• COMMENT LUTTER CONTRE L'INSUFFISANCE VEINEUSE ?

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    Comment lutter contre l'insuffisance veineuse ?

     

    Pourquoi avons-nous les jambes lourdes?

    Pourquoi avons-nous les jambes lourdes?

    Jambes lourdes, chevilles gonflées, veines apparentes et varices, fourmillements,  station debout pénible… Quelles sont les causes ?

     

    Le sang, soumis à l’action de la pesanteur, est attiré vers le bas en permanence. Selon l’âge, le sexe, l’hérédité, l’hygiène de vie et l’alimentation, certains paramètres évoluent. Une perte d’élasticité des veines et des tissus peut apparaître ainsi qu’un affaiblissement des valvules qui dirigent le sang vers le haut du corps et qui, fixées sur la paroi veineuse comme de petits bourgeons sur un tronc d’arbre aident le sang à remonter vers le cœur. Ce phénomène qui entraîne des stagnations appelées « stases » ainsi qu’une fuite d’eau vers les tissus voisins à cause de la perméabilité des tissus est à l’origine des œdèmes.

    La qualité du sang entre également en ligne de compte. Les femmes sont plus touchées que les hommes car les hormones féminines ont tendance à stocker davantage la graisse et l’eau. Cette insuffisance veineuse est d’autant plus présente en 2ème partie de cycle, pendant la grossesse, en cas de sédentarité ainsi qu’avec la prise de certaines pilules.

     

    Jambes lourdes : éliminez la cause !

    Une bonne circulation sanguine peut être rendue difficile par :
    • Les positions statiques, debout ou assis,
    • Les vêtements serrés,
    • La position jambes croisées,
    • Les talons hauts ou a contrario, des chaussures trop plates
    • La chaleur,
    • La sédentarité.

    Évitez tout ce qui perturbe le bon fonctionnement du métabolisme, à savoir :

    • Le surpoids,
    • L’alimentation pauvre en fruits et légumes et riches en produits industrialisés,
    • Le café et les boissons alcoolisées
    • La constipation,
    • Le manque d’eau, la déshydratation
    • Une mauvaise respiration,
    • Le tabac,
    • Certaines hormones de contraception.

     

    L'assiette spéciale jambes lourdes

    En cas de sensation de « jambes lourdes », il est conseillé de réduire les aliments gras, sucrés, très caloriques, industrialisés. Consommez des fruits frais tous les jours, et en particulier le cassis, le citron, le citron vert, la clémentine, la fraise, la framboise, la goyave, le kiwi, le litchi, la mangue, l’orange, le pamplemousse, les myrtilles et l’abricot.

    Les fruits les plus indiqués sont les baies, riches en flavonoïdes, des substances qui renforcent et tonifient les tissus des vaisseaux sanguins, ce qui favorise  la circulation. L’ananas est également recommandé pour son effet drainant.

    Les aromates sont fortement conseillés : romarin, basilic, carvi, coriandre, curcuma, gingembre, moutarde, muscade, piment, graines de sésame en épices, en condiments ou en infusions.

    Enfin, favorisez les aliments riches en vitamine E, antioxydante, vasodilatatrice, protectrice des membranes de toutes les cellules. Elle est particulièrement présente dans l’huile de germe de blé, les noisettes, les amandes, les noix et les pistaches.
    Assez caloriques, ces aliments doivent être consommés avec modération.

    Le conseil de notre naturopathe

    Vous pouvez également consommer 3 citrons pressés par jour, en cure, ce qui permet de drainer le foie et de fluidifier le sang.

     

      

    La micronutrition au secours des jambes lourdes

    Le calcium possède une action anti-inflammatoire, notamment sur les parois des veines et des vaisseaux. L’inflammation étant l’ennemi des varices et des phlébites, il est conseillé de prendre une supplémentation de 1000 à 1500 mg par jour. La calcium soulage la douleur et diminue la rétention d’eau.

    Le magnésium est un cofacteur d’assimilation du calcium : il participe à sa fixation aux bons endroits et il réduit les spasmes des veines. Il est conseillé d’en prendre 200 à 300 mg associé à de la vitamine B6.

    Le fer transporte, via l’hémoglobine, l’oxygène vers les cellules, qui en ont un besoin vital pour de nombreuses fonctions dont le maintien d’une paroi veineuse en bon état.

    Le potassium est un hypotenseur qui dynamise également l’activité musculaire. Veillez à combler vos besoins quotidiens.

