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    10 PLANTES POUR SOULAGER LE MAL DE TÊTE

     

     

    Le mal de tête est très fréquent dans les pays industrialisés : plus de 80% des femmes et 66% des hommes en souffriraient régulièrement. Pour y remédier, il est possible de se tourner vers les plantes. Voici 10 plantes et leur posologie pour lutter contre les maux de tête.

    La grande camomille contre les migraines

    La grande camomille contre les migraines

    On utilise depuis des siècles les feuilles de la grande camomille (Tanacetum parthenium) pour prévenir et lutter contre les migraines récurrentes. De nos jours, l’Organisation Mondiale de la Santé et l’ESCOP (European Scientific Cooperative On Phythotherapy) reconnaissent officiellement l’efficacité de cette plante herbacée originaire des Balkans pour la prévention et la diminution de la fréquence et de l’intensité des crises de migraine. On expliquerait en partie l’effet préventif de la grande camomille contre les migraines par la présence d’un agent actif dans les feuilles appelé la parthénolide.

    Posologie : On préconise de mâcher de 125 mg à 250 mg de feuilles séchées par jour ou de prendre cette même quantité sous forme de gélules de poudre de feuilles séchées ou de feuilles lyophilisées (normalisées à 0,2% de parthénolide).

    Bon à savoir : Il ne faut pas confondre la grande camomille avec la camomille allemande (Matricaria recutita) ou romaine (Chamaemelum nobile), deux plantes différentes et qui n’ont pas les mêmes propriétés pharmacologiques.

     

     

    La menthe poivrée pour en finir avec le mal de tête

    La menthe poivrée pour en finir avec le mal de tête

    Probablement originaire du Moyen-Orient, la menthe poivrée (Mentha x piperita) est une plante vivace qui résulte d’un croisement entre la menthe verte (Mentha spicata) et la menthe aquatique (Mentha aquatica). On utilise l’huile essentielle de menthe poivrée, extraite des parties aériennes de la plante, par voie externe comme remède aux maux de tête. L’usage de cette huile essentielle est reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé, l’ESCOP et la Commission E1. Une étude2 clinique avait montré l’efficacité de l’huile essentielle de menthe poivrée par voie externe pour atténuer le mal de tête (= céphalée de tension). Selon les résultats de cette étude, procéder à un massage circulaire avec une solution d’éthanol comprenant 10% d’huile essentielle de menthe poivrée soulagerait efficacement les maux de tête, autant qu’une dose de 1 000 mg d’acétaminophène (Tylenol®).

    Posologie : Par voie externe, on recommande de déposer entre 2 et 3 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée pure ou diluée dans un peu d’huile végétale (par exemple l’amande douce) ou d’eau tiède sur le front, les tempes ou au niveau de la nuque et de masser circulairement les zones concernées. Si le mal de tête persiste, renouveler l’opération toutes les 15 à 30 minutes. Attention, il ne faut pas appliquer l’huile essentielle de menthe poivrée trop près des yeux.

    Bon à savoir : Les huiles essentielles renferment de puissants principes actifs et sont contre-indiquées chez les femmes enceintes et les jeunes enfants. Il est indispensable de prendre certaines précautions et de respecter scrupuleusement les posologies. En cas de doute, demandez conseil auprès d’un professionnel de santé.

     

     

    L’écorce de saule contre les maux de tête

    L’écorce de saule contre les maux de tête

    L’usage de l’écorce de saule blanc (Salix alba) dans le traitement des maux de tête est officiellement reconnu par la Commission E et l’ESCOP. En phytothérapie, on utilise généralement l’écorce des jeunes branches du saule blanc, un arbre vivant dans les régions humides de l’hémisphère nord (Europe, Russie, Asie Centrale, Afrique du Nord…) et pouvant atteindre une hauteur de 25 mètres. L’écorce de saule produit de la salicine, une substance active transformée par l’organisme en acide salicylique et dont la structure chimique est proche de celle de l’aspirine. Les propriétés fébrifuges (prévenir et faire disparaître la fièvre) et analgésiques (réduire la douleur) de l’écorce de saule blanc permettraient ainsi de soulager efficacement le mal de tête.

    Posologie : Porter à ébullition entre 150 et 250 ml d’eau avec 2 à 3 g d’écorce de saule puis laisser mijoter pendant environ 5 minutes. On préconise de boire jusqu’à 4 tasses de ce mélange par jour. Il est également possible d’opter pour la prise quotidienne d’extrait normalisé en salicine : prendre 60 mg de salicine de 1 à 4 fois par jour.

    Bon à savoir : L’écorce de saule est contre-indiquée chez les personnes allergiques à l'acide acétylsalicylique (Aspirine®). En cas de doute, il est préférable de consulter un professionnel de santé.

     

     

    La Reine-des-prés, cette aspirine végétale

    La Reine-des-prés, cette aspirine végétale

    Tout comme l’écorce de saule blanc, la Reine-des-prés (Filipendula ulmaria), somptueuse plante herbacée vivace pouvant atteindre 1m50 et vivant dans les prairies ou les prés humides du continent européen, contient dans ses fleurs blanches des dérivés salicylés, de puissants agents actifs aux propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et fébrifuges. La Reine-des-prés, ainsi que l’écorce de saule blanc, sont d’ailleurs à l’origine de la découverte de l’acide acétylsalicylique, plus communément appelé l’aspirine. Grâce à sa forte teneur en flavonoïdes et en salicylés, on reconnaît l’usage de la Reine-des-prés dans le traitement des maux de tête. L’avantage de cette plante est que son utilisation n’entraîne pas d’effets secondaires sur l’estomac : contrairement à l’aspirine, les dérivés salicylés présents dans les fleurs de la Reine-des-prés protègent la muqueuse gastrique.

    Posologie : Pour soulager les maux de tête, il est généralement recommandé de faire infuser 1 à 2 cuillères à soupe de fleurs séchées de Reine-des-prés dans 250 ml d’eau bouillante, de filtrer la préparation et de boire jusqu’à 3 tasses de tisane par jour.

    Bon à savoir : Les personnes allergiques à l’aspirine ne doivent pas utiliser cette plante dans le traitement des maux de tête. 

     

     

    Le pétasite pour prévenir les crises de migraine

    Le pétasite pour prévenir les crises de migraine

    En phytothérapie, on utilise les extraits normalisés de rhizome de pétasite (Petasites officinalis) pour prévenir et traiter les attaques de migraine. Deux essais cliniques publiés au début des années 2000 ont démontré l’efficacité de cette plante herbacée dans la prévention de la migraine. Dans l’étude la plus ancienne3, la prise quotidienne d’extraits normalisés de pétasite (Petadolex®) pendant 3 mois a permis de diminuer significativement la fréquence des crises de migraine. Le second essai4 a clairement confirmé les résultats du premier, les participants ayant pris chaque jour 150 mg d’extrait de pétasite durant 4 mois ont constaté une forte baisse des attaques de migraine. 

    Posologie : Les personnes plus sujettes aux crises de migraine peuvent prendre au cours d’un repas entre 50 mg et 75 mg d’extrait normalisé de pétasite, 2 fois par jour pendant 4 à 6 mois. 

    Bon à savoir : A l’état brut, le pétasite renferme des substances (= alcaloïdes de pyrrolizidine) toxiques pour les poumons et le foie. Les extraits normalisés de rhizome de pétasite, quant à eux, ne sont pas dangereux et sont très bien tolérés par l’organisme.

     

     

    Mal de tête : essayez le romarin !

    Mal de tête : essayez le romarin !

    En cas de migraine ou de céphalée, l’utilisation du romarin (Rosmarinus officinalis) est une bonne alternative aux médicaments antalgiques. Cette plante vivace originaire du bassin méditerranéen soulagerait les maux de tête grâce à son action anti-inflammatoire, et en particulier la migraine provoquée par le froid. On utilise traditionnellement le romarin en infusion ou en inhalation pour prévenir ou traiter le mal de tête.

     

    Posologie : 

    • Infuser 2 g de romarin séché, l’équivalent d’une cuillère à café, dans 150 ml d’eau bouillante pendant 10 minutes, filtrer et boire la tisane dès l’apparition des maux de tête. Si la douleur persiste, il est possible de prendre jusqu’à 3 tasses de tisane de romarin par jour. 
    • En inhalation, faire bouillir une poignée de romarin séché dans 1L d’eau, verser le tout dans un grand bol, se couvrir la tête avec une serviette puis bien respirer les vapeurs de la solution jusqu’à ce que le mal de tête disparaisse.
    • L’huile essentielle de romarin peut également être efficace en cas de migraine, disposer 1 à 2 gouttes de cette huile essentielle de romarin sur les tempes, le front ou la nuque et frictionner en prenant bien soin d’éviter tout contact avec les yeux. 

    Bon à savoir : Les huiles essentielles renferment de puissants principes actifs et sont contre-indiquées chez les femmes enceintes et les jeunes enfants. Il est indispensable de prendre certaines précautions et de respecter scrupuleusement les posologies. En cas de doute, demandez conseil auprès d’un professionnel de santé.

     

     

    La lavande vraie contre les maux de tête

    La lavande vraie contre les maux de tête

    La lavande vraie (Lavandula angustifolia) est une plante vivace originaire du bassin méditerranéen. Très appréciée pour son odeur forte et agréable, la lavande vraie est principalement connue pour ses propriétés calmantes et apaisantes. L’huile essentielle de lavande vraie, obtenue par par distillation complète des sommités fleuries, soulagerait les migraines et les céphalées de tension. Cette huile essentielle est considérée comme la « panacée universelle » car elle possède de nombreuses propriétés thérapeutiques et permet de soulager de nombreux maux tels que l’agitation, l’anxiété, l’insomnie, les inflammations des voies respiratoires, les douleurs musculaires, l’hypertension artérielle, les troubles gastriques, etc. Ses propriétés anti-inflammatoires et anti-douleurs en ferait un excellent allié pour lutter contre les maux de tête et les attaques de migraine.

    Posologie : Pour soulager les maux de tête et favoriser l’endormissement, on préconise de mélanger 1 à 2 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie avec un peu d’huile végétale comme l’amande douce, de déposer la solution sur les tempes ou le front et de procéder à un massage circulaire. Sinon, porter à ébullition environ 1L d’eau, puis ajouter entre 2 et 4 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie. Verser le tout dans un grand bol, couvrir sa tête avec une serviette et inspirer les vapeurs pendant plusieurs minutes. 

    Bon à savoir : Les huiles essentielles renferment de puissants principes actifs et sont contre-indiquées chez les femmes enceintes et les jeunes enfants. Il est indispensable de prendre certaines précautions et de respecter scrupuleusement les posologies. En cas de doute, demandez conseil auprès d’un professionnel de santé.

     

     

    Traiter le mal de tête avec le Ginkgo biloba

    Traiter le mal de tête avec le Ginkgo biloba

    Le Ginkgo biloba, arbre sacré en Chine et au Japon, fait partie de la plus ancienne famille d’arbres connue, les ginkgoaceae apparus il y a plus de 270 millions d’années, bien avant l’ère des dinosaures. On utilise principalement les feuilles du Ginkgo biloba car elles sont riches en flavonoïdes, en quercétine, en bilobalides et en ginkgolides. Grâce à ses propriétés vasodilatatrices et neuroprotectrices, ainsi qu’à son effet antioxydant, cet arbre favorise la circulation sanguine et protège les cellules nerveuses. L’Organisation Mondiale de la Santé et la Commission E reconnaissent l’usage de l’extrait normalisé de feuilles de Ginkgo dans le traitement des symptômes de la démence, notamment les pertes de la mémoire, les troubles de la concentration, la dépression, les acouphènes et les maux de tête d’origine vasculaire. En augmentant le flux sanguin cérébral, le Ginkgo biloba permettrait de soulager les maux de tête.

    Posologie : Prendre de 120 à 240 mg d’extrait normalisé de Ginkgo biloba, en 2 ou 3 prises au cours de la journée. On préconise de commencer le traitement en prenant 60 mg par jour afin d’éviter d’éventuels effets secondaires comme des troubles digestifs, une agitation ou même des maux de tête. Il s’agira ensuite d’augmenter progressivement la dose si le mal de tête persiste.

     

     

    L’eucalyptus pour lutter contre les maux de tête

    L’eucalyptus pour lutter contre les maux de tête

    L’eucalyptus est originaire d’Australie. On retrouve une grande variété d’espèces partout dans le monde (Europe, Australie, Afrique du Nord, Madagascar, Sri Lanka, Amérique du Sud…)  puisque ce sont des arbrisseaux ou des arbres qui s’acclimatent facilement partout, peu importe l’environnement. On utilise traditionnellement l’eucalyptus pour traiter les affections des voies respiratoires et soulager les douleurs rhumatismales. Toutefois, la propriété analgésique de l’huile essentielle d’eucalyptus, en partie due à la présence d’eucalyptol dans les feuilles de l’arbre pourrait entraîner de légers bénéfices contre les maux de tête.

    Posologie : Il est préconisé de diluer 1 à 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus dans un peu d’huile végétale puis de frictionner les temps et le front avec quelques gouttes de la solution. Attention, il faut éviter tout contact avec les yeux.

     

    Vaincre le mal de tête avec la mélisse

    Vaincre le mal de tête avec la mélisse

    Utilisée depuis des siècles pour ses vertus calmantes et relaxantes, la mélisse officinale, également appelée mélisse citronnelle (Melissa officinalis) à cause de son parfum citronné, permettrait de diminuer la douleur causée par les migraines ou les céphalées de tension. Les effets antiviraux et anti-douleurs de la mélisse permettraient de lutter non seulement contre les crises de migraine mais aussi contre les infections virales, souvent responsables d’intenses maux de tête. 

    Posologie : La mélisse peut être utilisée en infusion pour calmer les maux de tête. Ajouter de 1,5 g à 4,5 g de parties aériennes séchées de la mélisse à environ 150 ml d’eau bouillante, filtrer la préparation et boire jusqu’à 3 tasses de tisane par jour.

     

    Demarquois Adeline 

     

     

     

    Sources :
    1. De 1978 à 1994, la Commission E a rassemblé 24 spécialistes reconnus en médecine, en pharmacologie, en toxicologie, en pharmacie et en phytothérapie. Durant près de seize années, les experts ont évalué 360 plantes en se basant sur une documentation fournie comprenant des analyses chimiques, des études expérimentales, épidémiologiques, pharmacologiques, toxicologiques et des recherches cliniques.
    2. Göbel H, Fresenius J, Heinze A, Dworschak M, Soyka D. Effectiveness of Oleum menthae piperitae and paracetamol in therapy of headache of the tension type. 1996 Aug: 67(8):672-81.

    3. Grossman W, Schmidramsl H. An extract of Petasites hybridus is effective in the prophylaxis of migraine. 2001 Jun; 6(3):303-10.
    4. Lipton RB, Göbel H, Einhäupl KM, Wilks K, Mauskop A. Petasites hybridus root (butterbur) is an effective preventive treatment for migraine. 2004 Dec 28; 63(12):2240-4.

     

     

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    MIGRAINE OU CÉPHALÉE DE TENSION ?

     

     

    Près d’une personne sur 2 âgée entre 18 et 65 ans déclare être sujette à des maux de tête1. Néanmoins peu de personnes savent différencier une migraine d’une céphalée de tension. Zoom sur ces maux qui compliquent la vie.

     

     

    Le mal de tête, appelé céphalée, correspond à une douleur ressentie dans la région crânienne. Il existe plus d’une centaine de maux de tête différents. On distingue néanmoins 2 catégories : les céphalées primaires, c’est-à-dire celles qui ne sont pas le symptôme d’une autre pathologie, et les céphalées secondaires. La migraine et la céphalée de tension sont des céphalées primaires.

    Plusieurs critères permettent de définir s’il s’agit d’un mal de tête ordinaire, appelé céphalée de tension car elles englobent les céphalées chroniques quotidiennes ou s’il s’agit au contraire d’une crise migraineuse.
    Ces critères sont :

    • Le mal de tête est-il arrivé brutalement ou progressivement ?
    • La douleur est-elle localisée ou touche-t-elle toute la tête ?
    • Est-ce seulement une gêne ou une douleur intense qui empêche de pratiquer les activités habituelles ?
    • La douleur est-elle pulsatile, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une douleur « battante » ou est-elle continue ?
    • Depuis combien de temps dure le mal de tête ?

     

    Au Canada plus d’une personne sur 12 souffre de migraines2 et plus d’un Français sur 8 en est atteint2.

    Signes précurseurs

    Une migraine est un mal de tête qui survient sans signe précurseur sauf dans certains cas où elle est précédée d’une aura. L’aura est un phénomène neurologique qui peut se manifester de différentes façons. Durant les 5 à 60 minutes précédant la migraine, la personne peut ressentir les effets suivants :

    • Des effets visuels comme des éclairs, des lignes de couleurs, un dédoublement de la vue
    • Une perte de vision d’un œil ou des deux
    • Des engourdissements
    • Des difficultés d’élocution.
       

    Symptômes d'une migraine

    Une migraine peut durer de quelques heures à plusieurs jours. Elle commence par une douleur lancinante ou pulsatile (sensation de « cœur qui bat dans la tête » ou de « coups de marteau ») localisée d’un côté de la tête. Cette douleur est d’intensité modérée ou sévère et s’amplifie lorsqu’on exerce des activités habituelles. La migraine est souvent accompagnée de nausées ou de vomissements et d’une intolérance à la lumière ou au bruit.
     

    Eléments déclencheurs

    On ignore encore les mécanismes précis de la migraine en revanche on connaît certains éléments déclencheurs. De nombreux facteurs peuvent être à l’origine d’une migraine, c’est pourquoi les personnes qui y sont sujettes doivent analyser les périodes qui précédent leur crise pour déterminer les éléments déclencheurs de celle-ci.

    Ces éléments déclencheurs peuvent être d’ordre :

    • personnel comme le stress, la faim, la fatigue, etc.
    • environnemental comme une modification de la pression atmosphérique ou l’apparition d’une odeur particulière et inhabituelle par exemple.
    • alimentaire à cause notamment d’une surconsommation d’alcool ou de caféine, ou la consommation de certain aliment (le chocolat, le yogourt ou l’aspartame sont ceux les plus cités par les personnes souffrant de migraine).

     

    Les céphalées de tension sont les maux de tête les plus fréquents. Dans des pays comme la France ou le Canada, ils toucheraient en moyenne 2 hommes adultes sur 3 et plus de 80% des femmes3.

    Symptômes

    Elles sont appelées céphalées de tension car elles s’accompagnent d’une sensation de tension au niveau de la tête.

    Les céphalées de tension sont reconnaissables par :

    • Une douleur continue modérée qui touche les 2 côtés du crâne. On parle d’une douleur « en casque »
    • Le fait qu'elles ne présentent pas de symptômes de nausées ni de vomissements
    • Le fait qu'elles ne présentent pas d’aggravation du mal de tête lorsqu’on exerce une activité physique habituelle
    • Aggravation par le stress et, au contraire, amélioration en période de détente
    • La concentration est difficile, sensation de tête lourde
    • Les muscles du cou sont tendus et/ou contractés.
       

    Eléments déclencheurs

    Une céphalée de tension correspond au mal de tête « classique ». Les éléments responsables de ces maux de tête sont nombreux. Parmi les plus courants on peut citer le stress, la faim, la fatigue, la prise de médicaments, les périodes du cycle menstruel féminin… 

     

    Dans la plupart des cas, les maux de tête sont bénins et disparaissent en peu de temps.

    Appelez les secours dans les cas suivants :

    - Le mal de tête est soudain, violent et s’accompagne de paralysie, d’une sensation de faiblesse ou d’une confusion. Il peut s’agir d’un accident vasculaire cérébral.

    - La douleur est insupportable et inhabituelle. Il peut s’agir d’une hémorragie méningée.

    - Le mal de tête s’accompagne d’une raideur de la nuque, d’un état fiévreux et de vomissements. Il peut s’agir d’une méningite.

    - La douleur est intense et est accompagnée de douleurs oculaires, attention il peut s’agir d’un glaucome aigu.


    Consulter votre médecin dans les cas suivants :

    - Les maux de tête se font de plus en plus fréquents et/ou douloureux au fil des semaines.

    - La douleur est inhabituelle, plus importante et/ou plus durable qu’habituellement.

    - Aucun traitement ne permet de soulager ces maux de tête. 

     

    A l'apparition du mal de tête, se mettre au calme et allongé dans le noir est une bonne solution pour soulager la douleur. Si le mal de tête n’est pas soulagé, la prise d’antalgiques peut s’avérer efficace. Attention, la prise d’un antidouleur pendant plus de 10 à 15 jours par mois doit faire l’objet d’une consultation chez le médecin.
    S’il s’agit de migraines, la prise de médicaments doit se faire sous l’avis d’un médecin.

     

    Approches complémentaires

    Pour soulager les migraines et les céphalées de tension

    Le biofeedback est une discipline qui étudie les interactions « corps-esprit » c’est-à-dire à la façon dont les émotions et les pensées touchent l’organisme et comment la modulation des fonctions du corps (notamment le rythme cardiaque) peut influencer d’autres fonctions comme la pression sanguine par exemple et divers comportements.
    Le biofeedback permet de redonner au patient le contrôle de son propre corps ce qui permettrait de prévenir ou de traiter de nombreux maux et notamment les maux de tête.
    Des études4 montrent des améliorations après 5 ans pour 91% des patients souffrant de migraines.

    L’acupuncture serait efficace dans le traitement de la migraine selon une étude publiée en 20095. Elle peut être utilisée en unique traitement ou venir en complément d’un traitement médicamenteux. Elle serait aussi efficace contre les maux de tête selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)3.

    Pour prévenir les migraines

    Le pétasite, une plante herbacée originaire d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, préviendrait la migraine selon des études6-7. La prise quotidienne de pétasite a permis de réduire la fréquence des crises migraineuses.
    Prendre de 50 mg à 75 mg d’extrait normalisé de pétasite à raison de 2 fois par jour pendant 4 à 6 mois.

     

     

     

    http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/
    1. http://www.ihs-headache.org/

    http://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/2000002/article/5515-fra.pdf
    2. http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/200/?sequence=7

    3. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs277/fr/

    Nestoriuc Y, Martin A, et al. Biofeedback treatment for headache disorders: a comprehensive efficacy review. Appl Psychophysiol Biofeedback. 2008;33(3):125-40.
    4. Acupuncture for migraine prophylaxis. Linde K, Allais G, et al. Cochrane Database Syst Rev.2009 Jan 21;(1):CD001218. Review.
    5. Acupuncture : Review and Analysis of Reports on Controlled Clinical Trials. (ISBN 9241545437), Organisation mondiale de la santé, Genève, 2002. [Consulté le 13 avril 2011].www.who.int
    6. Grossmann M, Schmidramsl H. An extract of Petasites hybridus is effective in the prophylaxis of migraine. Int J Clin Pharmacol Ther. 2000 Sep;38(9):430-5.
    7. Lipton RB, Gobel H, et al. Petasites hybridus root (butterbur) is an effective preventive treatment for migraine. Neurology. 2004 Dec 28;63(12):2240-4.

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  • vivreaujourdhui.com

    UN HOMME NOUVEAU

     
     
    28 Février 2015
     
     

    Dès que quelqu’un est uni au Christ, il est un être nouveau : ce qui est ancien a disparu ; ce qui est nouveau est là.
    2 Corinthiens 5.17

    Charles Studd fut un champion britannique de cricket que Dieu appela à son service commemissionnaire. Il devint un “champion de Dieu” dans l’annonce de la Bonne Nouvelle, la proclamation de Jésus-Christ. Son père, Édouard Studd devint à son tour un homme nouveau, transformé par l’Évangile.

    Lors d’une réception, quelqu’un fit la remarque à son cocher que le maître de maison “donnait maintenant dans la religion”. Le cocher répliqua :

    – Nous ne sommes pas tellement au courant de tout ça, nous autres. Mais ce que je peux vous dire, en tout cas, c’est que, s’il a toujours la même peau, c’est quand même un nouvel homme qu’il y a dedans.

    La formule employée par le cocher était originale. Elle illustrait bien cependant le verset biblique qui est en en-tête de ce feuillet de calendrier. Il affirme en effet que si quelqu’un vit en accord avec le Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont du passé, tout est devenu nouveau.

    Le fait d’avoir de la religion n’a absolument aucune importance. Ce qui importe, c’est de vous repentir de vos péchés, c’est de croire que Jésus est mort sur la Croix pour que vous receviez le pardon, et qu’il est revenu à la vie pour que vous receviez une vie nouvelle : la vie éternelle. À partir de ce moment, tout doit devenir nouveau pour vous ; c’est une nouvelle naissance, un nouveau départ. C’en est fini de votre nature du passé ; vous devenez une nouvelle créature. Dieu désire qu’il en soit ainsi pour vous.

