit bien, mais le Seigneur juge le cœur. Confie auSeigneur ce que tu fais, et tes projets se réaliseront. LeSeigneur a tout fait dans un but précis. Il a même créé ceux qui agissent mal pour le jour où ils seront punis. LeSeigneur déteste les orgueilleux, ils seront sûrement punis. Celui qui est bon et fidèle, ses fautes seront pardonnées. Celui qui respecte le Seigneur s’éloignera du mal. Quand le Seigneur approuve la conduite de quelqu’un, il le réconcilie même avec ses ennemis. Mieux vaut peu de biens gagnés honnêtement que beaucoup de richesses obtenues de façon malhonnête. Les humains tracent leur chemin, mais c’est le Seigneur qui assure la marche."

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