Les chercheurs pensent que les symptômes de la maladie sont le résultat d’un niveau réduit d’acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel au niveau de la mémoire.
La maladie d’Alzheimer est un processus dégénératif du cerveau qui se manifeste par une détérioration progressive de la mémoire et des fonctions mentales.
En Amérique du Nord on évalue à 5% de la population au-dessus 65 ans les personnes atteintes. Le pourcentage augmente avec l’âge, puisque au-delà de 80 ans on arrive à une estimation de 25% des personnes atteintes de dégénérescence mentale.
La maladie d’Alzheimer est caractérisée par des changements caractéristiques dans le cerveau. Le premier effet est la constatation de formation de débris cellulaires et de protéines, qui peuvent s’agglomérer sous forme de plaques et provoquent d’importants dommages aux cellules cérébrales, spécialement dans les zones du cerveau contrôlant les fonctions mentales. Les chercheurs pensent que les symptômes de la maladie sont le résultat d’un niveau réduit d’acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel au niveau de la mémoire.
Quels sont les causes de la maladie d’Alzheimer?
Le facteur génétique constitue certainement un rôle, comme dans de nombreuses autres maladies. Cependant d’autres facteurs ont été mis en cause. Une exposition chronique à la pollution environnementale et la prolifération de radicaux libres dans l’organisme sont parmi les causes les plus évidentes.
Parmi les facteurs reliés à la pollution le rôle de l’aluminium semble assez important. Il n’est pas encore complètement établi si la maladie fait augmenter la concentration d’aluminium dans l’organisme ou si c’est justement cette augmentation qui est la cause de la maladie. Mais il est établi que les personnes souffrant d’Alzheimer présentent une forte concentration d’aluminium dans le cerveau. On ne retrouve pas cette concentration chez les personnes souffrant d’autres types d’affections dégénératives cérébrales.
Le diagnostic de la maladie dépend entièrement d’un examen clinique et de tests menés par un médecin compétent.
Que faire pour améliorer la maladie ou tout autre problème relié à la mémoire ?
Il est important d’appliquer ces mesures dans les premiers stades de l’affection ou mieux en prévention. Comme nous l’avons vu l’aluminium et les radicaux libres sont deux des acteurs majeurs dans le développement de la maladie.Ici encore la prévention est le meilleur remède. Cependant les conseils suivants seront utiles même lorsque la manifestation de la maladie ou des symptômes tels que perte progressive de la mémoire ou signes de dégénérescence mentale sont déjà bien présents.
Les antioxydants seront certainement une aide appréciable pour contrer les effets des radicaux libres. La vitamine C et la vitamine E sont parmi les plus utilisés et les mieux connus. Ils sont d’ailleurs reconnus être efficaces dans d’autres maladies dégénératives du cerveau comme la maladie de Parkinson. D’autres vitamines, du groupe B, particulièrement la Thiamine et la B12 jouent un rôle favorable important.
La déficience en zinc semble avoir une relation dans de nombreux troubles de santé et c’est également le cas dans la maladie d’Alzheimer. On retrouve un niveau de zinc très bas dans l’organisme des personnes souffrant de cette affection. Le zinc joue un rôle essentiel au niveau cellulaire et de l’ADN. Il est également nécessaire à l’action des antioxydants. L’ingestion de suppléments de zinc a donné des résultats positifs auprès de malades atteints de la maladie d’Alzheimer.
Désintoxication de l’aluminium
Nous avons mentionné le rôle néfaste joué par l’aluminium. Il est donc tout indiqué en tout premier lieu d’éviter autant que possible tout contact, absorption ou ingestion de ce métal. On le retrouve notamment dans les antiacides et certains déodorants. Certaines casseroles, poêles ou poêlons sont fait de ce métal et sont à éviter à tout prix. N’oublions pas le papier d’aluminium, la poudre à pâte, certains sels de table. Certains additifs tels que l’acide citrique et le citrate de calcium favorisent l’absorption de l’aluminium.
Cependant une des sources les plus importantes d’aluminium est souvent l’eau que nous ingérons. Il est important de s’assurer des niveaux d’aluminium que peut contenir l’eau de distribution ou de consommer de l’eau filtrée ou de source reconnue.
Une façon de lutter contre les dommages de l’aluminium est d’adopter une alimentation saine, composée d’un maximum de végétaux et fruits, de noix, de graines et de réduire les produits laitiers.
