• 15è édition de la fête des voisins

    La 15è édition de la fête des voisins a démarré 

     hier soir vendredi 23 mai 2014 !  

     

     

    En France, 5 Millions de personnes souffrent de solitude. 

     

    La Fête des voisins, également nommée Immeubles en fête, est une fête à l'origine française, qui se donne pour but de permettre à des voisins de se rencontrer de façon conviviale, afin de rompre l'isolement qui, selon ses organisateurs, gagne de plus en plus les villes[1], et de tenter de créer un sentiment d'appartenance au quartier

    Cette fête est due à l'initiative d'Atanase Périfan, en 1999 dans le 17e arrondissement de Paris, avec l'association qu'il avait créée quelques années plus tôt, Paris d'Amis. 

    Avant 1999 dans de multiples communes belges des initiatives similaires avaient lieu sous le nom de Barbecue de quartier, Fête de rue, Dîner des voisins

    Dès 2000, l'Association des maires de France, puis les bailleurs sociaux (organismes HLM), ont appuyé cette initiative qui s'est ensuite développée dans toute la France. De 2000 à 2009, elle a lieu le dernier mardi du mois de mai de chaque année. À partir de 2010, cette fête est organisée le dernier vendredi du mois de mai ou le premier vendredi du mois de juin

    En 2008, après la création de Voisins Solidaires à la fin de l'année 2007, la Fête des Voisins devient une action du programme de l'association. 

    Cet événement a maintenant dépassé les frontières de son pays d'origine, d'abord avec l'extension de la fête à la Belgique et 10 villes européennes pour l'édition 2003, puis avec l'organisation à partir de 2004 de la Journée européenne des voisins (Europeanneighbours' day), qui se déroule dans plus de 150 villes d'Europe, et même au-delà avec le Canada, la Turquie et l'Azerbaïdjan.  

     

    L’isolement que crée la ville 

    La ville a la particularité d’accueillir des personnes qui vivent seule. Mais vivre seul ne veut pas nécessaire dire se « sentir seul » ! Or de nombreuses personnes vivant en ville se disent se sentir seules, isolées. Une personne qui subit un déracinement géographique, peut rapidement ressentir la solitude physique et mentale, si elle n’est pas entourée de personnes amicales et notamment face à des incidents de la vie. La situation peut s’avérer très grave et peut mettre en péril cette personne. C’est le même cas de personnes sans leur famille, d’un certains âge ou déplacées pour des raisons professionnelles. Tout le monde peut être touché, pour des raisons différentes mais bien réelles, jeunes, plus âgés, professionnels...  

    Certains ont évoqué la toile pour rapprocher, rencontrer, par le biais, du téléphone, des réseaux sociaux, mais cette cyber-communication est-elle vraiment efficace, suffit-elle face à son écran ?  

    La configuration actuelle de nos habitats moderne devrait permettre le rapprochement, contrairement aux grandes propriétés des temps anciens, pourtant c’est l’inverse qui s’installe et gagne toutes les grandes métropoles.  

    Du latin vicinus, par une forme dialectale *vecinus qui donne aussi vecino en espagnol qui signifie « qui est proche, auprès de, qui approche ».  le terme « voisin » semble de plus en plus bafoué.  

    Un vieux dicton prétend que ‘Qui a un bon voisin, vit en repos et sans inquiétude ». Or derrière les portes clauses on ne sait ce que devient l’autre, ce que vit l’autre et ce qu’il devient.  

