Ainsi donc tu n’es plus esclave, mais fils, et, puisque tu es fils, tu es héritier des biens promis, grâce à Dieu. Galates 4.7

« Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus », notait Beaumarchais, en fin observateur de la cour du roi, dans “Le mariage de Figaro”.

L’auteur, né en 1732 à Paris, était fils d’horloger. Par son premier mariage Pierre Augustin Caron s’anoblit et devint seigneur de Beaumarchais. Travailleur infatigable, voyageur intrépide, écrivain talentueux, Beaumarchais se moquait des privilèges de naissance et voulait une société fondée sur le mérite et le travail.

Se plaindre de son sort ou essayer de forger son destin à la force du poignet ne sert à rien. L’héritage des biens promis par Dieu ne dépend ni du rang de notre famille terrestre ni de nos efforts, mérites ou talents. La liberté et les biens spirituels que Dieu nous offre ont été acquis par son Fils Jésus Christ. Le plus “déshérité” de naissance peut commencer à jouir des privilèges offerts par Dieu en se confiant en Jésus-Christ. Dès cet instant Dieu envoie l’Esprit de son Fils crier dans nos cœurs : « Abba, c’est-à-dire Père » . Nous n’avons pas choisi de naître, mais nous pouvons choisir de renaître par la foi en Jésus-Christ.

Alain M.

Lettre aux Galates 4. 1-7 : "1 Voici ce que je pense : quand l’héritier est encore enfant, il n’est pas différent d’un esclave. Pourtant, c’est lui qui sera le propriétaire de tout. 2 Mais il doit obéir à des personnes qui s’occupent de lui et de ses affaires, jusqu’au jour fixé par son père. 3 Pour nous, c’est la même chose. Avant, nous étions comme des enfants, nous étions esclaves des forces du monde. 4 Mais quand le moment décidé par Dieu est arrivé, Dieu a envoyé son Fils. Il est né d’une femme et il a vécu sous la loi de Moïse. 5 Il est venu pour rendre la liberté à ceux qui vivent sous la loi, et pour faire de nous des enfants de Dieu.