    Lucien Clerc

     

    UN HOMME NOUVEAU

    Évangile selon Jean 3. 1-16 : "Parmi les Pharisiens, il y a un homme appelé Nicodème. C’est un chef juif. Il vient trouver Jésus quand il fait nuit. Il lui dit : « Maître, nous le savons, Dieu t’a envoyé pour nous enseigner. Personne ne peut faire les signes étonnants que tu fais si Dieu n’est pas avec lui. » Jésus lui répond : « Je te le dis, c’est la vérité, personne ne peut voir le Royaume de Dieu, s’il ne naît pas de nouveau. » Nicodème dit à Jésus : « Comment est-ce que quelqu’un peut naître quand il est vieux ? Est-ce qu’il peut retourner dans le ventre de sa mère et naître une deuxième fois ? » Jésus répond : « Je te le dis, c’est la vérité, personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu, s’il ne naît pas d’eau et d’Esprit. Ceux qui sont nés d’un père et d’une mère appartiennent à la famille des humains. Et ceux qui sont nés de l’Esprit Saint appartiennent à l’Esprit Saint. Ne sois pas étonné parce que je t’ai dit : “Vous devez naître de nouveau.” Le vent souffle où il veut, et tu entends le bruit qu’il fait. Mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. C’est la même chose pour tous ceux qui sont nés de l’Esprit Saint. » Alors Nicodème demande à Jésus : « Comment cela peut-il se faire ? »10 Jésus répond : « Tu es un maître connu en Israël et tu ne sais pas cela ! 11 Je te le dis, c’est la vérité, nous parlons de ce que nous savons. Nous sommes témoins des choses que nous avons vues, mais vous n’acceptez pas notre témoignage. 12 Quand je vous parle des choses de la terre, vous ne me croyez pas. Alors, quand je vous parlerai des choses du ciel, comment pourrez-vous me croire ? 13 Pourtant personne n’est monté au ciel, sauf le Fils de l’homme, qui est descendu du ciel. 14 Dans le désert, Moïse a placé le serpent de bronze en haut d’un poteau, devant tous. De la même façon, le Fils de l’homme doit être placé en haut , devant tous. 15 Ainsi, tous ceux qui croient en lui auront la vie avec Dieu pour toujours.

    16 « Oui, Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. Ainsi, tous ceux qui croient en lui ne se perdront pas loin de Dieu, mais ils vivront avec lui pour toujours."
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  • SUPER SIZE ME

     

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    Fast-food est partout. 37% des enfants américains et les adolescents  ont un problème de poids. Deux adultes sur trois sont en surpoids ou obèses.  Pour enquêter, Morgan Spurlock a traversé les Etats-Unis et des experts dans plus de vingt villes ont été interrogées. L’ancien ministre de la santé, professeur de gymnase, cafétéria de l’école, les boites de pub, les avocats et les législateurs se fondant sur les résultats de leurs recherches, leurs sentiments, leurs craintes et doutes.Mais le fil rouge du documentaire est Morgan Spurlock qui a décidé de vivre une expérience particulière, et sous l’étroite supervision de trois médecins, le voilà engagé pour un mois dans une régime MacMuffin,  Big Mac, le royaume du fromage, des frites et un coca.

     

    Avec : Morgan Spurlock, Alexandra Jamieson, Stephen Siegel
    Genre : documentaire
    Date de sortie : 2004-06-30
    Réalisé par : Morgan Spurlock

     

     

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    HECTOR ET LA RECHERCHE DU BONHEUR

     

      • HECTOR ET LA RECHERCHE DU BONHEUR
      • Date de sortie: 2014
      • Réalisateur: Peter Chelsom
      • Avec: Simon Pegg,, Rosamund Pike,, Toni Collette

     

      
     
    Synopsis : Quand il réalise que ses patients sont heureux, Hector, un psychanalyste londonien entre en crise... Il se met alors à la recherche du bonheur en parcourant le globe.

     

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  • passeportsante.net

    VITAMINE K

     

    Vitamine K


     

    Les meilleures sources de vitamine K

     

    Aliments

    Portions

    (µg)            

    1

    Chou cavalier ou frisé, cuit

    125 ml (1/2 tasse)

    442-561 µg

    2

    Épinards bouillis

    125 ml (1/2 tasse)

    469-543 µg

    3

    Feuilles de navet, de pissenlit et de betterave, bouillies

    125 ml (1/2 tasse)

    280-368 µg

    4

    Bette à carde cuite

    125 ml (1/2 tasse)

    303 µg

    5

    Rapini cuit

    125 ml (1/2 tasse)

    169 µg

    6

    Laitue mesclun

    250 ml (1 tasse)

    154 µg

    7

    Épinards crus

    250 ml (1 tasse)

    153 µg

    8

    Scarole crue

    250 ml (1 tasse)

    122 µg

    9

    Choux de Bruxelles cuits

    4 choux (80 g)

    118 µg

    10

    Brocoli cuit

    125 ml (1/2 tasse)

    86-116 µg

    11

    Laitue frisée

    250 ml (1 tasse)

    103 µg

    12

    Laitue rouge

    250 ml (1 tasse)

    82 µg

    13

    Asperges, crues ou cuites

    125 ml (1/2 tasse)

    48-76 µg

    14

    Persil frais

    15 ml (1 c. à table)

    62 µg

    15

    Laitue Boston et romaine

    250 ml (1 tasse)

    60-61 µg

    16

    Chou, cru ou cuit

    125 ml (1/2 tasse)

    39-55 µg

    17

    Kiwi

    1 gros (90g)

    37 µg

    18

    Gombos (okras), bouillis

    125 ml (1/2 tasse)

    34 µg

    19

    Chou chinois, cru ou bouilli

    125 ml (1/2 tasse)

    30-31 µg

    20

    Haricots verts crus

    125 ml (1/2 tasse)

    29 µg

    Vos besoins quotidiens en vitamine K

                           

    Apport suffisant (AS)

    Bébés 0-6 mois

    2 µg

    Bébés 7-12 mois

    2,5 µg

    Bébés 1-3 ans

    30 µg

    Enfants 4-8 ans

    55 µg

    Garçons 9-13 ans

    60 µg

    Filles 9-13 ans

    60 µg

    Garçons 14-18 ans

    75 µg

    Filles 14-18 ans

    75 µg

    Hommes 19-50 ans

    120 µg

    Femmes 19-50 ans

    90 µg

    Hommes 50 ans et +

    120 µg

    Femmes 50 ans et +

    90 µg

    Femmes enceintes

    90 µg

    Femmes qui allaitent

    90 µg

     

     

    Recherche et rédaction : Extenso
    Mise à jour :
    mars 2011

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Desaulniers M., Dubost, M. Table de composition des aliments. Volumes 1 et 2. Département de nutrition, Université de Montréal. c2003.
    Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2001 b.
    U. S. Department of Agriculture (USDA). National Nutrient Database for Standard Reference. (19 janvier 2011).
    Santé Canada, Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2005.
    Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2010
    Houde-Nadeau, Michèle, Apports nutritionnels de référence. (2004) Dans: Chagnon Decelles D, Daignault Gélinas M, Lavallée Côté L et coll. Manuel de Nutrition Clinique, 3e éd. Montréal, Ordre professionnel des Diététistes du Québec, 1997.
    Institute of Medicine and Food and Nutrition Board. Dietary Reference Intakes for Vitamin A, Vitamin K, Arsenic, Boron, Chromium, Copper, Iodine, Iron, Manganese, Molybdenum, Nickel, Silicon, Vanadium, and Zinc. National Academy of Sciences, Washington D.C. 2002
    Santé Canada, Bureau de la politique et de la promotion de nutrition, Direction générale des produits de santé et des aliments. Guide du consommateur pour les ANREF (apports nutritionnels de référence).
    Santé Canada. Apports nutritionnels de référence, version 2008.

     
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  • santenatureinnovation.com

    LA VITAMINE QUE JE RECOMMANDE

     

    LA VITAMINE QUE JE RECOMMANDE

     

    « Mais au fond, Jean-Marc, dis-moi ce que moi, je dois prendre… »

    À toutes les personnes qui me posent la question (dont ma mère), je recommande un complexe de vitamine D3 et de vitamine K2.

    Pourquoi ? Parce qu’on ne peut souhaiter à personne de :

    • retrouver un être cher couché sur le carrelage de sa cuisine, foudroyé par une congestion cérébrale…

    • se retrouver soi-même dans une ambulance, toute sirène hurlante, avec les artères du cœur bouchées…

    • finir sa vie en chaise roulante ou dans un lit d’hôpital, parce qu’on a les os si fragiles que la hanche, le poignet, le col du fémur se brisent comme du verre…

    • ou encore de subir les douleurs épouvantables d’un cancer, alors qu’on aurait pu l’éviter.

    Or, la vitamine D3 et la vitamine K2, sans bien sûr représenter une protection absolue, réduisent de façon significative chacun de ces risques, plus que toute autre substance, qu’elle soit naturelle ou non.

    Le duo de base de la complémentation nutritionnelle

    Vitamine D3 et vitamine K2 forment le duo de base des compléments nutritionnels, avant même les oméga-3, le magnésium, les multivitamines et les probiotiques.

    Je parle bien sûr de complémentation nutritionnelle généraliste, celle qui nous concerne tous.

    Après, suivant le terrain, les sensibilités, les maladies, chacun adopte sa stratégie ciblée, avec des produits spéciaux pour le cerveau, le cœur, l’immunité, les articulations, la prostate, etc.

    Mais le « tronc commun », c’est la vitamine D3 et la vitamine K2.

    Manque de vitamine D : + 57 % de risques de mourir prématurément

    La vitamine D3 est la forme la plus assimilable de la vitamine D.

    Une grande étude parue en juin 2014 dans le British Medical Journal a indiqué que des taux bas de vitamine D sont liés à une augmentation de la mortalité de 57 % toutes causes confondues [1].

    Selon une étude réalisée par les trois spécialistes de la vitamine D – WB Grant, CF Garland, et MF Holick – la seule Grande-Bretagne connaitrait 22 000 morts de cancer en moins chaque année si la population avait un meilleur taux de vitamine D.

    En incluant la France et les autres pays tempérés dans le calcul, on arriverait à des millions de vies sauvées chaque année.

    En effet, de bons apports de vitamine D réduisent la mortalité à tous les niveaux ou presque.

    Si vous passez de l’état de carence (moins de 10 ng de vitamine D par mL de sang) à l’état optimal (entre 50 et 75 ng/mL), vous obtenez les effets suivants :

    • votre risque d’infarctus baisse de 50 % 

    • votre risque de sclérose en plaques baisse de 80 % 

    • votre risque de grippe baisse de 83 % 

    • votre risque de fracture et d’ostéoporose baisse de 50 % 

    • votre risque de diabète de type 1 baisse de 71 %

    • votre risque de cancer du sein baisse de 83 % 

    • votre risque de cancer du côlon baisse de 80 % 

    • votre risque de leucémie baisse de 50 %

    • votre risque de cancer du pancréas, de la vessie et du rein baisse de 65 à 75 %

    • votre risque d’asthme baisse de 63 % [2].

    Tout ça avec une simple vitamine, qui ne coûte que quelques centimes par jour !

    80 % des Français en insuffisance de vitamine D

    Et pourtant, malgré ces bienfaits incomparables pour la santé, l’Institut de veille sanitaire estime que80 % des Français ont une insuffisance en vitamine D (étude d’avril 2012) [3].

    La vitamine D est rare dans l’alimentation. Notre principal apport vient en principe de notre peau, qui la fabrique sous l’effet des rayons solaires UVB.

    Mais encore faut-il s’exposer largement au soleil tous les jours !

    Aujourd’hui, malheureusement, la plupart des Occidentaux passent l’essentiel de leur temps chez eux, au bureau, en voiture, dans des magasins, ou encore dans des institutions (écoles, hôpitaux, maisons de retraite).

    Et de toute façon, au nord de la latitude de Rome, en Italie, les rayons du soleil sont trop faibles en automne et en hiver pour que la peau produise de la vitamine D.

    Il en résulte un déficit massif, qui ne peut être compensé que par la prise quotidienne d’un complément de vitamine D, sous forme d’huile ou de comprimés.

    La meilleure forme de vitamine D

    Il faut faire attention cependant à la forme de vitamine D :

    Choisir la vitamine D3, qui passe deux fois mieux dans le sang que la vitamine D2.

    C’est donc la forme à privilégier absolument [4]. La vitamine D2 est beaucoup moins efficace que la D3 chez l’être humain [5].

    Concernant la dose, les spécialistes recommandent généralement de 2000 UI (unités internationales) par jour à 6000 UI pour un adulte, et de 500 UI à 2000 UI par jour pour un enfant (en fonction de son âge).

    Dans tous les cas, aucun risque d’intoxication n’est à craindre à ce niveau. Il n’a jamais été observé de cas de toxicité avec des doses inférieures à 40 000 Ul par jour, et ce pendant plusieurs années.

    Mais si la vitamine D prévient des maladies de tous ordres, il est capital de ne pas s’arrêter là et de la compléter avec de la vitamine K2, dont vous allez voir que les bienfaits sont tout aussi impressionnants. La combinaison des deux permet d’aller encore plus loin en créant une synergie contre les maladies les plus graves.

    Cette vitamine fixe le calcium dans vos os, pas dans vos artères

    La vitamine K2 est une vitamine tout à fait extraordinaire, qui vous protège contre deux des principales causes d’hospitalisation et de décès en France :

    • le risque de maladie cardiaque (hypertension, infarctus, AVC),

    • le risque de fracture.

    En effet, la vitamine K2 agit comme un guide-accompagnateur du calcium dans votre corps.

    L'idée que le calcium que vous absorbez va se fixer dans vos os est un des mythes les plus tenaces et les plus dangereux dans le domaine de la santé.

    En réalité, le calcium alimentaire n'a aucune raison de vouloir pénétrer dans vos os !

    Ce qu'il fait, bien souvent, est beaucoup plus simple : il entre dans votre sang, puis se dépose dans vos artères. Là, il se lie au cholestérol, aux plaquettes sanguines, au fer et à d'autres composants pour former une plaque de plus en plus rigide. Vos artères durcissent, votre risque cardiaque augmente !

    Lorsque cette plaque est bien étendue, vos artères sont (presque) aussi rigides que du calcaire. Vous ressemblez, à la radio, à un récif de corail ambulant !!

    Votre cardiologue vous annoncera que vous souffrez d'artériosclérose et que vous pouvez mourir d'un infarctus ou d'un AVC à chaque instant (ce sera vrai).

    Il vous astreindra à un régime alimentaire déprimant à base de légumes bouillis et de céréales complètes sans matière grasse, à avaler des pilules de statines donnant douleurs musculaires et pertes de mémoire, à faire du sport, ce qui est extrêmement pénible quand on a les artères bouchées, sans pour autant la moindre garantie que cela vous évitera les problèmes.

    Au contraire, ce régime aboutira en général, tôt ou tard, à un pontage coronarien, la pose d'un stent, puis au décès.

    Et le pire c'est que, pendant ce temps-là, vos os, eux, auront perdu de plus en plus de calcium, ce qui les aura fragilisés puis rendu cassants (ostéoporose). Au moindre choc, ils risqueront de se casser, comme du verre, au niveau de votre poignet, de votre hanche ou de votre col du fémur.

    Il est donc essentiel d'agir le plus tôt possible pour que votre calcium alimentaire soit redirigé au bon endroit. Qu'il aille dans vos os, et pas dans vos artères.

    Et c’est exactement ce que fait la vitamine K2, épaulée par la vitamine D.

    Sans vitamine K2, lait et calcium augmentent le risque cardiovasculaire et le risque de fracture

    Si vous vous contentez de boire du lait (pour le calcium) ou, pire encore, de prendre un complément alimentaire de calcium, vous augmentez votre risque cardiovasculaire tout en augmentant votre risque de fracture !

    C’est documenté scientifiquement.

    Selon deux études récentes parues dans le British Medical Journal :

    • les produits laitiers augmentent le risque de fracture (octobre 2014, plus de 15 000 femmes suivies) [6],

    • les personnes prenant un complément alimentaire de calcium ont un risque plus élevé d'accident cardiaque (2010, 20 000 personnes suivies) [7].

    De façon stupéfiante, ce fait est très peu connu. Il s’agit pourtant d’une des raisons majeures qui expliquent que tant de personnes âgées en Europe souffrent à la fois d’un manque de calcium dans les os, conduisant à des fractures de la hanche, du poignet, du col du fémur, et d’un excès de calcium dans les artères, contribuant à faire des accidents cardiaques (AVC et infarctus principalement) la première cause de mortalité en France.

    Plusieurs études ont d'ailleurs montré que les femmes souffrant d’ostéoporose après la ménopause ont aussi de plus grands risques de souffrir d’athérosclérose [8]. Ce n'est pas un hasard.

    Il en va tout autrement au Japon, où les personnes âgées ont traditionnellement les os plus solides et beaucoup moins de maladies cardiaques.

    On en connaît aujourd’hui la raison.

    Le secret de santé des Japonais

    Au début des années 2000, un scientifique japonais a réussi à expliquer un « miracle » qui étonnait les médecins depuis des décennies : la solidité des os de la population japonaise à un âge avancé, et leur faible taux de maladies cardiaques.

    Ce phénomène tient au fait que les Japonais consomment du natto, une sorte de soja fermenté avec une bactérie très spéciale, le Bacillus Subtili Natto [9].

    Or le natto est le seul produit au monde à contenir de la vitamine K2 sous la forme MK7 (vitamine K2-MK7), qui est la forme la plus biodisponible de la vitamine K2. Contrairement aux autres formes de vitamine K qui ne sont actives que pendant quelques heures, la vitamine K2-MK7 est efficace pendant des jours et des jours.

    La vitamine K2-MK7 est capable de fixer le calcium dans les endroits appropriés comme les os ou les dents, et d’évacuer simultanément son excédent dans les tissus mous, en d’autres termes le système veineux [10].

    Risque de fracture divisé par 10, risque cardiaque réduit de 57 %

    L’explication des effets de la vitamine K2 a été trouvée par Leon Schurgers, expert mondialement reconnu de la vitamine K : la vitamine K2 stimule l’ostéocalcine, une hormone qui fixe le calcium dans les os du corps humain [11].

    Selon les plus récentes études :

    • 45 µg par jour de vitamine K2 réduisent de 57 % le risque de mourir de maladie cardiovasculaire [12], en évacuant le calcium accumulé dans les tissus mous ;

    • la vitamine K2 divise par 10 le risque de fracture de la colonne vertébrale en renforçant l’effet de la vitamine D et du calcium sur les os [13].

    Mais ce n’est pas tout.

    La vitamine K2 réduirait le risque de cancer

    Des recherches datant d’il y a moins d’un an indiquent que la vitamine K2 serait aussi un puissant agent anticancer, en régulant l’expression des gènes.

    Tripler nos apports quotidiens diminue le risque de cancers, tous types confondus, de plus de 35 % en 5 ans [14].

    L’étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition avait pour sa part indiqué en 2010 qu’une consommation élevée de vitamine K2 réduit le risque de cancer de 14 % et le risque de mortalité par cancer de 28 % [15].

    La vitamine K2 réduit le risque d’arthrose, diabète, Alzheimer

    D’autres études enfin ont montré que la vitamine K2 lutte contre l'inflammation chronique et les maladies qui y sont associées (arthrose, diabète, Alzheimer) [16].

    Ce qui est vrai de la vitamine K2 l’est a fortiori de la vitamine K2-MK7, sa forme la plus active.

    Comment bénéficier des bienfaits de la vitamine K2-MK7

    Le meilleur moyen de bénéficier des bienfaits de la vitamine K2-MK7 est de la combiner avec de la vitamine D3.

    Plusieurs études ont en effet montré que prendre de la vitamine D3 en même temps que la vitamine K2 permet de renforcer considérablement ses effets sur la solidité des os.

    Dans une étude clinique contrôlée, 172 femmes atteintes d'ostéoporose ont reçu quotidiennement de façon aléatoire de la vitamine K2 (45 µg/j), de la vitamine D3, les deux ou un placebo pendant 24 mois.

    L'association des vitamines K2 et D3 s'est montrée plus efficace que chacune d'elles seule [17].

    Ces résultats ont été confirmés par une autre étude : 92 femmes ménopausées âgées de 55 à 81 ans ont été réparties de façon aléatoire en quatre groupes pour recevoir quotidiennement de la vitamine K2 (45 µg), de la vitamine D (0,75 µg), une combinaison des deux ou du lactate de calcium (2 g).

    La densité minérale osseuse des deux groupes vitamine K2 et vitamine D a augmenté par rapport à celle du groupe sous calcium au bout de deux ans, tandis que le traitement combiné agissait ensynergie et générait une élévation significative de la densité minérale osseuse [18].

    C’est pourquoi plusieurs laboratoires de produits de complémentation nutritionnelle avancée proposent aujourd’hui, non plus la traditionnelle vitamine D, mais un complexe vitamine D3/vitamine K2-MK7.

    Plusieurs produits possibles

    • Le laboratoire Cell’innov propose une formulation de vitamine D3 et vitamine K2-MK7.

      La vitamine D3 est extraite du lichen boréal, la vitamine K2-MK7 est extraite du natto. C’est donc une formule uniquement végétale.

      Chaque dose vous apporte simultanément 2000 UI de vitamine D3 et 45 µg de vitamine K2, ce qui permet aisément d’atteindre les doses recommandées par les études scientifiques.

      C’est le meilleur rapport qualité-prix de la sélection. Le flacon dure 3 mois et coûte 39,90 euros, soit 44 centimes par jour. Vous pouvez obtenir d’importantes réductions supplémentaires grâce à l’offre « Bonnes Résolutions » voir infos sur le site.

    • Le laboratoire Super Smart propose une formulation D3 et K2-MK7 sous forme de capsules (softgels).

      Ce produit est deux fois plus dosé en vitamine K2-MK7 que le produit Cell’innov : 90 µg contre 45 µg. Par contre, il contient cinq fois moins de vitamine D3 (400 UI au lieu de 2000 UI). Le prix est plus élevé : 39 euros pour deux mois, autrement dit 65 centimes par jour. Voir ici.

      Si vous souhaitez uniquement de la vitamine K2-MK7 (sans vitamine D3), vous pouvez vous adresser aux Laboratoires D-Plantes. Cette vitamine K2-MK7 est toutefois issue du pois chiche, une origine moins connue et documentée que le natto. Les Laboratoires D-Plantes proposent par ailleurs de la vitamine D3 naturelle. Acheter l’une et l’autre séparément sera néanmoins plus cher : 54 euros pour 3 mois, soit 60 centimes par jour.

    Recommandations particulières

    Ne prenez pas de vitamine K2-MK7 (ni de vitamine K en général) sans en parler à votre médecin si vous êtes sous traitement anticoagulant. Vitamine « K » veut dire en effet « Koagulation » : elle contrôle la coagulation du sang.

    Je vous recommande enfin de prendre votre complément de préférence au cours d'un repas comportant des graisses alimentaires, cela afin d’assurer l'assimilation des principes actifs du produit par votre organisme.

    Vitamines D et K appartiennent en effet aux vitamines « liposolubles », c’est-à-dire solubles dans les graisses.

    C’est ainsi que vous bénéficierez au mieux de leurs effets bénéfiques contre les maladies cardiaques, les fractures, plusieurs cancers, les infections, les maladies auto-immunes (allergies, sclérose en plaques), les maladies inflammatoires (arthrose, Alzheimer), etc.

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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  • vivreaujourdhui.com

    ÊTRE GRACIÉ ? OUI, MAIS...

     

    27 Février 2015

     

    Le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement.  Jacques 2.13 

    Un certain Samuel Holmes, responsable d’un meurtre, était incarcéré dans une prison en Amérique. Un jour, Lucien, un de ses anciens camarades de classe, décida de lui rendre visite. Ce Lucien s’était rendu célèbre il y a quelques années pour avoir réussi à sauver courageusement plusieurs personnes. Fort de son acte de courage, il s’adressa au gouverneur Blackburn et sollicita la grâce pour son copain d’enfance. C’est très volontiers que le gouverneur lui accorda cette faveur, en raison de ses mérites. 

    L’acte de grâce en poche et tout réjoui, il se dépêcha de rejoindre la cellule de Samuel. Mais avant de lui tendre l’acte de grâce, Lucien, au cours de la conversation, s’enquit auprès de Samuel de ses intentions, dans le cas où il serait gracié. 

    – Ce que j’ai l’intention de faire ?… J’irai à Lancaster pour assassiner le juge et le témoin qui a déposé contre moi, fut la réponse lancée sur un ton de révolte. 

    Très attristé et sans ajouter un mot, Lucien le quitta. À peine ressorti de la cellule, il sortit l’acte de grâce de sa poche et le déchira. 

    Qui peut prétendre ne pas avoir besoin d’être gracié par Dieu ? Nos nombreux péchés nous méritent la condamnation. Recevez avec joie la grâce offerte par Jésus-Christ, et ne vous rebellez pas contre Celui qui juge justement1

    Charles Rick

    1 Matthieu 18.35

    ÊTRE GRACIÉ ? OUI, MAIS...

    Évangile selon Matthieu 18. 23-35 : "23 C’est pourquoi le Royaume des cieux ressemble à ceci : Un roi veut régler ses comptes avec ses serviteurs. 24 Il commence. On lui amène un serviteur qui lui doit des millions de pièces d’argent. 25 Le serviteur ne peut pas rembourser. Alors le roi donne cet ordre : “Vendez-le comme esclave ! Vendez aussi sa femme, ses enfants et tout ce qu’il a ! Et qu’il paie sa dette !” 26 Mais le serviteur se met à genoux devant le maître et il lui dit : “Sois patient avec moi, et je te rembourserai tout !” 27 Le maître est plein de pitié pour son serviteur. Il supprime sa dette et le laisse partir.

