Journée mondiale des parents 

« Le 1er juin était la journée mondiale des parents lancée par l'ONU pour mettre à l'honneur les parents du monde entier. La responsabilité première des parents, de tous temps, a été de prendre soin des enfants, les protéger et leur assurer un développement harmonieux. La famille doit garantir aux enfants un climat de bonheur, d'amour et de compréhension, leur permettre de grandir et les rendre aptes à affronter l'avenir. » 

Parallèlement  le 4 juin est devenue la Journée Internationale des enfants victimes innocentes d'agression 

« Les enfants, partout à travers la planète, n'ont pas tous la même chance. Il arrive que certains d'entre eux soient victimes d'agression(s), c'est pourquoi l'Organisation des Nations Unies a choisi la date du 4 juin qui, depuis 1992, rappelle les violences que subissent des milliers de jeunes. 

La majorité des jeunes pratiquant la mendicité risque d'être exploitée de différentes façons par les adultes et, bien que les droits des enfants soient aujourd'hui des droits " sacrés ", la pauvreté, le travail et les conflits les amènent souvent à accomplir des actes qui les mènent à leur perte. 

Il est important de penser à ceux qui - au-delà de nos frontières - souffrent, en particulier les enfants. Mais lutter pour que ces enfants du monde entier puissent vivre sans craindre diverses agressions est encore plus important: diverses institutions nationales et internationales ainsi que des Organisations Non Gouvernementales (ONG), mènent des activités de prise en charge et d’encadrement de ces enfants. Chacun, à son niveau, peut décider de parrainer, d'effectuer des dons, de faire du bénévolat… L'association Points-cœur répond à cette demande. 

L'association Points-cœur, Les bénévoles de cette ONG accueillent, écoutent et soutiennent des enfants, des jeunes et des adultes du monde entier. Ils gèrent également des centres pour lépreux et sidéens, des hôpitaux, des orphelinats... 

Un site à visiter : france.pointscoeur.org » 

Ces deux journées capitales dans le monde, font écho à la responsabilité qui échoit à la parentalité et de l’autre le statut d’enfant, futur citoyen de demain avec ses droits et devoirs.  

 En effet la parentalité s’apparente à la famille. Elle est le symbole de l’autorité familiale et le cadre de la filiation, selon la loi. Dans le social elle définit la structure familiale : monoparentale, homoparentale, pluri-parentale (famille recomposée). En éducation, l’enfant est au cœur de l’apprentissage pour l’acquisition de compétences avec un souci de la prévention contre la maltraitance.  

Cette parentalité se définit autour de trois axes : Celui de l’exercice de l’autorité par la transmission du nom. Celui de l’expérience du ressenti d’être parent ou pas en aimant son enfant. Enfin, l’axe de la pratique des actes de la vie quotidienne : alimentation, éducation, soins.  

Aujourd’hui, si le premier et le troisième axes, sont compris et intégrés, le second est souvent mis à mal et nécessite un accompagnement. Parfois ce sont tous les aspects qu’il faut totalement revoir.  

Une nouvelle tendance : association des parents et des professionnels de la parentalité 

 Une nouvelle façon d’être parent est entrain d’éclore : café parents, centre ressource, Université Populaire des Parents. Les générations d’enfants ont changé, Ils sont au courant de leurs droits. Ils s’expriment, savent ce qu’ils veulent et cherchent à être écoutés. Les structures familiales ont énormément évolué, le père, la mère, ne sont plus les seuls garants de la parentalité, avec ou sans mariage. Or c’est le modèle traditionnel qui perdure encore dans la tête des acteurs qui interviennent auprès des familles et que des générations durant ont porté à bras le corps, comme modèle de stabilité. Mais surtout les parents ont changé. Ils se disent dépassés, par les enfants devenus trop difficiles. Parents comme enfants, ne sont plus comme ils devraient être(enfant-parent), parent seul, parents asexués.  Les repères familiaux sont mis à mal. Et l’éclatement de la famille témoigne de la crise sérieuse déstabilisante de la base sociétale.  

 Malgré tout, les valeurs intrinsèques à la parentalité  

ne s’effondreront jamais si nous les comprenons 

Si la situation actuelle de la parentalité et de la famille, voire de l’enfant, tend à repenser les pédagogies, approches et manières de faire, un fondement demeure : « La parentalité, pour nous, c’est plus que le simple fait d’être parent, c’est prendre son rôle de parent au sérieux pour préparer son enfant à devenir un adulte conscient, responsable, bien dans sa peau et à l’aise dans ses relations sociales comme affectives. »  « En définitive, la parentalité positive c’est travailler sur soi-même et acquérir de nouvelles compétences parentales (qui ne sont pas forcément innées !), dans le but d’instaurer une relation positive avec son enfant et de l’accompagner dans son épanouissement. » SCE 

Aujourd’hui, plus que tout, l’appel est fait aux parents de reconsidérer leurs objectifs pour une réalisation participative à leur rêve du monde pour leurs enfants mais aussi pour eux-mêmes, par les modes éducatifs et les valeurs éducatives qu’ils choisissent d’instaurer chez eux et à l’extérieur de chez eux. Car les familles constitueront toujours la base de la société et ce fondement est inaltérable quoique l’on en dise. L’accompagnement, entre parent n’est pas à exclure, car à la vitesse où vont les choses, on peut comprendre le dépassement qui s’installe. Mais que chaque parent s’arme de courage, de volonté et de veille, s’associe à d’autres afin qu’un brasier s’allume et que la société soit le reflet que ce que veulent les familles et pas l’inverse, c’est la meilleure sauvegarde du bien-être de nos enfants.  

cvfg