    Les vitamines C, vitamine B9 et vitamine B12facilitent l’assimilation du fer au niveau de la paroi intestinale.

    Le bêta-carotène participe à l’assouplissant des parois veineuses et les flavonoïdes régulent la perméabilité capillaire.

    Les acides gras polyinsaturés Oméga-3 sont à consommer sans modération. Ce sont d’excellents fluidifiants sanguins, antiagrégants et hypocholestérolémiants.

      

    Des conseils de base contre les jambes lourdes

    Au quotidien, des conseils simples peuvent être appliqués afin de soulager l’insuffisance veineuse.

    Dans le lit. Surélevez vos pieds du lit de 5 à 10 cm environ avec des cales. Ne mettez pas d’oreiller sous les jambes pour dormir car cela empêche une bonne circulation de retour.

    Les ceintures et vêtements serrés. Attention à l’effet « garrot » des ceintures, mais aussi des soutiens gorge, des jeans ou des pantalons moulants, des chaussettes et des collants. Privilégier les matières naturelles aux matières synthétiques qui emprisonnent la chaleur.

    Les bas et collants de contention sont à porter en cas de station debout imposée par votre activité. En prévention, une contention légère suffit (40 à 70 deniers). En cas d’insuffisance veineuse avérée, il existe 4 classes de contention définies par le niveau de pression exercée sur la cheville.

    Dans la salle de bain. Le matin et/ou plusieurs fois par jour si nécessaire, prendre une douche de jambes fraîches en promenant le jet de bas en haut. Dans certains cas, une douche écossaise qui passe du chaud au froid, provoque, par l’alternance vasoconstriction/vasodilatation,  une gymnastique des veines et vaisseaux favorables au maintien de leur élasticité. Ces douches peuvent être appréciées sur les jambes, les  mains, les pieds, ou sur tout le corps.

    Des crèmes et des massages. Des crèmes, gels ou sprays en massage local peuvent apporter un soulagement. Les massages sont à effectuer plusieurs fois par jour avec des mouvements circulaires en remontant des pieds et des chevilles vers les genoux et les cuisses. Faites le mouvement 12 fois de suite.

    Au travail ou à la maison. Surélevez vos jambes à tout moment dès que s’offre une possibilité. Attention à votre siège : les cuisses doivent s’y poser confortablement et ne pas être cisaillées par l’assise. La position « jambes croisées » coupe la circulation. Une position jambes un peu écartées avec les deux pieds posés par terre jambes pliées à angle droit est idéale. Evitez le chauffage au sol, les bains chauds, l’épilation à la cire chaude, le sauna, l’excès de couvertures sur le lit ainsi que l’exposition au soleil.

    Lutter contre la sédentarité. Evitez autant que possible de rester debout immobile ou assis(e) longtemps. Il est impératif de bouger régulièrement, de se lever au moins 5 minutes toutes les heures si la position assise est requise. Toutes les possibilités offertes par le quotidien sont à prendre. Choisissez les escaliers plutôt que les escalators et les ascenseurs, par exemple.
    Favorisez la marche, mais également, la danse, la nage, le jogging, le vélo, le ski de fond, le golf, le yoga, les exercices quotidiens de flexions/extensions  des pieds, les mouvements de pédalage.
    Limiter les sports avec piétinements, à coups ou efforts statiques  comme la musculation, l’aérobic, le squash, le canoë-kayak, le judo, l’équitation, l’alpinisme, le ski alpin, le tennis, le ping-pong, le volley ou le hand-ball.
    Pensez à travailler votre respiration grâce aux gymnastiques énergétiques (yoga, qi gong, etc…) et faites matin et soir quelques profondes respirations abdominales. Enfin, évitez de fumer ou limitez votre consommation de tabac.

     

    Les plantes contre les jambes lourdes 

    1. Tonifier les  parois veineuses

    Les plantes indiquées pour traiter les varices et les hémorroïdes et efficaces pour la résorption d’œdèmes des chevilles, souvent associés, sont :

    L’hamamélis pour la vasoconstriction, diminution de la perméabilité capillaire et augmentation de la résistance des vaisseaux. Il lutte contre les varices,  les ulcères variqueux, les hémorroïdes, grâce à ses tanins astringents et vasoconstricteurs. Ses flavonoïdes augmentent la résistance des petits vaisseaux. Utilisation en gel externe (également antiseptique et cicatrisant) et par voie interne.

