• 5 MÉDICAMENTS QUI PEUVENT VOUS RENDRE MALADE

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    5 MÉDICAMENTS QUI PEUVENT VOUS RENDRE MALADE

     

     

     

    Les Français sont parmi les champions en matière de consommation de médicaments. Or, certains très courants peuvent faire plus de mal que de bien. Le point sur les traitements risqués s’ils ne sont pas suivis correctement.  

     

    Antidouleur : le Doliprane® peut abîmer le foie

     

    C'est un des médicaments les plus présents dans nos armoires à pharmacie. Mais ingéré à trop fortes doses, le paracétamol (Doliprane® par exemple) peut détruire le foie.
    Comment : lorsque la molécule arrive dans le foie, elle est transformée en un métabolite toxique. Ce dernier détruit ensuite les cellules du foie. A court terme, cela peut induire chez le patient une insuffisance hépatique grave.
    Quelle solution : les symptômes apparaissant seulement après 24h, il est important de ne pas tarder à consulter un médecin. En prévention, veillez à ne jamais dépasser la dose de 4g par jour chez un adulte, 2g chez un enfant.
     

    Attention : Ne stoppez jamais un traitement de votre propre chef. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin.

     

    Thyroïde : la Thyroxine® parfois risquée pour le cœur

    Les personnes souffrant d’hypothyroïdie le savent, le traitement est loin d’être une partie de plaisir. Demandant dans certains cas un temps d’adaptation, il peut parfois être responsable de troubles cardiaques.
    Comment : les médicaments pour la thyroïde augmentent le rythme cardiaque. Chez une personne atteinte de problèmes coronariens avérés, cela peut alors aggraver la maladie. Le patient peut ressentir des douleurs thoraciques et des essoufflements, semblables à une crise cardiaque.
    Quelle solution : contactez votre médecin et décrivez vos symptômes. Un suivi plus poussé pourra être envisagé.
    A savoir : par prévention, la Thyroxine® est d’abord administrée à la moitié ou au quart de la dose normale chez les patients à risque.
     

    Attention : Ne stoppez jamais un traitement de votre propre chef. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin.

    Anti-inflammatoire : l'Advil® mauvais pour l'estomac

    Les anti-inflammatoires font partie des médicaments les plus couramment utilisés. Pourtant, ils ne sont pas sans danger puiqu'ils peuvent notamment s’attaquer au système digestif. 

     
    Comment : l’aspirine (Aspegic®, Kardegic®) et l’ibuprofène (Advil®, Rhinadvil®…) limitent la production de substances chargées de protéger la muqueuse gastro-intestinale. Résultat, des lésions peuvent apparaître, avec un risque d’ulcération ou d’hémorragie.
    Que faire : contactez votre médecin si vous ressentez des brûlures lors d’une prise d’anti-inflammatoires. Par précaution, prenez votre médicament au cours du repas avec un grand verre d’eau.
    D’autres risques avérés : une étude* publiée en 2005 a montré que les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent augmenter les risques d’accidents cardiovasculaires chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque chronique.
     
     
    Attention : ne stoppez jamais un traitement de votre propre chef. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin.

    * British Medical Journal, juin 2005, Communiqué de presse Point information de l'ANSM, AINS et risque cardiovasculaire.

     

    Antibiotiques : la Gentalline® à risque pour les reins

    Les antibiotiques prescrits en cas d’infections rénales et urinaires, notamment les aminosides (ex : Amikacine®, Amiklin®, Gentalline®, Tobi®, Nebcine®), peuvent accentuer une insuffisance rénale.
    Comment : le principe actif s’accumule dans les reins avant de les détruire petit à petit.
    Quelle solution : ce traitement est le plus souvent administré dans un cadre hospitalier. Il n’y a donc pas de risque majeur, les médecins surveillant de près sa toxicité. Toutefois, il est primordial de ne pas cacher des antécédents de problèmes rénaux. En 2011, l’ANSM a également rappelé les règles pour un bon usage des aminosides quand ils sont administrés par voie injectable.
     

    Attention : ne stoppez jamais un traitement de votre propre chef. Demandez d'abord l'avis de votre médecin.

     

    Antidépresseur : le Prozac® augmente le risque d’AVC

    Les antidépresseurs sont souvent pointés du doigt pour leurs risques. A raison le plus souvent. En plus de favoriser les accidents de la route*, ils élèvent le risque d’accident vasculaire cérébral, a révélé une étude**.
    Comment : les tricycliques (Laroxyl®) et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (Prozac®, Seroxat®, Seropram®) augmentent l’épaisseur de l’artère carotide.
    D’autres risques : la prise d’antidépresseurs peut causer des hémorragies gastriques chez les personnes âgées, ainsi que des troubles érectiles.
     

    Attention : ne stoppez jamais un traitement de votre propre chef. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin.

     

    Remerciements au Dr Françoise Cattaert, médecin généraliste.

     

     

    * Orriols L, Queinec R, Philip P et al. Risk of Injurious Road Traffic Crash after Prescription of Antidepressants. J Clin Psychiatry 2012; 73(8):1088-1094.

    ** Association of Antidepressant Medications with Carotid Intima Media Thickness in Middle Aged Veteran Twins - e-abstract 1144-116, Shah AJ et al. ACC Congress 2011.

     

     

     

     

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