    28 « Le serviteur sort. Il rencontre un de ses camarades de travail qui lui doit 100 pièces d’argent. Le serviteur le saisit. Il lui serre le cou et lui dit : “Rembourse ce que tu me dois !” 29 Son camarade se jette à ses pieds et il le supplie en disant : “Sois patient avec moi, et je te rembourserai !” 30 Mais le serviteur refuse. Il fait jeter son camarade en prison, en attendant qu’il rembourse sa dette. 31 Les autres serviteurs voient ce qui est arrivé. Ils sont vraiment tristes, ils vont tout raconter à leur maître. 32 Alors le maître fait venir le serviteur et il lui dit : “Mauvais serviteur ! J’ai supprimé toute ta dette parce que tu m’as supplié. 33 Toi aussi, tu devais avoir pitié de ton camarade, comme j’ai eu pitié de toi !” 34 Le maître est en colère. Il envoie le serviteur en prison pour le punir. Le serviteur restera là en attendant qu’il rembourse toute sa dette. » 35 Et Jésus ajoute : « Mon Père qui est dans les cieux vous fera la même chose, si chacun de vous ne pardonne pas à ses frères et sœurs de tout son cœur. »
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  • passeportsante.net

    VRAI/FAUX SUR LES GRAS

     

    Trop gras, trop sucrés, trop salés… On ne cesse de nous répéter que certains aliments font grossir, qu’il est préférable de ne pas les consommer, ou qu’ils sont tout simplement mauvais pour notre santé. Alors que nous croulons sous les idées reçues à propos des gras, PasseportSanté vous propose d’en démanteler quelques unes.

     

    Les aliments gras font grossir

    Les aliments gras font grossir

    Faux.
    La prise de poids est principalement liée à un excès d’apports caloriques par rapport aux dépenses du corps. Ces apports se font par le biais de la nourriture que nous ingérons, qui nous fournit de l’énergie. Ainsi, les protéines, les glucides et les lipides sont des nutriments indispensables à notre organisme. Nous les retrouvons dans des aliments du quotidien comme la viande, les pâtes ou encore le pain. S’il est recommandé de les consommer avec modération, c’est que l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation a établi un seuil d’apport calorique journalier afin de fournir au corps assez d’énergie : environ 2 500 calories pour un homme et 2 000 pour une femme. Consommer ces nutriments plus que nécessaire induit à un risque de prise de poids, car le supplément de calories ingérées est stocké sous forme de graisse. Il est donc important d’équilibrer ses apports caloriques afin de ne pas dépasser le nombre recommandé. Mais qu'en est-il des gras ? Ils sont plus caloriques que les protéines et les glucides. En effet, un gramme de protéines équivaut à 4 calories, un gramme de glucides à 4 calories et un gramme de lipides à 9 calories. Mais des études1-2-3 ont démontré qu’une baisse d’apports en lipides ne ferait pas reculer l’obésité, car la balance énergétique est compensée par une consommation supérieure d’un autre type de nutriments. Par exemple, dans le cas du régime paléolithique, l’apport en lipides est supérieur au taux recommandé, mais est très faible en protéines.

     

    Les acides gras saturés sont mauvais pour la santé

    Les acides gras saturés sont mauvais pour la santé

    Vrai.
    Il existe deux types d’acides gras et il est important de bien les différencier. Les acides gras essentiels (oméga-3 et oméga-6) sont des gras utiles à l’organisme car ils lui assurent un bon fonctionnement. On les retrouve principalement dans les poissons, les graines et les fruits secs. Ce type d’aliments gras est donc indispensable pour notre santé. En ce qui concerne les acides gras saturés et trans, il est conseillé de les consommer avec modération. Ils sont responsables de la formation de cholestérol LDL dans le sang, à l’origine de certaines maladies cardiovasculaires4-5, et de diabète de type 2. Les acides gras saturés joueraient également un rôle dans le développement des cancers du sein et du colon. Les gras trans (huiles insaturées hydrogénées par exemple) sont responsables de l’obésité. Comme le corps n’a besoin que de petites doses de gras saturés pour fonctionner correctement, il est conseillé d'en limiter leur consommation pour rester en bonne santé (environ 13 grammes)6.

     

    Les produits allégés en matières grasses sont moins caloriques

    Les produits allégés en matières grasses sont moins caloriques

    Faux.
    Les produits dits « 0 % de matière grasse » et « à teneur réduite en matières grasses » sont en réalité plus caloriques qu’il n’y parait. Si leur balance énergétique semble réduite, ils sont souvent bourrés d’autres composants, pas toujours bons pour la santé. Il faut apprendre à décrypter les étiquettes : un produit « sans matières grasses » contient moins de 0,5 grammes de lipides pour 100 grammes ou millilitres de produit, « allégé en matières grasses » signifie qu’il contient au minimum 30 % de matière grasses en moins que sa version classique et un produit « pauvre en matières grasses » ne contient pas plus de 3 grammes de lipides pour 100 grammes, soit 1,5 grammes de lipides pour 100 millilitres. Mais pour palier ce manque de gras, on y ajoute des additifs pour donner du goût au produit7. La plupart des composants d’un produit allégé sont donc remplacés par des édulcorants de synthèse, des gélifiants ou des épaississants qui permettent de garder la texture et le volume d’origine. De plus, lorsque l’on voit « Allégé en matières grasses » sur l’étiquette, on est tenté de le consommer en plus grandes quantités. Il vaut mieux manger des produits naturels de temps en temps que des produits allégés en matières grasses quotidiennement, que ce soit pour le goût ou l’apport des produits8.

     

    Les aliments gras causent de l’acné

    Les aliments gras causent de l’acné

    Vrai.
    L’acné est une pathologie dite occidentale, car elle est fortement influencée par une alimentation riche en gras. Le chocolat9, l’alcool, la charcuterie, le sucre, le lait… Nous avons déjà entendu dire que ces aliments auraient un lien avec l’apparition d’acné. En effet, ce type d’aliment à indice glycémique élevé influenceraient le développement de la production de sébum et stimuleraient la croissance cellulaire10. Même si cela n’a pas toujours été prouvé scientifiquement, les personnes qui ont un régime alimentaire « sain », pauvre en aliments gras, présenteraient moins de symptômes. Les buveurs de lait et adeptes de produits laitiers ont remarqué une réelle différence lorsqu’ils ont arrêté d’en consommer, de même que ceux qui avaient une alimentation riche en sucres et qui ont suivi un régime à faible index glycémique11.

     

    Le poisson le plus gras est moins gras que la viande la plus maigre

    Le poisson le plus gras est moins gras que la viande la plus maigre

    Faux.
    Même si le gras du poisson (riche en oméga-3) est plus intéressant pour la santé que celui de la viande (riche en acides gras saturés), il n’est pas certifié que ce poisson soit moins gras. Les viandes maigres resteront toujours moins grasses que certains poissons. Par exemple, 100 grammes de filet mignon de porc contient 4 grammes de lipides, soit trois fois moins que dans une même portion de sardines grillées. La viande de porc est souvent jugée grasse, mais son gras est sous-cutané, donc facile à retirer. Tout dépend du type d’alimentation de l’animal, de l’espèce et des morceaux que l’on consomme. Cependant, la plupart des poissons restent pauvres en gras, et sont des sources riches en protéines complètes, en fer et en minéraux. Il est donc conseillé d’en consommer deux fois par semaine, dont un poisson gras.

     

    Les troubles du sommeil et la nourriture grasse sont liés

    Les troubles du sommeil et la nourriture grasse sont liés

    Vrai.
    Le manque de sommeil aurait tendance à faire grossir, c’est ce qu’affirme une étude américaine12. Les résultats ont démontré que les personnes privées de sommeil avaient un désir d’apport calorique plus élevé (300 à 900 calories de plus). A long terme, cela peut avoir des conséquences sur la santé, mais également sur les habitudes de consommation d’achat. En effet, faire des courses dans état de fatigue et le ventre vide incite à acheter des aliments gras. Mais encore, des scientifiques ont découvert qu’avoir une alimentation trop grasse avait un impact sur les cycles du sommeil. Les rats observés dans l'étude présentaient des signes de somnolence dans la journée, et un sommeil plus fragmenté la nuit. Il est donc conseillé de limiter sa consommation de gras le soir, et de préférer les glucides qui favorisent la concentration de tryptophane (acide aminé). Prendre des repas gras avant de se coucher rend également la digestion plus difficile et le corps stocke plus facilement les mauvaises graisses lorsqu’il se repose.

     

    Les aliments gras font du bien au moral

    Les aliments gras font du bien au moral

    Vrai/Faux.
    Une étude13 faite sur deux groupes de personnes, dont l’un a reçu une solution saline et l’autre une émulsion d’acides gras, a démontré que le deuxième groupe semblait moins malheureux face à des événements tristes. Il semblerait donc que la nature chimique du gras joue un rôle dans l’équilibre émotionnel. Une autre étude14 n’exclut pas qu’une consommation d’aliments gras sur une période plus longue (plusieurs années) n’ait pas le même effet. Ainsi sur le long terme, cela pourrait augmenter le risque de dépression. C’est ce que confirme une étude canadienne15, en démontrant que la nourriture grasse ne procure qu’un sentiment d’euphorie passagère, qui laisse rapidement place à des symptômes dépressifs. S’installerait alors un cercle vicieux : manger car on déprime, et déprimer à cause de ce qu’on mange.

     

    Marion Amsellem 

     

     

    Sources

    1. Dietary fat Intake and Regulation of Energy Balance : Implication for Obesity. James O. Hill, Edward L. Melanson, Holly T. Wyatt. J. Nutr. February 2000. 2 284S-288S
    2. Divergent trends in obesity and fat intake patterns : The american paradox. Adrian F. Heini, Roland L. Weinsier. The American Journal of Medicine. November 1996
    3. Optimizing fat intake: does a reduction in fat intake prevent obesity ? J.C. Seidell. European Heart Journal. 1520-765X

    4. Patty W. Siri-Tarino, Qi Saun, Frank B. Hu, Ronald M. Krauss. Meta-analysis of prospective cohort studies evaluating the association of saturated fat with cardiovascular disease. (2009)
    5. University of California – Los Angeles. Most heart attack patients’ cholesterol levels did not indicate cardiac risk. ScienceDaily, 2009
    6. Saturated fats. American Heart Association. (January 2015)

    7. Ketleen M. Zelman, MPH, RD, LD. Low-Fat Diet: why fat-free isn’t trouble-free. (2014)
    8. Brian Wansink, Pierre Chandon. Can « low-fat » nutrition lables lead to obesity ? Journal of Marketing Research

    9. Caperton C1, Block S1, Viera M1, Keri J1, Berman B2. Double-blind, Placebo-controlled Study Assessing the Effect of Chocolate Consumption in Subjects with a History of Acne Vulgaris. J Clin Aesthet Dermatol. 2014 May;7(5):19-23
    10. Jennifer Burris, William Rietkerk, Kathleen Woolf. Acne: the role of medical nutrition therapy. (2012)
    11. Robyn N. Smith, Neil J. Mann, Anna Braue, Henna Makelainen, George A. Varigos. A low-glycemic-load diet improves symptos in acne vulgaris patients: a randomized controlled trial. 2007

    12. Stephanie M. Greer, Andrea N. Goldstein, Matthew P. Walker. The impact of sleep deprivation on food desire in the human brain. Nature Communications. (2013). Doi: 10.1038

    13. J Clin Invest. 2011 ; 121 (8) : 3094-3099. Doi : 10.1172/JCI46380
    14. Almudena Sanchez-Villegas, Lisa Verberne, Jokin De Irala, Miguel Ruiz-Canela, Estefania Toledo, Lluis Serra-Majem, Miguel Angel Martinez-Gonzalez. PLoS ONE, 6 (1) : e16268 ; 2011. Doi : 10.1371
    15. S. Sharma and S. Fulton. Diet-induced obesity promotes depressive-like behavior that is associates with neutral adaptations in brain reward circuity. International Journal of Obesity 37, 382-389 (2013). Doi: 10.1038

     

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  • SANTÉ PUBLIQUE : LA LOI DU PLUS FORT

    SANTÉ PUBLIQUE : LA LOI DU PLUS FORT

     

    SANTÉ PUBLIQUE : LA LOI DU PLUS FORT

     

    LES NON-DITS EN SANTÉ PUBLIQUE DOIVENT ÊTRE PRIS EN COMPTE POUR PRÉPARER L’AVENIR 

    Les politiques rêvent de réduire les coûts de la santé.

    Mais les solutions qu’ils proposent n’ont aucune chance d’être efficaces. Voici pourquoi : 

    Un constat sans concession

    - La médecine : un business pur et dur 

    L’augmentation considérable du nombre de malades atteints de maladies de civilisation liées à des comportements contraires à la santé devient un vrai business. Le diabète, le surpoids et l’obésité, les maladies auto-immunes… des rhumatismes à l’Alzheimer ou Parkinson toutes ces maladies remplissent les cabinets médicaux qui traitent les symptômes plus que les causes réelles. On réduit l’inflammation sans en connaître l’origine.

    On donne des antihormones quand les hormones, comme contraception ou au moment de la ménopause, sont responsables des cancers du sein, de l’ovaire et de l’utérus ; et on tranquillise les patientes en leur soutenant mordicus que, grâce à ces traitements qui n’ont rien de naturel, leur cancer est de bon pronostic. 

    On diagnostique, avec des ostéodensitométries paramétrées pour faire peur, des fractures ”invisibles” pour stimuler, au-delà de 50 ans, la prise de médicaments contre l’ostéoporose en agitant le spectre du fauteuil roulant. 

    On paramètre sur les analyses des laboratoires des taux normaux de cholestérol très bas de telle façon que les patients les dépassent, le but étant de prescrire des statines

    Les associations contre le cancer en sont toujours, dans le domaine de la prévention, au tabac et à l’alcool, en assimilant vins et alcools forts. L’Etat, encore récemment, démontre qu’il préfère les taxes des cigarettiers qui s’enrichissent sur le dos des malades. Pas question de parler des autres causes qui risquent de bousculer des lobbies puissants.

    Les médias répètent en chœur les mêmes slogans. Trop de médecins font de même, formatés par les enseignements postuniversitaires organisés par les laboratoires pharmaceutiques dont les budgets publicitaires montent à des hauteurs vertigineuses par rapport à leurs budgets recherche. Les labos en font leurs choux gras, voient leur cotation en bourse grimper dès que leur service de communication annonce qu’une nouvelle molécule va guérir le cancer, le sida ou toute autre maladie.

    Pourtant, nombre de ces maladies seraient évitables en changeant de comportement, mais pas question de le dire. Il faut satisfaire les actionnaires ! Que les labos gagnent bien leur vie est normal, mais que les actionnaires gagnent de l’argent sur le dos des malades reste très discutable sur le plan éthique. Je sais bien qu’on leur fait croire qu’ainsi la recherche avance plus vite. Ainsi la collusion entre la médecine et les labos a-t-elle permis de créer de nouvelles maladies qui rapportent gros et plombent toujours plus nos charges sociales, taxes et impôts. 

    - L’euthanasie et l’eugénisme : faire croire au progrès social 

    Quand on est incapable de donner un toit et du travail à tous, quand on accroit les impôts pour maintenir un train de vie somptueux à l’Etat et créer des emplois bidon pour dire qu’on a fait baisser le chômage, on amuse la galerie.

    C'est le travail du dimanche, ou des sujets plus sérieux tels que l’euthanasie. Elle change tout simplement de nom, et devient sédation profonde, imposée à l’équipe médicale soupçonnée – par les médias et les conseillers politiques qui ne voient jamais de malades – d'acharnement thérapeutique sur les malades et d'incapacité à calmer les douleurs.

    C’est aussi une forme d'eugénisme, de sinistre mémoire, qu'on nous fait passer : mais réalisée en douceur par les blouses blanches et les ”grands” chercheurs qui expérimentent avec l’humain au début de sa vie mais ne font en rien avancer la science. Expérimenter sur l’humain coûte moins cher que de le faire sur des embryons de babouins !

    Nous sommes en pleine régression sociale, justifiée par une pseudo-démocratie participative où les citoyens, de bonne foi sur des sujets qui dépassent leurs compétences et qu'on leur présente comme scientifiques, sont manipulés ou anesthésiés. Et les Unions nationales d’associations financées par l’Etat ne font pas mieux. Elles ne servent qu’à justifier un Etat impuissant qui ne défend que ses intérêts. Une grande réforme s’impose.

    Quant au Conseil de l’ordre des médecins, il reste trop souvent aux ordres !

    - La médecine au quotidien : vers le burn out

    Pendant ce temps, sur le terrain, les médecins œuvrent comme des forçats, obligés de voir 40 patients par jour à 23 euros la consultation après dix ans d’études, quand le plombier vous en demande 50 pour régler une fuite d’eau. Les suicides de médecins ne sont plus rares, inquiètent moins que ceux qui se produisent en prison : le corps médical est épuisé par des exigences de plus en plus grandes, des retards de paiement, une paperasserie invasive qui contrôle leurs moindres prescriptions et tue. 

    Dans les hôpitaux, les urgences sont surchargées par la bobologie et l’on risque de laisser passer des maladies très graves.

    Quand on arrive en maison de retraite, le code est à l’intérieur car la plupart des pensionnaires cherchent à retourner chez eux. À leur entrée, on leur offre un plumier qui leur rappelle leur enfance et chaque rainure se décompose en jours et en heures pour ne pas oublier la pilule pour se réveiller, celle pour baisser la tension, celle pour l’audition, pour les urines, la constipation, les hémorroïdes et le sommeil. Ah ! j’oubliais la déprime, et les pilules contre les effets secondaires des précédentes.

    Il n’est pas rare de compter 10 à 12 médicaments alors que le plus souvent trois suffisent.

    Le tiers payant intégral aux bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’une couverture maladie complémentaire (ACS) à partir de juillet 2015 devra être supprimé. Il fait croire que la santé n’a pas de prix, d’où des abus déjà considérables alors que le déficit de l’assurance maladie est abyssal et s’aggrave régulièrement. 

    Ce tableau est sombre, je le reconnais, mais hélas réaliste ! Je vous donnerai dans ma prochaine lettre des propositions pour un avenir meilleur. 



    Professeur Henri Joyeux

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  • vivreaujourdhui.com

    RÉCOMPENSE INATTENDUE

     

     

    26 Février 2015

     

    Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes.  Luc 16.10 

    Quel ne fut pas l’étonnement de Pierre, un humble employé des chemins de fer du siècle dernier, de recevoir un jour une grande enveloppe bien scellée. Il fut intrigué encore bien davantage en l’ouvrant : c’était une injonction de se présenter tel jour à un tribunal de Paris. Cela le contraria, car il ignorait le motif de la convocation… 

    Le jour dit, le voilà devant un notaire. C’est lui qui l’avait convié. Très sérieux, il déplia une grande feuille qu’il lui lut lentement et à haute voix : « M. Pierre X., employé des chemins de fer, a toujours eu à mon égard la même amabilité lors de mes trajets quotidiens à Paris. Que je sois fatigué ou chargé de bagages, il a montré la même prévenance en m’aidant à monter dans le train ou à en descendre, avec la même politesse et serviabilité. 

    En considération de ces faits, je lui lègue, en récompense, ma propriété rurale à … » Voilà comment Pierre se retrouva soudain riche propriétaire d’une belle maison de maître au milieu d’un jardin bien entretenu, dans une localité, près de la voie ferrée, non loin de Paris.  Jésus-Christ souligne l’importance de la fidélité dans les petites choses1. De Moïse, il est dit qu’il a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur2.

    Cette fidélité va de pair avec la persévérance. Être fidèle à Dieu, c’est déjà l’être à ses “petits” commandements.  « Être fidèle dans les petites choses, c’est quelque chose de grand. » 

    Charles Rick

    1 voir la lecture proposée     2 Nombres 12.7

     

    RÉCOMPENSE INATTENDUE

    Évangile selon Luc 16. 10-12 : "10Quand on peut faire confiance à quelqu’un pour une toute petite chose, on peut lui faire confiance aussi pour une grande. Et quand on est malhonnête pour une toute petite chose, on est malhonnête aussi pour une grande. 11C’est pourquoi, si on ne peut pas vous faire confiance pour l’argent trompeur, qui va vous confier les vraies richesses ?"

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  • medisite.fr

    À QUELS CANCERS VOUS EXPOSE VOTRE ALIMENTATION ?

     

    Notre alimentation favorise certains cancers. Les habitudes alimentaires seraient en cause dans 30% des tumeurs. A partir de quelle quantité (parfois minimes) le lait, les charcuteries, l'alcool ou la viande sont-ils à risque et à quels types de cancer nous exposent-ils ? Medisite fait le point. 

     

     

    Attention à votre consommation de charcuterie !

    Les nitrites utilisés comme conservateurs dans la charcuterie augmentent le risque de cancer colorectal. Ce sont eux qui donnent au jambon sa belle couleur rose, ils sont présents dans le saucisson mais aussi certains fromages. D’après l’Institut national du cancer, le risque de cancer colorectal augmente de 21% par portion de 50 g de charcuterie consommée par jour. 


    A partir de quelle quantité de charcuterie y a-t-il un risque de cancer ?
    Il faut limiter au maximum la consommation de charcuteries (moins de 50 g par jour), en particulier celles très grasses ou très salées.

    L’avis du Pr Morere, cancérologue : "Les produits transformés contiennent des additifs pour leur conservation, comme les nitrites qui sont des substances antibactériennes et qui maintiennent la coloration de certaines charcuteries. Ces nitrites pourraient accroître le risque de cancer si vous en consommez beaucoup. Mais ce n’est pas parce que vous allez manger une fois du saucisson que vous allez avoir un cancer. L’important, c’est d’avoir une alimentation équilibrée avec au moins de temps en temps des produits frais".

     

     

    En buvant beaucoup de lait vous augmentez vos risques de cancer prostatique

    Une consommation trop élevée de produits laitiers, et en particulier de lait, pourrait augmenter les risques de développer un cancer de la prostate, selon une étude canadienne (8). La cause n’est pas clairement établie. Soit la graisse animale présente dans le lait désactiverait des gènes de suppression de tumeurs cancéreuses, soit une trop forte dose de calcium pourrait détruire un métabolite de la vitamine D connue pour freiner la croissance des cellules cancéreuses.

    Mais parallèlement, l’Institut national du cancer avance que la consommation de lait ou de calcium protège probablement des cancers colorectaux.

    A partir de quelle quantité de produits laitiers y aurait-il un risque de cancer? Selon l’étude canadienne, une consommation chez l’homme de plus de 470 g de produits laitiers par jour multiplie par deux le risque de développer un cancer de la prostate.

    L’avis du Pr Morere, cancérologue : "De manière générale, il ne faut pas abuser des produits laitiers, mis en cause dans le cancer du sein et de la prostate. Le problème vient apparemment des graisses animales contenues dans les produits laitiers. Préférez du lait écrémé à ce moment-là."

     

     

    Plus d'un verre d'alcool/j = cancers de la bouche, du foie, du sein

    La consommation de boissons alcoolisées est associée à une augmentation du risque de plusieurs cancers : bouche, pharynx, larynx, œsophage, côlon-rectum, sein et foie. En 2008, la consommation d’alcool est estimée à 12,3 litres d’alcool par habitant de 15 ans et plus.

    D’après le PNNS (Programme national nutrition santé), "l’augmentation de risque est significative dès une consommation moyenne d’un verre par jour. De plus, l’effet dépend de la quantité totale consommée et non du type de boisson alcoolisée. En particulier, l’augmentation de risque de cancers de la bouche, du pharynx et du larynx est estimée à 168% par verre d’alcool consommé par jour."

    A partir de quelle quantité d’alcool y a-t-il un risque de cancer ? L’augmentation du risque de cancer est significative  dès une consommation moyenne d’un verre par jour, qu’elle soit quotidienne ou concentrée sur certains jours de la semaine selon le PNNS.

    L’avis du Pr Morere, cancérologue : "Si vous fumez en même temps que vous buvez, cela vous expose à un risque accru de cancer des voies aérodigestives supérieures. De façon plus inattendue, ça peut aussi jouer sur le risque de cancer du sein."

     

     

    Vous mangez très salé ? Cela favorise le cancer de l’estomac

    Une consommation trop élevée de sel augmenterait le risque de cancer de l’estomac, selon l’Institut national du cancer. D’après le Programme National Nutrition Santé (1), en France, deux tiers des hommes et un quart des femmes ont des apports en sel excessifs, c'est-à-dire plus de 8 g par jour. Et près de 25% des hommes et 5 % des femmes ont des apports supérieurs à 12 g par jour.

    A savoir : 80 % du sel provient des produits transformés (charcuterie, fromage, soupes…). Il faut en limiter en priorité la consommation pour faire baisser sa dose quotidienne de sel. Evitez aussi de resaler vos plats.

    A partir de quelle quantité de sel y a-t-il un risque de cancer ? L’OMS recommande de limiter la consommation quotidienne de sel à l’équivalent de 5 g ou 6 g. Au-delà, il existe un risque de développer un cancer de l’estomac.

    L’avis du Pr Morere, cancérologue : "Une alimentation trop salée pourrait impliquer un risque plus élevé de cancer de l’estomac mais aussi de la gorge, des voies aérodigestives supérieures et du nasopharynx. Mais c’est plutôt sur la consommation d’aliments salés qu’il faut jouer plus que sur le sel lui-même."

     

     

    Votre consommation de viande rouge peut augmenter vos risques de cancer colorectal

    La consommation de viandes rouges (bœuf, porc, mouton, agneau, cheval) est associée à une augmentation du risque de cancer colorectal (2). Selon le PNNS (Programme national nutrition santé), "le risque de cancer colorectal est augmenté de 29 % par portion de 100 g de viandes rouges consommée par jour".

    Mais il ne faut pas pour autant faire une croix sur la viande rouge qui apporte des nutriments essentiels au corps comme les protéines, le fer, le zinc et la vitamine B12.

    A partir de quelle quantité de viandes rouges y a-t-il un risque de cancer ? Le PNNS recommande de limiter la consommation de viandes rouges à moins de 500 g par semaine pour limiter les risques de cancer. Pour compléter les apports en protéines, il est conseillé d'alterner les viandes rouges avec des viandes blanches, du poisson, des œufs et des légumineuses.

    L’avis du Pr Morere, cancérologue : "On pense que le cancer du côlon peut être influencé par l’importance de la consommation de viande rouge ou la pauvreté en fibres. C’est une espèce de balance entre la consommation de fibres végétales et la consommation de graisses animales présentes dans la viande rouge.