    Le fragon épineux ou petit houx pour la tonicité des veines. Il est indiqué dans les hémorroïdes, les varices, les jambes lourdes, la fragilité capillaire, les hémorragies du cycle menstruel

    La vigne rouge pour la tonicité des veines et des capillaires sanguins, action sur les valvules en « nids de pigeon » qui garnissent les grosses veines et dont la présence aide le sang à refluer vers le cœur au lieu de stagner dans les jambes. Grâce à l’action de sa vitamine P, elle diminue la perméabilité des capillaires tout en augmentant leur résistance. La présence de tanins la rend astringente et vasoconstrictrice. Antioxydante,  elle stabilise le collagène des vaisseaux. La vigne rouge est indiquée en cas de jambes lourdes, varices, hémorroïdes, hémorragie du cycle féminin. Il est conseillé de l’associer à l’hamamélis.

    Le ginkgo biloba pour les  problèmes veineux en association avec des problèmes artériels.

    Le noisetier (coryllus avellana). Il possède une action anti-inflammatoire, anti-œdémateuse, veinotonique et cicatrisante. Il est conseillé de l’utiliser en gel externe ou par voie interne.

    L’hydrocotyle (centella asiatica). Elle est indiquée dans l’insuffisance veineuse, les varices et les hémorroïdes. Elle est intéressante sous forme de gel en prévention des œdèmes liés à des positions statiques longues (voyages en avion, voiture, etc). 

    2. Protéger les veines

    Les plantes « veino-protectrices » renforcent les capillaires grâce à leur action sur leur perméabilité et leur fragilité. Cela améliore la circulation capillaire et l’oxygénation des tissus qui sont mieux drainés. La circulation lymphatique est améliorée ce qui permet de résorber l’œdème des chevilles. Pour cela il est conseillé de miser sur :

    Le cassis (ribes nigrum) qui fait partie des fruits veinotoniques, anti-inflammatoires, anti œdémateux. Les feuilles sont anti-inflammatoires et antalgiques.

    L’OPC du pin maritime (pinus pinaster) et des pépins de raisins. Le pin maritime est riche en flavonoïdes dont le pouvoir antioxydant est important. Ces substances réduisent la perméabilité des petits vaisseaux et diminuent  l’inflammation. Consommez-les en gélules de préférence.

    La myrtille (vaccinium myrtillus). Elle est riche en vitamine B1, en vitamine C, en provitamine A et en tanins. Elle protège les parois des vaisseaux et elle est très efficace sur les œdèmes.
    Le citron (citrus limonum) diminue la perméabilité des capillaires. On l’utilise en prévention des hémorragies d’origine diabétique ou liées à l’hypertension. 

    3. Fluidifier le sang

    Certaines plantes sont des spécialistes de la fluidification du sang. Elles agissent sur sa viscosité grâce à des substances appelées « coumarines ». Le mélilot en fait partie (melilotus off.). Il agit sur la circulation veineuse et lymphatique. C’est un anticoagulant, indiqué tout particulièrement dans les varices et les thrombophlébites.

    4. Combattre l’inflammation

    L’inflammation fait le lit de toutes les maladies, dans ce cas, elle contribue au durcissement des parois veineuses. Certaines plantes sont championnes pour la juguler, en agissant sur les parois des veines : le marron d’Inde, l’harpagophytum ou griffe du diable, la prêle, le mélilot.

     

    Des recettes pour améliorer la circulation sanguine 

    1. La phytothérapie

    Recette de boisson à base de plantes sèches1. Elle convient à tous et peut être commandée en pharmacie ou herboristerie :
    10 g de genêt à balai, fleur
    15 g de lamier blanc, plante fleurie
    20g de noisetier, feuille
    5g de mélilot, sommité fleurie
    15g d’aubépine, sommité fleurie
    20 g de vigne rouge, feuille
    10 g d’armoise, sommité fleurie
    20 g de ginkgo b., feuilles
    10 g d’anis vert, fruit
    10 g de souci, capitule
    4 CS du mélange dans un litre d’eau froide.

    Porter à ébullition puis éteindre le feu et laisser infuser 5 minutes. Filtrer et boire chaud ou tiède entre les repas. Une cure de 21 jours est recommandée.

    Une recette à faire préparer en pharmacie : 
    Hamamélis virginiana
    Vitis vinifera
    Achillea millefolium
    Capselle bursa pastoris
    Solidago virga aurea
    TM ou EA aa qsp 125ml

    Prendre 30 gouttes de cette préparation, 3 fois par jour dans un grand verre d’eau, avant chaque repas.

