• LES TROIS PASSOIRES

    LES TROIS PASSOIRES
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    “Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.” Philippiens 4.8
     
     
    On raconte q'un jour, quelqu'un vint trouver Socrate, un philosophe de la Grèce antique pour lui dire :

    Dieu nous appelle à être des avocats de la défense, et non de l'accusation.
    - Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

    - Un instant, répondit Socrate. Ce que tu as à me dire, l'as-tu fait passer par les trois passoires ?

    - Les trois passoires ?

    - Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est vrai ?

    - Non, pas vraiment. Je n'ai pas vu la chose moi-même, je l'ai seulement entendue dire…

    - Très bien ! Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons maintenant de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

    - Ah non ! Au contraire ! J'ai entendu dire que ton ami avait très mal agi.

    - Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es pas sûr qu'elles soient vraies. Ce n'est pas très prometteur ! Il reste encore une passoire, celle de l'utilité.

    Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

    - Utile ? Non pas réellement, je ne crois pas que ce soit utile…

    - Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? Je ne veux rien savoir et, de ton côté, tu ferais mieux d'oublier tout cela.


    Il est tellement facile de juger une situation d'un point de vue extérieur. Nous chrétiens, sommes enclins au jugement et à la critique, sans comprendre que nous faisons parfois l'œuvre de l'ennemi.

    Je crois que Dieu nous appelle à être des avocats de la défense, et non de l'accusation. Satan est l'accusateur des frères. Jésus, quant à lui, est notre avocat auprès du Père ! Soyons comme Jésus !

    Une action pour aujourd'hui

    Jésus nous a donné un commandement nouveau : nous aimer les uns les autres. C'est à ceci que le monde verra que nous sommes ses disciples. C'est notre amour qui permettra de faire la différence dans ce monde, et non pas nos jugements à l'emporte-pièce, ni nos critiques, et encore moins nos préjugés.


    Eric Célérier
     
     
    Source : topchretien.com
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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