• Les risques d’une mammographie sont-ils plus importants que leurs bienfaits ?

    Les risques d’une mammographie sont-ils plus importants

    que leurs bienfaits ?

     

     

     

     

    Toutes les femmes peuvent avoir des petites tumeurs aux seins, qui disparaissent d'elles-mêmes. Le fait de les détecter au cours d'une mammographie peut déclencher tout un processus, qui n'est pas forcément nécessaire.
     
     
     
     
     
     
    Les risques d’une mammographie sont-ils plus importants que leurs bienfaits ?
     

    Depuis plusieurs décennies, de nombreuses campagnes provenant de divers organismes de santé, incitent les femmes à faire régulièrement des mammographies, dans le but de prévenir l’apparition du cancer du sein.

     

    Bien que cet examen ait permis de détecter à temps de nombreux cas de cette pathologie, il a également causé chez certaines femmes des effets négatifs qui font actuellement l’objet d’études scientifiques.

    Ce sujet est débattu depuis quelques années et génère toujours des polémiques au sein de la communauté médicale, mais également au cœur des rédactions des médias, et chez les personnes qui s’intéressent de près à ce sujet.

    La thématique est tellement complexe et sensible, que nous avons souhaité en parler ici avec vous, afin de vous expliquer les tenants et les aboutissants de ce geste si important dans la vie des femmes.

     

     

    Les risques potentiels d’une mammographie

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    Grâce à diverses études scientifiques, réalisées dans plusieurs pays à travers le monde, il a été démontré qu’il peut être inutile, voire dangereux, de se soumettre à des tests de détection précoce du cancer du sein.

    Cela ne veut pas dire que cet examen ne soit pas utile pour détecter cette maladie.

    Le problème réside plutôt dans le fait que les autorités de santé du monde entier ont réalisé des centaines de campagnes pour que les femmes passent des mammographies, dans le but de détecter à temps l’apparition de ce type de cancer, sans toutefois les informer des risques que peuvent comporter ces tests périodiques.

    Dans ce sens, la Cochrane Collaboration, une entité regroupant plus de 31 000 médecins et scientifiques de 120 pays différents, a alerté à de nombreuses reprises sur les risques liés aux mammographies.

    Ces chercheurs ont réuni toutes les données qu’ils ont pu recueillir dans un document appelé « Screening for breast cancer with mammography » (en français : « Les mammographies pour détecter le cancer du sein« ), dans lequel ils exposent certaines vérités, et notamment les dangers relatifs à cet examen.

     

    Le grand problème : l’imprécision de la mammographie

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    Grâce aux mammographies, on prétend parvenir à diagnostiquer de manière efficace l’apparition de petits groupes de cellules cancéreuses dans les seins, qui ne peuvent être palpés, ou détectés à l’œil nu.

    Le grand inconvénient de cette technique d’imagerie et d’analyse médicale est qu’elle ne permet pas de différencier les cellules cancéreuses dangereuses, qui peuvent se transformer en cancer du sein, de celles qui sont inoffensives.

    Pourtant, nous disposons toutes dans une certaine mesure de cellules cancéreuses dans cette partie de notre corps, qui ne peuvent être détectées qu’à travers une mammographie.

    Dans la plupart des cas, ces cellules disparaissent spontanément, sans que nous sachions qu’elles ont été présentes dans notre organisme.

    Dans le cas particulier des femmes, il a été démontré qu’il est parfaitement normal, qu’à un moment donné, elles développent des cellules qui sont connues sous le nom de carcinomes du sein in situ, ou pseudo-cancer, dont l’élimination se fait à travers un processus naturel, sans que cela ne cause de douleurs ou ne provoque de dangers.

    Ces carcinomes se développent très lentement dans l’organisme, et ne deviennent jamais des métastases, ces cellules qui provoquent le cancer.

    Cependant, si elles sont détectées à travers une mammographie, il est habituel que les médecins disent à leurs patientes : « Vous avez un cancer« .

    Un diagnostic faussement positif

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    On estime que plus de la moitié des cancers diagnostiqués à travers une mammographie sont surévalués, ou faussement positifs, c’est-à-dire qu’ils sont signalés comme dangereux, alors qu’il n’y a pas eu de modifications dans la vie de la personne, et que sa santé ne s’est absolument pas dégradée.

    Cet examen ne nous permet pas de savoir avec précision quelle sera l’évolution des cellules.

    La plupart du temps, les médecins prennent donc la décision de les traiter, pour prévenir tout développement de la maladie.

    Une fois que le test de dépistage de la maladie a donné des résultats positifs, le plus probable est que l’équipe médicale ordonne une extraction chirurgicale de la tumeur, suivie de radiothérapies, de chimiothérapies, et de tous les moyens pour l’éliminer, que ce soit nécessaire ou non.

    Pour des raisons évidentes, cet engrenage peut avoir des conséquences importantes, car ce processus de traitement médical peut avoir des effets secondaires importants.

     

     

    Quand faut-il réaliser une mammographie ?

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    Au vu des risques potentiels que peut avoir un tel examen médical, de nombreuses organisations, comme Breakthrough Breast CancerBreast Cancer Campaign etBreast Cancer Care, préconisent que les femmes le réalisent entre leurs 50 et leurs 74 ans, ce qui correspond au moment de la vie des femmes durant lequel elles ont le plus de risques de développer cette maladie.

    Cependant, sans mettre de côté les résultats des études dont nous venons de vous parler, il faut que toutes les femmes puissent avoir accès à des informations claires et équilibrées sur le cancer du sein et la mammographie, de manière à pouvoir choisir en conscience si elles veulent se soumettre à un dépistage précoce, ou non.

    Ajoutons à cela qu’il est fortement déconseillé de réaliser un tel test avant la tranche d’âge mentionnée, sauf pour les femmes qui ont des antécédents génétiques.

    De nombreux scientifiques se penchent actuellement sur le développement d’autres méthodes de détection, dans le but d’optimiser leurs performances et de réduire le nombre de femmes soumises à des traitements qui ne sont pas nécessaires.

    Il est également essentiel que les femmes connaissent les risques auxquels elles s’exposent en réalisant ces tests, tout en sachant qu’un diagnostic précoce pourrait leur sauver la vie.

    Et vous, que pensez-vous de tout cela ?

     

    SOURCES ET REFERENCES

     

    amelioretasante.com

     

     

     

     

     

     

     

     

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