• LES CHOSES À SAVOIR SUR LES HÉMORROÏDES

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    LES CHOSES À SAVOIR SUR LES HÉMORROÏDES

     

     

    Parler des hémorroïdes est souvent tabou. Du coup, il y a plein de choses que l'on ne sait pas à leur sujet. Causes, traitements, rapports intimes... Voici sept informations importantes que vous devez connaître.

     
     
     

    On peut avoir des hémorroïdes à l’intérieur

    Quand on parle d’hémorroïdes, on pense le plus souvent aux hémorroïdes externes, qui surviennent sous la peau à l’entrée de l’anus.

    Or nous avons également des hémorroïdes internes. Elles se situent dans l’anus ou la partie inférieure du rectum. Celles-ci peuvent se compliquer plus facilement. Elles peuvent uniquement se traduire par des démangeaisons et des saignements. Mais dans certains cas, elles peuvent descendre le long du canal anal et s’extérioriser sous forme de paquet hémorroïdaire très douloureux.

     

     

    Il faut éviter les pratiques anales en cas de crise d'hémorroïdes

    Sexualité et hémorroïdes : le sujet tabou par excellence, même avec son médecin.

    Déjà, il faut savoir que la sodomie ne peut en aucun cas les provoquer. Ensuite, si vous souffrez d’une crise hémorroïdaire, mieux vaut éviter les pratiques anales. En effet, selon la taille et l’inflammation de vos hémorroïdes, les rapports pourraient réveiller de vives douleurs. Si le problème est persistant, allez voir un médecin qui pourra les traiter. Ainsi, vous aurez à nouveau le choix sous la couette.

     

     

    Elles peuvent alerter d'un cancer du côlon

    "Les hémorroïdes ne constituent pas une maladie grave, elles ne peuvent pas devenir cancéreuses", rassure la proctologue. Toutefois, "un saignement quel qu’il soit, abondant ou non, rouge ou moins rouge, avant ou après la selle, à l’essuyage ou pas, peut être le signe d’un cancer du côlon", alerte le Dr Tarrerias. Or, par peur d’en parler, il est fréquent de conclure à une maladie hémorroïdaire en cas de saignement, alors que cela peut être bien plus grave.

    Que faire ? Si vous constatez des saignements, consultez impérativement votre médecin.

     

     

    On peut se faire opérer pour des hémorroïdes

    Spontanément, une crise douloureuse s’améliore d’elle-même. "Mais s’il existe une maladie hémorroïdaire très évoluée, des traitements simples et indolores existent", ajoute le Dr Tarrerias. Et, dans de rares cas, la chirurgie devient nécessaire.

    Quand ? En cas d’hémorroïdes internes très douloureuses et qui persistent, de saignements et lorsque les traitements médicaux sont un échec.

    Quelles opérations envisager ?

    - L’ablation totale ou partielle des hémorroïdes externes ou internes, appelée aussi "hémorroidectomie".
    - La ligature des artères hémorroïdaires après un repérage par doppler afin de limiter l’irrigation sanguine.
    - L’opération de Longo, qui consiste à les remettre en place avec un agrafage interne en les remontant dans le canal anal.

     

     

    Tout le monde en a… et c’est normal !

    Il n’est pas toujours facile de parler d’hémorroïdes, que ce soit avec ses proches ou avec son médecin. On se sent un peu seul. Pourtant, tout le monde en a. Car "les hémorroïdes sont une zone anatomique physiologique", explique le Dr Anne-Laure Tarrerias, proctologue. Il s’agit des veines basées autour de la zone anale. Il est donc parfaitement normal d’en avoir.

    Le problème intervient lorsqu’elles se dilatent. Là aussi, cela est courant. "La moitié de la population présente des hémorroïdes anormalement extériorisées et donc pathologiques, précise la spécialiste. Sur cette population, 10% souffriront un jour de maladie hémorroïdaire." Vous n’avez donc pas à avoir peur d’en discuter.

     

     

    Certains aliments peuvent les favoriser

    Bien souvent les régimes alimentaires ne sont pas les meilleurs amis de notre transit intestinal. Ils peuvent être, selon les cas, à l’origine de constipation ou de diarrhées. Or "ces troubles peuvent déclencher des crises ou faire évoluer une maladie hémorroïdaire pré-existante", précise le Dr Anne-Laure Tarrerias.

    Que faire ? Veillez à manger équilibré afin de protéger votre transit. Buvez suffisamment et consommez assez de fibres.

     

    Publié par Sarah Frise, rédactrice santé et validé par Dr Anne-Laure Tarrerias, proctologue 

     

     

    Remerciements au Dr Anne-Laure Tarrerias, gastroentérologue et proctologue à Paris.

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