    « Le souci de l’autre » se perd et on s’étonne des chiffres de la solitude rendus public par la Fondation de France : 5 millions de personnes en France souffrent de solitude :   

    50% n’échangent plus qu’un « bonjour » avec leurs voisins 
                       40% des familles monoparentales ressentent la solitude  
                       39% des personnes voient peu ou pas leur famille et proches 
                       13% des personnes isolées fréquentent les réseaux virtuels 
                       12% des Français souffrent de solitude 

    Parmi les 61,8 millions d’habitants de la France métropolitaine figurant dans ce recensement, 8,764 millions étaient recensés comme «vivant seuls»; soit  5,2 millions de femmes et 3,6 millions d’hommes. Depuis cinquante ans, cette proportion n’a cessé d’augmenter de manière régulière passant de 6% à 14%. Ce phénomène a triplé chez les hommes (de 4 à 12) et doublé chez les femmes (de 8 à 16). 

    Nous parlons ici de vivre seuls. Pas d’être seul sentimentalement. Car dans ce cas le chiffre monte à 18.000.000. Soit pour avoir un ordre de grandeur autant que de fumeurs. Vous le voyez la solitude en France se développe. 

    « Et pour revenir au calcul des personnes vivants seuls, il faut tenir compte du fait que les personnes vivant en ménage collectif (foyer de travailleurs, cité universitaire ou foyer d’étudiants, maison de retraite, hôpital de long séjour, communauté religieuse, centre d’hébergement, établissement pénitentiaire, caserne) sont recensées à part. Tout comme les personnes vivant dans des habitations mobiles, les mariniers et les sans-abris. » (Sce. La solitude en France

    L’individualisme se développe et ne cesse d’augmenter !  

     

    Déclinaison de l’attitude éthique ?  

    Le souci de son épanouissement personnel, le besoin de réussite à tout prix, le souci de la prudence vis-à-vis de l’autre, la peur de l’autre organise l’individualisme au dépend de la relation avec l’autre. La lecture péjorative de cette évolution pour que chacun existe par lui-même, est renversée par certains.  

    En effet, Aujourd’hui le manque de solidarité, d’échanges et de communication dont on parle doit être inversé en faveur du lien social, grâce aux moyens de communication rapides et performants que nous avons, les transports de proximité et les habitats colocatifs en densité.  

    L’individu doit être acteur et auteur de sa vie sociale. Le monde professionnel l’a très bien compris en multipliant le co-working, cette façon de travailler décloisonné sans empiéter l’espace de l’autre. Le développement des markétings de réseau en est aussi la preuve frappante, d’un besoin du « vivre ensemble ».  

     

    « Les actes qui sont en accord avec la Nature, comme aider les autres, portent en eux-mêmes leur propre récompense. 
    Comment, dans ce cas, peux-tu te lasser d’aider les autres quand, en aidant les autres, tu t’aides toi-même ? » disait Marc-Aurèle.Pensées pour moi-même. Sce 

     

    L’être humain est un être social, il ne peut vivre seul, sans les autres. C’est dans son développement éthique et physique. Mais paradoxalement,  il est difficile de vivre avec. Comment s’en sortir ?  

     

    Décider d’aimer l’autre 

     

    C’est d’abord être attiré par l’autre de telle manière que je désire son bonheur, sa réussite, son bien, quel qu’il soit. Je ne l’aime pas seulement pour ce qu’il peut m’apporter, mais je l’aime en premier lieu parce que c’est lui (ou elle). Ce qui fonde la relation, c’est la personne elle-même, au-delà de ses qualités , défauts, positions sociales, origines, et apparences physiques.  

     

    En réalité, aimer l’autre, aller vers lui, le côtoyer, implique donc de ma part un choix libre : « c’est décider d’aimer l’autre », de me tourner librement et résolument vers lui sans le fuir ou le bouder. C’est quelque part opter, par ma liberté, d’être en lien avec lui.  

     

    Le naturel allant vers l’autre est quelque peu faussé aujourd’hui, je dois créer les circonstances, les occasions. C’est décider de participe, par exemple,  à cette fête des voisins, pour faire honneur à l’autre. Car c’est en connaissant l’autre que je m’appréhende moi-même dans toute ma complexité, que le véritable moi se révèle.  

     

    L’autre révèle qui je suis… 

     

    cvfg

     

     

     

     

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