    Les hydrolats de menthe poivrée et de genévrier peuvent être utilisés en compresses sur les jambes. Par voie interne, utilisez l’hydrolat d’hamamélis, 1 cc, deux fois par jour dans un verre d’eau.  

    2. La gemmothérapie

    Les bourgeons de châtaignier (castanea vesca) drainent les systèmes veineux et lymphatiques, ils aident à résorber les œdèmes.

    Les bourgeons de sorbier (sorbus domestica) sont un remède des ulcères variqueux.

    Les jeunes pousses d’airelle (vaccinium vitis idaea) peuvent être utilisées si on recherche une action hormonale en plus.

    Les bourgeons de marronnier  (aesculus hippocastanum) sont indiqués pour les varices gonflées.

    Les macérats glycérinés de bourgeons concentrés permettent une prise de 5 à 10 gouttes par jour.  On les trouve facilement prêts à l’emploi en boutiques biologiques et en pharmacie. En formule non concentrée, préparée en pharmacie, la dose recommandée est de 50 à 100 gouttes par jour.

    3. L’homéopathie

    • Jambes lourdes ou impatiences : Hamamélis 4CH, 2 gr le matin. Possible aussi en association : aesculus et hamamélis  6DH, 20 gouttes 3 fois par jour
    • Jambes lourdes dès le matin et chevilles enflées avec trace du doigt marquée en creux : zincum metallicum  7 ou 9CH, 2 gr matin et soir
    • Si amélioration quand les jambes sont relevées : vipera redi 7 ou 9CH, 2 gr matin et soir
    • En cas de varices douloureuses : arnica 7CH, 2 gr matin et soir
    • Lors de gonflements avec sensations de brûlures,  apis mellifica 7CH, 2 gr matin et soir
    • Si les jambes sont marbrées : pulsatilla 7CH,  2 gr matin et soir
    • Grossesse et jambes de plomb : collinsonia canadensis 9CH 2 gr 3 fois par jour

     

    L’insuffisance veineuse avec rétention d’eau 

    Les tissus sont engorgés, le stockage s’opère sous forme d’œdème. Cette rétention d’eau favorise l’inflammation cellulaire et freine le déstockage des graisses. Elle entretient la tension artérielle haute liée au volume hydrique. La chaleur et le syndrome prémenstruel augmentent la rétention d’eau.

    • La course et la marche sont particulièrement recommandées, mais surtout la nage ou l’aquagym, à raison de 2 fois par semaine, minimum 45 minutes de travail actif par séance. En effet, par osmose, l’eau dehors attire l’eau qui est dans le corps.
    • Attention aux diurétiques chimiques, ils ne peuvent être utilisés qu’en suivi médical à cause du risque de déséquilibre des taux sodium/potassium, notamment.
    • Les plantes diurétiques ne nécessitent pas de suivi médical, cependant, il faut faire preuve de discernement et ne pas les utiliser plus d’une semaine.
    • Le sel, c’est pas automatique : réduire sa consommation de sel : ne pas ajouter de sel si vous mangez hors de chez vous (restaurant, cantine, invitations…) ; ne pas ajouter systématiquement du sel dans tous les plats ; utiliser des sels aux algues, aux épices, aux graines (gomasio…) ; ne pas saler tous les plats systématiquement, par exemple certaines personnes supportent tout à fait les œufs ou la viande sans ajout de sel.  Eviter de consommer conserves et plats tout préparés.
    • Boire de l’eau de source faiblement minéralisée
    • En périménopause, la rétention peut être augmentée, car la progestérone, légèrement diurétique, est moins présente.
    • Après la ménopause, c’est plutôt la qualité des parois des veines qui peut diminuer

     

    Rétention d’eau, la formule du Dr Festy3

    • Pour toutes

    EG (extrait glycériné de plantes fraîches) d’orthosiphon

    EG de piloselle

    Aa qsp 1 flacon de 150ml. 1 cc de ce mélange dans un verre d’eau, 3 fois par jour, 5 jours. Cesser puis reprendre après 5 jours d’arrêt, si besoin.

    • Pour les femmes en périménopause

    EG d’alchémille

    EG de reine des prés

    EG de mélilot

    Aa qsp 1 flacon 150 ml. 1 cc de ce mélange dans un verre d’eau, 3 fois par jour, 5 jours. Cesser puis reprendre après 5 jours d’arrêt, si besoin.