    Dans la viande, il y a des graisses et il va y avoir un afflux de bile pour digérer ses graisses. Ce qui est avancé c’est que, sous l’influence de la flore intestinale, la bile est transformée en sels biliaires. Arrivées au niveau du colon, ces substances transformées restent en contact avec les muqueuses coliques et peuvent déclencher un effet cancérigène. Mais une alimentation riche en fibres accélère le transit et limite la durée de ce contact et donc les risques de cancer."

     

     

    Vos apports caloriques peuvent-ils favoriser un cancer ?

    L’augmentation de la corpulence est associée à une hausse  du risque du cancer de l’œsophage, de l’endomètre, du rein, colorectal, du pancréas, du sein (après laménopause) et de la vésicule biliaire, selon le PNNS (Programme national nutrition santé).

    Pour limiter la prise de poids, il convient d’éviter les aliments à forte densité énergétique (huile, beurre, charcuteries, viennoiseries…).  Et de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée 5 fois par semaine  (ex : marche rapide) ou 20 min d’activité physique d’intensité élevée 3 fois par semaine (ex : natation). (3) 

    A partir de quel poids y a-t-il un risque de cancer ? Le risque apparaît quand votre IMC (Indice de masse corporel) dépasse 25 kg/m2. En considérant une augmentation de l’indice de masse corporelle de 5 points, le risque de cancer du sein augmente de 8 %, celui du pancréas de 14%, celui du cancer colorectal de 15%, celui du cancer du rein de 31%, celui du cancer de l’endomètre de 52%, celui de l’œsophage de 55%. (3)

    L’avis du Pr Morere, cancérologue : "Le contrôle du poids est important dans la prévention primaire du cancer et aussi pour éviter les rechutes dans les cas de cancers du sein. Le surpoids a un effet sur les risques de cancer par une sorte de cascade hormonale qui pour l’instant n’est pas complètement élucidé, mais qui pourrait faire intervenir les facteurs de croissance de l’insuline, donc tout ce qui va augmenter le poids est à prendre avec précaution. L’exercice peut contrecarrer cela. Il faut savoir par exemple qu’on peut diminuer le risque de cancer du sein ou de rechute avec 3h d’exercice par semaine."

     

     

    Méfiez-vous des boissons sucrées qui favoriseraient le cancer du pancréas

    Les personnes qui consomment au moins deux boissons contenant du sucre ajouté par semaine auraient plus de risque de développer un cancer du pancréas, selon une étude américaine. (4)

    "La forte présence de sucre dans ces boissons peut générer une augmentation dutaux d'insuline dans le corps ce qui pourrait contribuer à la croissance des cellules du cancer du pancréas", explique le Docteur Pereira en charge de l’étude.

    Une autre étude indienne (5) va plus loin en corrélant la hausse de consommation de sodas durant les 20 dernières années à celle du nombre de cancers de l'œsophage chez la population américaine. L’explication selon les chercheurs : les boissons gazeuses favorisent le reflux gastro-oesophagien ce qui augmenterait le risque de cancer dans cette zone. Ces remontées acides augmentent le risque de cancer de l'œsophage.

    A partir de quelle quantité de sucre y a-t-il un risque de cancer ? A partir de deux canettes de soda ou de boissons sucrées par semaine, il y aurait un risque de provoquer un cancer du pancréas voire de l’œsophage.

     L’avis du Pr Morere, cancérologue : "Tout ce qui va faire une charge calorique sucrée fait grimper le taux d’insuline. C’est un facteur de croissance des cancers et en particulier les cancers digestifs et du sein."

     

     

    L’aspartame augmente-t-il le risque de cancer ?

    Une forte exposition de la mère à l’aspartame durant sa grossesse pourrait conduire au développement du cancer du foie et du poumon chez son enfant, selon une étude italienne menée sur des souris (6). A noter que 200 millions de personnes dans le monde consomment régulièrement des produits comportant des édulcorants.

    Selon l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments), les résultats de cette étude "ne fournissent pas suffisamment de preuves scientifiques". En attendant d’éventuels travaux additionnels sur le rapport, aucune nouvelle mise en garde sur la consommation d’aspartame n’est envisagée.

    A partir de quelle quantité d’aspartame y aurait-il un risque de cancer ? Actuellement la dose journalière acceptable d’aspartame est  40 milligrammes par kilo de poids corporel.

     L’avis du Pr Morere, cancérologue : "A priori, il n’y a pas de preuve confirmée qu’il y ait un risque cancérigène augmenté par l’aspartame".

     

     

    Pas assez de fruits et légumes accroît le risque de cancers

    Un régime trop pauvre en fibres et vitamines - présents essentiellement dans les fruits et légumes - augmentent le risque de cancer. Or, plus de la moitié de la population adulte française ne consomme pas les 5 fruits et légumes par jour recommandés par le Programme national nutrition santé (PNNS).

    Selon l’Institut national du cancer, "la consommation de fruits et légumes a un effet protecteur jugé comme probable sur les cancers des voies aérodigestives supérieures (œsophage, cavité buccale, larynx et pharynx), et les cancers de l’estomac et du poumon (pour les fruits seulement). Une alimentation riche en fibres (céréales complètes, fruits, légumes, légumineuses) est associée à un moindre risque de développer un cancer colorectal".

    A partir de quelle quantité de fruits est-on mieux protégé des risques de cancer? Pour avoir un effet protecteur par la consommation de fruits et légumes, il faut en consommer 400 g par jour.

     L’avis du Pr Morere, cancérologue : "Consommer des fruits frais ne va pas permettre de guérir des cancers mais va aider à en prévenir certains ou à éviter des rechutes. Les choux, par exemple, agissent préventivement contre le cancer du colon."

     

     

    Sources

    Remerciements au professeur Jean-François Morere, cancérologue à Bobigny,  auteur du "Cancer Pour les Nuls", éd. First, avril 2011

    Réseau National Alimentation Cancer Recherche

    Fond mondial de la recherche contre le cancer

    Cancer environnement

    Institut national du cancer

    Programme national nutrition santé

    "Cancer Toutes les Réponses à vos Questions", de Philippe Jeanteur, éd. John Libbey Eurotext, 2004

    "Cancer Toutes vos Questions, Toutes les Réponses",  de Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymès, éd. Marabout, 2008

    "Dangers Additifs Alimentaires, ce que Cachent les Etiquettes", d’Helène Barbier du Vimont, éd. Trédaniel poche, 2011

    (1) Programme National Nutrition Santé brochure "Nutrition & des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations", Janvier 2009

    (2)    Enquête  EPIC (European Prospective Investigation on Cancer and Nutrition), Journal of the National Cancer Institute, Vol. 97, No. 12, 15 juin 2005.

    (3) WCRF/AICR 2007

    (4) Etude dirigée par le Docteur Pereira de l'University of Minnesota, revue "Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention", 2010

    (5) Présentation lors du congrès américain sur les maladies digestives "Digestive Disease Week" - New Orleans - Abstract 105860 – Mallath

     (8) Cancer Epidemiol Biomarkers Prev, juillet 2003 ; vol. 12 : p. 597-603

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  • COMMENT ÉVITER UN CANCER DE L'ESTOMAC ?

    COMMENT ÉVITER UN CANCER DE L'ESTOMAC ?

     

    COMMENT ÉVITER UN CANCER DE L'ESTOMAC ?

     

    Le cancer de l’estomac est grave car, pour guérir le patient, le chirurgien peut être obligé de réaliser son ablation totale

    Un peu d’anatomie

    Ce cancer se développe dans la grande cavité gastrique et son diagnostic est souvent trop tardif. On distingue plusieurs zones dans l'estomac. En allant du haut vers le bas :

    1. la jonction entre œsophage et estomac qui possède une petite valve (pas très efficace) destinée à empêcher les aliments de remonter vers l’œsophage, donc le reflux gastro-œsophagien ;

    2. la grosse tubérosité, nommée fundus, encadrée par la grande courbure et la petite courbure ;

    3. l’antre gastrique et le pylore, ce dernier est une sorte de muscle sphincter qui s’ouvre quand la digestion a eu lieu pour laisser passer les aliments vers le duodénum puis l’intestin grêle.

    Ce cancer peut se localiser sous des formes très différentes, dans les 3 parties de l’estomac.

    • La jonction entre l’œsophage et l’estomac, on parle de cancer hiatal ou du cardia ou œso-gastrique, ou du tiers inférieur de l’œsophage, au niveau du passage de l’œsophage du thorax vers l’abdomen. Ce passage s’appelle hiatus oesophagien. Le diagnostic est fait suite à une gêne lors du passage des aliments qui se bloquent avant d’arriver dans l’estomac. Il s’agit d’une dysphagieaux solides, car les aliments liquides et les boissons passent encore facilement.

    • La grosse tubérosité, nommée aussi fundus, est vaste et se déploie quand l’estomac reçoit les aliments. Donc il peut s’y développer une tumeur de plus de 10 centimètres de diamètre, un adénocarcinome de l’estomac (forme la plus classique) ou une tumeur originale nommée GIST qui veut dire Gastro-Intestinal Stromal-Tumor. Le diagnostic est fait dans les deux cas à l’occasion de la recherche des causes d’une anémie, lors d’une gastroscopie qui découvre la tumeur plus ou moins volumineuse.

    • L’antre gastrique qui est la partie terminale de l’estomac, plus étroite, juste avant le pylore. A ce dernier niveau, le cancer se développe le plus souvent sur un ulcère qui dégénère en cancer. Il est découvert au niveau de la petite courbure de l’estomac, à l’occasion de la surveillance de cet ulcère connu qui ne cicatrise pas ou mal. Des prélèvements biopsiques réalisés au niveau de l’ulcération affirment le diagnostic, il s’agit bien d’un cancer gastrique.

    La forme de cancer microscopique qui se développe dans l’estomac est en général un adénocarcinome,à partir des cellules glandulaires normalement destinées à fabriquer les enzymes de la digestion. Une bactérie, nommée Helicobacter Pylori (HP), peut se loger et se multiplier dans l’estomac suite à de mauvaises habitudes alimentaires. Elle est responsable d’irritation ou d’inflammation plus ou moins aiguë qui peut favoriser la multiplication de cellules cancéreuses. Ces cellules sont le plus souvent glandulaires, mais peuvent être aussi les cellules lymphatiques du système de défense immunologique de l’estomac. Elles sont alors à l’origine d’un lymphome de l’estomac qui est une forme de cancer de l’estomac que l’on rencontre de plus en plus souvent.

    Le phénomène qui rend ces localisations cancéreuses difficiles à soigner est justement l’importance du système ganglionnaire immunologique autour de l’estomac, vers la rate, le foie et l’œsophage. Ce système normalement destiné à la défense de l’estomac est malheureusement vite atteint par les cellules cancéreuses. On parle de métastases ganglionnaires qui rendent le pronostic nettement plus péjoratif, ce qui impose des traitements plus lourds, chimiothérapie plus ou moins combinée à des anti-facteurs de croissance. Ces anti-facteurs de croissance tumorale sont choisis en fonction de l’étude immunohistochimique du tissu cancéreux de chaque patient. C’est pour cette raison que l’on parle dethérapie ciblée.

    Heureusement, la fréquence du cancer de l’estomac a diminué de plus de moitié, atteignant chaque année encore 9 000 personnes en France. Cette diminution depuis 30 ans est surtout due à la généralisation des réfrigérateurs. La consommation de conserves a aussi diminué, limitant les risques d'infection à l'Helicobacter Pylori. L’âge moyen de survenue est de 70 ans et touche les hommes dans 6 cas sur 10.
    Malheureusement du fait des mauvaises habitudes alimentaires, du tabac, des drogues et du stress qui se généralise on observe de plus en plus de personnes jeunes atteintes, y compris des femmes.

    Le cancer de l’estomac d’origine génétique existe, il est très rare, mais héréditaire

    Ce cancer est dû à la mutation du gène CDH1 sur le chromosome 17. En 10 ans, 39 familles, non apparentées apparemment, ont été identifiées. Chez les personnes porteuses du gène, le risque cumulé de cancer de l’estomac à l'âge de 80 ans est de 67 % pour les hommes et de 83 % pour les femmes, qui ont aussi un risque de 40 % de cancer lobulaire du sein. Le cancer infiltre et épaissit toute la paroi de l'estomac sans former de masse tumorale. Ce type de cancer est parfois désigné sous le vocable delinite plastique. Il est recommandé aux personnes qui ont dans leur famille un cas de patient jeune (moins de 40 ans) atteint de cancer de l'estomac, de se faire dépister.

    Les causes du cancer de l'estomac sont bien connues et différentes selon les localisations dans l’estomac

    Bien connaître ces causes permet de prévenir et donc de donner des conseils précis. Deux grandes causes sont identifiées : les mauvaises habitudes alimentaires, liées à une alimentation trop animale et à des temps de mastication trop courts qui font que les aliments ne subissent pas la première phase de la digestion dans la bouche avec la salive. Ces mauvaises habitudes participent à la colonisation et à la multiplication de l’Helicobacter Pylori dans la cavité gastrique. Dès 1994, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a reconnu Helicobacter Pylori comme un agent carcinogène certain (groupe I).

    La deuxième grande cause, ce sont les stress en tout genre de la vie moderne.

    • Au niveau de la jonction œso-gastrique, il s’agit le plus souvent d’une anomalie congénitale ou construite qui fait qu’une petite partie de muqueuse gastrique est ou s’est positionnée au niveau du tiers inférieur de l’œsophage. La rupture de la petite valve trop fine facilite le reflux gastro-œsophagien vers le haut. Ce reflux irrite et brûle lentement et sûrement pendant des années cette zone et la rend d’abord métaplasique (stade précancéreux). Le reflux est donc un important facteur de risque. Il doit être repéré et neutralisé aussi souvent que nécessaire, d’autant plus que les stress de la vie courante serrent le pylore, ce qui a pour conséquence d’empêcher l’estomac de se vider et favorise les reflux.

    • Au niveau de la grosse tubérosité gastrique, les causes sont mal connues en dehors de mauvaises habitudes alimentaires associées aux stress qui empêchent l’estomac de bien se vider quand il a terminé le travail de la digestion.

    • Quant à la tumeur nommée GIST (Gastro-Intestinal Stromal-Tumor), qui atteint l’estomac dans 60 % des cas, elle est observée aux USA chez 4 000 à 5 000 personnes chaque année, ce qui doit être à peu près le même chiffre en Europe. Cette tumeur est rarement observée avant 40 ans, surtout entre 50 et 80 ans. Seul le tabagisme semble en cause, auquel nous ajoutons les facteurs de croissance alimentaire - surtout présents dans les produits laitiers de vache -, ce qui est logique car ces tumeurs sont très sensibles aux anti-facteurs de croissance qui appartiennent aux progrès majeurs des thérapies ciblées. Un traitement spécifique anti-facteur de croissance peut faire littéralement fondre le GIST et même transformer une tumeur en ulcération.

    • Les cancers de l’antre gastrique ont tendance à obstruer l’estomac dans sa zone la plus étroite, ils se développent aussi au niveau de la petite courbure de l’estomac. Ils sont en général liés au stress, développés sur une ulcération qui fait suite à une gastrite inflammatoire chronique.

    Éviter les risques

    L’Hélicobacter pylori et les mauvaises habitudes alimentaires sont donc les premières en cause : la consommation excessive de viandes, de poissons fumés ou de sel augmente le risque de cancer gastrique. Le tabac évidemment est aussi en cause, supprimant le fonctionnement normal des papilles linguales qui ne goûtent plus les aliments et font que la phase buccale de la digestion ne se fait pas dans de bonnes conditions. Au tabac il faut ajouter aujourd’hui les drogues qui réduisent fortement les protections sur système immunitaire très fréquemment consommées par les jeunes.
    Notre livre Changez d’Alimentation (7e édition Rocher) donne tous les conseils utiles.

    Certaines maladies rares sont également des facteurs prédisposants : maladie de Biermier, maladie de Ménétrier, adénomes gastriques ou polypes adénomateux de l'estomac.

    Il faut enfin tenir compte de la génétique tout autant que de l’épigénétique. En effet, si l’un de vos ascendants directs a été atteint et traité pour un cancer gastrique, vous avez des risques d’avoir la même maladie pour au moins deux raisons. Il se pourrait que vous possédiez génétiquement l’expression d’un gène du cancer de l’estomac car vous avez à la fois les mêmes habitudes alimentaires que votre ascendant depuis l’enfance et d’autre part les mêmes types de stress. Vous risquez alors de développer le cancer 20 à 30 ans plus tôt que votre ascendant.

    La meilleure prévention alimentaire

    Changer ses habitudes alimentaires n’est pas si simple et peut nécessiter un suivi pendant le temps du changement, au moins trois mois. L’orientation alimentaire doit se faire vers plus de produits végétaux bio consommés si possible frais (4 à 6 fruits frais par jour longuement mastiqués) ou cuits à la vapeur douce [1] pour les légumineuses (pois-chiches, haricots, lentilles…).

    La consommation de produits animaux doit être significativement réduite, viande rouge, charcuteries, poissons fumés, produits laitiers en particulier de vache qui ne sont pas mastiqués et qui contiennent trop de facteurs de croissance. Il convient aussi de réduire la consommation de sel et d’éviter les aliments en conserve. (Voir notre livre Changez d’Alimentation – Ed ROCHER 2013)

    Pour les boissons, il faut évidemment supprimer tous les Sodas, Coca et autres boissons énergétiques, Redbull en particulier et les excitants classiques, café en excès, apéritifs et alcools forts trop souvent… Le ballon de vin en fin de repas et le chocolat au petit déjeuner ou au goûter restent indiqués. Les tisanes de thym, romarin, thé vert, sauge le matin et le soir de tilleul, verveine, camomille, achillée millefeuille sont excellentes pour l’hydratation et l’équilibre psychique et hormonal.

    Pour réduire les effets délétères du reflux gastro-œsophagien, il est important de ne pas inonder son estomac d’aliments trop solides, de ne pas se coucher immédiatement après les repas, mais au contraire de marcher pour faciliter la digestion.

    Pour réduire les brûlures œsophagiennes ou gastriques, on saura utiliser la Propolis, bien mastiquée s’il s’agit de gomme, ou sucée s’il s’agit de comprimés, capable à elle seule de prévenir et même de neutraliser l’Hélicobacter Pylori. Une belle économie pour la santé, preuve supplémentaire que l’apiculteur, comme l’agriculteur peuvent être les premiers acteurs de notre santé.


    L'arrêt du tabac est évidemment obligatoire, du jour au lendemain. Il sera d’autant plus facile que vous en comprendrez l’importance, plutôt que de passer par des patchs coûteux ou par la cigarette électronique qui vous maintiennent artificiellement dans l’addiction tabagique : vous supprimerez les pituites matinales (sécrétion provenant de l'estomac rendue le matin à jeun le plus souvent chez les personnes forçant sur l’alcool et tabagiques, signe d'une inflammation gastrique). Adieu à votre mauvaise haleine qui importune votre entourage et les mauvaises odeurs de cendriers. Vous retrouverez les goûts, les saveurs, les odeurs.., vous préviendrez en plus Alzheimer et Parkinson.., vous vous sentirez mieux dans votre tête et dans votre peau.

    Éviter et apprendre à neutraliser les stress n’est pas si facile, d’autant plus que nous traînons souvent depuis l’enfance un certain nombre de blessures psychologiques qui l’entretiennent.

    Elles sont très bien analysées par Lise Bourbeau dans son petit livre (chez Pocket Edition) « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », que je recommande pour tenter de mieux se connaître et essayer de régler, gérer la plupart des blessures de l’enfance qu’elle présente avec cet acrostiche : T.R.A.H.I. (Trahison, Rejet, Abandon, Humiliation, Injustice).

    Mon collègue très connu Christophe André, un des rares psychiatres ouvert au spirituel – il a fait des retraites chez les Bénédictins comme j’en ai fait chez les Jésuites – est devenu un grand spécialiste du bonheur. Ses livres – N’oublie pas d’être heureux, L’estime de soi sont heureusement largement diffusés. Il irradie une joie de vivre et des chemins de bonheur très nécessaires dans une société pessimiste.

    A ces dimensions psychologiques, j’ajoute donc la dimension spirituelle, celle du monde de l’invisible si bêtement et agressivement rejeté par le matérialisme envahissant, pourtant si importante pour l’équilibre de tout l’Être, quelle que soit la croyance. La spiritualité ou la recherche spirituelle de la personne, quelle qu’elle soit, n’est pas l’opium du peuple comme cela est encore dit trop souvent. Elle doit être respectée au même titre que les autres dimensions de la personne. Elle peut être le rempart ou, mieux, le buvard de l’angoisse et des stress de la vie moderne [2].

    Ainsi vous aurez le maximum de chances de ne pas développer un cancer de l’estomac.

    Bien à vous,


    Professeur Henri Joyeux

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  • vivreaujourdhui.com

    LE CHÊNE SÉCULAIRE

     

     

    25 Février 2015

     

    Le laboureur attend le précieux fruit de la terre, plein de patience à son égard. Vous aussi, prenez patience, […] car l’avènement du Seigneur est proche :  Jacques 5.7-8 

     

    L’Office National des Forêts a réalisé, fin 2005, une belle performance. Un chêne, géant de 39 m, âgé de 340 ans, de la forêt de Tronçais a été vendu pour… 37 790 euros !  Petit gland en 1665 (sous le règne de Louis XIV), il a été témoin de six monarchies, des deux empires napoléoniens et de toutes les Républiques.  Ce gland contenait déjà en puissance toutes les caractéristiques de l’arbre adulte : l’écheveau de ses racines, son fût imposant, sa couronne majestueuse. Mais son développement a exigé du temps, beaucoup de temps, pour en faire ce géant. Aujourd’hui on veut “raccourcir le temps”. Les projets et les désirs de l’homme doivent se réaliser rapidement, sinon tout de suite. Mais « le temps n’épargne pas ce que l’on fait sans lui. » Et l’ennemi de nos âmes, le diable, nous pousse à agir vite, sans prendre le temps de réfléchir. 

    Dieu, au contraire, prend son temps. Le temps d’attendre des circonstances favorables, pour convaincre, pour former et préparer les hommes à son service. Par exemple Moïse a dû patienter 80 ans pour devenir le libérateur du peuple élu. Souvent les hommes pensent que Dieu oublie de réaliser ses promesses. Mais c’est parce qu’il use de patience envers nous ; il ne veut pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance.1 Alors si Dieu prend tout son temps, même si vous avez l’impression qu’il vous oublie, sachez qu’il interviendra à son heure. Le croyez-vous ? 

    Charles Rick 

    1 2 Pierre 3.9 

     

    LE CHÊNE SÉCULAIRE

    2ème lettre de Pierre 3. 8-10 : "En tout cas, amis très chers, n’oubliez pas ceci : pour le Seigneur, un jour est comme 1 000 ans, et 1 000 ans sont comme un jour. Le Seigneur va bientôt accomplir sa promesse. Pourtant, certains disent qu’il est en retard. En fait, il est patient avec vous, il ne veut pas que certains meurent pour toujours, mais il veut que tous arrivent à changer leur vie.

    10 Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. Ce jour-là, le ciel disparaîtra avec un bruit terrible, le feu détruira les étoiles du ciel, la terre et les actions de ses habitants seront jugées."

     

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  • medisite.fr

    8 ALIMENTS QUI BRÛLENT LES GRAISSENT

    Maigrir en mangeant, ça vous dit ? Voici huit aliments qui éliminent les graisses consommées pendant un repas avant qu'elles ne soient assimilées et stockées... sur vos hanches par exemple !

     

    Asperge : anti stockage

    Les asperges sont riches en vitamines C et B6. Ensembles, elles déclenchent la transformation d'un acide aminé appelé "tyrosine" en "noradrénaline". Ce neurostrametteur sert à réduire l'appétit et empêche le stockage des graisses dans l'organisme. Des vertus qui sont les bienvenues pour les personnes qui doivent limiter leur taux de cholestérol ou de lipides dans le sang.  Mais aussi qui surveillent leur ligne !

     

     

    Le chou c'est l'allié minceur par excellence ! Pourquoi ? Vitamine C, cobalt, zinc, magnésium... Il contient un cocktail de composants qui favorisent la perte de poids. Avant même qu'elles ne soient assimilées par l'organisme, le chou élimine les graisses et évite qu'elles se collent aux parois et aux tissus adipeux. Le risque de réserves grasses est limité et les bourrelets aussi !
     
     
     
    Céleri : il réduit les mauvaises graisses 
     

    Grâce à son effet laxatif, le céleri débarrasse le système digestif des graisses qui l'encombrent en favorisant leur élimination par les selles. Il agit aussi comme un véritable capteur de graisses et en supprime une partie avant qu'elles ne s'amassent dans les tissus adipeux. Adieu bourrelets et cellulite !

     

     

    Poivron : il empêche l'assimilation des graisses

    Rouge, jaune ou vert, le poivron parfume agréablement vos plats et surtout favorise l'élimination des graisses avant leur assimilation. Les lipides n'ont pas le temps d'arriver dans le sang et les tissus, ce qui limite le risque de stockage. Egalement riche en vitamine C, le poivron stimule la noradrénaline, un neurostransmetteur qui empêche le corps de faire des réserves de graisses.

     

     

    Aubergine : elle emprisonne les graisses

    L'aubergine est un véritable piège pour les graisses. Après le repas, elles les emprisonne grâce à sa forte teneur en fibres puis ralentit et diminue le taux de lipides dans le sang. Résultat : Pas de risque de stockage de graisses, ni de mauvais cholestérol.

