La morsure d’un moustique ou d’un autre insecte s’est enflé, a rougi et vous démange ? Ce n’est pas grave. Cela durera quelques heures ou quelques jours.

C’est une réponse naturelles aux lésions. C’est une réponse aux infections car certaines peuvent provoquer des inflammations. 

D’autre part, il y a des inflammations qui durent plus de temps. Les inflammations bénignes sont considérées « à durée prolongée », car elles peuvent durer pendant des semaines ou des mois.

C’est pour cela qu’on les appelle aussi inflammations chroniques. Dans ces cas, on peut remarquer des signes d’inflammation active et des tentatives de guérison qui n’ont pas de succès.

Quand l’inflammation ne cède pas, le danger est plus grand. Cela peut générer des maladies qui peuvent aller du diabète à des problèmes de cœur, en passant par de l’arthrite ou la maladie d’Alzheimer.

Voici certaines des causes de l’inflammation et les manières de stopper ses effets :

1. Vous êtes en surpoids

Si votre corps a quelques kilos de trop, il peut générer une réponse inflammatoire dans les cellules grasses.

Au fur et à mesure que nous vieillissons, le tissu gras affecte certaines des cellules de notre corps. Quand cela arrive, l’inflammation est plus encline à se développer.

L’obésité chez les personnes jeunes peut provoquer des signaux d’alarme dans les cellules de graisse. Ce qu’il se passe, c’est que le système immunitaire commence à agir pour défendre le corps, alors que rien n’est véritablement en train de lui nuire.

2. Votre chef est un ogre et votre vie est chaotique

Une autre des causes de l’inflammation est le stress. Il peut être aigu ou chronique.

• Le stress aigu survient lorsque vos inquiétudes ou vos peurs sont très grandes et que vous êtes face à une situation qui met vraiment votre vie en risque.
• Le stress chronique se présente lorsque l’équilibre d’un couple est menacé ou que le travail provoque de l’anxiété.

Ces deux stress sont des causes de l’inflammation. Le cortisol joue un rôle dans la régulation de la réponse inflammatoire. Le problème, c’est que le stress chronique peut freiner les effets de cette hormone.

Selon une étude menée par l’université Rockefeller, cela peut produire un déséquilibre de l’inflammation.

Dans la même étude, on affirme que le stress chronique peut aussi produire une augmentation des certains globules blancs inflammatoires. Le résultat, c’est que le risque de souffrir de maladies en lien avec l’inflammation est plus élevé.

3. Vous avez des bactéries intestinales 

Toutes les bactéries ne font pas forcément de mal. Certaines peuvent stopper l’inflammation et d’autres l’activer, selon sa nature. Cependant, 70% des cellules immunitaires se trouvent dans vos intestins.

Cela signifie que les bactéries intestinales peuvent affecter le système immunitaire de plusieurs manières, ce qui fait d’elles de véritables causes de l’inflammation. 

Les scientifiques qui étudient ces sujets ne comprennent pas entièrement ce phénomène. C’est pour cela qu’ils explorent les changements environnementaux et diététiques qui modifient la situation.

Il y a des études qui ont identifié des microbes qui vivent dans l’intestin et qui semblent être en lien avec le développement de l’arthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn.

L’inflammation provoquée par les microbes intestinaux peut empirer ou faciliter l’apparition d’autres maladies, comme le VIH.

4. Vous buvez trop d’alcool

Physiologiquement, l’alcool se décompose dans le corps. Cette réaction produit des sous-produits toxiques qui encouragent les inflammations. Nous savons tous que le foie est le principal impliqué dans tout processus de décomposition et de transformation de l’alcool.

Cela signifie que lorsque nous buvons trop l’alcool, le foie est le premier à présenter une inflammation. Si nous cessons de boire des boissons de ce type, nous empêchons le foie de se reposer et il s’intoxique fatalement.

Finalement, nous pouvons provoquer des problèmes sévères comme la stéatose ou le foie gras.

Si en plus de consommer beaucoup d’alcool, vous accumulez beaucoup de graisse, vous pouvez développer une cirrhose ou une hépatite.

5. Votre méthode contraceptive

Pendant la période de la pré-ménopause, les femmes ont tendance à contrôler leur natalité de plusieurs manières. Certaines d’entre elles prennent la pilule contraceptive.

De cette manière, elles évitent de concevoir à un âge tardif mais elles pourraient aussi favoriser les causes de l’inflammation.

Les femmes pré-ménopausées qui prennent des contraceptifs oraux semblent être plus exposées que celles qui décident de renoncer à la pilule.

En 2014, la revue états-unienne PLoS One, a publié une recherche préliminaire sur ce sujet. L’étude a montré que l’inflammation chez les femmes qui ne prennent pas la pilule est minime.

Cela ne signifie pas que vous ne devez pas consommer de contraceptifs. Si vous souhaitez éviter une grossesse à ce moment de votre vie, demandez à votre gynécologue quelle est la meilleure option. Il pourra vous dire si vous avez un risque ou si vous avez besoin d’un changement de contraceptif.

Ne négligez pas l’importance des causes de l’inflammation et de ses conséquences 

L’inflammation chronique peut mettre des semaines voire même des mois à apparaître et peut survenir dans n’importe quelle partie du corps.

Si vous êtes en surpoids, que vous fumez, que vous consommez des boissons alcoolisées et que vous prenez la pilule, vous devez surveiller ce qui se passe dans votre corps.

Souvenez-vous que pour prévenir ces gênes, il est vital de faire des exercices, de perdre du poids et de manger sainement.

Source : amelioretasante.com