La gifle de la journée !

Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche Ph. 4.5

Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Matt 5.16

Aujourd’hui, J’avais décidé de pas être particulièrement gentille avec mon cousin, parce qu’il ne le méritait pas et ne voyait pas tout ce que j’essayais de faire pour lui, dans le cadre de ses soin. Sans cesse il se plaignait, prenait beaucoup de moi, mais ne me donnait rien et me mettait de mauvaise humeur. Mais, ce matin, en faisant, ma méditation, avec Joyce Meyer, je me rendais compte que ma résolution serait difficile à tenir surtout que je l’aime et que je souhaite son bien. Voilà ce qu’elle disait : « Avec l’aide du Seigneur, nous pouvons être un modèle de générosité pour tous ceux que nous côtoyons. Si vous avez l’habitude de donner plutôt que de prendre, les gens ne tarderont pas à se rendre compte que vous êtes différent des autres. Ils verront votre joie et comprendront qu’un cœur reconnaissant et un esprit généreux rendent plus heureux qu’une attitude égoïste. Jésus nous a invités à rendre notre bonté évidente aux yeux de tous, afin que les hommes glorifient Dieu (voir Matthieu 5:16). Il ne voulait pas dire que nous devions faire étalage de nos bonnes œuvres ; il cherchait simplement à nous rendre attentifs à l’impact de notre comportement sur notre entourage. Si nous pouvons malheureusement avoir une influence négative sur les autres, la générosité, elle, a un effet positif. En plus, elle nous rend heureux. Prière de reconnaissance Père, merci parce que je peux toucher les autres par mon comportement. Avec ton aide, je veux donner l’exemple d’un esprit généreux. Aide-moi, Père, à être une lumière dans les ténèbres aujourd’hui. » (24 mai 2016, La pensée de Joyce, « Une générosité contagieuse »).

Alors, comme je ne pouvais être méchante avec lui, j’avais changé ma résolution, en me concentrant sur ma joie. Me disant, peu importe sa mauvaise humeur et ses jérémiades, je serai joyeuse à toute épreuve, mais sans lui. Je chantais, fredonnais, lisais dans mon coin, pensais, échangeais avec d’autres, sans chercher son contact, de peur de gâcher ma journée, qui depuis 2 jours était exécrable.

Au déjeuner, il me surprend, il me lance comme un enfant dans un jeu : « je suis triste, je suis fâchée contre toi, parce que tu n’es pas gentille avec moi comme d’habitude. Tu chantes, tu es joyeuse pour toi, pas pour moi et je le vois bien, c’est à cause de toi que je ne suis pas joyeux ! » Et Vlan !!!! Tu l’as cherché, tu l’as reçu. La pensée de Joyce me revenait en pleine face : « l’impact de notre comportement sur notre entourage. Si nous pouvons malheureusement avoir une influence négative sur les autres, la générosité, elle, a un effet positif. En plus, elle nous rend heureux […]Si vous avez l’habitude de donner plutôt que de prendre, les gens ne tarderont pas à se rendre compte que vous êtes différent des autres. Ils verront votre joie et comprendront qu’un cœur reconnaissant et un esprit généreux rendent plus heureux qu’une attitude égoïste »

En fait rendre notre bonté évidente à tout le monde avec de bonnes motivations, ne nous enorgueillit pas ou ne nous vante pas, mais glorifie Dieu, surtout si le cas ou la situation est loin de vous suggérer ce sentiment de générosité.

Je réfléchissais vite en revenant vers la clinique : « mon attitude ne le rendait pas heureux, même s’il y participait beaucoup, elle ne me rendait pas non plus heureuse, car je ne sais pas être hypocrite, alors quoi faire ? Faire ce qui me rend le plus heureuse, « donner sans rien attendre en retour ». Ce que Marci Shimoff appelle : « le concept du bonheur sans raison » dans son livre « Le Bonheur s’apprend ».

Tout le reste d’après-midi, je l’ai charrié, je me suis montrée enjouée, même si beaucoup de choses ne me plaisaient pas forcément. Mais j’ai gardé la même attitude de générosité que d’habitude, en l’encourageant et en l’aidant. J’y ai laissé beaucoup d’énergie, mais ma générosité est allée jusqu’au bout. Cette bataille n’est pas gagnée sur tous les fronts, mais… Et vous ? Votre générosité est-elle contagieuse ? L’avez-vous donné à tous les hommes ? Êtes-vous heureux ? Si vous ne l’êtes pas c’est parce que vous n’avez pas suffisamment donné ! Alors donnez !!

Ce soir, je le suis parce que j’ai compris que les autres ne peuvent et ne doivent pas conditionner qui nous sommes, encore moins ce que nous donnons ou pas. Résultat : Dany m’a dit en fin de soirée : « Tu sais que je t’aime et que je n’ai aucune raison de ne pas t’aimer ?

cvfg