    • Tisane

    Chiendent (rhizome) 50 g
    Cerisier (pédoncules) 20g
    Maïs (stigmates) 10g
    Verge d’or (plante) 20g
    Bruyère (sommités fleuries) 20g
    Asperge (racines) 30 g
    Menthe (feuille)  20g

    3CS du mélange dans 1 litre d’eau, bouillir 3 minutes, couper le feu, laisser infuser 10 minutes, boire en 24H, en cure de 8 ou 10 jours, espacée de 8 jours pour ne pas fatiguer les reins. Il est envisageable de continuer à raison de 2 fois par semaine.

    • Aromathérapie : 1 goutte d’HE de livèche ou de céleri sur la main, lécher, 2 fois par jour

    L’orthosiphon, la piloselle, l’alchémille, la reine des prés, le mélilot ont une action diurétique : ils éliminent les chlorures, l’urée, l’acide urique. L’alchémille stimule l’action de la progestérone. La reine des prés aide à résorber les œdèmes douloureux car c’est une antiinflammatoire. Le mélilot est un draineur lymphatique et tonique circulatoire. Le chiendent est diurétique. Les queues de cerise augmentent la diurèse, elles sont anti-inflammatoires, éliminent très bien l’acide urique et la cellulite, limitent la rétention d’eau et l’œdème. Le maïs, riche en vitamine K et sels minéraux, triple la sécrétion urinaire. La verge d’or, riche en polyphénols, est diurétique et anti inflammatoire. La bruyère, l’asperge, le céleri et la livèche sont diurétiques.

     

    D'autres techniques pour lutter contre l'insuffisance veineuse 

    D’autres techniques dont l’action est reconnue dans l’insuffisance veineuse :

    • Le drainage lymphatique, méthode Vodder ou méthode Leduc, et la lympho énergie basée sur l’énergétique chinoise et l’utilisation de l’aromathérapie : ces méthodes sont surtout efficaces sur la sensation de jambes lourdes liées à l’insuffisance veineuse et aux varices. Elles sont aussi indiquées pour les œdèmes et la rétention d’eau. Prescrit par un médecin, le drainage peut être pris en charge par la sécurité sociale.
    • La contention élastique (bas et chaussettes) : ils agissent en comprimant les veines pour empêcher les stases. Spécialement utiles lors des voyages longs.
    • Les semelles massantes : elles activent la vascularisation de la plante du pied dite semelle de Léjars grâce à des picots en caoutchouc  qui massent la plante du pied et également par massage réflexe. Particulièrement utiles en cas de stations debout prolongées.
    • Les appareils de massage des pieds : en bois à roulettes ou électriques. Ils massent la plante du pied, les orteils, les talons. Ils permettent de relancer la circulation sanguine et défatiguent.
    • Les cures thermales : l’insuffisance veineuse fait partie des douze orientations thérapeutiques du thermalisme reconnue par la sécurité sociale. Trois semaines de cure permettent de soulager pour quelques mois l’insuffisance à tous les stades, à traiter les séquelles des phlébites, la cicatrisation des ulcères variqueux et à diminuer les œdèmes.
    • L’hydrothérapie non prise en charge dans des centres de remise en forme.
    • La médecine chinoise, la médecine ayurvédique

    Quand consulter le médecin? Si les varices sont douloureuses ou présentent une lésion de la peau.

    Quand se rendre aux urgences ? Si une veine devient douloureuse, tourne au rouge ou au bleu et enfle soudainement, cela signifie qu’un caillot a pu se former  et obstruer une veine, c’est une urgence médicale.

     

    Raïssa Blankoff, naturopathe-aromathérapeute, www.naturoparis.com

     

    Bibliographie

    La circulation veineuse, Dr Claudine LUU, ses troubles, ses remèdes par les médecines douces. Phytothérapie, aromathérapie, gemmothérapie, nutrithérapie, Danglès, 2010

    L’aromathérapie, Dr Dominique Baudoux, Se soigner par les huiles essentielles, Editions Amyris, 2008

    Mes secrets de pharmacienne, Dr Danièle Festy, Leduc.s éditions, 2011

    Traité pratique de phytothérapie, Dr Jean-Michel Morel, Editions Grancher, 2008 

    Sources :
    1. La circulation veineuse, Dr Claudine LUU, ses troubles, ses remèdes par les médecines douces. Phytothérapie, aromathérapie, gemmothérapie, nutrithérapie, Danglès, 2010
    2. L’aromathérapie, Dr Dominique Baudoux, Se soigner par les huiles essentielles, Editions Amyris, 2008

    3. Mes secrets de pharmacienne, Dr Danièle Festy, Leduc.s éditions, 2011

     

     

     

     

     

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