Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri !
Psaume 18.3

Naufragé, un marin fut jeté sur un rocher et dut s’y maintenir accroché, en péril durant de longues heures, jusqu’à ce qu’on vienne le délivrer. Plus tard ses amis lui demandèrent :
– Dis donc, tu devais trembler, accroché à ce rocher ?
– Moi oui ! Mais pas le rocher !
Sommes-nous dans la tourmente ? La tempête fait-elle rage autour de nous ? Notre courage, et même notre foi ont-ils fléchi ? La peur nous a-t-elle empoignés ? Ne nous décourageons surtout pas. Accrochons-nous à ce rocher qui demeure inébranlable au fil des siècles : Jésus-Christ. Lui, il ne sera jamais ébranlé ; il veut être notre sûr abri.
Tous ceux qui, à travers les siècles, se sont réfugiés en sa puissance, en sa garde et en son amour, n’ont plus tremblé. Ils sont devenus, à leur tour, fermes et inébranlables. Certains sont sortis de l’épreuve d’une façon miraculeuse. D’autres ont dû subir encore pour un temps les assauts de l’adversité.
Les promesses impérissables de notre Dieu et l’œuvre que Jésus a accomplie, en mourant pour nous, sont des garanties infaillibles. Accroché au Rocher, je veux dire au Christ, je tiendrai. Vous aussi, si du moins vous déclarez qu’il est votre rocher, votre forteresse, votre libérateur, votre sûr abri.

Lucien Clerc

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