     

     

    Persil : un détox anti-graisse

     

    Pour accompagner vos plats, choisissez le persil. Grâce à ses vertus laxatives, digestives etdétoxifiantes, il débarrasse le corps des graisses qui encombrent le système digestif et les tissus adipeux. Un véritable allié détox !

     

     

    Pomme : elle réduit le taux de lipides

    La pomme contient un allié brûle-graisse de taille : la pectine. Cette fibre soluble se gonfle d'eau une fois qu'elle est dans l'estomac en absorbant au passage les lipides et les glucides. Le taux de graisses assimilé au cours d'un repas est ainsi moindre.

     

     

    Son d'avoine : il absorbe les graisses 

     

    Le son d'avoine contient des fibres solubles lui permettant d'absorber les graisses consommées et de limiter aussi leur consommation en procurant un effet de satiété. Saupoudrer son repas avec du son d'avoine est donc une garantie minceur.

     

     

     

     

    Sources

    Le régime brûle-graisses maigrissez grâce aux aliments brûleurs de graisses de Claire Pinson, Poche Marabout, 2013

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  • medisite.fr

    7 choses que l'on ne vous dit pas sur la perte de poids


    Perte de cheveux, peau qui pend, rides, cicatrices... Perdre du poids n'est pas toujours si fantastique qu'on pourrait nous le faire croire. Surtout quand on choisit des méthodes trop restrictives. Voici la liste des inconvénients auxquels il faut parfois s'attendre, et comment les éviter avec Vanessa Bedjaï Haddad, diététicienne-nutritionniste.

     

    On perd d'abord du muscle, pas du gras !

    La première chose que l'on veut perdre en faisant un régime c'est la graisse. Mais attention : "Si on prive le corps d'énergie c'est d'abord la masse musculaire que l'on perd" prévient Vanessa Bedjaï-Haddad,diététicienne-nutritionniste. 

    Comment éviter ça ? Il faut adapter son régime "en mangeant suffisament d'aliment riches en protéines  et en limitant ceux qui sont trop riches en lipides".  Par exemple : des viandes et des poissons maigres. Il faut aussi faire un peu d'exercice physique, par exemple en marchant quotidiennement pendant 30 minutes ou en prenant les escaliers plutôt que l'ascenseur. C'est suffisant, pas besoin de soulever des haltères.

     

     

    Des cheveux qui tombent et des ongles cassants

    Au régime, on réduit généralement son alimentation et on se prive de certains aliments. Or, "si on ne garde pas une alimentation équilibrée, le corps va souffrir de carences et manquer de ce qu'il a besoin pour fonctionner" explique la diététicienne. Le dérèglement de l'organisme est tel que cela peut fragiliser les cheveux et entraîner leur chute. Les ongles peuvent par ailleurs se dédoubler et devenir cassants et le peau devenir sèche.

     

     

    Maigrir = peau qui pend

    On peut maigrir sans se sentir mieux dans son corps. C'est souvent le cas des femmes qui subissent une perte de poids importante. La graisse disparue laissant place à des pans de peau pendante au niveau des bras et du ventre.

    Pas de panique : "Cela n'arrive vraiment que pour les pertes de poids massives dépassant les 15 voire même 20 kilos", rassure Vanessa Bedjaï-Haddad,diététicienne-nutritionniste.

    Comment éviter ça ? "D'abord il faut s'assurer de manger assez de protéines pour que la peau reste collée aux muscles. Ensuite, il est préférable de pratiquer une activité physique pour raffermir la peau. Il faut aussi boire beaucoup d'eau et appliquer de la crème régulièrement pour bien l'hydrater."

     

     

    Régime = perte d'énergie et fatigue

    Un régime trop restrictif peut entraîner une perte d'énergie brutale. "Si on ne donne pas au corps ce dont il a besoin :glucides, , lipides, protéines, vitamines et minéraux alors il ne pourra pas fonctionner correctement, explique la diététicienne-nutritionniste Vanessa Bedjaï-Haddad. La fatigue ne sera pas seulement physique, mais aussi intellectuelle."

     

     

    Maigrir peut accélérer les rides

    Le fait de maigrir trop vite et de trop se priver peut entraîner l'élimination d'éléments précieux à l'organisme. Comme les antioxydants, par exemple. Ils aident à lutter contre les radicaux libres qui agressent notre peau tout au long de la journée. Leur perte accélère son vieillissement.

    Comment éviter ça ? Pour éviter l'apparition précoce des rides, il faut continuer à manger des aliments riches en vitamines A et E. Par exemple : deux à trois fruits frais (fruits rouges, agrumes...) ou sec (noix, noisettes...) par jour.

     

     

    By-pass, sleeve, anneau gastrique : d'énormes cicatrices

    Les chirurgies gastriques comme l'anneau, le by-pass ou la sleeve sont réservées aux personnes obèses et impliquent le plus souvent une perte de poids massive. Une fois tous les kilos perdus, les patients peuvent bénéficier d'une intervention de chirurgie esthétiquepour retirer l'excès de peau qui s'est décollé à cause de la graisse perdue. On n'y pense pas tout de suite lorsqu'on entame ce programme mais l'intervention est lourde et laisse des traces. "Les opérations &méliorent considérablement la silhouette mais laisse d'importantes cicatrices qui font comme un tablier de peau" prévient ainsi Vanessa Bedjaï Haddad,diététicienne-nutritionniste. Mieux vaut le savoir avant !

     

     

    On peut doubler son poids après

    Le risque quand on veut absolument maigrir c'est de se laisser convaincre par des méthodes trop restrictives. Au bout d'une semaine "la frustration morale est trop forte et on craque" résume Vanessa Bedjaï Haddad, diététicienne-nutritionniste. On se jette sur tout ce qu'il y a de pire et on reprend le double du poids perdu.

    Comment éviter ça ? "Il n'y a pas de mauvais aliments à éliminer. Pour perdre du poids, il suffit d'apporter au corps juste ce qu'il a besoin pour fonctionner, pas plus" explique notre interlocutrice. Il ne faut pas abandonner les féculents mais en manger un peu à tout les repas car ils permettent de ne pas avoir faim. Et si on a vraiment faim, on mange une poignée de céréales complètes ou deux petits carrés de chocolat.

     

     

    Sources

    Merci à Vanessa Bedjaï-Haddad, diététicienne-nutritionniste http://www.vbh-dieteticienne-nutritionniste.com/

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  • vivreaujourdhui.com

    DE VRAIS AMIS

     
     
    24 Février 2015
     
     
     

    Je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père.
    Jean 15.15

    – J’ai beaucoup d’amis, mais je ne les vois jamais…, me dit une jeune femme de mon entourage.
    – Pourquoi ? Sont-ils loin d’ici ? questionnai-je.
    – Non ce n’est pas ça, ils sont juste dans ma liste d’amis de Facebook. On ne communique pas vraiment. Ils sont tous très occupés et ils ne me parlent pas beaucoup d’eux-mêmes…
    Ah !? C’est ça des amis ? ai-je pensé. Dommage d’avoir tant de contacts dans nos listes de téléphone ou d’e-mail… et de ne pas communiquer vraiment ni profondément ! Des amis, c’est fait pour avoir de vrais échanges, pour partager nos joies, nos peines. Ils sont là pour vous écouter, vous aider, passer des bons moments, faire une activité avec vous… Nos amis sont-ils devenus juste une liste de contacts qu’on ne voit presque jamais ? La communication est-elle devenue artificielle et électronique ?
    Il y a quelqu’un qui veut réellement être un ami, un vrai qui nous écoute et nous comprend. Il est un grand ami avec qui je peux entrer en contact n’importe quand. Il m’écoute toujours quand je le prie et il m’enseigne aussi.
    Son cœur est ouvert et prêt à écouter le vôtre. Jésus désire être votre ami pour toujours ! Approchez-vous de lui tel que vous êtes et dites-lui que vous êtes prêt à l’écouter. Il vous répondra et vous accueillera. Vous pourrez alors connaître la joie du salut de votre âme et devenir son ami.

    Martine Fleck

     
     

    DE VRAIS AMIS

    Évangile selon Jean 15. 14-17 : "14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. 15 Je ne vous appelle plus serviteurs. En effet, le serviteur ne sait pas ce que son maître fait. Je vous appelle mes amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu chez mon Père. 16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis. Je vous ai envoyés produire des fruits, et des fruits qui durent. Ainsi, mon Père vous donnera tout ce que vous lui demanderez en mon nom. 17 Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

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  • santenatureinnovation.com

    LA LISTE DES ADDITIFS TOXIQUES À TOUJOURS AVOIR SUR SOI

     

    LISTE DES ADDITIFS TOXIQUES

     

    A chaque fois que vous faites vos courses, vous êtes confronté au jargon incompréhensible des listes d’ingrédients. Voici la liste des ingrédients toxiques à éviter absolument quand vous faites vos courses :

    Liste des additifs toxiques

     

    Jean-Marc Dupuis

     

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  • passeportsante.net

    RÉGIME CRUDIVORISME

       

    Alimentation vivante (crudivorisme)


     

    En bref

    Perte de poids

    Oui

    Choix d'aliments

    Restreint

    En pratique

    Difficile à suivre à moyen et à long terme

    Attention

    Possible carence en vitamine B12, calcium, vitamine D et zinc.

    Fort probable perte de poids
    Chez les enfants, les adolescents et les femmes enceintes et désirant procréer: non évalué donc non recommandé.

    Les origines

    Nouvelle mode, l'alimentation vivante? Pas tout à fait. La traduction, au début du XXe siècle, de l’Évangile de paix des Esséniens révéla qu'elle était pratiquée il y a plus de 2 000 ans par cette ancienne secte juive, dont les membres, dit-on, pouvaient vivre jusqu’à 120 ans. Au XXe siècle, c'est à Ann Wigmore et Viktoras Kulvinkas, fondateurs de l’Institut de santé Hippocrate, que l'on doit une importante promotion de ce régime.

    L’alimentation vivante est un mode de vie qui se rattache à un mouvement plus vaste, le crudivorisme, mouvement qui comprend plusieurs sous-groupes : les granivores (consommer surtout des graines), les frugivores (surtout des fruits), les instinctos (consommer les aliments, dont des produits animaux, sans les mélanger), les liquidariens (presque uniquement des jus), et les adeptes de l’« écologie alimentaire » (consommer cru, mais de tout, y compris viandes et insectes). Le point commun de tous ces régimes alimentaires est que les aliments sont consommés majoritairement crus ou en totalité.

    Les grands principes

    Les objectifs

    • Favoriser l’élimination des déchets accumulés dans l’organisme.
    • Prévenir certaines maladies, les guérir ou en alléger les symptômes : cancers, arthrite, troubles de digestion, diabète, maladies cardiovasculaires, etc.
    • Vivre plus longtemps en bonne santé.

    Les grandes lignes

    En alimentation vivante, on n'a recours qu'à des aliments crus, de préférence biologiques et alcanisants, qui n’ont subi aucune transformation, exception faite de la germination et de lafermentation. La cuisson à une température plus élevée que 40 °C (104 °F) est interdite. Bien que ce régime soit habituellement végétalien, i.e. ne comprenant aucun aliment du règne animal, certaines variantes de ce régime incluent les viandes et le poisson crus.

    Dans cette pratique, on adopte la plupart du temps le principe des « combinaisons alimentaires », qui consiste à ne pas mélanger certains groupes de nutriments, par exemple les protéines avec les féculents, ou les fruits sucrés avec les fruits acides.

    Plus sur l’alimentation alcaline, la fermentation et la germination...

    Aliments alcanisants
    Après avoir été absorbée, la nourriture est oxydée et il y a formation de résidus. Si, dans ces résidus, on retrouve en plus grande quantité les minéraux tels le sodium, le potassium, le calcium et le magnésium, on les désigne comme « aliments alcalinisants ». Ces aliments ont la propriété de neutraliser les aliments dits « acidifiants». Les aliments acidifiants produisent de l'acide urique, sulfurique, acétique, lactique et phosphorique.

    Les promoteurs de ces régimes avancent que les aliments alcalinisants, comme les fruits, les légumes et les germinations, contribuent à un bon équilibre acido-basique de l’organisme.

    Fermentation
    La fermentation est un phénomène qui transforme le sucre d’un aliment en acide lactique, en alcool ou en acide acétique (vinaigre). Cette transformation se fait grâce à des micro-organismes naturellement présents dans l’aliment, ou ajoutés. La fermentation est un moyen traditionnel de conservation des aliments. C’est le seul qui améliore leur valeur nutritive, leur saveur et leur digestibilité. La fermentation lactique ou lactofermentation est celle qui est la plus intéressante du point de vue nutritionnel.
    Voici des exemples d’aliments fermentés : le yogourt, la choucroute, le miso, le tamari, les olives, le kéfir, le fromage, les prunes umeboshis, le vinaigre, le vin, la bière, etc.

    Germination
    La germination est le processus par lequel une graine produit son embryon et donne naissance à une nouvelle plante. Elle se produit à l’humidité et à l’abri de la lumière, et comporte une multitude de réactions chimiques. La plus importante est la synthèse d’enzymes qui permet une prédigestion des glucides, des lipides et des protéines de la graine; puis vient la multiplication impressionnante de certaines vitamines et, finalement, la production de chlorophylle qui commence quand une petite tige voit la lumière. En bref, la germination est une usine de prédigestion et de fabrication de nutriments.

     

    Aliments permis

    • Fruits crus ou séchés
    • Miel non pasteurisé
    • Légumes crus ou lactofermentés
    • Légumineuses germées
    • Céréales germées
    • Pain germé
    • Lait de noix
    • Noix et graines crues ou germées
    • Huiles de première pression à froid
    • Jus de germination
    • Aliments végétaux déshydratés à froid
    • Algues

    Les mécanismes d'action

    Allégués
    L'élément clé de ce régime est la conservation des enzymes, naturellement présentes dans les fruits, les légumes et les germinations, qui sont détruites par la cuisson lorsque la température excède les 47,8 °C (118 °F). En l'absence de ces enzymes, selon l’hypothèse, les organes du système digestif et le pancréas auraient à suppléer en produisant les enzymes nécessaires à la digestion des aliments. Ceci exigerait un surcroît de travail de l’organisme et une plus grande dépense énergétique - ce qui, à long terme, affaiblirait les organes internes, prédisposant l'individu aux allergies et à plusieurs maladies (des coliques au cancer en passant par l'acné et la myopie). Ce concept repose sur les études du Dr Edward Howell qui affirmait que chaque être vivant possède un nombre limité d’enzymes.

    De plus, selon les promoteurs de ce régime toujours, l’alimentation vivante permettrait d’éviter un phénomène appelé « leucocytose digestive » où l'organisme réagirait aux aliments cuits qu'il considérerait comme « étrangers ». Le système immunitaire enverrait donc ses globules blancs (leucocytes) combattre ces aliments, détournant ainsi son attention des véritables envahisseurs (bactéries, virus) et prédisposant l’organisme aux infections.

     

    Démontrés
    Il est vrai que la cuisson détruit une partie des vitamines et minéraux des aliments (plus l’aliment est cuit, plus grande est la perte). Dans certains cas, cependant, la cuisson améliore aussi labiodisponibilité des nutriments; la quantité de lycopène (antioxydant) des tomates, par exemple, double après 30 minutes de cuisson. La cuisson ramollit aussi les fibres alimentaires de certains aliments et les rend moins irritantes pour l’intestin. La cuisson a aussi le grand avantage de détruire les micro-organismes pathogènes et de nous protéger des toxi-infections et peut aussi détruire les allergènes de certains aliments.

    Il est également vrai que la cuisson peut réduire le potentiel anticancérigène des aliments, comme c’est le cas pour les isothiocynates des crucifères (voir nos fiches Brocoli, Chou, Chou-fleur, Navet, etc.). Mais, cet inconvénient est compensé en partie parce que l'on mange généralement une plus grande quantité de légumes s'ils sont cuits que s'ils sont crus. Par contre, il a été démontré que les crudivores ont des taux significativement plus élevés d’antioxydants dans le sang que les omnivores1.

    Il n'est pas vrai, par contre, que les aliments crus contiennent toutes les enzymes nécessaires à leur digestion. En fait, les aliments crus contiennent certaines enzymes qui permettent que la digestion des glucides, des protéines et des lipides s’amorce dans l’estomac. Cependant, lorsque l’acidité de l’estomac devient trop importante, elles sont détruites, mais elles auront néanmoins réduit les besoins enzymatiques de l’organisme puisqu’elles auront déjà fait une partie du travail de digestion. La question à savoir si l’organisme peut se passer des enzymes contenus dans les aliments crus demeure sans réponse officielle.

    Quant à la leucocytose digestive provoquée par les aliments cuits, elle est ici poussée à l’extrême. Les aliments cuits qui sont bien digérés ne causent pas de telle réaction. Par contre, la consommation d’aliments trop grillés, carbonisés ou frits pourrait entraîner d’autres problèmes de santé, mais ils ne sont pas connus avec précision.

    Menu type d’une journée

    Repas du matin

    Jus d’herbe de blé
    Fruits frais
    Pain de blé germé
    Lait d’amande aux figues

    Repas du midi

    Légumes lactofermentés
    Salade de lentilles germées à la noix d’acajou et à l’avocat
    Thé vert

    Collation de l’après-midi : fruits frais et graines de tournesol

    Repas du soir

    Soupe crue aux carottes
    Quinoa germé aux algues aramé et à l’huile d’olive
    Tisane

    Avantages et inconvénients

    Satiété et bien-être

    Ce régime comporte une grande variété d’aliments riches en fibres alimentaires et en protéines qui contribuent à la satiété. Et comme il n’y a pas de restriction quant aux quantités, on ne peut guère souffrir de la faim. Mais, le fait de ne manger que des aliments du règne végétal et toujours crus peut s'avérer relativement monotone.

    En pratique

    Difficile à suivre hors de chez soi surtout lorsque l’on habite en banlieue ou en région car les restaurants spécialisés dans la nourriture crue se retrouvent actuellement seulement dans les grandes métropoles. ce régime peut provoquer l’isolement. Par ailleurs, Seuls les restaurants végétariens peuvent en satisfaire (en partie) les exigences. Quant aux repas entre amis ou en famille, ils peuvent être sont grandement compliqués, à moins que les adeptes n’apportent leur propre nourriture.

    Perte de poids

    Du fait notamment d'un apport calorique moindre et de la satiété favorisée par le temps de mastication long des aliments crus, la plupart des gens qui adoptent ce régime perdent du poids. D’ailleurs, dans une recherche allemande s’intéressant à l’impact de la diète crudivore chez des adultes, les chercheurs ont observé une perte pondérale moyenne de 9,9 kg chez les hommes et de 12 kg chez les femmes après l’adoption de ce régime. Autre fait non-négligeable, 30% de ces femmes souffraient d’aménorrhée (arrêt des menstruations) partielle ou complète2.

    Attention

    Comme c’est le cas pour les végétaliens, la consommation d’une diète entièrement crus et végétalienne peut entraîner des déficiences en vitamine B12 et élever le taux d’homocystéine dans le sang, facteur prédisposant aux maladies cardiovasculaires1. De plus, dans une étude d’envergure publiée en 2005, 46% des sujets suivant une diète crue avait des taux trop bas de bon cholestérol (HDL)3. Ce type d’alimentation a aussi été associé à une faible densité osseuse4, ce qui laisse à penser qu’elle n’est être peut-être pas complète du côté du calcium et de la vitamine D. La perte des menstruations observée chez 30% des femmes suivant ce régime alimentaire peut aussi expliquer la plus faible densité osseuse2.

    Ce régime, par le fait qu’il induit une perte de poids et chez certaines femmes une aménorrhée pourrait possiblement entraver la fertilité autant chez les hommes que chez les femmes. Également, le zinc, minéral important pour les fonctions hormonales, peut être manquant dans ce type de régime étant donné qu’il exclut la plupart du temps les aliments d’origine animale.

    Si ses principes sont appliqués correctement, l’alimentation vivante ne devrait pas générer de carences alimentaires, sauf pour la vitamine B12.Les gens qui choisissent ce mode alimentaire, devraient envisagés de prendre des suppléments en vitamine B12, calcium, vitamine D et zinc ou de miser sur les sources végétales élevées de ces nutriments. On ne peut toutefois pas le recommander ce régime aux enfants et aux adolescents en croissance ni aux femmes enceintes ou désirant le devenir parce que l’apport énergétique total quotidien est souvent plus bas que les besoins énergétiques de la personne; ce qui pourrait compromettre la croissance des enfants, des adolescents et du fœtus et des difficultés à concevoir un enfant.

    Mon commentaire

     

    L’alimentation vivante comporte des avantages réels, comme la consommation élevée d’antioxydant, de fibres alimentaires et la faible consommation de matières grasses. Il est donc fortement recommandé d’avoir à tous les jours à son menu des aliments crus. Par contre, encore plus que le végétalisme, elle peut engendrer des carences et une perte de poids qui pourrait avoir des conséquences chez certaines personnes. L’épargne de nos enzymes métaboliques est un argument intéressant, mais la littérature scientifique étant insuffisante à ce sujet, on ne peut pas y voir un avantage, pour le moment. À la lumière des connaissances actuelles, je crois qu’un régime comprenant à la fois des aliments crus et des aliments cuits convenablement comble les besoins nutritionnels, tout en étant plus facile à suivre, plus goûteux et plus convivial.

     

     

    Rédaction : Hélène Baribeau, nutritionniste Dt.P., M.Sc.
    Fiche mise à jour :
    mai 2012

     


    Références

    Bibliographie

    Shaw Corine. Raw Food diet and fertility. Jun 12, 2011. www.Livestrong.com. (Consulté le 3 mars 2012).

    Clement, Brian R., Theresa Foy DiGeronimo. Alimentation vivante pour une santé optimale. Les éditions Publistar, Canada, 1998.

    Laurin, Solange. Alimentation vivante. Les éditions Publistar, Canada, 2003.

    Letendre, Denis. Manger vivant pour vivre mieux et plus longtemps. Les éditions Jalinis, Canada, 2004.

    Notes

    1. Rauma AL, Törrönen R, Hänninen O, Verhagen H, Mykkänen H. Antioxidant status in long-term adherents to a strict uncooked vegan diet. Am J Clin Nutr. 1995 Dec;62(6):1221-7.

    2. Koebnick C., Strassner C., Hoffmann I., Leitzmann C. Consequences of a long-term raw food diet on body weight and menstruation: results of a questionnaire survey. Ann. Nutr. Metab. 1999;43:69-79.

    3. [Koebnick C, Garcia AL, Dagnelie PC, Strassner C, Lindemans J, Katz N, Leitzmann C, Hoffmann I. 2. Long-term consumption of a raw food diet is associated with favorable serum LDL cholesterol and triglycerides but also with elevated plasma homocysteine and low serum HDL cholesterol in humans. J Nutr. 2005 Oct;135(10):2372-8.

    4. Fontana L., Shew J. L., Holloszy J. O., Villareal D. T. Low bone mass in subjects on a long-term raw vegetarian diet. Arch. Intern. Med. 2005;165:684-689.

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  • LA CUISSON IDÉALE POUR LA SANTÉ

    Quelle est la cuisson idéale pour la santé et obtenir les meilleurs goûts ?

     

    LA CUISSON IDÉALE POUR LA SANTÉ

    Telle est une des questions fréquemment posées lors de mes conférences au grand public. Je sais bien que mes réponses sont incomplètes, car je ne possède pas la technique sur le bout des doigts. Aussi ai-je demandé à mon épouse de répondre à cette importante question. En effet, trop cuire ou mal cuire les aliments, c’est détériorer leurs qualités nutritionnelles et c’est aussi perturber leur digestion et leur absorption par notre tube digestif.

    Christine Bouguet-Joyeux a publié deux livres qui abordent concrètement ce sujet : « Le Guide pratique de Gastronomie familiale – l’Art et le plaisir pour la Santé » et « Tout à la vapeur douce – 100 nouvelles recettes ».

    Elle publie début septembre un livre qu’elle a totalement illustré pour les enfants de 4 à 12 ans : « Je cuisine en chantant pour ma Santé », qui sera accompagné de chansons et comptines à chanter en famille.

    Je la remercie chaleureusement de son aide si précieuse, une des raisons de ma grande forme physique et psychique.

    Professeur Joyeux

    Que peut-on attendre de la cuisson idéale ?

     

    La cuisson idéale est sans aucun doute la cuisson à la vapeur douce, inférieure à 95/97°C. Elle réunit beaucoup d’avantages méconnus, tout en se faisant cataloguer comme « fade » ou « bouillie », ce qu’elle n’est évidemment pas.

    C’est le seul mode de cuisson qui respecte l’identité de l’aliment.

    C’est une cuisson efficace, rapide, protectrice, et qui nettoie les aliments de tous les toxiques, additifs et métaux lourds dûs aux modes de culture, à l’environnement, et aux techniques industrielles de préparation alimentaire.

    On peut tout cuire à la vapeur douce : légumes, légumineuses, céréales, viandes, poissons, pain, gâteaux… sauf les fruits qu’on doit toujours consommer frais sans cuisson.

    Mais il faut être attentif aux temps de cuisson car plus la durée s’allonge, plus la présence des vitamines diminue et plus les bons nutriments se dégradent. Une bonne cuisson est une cuisson courte, contrairement à la « chaîne du chaud ». Si vous conservez un aliment à 63°C seulement mais pendant des heures, la plupart des nutriments auront été détruits.

    L’identité de l’aliment, c'est sa couleur, son odeur, son goût et sa texture

    La couleur des vitamines, l’odeur des molécules aromatiques, la saveur des sels minéraux et la texture des fibres sont le reflet des qualités nutritionnelles des aliments. Ces qualités doivent rester les plus naturelles possible pour nous nourrir correctement et être bien assimilées. Elles ne doivent donc pas être dégradées par la cuisson.

