Le Fils de l’homme est venu chercher et amener au salut ce qui était perdu.
Luc 19.10

Les textes bibliques que j’ai lus ce matin parlent de l’égarement loin de Dieu de chaque homme et de chaque femme… Dieu y déplore un peuple qui s’égare, et qui ne fait aucun cas des voies qu’il lui prescrit.¹ Et il constate avec tristesse qu’ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble !²
Notons les similitudes frappantes entre la perdition de chaque humain et celle de randonneurs égarés lors de leur périple :
– Bien souvent, une personne qui s’égare lors d’une randonnée n’a fait aucun cas du chemin balisé. À un moment donné, elle l’a quitté pour suivre une intuition personnelle. La Bible nous montre que, dès le début, notre cœur s’égare loin de notre Dieu et fonctionne en mode “perso” !
– Les randonneurs égarés ont fini par perdre tout repère ; leur sens de l’orientation s’est révélé “corrompu” ! Ainsi, l’homme égaré loin de Dieu perd ses repères autant éthiques qu’existentiels !
– Enfin, les randonneurs perdus doivent souvent leur salut aux efforts de toute une équipe lancée à leur recherche. Parfois, un sauveteur y laisse lui-même sa vie… Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est le bon Berger qui est venu mettre fin à notre situation tragique au prix de son sang.
Vous reconnaissez-vous perdu (égaré) ? Autrement dit, n’êtes-vous pas encore réconcilié avec Dieu ? Alors, sans attendre, acceptez son salut.

Claude Schneider

¹ Psaume 95.10           ² Romains 3.11

Psaume 95 : "1 Venez, crions de joie pour le Seigneur, saluons joyeusement notre solide Rocher, notre sauveur ! 2 Approchons-nous de lui pour le remercier, chantons pour lui avec nos instruments de musique. 3 Oui, le Seigneur est le grand Dieu, le grand roi qui dépasse tous les dieux. 4 Il tient dans sa main ce qui est sous la terre, et les sommets des montagnes sont à lui. 5 La mer est à lui : c’est lui qui l’a faite, la terre est à lui : ses mains l’ont formée. 6 Entrez, courbons-nous, inclinons-nous, mettons-nous à genoux devant le Seigneur qui nous a faits. 7 Oui, il est notre Dieu. Nous sommes son peuple et le troupeau qu’il conduit, il est notre berger. Aujourd’hui, écoutez ce qu’il dit : 8 « Ne fermez pas votre cœur comme vos ancêtres à Mériba, comme à Massa, dans le désert. 9 À ce moment-là, ils m’ont provoqué. Ils avaient vu ce que j’avais fait, et pourtant, ils m’ont demandé des preuves. 10 Pendant quarante ans, cette génération m’a dégoûté, et j’ai dit : “Ce peuple est devenu fou ! Ces gens-là ne comprennent pas ce que je veux.” 11 Alors dans ma colère, j’ai fait ce serment : “Ils n’entreront pas dans le pays où je leur ai préparé le repos.” »