La chlorelle, une algue possédant des propriétés nutritives et curatives exceptionnelles. Elle contient de La sporopolleine une membrane fibreuse contenant de la cellulose non digestible. Celle-ci possède une affinité pour les métaux lourds, les pesticides et autres produits toxiques présents aujourd’hui dans notre milieu de vie. Cette propriété permet à la chlorelle d’être utilisée pour éliminer de l’organisme ces nombreux polluants : mercure, plomb, arsenic, cadmium, PCB, aluminium, etc.
La consommation de supplément de magnésium est également recommandée. En effet le magnésium agit en compétiteur de l’aluminium au niveau des intestins et en réduit l’absorption.
Le ginkgo biloba, le remède de la mémoire et de la régénérescence cérébrale
Ses remarquables effets sur les fonctions cérébrales et la circulation sanguine ont fait de cet arbre vénérable la plante la plus étudiée et la plus largement utilisée dans le monde.
Aucun autre stimulant de la circulation sanguine qu’il soit naturel ou synthétique, n’augmente autant la circulation sanguine aux différentes parties du cerveau, qu’elles soient saines ou endommagées suite à un accident cérébrovasculaire. De plus, les propriétés antioxydantes de cette plante sont à l’origine de sa réputation universelle de gardienne de la jeunesse.
Dans le cas de la maladie d’Alzheimer le ginkgo se révèle efficace particulièrement dans les premiers stades de la maladie. De nombreuses études ont confirmé qu’il peut éliminer complètement les symptômes de la maladie dans certains cas et en ralentir considérablement le développement dans la plupart des autres cas.
Les recherches cliniques ont démontré que l’utilisation d’un extrait standardisé contenant 24% de flavones glycosides (l’ingrédient actif) est nécessaire à l’obtention d’un résultat constant. Il sera prescrit à un dosage de 40 mg trois fois par jour. Une période de 12 semaines peut être nécessaire pour ressentir les premiers effets, bien que la plupart des patients aient déclaré avoir ressenti des bienfaits dans une période de 2 à 3 semaines.
Vitamines B
La présence d’une trop grande quantité d’homocystéine dans le sang entraîne le développement de la plaque athéromateuse. Cette dernière limite la circulation sanguine dans les tissus du cerveau, compromettant ainsi le bon fonctionnement cérébral.
Les dommages rencontrés aux neurones chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer pourraient être, en partie du moins, causés par un problème de circulation sanguine.
On peut contrer les effets de l’homocystéine en utilisant 3 vitamines du groupe B, soit l’acide folique, la vitamine B6 et la vitamine B12. Signalons ici que des études ont montré qu’une carence en vitamine B12 et en acide folique favorise un certain type de démence.
Une bonne supplémentation en vitamines du complexe B permet de corriger ces deux situations.
Oméga-3
Une recherche menée par le Dr Calon, professeur de pharmacie à l’Université Laval a prouvé que les acides gras oméga-3 ont un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer. Cette étude est la première à démontrer un lien biologique entre l’alimentation et cette maladie neurodégénérative.
Dans cette étude l’effet des oméga-3 était si important qu’il ralentissait fortement la progression de la maladie chez les souris. Ces résultats suggèrent que les personnes ayant une susceptibilité à l’Alzheimer (personnes présentant des antécédents familiaux) devraient avoir une diète riche en oméga 3.
Le Dr Calon pense que ce sont surtout les oméga-3 DHA qui protègent de la maladie d’Alzheimer, mais il doit vérifier cette hypothèse par d’autres études. Les acides gras DHA ont des chaînes de carbone plus longues et sont davantage présents dans les poissons ou les algues que dans les oeufs « oméga-3.
Boire des jus
Une étude menée sur sur une période de10 ans auprès de 1.800 personnes des deux sexes, a permis de déterminer une baisse du risque d’Alzheimer de 75%, pour les personnes qui consommaient 3 fois par semaine un jus de fruit ou légumes. Les chercheurs de l’Université de la Floride du Sud, pensent que ces résultats sont dus à la grande richesse en anti-oxydants des fruits et légumes. Les meilleurs choix sembleraient les jus de carotte, betterave et rutabaga.
Ashwaganda
Cette plante est utilisée en ayurveda pour fortifier le cerveau, elle possède des effets antistress, ou adaptogène, par la présence des acétylstérylglucosides contenus dans sa racine.
Réduire le stress
Pratiquer des techniques de méditation, de relaxation ou la méthode du son primordial, est un moyen de réduire le stress relié à la maladie, mais également une méthode de prévention en équilibrant le fonctionnement cérébral.
Source : sante-nutrition.org