     

    Attention aux excès de cuisson

    Un excès de cuisson change très vite les glucides complexes en sucres « rapides ». Il dégrade les acides gras ou les transforme chimiquement en molécules complexes. Quant aux protéines, elles se débobinent en acides aminés formateurs de sucre (on dit gluco-formateurs) qui constituent ce que j’appelle des sucres cachés.

    Tous ces nutriments transformés perturbent la digestion et le transit intestinal, ouvrent la voie aux dérèglements digestifs et, à long terme, aux maladies du métabolisme, tout en réduisant les défenses immunitaires. Plus grave est l’engrenage à long terme : ainsi plus on cuit, moins on supporte les crudités et les fruits frais, qui seuls peuvent rendre la santé à notre intestin malmené.

     

    Le « cuit-vapeur » révèle les plus grandes qualités de l’aliment à cuire

    La vapeur douce, obtenue dans une sorte de couscoussier à un seul étage, avec grille à larges trous et couvercle bombé, et que l’on remplit largement d’eau, va dès l’ébullition environner l’aliment, pénétrer à l’intérieur, le faire transpirer et évacuer les toxiques allergènes, et le cuire très rapidement.

    Le meilleur instrument de cuisson à la vapeur douce, qui répond à ces caractéristiques, a été mis au point par André Cocard dans les années 80 sur le modèle des appareils de cuisson asiatiques ou sud méditerranéens ; il l’a nommé Vapok. J’ai bien connu cet homme, champion de brevets en tout genre, qui a travaillé près d’un an au laboratoire. Il venait souvent chez nous, m’a très vite convaincue et beaucoup appris.

    Actuellement, deux cuit-vapeur de ce type et très performants sont disponibles sur le marché, leVitaliseur et le nouveau Vapok, et a été plus répandu depuis sous le nom de vitaliseur.

    Pour un maximum d’efficacité, il faut, à la manière chinoise, couper légumes ou viandes en petits morceaux, les étaler dans le tamis, couvrir, remuer, couvrir, et les enlever dès qu’ils sont juste cuits, craquants "al dente" : cinq minutes suffisent. La cuisson se termine par accumulation de chaleur interne alors que les aliments sont déjà sortis du cuit-vapeur et en cours d’assaisonnement.

     

    L’équation température-durée

    Il est très important de respecter l’équation température-durée pour les temps de cuisson. On peut cuire la plupart des aliments en cinq minutes, légumes, viandes et volailles coupées, légumineuses trempées depuis la veille (ce qui lance la germination et les enrichit en vitamines et phytohormones).

    Par contre, les céréales et les grains assimilés sont à mettre dans un bol en inox avec de l’eau : pour un volume de riz complet ou de sarrasin, il faut un volume et demi d’eau ; pour un volume de quinoa (que l’on doit rincer trois fois pour enlever les substances allergisantes) , un volume trois-quarts d’eau ; pour un volume de millet, deux volumes d’eau ; la durée est de 20 à 25 minutes selon la quantité, dans le tamis du cuit-vapeur avec le couvercle. Le résultat est étonnant, le riz ne colle pas et les grains sont parfaits et uniformément cuits, même pour du riz complet.

    Pour le poisson, il faut réduire l’ébullition au minimum, et le sortir dès qu’il blanchit et commence à se fractionner.

    Pain ou gâteaux cuiront en vingt à trente minutes selon volume, avec un maximum de moelleux, de légèreté et de digestibilité, surtout si vous remplacez le beurre par de l’huile d’olive douce, et utilisez des farines peu chargées en gluten…


    Le résultat final est très convaincant, tous les parfums préservés et révélés se fondent au moment où les différents ingrédients sont réunis et assaisonnés avec herbes, sel gris et huile d’olive, et épices à votre goût, dans une cocotte ou un plat. On ne recuit pas, on mélange, on couvre et on laisse fondre cinq minutes avant de servir. Les saveurs sont plus fines et délicates, il s’agit d’une véritable gastronomie qui stimule et restaure les sensations, n’alourdit pas la digestion, et rend à la fois le plaisir de créer des plats savoureux et magnifiques de couleurs naturelles, et celui de déguster avec un palais des saveurs retrouvé !

    Je vous souhaite un très bon appétit, et une bonne santé !



    Christine Bouguet-Joyeux

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  • topchretien.com

    VIVRE AVEC PASSION

     

    "Examinez ce qui est agréable au Seigneur." Ephésiens 5.10
     
    On parle beaucoup de raison de vivre en ce moment. C'est un sujet important. Il est essentiel de connaître et de comprendre notre objectif dans la vie pour connaître et comprendre le plan de Dieu pour nous. Lorsque nous savons pourquoi nous sommes sur terre, nous avons sous les yeux une carte routière qui sera pour nous un guide utile et indispensable. Et si notre raison de vivre est notre voyage et notre destination, la passion est le carburant qui nous permet d'y accéder. Il est vital que notre réservoir ne soit jamais à sec.

    C'est un acte courageux que d'assumer la responsabilité de sa vie.
    Une vie sans objectif et sans passion ne vaut pas la peine d'être vécue. Nous avons tous besoin d'une raison de nous lever chaque matin et nous devons trouver la passion – l'étincelle – qui maintient notre motivation. Nous avons besoin d'être enthousiastes !

    Trop de personnes se promènent avec des visages lugubres, comme si rien ne leur importait ; ils ont l'air de s'ennuyer profondément ou d'être complètement épuisés. Mais le cœur de l'homme a été créé pour la passion, pour brûler du désir d'atteindre un objectif qui le dépasse. Nous avons besoin de faire de chaque jour de notre vie une fête, quelles que soient les circonstances.

    Au fil des siècles, des millions de personnes se sont posé cette question : "Pourquoi suis-je sur terre ? Que suis-je censé accomplir ?" La réponse est simple, mais tout le monde n'est pas prêt à l'accepter. Nous sommes là pour jouir de la présence de Dieu et faire sa volonté. Il nous a créés pour son plaisir. Il est l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin. Il doit donc aussi être tout ce qui est entre les deux. Certains ont beaucoup de mal à l'accepter. Ils veulent savoir ce que Dieu va faire pour eux, alors qu'ils devraient plutôt demander ce qu'il va faire par eux.

    Nous naissons, nous vivons et nous mourons. Les deux extrémités de notre vie ne nous appartiennent pas, mais nous pouvons décider de la façon dont nous vivons. Dans le film "Braveheart", William Wallace dit ceci : "Tous les hommes meurent un jour mais peu d'entre eux vivent vraiment."

    Pierre l'a bien compris. Ce disciple a commis beaucoup d'erreurs dans sa vie, à la fois avant et après sa rencontre avec Jésus. Et pourtant Dieu l'a utilisé puissamment jusqu'à sa mort, parce qu'il a su répondre "Présent !" chaque fois que Jésus l'appelait. Pierre était plein de zèle, de passion et d'enthousiasme. Il était prêt à suivre Jésus où qu'il aille.

    C'est un acte courageux que d'assumer la responsabilité de sa vie. Il faut du courage pour accepter la vie comme elle vient et il en faut aussi pour décider d'en tirer le meilleur parti. C'est peut-être un cliché, mais il vaut la peine de le répéter : la vie est trop courte pour ne jamais prendre de risques. Elle est trop courte pour la gâcher en jouant toujours la prudence, plutôt que de la vivre pleinement.


    VIVRE AVEC PASSION

     Je vous mets au défi d'agir… de faire ce qu'il faut pour que votre vie ait un impact. C'est aujourd'hui qu'il faut sortir du bateau et commencer à construire l'héritage que vous laisserez derrière vous.

    Joyce Meyer

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    RÉGIME GROUPES SANGUINS

     
       

    Groupes sanguins


     

    En bref

    Perte de poids

    Parfois oui, parfois non.

    Choix d'aliments

    Variété limitée pour les groupes O, A et B.

    En pratique

    Besoin de beaucoup de motivation pour être suivi surtout pour les groupes A et O.

    Modérément facile à suivre à court terme, difficile à long terme.

    Assez difficile à suivre à l’extérieur de chez soi.

    Attention

    Selon les groupes, déficits possibles.

    Groupe O : Calcium, vitamine D, fibres céréalières, vitamines B1, B2, B3, B9

    Groupe A : Fer, protéines

    Groupe B : Fibres céréalières, vitamines B1, B2, B3, B9, magnésium

    Groupe AB : en principe, aucune

    Les origines

    On doit ce régime à l'Américain James D’Adamo qui, après ses études en naturopathie à la fin des années 1950, a fait des stages dans des centres de cure thermale en Europe. Il est d'usage dans ces endroits de servir une alimentation végétarienne faible en gras, et M. D'Adamo ne pouvait qu'observer comment les curistes réagissaient différemment à ce régime. Certains semblaient même s'en porter plus mal. Il en déduit qu’il devait exister un moyen de déterminer les différents besoins nutritionnels des patients. Partant du principe que le sang est le principal vecteur des nutriments, il décida de faire analyser le groupe sanguin de ses patients et d’étudier sur eux l’effet de différents protocoles alimentaires. En 1980, il publia un livre intitulé One Man’s Food dans lequel il regroupa ses observations et ses conseils nutritionnels. (Le titre est tiré de l'expression « one man's food is another man's poison », ou « l'aliment de l'un est poison pour l'autre ».)

    C’est toutefois le fils de James D’Adamo, Peter, également diplômé en naturopathie, qui développa l'hypothèse et la fit connaître à un large public. En 1996, il publia le livre Eat right 4 your type, traduit en 1999 sous le titre 4 groupes sanguins, 4 régimes.

    Les grands principes

    Les objectifs

    • Prévenir plusieurs affections virales et bactériennes.
    • Perdre du poids.
    • Lutter contre les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, protéger le foie, etc.
    • Ralentir le processus de vieillissement de l'organisme.

    Les grandes lignes

    • L'hypothèse de ce régime est basée sur le fait que chaque type de sang possède une composition chimique particulière, dont des antigènes différents. Or, certains composés chimiques propres aux aliments pourraient, selon l'hypothèse d'Adamo, stimuler ces antigènes à produire des anticorps causant alors des dommages à l’organisme. Par conséquent, le régime recommande de manger seulement les aliments qui conviennent à notre groupe sanguin.
    • Les groupes sanguins se sont différenciés au fil des millénaires. Sommairement, selon cette hypothèse, les gens du groupe O - le seul groupe sanguin présent du temps des hommes chasseurs-cueilleurs - tolèrent mal les produits céréaliers et devraient consommer beaucoup de protéines animales. Le groupe sanguin A, qui est apparu au moment de la découverte de l'agriculture, appelle une alimentation végétarienne. Les hommes et les femmes du groupe B – trouvé d’abord chez les peuples nomades - pourraient consommer une plus grande variété d'aliments, de même que ceux du groupe AB.
    • Dans les quatre groupes sanguins, certains aliments sont à proscrire (en fonction de leur composition chimique), même s'ils sont sains. Les personnes des groupes B et AB, par exemple, peuvent consommer de la dinde mais pas de poulet!
    • Pour chaque groupe sanguin, les aliments sont classés de la manière suivante :bénéfiques, neutres, à éviter. La recommandation consiste à consommer surtout les aliments très bénéfiques, très peu d’aliments neutres et aucun aliment à éviter.
    • Enfin, tous les groupes sanguins devraient bannir le porc, le saumon fumé, la rhubarbe, le son de blé, la noix de coco, la crème glacée, les huiles de maïs et d'arachides, le poivre noir et le vinaigre.
    • En plus de nous dicter quels aliments consommer et lesquels mettre de côté, Peter D’Adamo décrit le tempérament selon le groupe sanguin, les activités physiques à privilégier, les suppléments alimentaires à prendre et même le style de vie à adopter.

    Aliments pouvant ou non être consommés

    Aliments

    Groupe O

    Groupe A

    Groupe B

    Groupe AB

    Boeuf

    Poulet

    Oui

    Oui

    Non

    Oui

    Oui

    Non

    Non

    Non

    Poissons, Crustacés, Mollusques

    Oui

    Oui

    Oui

    Oui

    Oeufs

    Oui

    Oui

    Oui

    Oui

    Arachides

    Non

    Oui

    Oui

    Oui

    Soya

    Oui

    Oui

    Non

    Oui

    Légumineuses

    Non

    Oui

    Oui

    Non

    Blé

    Non

    Non

    Non

    Oui

    Maïs

    Non

    Oui

    Non

    Non

    Orange

    Non

    Non

    Oui

    Non

    Légumes

    Oui

    Oui

    Oui

    Oui

    Fines herbes

    Oui

    Oui

    Oui

    Oui

    Noix, graines

    Oui

    Oui

    Oui

    Oui

    Produits laitiers

    Non

    Oui

    Oui

    Oui

    N.B. : Ce tableau ne donne pas avec précision les aliments à privilégier et ceux à éviter dans chaque catégorie d’aliments. Pour avoir plus de détails, vous pouvez consulter les livres de Peter D’Adamo.

    Les mécanismes d'action

    Allégués

    On sait que le sang contient des antigènes. C'est la raison pour laquelle du sang de type B ne peut pas être transfusé à une personne dont le sang est de type A. Or, tous les aliments contiennent des lectines qui stimulent divers antigènes du sang, créant des agglutinations qui, selon le cas, vont s'établir dans ou autour d'un organe, qu'elles attaquent. C'est l'action immunitaire qui s'exerce sans discrimination. Parmi les problèmes de santé que cela entraînerait, il y aurait le cancer et lesmaladies cardiovasculaires, en passant par le gain de poids, le syndrome de l’intestin irritable, les allergies, les migraines, le diabète et la fatigue. Même si seulement 5 % des lectines alimentaires se rendent au sang (le reste est détruit dans l'estomac), ce serait suffisant, au fil du temps, pour entraîner de telles conséquences.

     

    Démontrés

    Les hypothèses de ce régime sont basées sur des études de cas et sur l'association de divers concepts scientifiques. Aucune étude clinique contrôlée n’a été réalisée sur ses effets, et les recherches personnelles de Peter D'Adamo n'ont jamais été publiées ni corroborées par des groupes de recherche indépendants. Quant aux données sur la réaction entre les lectines et les antigènes sanguins, elles découlent de recherches en laboratoire seulement.

    Il est vrai que certaines lectines alimentaires sont impliquées dans certaines réactions allergiques. Il existe aussi certaines relations entre le groupe sanguin et certaines affections comme c’est le cas entre le groupe O et le risque d'ulcère et de cancer de l'estomac.

    Toutefois, on ne peut conclure que consommer certains aliments peut nuire à notre santé sous prétexte qu’ils ne conviennent pas à notre groupe sanguin. D’après le milieu scientifique, on ne sait donc pas si les lectines ont un effet physiologique sur les êtres humains. Il existe d'ailleurs une hypothèse scientifique selon laquelle les lectines ne peuvent pas se lier aux cellules parce que celles-ci seraient protégées par une substance appelée acide sialique.

    D'autre part, le groupes sanguin (A, B, O, AB) n'est qu'une des classifications possibles selon le médecin et auteur, Alan Gaby. Il a déjà fait remarquer que si D'Adamo avait choisi un autre critère de classification, ses recommandations alimentaires auraient été complètement différentes.

    Aussi, l’amélioration de l’état de santé des gens, qui suivent le régime selon les groupes sanguins, pourrait s’expliquer autrement que par l’élimination des aliments « incompatibles » avec leur groupe sanguin. En fait, les aliments que l’on écarte de ses menus, dans le cadre de ce régime, sont reconnus pour causer des problèmes chez un grand nombre d’individus. Voilà l’explication la plus plausible. Une personne du groupe O, par exemple, qui souffre du syndrome de l’intestin irritable (SII) devra, selon la théorie de D’Adamo, soustraire le blé entier, le lait et le café de son alimentation. Or, dans les cas de SII, les nutritionnistes recommandent justement de réduire la consommation de blé entier, d’éliminer le café et le lactose pour une période de test parce qu’ils peuvent être irritants pour les parois intestinales lorsque l’on est sous l’effet d’un stress intense.

    Menu type d’une journée pour chaque groupe sanguin

     

    Groupe O

    Groupe A

    Groupe B

    Groupe AB

    Repas du matin

    Pain de blé germé

    Boisson de riz

    Figues et ananas

    Gruau

    Boisson de soya

    Pamplemousse

    Café

    Gruau de quinoa

    Boisson d’amande

    Jus d’orange

    Graines de lin

    Café

    Rôties de pain d’épeautre

    Beurre d’acajou

    Framboises

    Thé vert

    Repas du midi

    Boeuf haché

    Brocoli

    Riz brun

    Jus de carotte

    Salade de haricots noirs

    Pain de seigle

    Filet de flétan

    Riz brun

    Haricots verts, chou-fleur, carotte

    Soupe aux lentilles

    Craquelins d’épeautre

    Céleri et carotte en crudités

    Bleuets

    Yogourt

    Repas du soir

    Saumon

    Salade d’épinards avec huile d’olive et jus de citron

    Pruneaux

    Thé vert

    Tofu

    Millet

    Salade de chou

    Fraises

    Bison haché

    Pomme de terre

    Salade avec laitue , concombre, oignon, luzerne et huile d’olive

    Dinde

    Riz sauvage

    Asperges

    Avantages et inconvénients

    Satiété et bien-être

    Rigoureusement suivi, le régime selon les groupes sanguins comprend assez de choix d’aliments sources de protéines pour atteindre la satiété – à condition, bien entendu, d'aimer et de savoir apprêter les aliments permis.

    Toutefois, manger selon son groupe sanguin, surtout pour ceux qui font partie des groupes O et A, demande de se priver d'aliments fréquemment consommés et de se familiariser avec plusieurs nouveaux aliments, ce qui peut être difficile.

     

    En pratique

    Avec ce régime, on ne peut pas suivre ses propres goûts puisque plusieurs aliments très appréciés sont bannis, ce qui peut expliquer le taux d’abandon élevé que j’ai constaté. Une complication accrue est que les individus d’une même famille peuvent ne pas avoir le même groupe sanguin. Comment alors préparer des repas qui conviennent à tous? Mission quasiment impossible.

     

    Perte de poids

    Il y a souvent perte de poids chez les gens qui suivent ce régime. Selon les nutritionnistes, cela s’expliquerait non pas par l’élimination des aliments incompatibles mais par une consommation moindre de calories à cause du choix restreint d'aliments permis.

    Attention

    • Carences nutritionnelles. Sauf pour les gens du groupe AB, ce régime peut mener à plusieurs carences si on connaît peu la valeur nutritive des aliments. Une personne du groupe O, par exemple, est censée éviter les produits laitiers de la vache, ce qui risque d'entraîner une carence en calcium, à moins qu'elle les remplace par beaucoup de brocoli, de chou chinois, d'amandes et de graines de sésame ainsi que de boisson de riz.

    Groupe Sanguin

    Carences possibles

    O

    Calcium, vitamine D, fibres céréalières, vitamines B1, B2, B3, B9, magnésium

    A

    Fer, protéines

    B

    Fibres céréalières, vitamines B1, B2, B3, B9, magnésium

    AB

    En principe, aucune

    • Maladies cardiovasculaires. Le régime pour le groupe O comprend beaucoup de viandes rouges, ce qui pourrait augmenter les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer de la prostate.
    • Baisse de performance. Les personnes du groupe O qui pratiquent un entraînement régulier ou des activités d'endurance (ski de fond, randonnée en montagne, etc.) pourraient connaître une baisse de performance en raison d'une faible consommation de glucides.
    • Manque de fibres. Le faible apport en céréales, donc en fibres alimentaires, dans le régime des groupes O et B pourrait entraîner de la constipation et augmenter le risque de développer certains cancers.
    • Diabétiques. Dans le groupe O, l’apport élevé en protéines pourrait, à long terme, s'avérer problématique pour les reins, en particulier chez les personnes diabétiques.
    • Frustration. De nombreux aliments très appréciés (exemple le yogourt, le fromage, les produits de boulangerie) ne peuvent être consommés qu'en petite quantité pour certains groupes sanguins, ce qui peut générer de la frustration et faire basculer dans une crise d’excès difficile à contrôler.

    Mon commentaire

     

    En l’absence d’étude clinique démontrant clairement un impact positif de manger selon son groupe sanguin, je ne peux endosser cette approche.

    De plus, ce que je reproche à ce régime, c’est qu’il n’encourage pas la découverte et la connaissance de soi, parce qu'il dicte non seulement quels aliments manger, mais aussi quels exercices faire et même quel mode de vie privilégier!

    Les seuls points positifs que je trouve à ce régime sont qu’il :

    -incite à consommer des aliments qui ne nous sont pas familiers, ce qui encourage la variété; 

    -restreint la consommation d’aliments raffinés.

     

     

    Rédaction : Hélène Baribeau, nutritionniste, Dt.P., M.Sc.
    Fiche créée :
    décembre 2005

     

    Références

    Bibliographie

    Extenso (Consulté le 4 novembre 2005).
    Gaby, Alan MD. Book Review: The Blood Type Diet. Nutrition & Healing Newsletter. Phoenix, AZ: Nutrition & Healing, January 1998, p. 7.
    Klaper, Michael MD. “Challenges to the Plant-Based Diet in the 90’s : “The Zone” and “Blood-Type” Diet Fads”.
    D’Adamo, Peter J. 4 groupes sanguins 4 régimes. Édition du Roseau. Canada, 1999.
    Vago Karen, Degrémont, Lucy. Mangez mieux selon votre groupe sanguin. Les éditions de l’Homme. Canada, 2003.
    D’Adamo, Peter J. 4 groupes sanguins, 4 modes de vie. Éditions Michel Lafond, 2002, France. Effiscience, Canada, 2003.

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    Comment interpréter le résultat de sa prise de sang ?

    COMMENT INTERPRÉTER LE RÉSULTAT DE SA PRISE DE SANG ?

    Prise de sang

    L'hématologie

     

    Glycémie, cholestérol, plaquettes… Vous venez de récupérer les résultats de votre prise de sang et en attendant votre rendez-vous chez le médecin, vous aimeriez y voir plus clair. PasseportSanté vous aide à déchiffrer vos analyses.

     

    1. Les hématies

    Les hématies, appelées aussi globules rouges, font partie des éléments figurés du sang. Elles assurent le transport des gaz respiratoires comme le dioxygène (O2) et le dioxyde de carbone (CO2).

    Le nombre moyen de globules rouges est de 4,6 à 6,2 millions /mm3 chez l'homme et de 4,2 à 5,4 millions /mm3 chez la femme.

    ► En cas d’anomalie :
    - Si il y a une augmentation du nombre de globules rouges, il s’agit d’une polyglobulie. Cette anomalie de la production des globules rouges peut provenir de deux mécanismes distincts:

    1) La maladie de Vaquez : elle est due à une anomalie des cellules-souches qui acquièrent des caractéristiques tumorales et qui prolifèrent. Il s’agit d’une maladie rare qui touche l'adulte d'âge moyen et dont l’espérance de vie se situe entre 12 et 15 ans après le diagnostic.
    2) L’hypoxie : elle consiste en une oxygénation insuffisante des tissus et provoque l’augmentation du taux d’hormone stimulant l’érythropoïèse. L’hypoxie se traduit par des céphalées, des vertiges, des acouphènes et une coloration rouge de la peau. Elle peut résulter de plusieurs facteurs : pneumopathie, cardiopathie congénitale, consommation excessive d’alcool ou de tabac, séjour en haute altitude ou encore port de vêtements trop serrés.

    - Si il y a une baisse du nombre de globules rouges, on parle d'anémie.

    L'anémie peut avoir plusieurs causes: hémorragies, défaut de production des globules rouges ou d'hémoglobine, destruction excessive des globules rouges.
    Elle peut se déclencher à la suite d'une carence alimentaire (dans la majorité des cas), de facteurs héréditaires, d'une maladie auto-immune (affection de la moelle osseuse, problèmes endocriniens), d'autres maladies (cancer, SIDA) et certains traitements médicaux. La production insuffisante de l'hémoglobine peut être la conséquence d'une carence en fer, en folates ou en vitamines B12.

     

    2. L'hématocrite

    L’hématocrite est le volume occupé par les hématies dans un volume donné du sang total.

    La valeur normale pour l’homme est de 40 à 52 %. Pour la femme, elle est de 37 à 48 %.

    L'hémoglobine est une protéine, dont la principale fonction est le transport du dioxygène dans l'organisme. Elle se trouve essentiellement à l'intérieur des globules rouges et est responsable de la couleur rouge du sang.

    La valeur normale est de 13.5 à 17.5 gr/dL chez l'homme et 12.5 à 15.5 gr/dL chez la femme.

    ► En cas d’anomalie :
    Pour la femme enceinte et l'enfant, les taux diminuent considérablement. De nombreuses pathologies peuvent être responsables d'anomalies de l'hématocrite et du taux d’hémoglobine (notamment l’anémie). Pour y voir plus clair, mieux vaut analyser les autres éléments hématologiques.

     

    3. Le Volume Globulaire Moyen

    Le VGM rend compte de la taille moyenne des globules rouges. Il permet notamment le diagnostic d’une anémie.

    Le taux normal du VGM est compris entre 80 et 95 fl.

    En cas d’anomalie :
    Si le taux est trop bas, on parle d’une microcytose. Cette anomalie est typique d’une anémie chronique causée par une carence en fer.

    Si le taux est trop élevé, on parle cette fois d’une macrocytose. On la retrouve lors d’une carence chronique en vitamine B12, en vitamine B9 ou en cas d’alcoolisme.

     

    4. CGMH et TCMH

    La CGMH (concentration globulaire moyenne en hémoglobine) correspond à la quantité d'hémoglobine comprise dans 100 ml de globules rouges.

