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    IODE

     

    Iode


     

    Description de l'iode

    L’iode est un micronutriment qui est essentiel au fonctionnement du corps humain. En effet, l’iode est une des composantes principales des hormones thyroïdiennes qui ont un rôle au niveau de la régulation de la température corporelle, du métabolisme de base, de la reproduction, de la croissance, de la production de cellules sanguines  ainsi qu’au niveau du développement du système nerveux et du fonctionnement des muscles.

    L’iode est également utilisé de façon externe comme produit de contraste lors des examens radiologiques ou pour ses propriétés antiseptique et désinfectante.

    Besoins quotidiens en iode

    Voici les apports nutritionnels de référence pour l'iode.

    Âge

    ANR* (mg/jour)

    AMT** (mg/jour)

    Enfant 1 à 3 ans

    90

    200

    Enfants 4 à 8 ans

    90

    300

    Enfant 9 à 13 ans

    120

    600

    Adolescent 14-18 ans

    150

    900

    Adulte 19-30 ans

    150

    1100

    Adulte 31-50 ans

    150

    1100

    Adulte 51-70 ans

    150

    1100

    Adulte plus de 70 ans

    150

    1100

    Grossesse

    220

    - 18 ans : 900

    + 18 ans : 1100

    Allaitement

    290

    - 18 ans : 900

    + 18 ans : 1100

     *Apport nutritionnel recommandé
    **AMT : apport maximal tolérable

    Sources alimentaires d'iode

    La plus grande partie de l’iode consommé est transformée en iodure pour être ensuite absorbée dans les intestins. L’iodate, un additif présent dans le sel de table est également transformé en iodure et est ensuite absorbé. L’iode présent dans l’organisme est majoritairement géré par la glande thyroïde.

    Certains aliments contiennent naturellement de l’iode comme les fruits de mer, les poissons et certaines algues. Le lait et les produits laitiers contiennent également de l’iode à des quantités variables du à des produits de désinfection à base d’iode utilisés au moment de la traite. Le sel de table et le sel marin ne contiennent pas d’iode naturellement. L’iodation du sel de table est depuis de nombreuses années obligatoire au Canada et largement utilisée dans de nombreux pays comme la France et les États-Unis. Par contre, le sel de mer n’est pas obligatoirement enrichi en iode. Cet enrichissement en iode du sel de table a permis d’éliminer les carences en iode menant au goitre, caractérisé par le grossissement de la glande thyroïde au niveau du cou. Les aliments commerciaux salés comme le jambon, le bacon ou les noix vont également contenir de l’iode. On retrouve également de l’iode dans certains produits de boulangerie qui contiennent de l’iodate (conditionneur de pâte).

     

    Aliments

    Portions

    Quantités (μg)

    Sel de table, iodé

    5 ml (1 c. à thé/6 g)

    380

    Morue, cuite

    100 g (3 ½ oz)

    116

    Aiglefin

    100 g (3 ½ oz)

    116

    Fromage cottage

    250 ml (1 tasse)

    65

    Fèves de soja (soya)

    60 ml (1/4 tasse)

    60

    Yogourt, nature

    175 g (3/4 tasse)

    58

    Lait (entier, 2%, 1%, écrémé, chocolat)

    250 ml (1 tasse)

    52-62

    Biscuits soda

    10

    44

    Pain (seigle, blé entier, blanc)

    1 tranche (35 g)

    17-32

    Haricots (blancs, noirs), cuits

    175 ml (3/4 tasse)

    46-53

    Oeuf, cuit

    2 gros

    48-52

     

    Biodisponibilité

    L’absorption de l’iode par l’organisme est au-dessus de 90%. Par contre, il a été démontré que le soja (soya) inhibait l’absorption de l’iode. De plus, certains aliments dits «goitrogènes» sont en mesure de freiner la production et l’utilisation des hormones thyroïdiennes. Ces aliments comprennent le manioc, le millet, les légumes crucifères comme le chou, le brocoli, le chou-fleur ainsi que les patates douces, les arachides, les graines de soja (soya), le navet, le rutabaga, les radis ou les feuilles de moutarde. La cuisson inactive les effets goitrogènes de ces aliments.

    Carences en iode

    La carence est très rare en Amérique du nord due à l’iodation du sel de table. Les symptômes cliniques d’une carence en iode sont reliés à une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes et comprennent le goitre, un retard mental, une hypothyroïdie, du crétinisme (troubles neurologies chez le fœtus) ainsi que des troubles de croissance et de développement.

    Excès en iode

    La plupart des gens seraient tolérants à un apport élevé qui provient des aliments. Par contre, un apport excessif provenant des aliments mais aussi de l’eau et de suppléments peut mener à dépasser l’apport maximal tolérable (AMT) et engendrer une thyroïdite, le goitre, une hypo ou une hyperthyroïdie, des réactions d’hypersensibilité ou un cancer capillaire de la thyroïde.

    Références

     

    Références

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    Bibliographie

    Apports nutritionnels de référence, Institute of Medicine (IOM), National Academies Press, Washington D.C, 2006.

    Withney E., Rady Rolfes, S. Understanding Nutrition, 11 ième edition, Thomson Learning, 2008.

    Pennington, J. and Douglass, J., Bowes and Church's Food Values of Portions Commonly Used, 18 E. Lippincott Williams and Wilkins, 2005.

    Fiche rédigée par Audrey Cyr, nutritionniste.
    Créée : avril 2014

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