    Sa valeur normale varie de 28 à 32 g/100 ml.

    La TCMH (teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine) correspond à la quantité de moyenne de l'hémoglobine comprise dans 1 globule rouge.

    ► En cas d'anomalie :
    Ces deux valeurs n'ont pas grand intérêt en terme de diagnostic. Un CCMH faible va simplement confirmer une hypochromie (manque de fer).

     

    5. Indice d'anisocytose

    L’indice d’anisocytose permet de mettre en évidence les différences de taille des différents globules rouges. S’il s’écarte des normes, il confirme souvent le diagnostic de l’anémie.

     

    Prise de sang

    Les leucocytes

    1. Les leucocytes

    Les leucocytes (globules blancs) sont des cellules du système immunitaire. Ils sont formés dans la moelle osseuse et sont présents dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes et certains tissus. Le nombre de leucocytes qui circulent augmente en cas d'infection ou de réaction inflammatoire, c’est donc pour cette raison que leur analyse est très utile.

    En cas d’anomalies :
    Trop de leucocytes peut correspondre à une inflammation ou beaucoup plus rarement à une leucémie.
    Une diminution de leucocytes peut évoquer certaines infections virales ou parasitaires, ainsi que l’anémie et certains cancers. Couplée à une diminution de globules rouges, elle apparaît en général dans le cas de maladies affectant la moelle osseuse (myélofibrose, anémie aplasique) ou duSyndrome d’Immunodéficience acquise (SIDA). Plus rarement, elle peut aussi résulter d’un manque en vitamine B12, d’une irradiation ou de l’usage de certains médicaments (antibiotiques, colchicine, médicaments pour la tension).

     

    2. Les polynucléaires neutrophiles

    Les polynucléaires (appelés désormais granulocytes) sont des globules blancs qualifiés de « non spécifiques »  car ils ne sont pas dirigés vers un seul antigène. Il en existe trois différents.
    Les polynucléaires neutrophiles sont des phagocytes, c'est-à-dire qu’ils sont capables d’avaler et de digérer les corps étrangers à l’organisme. On les retrouvera donc dans les zones d’inflammation.

    Leur nombre normal est de 1 800 à 7 000 /mm3 de sang.

     En cas d’anomalies :
    Les diagnostics possibles d’une diminution sont nombreux :
    - certaines infections virales ou parasitaires,
    - l’aplasie médullaire, l’hyperthyroïdie,
    - l’anémie par carence en fer, en acide folique ou en vitamine B12,
    - la leucémie aiguë, syndrome myélo-dysplasique,
    - l’agranulocytose d'origine toxique ou médicamenteuse, immunologique ou constitutionnelle.

    Ceux d’une augmentation le sont tout autant :
    - les infections bactériennes à germes pyogènes (streptocoques, staphylocoques),
    - maladies inflammatoires (Polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, …),
    - certaines parasitoses,
    - l’infarctus du myocarde,
    - le cancer,
    - la maladie de Hodgkin,
    - les désordres métaboliques: goutte, urémie, éclampsie, …
    - les syndromes myéloprolifératifs,
    - les hémorragies,
    - les intoxications: certains médicaments, benzène, radiations, …
    - la consommation excessive de tabac.

     

    3. Les éosinophiles

    Les polynucléaires éosinophiles ont pour rôle de s'attaquer aux parasites de l'organisme, sans les phagocyter : ils se fixent dessus, déversent leurs granules qui contiennent des enzymes destinées à les détruire.

    Pour une personne en bonne santé, le nombre de polynucléaires éosinophiles doit être inférieur à 500 /mm3 de sang.

    En cas d'anomalies:
    Si leur nombre augmente, cela est souvent dû à une maladie parasitaire (gale, helminthiases, …). D’autres causes sont toutefois possibles :

    - Les allergies (asthme, eczéma, urticaire, …),
    - Les leucémies et les cancers,
    - Les maladies de peau (pemphigus et polymyosite),
    - Les maladies inflammatoires (lupus, sarcoïdose, syndrome de Chur-Strauss).

     

    4. Les basophiles

    Les polynucléaires basophiles sont les globules blancs les plus rares. Ils activent la réaction inflammatoire et interviennent dans les réactions allergiques.

    Leur nombre excède rarement 100 /mm3.

    En cas d’anomalies :
    Un excès de polynucléaires basophiles est relativement rare et est difficile à interpréter. Il peut indiquer une réaction allergique, des maladies tumorales ou infectieuses.

     

    5. Les lymphocytes

    Les lymphocytes ont un rôle majeur dans le système immunitaire et sont impliqués dans la fabrication des anticorps.

    On estime que la proportion normale varie de 1000 à 4000 /mm3.

    En cas d’anomalies :
    Leur augmentation se constate dans beaucoup de maladies virales (coqueluche, oreillons, brucellose, grippe etc...) et bactériennes, la mononucléose mais aussi dans les leucémies.
    Au contraire, leur diminution traduira plutôt une aplasie médullaire, des déficits immunitaires congénitaux, ou encore la maladie de Hodgkin.

     

    6. Les monocytes

    Les monocytes sont des globules blancs qui évoluent en macrophages ou cellules dendritiques. Il s’agit des cellules les plus grandes qui circulent dans le sang.

    Pour un individu en bonne santé, leur nombre varie de 160 à 1000 /mm3.

    En cas d’anomalies ?
    Leur nombre augmente dans certaines maladies comme la mononucléose, suite à une anémie ou dans le cas d’infections chroniques (comme la chlamydiose).

     

    Prise de sang

    Les plaquettes

    1. Les plaquettes

    Les plaquettes ont un rôle très important dans la coagulation. Ce sont elles qui permettent d’arrêter les hémorragies.
    Une numération normale des plaquettes chez une personne en bonne santé se situe entre 150 000 et 400 000 /mm3.

    En cas d’anomalies :
    Lorsque le taux est trop bas, les risques d’hémorragie sont plus importants. Un tel taux peut orienter vers une pathologie maligne, témoigner de la gravité d'une maladie habituellement bénigne ou engager le pronostic vital. Les pathologies les plus fréquentes entraînant un taux trop bas sont les leucémies aiguës, les lymphomes, les métastases et la myélofibrose.
    Lorsque le taux est trop élevé, les risques de thrombose sont réels. Cela peut témoigner de maladies de la moelle osseuse ou de facteurs variés :

    1. Une maladie inflammatoire,
    2. Une carence en fer,
    3. Une asplénie et splenectomie,
    4. Un cancer,
    5. Un stress important,
    6. Une dépression.

     

    2. La vitesse de sédimentation

    La vitesse de sédimentation du sang est une mesure non spécifique de l'inflammation. Elle ne permet pas un diagnostic précis mais est très simple à réaliser.
    Elle est de quelques millimètres par heure chez une personne normale.  Elle ne devrait pas excéder 15 chez les hommes et 20 chez les femmes.

    En cas d’anomalies :
    Elle est augmentée en cas d’inflammations (infections, rhumatismes, certaines parasitoses, cirrhoses, artérite temporale ou maladie de Horton, ...) et peut être également élevée en cas d'anémie ou de grossesse.

     

    Prise de sang

    Les lipides

    1. Les triglycérides

    Les triglycérides sont des lipides qui proviennent des graisses alimentaires et de la synthèse du foie. Ils sont stockés dans le tissu adipeux et constituent une réserve d’énergie facilement mobilisable en cas de besoin.

    Leur valeur théorique se situe entre 0,40 à 1,50 g/l de sang.

    En cas d’anomalies :
    Si la valeur des triglycérides se situe au-delà de 1,50 g/l, elle traduit une hypertriglycéridémie. Elle peut être génétique ou conséquente à un certain nombre de facteurs :

    - la consommation d'alcool (une des causes les plus importantes)
    - le tabagisme
    - l'utilisation de contraceptifs oraux
    - l'obésité
    - les diabètes mal équilibrés et les régimes riches en sucre
    - l’insuffisance rénale et les pancréatites aiguës
    - le troisième trimestre de la grossesse.

     

    2. Le cholestérol

    Le cholestérol est le précurseur des acides biliaires, des hormones stéroïdes et de la vitamine D3. C'est un composant indispensable des membranes cellulaires au sein desquelles il joue un rôle important pour la fluidité, la stabilité et la perméabilité.
    Un quart environ du cholestérol de l'organisme provient de l'alimentation et trois quarts sont synthétisés (environ 1 g/jour) par le foie et l’intestin.

    La valeur normale se situe entre 1,5 et 2,5 g/l (3,87 à 6,45 mmol/l) mais elle dépend de l’âge, du sexe (plus bas chez la femme), des saisons et du régime alimentaire.

    En cas d’anomalies :
    Un taux trop élevé traduit la majorité du temps un apport alimentaire trop riche en graisses saturées. Plus rarement, elle peut être due à une hypothyroïdie, un syndrome néphrotique, un diabète sucré, des cirrhoses biliaires, ou un traitement par antiprotéases.
    Le troisième trimestre de la grossesse induit aussi un taux élevé de cholestérol.

    Dans tous les cas, il faut savoir qu’il existerait une corrélation entre le taux de cholestérol sanguin et le risque de survenue de maladies cardio-vasculaires.

     

    3. Le LDL

    Le cholestérol LDL est un groupe de lipoprotéines qui transportent le cholestérol (entre autres) dans le sang et à travers le corps pour les apporter aux cellules. Il est très majoritairement admis que des taux importants de LDL plasmatiques conduisent au dépôt de cholestérol dans la paroi des artères sous forme de plaque d'athérome; elles seraient donc un facteur de risque des maladies cardiovasculaires.

    La valeur des LDL serait considérée comme normale si elle est comprise entre 0,9 g/L et 1,58 g/L.

    En cas d’anomalies :
    Le taux de LDL augmente dans les cas suivants :

    - âge (plus de 50 ans)
    - grossesse au troisième trimestre
    - hypercholestérolémies familiales (type monogénique)
    - régime riche en graisses saturées
    - contraceptifs oraux et tabagisme, etc…

    Il diminue dans les cas suivants :

    - utilisation de certains médicaments
    - régime végétarien
    - hyperthyroïdie, hépatite, cirrhose, malnutrition

     

    4. Le HDL

    Le cholestérol HDL est un groupe de lipoprotéines responsables du transport du cholestérol vers le foie où il sera éliminé. Ceci permet d’éviter l’accumulation de cholestérols dans les vaisseaux, et par la même occasion les risques de maladies cardio-vasculaires. C’est pour cela qu’on l’appelle « bon cholestérol ».

    Les valeurs normales pour l’homme sont de 0,4 à 0,5 g/l et pour la femme de 0,5 à 0,6 g/l.

    En cas d’anomalies :
    Le cholestérol HDL augmente avec :

    - l’activité physique
    - la consommation très modérée d’alcool
    - l’alimentation

    Il diminue avec les facteurs suivants :

    - le tabagisme
    - l’utilisation de progestatifs
    - les surcharges pondérales
    - le diabète sucré

     

    Prise de sang

    La glycémie

    La glycémie  est la concentration de glucose dans le sang, ou plus exactement dans le plasma sanguin.
    La régulation de la glycémie fait intervenir des hormones (insuline, glucagon) ainsi que divers organes (pancréas, foie, rein).
    Les valeurs de glycémie varient selon l’état nutritionnel et l’âge.

    Une glycémie à jeun est considérée normale si elle est comprise entre 0,74 g/l et 1,06 g/l (4,04 et 5.83 mmol/l) avec une moyenne de 0,83 g/l (4.565 mmol/l).

    En cas d’anomalies :
    Une glycémie trop basse est révélatrice de plusieurs causes :

    - La prise d’alcool (la plus fréquente)
    - L’anorexie ou la dénutrition
    - La prise de certains médicaments (comme l’insuline)
    - Des pathologies endocriniennes
    - Des métastases hépatiques
    - Une insuffisance surrénalienne et hypophysaire.

    Une hyperglycémie est le symptôme révélateur du diabète.  Elle entraîne une détérioration des vaisseaux sanguins et des nerfs, et donne lieu à de nombreuses complications.

     

    Martin Lacroix

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  • vivreaujourdhui.com

    FIDÈLE... QUOI QU'IL EN COÛTE

     
     
    22 Février 2015

     
     

    Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la vie comme prix de la victoire. Apocalypse 2.10

    L’auteur A.Wells relate dans un de ses ouvrages1 plusieurs histoires authentiques, témoignages poignants de la fidélité de chrétiens dans leur vie de foi. Voici, en raccourci, un épisode de la vie de Dirk Willems (mort en 1569).

    Aux Pays-Bas, vers le milieu du XVIème siècle, les chrétiens anabaptistes2 n’étaient pas autorisés à pratiquer leur foi au grand jour. Ils étaient persécutés, voire exécutés illégalement. Leurs rassemblements étaient qualifiés par les autorités de  » réunions de conspirateurs « .

    Un jour, Dirk Willems fut recherché par la police, en tant que chrétien anabaptiste. Ses convictions ne l’autorisaient pas à leur résister, mais il pouvait essayer de leur échapper. Dans sa fuite, Willems traversa une mare gelée. Mais la glace céda sous le poids du policier le poursuivant. Personne n’entendait ses cris, sauf Dirk. Que devait-il faire ? S’il faisait la sourde oreille, il aurait la vie sauve. Mais il ne put rester insensible aux appels au secours. Il fit demi-tour et lui sauva la vie. Celui-ci, plein de reconnaissance, voulait le laisser partir. Mais rappelé à son devoir par ses supérieurs, il arrêta malgré tout Dirk, qui, quelques jours plus tard, mourut sur le bûcher à Asperen.

    Cet homme a été fidèle à la cause de l’évangile tel qu’il le concevait, fidèle aussi à la solidarité vis-à-vis du prochain. Sa vie avait été tout ordinaire (selon les critères humains), mais sa fidélité lui a coûté la vie.

    Charles Rick

    1  » La trace de Dieu dans l’Histoire des hommes  » (Éd. La Clairière) 2 anabaptisme : un des courants de la Réforme du 16ème siècle

     

    FIDÈLE... QUOI QU'IL EN COÛTE

     

    Lettre aux Hébreux 11. 36-40 : "36 D’autres ont supporté des insultes et des coups de fouet. On a attaché certains avec des chaînes et on les a mis en prison. 37 On les a tués en leur jetant des pierres, ou bien on les a sciés en deux, ou on les a tués par l’épée. D’autres sont allés d’un endroit à un autre, habillés avec des peaux de moutons ou des peaux de chèvres. Ils manquaient de tout. On les faisait beaucoup souffrir et on les traitait vraiment mal. 38 Pourtant le monde n’était pas digne de ces gens-là. Ils sont allés d’un endroit à un autre, dans les déserts, dans les montagnes, dans les abris des rochers et dans les trous de la terre.

    39 Ils ont tous cru en Dieu, c’est pour cela qu’on les a donnés en exemple, mais ils n’ont pas reçu ce que Dieu avait promis. 40 En effet, Dieu avait prévu quelque chose de meilleur encore pour nous. C’est pourquoi ils ne devaient pas devenir parfaits sans nous."
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  • dangersalimentaires.com

    QUEL JUS DE FRUIT CHOISIR ?

    jus-de-fruit

     

    Vous l’aurez bien remarqué, tous les « jus de fruits » ne se valent pas. Comment bien choisir son « jus de fruit » parmi la multitude proposée ? Quelles sont les différences entre « 100% jus de fruits », « Pur jus de fruits », nectars et autres jus à base de concentré ?

    100% jus de fruits

    Par définition un jus de fruit est issu de la pression de fruits « sains, mûrs, non fermentés » selon le décret en vigueur. Il est par contre possible pour les fabricants d’ajouter certains additifs, parfois sans même avoir l’obligation de les noter sur la liste des ingrédients, de quoi « duper » même les plus avertis (ce n’est pas pour autant que ces ingrédients ajoutés soient particulièrement mauvais pour la santé). Ainsi peuvent être rajoutés, sans qu’ils soient notés dans les ingrédients, du sucre lorsque la quantité ne dépasse pas 50 g/L, des aromates, des épices et du sel en dessous 1 g/L. De l’acide ascorbique (vitamine C) peut également être ajouté.

    Pur jus de fruits (ou 100% pur jus de fruits)

    Une boisson qui porte cette dénomination ne peut comporter, selon la législation, aucun additif. Il est obtenu par pression puis pasteurisé avant d’être conditionné.

    Les jus de fruits frais

    Ils ne subissent pas de traitement thermique lors de la mise en bouteille et ne se conservent par conséquent pas longtemps. Ils font l’objet d’une simple pression du fruit.

    « Les jus de fruits frais et les purs jus de fruits sont exclusivement obtenus par des moyens mécaniques et sont donc des aliments qui contiennent tous les éléments nutritifs des fruits excepté les fibres qui sont le plus souvent en teneur réduite, et apportent donc l’eau , les glucides, les vitamines (vitamine C, vitamine B9, bêta-carotène), les minéraux (potassium) et les constituants « non nutritifs » des fruits (polyphénols, caroténoïdes, flavonoïdes, limonènes, terpènes,…) »[2]

    Jus à base de concentré

    Il s’agit ici d’un jus de fruit reconstitué à partir de concentré de fruits. Les fruits sont partiellement déshydratés (pour être transportés) puis reconstitués avec la même quantité d’eau.

    Les nectars

    Les nectars sont semblables aux jus de fruits mais sont constitués avec de la purée ou de la pulpe de fruits. Ils « contiennent souvent au moins 50% de pulpe de fruits diluée dans 50 à 70 % d’eau, selon la quantité de pulpe présente » d’après Dukan. Ils contiennent beaucoup moins de vitamine C et en général beaucoup de sucre (jusqu’à 200g de sucre ajouté par litre).

    Les boissons aux fruits

    Ces boissons contiennent plus de 12% de jus de fruits, le reste étant complété par de l’eau, du gaz carbonique, des acides alimentaires, des arômes naturels, etc. Les conservateurs et colorants sont par contre interdits.

     

    Les « jus » issus de fruits sont globalement bons pour la santé car aident à couvrir les besoins non seulement en sels minéraux et en vitamines mais également les besoins hydriques du corps. D’une bonne qualité nutritionnelle, ils sont également dépourvus de lipides. Les sucres présents sont surtout le fructose mais aussi le glucose, le saccharose et le sorbitol. Pour les enfants il faut tout de même surveiller la consommation qui peut être, en excès, source d’obésité (surtout pour les plus sucrés) et qui peuvent parfois être mal digérés par les tout-petits. Attention également aux jus de fruits où des édulcorants sont ajoutés.

     

     

    Principales références :

    [1] Savoir manger – Le guide des aliments – Jean-Michel Cohen et Patrick Séroq

    [2] Santé des enfants et jus de fruits – Review médicale de 2001 – Jean-Michel Lecerf

     

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  • santenatureinnovation

    Ce qui arrive dans votre corps

    30 mn après avoir bu un Coca


     
     
    Ce qui arrive dans votre corps 30 mn après avoir bu un Coca

    Soleil, chaleur, gorge sèche. Votre main se referme sur la canette en fer-blanc, glacée, et constellée de petites gouttes d’eau. Vous faites pivoter l’anneau du couvercle… « Pshhht ! », c’est le soulagement. Le liquide pétillant s’écoule à flots dans votre gorge. Le gaz carbonique vous monte au nez,vous fait pleurer, mais c’est si bon ! Et pourtant…

    Une dizaine de minutes plus tard

    La canette vide, vous avez avalé l’équivalent de 7 morceaux de sucre ! [1] En principe, vous devriez vomir d’écœurement [2] Mais l‘acide phosphorique contenu dans la boisson gazeuse masque le sucre par un goût acidulé, donnant ainsi l’illusion de désaltérer. [3]

    Après une vingtaine de minutes

    Votre taux de sucre sanguin augmente brutalement, mettant une première fois votre organisme à l’épreuve.Votre pancréas s’emballe, sécrète de l’insuline en masse. Celle-ci est malgré tout vitale, elle seule peut permettre de transformer l’énorme surplus de sucre que vous avez dans le sang en graisse, ce que votre corps est mieux capable de supporter. En effet, il peut stocker la graisse, certes, sous forme de bourrelets disgracieux, mais provisoirement inoffensifs, tandis que le glucose est pour lui un poison mortel lorsqu’il est en haute dose dans le sang. Seul le foie est capable de stocker le glucose mais sa capacité est très limitée.

    Après une quarantaine de minutes

    La grande quantité de caféine présente dans le Coca est entièrement absorbée par votre corps. Elledilate vos pupilles et fait monter votre pression sanguine. Au même moment, les stocks de sucre dans votre foie saturent, ce qui provoque le rejet du sucre dans votre sang.

    Après ¾ d’heure

    Votre corps se met à produire plus de dopamine. Il s’agit d’une hormone qui stimule le « centre du plaisir » dans le cerveau. Notez que la même réaction se produirait si vous preniez de l’héroïne. Et ce n’est pas le seul point commun entre le sucre et les drogues. Le sucre peut également provoquer une dépendance. A tel point qu’une étude a démontré que le sucre était plus addictif que la cocaïne. [4] Ce n’est donc pas un hasard si « l’accro » qui s’apprête à boire son Coca est aussi fébrile qu’un narcomane en manque.

    Après 1 heure

    Vous entrez en chute de sucre (hypoglycémie), et votre niveau d’énergie, aussi bien physique que mental, s’effondre. Pour éviter cette cascade de catastrophes, la seule véritable solution est de boire de l’eau.

    « Je ne suis pas une plante verte ! »

    Il est difficile de se remettre à boire de l’eau quand on s’est habitué pendant des années à des boissons sucrées ou du moins composées (café, thé, vin, bière…). On croit ne plus pouvoir se contenter du goût fade de l’eau. « Je ne suis pas une plante verte ! » ; « L’eau, c’est pour les bains de pied ! » s’amuse-t-on à dire à table en empoignant la bouteille de vin rouge. En réalité, le mal est souvent plus profond qu’une affaire de goût. Les personnes qui rechignent à boire de l’eau sont souvent des personnes qui n’ont pas vraiment soif. Et si elles n’ont pas soif, c’est parce que, généralement, elles manquent d’exercice physique. Lorsque vous avez bien transpiré, au travail ou au sport, boire plusieurs verres d’eau n’est pas seulement une nécessité – c’est un suprême plaisir.  

    Pourquoi arrêter le Coca

    Réfléchissez-y. Après l’effort, vous pouvez aussi avoir envie de boire un Coca-Cola ou une bière bien fraîche, mais vous vous rendrez compte que cela ne vous procure pas un plaisir aussi intense que l’eau.  Mais il n’y a pas que le plaisir. Boire de l’eau réduira votre consommation de toutes les substances néfastes qu’on trouve dans les sodas, à commencer par :

    • l’acide phosphorique, qui interfère avec le métabolisme du calcium, et cause de l’ostéoporose ainsi qu’un ramollissement des dents et des os ;
    • le sucre, facteur de diabète, maladies cardiovasculaires, inflammation chronique, arthrose, cancer ;
    • l’aspartame : il y a plus de 92 effets secondaires liés à la consommation d’aspartame, dont les tumeurs cérébrales, l’épilepsie, la fragilité émotionnelle, le diabète ;
    • la caféine, qui provoque tremblement, insomnie, maux de crâne, hypertension, déminéralisation et perte de vitamines.

    Sans compter que l’acidité du Coca-Cola est désastreuse pour les dents. Avez-vous déjà remarqué comme vos dents sont râpeuses après avoir bu du Coca-Cola ? Plus acide que le jus de citron, il peut-être utilisé pour décaper les pièces en métal (faites l’expérience de laisser une pièce sale de 50 centimes pendant une demi-heure dans un verre de Coca). L’émail de vos dents devient poreux, jaunâtre, grisâtre lorsque vous buvez souvent du Coca-Cola et c’en est la conséquence. Inutile enfin, de parler des effets sur l’obésité : surtout chez les enfants, la consommation de sodas augmente le risque de 60 %. Il n’y a aucune bonne raison de faire boire des sodas à vos enfants, sauf si vous voulez

    • augmenter leur risque de diabète ;
    • augmenter leur risque de cancer ;
    • leur créer une dépendance au sucre.

     

    Alors voilà une bonne source d’économies en ces temps difficiles : ne plus laisser aucune boisson sucrée franchir le seuil de votre maison. Et réapprendre à boire de l’eau : commencez votre journée par boire un grand verre d’eau, avant même le petit-déjeuner. Vous ferez un merveilleux cadeau à vos reins, eux qui travaillent si dur à nettoyer votre sang toute la journée. Ils seront plus sains, plus propres, et vous vous sentirez en meilleure forme.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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  • vivreaujourdhui.com

    HAPPÉ PAR UN ALLIGATOR

     
     
    21 Février 2015
     
     
    Voici comment Dieu a démontré qu’il nous aime : il a envoyé son Fils unique dans le monde pour que, par lui, nous ayons la vie : 1 Jean 4.9

     

     

    Cela s’est passé en Floride (U.S.A.).

    Un jeune garçon, en train de se baigner, a été attaqué par un alligator. Le reptile a essayé de saisir l’enfant par la tête, mais heureusement son masque de plongée l’en a empêché. Tout en essayant d’atteindre la rive, l’enfant appelait désespérément au secours. Sa mère, alarmée par les cris, courut jusqu’au bord pour encourager son enfant à nager plus vite.

    Mais l’alligator se rapprochait toujours plus de l’enfant. La mère n’a pas hésité à sauter dans l’eau. Mais le reptile avait déjà attrapé la jambe de l’enfant. C’était un combat entre la vie et la mort. Sans lâcher prise, la mère a réussi à retirer son fils de la gueule meurtrière. Ouf !

    Quelques semaines après, les coupures au menton étaient presque cicatrisées. Il ne restait plus que de profondes traces dues aux ongles que la mère avait enfoncés dans le bras dans ses efforts surhumains pour sauver cette jeune vie.

    Cette mère mérite notre admiration. Quel amour ! Il n’est pourtant qu’une faible illustration d’un amour infiniment plus grand, qui a sauvé de la perdition éternelle des millions de vies au cours des âges. En effet, Jésus-Christ a payé de sa vie son amour pour les hommes. Sa victoire sur la Mort permet encore aujourd’hui, à ceux qui ajoutent foi à son sacrifice, d’être arrachés des griffes de Satan, l’ennemi de notre âme.

    Charles Rick

     

    HAPPÉ PAR UN ALLIGATOR

    1ère lettre de Jean 4. 7-10 : Amis très chers, aimons-nous les uns les autres, parce que l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu et ils connaissent Dieu. Ceux qui n’aiment pas ne connaissent pas Dieu, parce que Dieu est amour. Voici comment Dieu nous a montré son amour : il a envoyé son Fils unique dans le monde, pour que nous vivions par lui. 10 Alors, l’amour, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés. Il nous a tellement aimés qu’il a envoyé son Fils. Celui-ci s’est offert en sacrifice pour nous, c’est pourquoi Dieu pardonne nos péchés."

     

     
     
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  • passeportsante.net

    5 HUILES ESSENTIELLES POUR BIEN DORMIR

     

    Les essences aromatiques, plus connues sous le nom d’huiles essentielles ,possèdent de nombreuses vertus et peuvent être ajoutées à des crèmes, des parfums, des pommades, des huiles pour le bain, etc. PasseportSanté vous propose de découvrir comment les huiles essentielles peuvent améliorer la qualité de votre sommeil.

     

    L'huile essentielle de basilic

    L'huile essentielle de basilic

    Le basilic, bien connu pour sa forte odeur et son goût délicatement épicé, était déjà considéré par Aristote comme une « plante royale ».  Il peut être employé sous différentes formes suivant l’effet recherché : en infusion, en pulvérisation, en appliquant des feuilles de basilic localement ou encore en solution buvable… Pour concevoir l’huile essentielle de basilic, on utilise les feuilles et les fleurs qui sont distillées à la vapeur1. L’huile essentielle de basilic est indiquée dans le traitement des angoisses ou des insomnies nerveuses. Pour soulager les problèmes de sommeil, l’huile essentielle de basilic peut être utilisée en diffusion dans une chambre ou en massage, diluée dans une huile végétale. Le massage calmera également les spasmes musculaires ou digestifs ainsi que l’anxiété. La diffusion d’huile essentielle de basilic, quant à elle, rafraîchira l’atmosphère de la chambre et apaisera la fatigue cérébrale. Ses multiples vertus en font une alliée de choix pour retrouver son calme avant de s’endormir2.

    A savoir

    Cultivé à la fois dans l’hémisphère sud et l’hémisphère nord, le basilic est originaire d’Asie. Il existe plus de 150 variétés de basilic répertoriées à travers le monde3.

     

    Important

    L’huile essentielle de basilic ne doit pas être utilisée pendant la grossesse, plus particulièrement pendant les 3 premiers mois.

    Elle est aussi irritante pour les peaux sensibles. Pensez à la tester sur une petite portion de peau avant de procéder à un massage plus étendu.

     

    L’huile essentielle de camomille et ses propriétés relaxantes

    L’huile essentielle de camomille et ses propriétés relaxantes

    Depuis très longtemps, la camomille est connue pour sa capacité à traiter la fièvre et à calmer la nervosité. Présente dans la composition de nombreux médicaments, la camomille est aussi employée lors d’interventions chirurgicales pour calmer l’angoisse et rassurer le patient. Tout comme le basilic, l’huile essentielle de camomille peut être diffusée dans une pièce. Ses propriétés calmantes et préanesthésiantes permettront aux personnes souffrant d’insomnie d’apaiser leur stress. La camomille est également recommandée dans les cas de dépression et de crises nerveuses1.  L’huile essentielle de camomille peut être administrée aux enfants, notamment aux bébés ayant du mal à s’endormir, à raison d’une goutte seulement à étaler dans le dos de l’enfant2. N’oubliez pas d’en parler à votre pédiatre avant toute application.  Connue par certains parents pour ses propriétés apaisantes, l’infusion de camomille peut être donnée sans danger – mais sans en abuser – aux bébés lors de poussées de dents.

    A noter

    Il existe différentes variétés de camomille mais toutes peuvent être utilisées pour calmer et apaiser à la fois les muscles et le système nerveux. La différence se fait sur les propriétés digestives et respiratoires. La grande camomille est connue pour ses effets sur les migraines alors que la camomille allemande est plus indiquée dans le traitement de troubles de la digestion. 

     

    Important

    L’utilisation d’huile essentielle de camomille est déconseillée aux femmes enceintes, notamment dans les quatre premiers mois de grossesse.

     

    La lavande, un sédatif naturel

    La lavande, un sédatif naturel

    Cette plante méditerranéenne, dont le nom vient du latin « lavare » qui signifie « purifier », est avant tout connue pour son odeur forte, reconnaissable entre toutes. La lavande est également connue pour ses propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires. Elle est souvent recommandée en raison de ses propriétés calmantes qui s’ajoutent à son odeur agréable1. Ajoutée à l’eau d’un bain ou prise en tisane, l’huile essentielle de lavande agit comme anxiolytique et comme léger somnifère. Qu’on l’utilise pour se détendre ou pour combattre une anxiété ou un stress particulier, la lavande et son huile essentielle participent à la relaxation. Comme le basilic et la camomille, la lavande peut être diffusée dans une pièce pour calmer l’énervement et apaiser l’agitation. En cas de migraine, un massage sur les tempes avec de l’huile essentielle pure permettra de soulager la douleur et favorisera l’endormissement. La lavande peut être utilisée par tous les membres de la famille mais aussi sur les animaux de compagnie pour les protéger des parasites et les soigner2. Quelques goûtes d’huile essentielle de lavande sur l’oreiller des enfants leur permettront de se détendre lorsqu’ils ne dorment pas chez eux, par exemple.

    Important

    L’huile essentielle de lavande est déconseillée aux femmes enceintes jusqu’au 4ème mois de grossesse. En cas d’antécédents de fausse couche, il est conseillé d’attendre encore plus longtemps avant d’utiliser cette huile essentielle3. Demandez conseil à votre médecin.

     

    La sauge sclarée, la « bonne à tout »

    La sauge sclarée, la « bonne à tout »

    Utilisée en Chine, en Europe, en Égypte, en Amérique du Sud et du Nord, la sauge a de tout temps été utilisée pour diverses raisons et pour guérir différentes maladies. Que ce soit pour accroître la fertilité des femmes, pour tonifier, pour soigner des morsures de serpents, pour soigner des problèmes respiratoires ou traiter des verrues, la sauge est indiquée dans de nombreux cas. Contrairement à la sauge officinale, très utilisée dans certaines préparations culinaires1 et en tisane, la sauge sclarée est utilisée en parfumerie et en aromathérapie. Elle se substitue à l'huile essentielle de sauge officinale, neurotoxique sans dilution. Elle peut aider à retrouver son calme et même à s’endormir. Sa diffusion est déconseillée à toute personne souhaitant conduire ou travailler ensuite, tant son action sédative est forte. Elle est donc tout naturellement recommandée aux personnes tendues, stressées et qui ont du mal à s’endormir. Il faut néanmoins veiller à éviter les surdoses qui pourraient provoquer des maux de tête2.

    Important

    L’huile essentielle de sauge sclarée est déconseillée aux femmes enceintes ainsi qu’en seconde partie du cycle féminin, c'est-à-dire après l’ovulation. De plus, l’huile essentielle de sauge ne doit pas être associée à l’alcool, sous peine d’avoir des nausées.

     

    Attention

    Parmi les centaines d’espèces de sauge existante, certaines sont toxiques à forte dose et connues pour leurs propriétés « abortives » (= qui fait avorter).

     

    L’huile essentielle de marjolaine pour un bon sommeil

    L’huile essentielle de marjolaine pour un bon sommeil

    A ne pas confondre avec l’origan, qui appartient à la même variété botanique, la marjolaine est originaire du bassin méditerranéen. Plante vivace, elle peut être utilisée à la maison comme au travail pour ses propriétés calmantes : elle apaise les personnes et évite les conflits. En apaisant le stress, l’inquiétude et le pessimisme, elle aiderait à retrouver le calme après une journée agitée ou des événements perturbants. Elle peut être ajoutée à l’eau d’un bain pour apaiser et aider à l’endormissement. Associée à la camomille, à la lavande et à la sauge, elle peut être pulvérisée dans une pièce les soirs d’insomnie1. Éviter néanmoins de pulvériser de la marjolaine dans les chambres d’enfants car elle leur est déconseillée.

    Anecdote

    La marjolaine était utilisée en Égypte dans les rituels d’embaumement des morts. Une ancienne tradition française était, les 1er mai, d’accrocher des bouquets de marjolaine aux fenêtres des maisons. Ainsi les passants pouvaient voir qu’une fille de la maison était à marier2.

     

    Attention

    Les personnes souffrant d’asthme et de crises d’épilepsie devront se tenir éloigner de cette huile et en préférer d’autres comme celle de lavande ou de sauge
    Elle est aussi déconseillée aux femmes enceintes.

     

     

      

    Aromathérapie, Dr J. Valnet, 11ème édition, éditions Vigot, juin 2001
    1. Le guide de l’aromathérapie, Guillaume Gérault et Ronald Mary, préface de Dominique Baudoux, éditions Albin Michel, janvier 2009
    2. Aromathérapie, Dr J. Valnet, 11ème édition, éditions Vigot, juin 2001

     

    Aromathérapie, Dr J. Valnet, 11ème édition, éditions Vigot, juin 2001 et Huiles essentielles, mode d’emploi, Nerys Purchon, Marabout pratique, janvier 2007
    1. Le guide de l’aromathérapie, Guillaume Gérault et Ronald Mary, préface de Dominique Baudoux, éditions Albin Michel, janvier 2009

     

    220 remèdes de grand-mère, Une médecine alternative naturelle, efficace et bon marché. Recettes simples à faire chez soi, Xavier Gruffat, éditions Favre, janvier 2013
    1. Le guide de l’aromathérapie, Guillaume Gérault et Ronald Mary, préface de Dominique Baudoux, éditions Albin Michel, janvier 2009
    2. Huiles essentielles, mode d’emploi, Nerys Purchon, Marabout pratique, janvier 2007

     

    http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=sauge_nu#P91_9789
    1. Le guide de l’aromathérapie, Guillaume Gérault et Ronald Mary, préface de Dominique Baudoux, éditions Albin Michel, janvier 2009

     

    Huiles essentielles, mode d’emploi, Nerys Purchon, Marabout pratique, janvier 2007
    1. Le guide de l’aromathérapie, Guillaume Gérault et Ronald Mary, préface de Dominique Baudoux, éditions Albin Michel, janvier 2009

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  • S'ENDORMIR SANS SOMNIFÈRE

    Comment faire pour s'endormir sans somnifère ?

    S'ENDORMIR SANS SOMNIFÈRE

     

    « Si tous nos médicaments étaient balancés au fond des océans,
    cela ferait le plus grand bien à l'humanité - et le plus grand mal aux poissons
    ».


    Dr Oliver Wendell Holmes – Discours devant The Medical Society of Massachusetts – 1860

    Le sommeil de la personne âgée en question

    Qui, parvenu à un certain âge, ne se pose pas cette question ? Le danger, c'est d'en parler à son médecin ou à son pharmacien. Ils ont tout ce qu'il vous faut : une batterie de somnifères, d'anxiolytiques ou d'antidépresseurs selon les causes qu'ils apprécient un peu trop rapidement en général. Les Français sont parmi les premiers consommateurs au monde, utilisant 3 à 5 fois plus de somnifères que les autres peuples européens. La consommation est très élevée chez les personnes âgées. On leur serine tout le temps qu'il est indispensable de bien dormir, donc elles ne supportent pas de ne pas s'endormir rapidement et de se réveiller plusieurs fois dans la nuit.

    Pourtant, comme le dit la Haute Autorité de Santé (HAS) :

    « vieillir s'accompagne d'une évolution physiologique qui change l'organisation temporelle et la qualité du sommeil. La personne âgée dort moins la nuit, son sommeil est fractionné, parfois avec une ou plusieurs siestes dans la journée, et se répartit donc différemment sur l'ensemble des 24 heures. Chez beaucoup de personnes, cela induit un sentiment de « mal dormir », ce ressenti les poussant à se plaindre d'insomnie sans que cela en soit réellement une. »


    Aujourd'hui, en France, près d'un tiers des personnes de plus de 65 ans, soit près de 3,5 millions de personnes, et près de 40 % des plus de 85 ans consomment de façon régulière des somnifères. Or, plus de la moitié de ces traitements ne seraient pas utiles, car les vraies insomnies sont rares chez ces personnes.

    Attention aux somnifères trop largement consommés

    Sachez d'abord que certains somnifères (on ne sait pas très bien lesquels) peuvent augmenter les risques de mort précoce. Ils endorment trop profondément ! Ce n'est pas une blague. La molécule est-elle responsable de cette mort en plein sommeil ou bien est-ce la maladie qui crée l'insomnie qui est responsable de la mort ?

    Une étude américaine publiée par le British Medical Journal Open rapporte que les hypnotiques induiraient une augmentation de la mortalité. Même pris très occasionnellement, ils augmenteraient le risque de mort précoce et aussi de cancers. Le Dr Daniel Kripke et ses collaborateurs ont étudié 10 500 volontaires âgés en moyenne de 54 ans, suivis durant deux ans et demi. Durant cette période, ils ont pu recourir – régulièrement ou occasionnellement – à un ou des médicaments hypnotiques : des benzodiazépines [1] ou des dérivés tels que le zolpidem, l'eszopiclone ou le zaleplon, mais aussi des barbituriques [2] ou des sédatifs antihistaminiques utilisés dans les allergies. Il existe, on le voit, une très large variété de médicaments pour dormir…

    Ce groupe de patients a été comparé à une seconde cohorte, composée de 23 500 sujets ne prenant aucun médicament pour dormir. Ces volontaires présentaient les mêmes caractéristiques d'âge, de sexe et d'hygiène de vie que la population étudiée. Leur état de santé, leur poids et leur origine ethnique ont également été pris en compte. La seule différence entre les deux groupes était donc dans la consommation de médicaments hypnotiques.

    Les résultats sont édifiants : « À partir de 18 prises de ces médicaments sur une année, le risque de décès prématuré est multiplié par 3,5 ». Ce risque augmenterait avec la quantité d'hypnotiques consommés. En effet, entre 18 et 132 prises par an, le risque de décès serait quadruplé, voire quintupléau-delà de ce chiffre. Les utilisateurs d'hypnotiques à hautes doses verraient également leur risque de cancers – tous types confondus – accru de 35 %.

    Mon excellent collègue neurologue et directeur du laboratoire du sommeil au CHU de Montpellier, le Pr Yves Dauvilliers, reste prudent. Il regrette notamment que « les auteurs ne précisent pas la pathologie sous-jacente ayant conduit à la prise de traitements, une insomnie primaire, une insomnie avec dépression, une insomnie avec anxiété… Qu'en est-il de la somnolence associée ? Ces éléments sont majeurs pourtant pour préciser la responsabilité respective des médicaments » . Reste donc à déterminer les causes de mortalité chez les sujets exposés aux hypnotiques !

    À ses yeux, ces résultats « constituent néanmoins un argument supplémentaire pour réévaluer régulièrement le rapport bénéfice/risque de ces molécules dans la prise en charge des troubles chroniques du sommeil ».

    La HAS a étudié les troubles et plaintes autour du sommeil car « ils sont très souvent le signe d'alerte sur d'autres pathologies qui ne doivent pas être occultées et qui nécessitent une prise en charge spécifique : douleurs nocturnes, problèmes urinaires, apnée du sommeil, mouvements périodiques des jambes, dépression. »

    L'HAS recommande, face à des troubles du sommeil, de rechercher les causes pour poser ou non un diagnostic d'insomnie : agenda du sommeil, questionnaire du sommeil, recommandations pour la prise en charge des troubles du sommeil chez l'adulte.

    Comment réduire et stopper naturellement la consommation de somnifères ?

    Il s'agira ensuite d'accompagner le patient vers la baisse ou l'arrêt progressif des somnifères prescrits en excès. En effet, il ne faut pas arrêter d'un coup. C'est le moment de changer les habitudes alimentaires, en mangeant moins le soir, en évitant la viande rouge (steak, charcuterie dont jambon…) qui augmenterait le travail de la digestion reculant l'endormissement.

    Une bonne soupe avec des légumes cuits al dente à mastiquer, une bonne salade arrosée d'huile d'olive extra-vierge, un petit morceau de fromage de chèvre ou de brebis, un fruit de saison longuement mastiqué, sans oublier un ballon de bon vin BIO sans trop de sulfites.

    Attention aux seins qui poussent chez les hommes

    Il m'est arrivé de voir et traiter plusieurs hommes atteints de gynécomastie (formation anormale d'un petit sein), dont 3 d'entre eux avaient une forme cancéreuse.

    Dans ces cas-là on retrouve par un interrogatoire serré la prise d'hypnotiques associés ou non au tabagisme. En effet tous les médicaments du sommeil, de l'anxiété, de la déprime ont pour conséquence indirecte d'être hyperprolactinémiants. Cela signifie qu'ils stimulent de la part du chef d'orchestre de nos glandes hormonales à la base du cerveau, l'hypophyse, une sécrétion excessive de prolactine.

    C'est l'hormone de la lactation chez la femme après l'accouchement et la délivrance du placenta. Cette hyperprolactinémie joue le rôle de facteur de croissance au niveau du ou des mamelons de l'homme et construit une petite glande mammaire parfaitement palpable – gênant esthétiquement l'homme qui se demande ce qui lui arrive – et visible en mammographie. Au début bénigne, elle peut dégénérer sous forme de cancer du sein chez l'homme. On observe 500 nouveaux cas en France chaque année. Face à cette anomalie, l'arrêt brutal du somnifère, suite à l'explication claire des effets négatifs des médicaments du sommeil – jamais expliqués préalablement au patient – ne trouble absolument pas le sommeil [3].

    Trois plantes pour mieux dormir

    Evidemment, dans la soirée mieux vaut éviter les excitants : café, thé, alcool fort et la télé avec ses émissions ou films stupides qui apportent si peu à notre culture.

    N'hésitez pas à solliciter les plantes ! J'aimerais vous en présenter trois réputées pour soigner l'insomnie : l'aubépine, le tilleul, la valériane.

    1. L'aubépine pour détendre votre corps

      Déjà utilisée dans la Grèce antique, l'aubépine est aujourd'hui recommandée partout en Allemagne.

      Elle contient des flavonoïdes et des procyanidines qui agissent comme antioxydants et régularisent le rythme cardiaque. C'est la conclusion rendue par le groupe Cochrane qui a fait la synthèse d'études cliniques menées sur des milliers de sujets soignés à l'aubépine [4].

      L'aubépine vous aide à vous détendre en soulageant votre cœur – surtout si vous faites de l'hypertension. Votre rythme cardiaque diminue, votre respiration ralentit. Votre corps est alors au repos, ce qui favorise l'endormissement.

    2. Le tilleul comme sédatif

      Depuis toujours, les fleurs de tilleul sont consommées en infusion contre la fatigue nerveuse et l'insomnie. Autrefois, on faisait prendre un bain d'eau infusée au tilleul aux enfants surexcités pour les calmer avant de dormir.

      Le tilleul agit, tout comme l'aubépine, sur le système cardiaque : en empêchant l'hypercoagulation sanguine et le rétrécissement des artères.

    3. La valériane améliore la qualité du sommeil

      La valériane est recherchée pour ses racines. De nombreuses études ont démontré l'activité de la valériane sur le système nerveux central : elle est relaxante, sédative et spasmolytique – c'est-à-dire qu'elle agit contre les spasmes musculaires.

      La valériane réduit le temps d'endormissement et améliore la qualité du sommeil. Ceci a été démontré par une étude contrôlée par placebo [5]. Le groupe recevant de la valériane a rapporté une accélération de l'endormissement. Par ailleurs, des enregistrements des ondes cérébrales pendant le sommeil ont confirmé que la valériane améliorait la structure du sommeil.

      Il est nécessaire de prendre la valériane pendant au moins 2 à 3 semaines avant d'en ressentir les effets.

    Si vous cherchez d'autres plantes efficaces contre l'insomnie, je vous recommande d'essayer la camomille et le houblon.


    Voici enfin deux conseils originaux et agréables pour vous endormir :

    1. Les produits de la ruche efficaces, sans danger et délicieux

      Une demi-heure avant le coucher, déposer un peu de miel dans les creux sous la langue, sans avaler. L'absorption se fera sous la langue. Le fructose du miel (surtout d'acacia ou de châtaignier) va déclencher la salivation qui va liquéfier le miel, lequel va descendre tranquillement vers l'œsophage. Pas de risque de carie.

      Les oligoéléments dont zinc, cuivre, lithium, et surtout le Tryptophane sont absorbés sous la langue. Le Tryptophane est un acide aminé essentiel que le corps ne peut fabriquer et qui est contenu en petite quantité dans le miel. Il est à la base de la formation d'un neurotransmetteur, la sérotonine, puis de la mélatonine, qui favorisent la détente et l'endormissement. Point besoin de médicaments, sous forme de Tryptophane ou de Mélatonine.

      En plus si vous avez pris de la gelée royale le matin comme stimulant, elle agira encore le soir grâce, elle aussi, au Tryptophane. J'explique l'intérêt pour la santé de tous les produits de la ruche dans le livre « Les Abeilles et le chirurgien » (2ème édition, Le Rocher 2014).

    2. L'Omégachoco, à raison de quelques carrés entre la gencive et la joue

      L'Omégachoco est un chocolat que je vous ai déjà recommandé au sujet de la prévention de l'Alzheimer. Il allie du cacao bio à 70 % de concentration et les oméga-3 présents dans la graine de lin. Les insomniaques retrouvent le sommeil en mangeant 4 à 6 carrés d'Omégachoco le soir, une heure avant le coucher.

      Il existe en effet une relation positive entre le taux de sérotonine et le taux d'acides gras essentiels, les oméga-3. Les acides gras oméga-3 réduisent la production de certaines substances par l'organisme, comme les prostaglandines. En excès, ces dernières contribuent au vieillissement des neurones et nuisent à la transmission des messagers chimiques du cerveau. Cela peut évidemment perturber le sommeil.

    À noter que pour maximiser l'effet des oméga-3 dans l'organisme, il faut éviter l'excès d'oméga-6, d'acides gras saturés et de gras trans. Donc, n'oubliez pas avant de vous endormir de placer au moins un demi-carré d'Omégachoco entre la gencive et la joue. Vous vous endormirez doucement, votre palais des saveurs envahi des 7 molécules formidables de ce chocolat, en plus des oméga-3 :

    • la Théobromine = euphorisant ;

    • la Théophylline pour la respiration ;

    • la Sérotonine, neurotransmetteur du sommeil et du bien-être ;

    • la Phényléthylamine et la Tyramine qui stimuleront l'activité cérébrale de vos rêves ;

    • le Salsolinol antidépresseur ;

    • l'Anandamide qui signifie en Sanscrit « béatitude » [6].

    Bonnes nuits pour un repos bienfaisant.

     

    Professeur Joyeux

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    L'ÉPÉE DE DAMOCLÈS

     
     
    20 Février 2015

     
     

    Travaillez, non en vue de la nourriture qui périt, mais pour la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle : Jean 6.27

    Denys l’Ancien, cet homme politique grec de Syracuse (4ème siècle av. J.C.), surnommé le tyran, était constamment rempli d’un sentiment de défiance. Un de ses familiers, Damoclès, lui déclara pourtant un jour que le sort l’avait particulièrement favorisé. Alors Denys lui demanda s’il serait prêt à se mettre à sa place. Sur sa réponse affirmative, Denys le fit asseoir sur un trône en or, et dressa devant lui une table abondamment garnie ; des mets de choix présentés dans des plats de valeur étaient servis par ses meilleurs serviteurs.

    Alors que Damoclès se délectait de ces délicatesses, Denys lui cria :  » Regarde au-dessus de ta tête !  » Il avait fait suspendre à un crin de cheval une épée tranchante. Damoclès quitta précipitamment la table pour échapper à la chute probable de l’épée.

    Nous sommes tentés, tels Damoclès de ne voir que les biens éphémères, de nous en délecter et de nous y accrocher. Mais levons nos yeux ! Il y a là un risque majeur. Vers quoi nous mènent-ils ? La sagesse nous incite à nous en détourner rapidement. La vie vaut plus que tous ces biens passagers.

    Ne portons pas notre attention sur les choses visibles, mais sur les réalités encore invisibles. Car les réalités visibles ne durent qu’un temps, mais les invisibles demeureront éternellement.1 Faire la paix avec Dieu, croître dans sa connaissance, en un mot rechercher le Royaume de Dieu et sa justice, voilà ce qui est important !

    Charles Rick

    1 2 Corinthiens 4.18

     

     

    L'ÉPÉE DE DAMOCLÈS

    Psaume 33. 18-22 : "18 Mais le Seigneur veille sur ceux qui le respectent, sur ceux qui espèrent en son amour. 19 Il les délivrera de la mort et les gardera en vie pendant la famine. 20 Et nous, nous attendons le Seigneuril est notre secours et notre bouclier. 21 La joie de notre cœur vient de lui, nous avons confiance dans le Dieu saint. 22 Seigneur, que ton amour repose sur nous, comme nous l’espérons de toi !"

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